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Sahari Mame Fouba
Lun 6 Aoû 2007 - 13:37
Nom :Fouba
Prénom "Surnom":Sahari "Mame"
Nom de code :Spine
Date de naissance :19 juin 2073
Sexe :Féminin
Lieu de naissance :Afrique noire (Zambie)
Pouvoir : Extraction et remodelage des os
Note du pouvoir :80%
Barème de pouvoir :
Historique :
La mère de Sahari mourut en donnant naissance à celle-ci, au terme de sa première grossesse. Une fracture du bassin causa une hémorragie interne que les moyens de fortune du village ne suffirent pas à soigner.
Le village africain dans lequel la fillette grandit est très soudé et le père de Sahari trouva rapidement une autre jeune mère pour donner la tétée au poupon. Ensuite, les femmes du villages s'occupaient à tour de rôle du bébé, selon leurs disponibilités, chacune selon ses plus grandes forces. Bien que cela puisse sembler étrange, il en était de même pour la plupart des enfants, que tous les adultes du village se permettaient de réprimander, féliciter ou éduquer, selon la tradition des lieux. Cette forme d'éducation avait pour avantage de garder les quelques 235 habitants unis, comme s'il s'agissait, à quelques exceptions près, d'une seule entité.
L'enfance de Sahari, petite fille impulsive et parfois tempêtante, se déroula sans incident notable, entre ses jeux d'enfants (notamment, grimper le plus haut possible dans les arbres) et son éducation. Elle était très proche de Fatou, l'une des aînés du village, qui avait de nombreux petits-enfants, notamment Sahari, qui semblait souvent être sa préférée. Mais sa grand-mère maternelle (seule grand-parent vivant de Sahari) niait une quelconque préférence et plaidait que la gamine demandait simplement beaucoup d'attention, en tant qu'orpheline de mère et de petite fille ayant un fort caractère. Sahari était aussi très proche de sa toute première nourrice, Amsina, qui rendait bien cette affection à la fillette.
Le père de Sahari s'était remarié, avec une femme aigre qui n'aimait que les enfants n'étant pas issus des autres unions de son époux... Sans être maltraitée, elle était souvent mise à l'écart, mais n'en faisait pas de cas et allait chez Fatou ou Amsina.
Autour de son douzième anniversaire, la puberté s'empara du corps de l'enfant qui dû alors porter une robe, comme toutes les femmes, seuls les enfants pouvant se promener torse nu. Mais ceci n'empêcha pas la jeune fille de continuer de grimper aux arbres avec ses amis.
Ce fut par une chaude journée où la jeune fille pestait contre sa robe, que l'un de ses cousins arriva en courant.
"Mémé Fatou! Elle est morte! Sahari, vient vite, ton père veut t'y voir!"
"Quoi?"
Mais avant que son cousin n'ait le temps de répondre, elle avait senti son cœur se serré et s'était empressé de descendre de l'arbre, sans faire attention à ne pas piler sur les autres qui étaient plus bas et tentaient de se bouger tant bien que mal pour la laisser passer, sans succès. Bien rapidement, la jeune femme posa le pied sur la main d'une gamine au même moment où la gamine l'enlevait. Sahari tomba alors entre les branches, empêtrée dans sa robe rouge et tentant de se raccrocher à l'une d'elle, ce qui ne lui valut seulement que de se retourner et de tomber au sol sur l'épaule, dans un bruit sourd, avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla, plus tard, le soleil se couchant dans les fenêtres d'une cabane dans laquelle elle se trouvait.
"Elle va bien?"demanda le père, inquiet.
"Étonnament. Nous pensions que son os avait déchiré sa peau, mais l'absence de sang et de plaie visible semble plutôt présager qu'une plaque osseuse s'est formée par-dessus sa peau." Lui répondit le médecin qui se trouvait justement au village pour s'occuper de Fatou.
Gardant les yeux fermés, la petite, effrayée, bougea délicatement son bras droit et posa sa main sur son épaule gauche. Une surface étrange, comme de la roche, avait pris la place de sa peau. En se relevant, quelques minutes plus tard, elle s'aperçut aussi qu'une partie de sa jambe gauche et de son front étaient aussi couverts par ces os apparut de nulle part, probablement pour la protéger.
À partir de ce moment, la vie tranquille et globalement joyeuse de la jeune fille changea du tout au tout. Son père préférait qu'elle reste enfermée dans la hutte, mais sa belle-mère la traitait, comme la plupart du village, de démone, et ne s'occupait plus du tout d'elle. La jeune fille et son père durent donc s'installer dans la hutte à présent déserte de Fatou, qui l'avait léguée à sa petite-fille préférée. Elle vécut ainsi, avec son père, dans le village, durant huit ans, à ne pas oser sortir sous le regard dégoûté des villageois. Huit ans à vivre recluse, tout en entendant rire les enfants autour de sa case. Huit ans à recevoir, parfois, des coups de bâtons. En être rouée en revenant du puits, échapper le sceau par terre en recevant les coups sans gémir et devoir retourner au puits. Des plaques d'os, dures et blanches comme ses dents, se formant graduellement dans le bas de son dos, où elles formaient de petites crêtes, et sur son bras droit, dont elle se servait pour protéger son visage du bâton.
Puis son père mourut et Sahari s'enfuit de la maison. Le terme exact serait plutôt qu'elle fut chassée... Avais-je spécifié que le village avait été très uni pour accueillir et éduquer Sahari? Il le fut aussi pour la châtier et l'exiler.
