Dans un village français

Ce matin-là, Sandy s'était levée tôt pour préparer le petit déjeuner de ses parents adoptifs. Elle avait enfilé un tee-shirt blanc et une jupe beige qu'on lui avait offert la veille.

La petite fille arriva à la boulangerie. Elle demanda une baguette ainsi que trois croissants. Au moment de payer, Sandy s'aperçut qu'il lui manquait un centime. Inutile de dire que cela l'avait fort ennuyé:

"Ce n'est pas grave. Pour un petit centime, on ne va tout de même pas faire tout un drame!" lui dit gentillement la boulangère en voyant la petite mine de la fillette

"C'est vrai? Merci beaucoup!" répondit Sandy.

Un grand sourire illumina son petit visage. Elle prit dans ses bras tous ce qu'elle venait d'acheter et sortit de la boulangerie, visiblement très contente d'avoir eu tous ce qu'elle voulait. Pourtant, elle se demandait si elle n'avait pas utiliser son pouvoir inconsciamment...

Sandy regarda sa montre. Ses parents n'allaient pas tarder à se réveiller. La jeune fille accéléra le pas.

En arrivant à la maison, Sandy put percevoir le bruit d'un rasoir et d'une brosse à dents électriques s'activant de concert dans la salle de bain. Ses parents devaient venir de se lever.
Sa mère ne tarda pas à en sortir.

"Bonjour ma chérie. Oh t'es allée chercher le pti-dèj? T'es un amour!" s'exclama-t-elle en caressant les cheveux de sa fille adoptive.

"Viens avec moi dans la cuisine, ton père va nous rejoindre, il faut qu'on discute."


hrp : mets plutôt ce lien vers ta fiche dans ta signature, l'autre est incomplet ^^ https://academyx.forum2jeux.com/viewtopic.forum?t=458
Aussi, dans ta fiche tu as 13 ans et là tu en as 12

[Hrp: Sandy aura 13 ans le 7 Juillet ^^]

Sandy était un peu déçue de voir que ses parents étaient déjà réveillés:

*Bon, ce n'est pas grave! J'avais déjà préparé le café!* pensait-elle pour se consoler un peu.

Elle entra ensuite dans la cuisine, toute souriante. Elle salua son père et déposa sur la table la baguette et les croissants avant de s'asseoir en face de lui. Elle se demandait ce que ses parents avaient à lui dire. La jeune fille espérait que cela n'avait rien de grave. Elle était de bonne humeur aujourd'hui:

"Au fait, si c'est pour mes devoirs que vous vous inquiétez, j'ai tous fait hier soir. Si vous voulez, je pourrais passer à la poste pour les envoyer..."

Cela faisait déjà quelques semaines que Sandy prenait des cours par correspondance. Elle habitait plutôt loin de son collège. Il lui fallait presque de heures de routes pour arriver à son établissement. De plus, récemment, la jeune fille avait découvert qu'elle n'était pas tout à fait comme les autres. Ses camarades l'avaient bien remarqué et ses parents avaient donc décidé que leur fille adoptive prendrait des cours par correspondance...

Le père de Sandy s'assit après s'être versé une tasse de café. Il lui sourit, mais son expression avait quelque chose de crispée.

"Cà n'a rien avoir avec tes devoirs, ne t'inquiète pas." répondit sa mère, qui avait la plus grande confiance dans l'assiduité de sa fille.

"Ce que nous avons à te dire n'est pas facile à dire pour nous, et nous savons que çà risque d'être difficile à encaisser pour toi également ma chérie... Mais nous sommes là pour t'épauler quoiqu'il arrive..." commença son père.

Un silence mortel s'abattit sur la tablée.

"Ta mère ... biologique nous a contacté. Je n'ai aucune idée de la manière dont elle a pu nous trouver... Elle souhaiterait te rencontrer..." dit-il, la tête basse et les yeux perdus dans son café.

Visiblement c'était une épreuve pour ses parents d'avoir à lui annoncer cette nouvelle.
Sa mère posa une main sur l'épaule de son père.

