[Labrador 4]Groupe 2 [Aly,Rach,Godo,Akira]

Vous voici donc au beau milieu du camp. Les soldats ne vous prêtent pour l'instant pas d'attention particulière, mais jettent cependant quelques regards de dégout aux prétendus prisonniers.
Vous devez trouver infiltrer le quartier de commandement et recueillir un maximum de preuves pour confondre le gouvernement.

[Sur le plan, où sommes-nous? Et où se trouve le quartier de commandement?]

Rachel prit une photo des prisonniers qui étaient dehors, lorsque Jake les conduisaient à l'intérieur du périmètre du camp. Elle soupira et se frotta les tempes. Elle n'en revenait pas. On aurait dit qu'ils retombaient dans un de ses vieux films de la guerre froide. C'était simplement un camp de concentration...où on faisait des expériences dégoutantes sur des hommes un peu différents; des hommes comme elle; des mutants. Maintenant qu'elle savait que son équipe était formée de Alyssandre et de Godollo, elle fut soulagée. Elle avait une bonne équipe et, ils pourraient sans aucune doute réussir à infiltrer la base pour des indices.

Une fois le camion arrêté, elle ouvrit rapidement la porte et enfouit l'appareil photo dans son sac. Elle marcha rapidement et brusquement vers le coffre du camion qu'elle ouvrit à la volée. Elle attrappa Alyssandre et Godollo par leur menottes, ne voulant pas "les toucher"; ce que ferait sans doute tous les soldats. La jeune femme regarda avec dégout Godollo et dit rapidement:

"Pauvre petits mutants! J'imagine que vous faisiez un montage de photo pour l'atelier de bricolage de l'école primaire du coin? C'est quoi tout ces clichés, hein?! Je suis sure que le Général sera interessé de voir vos photos! "

Rachel sortit les photos qu'elle avaient prises au début et les leur montra. N'attendant pas une réponse, car c'est ce que les méchants font toujours dans les vieux films américaines, elle les enfouits dans le sac et grogna:

"Et votre appareil? Elle est vraiment bonne! Mon copain en veut un pour sa fête, je vais garder celle là! Elle est pareille à celle dans le catalogue du magasin d'électronique! Vous avez vu ça les gars?! Je suis un foutu touriste!"

Elle tourna autour d'elle en appuyant rapidement sur les photos automatique de l'appareil, prenant plusieurs clichés de la base autour d'elle. La jeune femme baissa l'appareil de devant son visage et éclata d'un rire gras.

"Exactement ce qu'il me faut!"

Elle regarda Alyssandre et Godollo pour leur faire un clin d'oeil imperceptible. Biensur, c'était exactement ce qu'il lui fallait: des preuves. Mais pour les soldats, c'était surement juste des moqueries pour ridiculiser les mutants. Elle leur posa une question avec son regard: Où fallait-il aller maintenant?

Après être descendu du camion, malmenée par Rachel pour les besoins de la mission, Alyssandre plaqua sur son visage une expression contrite et apeurée. Elle avait dénudé ses bras pour laisser apparaître les menottes et dessous la peau striée de longues marques grises. Les yeux obstinément baisser sur le sol, elle avait l'air pitoyable.

Rachel avait un cran incroyable. Elle discutait avec les autres gardes avec une assurance incroyable, les regardant, Machaon et elle, avec une moue de dégoût. A plusieurs reprises, la jeune Française dut se retenir de pouffer aux paroles de Rachel, étouffant le son sous un sanglot pathétique.

Maintenant qu'elle avait bien joué sa petite saynète, il fallait qu'ils agissent. A trop attiré l'attention, cela finirait par devenir louche. Rachel devait abréger rapidement et faire mine de les emmener au centre de détention.

Alyssandre profita de ce que l'attention était focalisée sur la fausse soldate et jeta un coup d'œil alentour. Elle se rappela le plan que leur avait montré Cassandre. Si elle se trouvait bien au centre du camp, alors ils devraient se diriger légèrement vers le nord-est pour trouver l'endroit où ils étaient sensés rassembler les preuves : la zone de commandement

Elle vit un instant le regard interrogateur de Rachel. L'air de rien, elle passa une de ses mains dans ses cheveux pour écarter une mèche qui pendait de son visage. Son autre main entraînée par la menotte suivie, l'index tendu vers ce qui devait être la bonne direction, joignant à son geste un imperceptible clin d'œil.

