Rafraîchissement

Cassandre poussa un soupir imperceptible à la réaction de River. C'était plus ou moins ce qu'elle avait tenté d'épargner à tous en envoyant les Smith discuter dans l'intimité, mais après ce qui leur était arrivé, il était bien naturel que leur "discussion" dégénère quelque peu.
Cassandre termina de ranger ses affaires et emporta le verre de River avec elle jusqu'au lavabo.
La cuisine commençait enfin à redevenir telle qu'elle la connaissait : pleine d'allers et venues. Un nouvel élève accompagnait Tim. Il allait sérieusement falloit songer à établir un registre des élèves avec l'affluence de mutants de tous les horizons... et le départ discret de certains.

"Bonjour Tim." répondit Cassandre avec un léger sourire pour le jeune homme.
"Je crois savoir que tu as fait un travail admirable en tant qu'hôte en notre absence, je t'en suis très reconnaissante." dit-elle doucement en entendant les Smith quitter la pièce. Elle avait noté la Timidité de l'adolescent à son encontre sans vraiment chercher à se l'expliquer. Elle ne faisait qu'assurer l'intérim en l'absence d'Olivier.
Elle refoula immédiatement la pensée d'Olivier dans un tiroir de son esprit, dans son état de fatigue, elle pourrait bien se laisser à nouveau envahir par des visions apocalyptique sur son vieil ami...

Une fois sa vaisselle terminée, elle se retourna, les yeux fermés et les mains toujours mouillées posées sur le rebord du lavabo. L'idée absurde de se ballader avec un badge portant son nom lui effleura l'esprit.

"Bienvenue Nanikana. Je m'appelle Cassandre." dit-elle sobrement à l'algonquin. Elle aurait voulu pouvoir le rassurer sur la vie, très différente qu'il mènerait sûrement à l'institut, mais elle demeurra silencieuse quelques secondes. Elle n'avait aucunement l'intention de risquer de blesser l'indien dans son amour-propre. Quoi qu'il en soit, elle le savait sous bonne garde en compagnie de Tim.

[HRP : Un peu de retard…mais c’est qui y’a du monde ici ! xD]

Alors que la femme aux yeux fermés invitait Pablo à faire comme chez lui, un nouvel arrivant pris la parole dans le dos du Colombien. Cette jeune femme mystique devait être un des fameux professeurs, vu le ton qu’elle prenait pour s’adresser à cet élève. La voix du jeune homme qui venait d’entrer n’était pas inconnue à Pablo, mais il n’eut pas le temps de se retourner pour vérifier que déjà la brune prenait à partie Wood en haussant le ton.

*Wood !*

Ca lui était revenu. C’était Wood ; la première personne qui avait parlé à Pablo lorsqu’il était arrivé. Visiblement, tout ce petit monde se connaissait ; une histoire de famille vraisemblablement. Pablo tombait bien mal ! Il ne savait plus où se mettre.

Mais dans cette situation désespérée, quelqu’un lui vint en aide. Le jeune au pull à capuche qui était dans le fond proposa au mutant aux yeux dorés de s’asseoir à ses côtés.
Pablo accepta aussitôt et traversa la cuisine en se faisant aussi petit que possible. Il remercia le jeune afro-américain en hochant la tête et s’assit à sa table.

Après avoir attraper plusieurs tranches de pain de mie et le pot de beurre de cacahuète (repas à l’américaine !) le Colombien leva la tête vers son voisin. Il lui sourit légèrement et lui tendit la main, avant de s’adresser à lui en soignant son anglais.

« Je m’appelle Pablo…je suis arrivé hier. »

Le jeune homme qui était en face du mutant aux cheveux blancs semblait calme et serein, mais pas totalement acclimaté à cet environnement. Lui non plus ne devait pas être dans cet institut depuis très longtemps…

Deux autres visages connus firent alors irruption : Tim et Nan. Pablo, qui avait reconnut la voix de Tim se tourna aussitôt vers eux et leur adressa un petit signe de tête accompagné d’un large sourire. Ca lui faisait plaisir de revoir des têtes qu'il connaissait !
Certains élèves partaient de la cuisine alors que d’autres arrivaient…à croire que cet Institut comptait un nombre incalculable d’élèves !

