[Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
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[Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Jeu 6 Nov 2008 - 2:31
Un cours pratique pour mettre un pied dans l'originalité.
Créativité
- X-Rays : Ephram,
- Nexus : Mina, Fabiola
- JustiX : Kitty,
- OryX : Camille, Jade,
- CeresiX : Nora, Gabrielle,
- KozaX : Kalalli,
- LeX : Juan, Laura,
- X-Plorer :
- Institut : Juliette,
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 10 Nov 2008 - 7:45
Sahari détestait le froid et la neige, pour plusieurs raisons. Ce matin-là, elle pestait contre l'obligation de donner des cours à l'intérieur, dans les classes sèches. Non mais vous imaginez! Elle avait passé l'hiver à tenter de rendre le local de classe plus chaleureux, et aujourd'hui elle avait installé son cours dans le local d'arts plastiques. Pinceaux, burins, argile, crayons, feuilles, teintures, tout le matériel était disposé dans les armoires sur le côté de la classe. Deux tabourets sont installés devant chacune des tables de travail, que Sahari a assigné à des équipes de deux élèves.
La professeure se tenait devant son bureau, un sac de papier couché sur le dessus du bureau, laissant dépassé un bout de bois d'une teinte foncée.
Lorsque tout le monde fut installé, elle alla fermer la porte et commença son cours.
"Aujourd'hui, nous allons travailler sur votre créativité. D'abord, nous explorerons ce qu'est, en théorie, la créativité, ensuite je vous demanderai de faire un petit exercice en équipe de deux."
"La créativité nécessite trois aptitudes, chacune pouvant être atteinte via différents comportements : l'ouverture à l'expérience, le centre interne d'évaluation et la fluidité conceptuelle."
Elle inscrivit ces termes à la gauche du tableau, avec 4 tirets sous l'ouverture et 5 sous les deux autres.
"L'ouverture à l'expérience c'est de ne pas avoir une attitude défensive face à une situation et de se montrer apte à faire ce qui est attendu de nous. Le centre interne d'évaluation est simplement l'aptitude à déterminer par soi-même ce qui est bon et correct, ou non. La fluidité conceptuelle constitue en une certaine aisance à jongler avec les éléments et les concepts."
"Opposés à ces trois moteurs de créativité, il existe deux groupes de freins à la créativité : les freins externes et internes à l'individu."
Elle inscrivit ces deux catégories au tableau, avec deux tirets sous les freins externes, mais aucun sous les freins internes.
"Ce que je vais vous demander maintenant, ce serait de trouver chacun un élément manquant du tableau, soit une qualité ou une aptitude créative ou freinant la créativité, et de m'indiquer dans quelle section vous la mettriez. Pour vous aider, je vais moi-même en placer trois."
Elle inscrivit alors les trois termes au tableau tout en les expliquant.
"Le goût du risque est relié au centre interne d'évaluation, puisqu'il nécessite de faire une action sans connaître ou craindre le résultat, de prendre soi-même la décision. La fluidité, qui consiste en la production de nombreuses idées, entre dans la catégorie de la fluidité conceptuelle : plus on a d'idées plus facilement on jongle avec elles. Finalement, un esprit trop cartésien, logique ou critique est un frein interne à la créativité puisqu'il empêche l'ouverture à l'expérience."
"Si vous n'avez pas d'idée de mot, vous pouvez toujours définir tout simplement un comportement créatif de votre point de vue, nous les identifierons ensuite."
"Qui veut commencer?" enchaîna-t-elle avec un sourire encourageant.
[HJ. Les binômes seront les suivants :
Ephram et Laura
Mina et Kalalli
Fabiola et Juliette
Kitty et Jade
Camille et Nora
Gabrielle et Juan]
La professeure se tenait devant son bureau, un sac de papier couché sur le dessus du bureau, laissant dépassé un bout de bois d'une teinte foncée.
Lorsque tout le monde fut installé, elle alla fermer la porte et commença son cours.
"Aujourd'hui, nous allons travailler sur votre créativité. D'abord, nous explorerons ce qu'est, en théorie, la créativité, ensuite je vous demanderai de faire un petit exercice en équipe de deux."
"La créativité nécessite trois aptitudes, chacune pouvant être atteinte via différents comportements : l'ouverture à l'expérience, le centre interne d'évaluation et la fluidité conceptuelle."
Elle inscrivit ces termes à la gauche du tableau, avec 4 tirets sous l'ouverture et 5 sous les deux autres.
"L'ouverture à l'expérience c'est de ne pas avoir une attitude défensive face à une situation et de se montrer apte à faire ce qui est attendu de nous. Le centre interne d'évaluation est simplement l'aptitude à déterminer par soi-même ce qui est bon et correct, ou non. La fluidité conceptuelle constitue en une certaine aisance à jongler avec les éléments et les concepts."
"Opposés à ces trois moteurs de créativité, il existe deux groupes de freins à la créativité : les freins externes et internes à l'individu."
Elle inscrivit ces deux catégories au tableau, avec deux tirets sous les freins externes, mais aucun sous les freins internes.
"Ce que je vais vous demander maintenant, ce serait de trouver chacun un élément manquant du tableau, soit une qualité ou une aptitude créative ou freinant la créativité, et de m'indiquer dans quelle section vous la mettriez. Pour vous aider, je vais moi-même en placer trois."
Elle inscrivit alors les trois termes au tableau tout en les expliquant.
"Le goût du risque est relié au centre interne d'évaluation, puisqu'il nécessite de faire une action sans connaître ou craindre le résultat, de prendre soi-même la décision. La fluidité, qui consiste en la production de nombreuses idées, entre dans la catégorie de la fluidité conceptuelle : plus on a d'idées plus facilement on jongle avec elles. Finalement, un esprit trop cartésien, logique ou critique est un frein interne à la créativité puisqu'il empêche l'ouverture à l'expérience."
"Si vous n'avez pas d'idée de mot, vous pouvez toujours définir tout simplement un comportement créatif de votre point de vue, nous les identifierons ensuite."
"Qui veut commencer?" enchaîna-t-elle avec un sourire encourageant.