* L’antiquité armée m'a férocement mis à terre tout à l'heure, j'aurais souhaité que l’on continue à se battre, dommage qu'il y ait eu les prisonniers ... Mais qu'est ce que je raconte, le militaire aurait pu me but*, en plus on ne doit pas tuer, nous sommes ici pour sauver des mutants avec des méthodes pacifiques, comme ça les gentils vaincront et les méchants iront en prison ! Les remords sont d'une inutilité profonde, mais en y repensant il n'y avait aucune chance pour qu'il me tue, je suis fort, nous sommes puissants, les mutants sont invincibles, nous vaincrons et écraseront les obstacles un à un, nous grimperons tous les échelons de la société pour arriver au plus haut ! Rêve, rêve, délire, espère, ce que je pense est stupide, mais c'est rigolo, je devrais me concentrer sur la mission, c'est du sérieux ! J'aimerais bien rire, éclater, vivre mais je ne dois pas ...*

Machaon descendit du camion avec élégance et fierté, travestie de son obscur vêtement et en plus menotter, de nombreuses idées tordues et obscènes s’additionnèrent rapidement à ses idées diverses pour cause de son accoutrement, *le hasard est pervers aujourd’hui*, il remit ses fantasmes et trouble de côté et tenta de jouer son rôle.
Avant d'être complètement sorti de l'ombre du transport, le papillon réinventa son poil en lui offrant un aspect plus humain, sa mutanité devenue invisible. Godollo Kiallitas vus de ses propre yeux le camp Labrador pour la première fois, sa première impression fut la déception, le lieu était certes glauque, sombre mais vieillot et ringard, quelle impression de déjà-vu ! Son imagination cauchemardait d'un cimetière futuriste où la mort venait fauchait les mutants avant même qu’ils aient vu leurs tombeaux, finalement cela rassura l’académicien.
Rachel ne fit pas rire Machaon, son attitude était exagérée et puérile, rien de mieux pour se faire démasquer et goûter à un échec fatal mais si elle a le droit de s’amuser qu’il en fasse aussi. Des larmes coulèrent sur son visage, il pleura une rivière et fit apparaître discrètement sur son visage des traces de coups et quelques cicatrices puis des bleus sur ses avant-bras pour faire songer aux soldats qu’il fut battu durant le trajet et crédibilisé davantage le numéro de son équipière fanfaronne, son mimétisme travaillé énormément à cause de la précision sollicité.

*Je suis là, c’est un privilège que vous recevez à avoir ma visite, elle sera unique sans doute.
Je suis tellement, tellement malade, vous ne pouvez pas me battre, ahahah , j’ai dû vous manquez même si vous ne me connaissez pas (encore). Je gagne toujours, je ne vis pas une vie de pêché malgré l’apparence, le costume fait le clown mais pas l’habit un moine, mais c’est bon, rien à fou***. Je ne jouerai pas à vos règles, je fais ce que je veux car je peux, t’es simplement une crème glacé que je déguste et ch¨¨ après. Je suis rare, vous vous arrêtez et me matez, vous croyiez que ça m’importe mais non, vous parlez fort et vous ne dites rien de cool, mais sais tu que je fais tenir ta maison dans ma piscine ?
Ma vie est une fantaisie et vous n’êtes même pas assez futés pour en rêver, ma glace est en train de me glacer, vous pouvez essayer et essayer, mais vous ne gagnerez pas !
Ouais je suis superbe, on dit que je suis trop mimi, je vais t’apprendre deux, trois trucs j’instruit tes chiens et ils comprennent mieux que toi : je suis votre pire cauchemar.* Se dit il en regardant un par un les soldats.

Son regard exprima à Warp sa complicité, la suite demeurera-elle plus coriace ou au contraire douce et tranquille, qui sait ?

Le petit manège de Rachel avait porté ses fruits, car les deux gardes présents dans les parages semblaient avoir mordu à l'hameçon. Toutefois, peut-être un peu trop. L'un d'entre eux, en entendant Rachel parler de photographies, se rapprocha du groupe le pas confiant de celui qui tient l'arme.

"Qu'est-ce qui se passe ici..." commença-t-il avant de lorgner sur les insignes de Rachel. ", seconde classe ! C'est quoi cette histoire de photos ?" demanda-t-il en désignant l'appareil de Rachel.

Godollo de son côté avait tenté d'une part de se faire passer pour moins mutant, et d'autre part de faire apparaître sur sa peau des traces de coups et blessures, mais sans succès, car rien dans son arrière-plan direct ne lui permettait de façonner sa texture de peau.

