[Labrador 4]Groupe 2 [Aly,Rach,Godo,Akira]

Le bruit des talons précipités de la secrétaire retentissaient dans le couloir par lequel elle s'était échappée, et déjà d'autres bruits de pas, plus masculins et déterminés, parvenaient aux oreilles des mutants, sûrement attirés par les coups de feu et l'explosion de la vitrine d'armes d'exposition.
Le soldat entravé par Alyssandre se débattait toujours autant, mais son visage devenait de plus en plus rouge de par l'étreinte suffoquante des liannes de la jeune femme. Aux coups de Godollo, le soldat tomba, tirant dans sa chute sur les liannes d'Alyssandre. Ne supportant plus la pression, les liannes cédèrent, laissant le corps ligotté du gradé rouler au sol.

Devant une telle démonstration de rage envers les humains, et les souvenirs de torture lui revenant par flash, Akira ne savait plus qui croire. D'après ce qu'il venait de voir, les mutants étaient bel et bien une menace ! Mais quelque chose, quelque chose d'inconnu et de pourtant connu d'Akira, se réveillait en lui. Aux paroles de Rachel, ses yeux se portèrent sur la flaque d'eau, où quelques gouttes commencèrent s'élever, puis léviter, défiant les lois de la pesanteur. A ce moment, quatre hommes armés déboulèrent en trombe dans le hall, deux par la gauche et deux par la droite. Devant le carnage qu'était devenu la pièce, ils se mirent immédiatement à faire feu.
Dans un réflexe inconscient, le pouvoir d'Akira draina toute l'eau contenue sur le corps des mutants et du soldat ligotté, qui purent sentir leur peau sécher comme s'ils s'étaient exposés à un sèche-cheveux. L'eau se rassembla pour former une barrière aquatique entre les gardes et le groupe, barrière dans laquelle les premiers s'égarèrent, pris dans la suspension de l'eau. On pouvait toujours voir leurs silhouette s'agiter de l'autre côté, mais les sons étaient comme assourdis. La barrière ne tiendrait plus très longtemps, déjà elle commençait à s'affaisser. Akira ne pouvait plus douter de ce qu'il voyait, mais le groupe n'avait plus le temps de tergiverser, il fallait prendre parti, ou lutter.

Je ne comprend plus...Cette fille à l'appareil photo me dit que les humains se trompent sur les mutants mais l'exité du bocal ne fait confirmer ce qu'on m'a dit par son comportement...

Pourtant, inconsciemment je savais...Je suis l'un des leurs...

*Evidemment que tu es mutant!!! Allez tue les soldats qui arrivent et barrons nous fissa!!!*

Sans que je ne contrôle quoique ce soit, une barrière d'eau infranchissable s'éleva. Je pointe mon arme vers les gardes mais ne tire pas.

"Ok les mutants, je vous crois! Maintenant barrons nous fissa!! Suivez moi! Il y a deux autres mutants enfermés pas loin d'ici nous devons les sauver!!"

*Quoi??? Mais enfin va pas t'emmerder avec ces deux clowns, pense à toi d'abord!!!"

"La ferme c'est vraiment pas le moment!!"



Merde, si je parle tout seul comme ça les 3 guignols derrière vont me prendre pour un cinglé...

Rachel avait passé la plupart du discours de Godollo silencieuse à le regarder les yeux grands ouverts et surprise. Elle soupira et secoua la tête. il devait avoir une bonne raison de faire ca. Et puis, Thorn a raison! Ils devaient aller chercher les informations le plus rapidement possible. Elle fouilla dans sa mémoire pour essayer de retrouver le plan et finit par se souvenir où était le quartier général. Ils n'avaient plus de temps d'attendre Akira. Ils venaient ou bien ils seraient obligés de ... le mettre hors d'état de nuire. La jeune femme regarda Alyssandre un long moment et hocha la tête. Il fallait y aller.

C'est, évidemment, à ce meme moment que des soldats arrivèrent, alarmés par la secrétaire. Warp allait essayer de se sauver avec Godollo et Alyssandre quand le pouvoir d'Akira se manifesta. Elle sourit, rayonnante, et regarda ses compagnons avec confiance. Maintenant, le mutant voulait les aider et c'était le plus important. Elle regarda Akira:

"Non, Akira! On ne peut pas aller les sauver! D'autres personnes s'en occupent. L'important, présentement, c'est d'aller dans le bureau du Commandant pour aller recueillir des preuves.

Elle se tourna vers Godollo et Alyssandre.

"Pour que cette mission réussisse, nous devons nous entraider. Je ne veux plus d'hurlements et de cris de frustré mal aimé. En échange, je vous promet que je vais garder mon sérieux jusqu'au bout. J'en suis désolée. Et maintenant! Pas besoin de remettre vos menottes. C'est trop tard pour jouer les prisoniers. On y va! C'est par là-bas, mais il va falloir que tu nous guide, Akira, pour être sur."