[HJ. Les binômes seront les suivants :
Ephram et Laura
Mina et Kalalli
Fabiola et Juliette
Kitty et Jade
Camille et Nora
Gabrielle et Juan]
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 10 Nov 2008 - 12:53
Encore légèrement embrumé par un sommeil difficile qui était de plus en plus présent dans les nuit de Juliette, le Bleu regard cristallin de cette dernière se clos brièvement en entrant dans la salle d'arts plastique. Juliette était fatigué, bien trop fatigué, même si elle n'en laissait rien paraitre à quiconque comme elle en avait la fâcheuse manie. La jeune gothique romantique demeurait fidèle à son habitude, donnant une image d'elle-même aussi lisse et impénétrable que les nombreuses épaisseurs de tissu qui composaient ses robes sans doute bien trop extravagante aux yeux du commun. elle gratifia Sahari d'un "bonjour mademoiselle Fouba", en lui offrant un de ses sourires éclairé mais toujours aussi... Discret. D'après ce que Juliette avait compris du cours, ils allaient devoir travailler en binôme. Bien que réticente à cette idée, la jeune gothique préférant par nature ne dépendre de personne pour la réussite ou l'échec d'un projet quelconque, elle obtempéra au désidérata saugrenue de Sahari et alla s'installer auprès de Fabiola qu'elle salua à son tour de façon tout aussi gracieuse que leur professeur, et qui, pour rester fidèle à son habitude, ne lui disait pas grand chose en terme de "personne". Bien sur , elle savait qui elle était, mais guère plus. Une élève de plus, à ajouter à sa longue liste de ceux qu'elle ne connaissait que de vue...
Puis, Sahari expliqua le cours... La créativité et ses mécanismes... Vaste sujet en réalité... Juliette avait toujours pensé que quantifier la créativité, c'était déjà brimer celle-ci. La créativité se devait d'être libre, hors d'atteinte de règles ou de considérations technique... La création, c'était avant tout un plaisir et l'expression d'un univers propre à tout un chacun, que celle-ci soit graphique, musicale ou bien encore littéraire. A l'image des anciens films sur l'ouest sauvage ou des cow-boys macho et bagarreur jouaient des coudes afin de montrer à la belle sans défense de service, Juliette pensait que la créativité était la dernière terre sauvage ou la loi n'avait pas encore sa place. Malheureusement, le professeur Fouba paraissait avoir la même opinion sur le sujet, que ses professeurs d'art. Juliette soupira intérieurement... Tant pis, elle devrait faire avec puisque ainsi était la pensée majoritaire sur la question de la créativité. A la demande de Sahari, la jeune fille resta dubitative durant quelques instants. La demande était difficile, tant les réponse pouvait être nombreuse. Toutefois, elle en trouva une qui lui parut primordial en terme de créativité, et elle s'empressa d'en faire par à Sahari comme demandé par celle-ci :
"Je pense que le manque d'intérêt pour un sujet peut être un frein à la créativité. Si nous partons avec l'idée que le thème nous déplait ou bien ne nous inspire que ennui et lassitude, alors ce sera un frein à la possibilité de laisser notre imaginaire modéliser un concept qui pourtant serait à nôtre portée créatrice... Et je classerais cela dans le domaine du centre interne d'évaluation, car ce serait alors un jugement purement personnel qui nous ferait considérer le dit sujet comme quelque chose de vide de toute inspiration..."
Juliette allait en rester là, mais fidèle à sa nature rebelle qui se traduisait généralement par son mode de vie des plus ténébreux, elle ne pu se retenir d'ajouter :
"Mais ce principes des trois aptitudes n'est-il pas déjà en lui-même un frein à la créativité mademoiselle Fouba..? Encadrer celle-ci dans un moule de règles et de concepts bien défini de manière "scientifique", n'est-ce pas déjà la brider inconsciemment..? Après tout, les plus grandes œuvres de l'humanité défie bien souvent toute logique..."
Et voilà, une fois de plus Juliette mettait les pieds, ou plutôt les escarpins, dans le plat. Son avis ne serait sans doute partagé par personne d'autre dans la salle, et surtout pas par Sahari qui, dans le cas contraire, se verrait alors obligé, par définition, de renoncer à son cours.
Puis, Sahari expliqua le cours... La créativité et ses mécanismes... Vaste sujet en réalité... Juliette avait toujours pensé que quantifier la créativité, c'était déjà brimer celle-ci. La créativité se devait d'être libre, hors d'atteinte de règles ou de considérations technique... La création, c'était avant tout un plaisir et l'expression d'un univers propre à tout un chacun, que celle-ci soit graphique, musicale ou bien encore littéraire. A l'image des anciens films sur l'ouest sauvage ou des cow-boys macho et bagarreur jouaient des coudes afin de montrer à la belle sans défense de service, Juliette pensait que la créativité était la dernière terre sauvage ou la loi n'avait pas encore sa place. Malheureusement, le professeur Fouba paraissait avoir la même opinion sur le sujet, que ses professeurs d'art. Juliette soupira intérieurement... Tant pis, elle devrait faire avec puisque ainsi était la pensée majoritaire sur la question de la créativité. A la demande de Sahari, la jeune fille resta dubitative durant quelques instants. La demande était difficile, tant les réponse pouvait être nombreuse. Toutefois, elle en trouva une qui lui parut primordial en terme de créativité, et elle s'empressa d'en faire par à Sahari comme demandé par celle-ci :
"Je pense que le manque d'intérêt pour un sujet peut être un frein à la créativité. Si nous partons avec l'idée que le thème nous déplait ou bien ne nous inspire que ennui et lassitude, alors ce sera un frein à la possibilité de laisser notre imaginaire modéliser un concept qui pourtant serait à nôtre portée créatrice... Et je classerais cela dans le domaine du centre interne d'évaluation, car ce serait alors un jugement purement personnel qui nous ferait considérer le dit sujet comme quelque chose de vide de toute inspiration..."
Juliette allait en rester là, mais fidèle à sa nature rebelle qui se traduisait généralement par son mode de vie des plus ténébreux, elle ne pu se retenir d'ajouter :
"Mais ce principes des trois aptitudes n'est-il pas déjà en lui-même un frein à la créativité mademoiselle Fouba..? Encadrer celle-ci dans un moule de règles et de concepts bien défini de manière "scientifique", n'est-ce pas déjà la brider inconsciemment..? Après tout, les plus grandes œuvres de l'humanité défie bien souvent toute logique..."
Et voilà, une fois de plus Juliette mettait les pieds, ou plutôt les escarpins, dans le plat. Son avis ne serait sans doute partagé par personne d'autre dans la salle, et surtout pas par Sahari qui, dans le cas contraire, se verrait alors obligé, par définition, de renoncer à son cours.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 10 Nov 2008 - 20:26
Pour une fois, Camille était plutôt contente d'aller en cours. Non seulement parce que l'encadrante était sa propre prof, mais aussi parce que le sujet promettait de ne pas être trop barbant. Pas d'introspection, ni de maths, à priori. Ca ne pouvait pas être trop mauvais.