[hrp : Godollo, pense à linker ta sign avec ta fiche stp, ça nous facilitera le travail]

Rachel jetta un petit coup d'oeil en biais à Godollo. Elle l'entendit pleurer et fit une grimace imperceptible. C'était pas tellement necessaire de pleurer...il allait les faire passer pour des vaut-rien. Elle soupira légèrement et se tourna vers le soldat qui la "out-rank-ait". La jeune femme se mit au garde à vous et prit un accent texanais, qu'elle avait dévellopé un petit peu lors de son premier manège.

"Ouais, "Sargeant" (Ou peu importe le rang ^^), la p'tite dame ici présente transportait un appareil photo."

Elle remarqua que l'homme avait surement l'intention d'observer l'appareil, de le lui voler. La jeune guitariste aurait bien pu devenir actrice si elle avait voulu! Elle regarda les deux mutants avec un regard dégouté et ajouta d'une voix rauque.

"Entre vous et moi, je pense que le couple ici présent faisait un petit pic-nic quand on les a surpris. J'ai checké les photos et j'ai rien vu que des photos "ensemble, assis dans l'herbe" ou "ensemble en train de se bécoter". C'est dégoutant...Alors j'ai formaté le disque dur! Hey, mais Sarge! (ou autre rang ^^) J'ai recu l'ordre de mon C.O. (Commanding Officer) d'aller porter les effets personnels au Général, pour qu'il evalut si ils sont piégés."

Elle tapota le sac qu'elle avait accroché à son épaule et se pencha en confidence, faisant un clin d'oeil à l'homme.

"Ya des choses là dedans qu'il aimerait pas mal, je crois. Mais...c'est classifié. Vous pouvez pas me "pull-rank-er". Donc, je vais directement voir le Stars dans son bureau...Mais si jamais après ton shift, ca te dit de faire une séance photo avec moi..."

Elle eut un sourire radieux et haussa les sourcils. Rachel fit un clin d'oeil à l'homme et lui tourna le dos. Elle regarda Alyssandre et Godollo avec une mine épuisée. Puis elle chargea son arme et le pointa vers ses compagnons.

"Bon, j'espère que votre handicap vous empêchera pas d'avancer! On bouge!"
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[Pour les expressions Pull Rank et Outrank cliquez sur les liens précédants. C'est en anglais, mais bon]

A trop bien jouer son rôle, Rachel avait rameuté la cavalerie. Un autre garde, un peu trop curieux s'approcha pour voir de quoi il retournait.

*Et merde! On a vraiment pas de temps à perdre!*

Malheureusement la situation était telle que Alyssandre et Godollo ne pouvaient réagir pour aider Rachel sans risquer de griller leur couverture et mettre en péril toute l'opération. La Française ne put que tenter d'appuyer les dires de la pseudo soldate, en lançant des regards outrés vers l'appareil photo, se rapprochant de l'homme papillon pour simuler l'affection décrite par Rachel.

*Et maintenant, il faut abréger. Il faut penser à la mission et arrêter de perdre du temps!*

Les pensées d'Alyssandre se bousculaient dans son esprit. Devant la mine fatiguée de Rachel, son inquiétude monta d'un cran. Elle obéit à ses ordres et commença à avancer, faisant signe à Godollo de l'imiter. Il n'y avait plus qu'à espérer que le soldat morde à l'hameçon et les laisse passer.

*Cassandre, j'espère que tu avais prévu tout ça, parce que là ça devient craignos…*

Penser à la psy de l'academy redonna un peu de confiance à Alyssandre, dont l'appréhension n'était plus feinte. Elle savait l'effet du stress sur son pouvoir et espérait pourvoir contrôler autant que possible les effets indésirables qui pourraient subvenir… à condition que Rachel parvienne à semer l'autre soldat.

*Rachel tu me désespères ...* Pensa-t-il en l'observant jouer avec le soldat, Godollo voulu en rire mais son visage était figé, ses lèvres ne pouvaient plus se plissait, il pris alors conscience de son stress et tenta de l'expirai très fort. Le machaon compris qu'il était complètement entré dans son rôle de prisonnier inconsciemment, sûrement car il n'en sortirait peut-être pas vivant, qu'il se ferait lui aussi gazer, qui sauvera sa vie si la mission tourne mal ?
*Sauve-moi, ne m'entends-tu pas ?*

Le mensonge de Rachel ne lui plut pas, plus son équipière s'enfonçait et plus la vérité sera dure à remonter, surtout que la pauvre Allysandre devait se sentir gênée tout comme lui d’ailleurs. Quand la Française se rapprocha du papillon, il sursauta et fut très surpris et légèrement embarrassé puis compris vite que pour réussir, le Hongrois nécessitait de faire de même. Mimi bisa tendrement sa joue en simulant un plaisir et un réconfort avec beaucoup d’amertume. * Rachel je te tuerai !* Se dit-il en l’incendiant du regard avec un grand mépris, cette fois la haine existait véritablement mais ne fut qu’heureusement très brève.
Le mutant chuchota à l’oreille de Thorn :

« On va s’en sortir »

Le papillon plongea son regard dans l'énorme firmament et se sentit léger, son esprit s'envola rattraper les nues.