[Pourrais-tu nous montrer où on est sur la carte, pour être sure. Je l'ai jamais vraiment comprise lolll]

Les soldats brisèrent l'atmosphère démente qui avait envahi le hall, les tirs fusèrent, Machaon eut droit à un concert cacophonique et angoissant, ces militaires sans pitié, ne prirent même pas le temps de réfléchir et les fusillèrent aveuglement, peut être sont ils surveillés ?

"Ton pouvoir est trippant, tu nous es utile sur ce point en tout cas ...."

Dit le papillon à Akira en admirant la barrière aquatique qu'il dressa, émerveillé, Godollo ne pus s'empêcher de sourire. Le jeune garçon ne pris pas le temps pour se remettre en question, pour s'interrogeait sur ses violents actes et sa crise de colère, il n'en ressentait pas le besoin et ce n'était pas le moment.

* Derrière la sortie, devant des fachos en furies, sur les côtés des vitrines, c'est ici où notre mission doit se dérouler. Dans l'idéal, on est sensé les attaquer, les désarmés, quand ils seraient hors d'état de nuire, on bloquerait toutes les issues puis très rapidement nous devrions trouver le plus d’informations possibles. On va galérer ... je le sens ! En plus j'ai encore mes menottes ….
Ressaisis toi, mec ! Aucune importance, on assure, on est des champions, des gagnants, des battants, on va tout déchirer et ressortir vainqueurs !
C’est cela oui, cause toujours...*

L’homme surnaturel récupéra les deux revolvers à terre très rapidement et visa les militaires, il n’hésitera pas à tirer quand la nappe de muraille les laissera sans défense (en espérant que les armes soient chargés). Pour finir il conseilla à ses coéquipiers :

« Prenez les armes de la vitrine pour vous défendre si vos pouvoirs n’assurent pas, je propose de maîtriser nos assaillants puis continuer la mission, ok ? »

Elle dut lâcher prise devant la violence du choc. Le corps du gradé suffocant roula sur le sol, emportant dans sa chute la mutante qui l'entravait. Perdant la concentration qui lui avait permis de maintenir ses créations si longtemps, Alyssandre put sentir les longues lianes se résorber, pénétrant sous la peau de ses bras pour revenir à l'état de matière brute.

Haletante, les bras repliés contre sa poitrine pour atténuer la douleur du phénomène, la jeune Française vit à peine le mur d'eau se dresser entre eux et la cavalerie. Le bruit des armes dont les balles sourdes ne parvenaient à traverser la barrière aquatique se fit de plus en plus frénétique.

*Il faut filer d'ici et vite!*

Alyssandre se redressa et partit prendre une arme dans la vitrine. Elle aurait été bien en peine de dire quel type d'arme elle tenait entre les mains, elle avait juste choisi un gros machin qui se tenait à deux mains et pointa le canon vers le gradé sur le sol.

"Toi, tu ne bouges pas sinon je te transforme en passoire! Akira, dit-elle sans quitter l'homme des yeux, bienvenu parmi les tiens."

Il fallait continuer la mission, trouver des preuves pour incriminer les pourritures qui tenaient ce camps de la mort, sinon tout les prisonniers libérés seraient vite remplacés. Rachel prenait déjà les choses en main, aidée du petit nouveau. Godollo, quant à lui, semblait complètement péter les plombs. Le but du jeu était de passer de l'autre côté de la ceinture de garde, derrière la barrière d'eau et ce n'était pas une mince affaire.

"Machaon, on est pas dans un film de Rambo. On ne sait pas combien il y a de soldats de l'autre côté de la barrière d'Akira, une chose est sûre, ils n'auront aucun scrupule à nous descendre, ils sont entrainés pour ça… et nous, non! Cassandre ne nous a pas demandé demander de liquider tout le monde, on vaut mieux que ces saloparts. Alors on trouve un moyen de passer de l'autre côté sans se faire buter, on prend ce qu'on a à prendre et Rachel nous ramène fissa là où elle doit nous ramener. Trop de vie dépende de nous pour qu'on s'amuse à jouer les petits soldats. Au fait, Godollo, je sais que les menottes c'est sexy, mais tu devrais les enlever, je te rappelle que c'est toi qui a la clé."

Regard et arme braqués sur l'humain, Alyssandre recula doucement pour se rapprocher de Rachel. Il fallait qu'Akira tienne jusqu'à ce qu'ils trouvent un moyen de passer dans la pièce d'en face sans se faire canarder.

"Akira, j'espère que tu te sens en forme, parce que tu tiens nos vies entre tes mains… Si quelqu'un a une idée un peu plus lumineuse que le plan Tank de Godollo, je suis preneuse."

Un million de plan traversaient l'esprit de la jeune femme, tous plus farfelu les uns que les autres, tous plus désespérés que les précédents. Elle quitta des yeux sa cible et observa les lieux : d'un côté la vitrine d'arme, de l'autre le comptoir vitré et entre les deux, perpendiculaire, la barrière liquide.

"Faudrait réussir à coincer ces mecs quelque part, dit-elle en fixant intensément la cage à poule de la secrétaire, réfléchissant à voix haute."