River n'avait réellement aucune envie de suivre son frère et sa soeur. Pourtant, le fait que Cassandre emporte son verre pour le laver était signe qu'elle n'avait aucunement le choix et devait suivre ses ainés. Pestant intérieurement que tous soient contre elle, et que les nouveaux arrivant ne lui répondent pas, elle suivit les deux ainés. Elle avait cru comprendre que Wood allait les mettre dans une seule et même chambre... Il en était hors de question. La jeune fille en sortant de la cuisine, ouvrit la bouche pour répondre.

"Wood, je..."

Mais son frère ne lui en laissa même pas le temps. Sa soeur non plus, d'ailleurs. Les deux étaient partis vers les escaliers sans plus faire attention à elle. L'air grognon, elle s'apprêta à les suivre quand un nouvel entrant fit son apparition.

" 'Jour"fit-elle simplement en emboitant le pas aux deux autres.

[ chambres]

Cassandre pencha légèrement la tête sur le côté, comme si elle écoutait une petite voix audible d'elle seule. Un élève semblait sur le point de quitter les lieux sans rien dire. Elle ne le connaissait pas encore... mais allait y remédier.

"Excusez-moi..." dit-elle doucement en se dirigea à son tour vers la porte.
Elle s'arrêta néanmoins sur le seuil, et ajouta, sans se retourner.

"N'hésitez pas si vous avez besoin de moi."

Sur ces mots, elle quitta la cuisine en direction du hall.

Hall

Tim, géné de voir que l'ambiance était un peu tendue entre le frère et les soeurs Smith - car ils étaient bien frère et soeurs - salua Wind avec un sourire en demi-teinte, incertain de l'attitude qu'il fallait adopter. Et, ne sachant trop comment s'incruster dans l'une des nombreuses conversations qui rythmaient le petit-déjeuner de chacun, Tim se tourna machinalement vers l'évier et prit la place de Cassandre pour faire sa vaisselle.

* Cette posture revient un peu trop souvent à mon goût !*

Il secoua la tête et tourna la tête pour voir les Smith, puis Cassandre déserter la cuisine. Tim soupira, soulagé de voir que son espace vital retrouvait une mesure plus commune, mais regrettant de ne pas réussir à nouer de contact plus profond que la simple amabilité avec le professeur qui, à l'Institut, l'intriguait le plus. Même lorsqu'elle l'avait félicité pour son travail d'accueil de la veille, il n'avait trouvé comme réponse qu'un hochement de tête sec et un grognement plus ou moins convaincu signifiant que d'après lui, son comportement avait été des plus normaux.

Son regard, fixant l'ombre de son professeur, erra alors sans but avant de tomber sur Naninaka, encore plus intimidé que lui devant tout ce monde. Tim se tourna alors vers lui et, d'un geste complice, lui demanda de s'approcher. Il fallait qu'il commence dès maintenant à familiariser l'algonquin avec la technologie et, vue la méfiance que lui avait inspiré son seul lit, Tim se doutait qu'il allait avoir du boulot.

Mais le français était patient, et Nan lui était sympathique, tout comme Pablo et ce nouveau, qui se présenta avec entrain et humour. Tim abandonna alors la vaisselle pour se tourner vers Rob. Mis à l'aise par le ton enjoué que celui-ci avait adopté, Tim répondit, non moins joyeusement :

" Enchanté, Rob. Alors comme ça tu es là depuis hier ? J't'ai pas vu ! Enfin, vu le nombre de gens qui ont débarqué, c'est pas trop étonnant."

Il regarda tour à tour les trois autres élèves :

" Alors, votre première nuit à l'Institut ?"

Tranche de pain de mie, beurre de cacahuète, tranche de pain de mie. Discrètement, mais avec une redoutable efficacité, Pablo répéta cet enchaînement de mouvements complexes, 6 fois de suite. Entre deux bouchées de ces aliments bien secs et pâteux, une bonne gorgée de lait s’imposait. Un vrai crève la faim ce Pablo ! On peut dire qu’il se gavait. Mais précisons, pour sa défense, qu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. De plus, voir autant de nourritures, un frigo aussi plein, c’était du jamais vu pour ce jeune gars issu des quartiers pauvres de Bogota. Et voir autant de victuailles ça creuse encore plus.