*Si je pouvais vivre dans le jet, j’aurais des boissons gratuites toute la journée, et Cerebra qui me dirait :

« Si vous êtes sous pression, il y a un masque au-dessus de votre tête, vérifiez que le vôtre est bien attaché, avant d’essayer d’aider votre ami »

En Regardant à travers la fenêtre et en voyant le soleil, plus de construction, destruction et mort.. Je pourrais flotter à travers les nuages avec mon portable éteint. Aussi haut que je puisse aller, j’aurais peut-être ma place avec les anges.
Ah si je vivais ma vie dans le x-jet, je prendrais tous mes amis et nous dériverions loin, des citoyens de nulle part sans lignes rouges et bleues pour nous séparer, nous laisserions le monde là où l’avarice et la propagande se multiplient.
En me reposant sur mon siège arrière, en dégageant mes chaussures, Laissant tomber mes soucis, je ne me crash pas et ne me brûle pas et ça n’arrivera jamais. »

Machaon fit un sourire rempli d’espoir à Allysandre, puis obéit aux ordres de Warp, et continua de s’avancer dans le camp avec une dangereuse assurance.

Le soldat dévisagea Rachel avec hostilité. Visiblement il n'appréciait guère l'insolence des secondes classes. Pour des néophytes, les différentes couleurs qui composaient son grade étaient impossible à reconnaître, mais vu le nombre de décorations qu'il arborait sur sa poitrine, ce type ne devait pas être le dernier trouffion de service.

"Tu parles à un supérieur bleusaille, je connais très bien mes droits et mes devoirs. Allons voir ton responsable, au centre de commande, et au pas de course, soldat !" cria-t-il en indiquant ce qui était déjà l'objectif du groupe de son fusil.
Lorsqu'il vit Godollo embrasser la joue d'Alyssandre, sa rage explosa encore plus.

"Non mais ils se croient où ces deux-là ? !!Au club med ?!!" rugit-il en crachant quelques postillons qui se perdirent dans la pluie. D'un violent coup de crosse dans l'estomac de Godollo, il sépara le pseudo couple.

"Avancez ! Et je vous tiens à l'oeil, moi !" ajouta-t-il en fermant la marche. Décidemment il semblait avoir la ferme intention d'escorter le groupe. Quelques soldats en faction ne dissimulaient pas leur hilarité.

Alors qu'ils avançaient sous la pluie, un message leur parvint par le communicateur :

Cassandre Deneos a écrit:Ici Cassandre. Dans le hall du centre de commandement, vous allez croiser un soldat qui se dirigera vers la sortie. C'est un mutant prisonnier qui a subi des expériences. Il ne doit sûrement pas en être conscient, mais nous devons l'emmener avec nous !

Après une marche de dix bonnes minutes durant laquelle il sortirent du périmètre de sécurité par le checkpoint nord, le groupe finit par arriver au post, trempé jusqu'aux os, et put pénétrer dans le hall.
"Donne-moi ton matricule, soldat !" grogna le type une fois à l'intérieur à Rachel.

[HS]

M*A*S*H

je croyais être le seul moins de 20 ans à connaitre cette série xD [/HS]

Je pris congé de mon supérieur aux dents de requins et me rendit à l'administration pour officialiser ma nouvelle affectation.

Je sors une nouvelle cigarette de mon paquet qui commencait à se faire très léger et après avoir pris une bonne bouffée de goudron dans mes ptits poumons aussi noirs qu'un beret basque, je me dirige vers le comptoir où une charmante standardiste pianotait sur son ordinateur.

"Bonjour mademoiselle, caporal Akira Spiegel. Je viens d'être affecté au bâtiment de haute sécurité et il faudrait officialiser la chose."

Connecté au ciel, la pluie aller lui parler d'amour, Godollo en oublia sa vie, le papillon vole, mais la chute est immédiate et douloureuse, plié en deux, Machaon crache une légion d'horribles souffles étouffés.
Le mutant se sent soumis, l'asservissement a commencé, la chance tourne déjà, a-t-elle un jour était de leur côté ?
Les miracles donnent tellement envie de croire, dans l'évidence de leurs brillances et dans la démonstration de cette évidence, ce matin il y croira, ce n'est pas une coïncidence, pourquoi ne pas essayer ?