Chassée de la hutte de Fatou, elle se construisit une hutte pour elle seule, de l'autre côté du puits, cachée de la vue du puits et du village. Moins d'un mois après que la hutte fut totalement érigée, elle se réveilla un matin, le visage d'un enfant l'observant doucement, à quelques centimètres du sien.
"Est-ce que ça fait mal?" demanda-t-il en pointant la plaque osseuse couvrant le bras gauche de Sahari.
"Non, pas réellement." Répondit-elle sèchement, interloquée par cette apparition qui ne semblait éprouvé ni dédain ni crainte à son égard.
Ils se regardèrent quelques instants, puis la mutante demanda à l'enfant, sur un ton aussi dur que son front :
"Qui es-tu?"
"Un enfant du village", répondit-il en haussant les épaules et en observant la hutte autour de lui.
"Comment tu t'appelles?"
"Mes amis, ils m'appellent Mino", gazouilla-t-il en reportant son visage sur elle.
Suspicieuse, Sahari reprit, lentement.
"Et moi, je t'appelle comment?"
"Mino!", répondit-il immédiatement en sautant sur ses pieds. "Je reviendrai vous donnez des nouvelles!" conclut le garçon de 10 ans en sortant de la case et en s'enfonçant dans la jungle en bordure de laquelle habitait Sahari, mais qui n'était pas du tout en direction du village.
Le garçon revint souvent, lui apportant les nouvelles du village et lui apporter quelques objets de la vie courante dont elle aurait besoin, sans vouloir lui donner son vrai nom, ni lui indiquer qui étaient ses parents. Lorsqu'elle insistait trop pour savoir si ses parents étaient au courant de ces petites escapades, il s'en allait, toujours d'aussi belle humeur. Il venait souvent lui porter des nouvelles en échange d'histoires de la part de la mutante puis, en vieillissant, d'échanges d'opinions, selon un horaire qui semblait totalement aléatoire à la mutante, mais qui, en fait, ne l'était pas du tout.
Elle chassait et cultivait à l'aide de ses pouvoirs, qu'elle maîtrisait de mieux en mieux et lui permettait de créer une variété d'outils de plus en plus intéressants et diversifiés. Elle apprit même, lors d'une première tentative volontaire et sans coups, que l'extraction de ces os, bien que lente et épuisante, ne lui faisait aucun mal. Elle parvint donc à contrôler de mieux en mieux cette étrange capacité, la cultivant et l'utilisant à son avantage.
Souvent, en se réveillant, elle trouvait des marques d'exorcismes sur sa case, qu'elle lavait patiemment, à chaque fois. Mais les attaques physiques avaient cessés, probablement crainte. Et Mino confirma ses soupçons : au village, on craignait tellement la sorcière que personne n'osait même s'en approcher, la voir en personne.
Durant une dizaine d'années, ce manège continua, jusqu'à ce que le chef du village meure. Mino qui était à présent un jeune homme de 21 ans, toujours sans compagne ni promise, lui rapporta la nouvelle qui remplie le cœur de l'Africaine de peur. L'ancien chef n'avait jamais passé à l'offensive à son égard, mais son successeur...?
Durant quelques semaines, le village fut pris au milieu de guerres de successions et connu donc une période fort troublée. Préférant ne pas s'en mêler, Sahari observait la scène de loin, tout de même curieuse. Jusqu'à ce qu'un matin son jeune ami vint lui annoncer qui serait son successeur : un homme reconnu pour son impatience. Ils en discutèrent longtemps, ce matin là...
Alors que Mino partait, Sahari le regarda s'embusquer dans la forêt, le cœur gros, car il ne pourrait probablement venir la visiter aussi souvent. Quelques minutes plus tard, elle entendit un coup sourd, suivi de paroles, pas très loin. Elle n'y porta pas plus attention, mais lorsque le soleil se coucha et qu'elle partit vers le puits, elle entendit des exclamations provenant du village. Elle reconnu le nom de son indicateur, ainsi que les mots démons, possédé, traître et, le pire, lynchage.
Elle courut jusqu'au village, déchirant sa robe contre certains buissons et perdant même le foulard qui lui entourait généralement la tête et les épaules, qui s'envola au vent.
Voyant son jeune commissionnaire sur la place publique, où se dressait un échafaud, elle comprit trop tard qu'il était à un instant de la mort. Loin qu'elle était, elle ne voyait pas l'expression de son visage, mais elle entendait les cris des villageois, tout en se rapprochant de toute la vitesse de ses jambes (la jambe d'ébène et la jambe d'ivoire, alternativement) avec un léger claudiquement. Arrivé au village, elle était si furieuse qu'ils s'en prennent à son seul véritable et fidèle ami. Si furieuse qu'ils s'en prennent à un innocent, elle voulait les châtier elle-même, rendre justice à son ami et le sauver. Elle fit sortir les os de sa main droite en un poignard qu'elle brandit devant elle, mais se rendit compte qu'un phénomène qui ne lui était encore jamais arrivé, se produisit. Hors de son contrôle, d'autres pics osseux s'étaient hérissés le long de ses jambes et de son buste, sauf où des plaques osseuses couvraient déjà son corps. Elle ressemblait à un énorme reptile humanoïde à la peau noire et humide sous une multitude de pics menaçants. Mais au lieu de s'arrêter et de se poser des questions sur le phénomène, elle repartit, poussé par la certitude que son apparence encore plus féroce leur servirait une leçon plus grande, une peur plus importante.