Les quatre silhouette des gardes s'agitaient toujours derrière la barrière sur le départ. La pression invoquée par le pouvoir d'Akira s'estompa, et le rideau aquatique retomba dans une gerbe d'éclaboussures, exposant les mutants aux quatre gardes. Deux d'entre eux étaient en train de recharger leurs armes, mais les deux autres étaient bel et bien prêts au combat. Une rafale de tir s'abattit sur le groupe.
Lorsque Godollo pressa la détente pressa la détente du révoler dans sa main droite, un clic sec retentit mais il ne se passa rien. L'arme de gauche quant à elle, fut plus "chanceuse" : le mutant tira une balle qui attérit entre les deux yeux du garde le plus proche. Le malheureux se mit à loucher comme s'il tentait de regarder la balle qui venait de lui ôter la vie, tomba à genoux dans un borborygme d'agonie, un filet de sang s'échappa de la plaie béante, puis s'effondra sur le sol aux pieds de Godollo, le corps encore secoué de spasmes cadavériques.
Godollo avait maintenant une vie sur la conscience, celle d'un homme d'une trentaine d'années. Peut-être avait-il une femme, des enfants ? Peut-être n'était-il affecté qu'à la sécurité du bâtiment d'administration ? Alors que le corps touché le sol, ces pensées fusèrent dans l'esprit de l'homme-papillon.
Le soldat ligoté par Alyssandre était bien trop occupé à essayer de respirer pour penser à leur nuire. Il roula néanmoins contre le mûr sur lequel trônait la vitre menant au secrétariat pour se protéger du carnage.
Alors que les académiciens étaient préoccupés par leur survie immédiate, un violent larsen leur vrilla les oreilles à travers leurs communicateurs. Le hall était devenu le théâtre du cahot le plus total.

Je réfléchis à l'endroit par où on pourrait s'évader, mon arme de poing en main, quand le dénommé "Godollo" fait feu et abat un des soldats. Un de moins...Je profite de cet instant pour aller me cacher contre le mur, dans l'angle mort des soldats.

Ils sortent du couloir et ne me voit pas, je me retrouve derrière eux. Là, la photographe balance son appareil à la femme-lianes et se jette sur deux des soldats...Que compte-elle faire bon dieu?!

Pas le temps de se poser des questions, j'avance silencieusement vers le dernier individu et lui colle mon flingue sur la nuque.

"Si tu bouges je t'explose la tête. Compris?"

*Tu reprend enfin du poil de la bête ô mon frère! Allez ne cogites pas trop, fais lui péter le rassoudok! Sois de nouveau le Freeman!*

Le Freeman?! Qu'est ci qu'il raconte? Merde, de nouveaux ce flot d'images...Un sabre plein de sang, des corps tranchés...Je suis au milieu de ces corps, un imper noir couvert de tâches rouge sur moi...Ma vision se brouille...C'est pas le moment de défaillir...


[Je me disais bien que ça faisait trop xD]

*Je n'ai pas honte de ce que je rêve, j'adore flirter avec l'obscène, je suis si audacieux dans l'inconnu.*

Des tirs assourdissant surprennent Godollo, le papillon appuie involontairement sur la détente, une balle s'échappe de l'arme et donne le baiser de la mort à un homme, le temps s'enfuit, mais lui ralentit. Impossible de rattraper le destin dans cette course infernale, il est très mauvais joueur, ses représailles sont redoutables.

*Je veux m'enfermer dans ma chambrer, tirer tout les rideaux, me dissimuler et me réapprendre à voler.*

"Comprenez ! J'ai jamais voulu tuer personne. Surtout quand j'ai accepté cette mission. Je voulais juste m'intégrer. Cette m*rde est un jeu, mais on est les pions pas les joueurs! C'était nul de ma faire un plan pareil. J'ai shooté bien plus que ce foutu soldat ! Ma seule question est : Saurez-vous gardez un secret ?"

*Ce monde indéfinissable est mon corps, je ne suis pas derrière mais déjà là! Récemment j'ai remarqué ma beauté, je suis complet dans ma peau et je ne vais pas attendre, je suis en moi dans le plus bel endroit qui soit.*

Le papillon est figé, c'est une statue chimérique perdue dans l'agitation, en proie à la nature, il brûle, se consume si fort qu'il en tomberait malade. Le choc est fort, ses pensées sont très loin, enfermées dans un nirvana malsain, un pays de fantasmes et de vulgarité.


* L'imagination prends le dessus, belle découverte. Oh non, la caresse de ma main s'est égarée dans la zone !*

La vérité est simple, l'ange ne s'est pas réinventé, toujours de glace et encore brisée, face à l'horreur, le machaon cours voyager vers ses songes, on récolte ce que l'on sème, dommage qu'il ait grêlé.