Bref, notre Colombien prit tout de même le temps de faire une pause dans son repas, pour répondre à Tim, ce jeune Français qu’il avait rencontré la veille et qui avait été très avenant avec lui. Pablo déglutit et s’enfila une grosse gorgée de lait avant de se tourner vers Timothée. La veille, Pablo avait laissé entendre qu’il passerait voir Tim et Nan après avoir pris une douche, mais bon, il s’était écroulé juste après finalement. Très soucieux de parler un anglais compréhensif, il faisait des phrases bien construites, et grammaticalement correctes.

« oui…et désolé pour hier, j’étais très fatigué et je me suis endormi. Avec le décalage horaire, le trajet… »

Le mutant aux yeux dorés attrapa le sachet de pain de mie et recommença une septième fois son enchaînement

«…mais ça va mieux ce matin. »

Sandwich terminé. Pablo l’entama d’un gros croc

« Ch’était ‘i la femme avé les oeils fermés ? »

On aura tous compris qu’il s’agissait de Cassandre Deneos, la non-voyante possédant ce don de précognition, et accessoirement professeur de l’Institut ; mais Pablo, même si il se doutait qu’elle n’était pas une simple élève, n’en avait aucune idée…

Chambre de Tim et Nan
Décidément, si Nanikana ne passait que 3 heures par jour en compagnie de Tim, il finirait par connaître sa vie entière, dans les moindres détails, en un temps étonnamment court. L'algonquin ne s'en plaignait certainement pas, car cette grande volubilité lui permettait d'apprendre à mieux connaître son nouvel environnement, bien que l'adolescent n'ait encore aucune idée qu'il resterait à Salem Center pour une période aussi longue.
Visiblement, son cochambreur était une personne fort protectrice. Au point d'être contrôlant? Nan' le découvrirait bien assez vite.

À leur arrivée dans la cuisine, Nanikana s'arrêta dans le cadre de la porte, silencieux comme à son habitude. Il écouta les échanges qui se faisaient sous ses yeux. Les présentations, notamment. En même temps qu'il essayait de déterminer les personnalités et de les associer à la fois au physique et au nom des intéressés, il ne pouvait s'empêcher de jeter un regard aux différents meubles et instruments qui prenaient place dans ce lieu.

Trois personnes quittèrent. Wood, River et Wood, c'était bien celà? Ils étaient de toute évidence apparentés, bien qu'ils ne se ressemblent pas tant que ça à première vue. Mais comme il venait d'une grande famille, Nan' avait appris à voir les détails, physiologiques ou comportementaux, qui trahissent les liens de parenté.

Ensuite une jeune femme, d'un âge déjà assez avancé pour qu'elle connaisse très bien la vie, s'adressa à Nan' par son nom. Celui-ci répondit automatiquement :

-Enchanté, Madame Cassandre!

Puis il se rendit compte qu'elle connaissait son nom sans que Tim ou lui-même ne le leur ait dit. Peut-être l'avait-il déjà rencontrée? Pourtant, il avait beau fouiller sa mémoire, il lui semblait que non. Le jeune autochtone était à la fois surpris, impressionné et méfiant devant cette magie qu'il ne connaissait pas. Il regarda donc la dame du coin de l'oeil jusqu'à ce qu'elle sorte et que Tim lui fasse signe de se rapprocher.
Se rapprocher serait un euphémisme. Il s'était littéralement collé sur son guide, mais se sentit mal à l'aise (tout de même, il était habitué à la grandeur) et s'écarta un peu, juste devant le réfrigérateur.