Elle ne comptait que prendre une vie en échange de celle de son informateur : celle de celui qui l'avait amené sur l'échafaud. Elle dirait au reste du village de les laisser tranquilles. Mais tout ne se passa pas exactement comme elle l’aurait désiré…
Devant son aspect, les gens du village furent horrifiés et crièrent de fuir la sorcière, hurlant de terreur. Elle-même criait des insultes, leur disant qu'ils avaient punis un innocent qui n'avait rien fait de mal. Elle arriva finalement au principal coupable et lui planta son poignard dans le torse. Au même instant, une multitudes de petits fragments osseux, comme des fléchettes, quittèrent ses deux bras et sifflèrent dans l'air pour se planter dans plusieurs personnes qui étaient toujours trop près.
Exhortant son clan de quitter le village, elle ne s'était pas même aperçue de cette attaque aérienne.
Malgré la peur, une femme tint tête à Sahari, lui disant que c'était à elle, la sorcière, de partir, qu'ils auraient dû l'exorciser toute jeune, ou l'exiler plus loin encore, pour l'éviter de pervertir des innocents. Sahari, furieuse, bondit sur elle comme une lionne, au milieu de nouvelles gerbes d'aiguillettes. Plus personne ne s'opposa à elle et les habitants fuirent en direction d'un village voisin, au milieu de cris et de pleurs.
La mutante se lança donc sur l'échafaud, mais s'aperçut qu'elle était arrivée trop tard. Puis elle regarda autour d'elle, le carnage qu'elle avait fait.
Voyant un enfant agonisant, le corps recouvert d'aiguilles, contrairement à celui de Mino qui avait miraculeusement été hors de toutes les trajectoires, Sahari se mit à pleurer, les mains sur le visage. Les paumes sur ses yeux frottaient ceux-ci comme si elle tentait de se réveiller, de voir que tout cela n'était pas arrivé, alors que ses ongles griffaient son front, comme pour briser la malédiction qu'elle subissait depuis si longtemps déjà. Elle se rendait compte, petit à petit, au milieu des larmes qui inondaient sa peau d'encre, qu'elle n'avait pas seulement été aussi stupide, mais probablement plus cruelle aussi, que ceux qui avaient tué le jeune homme quelques minutes auparavant. Tout s'était passé tellement vite! Il n'y avait que deux minutes qu'elle avait quitté le puits à la course. Un geste vain, cruel, sauvage, instinctif, presque inhumain. Voilà ce qu'elle avait fait.
Se détestant plus que jamais elle ne s'était détestée, mais pour une raison totalement différente, Sahari sentit petit à petit chaque petit pic sur son corps retourner à l'intérieur d'elle-même. Mais elle mis sa main sur un des petits pieux, qui se trouvait sur son poignet gauche, pour l'empêcher de rentrer. Ce serait sa cicatrice, qui lui rappellerait pour l'éternité cette journée sanglante.
Prénom "Surnom":Sahari "Mame"
Nom de code :Spine
Date de naissance :19 juin 2073
Sexe :Féminin
Lieu de naissance :Afrique noire (Zambie)
Pouvoir : Extraction et remodelage des os
Note du pouvoir :80%
Barème de pouvoir :
- Os extractables
- Contrôle 4/5
- 0 = Aléatoire
1 = Émotion uniquement
2 = Volonté augmenté par émotions positives
3 = Volonté inhibé par émotions négatives
4 = Volonté augmenté par émotions négatives
5 = À volonté
Extraction 7/10
- 0 = Enclume, marteau, étrier
2 = Os court (clavicule, os de la mains...)
4 = Os long (fémur, tibia...)
6 = Plaques osseuses
8 = Armure osseuse
10 = Squelette complet
Remodelage 8/10
- 0 = Aucun
2 = Remodelage léger (gourdin)
4 = Usinage (lame, pic)
6 = Fin (crochet, clé)
8 = Réparation des fractures (sur soi et autrui)
10 = Automodification staturale (taille, poids)
Fréquence 10/10
- 0 = Une fois par jour
2 = Une fois par jour, cumulable
4 = Une fois par heure
6 = Une fois par heure, cumulable
8 = Une fois par minute
10 = À volonté
Maîtrise 11/15
- 0 = Tu "tires" dessus
5 = Extraction autonome
10 = Propulsion
15 = Ostéokinésie
Historique :
La mère de Sahari mourut en donnant naissance à celle-ci, au terme de sa première grossesse. Une fracture du bassin causa une hémorragie interne que les moyens de fortune du village ne suffirent pas à soigner.
Le village africain dans lequel la fillette grandit est très soudé et le père de Sahari trouva rapidement une autre jeune mère pour donner la tétée au poupon. Ensuite, les femmes du villages s'occupaient à tour de rôle du bébé, selon leurs disponibilités, chacune selon ses plus grandes forces. Bien que cela puisse sembler étrange, il en était de même pour la plupart des enfants, que tous les adultes du village se permettaient de réprimander, féliciter ou éduquer, selon la tradition des lieux. Cette forme d'éducation avait pour avantage de garder les quelques 235 habitants unis, comme s'il s'agissait, à quelques exceptions près, d'une seule entité.