En visualisant l'ordinateur de la secrétaire dans son bureau, Rachel parvint à téléporter les deux gardes et elle-même dans le dit bureau, dont la petite porte menant au couloir était toujours grand ouverte. Légèrement étourdis, les deux hommes ne comprirent pas ce qu'il s'était passé, laissant deux secondes de marge de manoeuvre à Rachel.
Alors qu'Akira pointait son arme sur la tête du dernier garde, ce dernier lâcha son fusil et leva les mains en l'air.
Il cracha cependant ces paroles tout en se rendant :

"Tu finiras en court martiale pour ça, Spiegel, et bientôt, c'est toi qui croupira dans une cellule du camp Labrador." dit-il en posant ses deux mains sur sa tête, un sourire suffisant sur les lèvres. Il ne pensait certainement pas que ses paroles raviverait quelques souvenirs d'emprisonnement récent dans la mémoire schizophrène du mutant. Sans savoir d'où lui venait cette idée saugrenue, il se souvint d'une cassette le concernant. Il ne savait plus ce qu'elle contenait, ni quand elle avait été tournée, mais il savait qu'elle avait une importance capitale.

A ce moment précis, une sirène, probablement d'alarme, se déclencha. Le hall était équipé d'un haut-parleur, et la sirène se mit à hululer dans le bâtiment administratif. Le temps était compté. Une phrase de Cassandre durant le briefing revint en mémoire à Alyssandre :

Cassandre Deneos a écrit:Nous verrons comment évoluent les choses pour l'aile administrative, je n'ai pour l'instant aucun dénouement clair en ce qui la concerne, mais quelque chose me dit qu'ils couleront eux-même leur bâteau avant d'abandonner le navire...

Qu'avait-elle bien pu vouloir dire par là ?

[HJ : je commence ce tour puisque je n'ai pas pu participer au précédant :p]

Alyssandre tressaillit lorsque le coup de feu éclata. Le soldat touché tomba, faisant gicler une gerbe de sang qui éclaboussa la pauvre Rachel. Aucun mot ne parvint à sortir de la bouche de la Française tant sa mâchoire était serrée. Ses yeux étaient rivés sur Godollo dans un expression étrange, lorsqu'un violent larsen couina dans leur communicateur.

*Comment ça se passe pour les autres?*

A peine le temps de s'attarder sur la moindre pensée, déjà Rachel passait à l'action et de manière brillante. Utilisant son pouvoir, elle envoya balader deux des soldats derrière la vitre de la secrétaire. Abasourdis par le phénomène, les soldats se retrouvèrent désorientés, laissant à Rachel le temps de rejoindre ses coéquipiers. Akira, en bon soldat, avait déjà la tête du dernier résistant dans sa ligne de mire.

Le bougre posa son arme, mais ne put s'empêcher de cracher son venin. Alyssandre ne put s'empêcher d'intervenir.

"Sauf si le camp Labrador n'existe plus, Abruti!"

Ils allaient faire en sorte de faire disparaître cet endroit, que jamais plus on ne les traite comme de la vermine à exterminer, comme des bêtes nuisibles à confiner. Les pensées de la jeune femme furent interrompues par le hurlement d'une sirène.

"Bordel!"

Les mots de Cassandre lui revinrent en tête. Elle ne savait pas pourquoi cette phrase se rappelait à son souvenir, ni ce que cela voulait dire exactement. Elle haussa des épaules. Des civilisations entières avaient disparu à force d'essayer de donner un sens aux paroles des oracles. Une chose était certaine, maintenant que l'alerte était donnée, il fallait aller vite, très vite, avant que la cavalerie n'arrive.

Elle se tourna vers leur nouveau compagnon.

"Akira? Tu nous fais une visite guider express du poste de commandement?"

La voix de Cassandre résonna dans leurs communicateurs, confirmant l'urgence de la situation. Ils devaient rapidement trouver les preuves et sauver leurs miches vissa!

quelque chose me dit qu'ils couleront eux-même leur bâteau avant d'abandonner le navire...

Pourquoi cette phrase l'obsédait-elle tant? Elle secoua la tête, prête à suivre Akira et les autres.

"Tu finiras en court martiale pour ça, Spiegel, et bientôt, c'est toi qui croupira dans une cellule du camp Labrador."

"Fermes la Billy Boy! Je ne t'ai jamais aimé toi et tes manières de brute épaisse frise d'eunuque en gélatine."

Une sirène retentit, il nous faut partir et vite! La femme aux lianes me dit avec un accent très français qu'il faut trouver des preuves...Elles doivent être dans le bureau du boss.

*Avec un peu de chances ce bratchni aux cigares y est encore et tu pourra lui plomber le rassoudok pour tout ce qu'il t'as fait subir^^*

Encore cette voix...Pourquoi devrais je le tu...Ah! Putain!! Encore un flot d'image...Une cellule sordide et putante aux murs froids suintant l'humidité et une odeur d'urine et de transpiration...Une vidéo...Une cassette que l'on doit récupérer...Pourquoi?! "Expérience Cobaye 6.65.32.1" Qu'y a-t-il sur cette cassette? Merde faut y aller!

"Suivez moi!"

J'attrape ce connard de Billy Boy par le col et lui colle mon flingue sur la nuque. Il nous fera un bon bouclier au cas où.

"Par ici."

Je prend le couloir de droite, suivit par les 3 mutants, direction le bureau du "requin" aux cigares.