Elle entra dans la salle toujours un peu embrumée, comme toujours, mais moins qu'à l'habitude pour une heure aussi matinale, elle qui n'émergeait normalement que sur les coups de onze heures. On sentait qu'elle faisait un gros effort pour paraître dans les meilleures conditions possibles. Elle salua Sahari en souriant, puis alla s'asseoir n'importe où, ne se déplaçant que pour aller se placer à côté de Nora dont elle était le binôme assigné. Elle ne connaissait pas bien la jeune fille, qu'elle plaignait tout de même de s'être retrouvée dans l'équipe de Barbouille, mais bon, il y'aurait toujours cinq malheureux dans l'Institut et un prof dépressif pour s'occuper du tout, la vie était ainsi faite. La Bretonne ayant déjà donné, elle ne voyait pas de raison expresse d'accabler les autres.
L'exposé tombait dans un domaine qui lui était aussi familier que les coutumes de mariage chez les Incas, à savoir l'art et la créativité. Mais parce qu'elle avait décidé d'être dynamique, elle se creusa la tête de bonne volonté avant de tenter une réponse.
Euh...pour la créativité, je pense qu'il faut avoir envie de savoir ce que donneront les expériences qu'on fait, parce que si on s'en fiche, à mon avis, on fera jamais rien de bien, et même si on fait quelque chose de bien, bah on s'en rendra pas forcément compte.
En résumé...
Être curieux, quoi.
Ce qui était un mélange de participation et d'autocongratulation, puisque si elle avait juste, elle se plaçait dans la catégorie des créatives en puissance, étant une adepte inconditionnelle du "vilain défaut".
Elle entra dans la salle toujours un peu embrumée, comme toujours, mais moins qu'à l'habitude pour une heure aussi matinale, elle qui n'émergeait normalement que sur les coups de onze heures. On sentait qu'elle faisait un gros effort pour paraître dans les meilleures conditions possibles. Elle salua Sahari en souriant, puis alla s'asseoir n'importe où, ne se déplaçant que pour aller se placer à côté de Nora dont elle était le binôme assigné. Elle ne connaissait pas bien la jeune fille, qu'elle plaignait tout de même de s'être retrouvée dans l'équipe de Barbouille, mais bon, il y'aurait toujours cinq malheureux dans l'Institut et un prof dépressif pour s'occuper du tout, la vie était ainsi faite. La Bretonne ayant déjà donné, elle ne voyait pas de raison expresse d'accabler les autres.
L'exposé tombait dans un domaine qui lui était aussi familier que les coutumes de mariage chez les Incas, à savoir l'art et la créativité. Mais parce qu'elle avait décidé d'être dynamique, elle se creusa la tête de bonne volonté avant de tenter une réponse.
Euh...pour la créativité, je pense qu'il faut avoir envie de savoir ce que donneront les expériences qu'on fait, parce que si on s'en fiche, à mon avis, on fera jamais rien de bien, et même si on fait quelque chose de bien, bah on s'en rendra pas forcément compte.
En résumé...
Être curieux, quoi.
Ce qui était un mélange de participation et d'autocongratulation, puisque si elle avait juste, elle se plaçait dans la catégorie des créatives en puissance, étant une adepte inconditionnelle du "vilain défaut".
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mar 11 Nov 2008 - 1:50
Le jeune homme entra dans la salle de classe, tout guilleret et l’œil vif, en posant un bref regard au dehors où le temps était encore incertain. Il allait assister au cours du Professeur Fouba. Ephram lui sourit légèrement en adressant un signe de la main pour lui dire bonjour. Ce professeur lui inspirait un profond respect mêlé d’admiration. Il ne savait pourquoi mais elle était originale, comme tout le monde ici en fait. Enfin, ceci dit, il alla s’asseoir près de Laura qui serait son binôme durant ce cours sur la créativité. Il sourit car le pouvoir de la jeune fille semblait être approprié au sujet du cours.
Il s’était quelque peu rapproché d’elle depuis les évènements des mois derniers, notamment lors de l’intrusion du commando de Ganymède. La petite fille c’était montrée forte et courageuse, des qualités qu’il appréciait beaucoup chez quelqu’un. Il lui adressa un sourire et écouta le début du cours avec attention. Certaines phrases lui paraissaient dignes de Sybille mais il saisit l’essentiel et alors qu’elle leur demandait de trouver des notions, il relut d’un air concentré les mots inscrits au tableau. Déjà Camille et Juliette faisaient des propositions.
L’australien réfléchit intensément la mine du stylo à quelques millimètres de son habituel calepin. Il y avait trois concepts qui régissaient la créativité, et deus freins à celle-ci. Un premier frein lui vint en tête, c’était le caractère conformiste de la société dans laquelle ils évoluaient, qui bridait et dictait comment on devait voir les choses, dont la créativité. On ne pouvait pas faire certaines choses jugées immorales ou au contraire acquiescer face à un cliché admis. Il nota « conformisme : le mode de pensée de la société bride la créativité » sur son bloc note. Ephram releva la tête, puis surit : une nouvelle idée avait surgit. Il griffonna « la confiance en soi : la peur du ridicule ou la peur de mal faire -> frein interne ». Il se tourna vers Laura lui montrant ses notes puis le Pr Fouba, puis joignant les mains pour lui demander de lire ses idées.
Il s’était quelque peu rapproché d’elle depuis les évènements des mois derniers, notamment lors de l’intrusion du commando de Ganymède. La petite fille c’était montrée forte et courageuse, des qualités qu’il appréciait beaucoup chez quelqu’un. Il lui adressa un sourire et écouta le début du cours avec attention. Certaines phrases lui paraissaient dignes de Sybille mais il saisit l’essentiel et alors qu’elle leur demandait de trouver des notions, il relut d’un air concentré les mots inscrits au tableau. Déjà Camille et Juliette faisaient des propositions.
L’australien réfléchit intensément la mine du stylo à quelques millimètres de son habituel calepin. Il y avait trois concepts qui régissaient la créativité, et deus freins à celle-ci. Un premier frein lui vint en tête, c’était le caractère conformiste de la société dans laquelle ils évoluaient, qui bridait et dictait comment on devait voir les choses, dont la créativité. On ne pouvait pas faire certaines choses jugées immorales ou au contraire acquiescer face à un cliché admis. Il nota « conformisme : le mode de pensée de la société bride la créativité » sur son bloc note. Ephram releva la tête, puis surit : une nouvelle idée avait surgit. Il griffonna « la confiance en soi : la peur du ridicule ou la peur de mal faire -> frein interne ». Il se tourna vers Laura lui montrant ses notes puis le Pr Fouba, puis joignant les mains pour lui demander de lire ses idées.
