[Labrador 5]Groupe 3 [Gaël,Fab,Enzo,Jake]

[Désorganisés?? nous?? Mais de qui se moque-t-on? D'après Fab, je portais des vetement, je n'étais pas au courant mais de toute façon, si c'était le cas, il s sont restés dehors.]

Enzo, seul au coeur du terrain ennemi, restait completement invisible.

*Il ne sont que 2, le danger est moins important que je le pesait même s'il sont armé.*

Pendant que le garde s'acharnait sur la porte, Enzo décida qu'il devait profiter de l'occasion pour s'occuper du second. Avec l'eau que Source avait accumulé et continuait d'accumuler, ce dernier forma une deferlante pour qu'elle emporte le garde visé et l'envoie valser contre un des murs pour le mettre KO.

[hrp : faites-moi penser à ne plus laisser de rab pour les retardataires...]

Enzo commençait à avoir du mal à drainer l'eau à travers la porte, d'autant plus que Fabrisio la scellait de l'autre côté. Cependant, il put mobiliser une vague imposante, qui vint s'écraser sur le garde dans l'escalier. Le choc le propulsa contre le mur : l'homme tomba, visiblement sonné.
Le garde qui s'occupait de la porte se retourna en entendant le choc sourd. Pris de peur, il se jeta littéralement sur la porte, faisant craquer la glace de Fabrisio.

La porte s'ouvrit à la volée, projettant Fabrisio en arrière. Le mutant tomba de tout son poids sur Gaël, qui n'avait esquissé aucun mouvement pour faire croire à la supercherie de Jake. Les deux mutants tombèrent dans la boue, Fabrisio pesant lourdement sur Gaël.
A l'ouverture de la porte, toute l'eau contenue dans le pilonne par Enzo commença à s'échapper en masse, emportant le mutant avec elle.

"Qu'est-ce que..." s'écria l'interlocuteur de Jake en voyant le garde du pilonne sortir de la tour, trempé et l'air effrayé.

A ce moment, un larsen insoutenable se répercuta dans les oreillettes du groupe d'académiciens, larsen qui coïncida avec le bruit d'une explosion du côté du laboratoire du camp Labrador, au sud-ouest de la position actuelle du groupe. De là où ils étaient, les mutants et les gardes pouvaient voir une boule de feu et de fumée s'élever vers le ciel gris.

Enzo avait été emporté plus loin que là où il voulait mais il était aussi allé plus loin que les gardes qui avait surpris Jake.

Doucement plus par difficulté et fatigue que par souci de discretion, Enzo reprit forme humaine juste derrière les 2 gardes, il voulait les neutralisé quand l'explosion retentit.

*Nos amis...*

Instinctivement il se retourna et fit un pas vers le bruit assoudissant qui venait d'avoir lieu. Puis il s'arreta...

*Ne pas se précipiter, bien sûr qu'il est peut-etre arrivé quelque chose mais des mutants plus proches ont besoin de toi et ta mission n'est pas terminé* se dit-il.

[Toutes mes excuses pour avoir sauté les deux derniers tours mais les vacances commençant ce week-end, je vais avoir plus de temps libre.]

Gaël faisait des efforts quasi surhumains pour se concentrer. Plus la mission avançait, plus elle devenait dangereuse pour ceux qui essayaient de l’accomplir. Il essayait de ne pas se laisser submerger pas sa peur grandissante, ce qui s’avéra extrêmement compliqué quand deux gardes arrivèrent et eurent pour première réaction de braquer leurs armes sur lui. Il n’osa pas bouger, sachant très bien que si il tentait quoi que se soit, les deux hommes aurait probablement très peu de scrupules à l’abattre. La petite histoire qu’inventa Jake bluffa quelque peu Gaël, qui se demanda comment ce dernier pouvait s’adapter si vite à toutes les misères qui tombaient sur le groupe les unes après les autres. Mais aussi crédible soit son aîné, l’ado avait la désagréable impression que l’heure n’était plus vraiment aux bobards mais à l’action. En effet, les deux gardes armés n’eurent même pas le temps de répondre que la porte de la tour s’ouvrit violemment. Gaël n’eut pas le temps de se retourner qu’il sentit un poids s’écrouler sur lui, les entraînant tous les deux par terre.