*N'oublie pas de l'oobivat(tuer)mon cher Akira ^^*

Je n'ai jamais entendu ces mots et pourtant je les comprends...Putain mais qu'est ce que j'ai dans le crâne?!

*Les chiens sifflaient un nouvel air, hurlant à la nouvelle lune, espérant qu'elle apparaisse bientôt. Et le soleil se demandait s'il devait rester à l'écart pour un jour, jusqu'à ce que ce sentiment disparaisse puis le ciel tombait sur les nuages qui chutaient et la pluie oublia comment apporter le salut. Les chiens hurlent encore et encore, espère de plus en fort, pour qu’il puisse mourir, mourir, mourir ….*

Abandonné dans un Océan rugissant, le papillon devient sourd et continu de nager, mais jusqu’où. Toujours statique, Godollo dirige simplement son arme vers le haut-parleur et tire, il ne peut qu’essayer, en regardant ses coéquipiers, là, demandés d’avantage de lui.

*Tout ce que je sais, c’est que rien n’est au prix indiqué (= les choses ont une valeur différente que celle qu'on leur donne à première vue), mais plus je grandis et moins j’en sais. Plus j’en vois et moins je grandis, moins j’ai de graines et plus je sème (= « moins j’en sais/ moins j’ai d’informations/ plus je me fais mes propre idées »). Plus j’en apprends et plus je pleure, je fais mes adieux à ce mode de vie que je croyais m’être destiné. Voir tout ce réalisme, tous ces gens qu’on croit réels mais en réalité, ne le sont pas du tout, je ne l’avais jamais souhaité. Tous ces moments passés, je voudrais y revenir et les faire durée, mais c’est moi maintenant, je suis libre, c’est merveilleux, je ne suis pas toi, ni toi, et toi, je suis libre …*

Machaon se sentit neutre et impartial, il pouvait tout jugeait, du A au Z, sa grossièreté, ses manières, son attitude, les autres reflétaient son passé. Le mutant ne prit pas compte de l'agitation, il sentait l'essentiel. Il ne bougea toujours pas, la lenteur lui plaisait.

*Une erreur qui deviendra perfection, nous descendrons dans ce monde souterrain, cette fois on nous laissera entrer, moi, je serais victime de ma propre invention. Quel paradis tisse des liens qu'aucun homme ne défera? Maintenant ou jamais, j'ai une sensation, lentement, je commence à tomber. Et l'intuition est toujours ce qui guide les femmes, je la sens, je le sentais même avant la naissance. A l'intérieur, tout va rester. Je prévois de les laisser gagner, ici dans la faux, je suis dévoué au futur, une bonne fois pour toutes. Ce qui arrivera sera meilleur, un dieu me le laisse sentir, c'est spécial, S.P.E.C.I.A.L, après être parti, je garderai cette sensation en moi.*

Mimi suivis délicatement son équipe, sans sa volonté brisé, plus jamais, que ce soit le jour ou la nuit, elle s’est échappée de sa main, ce n’est plus le temps d’en rire car il y a un trou dans le plan. Il posa ses yeux sur le cadavre et dit en larmes :

« Non, tu ne signifie rien pour moi, tu m’as libéré, tu pourrais tant signifiait, tu aurais pu !
Mais je ne peux pas dire que je ne suis pas perdue et en tort.
Je ne peux pas dire que je n'aime pas la lumière et l'obscurité.
Je ne peux pas dire que je ne sais pas que je suis en vie.
Tout ce que je ressens je pourrais te le montrer mais plus tard, bien plus tard. "

Retardataire, la créature obéit sagement à Rachel, les parfums inhalèrent en lui, et pénétrèrent de son corps vers un espace sacré que dieu seul connaît. Godollo désira brisait encore son silence et parla à son groupe :

"Si je pouvais m'échapper, je le ferais. Mais tout d'abord laissez-moi vous dire que je m'excuse d'avoir mal agis avec vous, j'ai été dégueulasse de vous avoir traiter de la sorte. J'ai agi comme du lait qui a tourné, vous avez essayé de fermer le frigidaire en vain.
Si je pouvais m'échapper, recréer un endroit qui serait notre propre monde, parfaitement harmonieux ensemble, ce ne serait pas agréable ? Une douce échappée, car j'ai été un vrai vilain garçon, je ne voulais ni heurtai, ni blâmai. Le temps est fou, un peu comme moi, désolé."

(hj : Si vous comprenez pas tout, ce n’est pas très grave, interprétaient les comme vous voulez ou demandez-moi ^^)

Le haut-parleur du hall explosa dans une gerbe d'étincelle au tir de godollo. La sirène se tut dans le hall, mais on pouvait toujours distinguer nettement son hurlement régulier et de mauvais augure en provenance de l'extérieur du bâtiment.
Akira, menaçant toujours le soldat, le poussa vers la droite du couloir en se servant de lui comme bouclier. Le soldat ne cherchait pas à se débattre, mais prenait son temps pour avancer.
Un peu partout, on pouvait maintenant entendre des portes claquer dans le bâtiment, ainsi que des bruits de pas précipités un peu partout.
Alors que le groupe arrivait devant la porte du bureau du commandant, la porte située en face s'ouvrit à la volée, et une femme d'une trentaine d'années se jeta sur Alyssandre, qui se trouvait être la première personne sur son chemin. Désarmée, la militaire se mit à combattre à mains nues avec une dextérité qui sentait l'entraînement aux arts martiaux intensif. En deux mouvements aussi rapides qu'habiles, elle plaça un coup de pied à l'estomac de la mutante, avant de la neutraliser d'une clé à l'épaule.