- Mina KovacsLeX
- Age : 33
Equipe : Lex
Nom de code : lilith
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mar 11 Nov 2008 - 12:14
Mina était enchanté de pénétrer dans cette salle de cours, apparemment les autres élèves étaient également excités à cette idée. Le professeur Fouba était le professeur qui avait accueilla la mutante ailée, juste avant les événements qui avaient chamboulé l'institut. Quand Mina disait juste avant, c'était 2 ou 3 minutes avant en fait. Bref, toujours est il que cette professeur était très avenante la plupart du temps avec la jeune mutante.
Elle entra et s'installa à coté du jeune esquimau qui allait être son binome pour ce cours sur la créativité. Ecoutant patiemment le professeur, Mina réfléchit à ce qu'elle allait dire. Qu'est ce qu'était la créativité? Le propre des artiste, de certains chercheurs et de créateurs.
"la créativité est un des aspects les plus importants de l'intelligence, permettant les inventions, les innovations, et les rebondissements... Quelqu'un de créatif ne sera jamais pris au dépourvu. Ce qui a été dit avant est vrai, le conformisme tue l'esprit de création, tout comme les limites naturelles ou les limites qui sont imposées. Pourtant, la créativité peut aussi se manifester dans un cas "verrouillé", une personne créative est capable de dépasser les barrières ainsi que les limites qui lui sont imposées afin d'atteindre un objectif par exemple".
Mina réfléchit à ce qu'elle venait de dire.
"la hiérarchie et le commandement sont des freins à la créativité. Et paradoxalement, le manque de moyen en est un des moteurs."
Elle entra et s'installa à coté du jeune esquimau qui allait être son binome pour ce cours sur la créativité. Ecoutant patiemment le professeur, Mina réfléchit à ce qu'elle allait dire. Qu'est ce qu'était la créativité? Le propre des artiste, de certains chercheurs et de créateurs.
"la créativité est un des aspects les plus importants de l'intelligence, permettant les inventions, les innovations, et les rebondissements... Quelqu'un de créatif ne sera jamais pris au dépourvu. Ce qui a été dit avant est vrai, le conformisme tue l'esprit de création, tout comme les limites naturelles ou les limites qui sont imposées. Pourtant, la créativité peut aussi se manifester dans un cas "verrouillé", une personne créative est capable de dépasser les barrières ainsi que les limites qui lui sont imposées afin d'atteindre un objectif par exemple".
Mina réfléchit à ce qu'elle venait de dire.
"la hiérarchie et le commandement sont des freins à la créativité. Et paradoxalement, le manque de moyen en est un des moteurs."
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mar 11 Nov 2008 - 13:12
Premier cours avec Sahari. Celui-ci se passait dans la salle d'arts plastiques.
Gabrielle s'était installée à un bureau et avait attendu patiemment le début du cours.
La prof leur avait alors donné l'énoncé et quelques définitions.
La créativité, quel large mot, un concept. Plutôt difficile à définir.
Plusioeurs personnes se lancèrent et Gabrielle les écouta religieusement.
Elle décida alors de prendre la parole.
"Comme moteur de la créativité, il y a l'imagination. Elle participe aux trois concepts en tant qu'elle s'éloigne des choses matérielles et cartesiennes et ouvrent l'esprit sur le merveilleux et l'imaginaire. L'artiste peut aussi se fier à ses émotions et essayait alors de retranscrire de façon abstraite ce qu'il ressent. Le but de tout artiste réside aussi dans l'originalité."
Gabrielle ne savait pas trop si elle avait bien répondu à la question. Elle aurait peut-être du parler du génie.
"En ce qui concerne les freins, il y a bien sur tous les problèmes matériels. Si un artiste doit vivre de son art, il doit alors le retabiliser. La productivité remplace alors la créativité. Il doit se confirmer aux critères et aux attentes sociales. L'originalité de la créativité se heurte aussi parfois aux moeurs."
Voilà, elle avait tenté le pour et le contre. C'était peut-être un petit peu plus embrouillé que les autres mais ces concepts n'étaient pas toujours aisés à définir.
Gabrielle s'était installée à un bureau et avait attendu patiemment le début du cours.
La prof leur avait alors donné l'énoncé et quelques définitions.
La créativité, quel large mot, un concept. Plutôt difficile à définir.
Plusioeurs personnes se lancèrent et Gabrielle les écouta religieusement.
Elle décida alors de prendre la parole.
"Comme moteur de la créativité, il y a l'imagination. Elle participe aux trois concepts en tant qu'elle s'éloigne des choses matérielles et cartesiennes et ouvrent l'esprit sur le merveilleux et l'imaginaire. L'artiste peut aussi se fier à ses émotions et essayait alors de retranscrire de façon abstraite ce qu'il ressent. Le but de tout artiste réside aussi dans l'originalité."
Gabrielle ne savait pas trop si elle avait bien répondu à la question. Elle aurait peut-être du parler du génie.
"En ce qui concerne les freins, il y a bien sur tous les problèmes matériels. Si un artiste doit vivre de son art, il doit alors le retabiliser. La productivité remplace alors la créativité. Il doit se confirmer aux critères et aux attentes sociales. L'originalité de la créativité se heurte aussi parfois aux moeurs."
Voilà, elle avait tenté le pour et le contre. C'était peut-être un petit peu plus embrouillé que les autres mais ces concepts n'étaient pas toujours aisés à définir.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mer 12 Nov 2008 - 18:06
*J'ai encore choisi un cours de psychopathe moi. Comment je vais m'en sortir maintenant, moi qui a été mauvais en arts plastiques jusqu'à présent.*
Juan regarda ses camarades. Bien qu'il ne laissa rien transparaitre, il était relativement admiratif de leur imagination. Pour sa part le jeune mexicain ne comprenait pas grand chose à l'art, il n'était pas vraiment doué pour le dessin artistique, et encore moins pour peindre. Et la salle était destiné à un cours de peinture apparemment.
Il écouta donc ses camarades s'exprimaient les uns après les autres. Pendant ce temps, il essayait de trouver une idée qui le ferait pas paraitre ridicule aux yeux des autres élèves et de la prof.
Elle était bizarre d'ailleurs pour une africaine, mais cela était sans doute dû à sa mutation.
Juan commençait à désespérer de trouver une idée, quand il se rappela le cours de madame Kofman. il tenait enfin son idée. C'était une idée qui lui ressemblait. Il se leva et commença à parler.