*Ca y est, c’est la fin, je vais me faire saigner!!!*

Mais il vit avec soulagement que ce n’était que Fab qui lui était tombé dessus car il fut méchamment projeté par les portes. Mais ce dernier eu le bon réflexe de se dégager de suite. Mais avant même que le jeune homme ne puisse se relever, un son extrêmement strident passa par les communicateurs, suivi par une grosse explosion qui eu lieu à l’autre bout du complexe. Gaël ne put retenir un:

« Aaaaaaaaaaahhhhhhhh! P**** de m****! »

Couvert en parti par l’explosion. Ses oreilles s’étaient mises à siffler et il avait l’impression que sa cervelle allait lui sortir de la tête par le nez mais ce n’était pas le moment de se lamenter, d’autant plus qu’il remarqua que personne ne s’était encore préoccupé du garde qui avait réussi à sortir de la tour.

*C’est maintenant ou jamais! Allez mes pouvoirs!*

Sachant très bien que les conditions étaient très loin d’être optimales pour faire appel à ces pouvoirs, l’ado prit tout de même son courage à deux mains, se releva tout en commençant à se précipiter vers sa cible. Plus rien n’avait d’importance autour de lui -pas même les bruits de tir- il fallait juste que deux matraques apparaissent, une pour frapper le visage, l’autre pour l’entre-jambe….

Le pouvoir en plein apprentissage de Gaël se révéla bien plus efficace dans le vif que lors de ses tentatives d'entraînement en solo. Deux cylindres lumineux vinrent se former dans ses mains au moment où il s'apprêtait à frapper le garde sorti de la tour. Les matraques improvisée s'abattirent aux endroits voulus dans un bruits sourd d'objet bel et bien matériel, suivis d'un hoquet de douleur. Le garde s'écroula, le nez dans la boue.

De son côté, Jake avait également voulu profiter de l'inattention des gardes : lorsqu'il avait pressé la détente, il n'avait pas appréhendé le recul en fonction de l'état du terrain sur lequel il se trouvait. L'écoulement de l'eau d'Enzo avait encore plus détrempé le sol, qui s'apparentait maintenant à une mélasse visqueuse peu ragoûtante. Son pied d'appui glissa dans la boue, et ses tirs se perdirent dans le vide, à part l'un d'entre eux qui par on ne sait quel miracle, se contenta d'effleurer la tempe de Fabrisio, laissant un petit sillon rouge près de la naissance de ses cheveux. Quelques millimètres et Fabrisio partait retrouver ses ancêtres. Jake réalisa qu'il avait failli ôter une vie.
D'où il était, Enzo pouvait toujours voir les volutes de fumée s'élever dans le ciel. D'après la forme du nuage noir, il put conclure que l'explosion était approximativement située au niveau du sol. Il put néanmoins voir que de nombreux gardes affluaient d'un peu partout dans le camp vers le laboratoire (situé en dehors du périmètre), probablement pour tenter de contrôler la situation.
C'est à ce moment qu'un son tout aussi inquiétant que le larsen du communicateur retentit dans le camp. Unelongue plainte morbide, synonyme de danger : une sirène d'alerte.
Elle tira les deux derniers gardes de leur hébêtude. Ils levèrent directement leur arme vers Jake, qui avait tenté de les tuer, sur le point de tirer à bout portant sur le mutant.

"Je m'occupe de ces abrutis pendant que vous detruisez ce pilone, ça urge."

Comme il l'avait fit lors des journées porte ouvertes pour effrayer les gens, Enzo récupéra toute l'eau à laquelle il avait accès afin de gonfler son corps tout en gardant un minimum sa forme humaine.

Son but était tout autre que la dernière fois, il s'attaqua aux de gardes qui avait mis Jake en projettant de puissant jets d'eau sur eux et les mettre KO.

« J’ai réussi, j’ai réussi!! »

Gaël sautillait désormais sur place. Il avait réussi à mettre KO le soldat à lui tout seul. Il savoura toutefois sa victoire rapidement car le message de Cassandre le ramena à l’ordre. L’heure n’était toujours pas à la fête et la dernière partie de la mission commençait. Il se retourna et courut vers Fab pour l’aider à se relever car ce dernier était, pour une raison qui échappait à Gaël, écroulé par terre. Il ne remarqua pas sa blessure.