"... Nous en avons discuté ton père et moi, et nous avons conclu que la décision ne nous revenait pas. C'est ta décision ma chérie."

Sandy ne savait pas quoi répondre. Elle ne savait pas si elle devait être contente ou si elle devait traiter sa vraie mère de toutes les insultes qu'elle connaissait. A vrai dire, elle se sentait totalement indifférente face à la nouvelle que venait de lui annoncer ses parents. Elle se demandait alors si elle avait un cœur de pierre en réagissant ainsi:

"Euh...je ne sais pas...Elle a l'air gentille?"

Tout de suite après avoir posé cette question, Sandy se sentit rougir jusqu'aux oreilles. Elle n'avait pas trouvé autre chose à dire. Elle se disait qu'elle aurait plutôt dû se taire au lieu de poser cette question qui lui semblait vraiment stupide:

"Pour être tout à fait sincère, je ne sais pas si ça me ferait plaisir de la voir...Elle n'a jamais essayé de me contacter avant...Et euh...Je considère que mes parents, c'est vous..."

Sandy commençait à jouer avec une petite cuillère. Visiblement, elle était gênée. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on lui parle de sa mère biologique. La petite fille baissa la tête:

"Je ne sais pas si j'arriverais à me mettre dans la tête que ma vrai mère est quelqu'un qui m'a abandonné pendant presque 13 ans..."

"Je comprends... C'est une situation difficile, mais de toute façon, il n'est pas question qu'elle revendique un quelconque droit sur toi, tu sais. Tu seras toujours notre fille et nous serons toujours tes parents..." commença sa mère.

"A vrai dire, je ne comprends pas pourquoi elle souhaite te rencontrer... Cà ne fait que remuer des souvenirs pour tout le monde..." grommela son père.

"Mais peut-être que tu as envie de voir d'où tu viens réllement. Dans un sens c'est une opportunité que peu de jeunes comme toi ont... Cà ne changera pas l'identité que tu t'es forgée, mais tu en apprendras peut-être plus sur toi... Quoiqu'il en soit, ne prends pas de décision hâtive." conclut sa mère en prenant un croissant, clôturant symboliquement la conversation.

Sandy prit aussi un croissant et commença à le manger:

*Il est vrai que ça serait bien que je connaisse un peu mes origines. Comme cela, je comprendrais peut-être pourquoi je ne suis pas tout à fait comme les autres...Peut-être que je viens d'une autre planète? Et si je venais de la même planète que Superman?*

La jeune fille regarda son croissant:

*Je suis bête...Moi? Venir d'une autre planète? Je crois que je devrais arrêter de regarder la télévision...Arf...D'un côté, j'aimerai tellement savoir d'où vient mon pouvoir...*

Sandy prit un verre de lait et le porta à ses lèvres:

*Ah oui! J'ai compris! On a génétiquement modifié mon corps!*

A cet instant, elle faillit s'étouffer en imaginant ce qu'on avait pu lui faire alors qu'elle n'était qu'un bébé:

*Euh...Finalement...non...Qu'est-ce que je peux être stupide desfois...Je me demande parfois à quoi ça me sert d'avoir toujours des bonnes notes alors que mon cerveau fonctionne comme celui d'un cacatoès!*

La matinée se passa sans rien de notable. Il ne fut plus mention une seule fois de la mère biologique de Sandy, mais le visage de son père trahissait sa préoccupation.

En début d'après-midi, il proposa une sortie à sa fille :

"Je suis de repos aujourd'hui, tu as envie d'aller faire un tour au centre commercial?"

Vivants dans un petit village, les occasions d'aller en ville n'étaient pas légions.

"Oui, pourquoi pas!" répondit-elle d'un air enthousiasmé

Sandy se précipita dans sa chambre pour prendre son porte-feuille et fit un petit tour dans la hall d'entrée avant de revenir aux côtés de son père en sautillant car elle était en train de revêtir ses chaussures.

A cet instant, elle se souvînt qu'elle n'avait plus d'argent. Elle se sentit stupide:

*J'ai vraiment une mémoire de petit poisson rouge...*pensa-t-elle

"Voilà, je suis prête! On n'y va maintenant?"