Il ne remarqua qu'à ce moment un jeune homme à la peau plus foncée que la sienne. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un à la peau si foncée. Il était habitué aux gens de val d'or, à la peau pâle contrastant à la peau de teinte moyenne des habitants de Pikogan, mais pas à cette teinte noire. Il dévisagea ainsi Robin pendant un instant, tout en apprenant son nom et son arrivée aussi récente que lui dans ce lieu. Il arriva finalement à la conclusion qu'il avait simplement une tierce origine et lui sourit innocemment, car il ne se doutait nullement que cette pigmentation avait déjà été la cause de ségrégation envers les ancêtres de Robin.

À la question de Tim, Nan' avait froncé les courcils et répondit tout juste après Pablo :

-Cauchemar...

chambre cuisine

Après une nuit d'un sommeil calme, Enzo se dirigea vers la cuisine, pas qu'il ait vraiment faim, il ne mangeait plus depuis sa mutation, mais il savait que c'est là qu'il avait le plus de chance de rencontrer des gens.

Quand il entra dans le pièce, il ne reconnaut que Tim qu'il avait séché la veille (si je me souviens bien). Trois autre garçon semblait en grande discussion, la cuisine s'était transformé en assemblée de l'ONU tant les personnes qui s'y trouvait était différent extérieurement.
Enzo ne put s'empecher de remarquer, qu'une fois de plus, aucun ne portait de signes extérieurs de mutations, il aurait tellement voulu être comme ça mais ça n'était pas le cas et envier les autre ne lui serait jamais bénéfique.

"Bonjour" dit-il avec entrain.

"Je suis Enzo, Enzo Calvo, j'ail'impression qu'il y a eut beaucoup de nouveaux arrivant pendant notre absence." continua-t-il le sourire aux lèvres

Tim plissa les yeux et sourit sincèrement devant l'appétit de Pablo : il n'avait jamais vu un sandwich de cette taille et pourtant, il avait lui-même été, comme tout un chacun à l'adolescence, un mangeur hors normes ! N'osant faire aucune remarque, il déclara simplement à Pablo:

" Bah t'en fais pas, j'ai été bien occupé hier soir ! D'autres nouveaux sont arrivés et..."

Il tourna la tête vers Nan', se rappela qu'il avait déjà gavé le jeune algonquin de cette histoire, ne lésinant pas sur les détails - insignifiants, au premier abord, mais d'une importance cruciale quand on s'y attardait - et, conscient de ce qu'il s'apprêtait à en remettre une couche, se décida à reporter la narration de cette fantastique épopée quand il serait seul à seul avec le colombien.

Il écarquilla les yeux, fit de nouveau face à Pablo et à Rob et prit une profonde inspiration avant de renoncer, à contrecoeur, à laisser s'exprimer sa fibre d'orateur :

" Je me fais pas trop de souci pour toi, Pablo. Je vois qu'en tous cas, ton arrivée t'a pas coupé l'appétit !"

Et ce constat, malgré son apparente banalité, n'était pas fait en l'air. Pour quelques uns des élèves qui arrivaient, les plus jeunes surtout, l'arrivée à l'Institut était parfois synonyme d'exil et, ce sentiment de déracinement, ajouté à l'anxiété d'être dans un nouveau lieu, avait déjà eu pour effet d'ôter toute envie de manger à certains nouveaux.

Mais le moral de l'équipe masculine qui peuplait la cuisine semblait au beau fixe, sauf pour Nan' qui, à la question de Tim, confessait avoir cauchemardé pendant la nuit. Tim soupira. Lui qui, d'ordinaire, avait un sommeil léger et une sérieuse tendance à l'insomnie, avait, cette nuit, été sourd à toute plainte qu'avait pu pousser son compagnon de chambrée. Tim, un peu gêné, lui adressa un sourire rassurant et lui dit, d'une voix douce mais certaine :

" Tu dormiras mieux la nuit prochaine ! Moi, je suis un stressé de nature et pourtant, il ne m'a fallu que deux nuits pour m'habituer à l'endroit !"

Il s'appuya sur le témoignage improbable de Rob pour étayer ses dires :

" Tu vois, pour Rob, c'est pareil !"

Il remercia ledit Rob d'un hochement de tête et, pour passer à autre chose, apostropha immédiatement Nan' :

" Tiens, là, c'est le frigo, tu prends ce que tu veux..."