L'enfance de Sahari, petite fille impulsive et parfois tempêtante, se déroula sans incident notable, entre ses jeux d'enfants (notamment, grimper le plus haut possible dans les arbres) et son éducation. Elle était très proche de Fatou, l'une des aînés du village, qui avait de nombreux petits-enfants, notamment Sahari, qui semblait souvent être sa préférée. Mais sa grand-mère maternelle (seule grand-parent vivant de Sahari) niait une quelconque préférence et plaidait que la gamine demandait simplement beaucoup d'attention, en tant qu'orpheline de mère et de petite fille ayant un fort caractère. Sahari était aussi très proche de sa toute première nourrice, Amsina, qui rendait bien cette affection à la fillette.
Le père de Sahari s'était remarié, avec une femme aigre qui n'aimait que les enfants n'étant pas issus des autres unions de son époux... Sans être maltraitée, elle était souvent mise à l'écart, mais n'en faisait pas de cas et allait chez Fatou ou Amsina.
Autour de son douzième anniversaire, la puberté s'empara du corps de l'enfant qui dû alors porter une robe, comme toutes les femmes, seuls les enfants pouvant se promener torse nu. Mais ceci n'empêcha pas la jeune fille de continuer de grimper aux arbres avec ses amis.
Ce fut par une chaude journée où la jeune fille pestait contre sa robe, que l'un de ses cousins arriva en courant.
"Mémé Fatou! Elle est morte! Sahari, vient vite, ton père veut t'y voir!"
"Quoi?"
Mais avant que son cousin n'ait le temps de répondre, elle avait senti son cœur se serré et s'était empressé de descendre de l'arbre, sans faire attention à ne pas piler sur les autres qui étaient plus bas et tentaient de se bouger tant bien que mal pour la laisser passer, sans succès. Bien rapidement, la jeune femme posa le pied sur la main d'une gamine au même moment où la gamine l'enlevait. Sahari tomba alors entre les branches, empêtrée dans sa robe rouge et tentant de se raccrocher à l'une d'elle, ce qui ne lui valut seulement que de se retourner et de tomber au sol sur l'épaule, dans un bruit sourd, avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla, plus tard, le soleil se couchant dans les fenêtres d'une cabane dans laquelle elle se trouvait.
"Elle va bien?"demanda le père, inquiet.
"Étonnament. Nous pensions que son os avait déchiré sa peau, mais l'absence de sang et de plaie visible semble plutôt présager qu'une plaque osseuse s'est formée par-dessus sa peau." Lui répondit le médecin qui se trouvait justement au village pour s'occuper de Fatou.
Gardant les yeux fermés, la petite, effrayée, bougea délicatement son bras droit et posa sa main sur son épaule gauche. Une surface étrange, comme de la roche, avait pris la place de sa peau. En se relevant, quelques minutes plus tard, elle s'aperçut aussi qu'une partie de sa jambe gauche et de son front étaient aussi couverts par ces os apparut de nulle part, probablement pour la protéger.
À partir de ce moment, la vie tranquille et globalement joyeuse de la jeune fille changea du tout au tout. Son père préférait qu'elle reste enfermée dans la hutte, mais sa belle-mère la traitait, comme la plupart du village, de démone, et ne s'occupait plus du tout d'elle. La jeune fille et son père durent donc s'installer dans la hutte à présent déserte de Fatou, qui l'avait léguée à sa petite-fille préférée. Elle vécut ainsi, avec son père, dans le village, durant huit ans, à ne pas oser sortir sous le regard dégoûté des villageois. Huit ans à vivre recluse, tout en entendant rire les enfants autour de sa case. Huit ans à recevoir, parfois, des coups de bâtons. En être rouée en revenant du puits, échapper le sceau par terre en recevant les coups sans gémir et devoir retourner au puits. Des plaques d'os, dures et blanches comme ses dents, se formant graduellement dans le bas de son dos, où elles formaient de petites crêtes, et sur son bras droit, dont elle se servait pour protéger son visage du bâton.
Puis son père mourut et Sahari s'enfuit de la maison. Le terme exact serait plutôt qu'elle fut chassée... Avais-je spécifié que le village avait été très uni pour accueillir et éduquer Sahari? Il le fut aussi pour la châtier et l'exiler.
Chassée de la hutte de Fatou, elle se construisit une hutte pour elle seule, de l'autre côté du puits, cachée de la vue du puits et du village. Moins d'un mois après que la hutte fut totalement érigée, elle se réveilla un matin, le visage d'un enfant l'observant doucement, à quelques centimètres du sien.
"Est-ce que ça fait mal?" demanda-t-il en pointant la plaque osseuse couvrant le bras gauche de Sahari.
"Non, pas réellement." Répondit-elle sèchement, interloquée par cette apparition qui ne semblait éprouvé ni dédain ni crainte à son égard.
Ils se regardèrent quelques instants, puis la mutante demanda à l'enfant, sur un ton aussi dur que son front :
"Qui es-tu?"
"Un enfant du village", répondit-il en haussant les épaules et en observant la hutte autour de lui.
"Comment tu t'appelles?"
"Mes amis, ils m'appellent Mino", gazouilla-t-il en reportant son visage sur elle.
Suspicieuse, Sahari reprit, lentement.
"Et moi, je t'appelle comment?"
"Mino!", répondit-il immédiatement en sautant sur ses pieds. "Je reviendrai vous donnez des nouvelles!" conclut le garçon de 10 ans en sortant de la case et en s'enfonçant dans la jungle en bordure de laquelle habitait Sahari, mais qui n'était pas du tout en direction du village.