"Rendez-vous saloperie de mutos, je vais lui péter le bras !" cria-t-elle en se tenant dos au mur, en se servant à son tour d'Alyssandre comme bouclier contre le groupe. La torsion du bras d'Alyssandre était d'autant plus douloureuse qu'elle avait souffert en utilisant son pouvoir quelques minutes avant.

Dans l'encadrement de la porte qui s'était ouverte, on pouvait voir la secrétaire du hall, occupée à jeter un maximum de documents dans une déchiqueteuse à papiers.
Derrière le groupe, les pas des deux soldats que Rachel avait laissés dans le cubicule de la secrétaire avaient accouru, l'arme au poing, et acculaient maintenant le groupe dans le couloir, qui se terminait en cul de sac.

L'odorat surdéveloppé de godollo n'eut pas de mal à déceler une forte odeur de transpiration mâle mêlée à un celle de plusieurs after shaves bons marché, qui émanaient des interstices et de la serrure de la porte.

*Saloperie de sirène! Elle allait rameuter tout le camp Labrador...*

Malgré tout le groupe continuait d'avancer, suivant Akira dans les couloirs. Leur otage ne semblait pas décidé à se presser, certainement pour laisser le temps à la cavalerie de rappliquer.

Encore plongée dans ses pensées, Alyssandre tentait toujours de démêler le puzzle qui avait pris forme dans son esprit, se répétant encore et toujours les mots de Cassandre à la réunion. Alors que le groupe s'arrêtait devant ce qui semblait être la porte, celle dans le dos de la Francaise s'ouvrit à la volée.

Elle eut à peine le temps de se retourner pour voir la nouvelle venue que déjà celle-ci lui balançait un coup de pied dans l'estomac. Pliée en deux, tentant de reprendre son souffle, la mutante n'eut pas le temps de répliquer ou de se protéger. Ces maigres connaissances en arts martiaux n'auraient de toutes manières pas fait le poids face à un soldat entrainé.

Alyssandre sentit qu'on lui saisissait le poignet et qu'on lui tordait le bras en une clé douloureuse. Elle avait beau se tortiller, elle ne parvenait pas à s'en libérer, et la douleur devint si aigue qu'elle lâcha un flot d'injures dans sa langue natale sur les activités nocturnes présumées de la soldate.

La femme dans son dos lança un ultimatum au groupe, accentuant la pression sur son bras comme un ultime avertissement. Alyssandre répliqua presque aussitôt.

"Rachel! Ne peut plus se permettre d'être ralentis, continue la mission et t'inquiète pas pour moi tu sais que j'ai de la ressource."

Il ne fallait pas qu'ils abandonnent, pas si près du but, surtout pas à cause d'elle.

Les yeux de la mutante se fermèrent, alors qu'elle puisait dans les tréfonds de son corps les forces qui lui restait. Si elle avait été en pleine forme, elle se serait débarrassée de la soldate en un tour de liane, mais elle doutait d'avoir encore suffisamment d'énergie et de sang froid pour lancer une telle contre-attaque. Sans parler de la douleur qui lui vrillait l'épaule qui menaçait de céder à tout moment.

Une idée lui vint en tête, aussi incertaine que risquée. Elle prit une longue inspiration et sentit la peau de son bras et de sa main se déchirer par endroit. Elle retint son pouvoir quelques secondes, pour qu'il se manifeste plus soudainement.

La jeune femme jura sous la douleur, une larme rageuse lui coulant le long de la joue. Elle entendait à peine les pas qui approchaient et s'en souciait peu. Il fallait qu'elle réussisse à faire jaillir de son bras quelques piques de bois, suffisamment pour blesser et faire lâcher prise la soldate. Le problème était que dans son état, elle ne pouvait contrôler l'endroit où les piques devaient sortir, et pouvait aussi bien s'empaler sur sa propre création.

Le flingue braqué sur la nuque de Billy Boy, j'avance dans les couloirs, suivit par les mutants venu me libérer...Je me pose pas mal de questions mais ce n'est vraiment pas le moment d'y penser. La sirène me vrillait les tympans et les renforts n'allaient pas tarder à débarquer mais le papillon eut la bonne idée de flinguer le haut parleur. Alors que nous arrivons au bureau du "boss" une femme surgit de la porte d'en face et en deux mouvements mis la française au sol.
Je me tourne vers elle, Billy Boy en bouclier.

"Lâche là de suite ou je lui fait péter la caboche."

Je reconnais à sa tresse d'un noir de jais et à ses formes avantageuses cette très chère Mélinda...Elle n'avait pas tellement digéré notre rupture...Merde...En une soirée je découvre que je suis un mutant, je deviens déserteur et je tombe sur la seule personne que je n'aurai pas voulu rencontrer...Mon ex...