Et plus bas, il ajouta, uniquement pour l'algonquin :

" Si tu veux, je te fais la même chose que moi !"

Il n'était pas certain que l'algonquin connaisse la moitié des produits qui abondaient dans le frigo et il ne voulait surtout pas que celui-ci étale ce manque de connaissance, alors qu'ils étaient en compagnie de deux, et bientôt trois, autres jeunes hommes. Il ne voulait à aucun prix que son coloc risque d'être sujet de plaisanteries douteuses.

Mais l'arrivée d'un autre jeune homme perturba sa petite conspiration avec l'amérindien si bien que, ravi de voir une tête qu'il connaissait, il lança un joyeux " Salut, Enzo !" dans sa direction et, sollicité par le Colombien, il continua :

" Et la femme qui est partie, c'était Cassandre Deneos, un de nos professeurs !"

Si bien que, parti dans ses explications, il en oublia presque la proposition qu'il avait faite à Naninaka et, s'avançant plus au centre de la pièce, commença :

" Et la raison pour laquelle elle a les yeux fermés, c'est qu'elle ne voit pas... Enfin, pas par ses yeux, parce que, crois-moi ! Elle en sait déjà surement plus sur toi ou sur Nan' que moi ! Pas vrai, Enzo ?"

Il se tourna vers son collègue avec un sourire, maintenant totalement habitué à son apparence plutôt surprenante !

Centre ville

Ernest, apres avoir passer sa premiere nuit a l institut, dans cette merveilleuse chambre totalement isolée du reste des dortoirs de la communauté, que Tim lui avait gracieusement proposé, finit par admettre qu il avait faim. Depuis l'aéroport il n'avait pas manger et il n'avait pas l'intention d attendre que son estomac lui rapelle son devoir. Pres de la porte de la cuisine il ne fut pas surpris d'entendre plusieurs conversations, décidément les juenes ne pensaient qu a leur ventre, il finit par entrer

" Bonjour. "

Politesse parfaite, ce simple mot s'adressait a tout le monde et evitait au jeune homme de serrer la main ou d'embrasser chaques personnes présentes. Fier de lui il dévisagea les " accros du frigo ".

* Mon dieu je croyais avoir tout vu .... *

Ernest eu le regard figé sur Enzo, d abord les punk facon wood, ensuite les zarb facon Pablo et nanikana et maintenant un truc bleu humanoïde visiblement gluant. Ernest eu pendant un court instant envi de volontairement serrer la main d'Enzo pour voir de quoi il etait fait mais son bon sens pris le dessus

* probablement un monstres toxique qu ils ont decider de garder ici comme Cobbaye ....*

Il finit par se diriger vers le frigo a la recherche de quelque chose de mangeable

Frank penetra dans la cuisine avec la tete de quelqu'un qui vient de se reveiller. Le regard dans le vague, il constata que beaucoup était dêjà levé. Il les avait d'ailleurs presque tous apercu hier soir.

"...'jour"

Il se dirigea vers le placard le plus suceptible de contenir du café, et se retrouva devant un pile de tasse. Il en profita pour un en recuperer une.
Il se retourna vers le autres.

"...café ?"

Si l'un d'entre eux connaissaient le language des zombies, il obtiendrait peut-etre ce qu'il cherchait.
Il apercu un truc bleu du coin de l'oeil, et eu un sursaut lorsqu'il réalisa qu'il s'agissait de quelqu'un.

"Ah ! Ca fait peur ton truc !"

Gaël entra dans la cuisine l’air de rien mais il était en réalité un peu dérouté par toutes les nouvelles têtes présentes. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait du mal à considérer l’institut comme sa maison car il ressemblait en réalité à un moulin. Des élèves partaient tandis que d’autres arrivaient. Toute cette circulation permanente gênait quelque peu Gaël mais cet endroit était un refuge: normal que tout le monde puisse y entrer quand il en a besoin.
Toutefois, le jeune homme reconnut avec soulagement deux têtes: Tim et Enzo. Si jamais ce dernier lui demandait pourquoi il n’avait pas passé la nuit, son bobard était déjà tout prêt: ses douleurs l’avaient repris, il était retourné à l’infirmerie et s’était endormi là-bas.