Le garçon revint souvent, lui apportant les nouvelles du village et lui apporter quelques objets de la vie courante dont elle aurait besoin, sans vouloir lui donner son vrai nom, ni lui indiquer qui étaient ses parents. Lorsqu'elle insistait trop pour savoir si ses parents étaient au courant de ces petites escapades, il s'en allait, toujours d'aussi belle humeur. Il venait souvent lui porter des nouvelles en échange d'histoires de la part de la mutante puis, en vieillissant, d'échanges d'opinions, selon un horaire qui semblait totalement aléatoire à la mutante, mais qui, en fait, ne l'était pas du tout.
Elle chassait et cultivait à l'aide de ses pouvoirs, qu'elle maîtrisait de mieux en mieux et lui permettait de créer une variété d'outils de plus en plus intéressants et diversifiés. Elle apprit même, lors d'une première tentative volontaire et sans coups, que l'extraction de ces os, bien que lente et épuisante, ne lui faisait aucun mal. Elle parvint donc à contrôler de mieux en mieux cette étrange capacité, la cultivant et l'utilisant à son avantage.
Souvent, en se réveillant, elle trouvait des marques d'exorcismes sur sa case, qu'elle lavait patiemment, à chaque fois. Mais les attaques physiques avaient cessés, probablement crainte. Et Mino confirma ses soupçons : au village, on craignait tellement la sorcière que personne n'osait même s'en approcher, la voir en personne.
Durant une dizaine d'années, ce manège continua, jusqu'à ce que le chef du village meure. Mino qui était à présent un jeune homme de 21 ans, toujours sans compagne ni promise, lui rapporta la nouvelle qui remplie le cœur de l'Africaine de peur. L'ancien chef n'avait jamais passé à l'offensive à son égard, mais son successeur...?
Durant quelques semaines, le village fut pris au milieu de guerres de successions et connu donc une période fort troublée. Préférant ne pas s'en mêler, Sahari observait la scène de loin, tout de même curieuse. Jusqu'à ce qu'un matin son jeune ami vint lui annoncer qui serait son successeur : un homme reconnu pour son impatience. Ils en discutèrent longtemps, ce matin là...
Alors que Mino partait, Sahari le regarda s'embusquer dans la forêt, le cœur gros, car il ne pourrait probablement venir la visiter aussi souvent. Quelques minutes plus tard, elle entendit un coup sourd, suivi de paroles, pas très loin. Elle n'y porta pas plus attention, mais lorsque le soleil se coucha et qu'elle partit vers le puits, elle entendit des exclamations provenant du village. Elle reconnu le nom de son indicateur, ainsi que les mots démons, possédé, traître et, le pire, lynchage.
Elle courut jusqu'au village, déchirant sa robe contre certains buissons et perdant même le foulard qui lui entourait généralement la tête et les épaules, qui s'envola au vent.
Voyant son jeune commissionnaire sur la place publique, où se dressait un échafaud, elle comprit trop tard qu'il était à un instant de la mort. Loin qu'elle était, elle ne voyait pas l'expression de son visage, mais elle entendait les cris des villageois, tout en se rapprochant de toute la vitesse de ses jambes (la jambe d'ébène et la jambe d'ivoire, alternativement) avec un léger claudiquement. Arrivé au village, elle était si furieuse qu'ils s'en prennent à son seul véritable et fidèle ami. Si furieuse qu'ils s'en prennent à un innocent, elle voulait les châtier elle-même, rendre justice à son ami et le sauver. Elle fit sortir les os de sa main droite en un poignard qu'elle brandit devant elle, mais se rendit compte qu'un phénomène qui ne lui était encore jamais arrivé, se produisit. Hors de son contrôle, d'autres pics osseux s'étaient hérissés le long de ses jambes et de son buste, sauf où des plaques osseuses couvraient déjà son corps. Elle ressemblait à un énorme reptile humanoïde à la peau noire et humide sous une multitude de pics menaçants. Mais au lieu de s'arrêter et de se poser des questions sur le phénomène, elle repartit, poussé par la certitude que son apparence encore plus féroce leur servirait une leçon plus grande, une peur plus importante.
Elle ne comptait que prendre une vie en échange de celle de son informateur : celle de celui qui l'avait amené sur l'échafaud. Elle dirait au reste du village de les laisser tranquilles. Mais tout ne se passa pas exactement comme elle l’aurait désiré…
Devant son aspect, les gens du village furent horrifiés et crièrent de fuir la sorcière, hurlant de terreur. Elle-même criait des insultes, leur disant qu'ils avaient punis un innocent qui n'avait rien fait de mal. Elle arriva finalement au principal coupable et lui planta son poignard dans le torse. Au même instant, une multitudes de petits fragments osseux, comme des fléchettes, quittèrent ses deux bras et sifflèrent dans l'air pour se planter dans plusieurs personnes qui étaient toujours trop près.
Exhortant son clan de quitter le village, elle ne s'était pas même aperçue de cette attaque aérienne.
Malgré la peur, une femme tint tête à Sahari, lui disant que c'était à elle, la sorcière, de partir, qu'ils auraient dû l'exorciser toute jeune, ou l'exiler plus loin encore, pour l'éviter de pervertir des innocents. Sahari, furieuse, bondit sur elle comme une lionne, au milieu de nouvelles gerbes d'aiguillettes. Plus personne ne s'opposa à elle et les habitants fuirent en direction d'un village voisin, au milieu de cris et de pleurs.