"Alors voilà ce que j'ai trouvé comme moteur à la création. Il s'agit de la technologie. Elle permet l'expression totale de la créativité de chacun. Mais la technologie est également un frein à la créativité car sans elle, pas d'expression de la créativité. A part certains d'entre nous qui possède des pouvoirs sur les éléments, ou bien ceux qui ont des facultés de télékinésie."
Le jeune mexicain se rassit, trouvant son idée plutôt plate, mais c'était la seule qui était venue. Il espérait simplement ne pas voir trop déçu de monde dans la salle de classe.
Juan regarda ses camarades. Bien qu'il ne laissa rien transparaitre, il était relativement admiratif de leur imagination. Pour sa part le jeune mexicain ne comprenait pas grand chose à l'art, il n'était pas vraiment doué pour le dessin artistique, et encore moins pour peindre. Et la salle était destiné à un cours de peinture apparemment.
Il écouta donc ses camarades s'exprimaient les uns après les autres. Pendant ce temps, il essayait de trouver une idée qui le ferait pas paraitre ridicule aux yeux des autres élèves et de la prof.
Elle était bizarre d'ailleurs pour une africaine, mais cela était sans doute dû à sa mutation.
Juan commençait à désespérer de trouver une idée, quand il se rappela le cours de madame Kofman. il tenait enfin son idée. C'était une idée qui lui ressemblait. Il se leva et commença à parler.
"Alors voilà ce que j'ai trouvé comme moteur à la création. Il s'agit de la technologie. Elle permet l'expression totale de la créativité de chacun. Mais la technologie est également un frein à la créativité car sans elle, pas d'expression de la créativité. A part certains d'entre nous qui possède des pouvoirs sur les éléments, ou bien ceux qui ont des facultés de télékinésie."
Le jeune mexicain se rassit, trouvant son idée plutôt plate, mais c'était la seule qui était venue. Il espérait simplement ne pas voir trop déçu de monde dans la salle de classe.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mer 12 Nov 2008 - 20:36
En chemise canadienne rouge, jeans et basket, Nora pénétra dans la salle sans bruit et sans un mot. Juste un salue de la tête au professeur et aux élèves. Neutre d’expression, elle s’assit au coté de Camille et lui décocha un sourire gênée qui disparut aussitôt. Elle se sentait seule, et elle était seule. C’était un fait. Elle avait aussi une certaine appréhension entourée de ces mutants. Cela passerait, bien sûr. Nora pouvait percevoir des pensées dans l’esprit de chacun. Par respect, elle ne le faisait pas, ni n’essayait. Elle savait qu’elle avait encore à progresser. Mais un mutant plus puissant dans un domaine comme la télépathie ou la suggestion ou autre, pouvaient s’en servir à l’insu des autres. Plus tard, lire les pensées serait aussi naturel que de
marcher avec ses jambes. Comment se protéger d’une capacité extraordinaire et du désir d’utiliser son don ? Elle comprenait la peur que les mutants pouvaient dégager. Ce sentiment d’impuissance. Nora n’avait pas eu le choix et tout s’était passé si vite. La mort de Greg, l’amitié de Gilles et puis aussitôt arrivée, elle rejoignait une équipe. Mais son équipe ignorait tout d’elle et de ses motivations.
Nora avait pris la créativité par hasard. Ce mot faisaient venir à elle les suivants : rêve et imaginaire. Mais à quoi servirait ses cours. Il y avait un examen à la fin d’année ? Et ses parents, bien que ne l’aimant pas ils devaient bien se poser des questions. Pour eux, tout reposait sur l’image. Et Nora n’aimait pas correspondre à une image. Dans cette école, la
jeune femme n’avait pas encore trouvé ses marques et ne s’était pas remise des évènements l’ayant amené ici.
La Création n’est pas une équation. Elle est résulte d'une harmonie que l'homme ne peut encore comprendre. Pour Nora, il fallait protéger ce mot de la Banalité qui envahissait ce monde. Paradoxalement, le mot mutant apportait une nouvelle dimension à l’humanité et des rêves aussi bien terrifiants qu’étranges et beaux. Elle pensait au garçon ailé. Il était loin d’être repoussant. Il incarnait le désir de l’homme de voler. Soupir
rêveur. Et en regardant Mina, elle se demandait si l'Enfer existait vraiment et un frisson venue des peurs enfantine parcourut son corps. Son regard fuya celui de Harpie et elle se voulut de cette réaction si primaire. Nora qui se voulait tolérante avait honte de ses pensées répugnantes.
La mutante écouta attentivement ses camarades de classe et encouragea d'un sourire Juan. Deux freins à la création ? la Banalisation est un frein à la créativité. Tout le monde se moque de tout. Que ce soit des guerres, de l’économie, de la mort, etc. Les médias parlent et les gens entendent et enregistrent une fois, deux fois. Puis ensuite, il s’agit d’un automatisme. Nora relu ses notes et s’exprima à son tour d’une voix claire sans émotions.
« La créativité provient des sentiments et des émotions qui découlent de la sensibilité de chaque individu. Les freins sont la Banalisation. De nos jours par exemple, la mort inspire peu la crainte en général et la pitié est un sentiment qui quasi-inexistant. Sauf dans certains contexte. Le manque de confiance en soi n’est pas forcément un frein, mais le fait d’être un mouton et refusant, volontairement ou non, de s’accepter et d’être soi dans le monde, peut-être considéré comme un frein. »
Les yeux de la mutante interrogeaient machinalement la professeur si elle prenait la bonne direction où non. Sahari Fouba lui paraissait excentrique et inquiétante. Nora en avait un peu peur. Pourquoi, elle ne saurait le dire. Elle travaillerait là-dessus. Nora pensa qu’elle aurait du se taire. Elle développerait par la suite pour elle. Elle n’aimait guère parler et
encore moins se faire des amis. Elle ne savait pas combien de temps la police allait retrouver ce Doe. Mais une fois fait, elle n’aurait aucune raison de rester parquer parmi ces mutants. Du moins l’espérait-elle. Et elle retournerait à l’internat que ses parents avaient choisis pour elle. Non pas que cela l’enchantait. L’institut Xavier était une sorte d’aventure. Mais
Nora ne pouvait oublier les mots de Doe avec sa machine à détecter les mutants. Vrai ou faux, les mutants apportaient un sentiment d’insécurité et de haine.
Nora Winter se concentra sur le cours et les réponses de tous.
marcher avec ses jambes. Comment se protéger d’une capacité extraordinaire et du désir d’utiliser son don ? Elle comprenait la peur que les mutants pouvaient dégager. Ce sentiment d’impuissance. Nora n’avait pas eu le choix et tout s’était passé si vite. La mort de Greg, l’amitié de Gilles et puis aussitôt arrivée, elle rejoignait une équipe. Mais son équipe ignorait tout d’elle et de ses motivations.
