Australie - Gare routière de Sydney

Red, toujours souriant, avanca rapidement vers un immense lavabot où il se lava les mains avec vitesse. Il avanca vers Tomas pour lui montrer ce qu'il devait faire et se mit la tête dans le hublot de la porte de la cuisine.

"La table 6 c'est..."

Le gros bonhomme pâlit en pointant la dernière table du fond, à droite. Sa machoire se serra et il renifla bruyamment en se tournant vers Tomas.

"Ouais...c'est celle du fond à droite...Fais attention petit, il est pas commode le client à la table 6. C'est un inspecteur..."

[hrp : excuse pour le retard]

Cherchant à vouloir porter la commande à la table 6 mais ne sachant pas ou aller, Red se lava les mains avant de rejoindre Tomas et de regarder à travers le hublot pour lui montrer la direction.

"La table 6 c'est..."

En regardant la direction du doigt par une des mains du chef, le jeune homme put voir à peu près la direction d'ou il allait amener le plat. Mais en entendant la voix du cuistot, Tomas le voyait comme ... inquiété.

"Ouais...c'est celle du fond à droite...Fais attention petit, il est pas commode le client à la table 6. C'est un inspecteur..."

*Un inspecteur ? Il manquerait plus que ça. Mon premier service sur un flic ...*

"Ok"

Poussant la porte avec ses pieds, ses mais étant occupés par les plats, il se dirigea en direction de la table 6, d'un pas tranquille vers ce fameux inspecteur qui fait trembler le cuistot aux quatres bras. Arrivant devant le bout de celle-ci, il commença à parler avant de déposer les plats.

"Voici vos commandes."

[Désolée pour le délais]

L'inspecteur releva le menton et dévisagea longuement Tomas. Il regarda son plat, regarda encore une fois Tomas et grogna. Il prit quelques notes sur une petite feuille et dit d'une voix hautaine et nassillarde:

"Bonjour. Je suis inspecteur Winchester. Vous êtes le nouvel aide-cuisiner?"

Il regarda encore une fois son plat et soupira. Son visage rond sans cheveux se leva vers le jeune homme.

"Depuis combien de temps? Avez-vous une formation? Avez-vous rencontré...le chef...?"

[C'est pas gentil de ma part de te faire attendre comme ca. J'essaierai d'être plus régulier désormais]

Red grogna et jetta un petit coup d'oeil par la fenêtre. Il se tourna vers Tomas et lui donna un coup sur l'épaule. Il lui fit un clin d'oeil avant de se remettre au travail pour d'autre commandes. Il s'activait avec rapidité, mais répondit quand même à Tomas.

"Bah...T'sais, le patron a des contacts et personne vient mettre son nez ici. C'est pou'ca que j'ai la paix dans mon travail. Bah lui...Winchester essaie de mettre son nez dans ma cuisine."

Red se releva avec un gros couteau de chef dans les mains. Il fronca les sourcils et dit:

"Personne vient dans ma cuisine!... Dans l'arrière salle de la cuisine, ya une p'tite salle des employés, un bureau et un frigo...tu peux aller faire un pause et t'a le droit à un truc à boire par jour. Je vais être ok..."

Dans la salle des employés, comme l'avait dit Red se trouvait un bureau. Sur le bureau, il y avait plusieurs publicités et des lettres ouvertes.

La première lettre ouverte disait:

"Cher Monsieur,

Nous avons le regret de vous informer que votre demande de faire partie de l'association des cuisiniers à été refusée.

Cordialement,

L'ACS

L'association des Cuisiniers de Sydney

La seconde était une plus grande envelloppe avec differents morceaux de journal et un journal complet. Une lettre écrite en coupure de journaux était glissée dans le journal:

MOrT AuX muTaNtS. VoUs êtES UNE MenAcE PoUr l'hoMMe! VaS tE tIrER uNE bALLe saLE MutOS dÉGénérÉ!