La mutante se lança donc sur l'échafaud, mais s'aperçut qu'elle était arrivée trop tard. Puis elle regarda autour d'elle, le carnage qu'elle avait fait.
Voyant un enfant agonisant, le corps recouvert d'aiguilles, contrairement à celui de Mino qui avait miraculeusement été hors de toutes les trajectoires, Sahari se mit à pleurer, les mains sur le visage. Les paumes sur ses yeux frottaient ceux-ci comme si elle tentait de se réveiller, de voir que tout cela n'était pas arrivé, alors que ses ongles griffaient son front, comme pour briser la malédiction qu'elle subissait depuis si longtemps déjà. Elle se rendait compte, petit à petit, au milieu des larmes qui inondaient sa peau d'encre, qu'elle n'avait pas seulement été aussi stupide, mais probablement plus cruelle aussi, que ceux qui avaient tué le jeune homme quelques minutes auparavant. Tout s'était passé tellement vite! Il n'y avait que deux minutes qu'elle avait quitté le puits à la course. Un geste vain, cruel, sauvage, instinctif, presque inhumain. Voilà ce qu'elle avait fait.
Se détestant plus que jamais elle ne s'était détestée, mais pour une raison totalement différente, Sahari sentit petit à petit chaque petit pic sur son corps retourner à l'intérieur d'elle-même. Mais elle mis sa main sur un des petits pieux, qui se trouvait sur son poignet gauche, pour l'empêcher de rentrer. Ce serait sa cicatrice, qui lui rappellerait pour l'éternité cette journée sanglante.
- InvitéInvité
Re: Sahari Mame Fouba
Lun 6 Aoû 2007 - 13:47
Puis, au milieu du silence elle entendit des pas, et des mains se posèrent sur ses épaules. Sahari reconnut une odeur familière qui émanait de la peau. Amsina s'accroupit auprès d'elle. À présent dans la cinquantaine, elle émanait toujours cette impression de bonté et de réconfort.
"Mon fils est mort aujourd'hui."
Sahari étouffa un sanglot étranglé, tentant de s'excuser auprès de sa nourrice. Cela faisait encore plus mal de savoir qu'elle avait fait souffrir son amie.
Les yeux dans le vide, comme si elle ne s'était toujours pas rendue compte des événements, Amsina reprit
"C'est son père qui l'a tué, pas toi."
La mutante comprit alors que son ancienne nourrice lui avait envoyé son fils comme seule compagnie durant ces dix années, mais que son mari était contre l'idée et, dès qu'il le put, il servit le meilleur exemple qu'il pouvait aux villageois. Les deux femmes discutèrent longuement, ce qui arrivait rarement à Sahari, de tout ce qui s'était passé depuis 15 ans puis elles se séparèrent, Sahari s'en allant vers les grandes villes, après avoir volé une robe colorée dans une des cases, pour remplacer celle qu'elle portait jusqu'alors et qui était toute trouée, et Amsina rejoignant ses voisins dans le village le plus près. En quittant son amie, Sahari se promit de ne plus jamais laisser de tels massacres avoir lieux.
Si elle était chanceuse, peut-être que la ville lui permettrait d'oublier la honte qui la tenaillait depuis ce mortel incident, dont le souvenir restait pourtant toujours présent en raison du petit pic dont la pointe transperçait toujours le poignet. Peut-être même pourrait-elle se racheter aux yeux de ses pairs ou du monde? Elle erra deux mois, évitant les villages et les routes, avant de finalement se retrouver dans une ville.
Là, elle vit un reportage en direct des États-Unis d'Amérique et elle décida d'aller cogner à la porte de cet institut pour tenter de se racheter, poussée par le message de paix et d'amour transmis par le Directeur Olivier Fleury. Pour payer son billet de monorail jusqu'à l'aéroport ainsi que son avion, la mutante vendit des os en forme de couteaux à un vieil homme passionné d'archéologie.
Arrivée en Amérique, toujours sous sa multitude de tissus colorés, elle descendit de l'avion (qu'elle détestait) et fut subjuguée par la pâleur des peaux, ainsi que par les couleurs ternes des vêtements. Quelques heures plus tard, elle se trouvait devant les grilles de l'institut.
Caractère : Impulsive et volontaire, elle est une femme d'action qui n'aime pas les longs palabres et la résistance passive, préférant lutter pour garantir sa place dans la société. Toutefois, ses traumatismes lui ont appris que la violence ne résolvait pas tout, et que l'ignorance était la première des menaces contre lesquelles lutter. Aussi têtue, il est difficile de la prendre au dépourvu et elle sait contre-attaquer lorsqu'elle se sent agressée. C'est une combative qui, bien qu'elle ne le démontre pas, peut parfois s'attacher énormément aux gens.
Description physique : Femme africaine, noire, costaude sans être grasse, avec des cornes et des plaques osseuses dépassant un peu partout et la rendant vaguement monstrueuse et imposante, effet augmenté par la posture droite et rigide de Sahari. Les principales plaques sur son corps se trouvent sur son mollet et son épaule gauche ainsi que sur son bras droit, où elles sont lisses ; au bas de son dos et sur son poignet gauche, où elles forment de petites crêtes et dans son front, où le tissu osseux a pris une apparence plutôt comparable à une pierre ponce. Elle a les cheveux noirs et fortement frisés, ainsi que des yeux marrons.