La jeune fille s'était aperçue que son père était préoccupé par sa mère biologique mais elle n'y fit pas réellement attention. Elle ne voulait pas se prendre la tête avec ça. Elle se sentait bien avec ses parents adoptifs.

Ils prirent donc la voiture pour rejoindre la grande ville la plus proche. Une fois arrivé sur place, ils se fondirent dans la masse compacte des citadins effectuant leur shopping quotidien. Le centre commercial comprenait une galerie bien entretenue, avec des magasins allant du prêt-à-porter au jardinage, en passant par le disquaire.

Le père de Sandy l'avait emmenée dans une boutique de sport. Il examinait avec attention le matériel de tennis, tout en demandant l'avis de sa fille sur la prochaine raquette qu'il souhaitait acquérir.
Une femme d'environ 35 ans se trouvait également dans le rayon. Elle avait les cheveux châtain coupés assez courts, dans une coupe désordonnée pour une femme de son âge. Ses vêtements eux-mêmes juraient avec son âge : un vieux jean délavé et troué aux genoux et un t-shirt trop long pour sa taille relativement petite.

Le père de Sandy finit par se décider et passa à la caisse.

"Alors, quelle boutique tu voudrais voir?"

"J'en sais rien...Tu as besoin de quoi?" babulta-t-elle

Sandy était en train de regarder la jeune femme qui se trouvait non loin d'elle. C'était la première fois qu'elle voyait une femme de 35 ans s'habiller de cette manière. Elle se disait qu'elle devait être vraiment négligé.

Au bout de quelques secondes qui lui parurent être plutôt des siècles, Sandy réussit tout de même à tourner la tête:

*J'espère qu'elle ne m'a pas vu en train de la regarder...Sinon je crois qu'elle va me prendre pour une folle...ou alors elle se sentirait vexée...Oh non! Je suis vraiment trop bête! Je n'avais nullement l'intention de lui faire de la peine!*

La jeune fille n'était pas tellement habituée à voir des personnes s'habiller de la même manière que cette femme qui se trouvait dans le même rayon qu'elle:

*J'espère que ma mère biologique ne ressemble pas à cette dame...Je n'ai rien contre elle mais bon...Elle a l'air un peu de quelqu'un qui se moque de tout...Bon, il vaudrait mieux que j'arrête d'avoir des pensées négatives. Après tous, je suis au centre commercial!*

Sandy se tourna ensuite vers son père et lui demanda:

"Est-ce que Maman a besoin de quelque chose? On pourrait aller chercher ce qu'elle veut et après, on fera un tour ailleurs...Tu en penses quoi?"

Le père de Sandy parut réfléchir.

"Et bien elle ne m'a rien dit, mais on pourrait lui ramener un bouquet de fleurs, qu'est-ce que t'en dis?" proposa-t-il avec un clin d'oeil.

"D'accord! Mais je ne sais toujours pas quelles sont ses fleurs préférées..." répondit-elle

Toute joyeuse, elle se dirigea donc vers un magasin de fleurs en compagnie de son père. Sandy fut tout de suite attirée par des lis blancs:

"Elles sont jolies, non? Tu crois que Maman va les aimer si on lui achète ces fleurs-là?"

Puis, elle repensa à la discussion de ce matin. Elle voulait poser une question à son père à propos de sa mère biologique mais elle se demandait si c'était le bon moment...

*Je devrais peut-être lui en parler quand on sera dans la voiture...*

La punkette trentenaire passa près d'eux sans un regard, et pénétra dans la boutique du fleuriste, qui était grande et présentait même un rayon dédié au jardinage.

Le père de Sandy se dérida un peu et laissa éclater un petit rire.

"Ah! Tu sais du temps où je lui faisais la court, ta mère adorait les roses, comme toutes les femmes je suppose, mais on peut sûrement composer le bouquet soi-même. Tu veux bien aller m'acheter Tennis Magazine chez le libraire pendant ce temps?" demanda-t-il en mettant la main à la poche. Il sortit un billet de 5€ de son porte-monnaie et le tendit à sa fille.