La troisième lettre était manuscrite. Une écriture fine et précise disait:

"Bonjour,

Cette lettre n'est pas une publicité quelconque, mais bien une invitation. Je m'appelle Olivier Fleury et je suis le directeur de l'Institut Xavier, à Salem Center USA. Nous sommes une institution qui aide les mutants à devellopper et à contrôler leurs pouvoirs. Nous aimerions vous inviter dans notre institution. "

Le bas de la lettre était déchirée.

[Désolé de cet attente]

Tomas regarda dans la première lettre et commença à la lire avant de la reposer tout aussi rapidement, sans grand intérêt pour lui. Il prit la seconde qui contenait quelques morceaux de presse et un journal complet.

*La sentinelle ? C'est quoi ? un journal d'investigation ou de people j'imagine ...*

Le jeune homme commença à regarder quelques articles se trouvant sur ce journal avant d'y passer d'un regard un petit peu plus profond sur l'intervention de chaque sujet. Il finit par le déposer sur la table en lachant un léger soupir.

*Un journal qui dénonce les mutants ... fallait s'y attendre. De toute façon, je me suis jamais considéré comme l'un d'entre eux, même si je suis différent de personnes "normales" à cause de Zeta. Suffit de me comparer entre Red et les personnes citées dans ce journal par rapport mon cas pour faire la différence. Mais bon certaines personnes sont plus stupides que d'autres et ne comprennent pas cette subtilité.*

Tomas prit la lettre suivante et l'écriture de celle-ci fit vite comprendre qu'elle était manuscrite donc envoyé par quelqu'un. Le jeune homme commença à lire mais ne put arriver à la fin car celle-ci était déchiré.

*Une institution qui aide les mutants à controller et développer leurs pouvoirs ? Y'a vraiment des allumés pour vouloir créer ça, alors que tout le monde veut qu'ils meurent sans exception ...*

Commençant à vouloir jeter la lettre sur la table sans aucune distinction, il arrêta son geste au dernier moment.

*... mais d'un autre coté, cet endroit pourrait être un moyen de faire dresser Zeta afin qu'il m'obeit au doigt et à l'oeil. Le problème c'est que le lieu se trouve aux USA et j'ai loin d'avoir le pognon nécessaire pour le moment pour aller aux Etats-Unis. Mais ca reste une idée à creuser.*

Il plia la lettre avant de se la mettre dans sa poche et sorta de cette petite salle avant de partir en direction de la cuisine et de s'y pointer.

"Eh Red, je commençai à m'ennuyer à rien foutre là-bas. Tu aurais pas quelque chose à me proposer, histoire que je colle pas sur place ?"

[Désolé de mon attente!]

Red tourna la tete rapidement vers Tomas qui venait de lui dire qu'il en avait assez de la pause. C'est étrange. Normalement, ils sont tous impatients de rester le plus longtemps possible dans l'arriere salle a boire autant qu'ils le veulent. Red haussa les épaules et sourit.

"Pas de probleme, mon p'tit. T'as qu'a venir ici. J'vais te donner du travail..."

"Tomas! Viens ici s'il te plait!"

Sherman fit son apparition dans la cuisine. Il fit signe a Tomas de le suivre jusqu'a son bureau. Une fois rendu au bureau, il referma la porte derriere lui et dit:

"Bon...Tu peux partir. Tu as finit ta journée. En revenant chez toi, je veux que tu me rendes un service. Je sais que tu vas trouver ca un peu étrange comme demande. Mais bon..."

Sherman lui tendit deux enveloppes, dont une beaucoup plus grosse, comme un petit paquet. Il désigna la premiere et dit:

"Voici ta paye et ton bonus d'aujourd'hui. J'aimerais que tu ailles porter la deuxieme enveloppe dans un casier a l'aéroport."

Il lui tendit un bout de papier avec un numéro de casier et un code. Il lui donna aussi une liasse de billets pour payer un taxi.

"Ca te dérange pas?"

Tomas avait l'habitude de ne pas trop se tourner les pouces à rien faire, donc une pause pouvait être interessante mais trop longue. Quoiqu'il en soit, il demanda à Red de reprendre le boulot dont celui-ci répondit

"Pas de probleme, mon p'tit. T'as qu'a venir ici. J'vais te donner du travail..."