Nora avait pris la créativité par hasard. Ce mot faisaient venir à elle les suivants : rêve et imaginaire. Mais à quoi servirait ses cours. Il y avait un examen à la fin d’année ? Et ses parents, bien que ne l’aimant pas ils devaient bien se poser des questions. Pour eux, tout reposait sur l’image. Et Nora n’aimait pas correspondre à une image. Dans cette école, la
jeune femme n’avait pas encore trouvé ses marques et ne s’était pas remise des évènements l’ayant amené ici.
La Création n’est pas une équation. Elle est résulte d'une harmonie que l'homme ne peut encore comprendre. Pour Nora, il fallait protéger ce mot de la Banalité qui envahissait ce monde. Paradoxalement, le mot mutant apportait une nouvelle dimension à l’humanité et des rêves aussi bien terrifiants qu’étranges et beaux. Elle pensait au garçon ailé. Il était loin d’être repoussant. Il incarnait le désir de l’homme de voler. Soupir
rêveur. Et en regardant Mina, elle se demandait si l'Enfer existait vraiment et un frisson venue des peurs enfantine parcourut son corps. Son regard fuya celui de Harpie et elle se voulut de cette réaction si primaire. Nora qui se voulait tolérante avait honte de ses pensées répugnantes.
La mutante écouta attentivement ses camarades de classe et encouragea d'un sourire Juan. Deux freins à la création ? la Banalisation est un frein à la créativité. Tout le monde se moque de tout. Que ce soit des guerres, de l’économie, de la mort, etc. Les médias parlent et les gens entendent et enregistrent une fois, deux fois. Puis ensuite, il s’agit d’un automatisme. Nora relu ses notes et s’exprima à son tour d’une voix claire sans émotions.
« La créativité provient des sentiments et des émotions qui découlent de la sensibilité de chaque individu. Les freins sont la Banalisation. De nos jours par exemple, la mort inspire peu la crainte en général et la pitié est un sentiment qui quasi-inexistant. Sauf dans certains contexte. Le manque de confiance en soi n’est pas forcément un frein, mais le fait d’être un mouton et refusant, volontairement ou non, de s’accepter et d’être soi dans le monde, peut-être considéré comme un frein. »
Les yeux de la mutante interrogeaient machinalement la professeur si elle prenait la bonne direction où non. Sahari Fouba lui paraissait excentrique et inquiétante. Nora en avait un peu peur. Pourquoi, elle ne saurait le dire. Elle travaillerait là-dessus. Nora pensa qu’elle aurait du se taire. Elle développerait par la suite pour elle. Elle n’aimait guère parler et
encore moins se faire des amis. Elle ne savait pas combien de temps la police allait retrouver ce Doe. Mais une fois fait, elle n’aurait aucune raison de rester parquer parmi ces mutants. Du moins l’espérait-elle. Et elle retournerait à l’internat que ses parents avaient choisis pour elle. Non pas que cela l’enchantait. L’institut Xavier était une sorte d’aventure. Mais
Nora ne pouvait oublier les mots de Doe avec sa machine à détecter les mutants. Vrai ou faux, les mutants apportaient un sentiment d’insécurité et de haine.
Nora Winter se concentra sur le cours et les réponses de tous.
- Kalalli RenandOnyX
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Equipe : OnyX
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Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mer 12 Nov 2008 - 21:28
Dans l'esprit d'améliorer ses idées de créations d'illusions grâce à ce cours, Kalalli pénétra en même temps que la plupart des autres dans la salle.
Il s'installa entre Kitty et Nora, en face de Mina. L'Inuit salua Kitty d'un sourire et remarqua la jeune fille à côté de lui, assez mignonne. Il voulut se présenter car il ne l'avait à ses souvenirs jamais vue. Mais le cours commençait déjà.
Il écouta l'introduction et essaya de comprendre tous ces termes compliqués marqués au tableau par l'Africaine, la tête entre les mains. Un à un, les autres semblaient réussir l'exercice mais lui était loin d'avoir une idée.
Manque d'intérêt, curiosité, conformisme, confiance en soi, hiérarchie, imagination et rentabilité, la technologie. Tous ces termes replacés dans leur groupe semblaient être évidents pourtant. Il se demandait même comment il avait pu ne pas y penser plus tôt pour quelques mots.
Ensuite, la nouvelle lança son idée. La banalisation était un frein. Ca aussi il aurait pu y penser ! Ca allait bientôt être à lui de trouver une idée, et il était loin d'en avoir une ! Réfléchis, réfléchis réfléchis. C'est bientôt à toi ! se répétait-il.
Soudain, son regard s'illumina. Une réponse lui semblait évidente, il était en plein dedans !
" Le stress ! C'est un frein interne ! Il est provoqué par une limite de temps imposée qui est un frein externe. "
Il avait du paraître un peu emporté par ses mots, et on comprenait facilement qu'il était content d'avoir trouvé quelque chose à dire, de juste en plus, parce que ça paraissait mal parti dans son esprit. Un peu gêné de son intervention, il baissa les yeux et sourit en coin à Kitty pour partager ce moment de solitude.
Il détourna les yeux vers Nora et chuchota en souriant: " Sauvé... jusqu'à la prochaine question ! "
Se rappelant qu'il ne la connaissait pas, et se disant qu'elle ne devait pas connaître grand monde, il en profita pour rajouter : " J'm'appelle Kalalli. Mais Kala c'est plus court. "
Il jeta un petit coup d'oeil vers Sahari pour vérifier qu'elle ne le regardait pas parler. Toujours souriant, il continua : " T'es arrivée quand ? "
Il s'installa entre Kitty et Nora, en face de Mina. L'Inuit salua Kitty d'un sourire et remarqua la jeune fille à côté de lui, assez mignonne. Il voulut se présenter car il ne l'avait à ses souvenirs jamais vue. Mais le cours commençait déjà.
Il écouta l'introduction et essaya de comprendre tous ces termes compliqués marqués au tableau par l'Africaine, la tête entre les mains. Un à un, les autres semblaient réussir l'exercice mais lui était loin d'avoir une idée.
Manque d'intérêt, curiosité, conformisme, confiance en soi, hiérarchie, imagination et rentabilité, la technologie. Tous ces termes replacés dans leur groupe semblaient être évidents pourtant. Il se demandait même comment il avait pu ne pas y penser plus tôt pour quelques mots.