Son regard alla rencontrait celui d'Allysandre et l'embrassa pour signifiait qu'il allait bien et que la mission aussi, comme la mangouste et le cobra, elle résiste à sa morsure mortelle, après l'espoir, on a besoin de victoire.
Le leur amoureux dérangeait le soldat, tout comme leurs mutanité, ces éléments sont très intéressants et pourraient sûrement resservir, la brute n'a pas frappé Thorn, au moins il connaît la galanterie, mais elle ne durera pas.
Sont-ils futurs amoureux, leurs ambitions sont élevées très hauts, les nuages le guide, il a laissé sa fierté dans le jet, son amour est caché dans ses yeux. Le temps est incontrôlable, seront-ils éternels dans ce monde libre ? Son passé est à l’écart, l’amour ne dur jamais, rien de ressemble au péché du futur, il doit essayer.


*Le cuir colle à ma peau, laisse passer. Mes poils sont trempés, laisse faire. On ne voit pas mes larmes, tant mieux.
Je t’entends Sybille, la mission se trouble, rien n’est fluide, qui vivra, verra, non ?

Je suis à la case « Fin » , plutôt « Départ », n’est-ce pas ?
Ce hall est triste, je suis frigorifié, mes poils glace, je vais me casser.
Un son résonne, ses mots ne m’évoquent rien, Rachel je t’en prie soit claire.
Je panique, c’est dangereux, cet homme, c’est lui, il me fume dessus, sa « lobotomisation » à réussi, c’est un vrai sala*d !
Je dois attirer son attention dans la discrétion, les signes célestes m’ont montré le chemin. *

Le machaon se rapprocha encore une fois de son équipière ,en essayant le mieux possible de capter l’attention de ce « mutant », le papillon murmura à Allysandre :

« Un baiser sur tes lèvres, suffirai pour sceller l’avenir, un regard dans tes yeux vaut toutes les tortures. Cet amour interdit détruira notre destin mais ton sourire est divin, la chance tourne quand tu me touche, un mot de ta bouche et nous changeons de réalité. Nos cœurs s’enlacent, nous ne vivons pas dans un monde différent, c’est promis ! »

Ses chuchotements n’était peut être pas perceptibles pour Akira mais il verrait au moins ses lèvres dansait.

Des fous… Cassandre l'avait mise en équipe avec des tarés!

Rachel en faisait trop et attirait les soupçons de l'officier supérieur. La fille d' Eisenhower… et pourquoi pas la reine d'Angleterre aussi! Quant à Godollo, apparemment, il pétait une pile. Sur le mensonge de Rachel pour le soldat, Alyssandre était entrée dans le jeu, histoire de pas faire tout capoter. Mais l'homme-papillon lui aussi en avait trop fait. Elle s'était retenue de le gifler lorsqu'il l'avait embrassée.

Merci la crédibilité! Quel couple sain d'esprit se serait embrasser dans un moment pareil! Et voilà qu'il se mettait à lui susurrer des mots doux à l'oreille, comme si c'était le moment! Elle mit en marche son communicateur et chuchota très doucement, mais passable énervée, profitant de l'attention focalisée sur Rachel.

"Maintenant, vous arrêtez vos conneries tous les deux!" siffla-t-elle dans son communicateur." On n'est pas là pour jouer, mais pour sauver des vies. Alors on se débarrasse de l'officier sans déclencher l'alerte, on prend nos preuves, on embarque la bleusaille et on décroche ok!"

Elle avait horreur de donner des ordres, mais visiblement, elle était là seule qui avait encore un tant soit peu de sang froid. L'officier était un homme entraîné, il n'était certainement pas arrivé là où il était aujourd'hui juste en criant sur les autres. Comment Rachel comptait-elle s'y prendre pour le mettre hors jeu? En le prenant en photo?

Une chose était sûr pour Alyssandre, au moindre mouvement suspect de l'officier, elle comptait faire en sorte de le saucissonner et de la bâillonner, à sa manière. Il n'y avait plus qu'à prier pour que le centre de commandement soit vide, parce que sinon, avec le bordel que faisait Rachel, il y aurait bientôt trop de soldat dans les lieux pour qu'ils puissent s'en sortir.

*Cassandre, j'espère que tu savais vraiment ce que tu faisais en nous mettant ensemble…*

Cassandre Deneos a écrit:Oui, je crois qu'ils lui fait oublier jusqu'à l'existence de son pouvoir et son identité. Il se croit garde du camp. Je ne sais pas s'il sera difficile à convaincre... Son vrai nom est Akira Hinomura.