Mais au même moment, une autre voix se suivit.

"Tomas! Viens ici s'il te plait!"

Le jeune homme tourna la tête et vit Sherman lui faire un signe en direction de son bureau. Il le suivit et vit son boss fermer la porte derrière lui après qu'il se sont rendus au bureau.

"Bon...Tu peux partir. Tu as finit ta journée. En revenant chez toi, je veux que tu me rendes un service. Je sais que tu vas trouver ca un peu étrange comme demande. Mais bon..."

*On dirait que cette journée est vraiment trop bizarre ...*

L'homme tendit deux enveloppes en direction de Tomas qui les prit puis ensuite un bout de papier contenant des numéros et une liasse de billets.

"Voici ta paye et ton bonus d'aujourd'hui. J'aimerais que tu ailles porter la deuxieme enveloppe dans un casier a l'aéroport. Ca te dérange pas?"

Regardant la première enveloppe, le jeune homme vit qu'il y avait suffisemment d'argent pour loger une nuit ou deux. Un léger sourire se montra sur son visage alors que son boss lui demanda un service.

"Aucun problèmes Sherman, je vais le faire."

Tomas se dirigea vers la sortie du bureau mais s'arrêta devant la porte avant de se retourner vers son boss.

"Au fait, je reprends quand à nouveau le taff ?"

[désolé pour le retard et bonne année]

[Bonne Année!]

Sherman devint blanc comme un linge lorsque Tomas lui demanda quand recommencerait-il le travail. Il mit un certain temps à répondre, avalant difficilement sa salive et haussa les sourcils. Il essaya de prendre un air détendu et annonca d'une facon tout aussi -non- détendue.

"Ouais...euh...tu peux recommencer demain. Demain vers 13h00, ca te va?"

Sherman fronca les sourcils et lui fit un signe de s'en aller. La serveuse se tourna vers Tomas au moment où il allait quitter le restaurant. Elle lui fit un très grand sourire et un signe de sa main vide puis son regard dévia lentement vers cela de Sherman. La jeune femme fronca des sourcils et perdit soudainement son sourire.

Un taxi s'arrêta droit devant le restaurant lorsque Tomas en sortit finalement. La porte s'ouvrit et un petit homme aux accents très arabes lui demanda où il voulait aller.

Le sympathique chauffeur ne se rendit pas compte de l'attitude un peu cynique de son client. Il gardait un sourire énorme et hocha la tête vivement pour signaler son accord lorsque le jeune homme lui demanda de rester à proximité pour revenir chez lui après.

"Je vous attends ici!"

Une fois rendu dans l'aéroport, Tomas se mit à chercher les casiers. Plusieurs personnes avec leur bagages avaient créé un trafique hors du commun dans la salle de départ. Il y avait tant de monde qu'il était difficile de voir les indications pour les casiers. Alors que Tomas était devant une carte de l'aéroport, il se fit percuter par une dame d'un certain age avec son charriot. Le paquet de Sherman s'écrasa sur le sol et le coin déchira. Confuse, la dame se tourna vers Tomas et s'excusa chaleureusement:

"Pardonnez moi, jeune homme! J'ai perdu le contrôle de mon char...J'espère que je n'ai pas cassé ce que contient ton petit paquet, mon grand."

La dame s'en fut, surement pressé de ne pas manquer son vol. Tomas récupéra le paquet et remarqua le coin déchiré. Il pourrait sans doute vérifier si ce que contenait le paquet était brisé...Alors qu'il réfléchissait à cela, il se tourna et remarqua une longue rangée de casiers. Tous les casiers étaient bien libres, personne n'était devant et en bloquait l'accès...Tous sauf un...Le sien. Deux immenses hommes bloquaient le passage.

Les deux gorilles se tournèrent alors vers Tomas et lui sourit. Ils avaient l'air satisfaits de voir que le jeune homme arrivait comme prévu au casier.

"Ca tombe bien, mon gars, parce nous cherchions a qui appartient le casier. Tu vas nous suivre immédiatement..."