Condition physique : Sahari a une condition physique normale et pratique une activité physique régulière.
Sports pratiqués : Sahari pratique diverses activités de plein air à un niveau faible.
Savoirs particuliers : Sahari a reçu une éducation modeste et a appris à se débrouiller par elle-même pour survivre.
Langues parlées : Anglais, dialecte zambien local
Particularités : Sahari porte toujours de longues robes légères et colorées ainsi que des foulard, des voiles ou des capuches pour cacher ses plaques osseuses. Elle a d'ailleurs l'habitude de garder une "cicatrice" osseuse de chaque utilisation marquante de son pouvoir sur soi, par superstition.
Elle a le mal des transports.
"Mon fils est mort aujourd'hui."
Sahari étouffa un sanglot étranglé, tentant de s'excuser auprès de sa nourrice. Cela faisait encore plus mal de savoir qu'elle avait fait souffrir son amie.
Les yeux dans le vide, comme si elle ne s'était toujours pas rendue compte des événements, Amsina reprit
"C'est son père qui l'a tué, pas toi."
La mutante comprit alors que son ancienne nourrice lui avait envoyé son fils comme seule compagnie durant ces dix années, mais que son mari était contre l'idée et, dès qu'il le put, il servit le meilleur exemple qu'il pouvait aux villageois. Les deux femmes discutèrent longuement, ce qui arrivait rarement à Sahari, de tout ce qui s'était passé depuis 15 ans puis elles se séparèrent, Sahari s'en allant vers les grandes villes, après avoir volé une robe colorée dans une des cases, pour remplacer celle qu'elle portait jusqu'alors et qui était toute trouée, et Amsina rejoignant ses voisins dans le village le plus près. En quittant son amie, Sahari se promit de ne plus jamais laisser de tels massacres avoir lieux.
Si elle était chanceuse, peut-être que la ville lui permettrait d'oublier la honte qui la tenaillait depuis ce mortel incident, dont le souvenir restait pourtant toujours présent en raison du petit pic dont la pointe transperçait toujours le poignet. Peut-être même pourrait-elle se racheter aux yeux de ses pairs ou du monde? Elle erra deux mois, évitant les villages et les routes, avant de finalement se retrouver dans une ville.
Là, elle vit un reportage en direct des États-Unis d'Amérique et elle décida d'aller cogner à la porte de cet institut pour tenter de se racheter, poussée par le message de paix et d'amour transmis par le Directeur Olivier Fleury. Pour payer son billet de monorail jusqu'à l'aéroport ainsi que son avion, la mutante vendit des os en forme de couteaux à un vieil homme passionné d'archéologie.
Arrivée en Amérique, toujours sous sa multitude de tissus colorés, elle descendit de l'avion (qu'elle détestait) et fut subjuguée par la pâleur des peaux, ainsi que par les couleurs ternes des vêtements. Quelques heures plus tard, elle se trouvait devant les grilles de l'institut.
Caractère : Impulsive et volontaire, elle est une femme d'action qui n'aime pas les longs palabres et la résistance passive, préférant lutter pour garantir sa place dans la société. Toutefois, ses traumatismes lui ont appris que la violence ne résolvait pas tout, et que l'ignorance était la première des menaces contre lesquelles lutter. Aussi têtue, il est difficile de la prendre au dépourvu et elle sait contre-attaquer lorsqu'elle se sent agressée. C'est une combative qui, bien qu'elle ne le démontre pas, peut parfois s'attacher énormément aux gens.
Description physique : Femme africaine, noire, costaude sans être grasse, avec des cornes et des plaques osseuses dépassant un peu partout et la rendant vaguement monstrueuse et imposante, effet augmenté par la posture droite et rigide de Sahari. Les principales plaques sur son corps se trouvent sur son mollet et son épaule gauche ainsi que sur son bras droit, où elles sont lisses ; au bas de son dos et sur son poignet gauche, où elles forment de petites crêtes et dans son front, où le tissu osseux a pris une apparence plutôt comparable à une pierre ponce. Elle a les cheveux noirs et fortement frisés, ainsi que des yeux marrons.
Condition physique : Sahari a une condition physique normale et pratique une activité physique régulière.
Sports pratiqués : Sahari pratique diverses activités de plein air à un niveau faible.
Savoirs particuliers : Sahari a reçu une éducation modeste et a appris à se débrouiller par elle-même pour survivre.
Langues parlées : Anglais, dialecte zambien local
Particularités : Sahari porte toujours de longues robes légères et colorées ainsi que des foulard, des voiles ou des capuches pour cacher ses plaques osseuses. Elle a d'ailleurs l'habitude de garder une "cicatrice" osseuse de chaque utilisation marquante de son pouvoir sur soi, par superstition.
Elle a le mal des transports.
- InvitéInvité
Re: Sahari Mame Fouba
Sam 27 Sep 2008 - 19:42
Mode jeu Paris, la Défense : Attaque +2
Barème de pouvoir :
- Os extractables
- Contrôle 5/5 (+1)
- 0 = Aléatoire
1 = Émotion uniquement
2 = Volonté augmenté par émotions positives
3 = Volonté inhibé par émotions négatives
4 = Volonté augmenté par émotions négatives
5 = À volonté
Extraction 8/10 (+1)
- 0 = Enclume, marteau, étrier
2 = Os court (clavicule, os de la mains...)