Ensuite, la nouvelle lança son idée. La banalisation était un frein. Ca aussi il aurait pu y penser ! Ca allait bientôt être à lui de trouver une idée, et il était loin d'en avoir une ! Réfléchis, réfléchis réfléchis. C'est bientôt à toi ! se répétait-il.
Soudain, son regard s'illumina. Une réponse lui semblait évidente, il était en plein dedans !
" Le stress ! C'est un frein interne ! Il est provoqué par une limite de temps imposée qui est un frein externe. "
Il avait du paraître un peu emporté par ses mots, et on comprenait facilement qu'il était content d'avoir trouvé quelque chose à dire, de juste en plus, parce que ça paraissait mal parti dans son esprit. Un peu gêné de son intervention, il baissa les yeux et sourit en coin à Kitty pour partager ce moment de solitude.
Il détourna les yeux vers Nora et chuchota en souriant: " Sauvé... jusqu'à la prochaine question ! "
Se rappelant qu'il ne la connaissait pas, et se disant qu'elle ne devait pas connaître grand monde, il en profita pour rajouter : " J'm'appelle Kalalli. Mais Kala c'est plus court. "
Il jeta un petit coup d'oeil vers Sahari pour vérifier qu'elle ne le regardait pas parler. Toujours souriant, il continua : " T'es arrivée quand ? "
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Jeu 13 Nov 2008 - 19:54
Fabiola avait très mal dormi cette nuit là. L'adaptation lui semblait un peu difficile. Mais il n'en tenait qu'à elle de faire le nécessaire. C'était la première fois qu'elle quittait sa famille. Jamais elle n'avait eu à refaire son cercle d'amis, ni repartir à zéro quoi ! Tous ces changements lui demandaient plus de temps qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle s'était donc inscrite au cours d'art plastique espérant façonner son esprit à des concepts moins rationnels avec lesquels elle avait l'habitude de jongler.
Sa compagne de travail qu'on lui avait assigné vint s'asseoir à côté d'elle. Fabiola n'eut pour accueil que son sourire habituel, malgré l'amabilité démontrée par cette dernière. Elle estima prendre le temps d'approfondir la connaissance avec elle à l'entre-classe. Faby était peu bavarde dans un environnement nouveau. Elle préférait observer avant de s'immiscer.
Elle écouta bien attentivement le discours d'introduction de l'institutrice. Ses paroles faisaient beaucoup de sens. Surtout le passage relativement à l'esprit cartésien constituant un frein à la créativité. Cela la concernait précisément.
* Ouf, voilà un énorme travail sur ma personne qui m'attend. J'ai bien fait de m'inscrire à cette session. C'est exactement ce dont j'avais besoin. * pensa-t-elle.
Faby écouta les réponses données par les autres élèves. Après un moment, elle risqua une réponse. Une réponse qui s'appliquait à la créativité, mais aussi dans le quotidien.
- L'ouverture à l'expérience s'amorce par une certaine audace. Ainsi, corolairement à cette prémisse, le manque d'audace constitue un frein interne puisqu'il s'avère une inhibition de soi-même. La critique, particulièrement émise par des gens pessimistes, me semble un frein externe. Par contre la peur d'une certaine critique démotivante constitue un frein interne. En fait, je trouve que la marge entre le frein interne et externe n'est pas bien grande. -
Sa compagne de travail qu'on lui avait assigné vint s'asseoir à côté d'elle. Fabiola n'eut pour accueil que son sourire habituel, malgré l'amabilité démontrée par cette dernière. Elle estima prendre le temps d'approfondir la connaissance avec elle à l'entre-classe. Faby était peu bavarde dans un environnement nouveau. Elle préférait observer avant de s'immiscer.
Elle écouta bien attentivement le discours d'introduction de l'institutrice. Ses paroles faisaient beaucoup de sens. Surtout le passage relativement à l'esprit cartésien constituant un frein à la créativité. Cela la concernait précisément.
* Ouf, voilà un énorme travail sur ma personne qui m'attend. J'ai bien fait de m'inscrire à cette session. C'est exactement ce dont j'avais besoin. * pensa-t-elle.
Faby écouta les réponses données par les autres élèves. Après un moment, elle risqua une réponse. Une réponse qui s'appliquait à la créativité, mais aussi dans le quotidien.
- L'ouverture à l'expérience s'amorce par une certaine audace. Ainsi, corolairement à cette prémisse, le manque d'audace constitue un frein interne puisqu'il s'avère une inhibition de soi-même. La critique, particulièrement émise par des gens pessimistes, me semble un frein externe. Par contre la peur d'une certaine critique démotivante constitue un frein interne. En fait, je trouve que la marge entre le frein interne et externe n'est pas bien grande. -
- Kitty WillingtonFac
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Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Jeu 13 Nov 2008 - 21:05
Kitty entra doucement dans la salle d'art plastique. Le thème du cours était la créativité. La petite fille s'y connaissait un peu. Elle avait apprit le solfège et elle avait essayé de faire ses propres partitions. La fillette alla s'asseoir pas très loin de Nora. Puis elle écouta sagement les explications de Sahari. Ils allaient travailler par groupe de deux. Mais tout d'abord il fallait réfléchir un peu. Quels étaient les différents moteurs et freins à la créativité ?Beaucoup d'idée vinrent à l'esprit de la fillette. Mais déjà les grands prirent la parole. Tout d'abord ce fut Juliette qui prit la parole.
La jeune italienne expliqua que le manque d'intérêt pouvait être un frein à la créativité. Puis ce fut le tour de Camille. Pour elle la curiosité était un moteur de la créativité. Les avis était vraiment différent. Pour Gabrielle, l'imagination était un moteur à la créativité tandis que les problèmes matèriels étaient un frein. La fillette écouta avec attention tous les avis qui se donnait. Celui de Nora, Ephram (qu'elle lu), Mina, Juan, Kalalli et Fabiola. Pendant tout ce temps la fillette avait réfléchi à cette question. Elle se décida à prendre la parole juste après Fabiola :
"Moi je pense que les rêves peuvent être un moteur à la créativité. Et les contrainte lié à un thème donné peuvent être un frein car on ne peut pas se laisser aller à suivre son instinct et son imagination."
C'était la première fois que la petite télépathe faisait un tel exercice et cela lui plaisait bien. Elle se demandait déjà quel sera l'exercice pratique. Kitty regarda Laura et lui fit un sourire encourageant. Elle savait que son amie était une artiste en herbe, comme elle même si elle ne pratiquait pas le même art. Kitty espérait ne pas s'être trop trompé dans ses réponses. Mais une grosse partie de ses idées avaient été déjà énoncée. Donc elle avait estimé que ce n'était pas la peine de les redire. Curieuse, la petite JustiX attendit d'entendre ce que les élèves qui n'avait encore rien dit allait répondre.