« Ca va? Tu vas pouvoir marcher? C’est pas le moment de clamser, on a presque terminé. Jake! Enzo gère la situation avec les deux zozo. Il faut juste qu’on désactive le champ une bonne fois pour toute car le reste du groupe devrait pas tarder à arriver. Charge ton flingue et allons faire le ménage à l’intérieur de la tour avant que d’autres soldats se ramènent!! »

Couvrant la fuite de ses coéquipiers, Source récupéra l'eau qui s'était déversée de la tour et projetta ses jets d'eau sur les deux gardes, qui furent projettés à plusieurs mètres de la comme des poupées de chiffon.
Autour du groupe, le camp commençait à s'animer. Des gardes fusaient d'un peu partout, répondant à l'appel de la sirène, et se précipitaient vers la sortie menant au laboratoire, au sud ouest de la position du groupe.
Alors que la voie était libre, le bruit d'un sas attira l'attention d'Enzo.
La porte du baraquement situé derrière eux, en face du pilonne, s'était ouverte, et le regard hébêté d'un jeune homme rachitique et en haillons se posa sur le mutant.

De leur côté, Jake, Gaël et Fabrisio s'étaient engouffrés dans le pilonne en humide. Le corps du soldat neutralisé par Enzo gisait encore là dans une flaque d'eau. Une volée de marches métalliques s'élevait en colimasson contre les paroies de la tour comme une sinistre tour de Babel. On pouvait distinguer une plateforme tout en haut de la structure. Soudain, alors que les mutants se pressaient dans la cage d'escalier, une balle ricocha contre la rembarde de fer, dans une gerbe d'étincelles. D'autres balles s'en suivirent, et elles ne venaient pas de dehors.

Le temps pressait de plus en plus et il fallait désormais désactiver coûte que coûte les systèmes de sécurité que protégeaient la tour. Gaël espérait vraiment que les autres allaient bien, malgré l’explosion qui venait de se produire. Mais il devait se concentrer sur sa situation à lui plutôt que sur celle des autres. En effet pendant que lui, Jake, et Fab étaient en train de monter les escaliers, on leur avait tiré dessus de l’intérieur. Le premier réflexe du jeune homme fut bien sûr de s’arrêter de monter et d’essayer de se protéger derrière la rambarde de l’escalier. Il essayait de trouver une idée pour se sortir de là mais il n’avait une chance d’assommer le tireur que si il se trouvait en face. Peut-être pouvait-il essayer de créer un bouclier assez solide pour pouvoir passer devant et protéger ses camarades mais à ce moment précis, il savait très bien qu’il n’y arriverait pas. Il était face à un problème que lui seul ne pouvait pas résoudre. Il s’adressa à ses deux aînés avec une voix qui trahissait sa peur, sa peur de ne pas savoir comment se sortir dans cette situation.

« On nous tire d’en haut….Comment on fait ? »

*On peut pas avoir fait tout ça pour échouer maintenant!*

La tête encore bourdonante, Fabrisio avançait avec circonspection. S'appuyant au début sur le mur pour ne pas chuter, il montait à présent avec un peu plus de facilité, sans pour autant être totalement rassuré. Il n'avançait plus que par automatisme, guidé par l'urgence de la situation : ils devaient à présent détruire le système de sécurité. C'était devenu une question de minutes.

Il en était à ses réflexions quand les balles fusèrent sur eux !
Sans réfléchir, Fabrisio se plaqua dos au mur. Il lui fallu quelques instants pour comprendre la situation. Quand il réalisa, il entendit alors les paroles de Gaël. Silencieux, il se mit alors à réfléchir à une solution.
Comment atteindre le sommet de la tour sans se faire trouer la peau ?