4 = Os long (fémur, tibia...)
6 = Plaques osseuses
8 = Armure osseuse
10 = Squelette complet
Remodelage 8/10
- 0 = Aucun
2 = Remodelage léger (gourdin)
4 = Usinage (lame, pic)
6 = Fin (crochet, clé)
8 = Réparation des fractures (sur soi et autrui)
10 = Automodification staturale (taille, poids)
Fréquence 10/10
- 0 = Une fois par jour
2 = Une fois par jour, cumulable
4 = Une fois par heure
6 = Une fois par heure, cumulable
8 = Une fois par minute
10 = À volonté
Maîtrise 11/15
- 0 = Tu "tires" dessus
5 = Extraction autonome
10 = Propulsion
15 = Ostéokinésie
- Adam ZacharyDirecteur [X-Rays] / Administrateur
- Age : 47
Equipe : X-Rays
Nom de code : Loom
Date d'inscription : 02/05/2006
Re: Sahari Mame Fouba
Mar 30 Juin 2009 - 22:45
Nouveau barème ! Tu as donc 42pts à y répartir.
- Code:
[u]Osthéokinésie[/u] :
[list][i]Contrôle :[/i] /4
[list]0 = aléatoire
1 = inhibé, activation sous l'effet d'une émotion
2 = contrôlé. Activation et inhibition inattendus sous l'effet d'émotions
3 = contrôlé. Inhibé par emotions négatives
4 = contrôlé[/list]
[i]Manipulation de base :[/i] /12
[list]0 = croissance/remodelage
3 = extraction manuelle
6 = propulsion
9 = télékinésie, ses propres os
12 = télékinésie, n'importe quel os[/list]
[i]Remodelage des os :[/i] /12
[list]0 = agrandir/rétrécir
3 = remodelage vers formes basiques dérivées de la forme de l'os
6 = structures particulières : acéré, tranchant...
9 = structures complexes (pics, formes...)
12 = fusion des os, mécanismes[/list]
[i]Création d'os :[/i] /10
[list]0 = remplacement d'os
2 = copie d'un os existant déjà
4 = griffes, lames, armes blanches aux articulations
6 = épines et pics, sur tout le corps
8 = armure osseuse interne (tout le corps)
10 = armure osseuse externe, boucliers[/list]
[i]Cible, distance[/i] : /12
[list]0 = soi, ses propres os
3 = tout os dans la main
6 = tout os, à vue
9 = os non-visible, à portée de bras
12 = os non-visible, dizaines de mètres[/list][/list]
- InvitéInvité
Re: Sahari Mame Fouba
Mar 30 Juin 2009 - 22:53
Ostéokinésie :
Merci^^
- Contrôle : 4/4
- 0 = aléatoire
1 = inhibé, activation sous l'effet d'une émotion
2 = contrôlé. Activation et inhibition inattendus sous l'effet d'émotions
3 = contrôlé. Inhibé par emotions négatives
4 = contrôlé
Manipulation de base : 9/12
- 0 = croissance/remodelage
3 = extraction manuelle
6 = propulsion
9 = télékinésie, ses propres os
12 = télékinésie, n'importe quel os
Remodelage des os : 12/12
- 0 = agrandir/rétrécir
3 = remodelage vers formes basiques dérivées de la forme de l'os
6 = structures particulières : acéré, tranchant...
9 = structures complexes (pics, formes...)
12 = fusion des os, mécanismes
Création d'os : 10/10
- 0 = remplacement d'os
2 = copie d'un os existant déjà
4 = griffes, lames, armes blanches aux articulations
6 = épines et pics, sur tout le corps
8 = armure osseuse interne (tout le corps)
10 = armure osseuse externe, boucliers
Cible, distance : 7/12
- 0 = soi, ses propres os
3 = tout os dans la main
6 = tout os, à vue
9 = os non-visible, à portée de bras
12 = os non-visible, à vue
Merci^^
- InvitéInvité
Re: Sahari Mame Fouba
Sam 5 Sep 2009 - 18:55
Mode jeu Duel of Fates +1
Ostéokinésie :
- Contrôle : 4/4
- 0 = aléatoire
1 = inhibé, activation sous l'effet d'une émotion
2 = contrôlé. Activation et inhibition inattendus sous l'effet d'émotions
3 = contrôlé. Inhibé par emotions négatives
4 = contrôlé
Manipulation de base : 9/12
- 0 = croissance/remodelage
3 = extraction manuelle
6 = propulsion
9 = télékinésie, ses propres os
12 = télékinésie, n'importe quel os
Remodelage des os : 12/12
- 0 = agrandir/rétrécir
3 = remodelage vers formes basiques dérivées de la forme de l'os
6 = structures particulières : acéré, tranchant...
9 = structures complexes (pics, formes...)
12 = fusion des os, mécanismes
Création d'os : 10/10
- 0 = remplacement d'os
2 = copie d'un os existant déjà
4 = griffes, lames, armes blanches aux articulations
6 = épines et pics, sur tout le corps
8 = armure osseuse interne (tout le corps)
10 = armure osseuse externe, boucliers
Cible, distance : 8/12 (+1)
- 0 = soi, ses propres os
3 = tout os dans la main
6 = tout os, à vue
9 = os non-visible, à portée de bras
12 = os non-visible, à vue
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