"On se rejoint ici dans 5 minutes." dit-il, en entrant chez le fleuriste.

"D'accord P'pa..." répondit-elle machinalement...

Sandy avait aperçut la femme qu'elle avait vu dans la boutique de sport. La jeune fille se demandait si celle-ci la suivait:

*Mais non...Je me fais des films pour rien...Ce n'est qu'une simple coïncidence...*

Cependant, la jeune fille repensa alors à un livre qu'elle avait récemment commencer à lire (mais qu'elle avait finalement abandonné à la page 40 car elle le trouvait ennuyeux). Dans cet ouvrage, le narrateur ne croyait pas aux coïncidences (c'était un policier). Il pensait seulement "qu'il y avait des chaînes d'évènements qui deviennent de plus en plus longues, de plus en plus fragiles, jusqu'au moment où elles sont rompues par l'effet de la malchance ou de la simple malvaillance humaine.":

*D'ailleurs...Je n'ai pas tellement compris ce qu'il voulait dire par là...Enfin bref...Je n'aurais jamais dû emprunter des livres dans la section adulte à la bibliothèque...*

Sandy partit chercher le magazine de son père. Elle ne traîna pas. Elle n'arrêtait pas de penser à la punkette. Au bout de cinq minutes, elle revînt au point de rendez-vous qu'avait fixé son père. La jeune fille le chercha des yeux. Elle se mit sur la pointe des pieds mais elle ne le vît pas...

*Je n'aime pas quand il traîne...Et s'il lui était arrivé quelque chose?*

A cet instant, Sandy devînt aussi pâle qu'un linge propre...

Le père de Sandy ressortit du fleuriste deux minutes plus tard, sans cacher sa satisfaction. Et il avait raison : il tenait un magnifique bouquet de roses rouges et de lys blancs.

"Et voilà, rentrons maintenant." dit-il en menant sa fille vers le parking d'un bon pas.

Il fit démarrer la voiture et s'engagea sur la route. Quelques minutes plus tard, ils sortaient de la ville. A ce moment, Sandy remarqua qu'au lieu d'emprunter le chemin de retour habituel, la voiture prenait une bretelle menant directement à l'autoroute.
Son père était resté silencieux, concentré sur sa conduite.

Sandy avait remarqué la direction qu'avait prit son père. Cela l'étonna beaucoup:

"Euh...Papa? Pourquoi tu n'empruntes pas le chemin que tu prends d'habitude?"

La jeune fille commençait à s'inquiéter:

"Euh...On va où?"

Elle regarda ensuite à travers la vitre. Elle n'aimait pas tellement le comportement que venait de prendre son père. Sandy commençait à jouer avec ses doigts. Elle ne laissa pas le temps à son père de répondre qu'elle posa déjà une autre question:

"Tu es sûr que tu vas bien? J'ai l'impression que tu penses à autre chose et que ça te chagrinne mais je me trompe peut-être..."

"Bien sûr que je vais bien, puisque je t'ai enfin retrouvée" répondit une voix féminine de la place conducteur.

Sandy n'était plus dans la Renault de son père mais dans une vieille camionette. La conductrice n'était autre que la punkette étrange qui l'avait tant intriguée.

Cette dernière quitta la route des yeux un instant pour lui faire un grand sourire.

Sandy ne put s'empêcher de crier lorsqu'elle vît que tout s'était transformée autour d'elle:

"Vous...vous êtes qui?"

Elle regarda autour d'elle. Elle n'aperçut pas son père. La jeune fille eût peur. Elle ne savait plus quoi faire:

"Il est où mon père? Qu'est-ce que vous lui aviez fait? Relâchez-moi! Je n'ai rien fait de mal!"

A cet instant, Sandy eût la bonne idée d'utiliser son pouvoir. Néanmoins, elle était tellement pétrifiée de savoir que la punkette pouvait créer des hallucinations qu'elle n'arriva pas déclencher son don.