*Marre de toujours inventer un truc au dernier moment*

C’est avec un petit sourire au coin qu’il s’adressa à l’assemblée:

« Salut les nouveaux! Alors, alors Tim, tu peux faire les présentations ou toi non plus, tu connais personne? »

Il ouvrit un placard et s’empara d’un paquet de gâteaux.

Tim semblait diriger la conversation dans la cuisine, en tant qu'ancien dans l'institut (de quelques heures mais elles faisaient la différence), il informait les nouveaux sur l'institut et ses potins, la conversation avait commencé avant qu'Enzo emmerge et il l'avait à peine ralentie.

Malgré l'absence totale d'organisation dans l'institut, les futurs élèves semblaient avoir tous décidé de se lever tot. C'est ainsi que trois nouvelles personnes entrèrent dans la cuisine qui commençait à ressembler à une fourmilière. Les deux premiers avait nettement fixé Enzo avec plus ou moin d'insistance, l'un deux ayant même un sursaut et chose à laquelle Enzo n'avait pas l'habitude, il ne fuit pas en courant.

"Désolé, c'est involontaire, il va falloir t'habituer..." répondit Enzo

Tout comme lui, Gaël ne semblait pas connaitre les autres.

*Trop d'inconnu, ce n'est pas le moment de demander où il a passé la nuit et de toute façon, ça ne me regarde pas, même s'il faut qu'on parle de cette mission.* décida ensuite Enzo

"Salut Gaël, bien dormi?"

Beaucoup de monde rentra dans la petite cuisine. il y avait une forme de vie liquide qui intrigua beaucoup le mutant. Ainsi donc l'évolution reservait parfois ce genre de surprise. Mais Robin devant tant de monde se sentit mal à l'aise. les questions fusait de partout et pour cet enfant unique c'était plus que ce à quoi il était habitué. Il avait besoin de se retrouver un peu seul. Vu sa tenue et le temps qu'il faisait dehors il se dit qu'un peu de course lui ferait du bien.

Il salua alors Pablo qui avalait un gros sandwich ainsi que les autres occupant de la pièce. Il ne voulait pas le dire mais toutes ses ondes sonores le remplissait de frisson. Ses pouvoirs volage pouvait encore sortir au dépourvu et causé des dommages.

Il ouvrit la porte qui donnait sur l'exterieur et parti ainsi faire son jogging...

Terrain de Sport

Pour toute réponse à Robin, Nanikana lui sourit. Il pensa cependant :
"Enfin, ce n'est pas de ma faute si j'ai perdu mon attrapeur de rêves... Je ne sais pas si Tim a remarqué que des mauvais esprits se sont installés dans la chambre..."

Mais Tim lui proposait déjà de se remplir la panse, ce qui était loin de déplaire à l'amérindien. Par contre, l'idée de fouiller dans le réfrigérateur épouvanta légèrement Nan' et son cochambreur dû détecter cette méfiance dans son regard, car il lui proposa de lui servir ce qu'il mangerait lui-même.

-Oui, s'il-vous-plaît!

Trop occupé à regarder ce que Tim fit par la suite, il ne porta pas attention à la porte qui s'ouvrit par quatre fois, pas même lorsque Enzo entra et que Tim le salua, ni lorsque Ernest lança un bonjour sur le ton que Nan' reconnut immédiatement comme étant le sien. Par contre, l'entrée de Frank fit finalement changé le centre d'intérêt de Nan'. En effet, le jeune homme sursauta et l'algonquin n'eut d'autre réflexe que de le regarder, manquant alors une étape cruciale de la préparation de son petit-déjeuner (du genre observer les rôties dans le grille-pain ou toute autre activité aussi complexe...). Voyant que Frank fixait dans une autre direction, le regard de Nan' suivi celui de Frank et Nan' aperçut finalement celui qui répondait au nom de Enzo, alors que Nan' croyait qu'Enzo était le garçon au café. Sa réaction fut immédiate : il ferma les yeux, s'agenouilla au beau milieu de la cuisine, les poings sur la poitrine et la tête penchée vers l'avant. Il prononça alors une litanie mythique, évidemment dans sa langue natale, qu'on lui avait rapportée maintes fois depuis son enfance et qu'il ne cessa pas. Pas même à l'arrivée de Gaël, qui salua Enzo, lui aussi. En fait, ce fut lorsque Enzo reparla que Nan' se tut...