Une pause.

Cassandre Deneos a écrit:Nous venons de détruire une caméra, il nous reste... 7 minutes avant qu'ils ne viennent contrôler son état ici. Après tout s'enchaînera très vite.

En arrivant dans le hall, Akira remarqua qu'il n'était pas seul : un de ses supérieur semblait aux prises avec une recrue récalcitrante qui conyaient deux mutants. Leur mutation était rendue évidente par leur aspect physique.
La secrétaire, apparemment habituée à ce genre de conflit de grade, n'y prêta guère attention et demanda le matricule d'Akira.

"J'effectue le transfert tout de suite caporal... Spiegel." répondit-elle Akira après avoir contrôlé son dossier sur son écran, laissant Akira libre de vaquer à ses occupations.

Le hall était assez grand, et arborait des décorations de l'état major, des photos de capture de mutants victorieuses, ainsi que des vitrines exposant des armes, allant du simple Walter PPK au lance-roquette du siècle dernier. L'aile administrative ne laissait que très peu transparaître ce qui se tramait dans le camp.

Le gradé regarda Rachel faire son monologue d'un oeil de plus en plus enragé.

"Et tu fais la maligne en plus de ça ? Ma petite, t'es bonne pour nettoyer toutes les chiottes du camp ! Viens par ici !" dit-il en la tirant par le col de son uniforme jusqu'au comptoir de la secrétaire.

"Sortez-moi le dossier cette imbécile ! Qui m'a foutu des soldats pareils !" dit-il en sortant de force la carte magnétique de Rachel de sa poche. Il la tendit à la secrétaire, qui s'exécuta en roulant des yeux.

"Seconde classe Ma-Matthew... Owens..." bredouilla la secrétaire en regardant Rachel, perplexe.
Un grand silence s'en suivit.

"QUOI ?" explosa le soldat en portant la main à son arme.

[hrp : je rappelle que vous êtes toujours menottés pour les prisonniers]

Même sans les dons de prescience de Cassandre, elle avait prévu ce qui arrivait. Farfouillant dans sa poche, Alyssandre sortit la petite clé en tremblant lorsque l'officier avait saisit Rachel par le col. Aussi discrètement que lui permettait la panique, elle ouvrit ses menottes, qui tombèrent en raisonnant sur le sol.

Les réponses de Cassandre arrivèrent à son communicateur. Alyssandre en profita pour demander.

"Cassandre, c'est Alyss! On va tâcher de faire vite avant l'arrivée de la cavalerie. Est-ce que tu as une idée du pouvoir d'Akira?" Chuchota-t-elle dans son communicateur.

Elle bondit en avant, ses paumes déjà percées de deux lianes épaisses. La première vint s'enrouler autour des épaules de l'officier, quelques secondes après que celui-ci découvre la supercherie. Ses bras furent bloqués dans un tissage complexe d'entrelacs pseudo-végétal.

La seconde liane vint renforcer la première et se termina autour de la bouche de l'officier pour l'empêcher de hurler. Alyssandre tira violemment ses entraves vers l'arrière dans l'espoir de l'éloigner et de le faire tomber, au prix d'une douleur fulgurante. La jeune femme étouffa un gémissement et les larmes qui perlaient à la limite de ses cils.

Intérieurement, elle priait pour que ses compagnons soient aussi prompts qu'elle à agir.

Alors qu'elle tentait tant bien que mal de maintenir l'officier dans son carcan de liane, bâillonné et enlacé, la jeune mutante lança :

"Personne ne bouge où j'étouffe l'officier!"

Alyssandre misa sur le fait qu'ils ignoraient tout de ses capacités. Elle n'avait pas la force suffisante pour étouffer un homme comme l'officier, juste assez pour l'entraver. Les yeux gris se posèrent sur Akira. Elle se rappela les infos que Cassandre leur avait données. C'était maigre, mais ça valait le coup d'essayer.

"Akira Spiegel, ils se sont bien foutu de toi! C'est même pas ton vrai nom. Hinomura, ça te dit rien? Ils se servent de toi contre les tiens. Tu es comme nous Akira, un mutant!"

Alyssandre s'interrompit. Elle ignorait ce que sa phrase aurait comme effet sur le mutant refoulé. Peut être aucun.