Rachel regarda Alyssandre tomber par terre, une femme lui ayant sauté dessus. Il faut la laisser là, disait sa tête. Mais le reste de son corps lui disait qu'il fallait la protèger, l'aider à s'en sortir! La jeune femme ne sut pas exactement quoi faire. Tout se passa très rapidement dans sa tête, mais complêtement au ralentit. Elle eut l'impression de passer plusieurs minutes à réfléchir aux paroles de sa coéquipière alors que quelques secondes tout au plus se passèrent. Voyant Akira agir immédiatement, elle pencha du côté de ce que son esprit lui ordonnait.

"J'y vais, Thorn!"

Soudainement, ses entrainements de Cheerleaders se révèlèrent très utiles! Dans un saut digne d'une compétition de gymnastique, elle sauta par dessus les deux femmes qui faisaient de la lutte et bondit sur la secrétaire. Les images et les paroles de Jake lui vinrent rapidement à l'esprit. "Enchaine immédiatement, tu ne dois jamais effectuer un seul mouvement isolé. ET ne baisse jamais ta garde cela pourra peut-être sauver ton joli minois" Rachel fit un demi tour sur elle meme et déplia rapidement sa jambe afin de heurter la secrétaire en pleine poitrine. Aussi, se prépara-t-elle a enchainer avec un coup de poing.

*J'espère que je serai capable de sauver les preuves!"

*Je suis froid comme une statue de sel dans un musée de cristal, mon âme est toute sèche à force d’avoir pleurée, la pauvre est toute en ruine comme le Parthénon, aussi pale que Mona lisa, et plus amère que les citrons. Moi je me sens ridée comme les accordéons, j’en ai marre de penser, si j’ai survécu au déluge universel, c’est grâce à mon petit cœur, allez, il faut le sortir du tiroir, et voilà en une fraction de seconde, il revient me faire vivre, avec son espoir.*

Le silence de la sirène grâce à son tir ne lui fit aucun effet, Godollo compris qu’il avait tiré par plaisirs, sûrement pour se défouler et dissiper son malaise, malgré tout, l’arrêt de ce son infernal avait sûrement calmé ses équipiers.

« Un homme est bien dans le bureau ! »

S’exclama Godollo après avoir découvert les parfums vigoureux qui émanaient de la pièce. Ce ne fut pas un plaisir de respirer les odeurs de ce mâle très viril, le dégoût du papillon disparu dès que la militaire surgit et bondit sur Allysandre. Très surpris par la rapidité de la femme, une vraie professionnelle et pas une amateur comme eux, cela sautait aux yeux quand on remarquait sa musculature presque masculine, à l’expression faciale de Thorn, elle lui faisait souffrir un calvaire. La réaction du Machaon fut instinctive, il projeta une balle de son revolver à une vingtaine de centimètres du crâne de la battante, dans le but de la surprendre et de laisser un avantage à sa victime de se libérer. Le mutant désobéi certes à la Française qui désira qu’on la laisse se débrouiller seul, mais sa détermination, le fît espérer réussir.

« Akira ! Je vais défoncer cette porte, tu vas devoir maîtriser ton patron pour que je recueille des informations dans son bureau mais pour ça, tu vas devoir faire quelque chose de ton otage.»

Mimi donna un énorme coup de pied d’une violence monstrueuse dans la porte du bureau, avec une force énorme, faites exclusivement de rage.
Qu’allait-il découvrir si la porte cèderait à son attaque ?

"Akira... T'auras pas les tripes de le faire..." gronda la fameuse Melinda tout en accentuant la pression sur le bras d'Alyssandre. Lorsque godollo tira près de sa tête, la dernière balle du chargeur s'encastra dans le mur, ne provoquant que la rage des deux gardes qui les tenaient toujours en joug. Le magasin de l'arme émit un clic sonore, et s'auto-éjecta de l'arme, à présent vide et inutile.

"Saloperie de monstre ! Rends-toi !" lança l'un des gardes en mettant Godollo en joug. La situation devenait complexe. Les soldats semblaient ne pas vouloir risquer la vie de Melinda, qui elle semblait se foutre éperdument de l'otage d'Akira, Alyssandre demandait à ce qu'on la laisse se débrouiller, Akira semblait vouloir l'aider, Godollo défonçait la porte et Rachel envoyait valser la secrétaire sans défense par-dessus le bureau de la pièce dans laquelle la téléporteuse était entrée.

Le groupe était donc maintenant scindé. La secrétaire était tombée, inanimée sur le bureau. Elle semblait avoir détruit une partie des dossiers stockés dans un grand casier métallique, mais n'avait pas terminé sa besogne. Dans les casiers, des documents écrits.