"Calme-toi, tu ne crainds rien. Ton père adoptif non plus d'ailleurs, il doit juste être en train de t'attendre devant le fleuriste." dit-elle en pouffant de rire.

"Regarde-moi, tu n'as pas une petite idée de mon identité?" dit-elle en pointant son index sur son visage.

En y regardant de plus près, on n'aurait pas pu s'y tromper.

Sandy regarda la femme pendant quelques secondes. Pendant un instant, la jeune fille crut qu'elle allait attraper une crise cardiaque:

"M...maman?" demanda-t-elle d'une voix presque incompréhensible

Elle reprit sa respiration. Elle avait l'impression qu'elle allait étouffer:

"Pourquoi m'avez-vous enlevé? Vous savez que ce n'est pas légal et que vous risquez d'être puni par la loi? Je veux descendre! Tout de suite!"

Même si Sandy venait de comprendre que la punkette était sa mère biologique, elle préfèrait tout de même se méfier. Après tous, la jeune fille venait de s'apercevoir qu'elle avait le don de créer des hallucinations. De plus, la manière dont cette femme s'habillait ne mettait guère la jeune fille en confiance.

Le regard de la femme s'attendrit en entendant Sandy l'appeler Maman.

"Si je t'emmène avec moi aujourd'hui, c'est pour ton bien-être. Je me fiche des lois. Nous ne sommes pas faits pour vivre des vies ordinaires avec les Humains. Un jour ou l'autre, ils te tomberont dessus et je préfère être à tes côtés le jour où çà arrivera. Tu sais de quoi je parle n'est-ce pas?" répondit-elle en regardant sa fille droits dans les yeux. Elle avait un dynamisme qui la rajeunissait d'une dizaine d'années.
Elle farfouilla d'une main dans la boîte à gants et en sortit un exemplaire de la Sentinelle

Sandy ne lut pas le journal en entier. Elle s'était juste contentée de le lire en diagonal avant de s'exclamer:

"Contrairement à eux je ne veux pas prendre le contrôle de la Terre! Et puis, je ne suis pas une mutante. J'ai juste le don d'influencer quelqu'un à faire quelque chose mais ça s'arrête à là. D'ailleurs, je me demande vraiment si j'ai un pouvoir. Je n'ai pas la capacité à inciter quelqu'un à se suicider!"

La jeune fille ne savait plus quoi penser. Devait-elle laisser sa mère biologique l'emmener docilement là où elle le souhaitait?

"Au fait, qui me dit que vous êtes vraiment ma mère? Etant donné que vous pouvais créer des hallucnations, vous aurez pu faire semblant de vous passez pour ma mère biologique...Et puis, vous ne navez toujours pas répondu à ma première question...Où allons-nous?"

"Alors c'est çà ton pouvoir... Tu dois tenir de moi, ton père çà n'a rien avoir..." dit-elle pensivement avec un soupçon de fierté.

"Pour l'influence à grande échelle, ne t'en fais pas, tu n'as pas encore développé ton pouvoir mais on s'en occuperas. Crois-moi, je n'aurai pas fait tout ce chemin des Etats-Unis pour venir te chercher si je n'étais pas vraiment ta mère. Là on va à l'aéroport pour rejoindre ton père à New York, j'aurai beaucoup de choses à t'expliquer en chemin...Surtout sur la raison pour laquelle tu as vécu chez tes parents adoptifs..."

Sandy avait la bouche ouverte comme une boîte aux lettres:

"Vous habitez à New York? Mais c'est très loin ça! Et mes parents adoptifs alors? Je n'ai même pas pu rendre le magazine de tennis que j'ai acheté pour mon père!"

Elle baissa la tête:

"En plus, vous ne m'avez même pas demandé si j'étais d'accord pour venir avec vous...Vous m'avez abandonné pendant treize ans et tout d'un coup, vous débarquez à l'improviste et vous m'enlevez!"

Puis, d'une voix moins audible, elle ajouta:

"Et même si je sais que vous êtes ma vrai mère, je ne vous considère que comme une inconnue..."

Une larme commença alors à perler le long de sa joue. Elle voulait retourner chez ses parents adoptifs...