Elle se débattait toujours avec l'officier, luttant pour le maintenir hors de portée et muet. Elle ignorait comme se débrouillaient ses deux coéquipiers. Elle demeurait concentrée sur le soldat, ses yeux couleur d'acier intensément posé sur Akira. Quoi qu'il arrive, il fallait qu'elle provoque chez lui une émotion suffisamment forte pour que son pouvoir se manifeste de lui-même, du moins elle l'espérait.

J'observais tranquillement les décorations d'un goût assez...spécial qui ornaient les murs sans m'occuper des problèmes que rencontraient apparement l'administration.
Néanmoins je me sentis directement conscerné lorsque deux mutantes me lancèrent mon nom de naissance en pleine face et affirmèrent que j'étais moi même un mutant.
Ni une ni deux, je dégaine mon arme de poing et vise la tête de celle qui retient un officier dans des sortes de lianes.

"Tu le lâches presto ou je te fait péter la caboche!! Moi un mutant??? C'est quoi cette blague putain!!?"


*Shahahaha, elles ont parfaitement raison mon petit Akira^^*

Un abominable mal de crâne s'empare de moi et j'entend à nouveau cette foutue voix.

"Je compte jusque 3!! 1...2..."

* Allysandre ta sensualité n’égalera jamais ta brutalité ! Tu pourrais me détacher, tes actions sont confuses, tu cache tes pensées, pour t’aider je vais devoir assurer *

Godollo ne réfléchit pas et brisa instinctivement d’un coup de pied les vitrines d’armes, il prit deux revolvers en espérant que les armes étaient chargées, le papillon pointa sa paire d’artilleries vers Akira et lui parla autoritairement :

« Hey, après toi c’est le mur, en dessous l’asphalte, ne nous trahit pas, c’est toi notre heureuse prédiction, tu seras comme notre forte dose dans les veines, on tourne autour et tu es le centre, c’est le karma ! »

Machaon se ressaisit une seconde, étonnée car il ne voulait pas du tout en venir là, il reprit :

« Écoute, si on est venu c’est pour toi, tu es leurs pantins, j’avoue que Spiegel est un nom très nippon, pourquoi n’ouvre-tu pas les yeux ? Nos vies sont sacrifiées pour toi ? Arrête de jouer, le hasard c’est finis, attaque la stratégie, réfléchit, et tu gagnera la partie ! Le temps nous presse, fis toi à ton instinct, s’il te dit de me tuer, c’est que tu es tombé bien bas et que ton cas est irrécupérable, ne te crois pas irremplaçable et prends ta chance ou crève en minable ! »

Ce que le mutant venait de dire risquait d’agacer le soldat mais il fallait être clair et en venir au but, en déformant un peu la réalité, troubles et vérité ne sont pas contradictoire.
Le papillon jeta à terre ses revolvers, et regarda Akira confiant, éclaira-t-il l’ombre ?

La situation s'enchaîna à la vitesse de l'éclair. La charge d'Alyssandre avait porté ses fruits. Sa première lianne entortilla le gradé, en collant ses bras le long de son corps, tandis que la seconde venait se plaquer sur sa bouche comme les mords d'un cheval, étouffant légèrement ses jérémiades.

"Mfffff !" fit-il en se démenant comme un beau diable, accentuant la douleur déjà difficilement soutenable à la source des liannes d'Alyssandre : une chose était sûre, elle ne pourrait pas le garder ainsi très longtemps.

Rachel quant à elle, sauta par-dessus le comptoir avec succès, mais se heurta à la vitre du parloir comme un oiseau qui n'aurait pas remarqué que la baie vitrée était fermée. La secrétaire en profita pour se lever d'un bond, et quitter son bureau par une porte donnant sur le couloir attenant.
La tension était à son comble alors que tout le monde menaçait l'autre de quelque chose.
L'explosion de la vitrine fut bruyante et ajouta à la confusion qui régnait dans le hall.
Akira quant à lui, ne savait plus à quel saint (sein ? ^^ ) se vouer. La mention de son nom de baptême lui donnait une impression de déjà vu... Des images brutales d'incarcération, d'électrodes et autres sévisses lui revenaient par flash comme les souvenirs d'un rêve sans qu'il parvienne à y mettre une logique ni à comprendre d'où ces images lui venaient. Les mutants devaient sûrement lui manipuler le cerveau, il n'y avait que ça.

Je rêve ?? Qu'est-ce qu'ils racontent?? Ils sont venu pour moi??? Bordel! Je garde la mutante aux lianes dans ma ligne de mire.