-Ô grand Esprit, je ne mérite aucunement de vous voir ainsi apparaître devant moi. Dites-moi ce que vous attendez de moi, ô grand Esprit, et je l'accomplirai du mieux que je le pourrai. Par contre, n'oubliez pas que je ne suis qu'un pauvre homme et ne me faites pas subir un courroux injuste en cas d'échec, je vous en...

Le dernier arrivé, ce blondinet, s'appelait vraisemblablement Gaël et c'était à lui plutôt qu'à Nan' que l'esprit aqueux voulait parler. Pourquoi alors s'être montré devant autant de personnes? À moins qu'il ait quelque chose de collectif à leur confier? C'est au milieu de ces réflexions que Nan' vit le jeune homme à la peau foncée sortir. Énormément confus par le taux d'événements qui se produisaient alors, Nan' attendait la suite des événements pour éclaircir les mystères actuels.

Cerebra se matérialisa dans la pièce, avec son allure énigmatique habituelle.

"Je n'aurais jamais cru que j'ai à dire ça un jour, mais vous devriez aller voir ce qui va arriver à la télévision, je pense que ça va vous plaire..."

*C'est permanent son truc ?!*

Il comprenait mieux le rejet pour les mutants, entre ceux qui ne controle rien et les types bleu-transparent, il y a de quoi avoir peur.
Quelle genre de vie pouvait-on mener quand on est composé à 100% d'eau ?
Il trouva enfin son bonheur, un paquet de café déjà ouvert. Il le placa dans l'appareil et se retourna juste à temps pour voir l'indien se jeter au sol. Il se lanca dans une litanie incomprehensible qui laissa Frank perplexe. Elle était visiblement destiné à Aquaman.

*Aquaman, ça sonne pas mal !*

"Je crois qu'il a grillé son dernier neurone celui-là..."

Il attrapa sa tasse et en bu une gorgée. Le café était encore brulant, mais cela suffit à lui remettre une partie de ses idées en place.
L'indien en profita pour en remettre une couche. Il semblait prendre Aquaman pour une divinité quelconque; ce qui n'était pas tout à fait stupide. Il aurait peut-être aussi bien fait de se jeter au sol lui aussi pour gagner les faveurs divines.

Il fut tiré de ses pensées par Cerebra. Si l'indien avait apprécié le Dieu de l'eau, il allait adorer la femme fantome.

"Je n'aurais jamais cru que j'ai à dire ça un jour, mais vous devriez aller voir ce qui va arriver à la télévision, je pense que ça va vous plaire..."

*Un truc qui va nous plaire ? Le superball reprend plus tot que prévu ?*

Poussé par sa curiosité il se dirigea vers le salon tasse à la main.

[ salon]

Ernest referma le frigo , et opta pour la tasse de café, Franck avait eu la bonne idée d en faire chauffer visiblement , et rien de meilleur pour un bon lever. Le monstre toxique parlait , et bien qu Ernest n ai jamais vraiment ecouter ces cours il se questionna un court instant sur la maniere dont il parlait , avait il une langue de même composition que son corps .. bref genre de questions absoluments inutiles qu il chassa rapidement de son esprit

Nan rayonna encore une fois au yeux d'Ernest lorsqu il entama une mélopée plus ou moins élogieuse a l'encontre de la creature vaseuse, et conforta Ernest dans sa vision : Nanikana s etait tromper d'asile.

A peine la tasse finie, Cerebra se materialisa dans la piece les convaincant d aller voir quelque chose d'intéréssant a la télévision

" Uhm ...."