Une idée lui vint à l'esprit

- "Je pourrais créer un bouclier de glace derrière lequel on avancerait. Mais j'ai peur qu'il ne tienne pas longtemps si ceux d'en haut le mitraille à bout portant. Je ne suis pas en super forme donc je ne suis pas sûr d'arriver à créer quelque chose de très solide"

Aussitôt dit, aussitôt fait, alors qu'Enzo rejoignait ses compagnons sous les yeux médusés du garçon, Fabrisio, Jake et Gaël mettaient à exécution leur plan.
Toute despérée que soit la situation, on pouvait dire que le jour avait bien été choisi pour l'opération : la pluie torrentielle favorisait les pouvoirs d'Enzo et Fabrisio. C'est avec facilité que Fabrisio réfrigéra l'humidité à portée de ses doigts. L'opération était assez longue, mais petit à petit, alors que les gardes continuaient à leur tirer dessus, il finit par créer une plaque de gel littéralement soudée à ses mains, derrière laquelle il pouvait se protéger : elle mesurait environ 50 cm de longueur sur 30 de largueur, et avait une forme ovoïde, de quoi se protéger le buste, mais inefficace pour protéger les membres inférieurs.
Pendant la manoeuvre, les cartes de Jake étaient parvenues à donner le change auprès de ou des gardes qui les canardaient de la plateforme. La scène dans l'escalier ressemblait à un bon vieux western, chaque camp attaquait lorsqu'il en avait l'opportunité.
Au dehors, la sirène hurlait toujours comme le glas, donnant une impression désagréable à Enzo, puisqu'elle faisait résonner ses entrailles aquatiques.

La plate-forme où se terraient les garde se trouvait trop haut pour qu'Enzo se projete en une fois jusqu'au sommet. Il parvint néanmoins à se hisser au même niveau que ses camarades, avec la sensation qu'il détestait tant de sentir des corps étrangers traverser son corps.

Les garçons quant à eux, tenaient bon, mais on ne pouvait pas en dire autant du bouclier de Fabrisio, qui commençait à se fissurer au moment où ils arrivaient sur la plate-forme.
La plate-forme était à ciel ouvert, mais chapeautée d'un petit toit triangulaire pour protéger ses occupants et le matériel de la pluie. Une console occupait le bord nord. De nombreux boutons clignotaient par intermittence. Un petit écran, servant probablement à afficher le visuel de la caméra détruite du pillone, affichait de la neige.
Trois hommes occupaient la plate-forme, et attendaient les mutants de pied ferme. Des tirs à bout portant fusèrent immédiatement sur le bouclier de Fabrisio, le poussant à ses limites. Un seul homme pouvait passer de front par l'ouverture menant à la plate-forme. Fabrisio était en tête, suivi des autres élèves. A vue de nez, ils étaient maintenant à plus d'une dizaine de mètres du sol.
Le paquet de cartes de Jake avait bien diminué. Ses mains habituées à leur manipulation, lui permirent d'estimer sa réserve à 7 ou 8 cartes.

Bien qu'il ne reçut aucune des balles, Fabrisio sentait néanmoins chaque impact sur son bouclier, comme si ce dernier était lié à lui. Une découverte dont il se serait volontiers passé. Pour se rassuré, il mit cette découverte sur le compte du stress dans lequel il était. Ce ne pouvait être qu'une allucination de sa part.
Ce qui ne l'était pas, en revanche, c'était la taille du dit bouclier qui diminuait dangereusement. Bientôt, il n'aurait plus rien à tenir pour le protéger, lui et ses coéquipiers.

Il serra alors les dents, transpirant sous l'effort, avançant malgré tout vers les consoles. Bien que la douleur soit réelle et le bouclier bientôt réduit à l'état de petits glaçons, il était hors de question d'échouer si près du but.
Il tourna alors la tête par dessus son épaule et entrouvit les yeux. Il vit alors ses camarades se serrer les uns aux autres pour se protéger.
Il avala sa salive mais les mots avaient du mal à sortir. C'est au pric d'un gros effort qu'il réussit quand même à articulier quelques mots :

- "Si vous avez un plan, , c'est le moment de l'appliquer! Je ne vais pas tenir très longtemps !"

Fabrisio aurait aimé trouver une solution par lui-même, mais son imagination était bridée par la rafale qui recevait sur le bouclier. Quoiqu'il envisage, il serait à découvert, son bouclier tombant en miettes. Il pria alors pour que les autes aiet, eux, un plan