Une bosse dans les poches des deux hommes suggèrait qu'ils avaient tous les deux un pistolet...au moins. Le plus grand d'entre eux entraina Tomas dans les toilettes qui étaient à proximité. Ils verrouillèrent la porte derrière eux et envoyèrent valser Tomas vers le fond de la pièce:

"Bon...On te f'ra pas d'mal mon petit si tu nous donnes tout de suite le paquet et la combinaison du casier."

[pardon pour le retard]

Les deux gorilles se trouvaient effectivement au niveau du casier ou Tomas devait poser le paquet et souriait à la parole laissé par le jeune homme.

"Ca tombe bien, mon gars, parce nous cherchions a qui appartient le casier. Tu vas nous suivre immédiatement..."

Sans attendre un seul instant, l'un d'entre eux prit le jeune homme et l'entraina. Celui-ci voulait se défendre mais apercevant furtivement les bosses dans leurs poches, il comprit bien vite le problème.

* ****** ils sont flingués ces *** *

Les gorilles emporta Tomas en direction des toilettes et vérouilla l'endroit derrière eux avant que celui qui tenait le jeune homme le projetta au fond de la pièce.

"Oh pas besoin de me jeter comme ça. Je suis pas une ***** !"

Les deux hommes s'approchaient de lui, leurs bosses toujours au niveau de leurs poches.

"Bon...On te f'ra pas d'mal mon petit si tu nous donnes tout de suite le paquet et la combinaison du casier."

"Désolé de dire ça les mecs, mais je fais jamais confiance à un type qui braque une arme sur moi. Montrez moi vos flingues et lacher les, après on pourra tranquillement causé ... affaires."

*Sherman, lorsque je vais revenir, je vais vous cuisiner à ma façon, et ca laissera un mauvais gout dans la bouche ...*

'"Hey! T'as vu ca Bernie!? Il veut jouer au malin...Écoute le p'tit, si tu nous donnes pas la combine et la grosse envelloppe tout de suite, on te fait exploser la gueule, c'est pas compliqué!"

L'immense homme aux côté de Bernie avanca vers Tomas et sortit carrément son révolver pour le diriger vers Tomas.

"J'ai pas le temps de rester ici avec toi, le p'tit, j'ai un billet à aller m'acheter pour le prochain vol à Los Angeles!"

[Après plusieurs jours d'attente et un message privé, il est probable que tu n'ais pas vérifié ta boite de reception Mp. Il faut absolument que tu attribues tes points dans ton barême pour que je puisse voir comment tu contrôles ton pouvoir. Dès que cela est fait, nous continuerons ton ascension vers l'Institut.]

[J'ai effectivement bien reçu le message mp spécifiant de dépenser mes points pour le développement. Je voulais en discuter avec des administrateurs mais je n'ai eu aucune réponse me parvenant, bloquant cette situation inconfortable ou nous sommes en ce moment.

Donc j'aimerais savoir si les administrateurs Adam Zachary et Cassandre Deneos ont reçu durant la dernière quinzaine de jours un mp chacun provenant de moi. Si cela ne fut pas le cas, qu'ils me previennent afin que je puisse discuter et résoudre les problèmes afin qu'on puisse continuer à jouer.]

[Ils sont présentement en train de travailler sur ton barême et te donneront des nouvelles le plus rapidement possible.

Merci de ta patience, Tomas!]

Comme souhaité et espéré sans aucun doute, Zeta surgit de nulle part et sauta sur l'homme avec le pistolet refermant sa puissante machoire sur le poignet de l'homme. Ce dernier hurla de douleur et secoua vivement son bras pour essayer de se déprendre de l'assault de l'animal. Bernie fit surement peur à son compagnon puisque ce dernier prit ses jambes à son cou et se sauva rapidement. Lorsque, finalement, Zeta relâcha son attaque sur le bras ensanglanté de Bernie et que le pauvre homme put reculer, Tomas entendit la voix brisée de l'homme lui dire:

"Ton argent sale, gardes la pour toi..."

Il s'enferma alors dans un cabinet de toilette, enfonca son bras dans la cuvette, pleurnichant comme un bébé avant de verouiller la porte derrière lui.