Il posa la tasse dans l'evier et se diriga fierement vers le salon

salon

Gaël n’eut pas le temps de répondre à Enzo qu’un nouveaux élèves entama un espèce de… Il ne trouva même pas de mot pour définir ce que c’était. Il regarda ce jeune homme, la mine très perplexe.

*A qui il parle celui-là?*

Toutefois, Cerebra apparut et sa déclaration intrigua l'ado, bien plus qu'il ne l'était déjà avec Nan:

"Je n'aurais jamais cru que j'ai à dire ça un jour, mais vous devriez aller voir ce qui va arriver à la télévision, je pense que ça va vous plaire..."

Sans rien dire, Gaël quitta la cuisine assez rapidement. Il ne voulait rien rater de ce qu'il était censé regarder.

Sur le coup, Enzo ne comprit pas se qui se passer réellement mais au bout de quelques secondes, tout devint clair.

*Mais il prend pour un dieux ce fou... il mériterait une bonne douche froide.*

Enzo se ravisa quand Cerebra leur apparut, cela devait être important pour qu'elle leur conseille de rejoindre le salon pour regarder la télévision. Plusieurs mutants était parti rapidement mais l'indien rester sur le sol.

"Bon maintenant, tu te lèves, je ne suis pas une divinité, je suis un mutant, certainement comme toi sinon tu ne serais pas ici. Si tu contnue à agir comme ça, tu risques d'avoir des problèmes car nombreux sont ceux qui auront une apparence spéciale. Allez, on va aller voit se qui se passe à la télé."


Enzo sortit tout en demandant à Nan son nom.

cuisine salon

Suite à l'intervention de Nan', des réactions diverses comportant surtout des sourcils relevés en points d'interrogation, des soupirs affligés, des marques de malaise et autre, Cerebra apparut et leur conseilla de rejoindre le salon. L'effet fut immédiat : la cuisine se vida avant que Nan' n'ait pu enregistré complètement (et traduire) l'information... mais surtout avant qu'il n'ait finalement pu mettre quoi que ce soit sous sa dent.

Ce fut l'esprit de l'eau qui reparla le premier à Nan', alors que celui-ci se demandait (vous l'aurez deviné) quel genre d'esprit du foyer Cérébra pouvait-elle être. À entendre son ton agacé, Nan' venait de gaffer. Décidément, pusieurs surprises l'attendaient dans le monde civilisé... qui plus est dans l'univers -comment disaient-ils déjà?- mutant. Se promettant d'attendre de voir les réactions des autres gens en sa présence la prochaine fois (et de demander des explications à Tim, Pablo ou quiconque autre aurait mérité la confiance de l'algonquin), Nan' s'inclina en guise d'excuses devant Enzo, mais se redressa rapidement, de peur que son alter ego ne pense qu'il s'agissait d'une preuve de soumission. Tout en lançant un regard questionneur à Tim, l'aîné des Adawe suivi Enzo vers le salon (après tout, il n'avait aucune idée où était ce lieu...) et lui répondit :

-Nanikana Adawe, fils de...

"En fait, ma gueule, c'est pas important"

salon

[ HRP : Argghhh ! Réagis un peu Tim !]

Tim continuait de parler avec chacun des nouveaux et des anciens arrivants, enchainant les conversations et les questions avec une facilité déconcertante ! Il était loin d'être en mode zombie, comme une certain Jake, qui venait de faire son entrée et dont le visage comme le cerveau réclamaient une dose de cette substance noire à l'odeur forte que constituait le café. Tim lui sourit, refusa gentiment sa proposition et reporta son attention sur Nan, agenouillé devant Enzo, sa nouvelle divinité.

Tim leva les yeux au ciel et se précipita vers l'algonquin tout en lui disant :

" Non, Nan, relève-toi, je..."

Mais déjà la divinité en question avait pris le relai et lui initmait de se redresser. Et l'amérindien de s'exécuter sans problème pour suivre Enzo dans le salon, où Cérébra avait convoqué chacun des élèves. Tim inspecta un peu la cuisine pour vérifier que rien ne brûlerait en leur absence et se rua vers le salon :

* De toutes façons, Cérébra nous laisserait jamais crâmer sans rien faire !*

Salon