Moscou, Russie...

Vorg Volonski avait une nouvelle fois séché les cours. En effet, depuis qu'il n'avait été jugé plus apte à pratiquer de la boxe, on lui avait proposé un poste d'entraineur pour les jeunes et il avait donc passer la journée à finaliser le contrat. Finalement c'était le seul moyen pour lui de ne pas trop s'éloigner du milieu qui lui plaisait tant: la boxe.

Il était vers les 19heures quand Vorg se décida à rentrer chez lui. Il fesait assez froid dehors et Vorg commença à trotiner afin d'être le plus tôt à la maison. Ses parents devaient s'inquièter car le lycé avait surement appeler

*J'espère qu'ils ne vont pas le prendre mal. Je ne suis pas fais pour faire des études longues de toute façon*

Vorg voulait leur annoncer qu'il avait trouver un petit job qui comblerait ses désirs en attendant mieux, cependant lorsqu'il rentra à la maison, sa mère était assise sur une chaise dans la salle à manger le regardant. Elle le regardait plutôt méchamment et Vorg n'en avait vraiment pas l'habitude

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"Le voilà." lâcha-t-elle d'une voix sourde. Le père de Vorg arriva par la porte de la cuisine. Il avait lui aussi l'air assez remonté.

"Tu vas nous dire où tu étais." dit-il sèchement.

Vorg se doutait que ses parents n'allaient pas être content, mais ils ne pensaient pas qu'ils seraient énervés à ce point. Il n'aimait pas voir ses parents en colère.

*Je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure. st-ce que je devrai leur parler de ce job... après tout il faudra bien qu'ils le savent un jour de toute manière.*

"Désolé, je n'étais une nouvelle fois pas au lycé. On m'a proposé d'entraîner les gamins du village à la boxe et je n'ai pu refusé. Papa, maman, je m'excuse de vous avoir fait du soucis mais j'ai pris ma décision. C'est ce que je veux faire pour le moment. J'espere que vous l'accepterez."

Vorg avait vraiment peur de la réaction de ses parents car ses parents ont toujours voulu le voir devenir mèdecin au grand désarroi de leur propre fils

Le visage de la mère de Vorg se renfrogna.

"La boxe ? Tu crois que ton accident n'a pas suffi ? Tu veux qu'il arrive la même chose aux jeunes du quartier ?" s'écria-t-elle. Plus que fâchée, elle avait l'air inquiète.

"Mais qu'est-ce qui te passe par la tête, fiston ? Entraîneur, ce n'est pas un métier d'avenir... Sois un peu raisonnable... Tu as délaissé tes études trop longtemps déjà. Le directeur de ton école nous a appelés, ça ne peut plus durer comme ça, Vorg, ils vont t'exclure de l'école si tu as encore une absence injustifiée."

Comme il se doutait, ses parents n'étaient vraiment pas d'accord avec cela. Mais, Vorg avait bien l'intention de les faire changer d'avis. Après tout, c'était son avenir, et non pas la leur. De plus ce que lui dit sa mère lui rappela de mauvais souvenirs et son visage se crispa

"Maman, mon accident n'arrive pas souvent. J'étais tout simplement pas fait pour ce sport en tant que boxeur... Mais justement en tant qu'entraîneur je leur apprendrai à devenir de bons boxeurs et à esquiver ce genre de coups"

"Papa on m'a toujours dit de faire un métier qui me plaisait quand j'allais à l'école, et vous, vous voulez à tout prix que je fasse de longues études, mais je sais que ce n'est pas pour moi. Va falloir se le rentrer dans la tête. J'aime ce métier! Qu'ils me renvoyent, de toute façon j'ai pris ma décision je ne veux plus aller à l'école. J'ai plus de 18 ans, j'ai reussi à gagner assez d'argent pour me payer un petit appartement. Il faut désormais que je m'envole de mes propres ailes."

Il avait dit ça sans méchanceté aucune mais il voulait bien faire comprendre à ses parents qu'il ne voulait pas retourner à l'école. Et qu'il allait très bientot se séparer du cocon familial

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La mère de Vorg éclata en sanglot aux paroles de son fils. Son père posa une main sur son épaule, puis tourna la tête vers Vorg.

"Tu vois le souci que tu fais à ta mère ? Puisque c'est comme ça, vas-y, vole de tes propres ailes, mais ne reviens pas pleurer à la maison si ça tourne mal !" laissa-t-il durement. Après le sang d'encre que la carrière de Vorg leur avait fait faire, ils semblaient avoir atteint leur limite.

La mère de Vorg se mit à pleurer ce qui laissa Vorg dans un état émotif profond. S'il y'a bien une chose qu'il détestait, c'était de voir sa mère verser des larmes. Il ne pu s'empêcher de s'excuser.

"Je suis désolé maman, mais il faut que tu te dises maintenant que ton fils est grand, et toi papa il faut que tu comprenne que je suis capable d'assumer mes propres décisions. Je vous remercie pour ce que vous avez fais pour moi jusqu'a maintenant, je ne vous ai pas facilité la tâche mais mon choix est fait... bon je vous laisse, je vais dormir dans mon nouvel appartement. Je reviendrai vous voir demain si vous êtes d'accord."

Vorg leur fit un signe de la main et sortit de la maison. son appartement qu'il avait loué il y'a de ça quelques heures se trouvait à 2 ou 3 kilomètres de la maison mais sa voiture était en réparation, il décida donc d'y aller à pieds. Après tout ce n'était pas si loin que ça...

*Jespère que quand je rentrerai demain, ils ne me bouderont pas, mais bon d'un autre coté je les comprend un peu...*

Vorg se mit donc à marcher dans les rues de Moscou. Il faisait froid mais il ne neigeait pas. Le pas vif, il passa plusieurs carrefours sans trop prêter attention à ce qui se passait autour de lui, il avait d'autres problèmes.
En passant près d'une ruelle cependant, un petit cri étouffé, comme un pleur, attira son attention.