"Vous êtes venu pour moi?? Trop aimable...Savez-vous qu'il y a ici plus d'un mutant qui le sont vraiment eux et qui crèvent d'envie de se barrer de cet endroit de torture??? Même si je ne suis pas d'accord avec le traitement qui leur est réservé je suis un soldat et je ne peux faillir à mon devoir! Si je pars avec vous je serai considéré comme déserteur et j'aurai un paquet de personnes sur le dos!!"

Merde, qu'est ce que je dois faire?? Je les flingues ici et basta...Non je ne peux pas me résoudre à cette option...Pfiou, ça n'arrive qu'à moi ce genre de trucs -_-

*Akiiiraaa, j'ai une petite surprise pour toi^^*

Encore cette voix et...Argh!! Des flashs douloureux...Ca bouge, ça s'agite...Des Bouchers...Qu'est ce qui m'arrive...Une cellule...Une limousine...Un yakuza...Un vieil homme...Mais qu'est ce que...
Je me tiens la tête qui me fait un mal horrible et tombe à genoux.

"Arrêtez ça enfoirés de mutants!!!"

Je tire quelques balles à l'aveuglettes qui ne trouvent que le mur et une vitrine...

*Ce mec est un insupportable prétentieux stupide, soit je lui saute dessus et je le traîne avec nous par la peau des fesses, soit je reprends mes armes et je le descends, et si elles ne sont pas chargés je les lui jette en pleine ge*l pour l'assommer ! Je lui fait un discours de fou, je sais pas où je suis allez le chercher d'ailleurs, Rachel en rajoute, et il garde ses armes et nous insultent, quel idiot !*

Le papillon dévisagea affligé Warp, il était désespéré, comment un photographe ne peut-il pas voir les vitres ? Très en colère, Godollo cria en pointant ses menottes vers Akira :

"Toi, tu me saoul, tu nous fait ch*er grave, on en peux plus, on te sauve, tu comprends ? Ici les seuls enfo*rés c'est toi et cet officier ! Nous on se casse, si tu nous suis pas et que tu préfère rester dans ce trou, je m'en balle les cou*ll*s ! Tu veux aider la terre, tire-toi une balle !"

Le machaon se rapprocha du soldat que ligoté sa mirifique camarade, leurs regards se fixèrent, l'ange furieux ne pus s'empêcher de donner un violent coup de genoux dans ses *vous savez où je pense*, puis lui hurla :

"Tu pues, ici c'est mille fois mieux que le club med, conn*rd !"

Complètement hors de lui, il contempla ses équipiers et leur proposa plus affectueusement :

"On continue la mission, on n’a plus rien à faire là "

(Hj : désolé si je fais un post moyen mais je suis pas super inspiré, excusez moi )

Une goutte de sueur perla le long du front d'Alyssandre. Elle regardait ses camarades, les yeux grands ouverts devant tant d'agressivité. Elle haletait, tentant de maintenir ligoté l'officier.

Les paroles de Godollo la firent voir rouge, mais la colère ne monta vraiment en elle que lorsqu'il frappa l'officier. Le coup toucha quelques-unes unes de ses lianes qui se contractèrent sous la douleur. Elle dut puiser un peu plus dans ses forces pour empêcher l'homme de s'écrouler. La jeune Française se mit à aboyer.

"Arrête immédiatement, Godollo! Ton comportement est encore pire que celui des hommes que nous combattons. Comment oses-tu!"

Elle était folle de rage, de douleur. Le souvenir de son arrivée à l'Académie se rappela à son esprit. Elle avait répondu à la violence par la violence, elle avait blessé les humains qui l'avaient insultée… et cela lui avait valu un aller simple pour le bureau de Cassandra. Ce que la psychologue lui avait dit l'avait marqué à jamais.

Elle se tourna vers Rachel, le regard suppliant :

"Cette mission tourne au vinaigre, il faut absolument qu'on trouve les infos que nous a demandés Sybille."

Puis les yeux couleur acier de la jeune femme se tournèrent vers Akira. Elle se contenta de le fixer pendant un long moment, puis osa prendre la parole.

"Ton destin t'appartient, ce n'est ni à nous, ni à ces salopards du camp qui doivent décider pour toi. Warp a raison, ton pouvoir est lié à l'eau, du moins c'est que nous supposons. Libre à toi de reprendre possession de ton être ou refouler cette partie de toi et de servir de petits soldats à ceux qui détruisent tes semblables… mais tu nous trouveras sur ta route.

Maintenant à toi de faire ton choix…"

L'esprit d'Alyssandre vacilla, les efforts fournis pour contraindre l'officier commençaient à l'épuiser. La situation devait se décoincer rapidement, sinon elle, en dernier recours, elle tenterait de provoquer une syncope chez le soldat.