Un cri retentit dans le couloir. Les mains de Mélinda venaient de se faire transpercer par les pics d'Alyssandre. Pour une fois, la mutante aurait la satifaction ironique de pouvoir partager sa douleur avec quelqu'un, le seul problème étant que Mélinda était maintenant "soudée" à Alyssandre par les pics, qu'elle n'arrivait pas à enlever. La soldat hurlait de douleur, et Alyssandre put sentir un liquide chaud et visqueux s'écouler le long de ses bras. La position dans laquelle Alyssandre et Melinda étaient attachées étaient pour le moins handicapante, car Thorn avait toujours la femme soldat dans son dos.
Les deux soldats n'osaient pas tirer, de peur de blesser leur camarade.
Au coup de pied de Godollo, la porte du bureau vola en éclats, révélant le colonel, assis à son bureau et tapant frénétiquement sur le clavier de son ordinateur. La pièce était assez confortable. Les murs étaient tapissés de boiseries, où trônaient des décorations militaires en tout genre. Un bureau en bois massif et un siège de cuir, le mobilier classique de l'employé administratif des hautes sphères. Malheureusement, godollo semblait avoir oublié qu'il avait perçu plusieurs odeurs masculines dans la pièce : deux officiers se tenaient au milieu de la pièce, le révolver à la main et près au combat. De toute évidence, avec la sirène et le vacarme qu'ils avaient provoqué dans le hall, tout le monde était maintenant au courant de leur irruption.
"Bande d'imbéciles, vous arrivez trop tard." lança calmement le colonel en appuyant sur la touche entrée de son clavier. Il eut un petit sourire carnacier, puis tira son éternel cigare de sa poche.

"Caporal Spiegel, on peut savoir à quoi vous jouez ? On ne vous paie pas à fricotter avec nos détenus." lança-t-il en se levant de sa chaise.

Le groupe était donc maintenant éparpillé dans plusieurs pièces.

[Désolé pour le retard -_-"]

"Akira... T'auras pas les tripes de le faire..."

Je suis maudit...Elle me connait bien, elle sait que je ne tuerai pas Billy Boy de sang froid malgré la révulsion que j'éprouve pour lui.
De plus Mélinda le hait aussi par conséquent que je le bute ou non elle s'en fout complétement quant aux deux gardes, ils pointent le porte flingue de l'équipe.

*Flingue Billy Boy, garde son corps comme bouclier et descend les deux gardes! Tu es le Freeman, t'en es capable.*

Le Freeman? Rien à foutre. Cette voix doit se taire, j'ai mal au crâne, j'ai du mal à réfléchir. Pendant que je cogite, le porte flingue défonce la porte du bureau du Boss juste derrière moi tandis que la photographe envoie valdinguer la secrétaire.
Je tourne la tête vers elle mais mon attention revient vite sur Mélinda qui était percée de partout. La mutante a un pouvoir terrible...Mélinda, ma Mélinda se vide de son sang devant moi et je ne peux m'empêcher de ressentir un pincement au coeur...
Plus le temps de réfléchir, la française risque de se faire déssouder par les deux guignols en face. Pas le temps de réfléchir, je pousse Billy Boy avec force vers les gardes, il s'écroule sur le premier tandis que je me jette au sol en pointant mon arme vers les genoux du second. Je tire trois coups de feu puis change de cible et vise le premier garde qui se relevait et appui une nouvelle fois sur la détente, visant la tête cette fois...

* Basse … Hou, hou, whoua
Son…. Ha, ha, ha, Whaaa
Volume… boum, boum, boboum
Augmente… Hum, hum, hum, Yeah
Rythmique… Fanfare, ne me laisse pas perdre mon souffle ! *

La porte se brisa comme du cristal, le tempo accélère, deux hommes l’attendent armés, mesquins, futés et pervers, supervisé par leur acide boss. Le mutant s’immobilise devant la porte, menotté et armé de deux revolvers vides, et prononce le plus clairement possible dans son communicateur à tous ses équipiers pendant qu’ils s’agitèrent:

" Partez, fuyez, vivez, je suis forcé de rester, on ne pourra pas tous rentrez, je le sais et vous aussi. J’ai causé plus de mal que de bien, je suis indigne de repartir, si quelqu’un doit être exclu ça sera moi, ne discutez pas, ma dernière requête est adressée à Rachel : Photographie moi devant la porte avec le bureau derrière et sûrement les soldats. "

Les gardes le voient sûrement comme un cri perçant qui souhaite les assourdir habillé dans un costume de trou noir et masquée par un néant qui laisse seulement ses astres regarder la terrible vérité.
Mais la vérité est qu'une envie profonde d’éclater en sanglot le saisit, mais non, son âme de battant est plus forte, le papillon leur tiens tête, il se sentait intoxiqué par un paradis empoisonné. Le bateau de son destin est très loin de l’île de la chance, mais peut être que cette lumière d’étoile qui implose dans ses yeux signifie un retour aux sources vers le début de sa vie, quand le bonheur régnait, quand tout était simple, quand le papillon n’était encore qu’un frais gardon.
Le mutant gémis sans bruit, le feu de son âme fut éteint par un glacier qui fondis ensuite en larmes.
Il espère que son groupe va réussir, son odorat lui précise tout ce qui se déroule dans son dos, il prie silencieusement pour eux.

* Je perds mon souffle, aha ha, aha ha … Musique décconecté*