La jeune italienne expliqua que le manque d'intérêt pouvait être un frein à la créativité. Puis ce fut le tour de Camille. Pour elle la curiosité était un moteur de la créativité. Les avis était vraiment différent. Pour Gabrielle, l'imagination était un moteur à la créativité tandis que les problèmes matèriels étaient un frein. La fillette écouta avec attention tous les avis qui se donnait. Celui de Nora, Ephram (qu'elle lu), Mina, Juan, Kalalli et Fabiola. Pendant tout ce temps la fillette avait réfléchi à cette question. Elle se décida à prendre la parole juste après Fabiola :
"Moi je pense que les rêves peuvent être un moteur à la créativité. Et les contrainte lié à un thème donné peuvent être un frein car on ne peut pas se laisser aller à suivre son instinct et son imagination."
C'était la première fois que la petite télépathe faisait un tel exercice et cela lui plaisait bien. Elle se demandait déjà quel sera l'exercice pratique. Kitty regarda Laura et lui fit un sourire encourageant. Elle savait que son amie était une artiste en herbe, comme elle même si elle ne pratiquait pas le même art. Kitty espérait ne pas s'être trop trompé dans ses réponses. Mais une grosse partie de ses idées avaient été déjà énoncée. Donc elle avait estimé que ce n'était pas la peine de les redire. Curieuse, la petite JustiX attendit d'entendre ce que les élèves qui n'avait encore rien dit allait répondre.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Sam 15 Nov 2008 - 13:27
"Bonjouuuuur !"
Laura entra dans la salle en sautillant. Ce cours allait sans doute lui plaire, déjà elle aimait l'ambiance de cette salle, en plus elle avait la professeure la plus sympathique de tout l'Institut ! Elle s'installa à la table qui lui était assignée et sourit de plus belle : elle était avec l'un des seuls garçons valables de l'Institut, voire le seul. Il lui sourit et elle lui fit un signe de main pour le saluer sans trop se faire remarquer. "Aujourd'hui nous allons travailler sur votre créativité" ce cours commençait bien... La théorie l'intéressait, mais elle fut doublement enthousiaste quand Sahari parla d'exercice... En fait ça voulait dire travaux pratiques, du moins l'espérait la fillette. Elle n'eut pas à se demander longtemps ce qu'était la partie théorique vu que la professeure leur expliqua ce qu'ils avaient à faire. Elle se mit à réfléchir mais préférait laisser parler les autres, elle n'aimait pas être la première à dire quelque chose...
Juliette commença et Laura était à peu près d'accord avec elle, puis ce fut Camille qui enchaîna avec des explications que la petite fille comprit moyennement, mais la dernière phrase lui expliqua le fond de sa pensée. Elle s'attendait à une autre prise de paroles et observait chaque élève présent, essayant de deviner lequel allait parler mais Ephram récupéra son attention en lui montrant un papier. En lisant la première idée, elle eut un sourire, elle pensait exactement la même chose mais la deuxième le lui effaça. Elle se rappela que peu de temps auparavant elle avait vraiment pas de confiance en elle, et depuis, elle s'exprimait librement, même si elle gardait quelques traces de sa timidité. Elle commença à se demander ce qu'elle allait devoir dire sans plus tellement écouter les autres qui enchaînaient leurs idées les uns après les autres, elle n'aurait finalement plus rien à ajouter... Tant pis, même si cela avait déjà été énoncé, elle dit timidement :
"C'est l'imagination et l'originalité... J'pense que... quelqu'un de créatif c'est quelqu'un qui peut aller au delà de ce qui a déjà été fait, de c'qui existe. En fait c'est plutôt détourner ce qui autour de nous ou qu'on connaît ou s'en inspirer en tout cas pour créer, parc'que j'pense pas qu'on puisse inventer à partir de rien du tout. J'crois qu'il y a pas besoin d'savoir faire des trucs comme dessiner ou faire de la musique ou n'importe quel art pour faire preuve de créativité, c'est surtout un truc qui s'passe dans la tête... 'fin l'imagination quoi... Donc le frein bah c'est forcément le manque d'imagination, l'incapacité à voir autrement que c'qu'on voit... Après tout c'que les autres ont dit c'est vrai hein !"
*Ca craint si j'ai répété un truc, ça prouve que j'ai pas trop trop trop écouté. Rah ! Pourtant ça m'intéresse hein ! C'est vrai !*
Laura entra dans la salle en sautillant. Ce cours allait sans doute lui plaire, déjà elle aimait l'ambiance de cette salle, en plus elle avait la professeure la plus sympathique de tout l'Institut ! Elle s'installa à la table qui lui était assignée et sourit de plus belle : elle était avec l'un des seuls garçons valables de l'Institut, voire le seul. Il lui sourit et elle lui fit un signe de main pour le saluer sans trop se faire remarquer. "Aujourd'hui nous allons travailler sur votre créativité" ce cours commençait bien... La théorie l'intéressait, mais elle fut doublement enthousiaste quand Sahari parla d'exercice... En fait ça voulait dire travaux pratiques, du moins l'espérait la fillette. Elle n'eut pas à se demander longtemps ce qu'était la partie théorique vu que la professeure leur expliqua ce qu'ils avaient à faire. Elle se mit à réfléchir mais préférait laisser parler les autres, elle n'aimait pas être la première à dire quelque chose...
Juliette commença et Laura était à peu près d'accord avec elle, puis ce fut Camille qui enchaîna avec des explications que la petite fille comprit moyennement, mais la dernière phrase lui expliqua le fond de sa pensée. Elle s'attendait à une autre prise de paroles et observait chaque élève présent, essayant de deviner lequel allait parler mais Ephram récupéra son attention en lui montrant un papier. En lisant la première idée, elle eut un sourire, elle pensait exactement la même chose mais la deuxième le lui effaça. Elle se rappela que peu de temps auparavant elle avait vraiment pas de confiance en elle, et depuis, elle s'exprimait librement, même si elle gardait quelques traces de sa timidité. Elle commença à se demander ce qu'elle allait devoir dire sans plus tellement écouter les autres qui enchaînaient leurs idées les uns après les autres, elle n'aurait finalement plus rien à ajouter... Tant pis, même si cela avait déjà été énoncé, elle dit timidement :
"C'est l'imagination et l'originalité... J'pense que... quelqu'un de créatif c'est quelqu'un qui peut aller au delà de ce qui a déjà été fait, de c'qui existe. En fait c'est plutôt détourner ce qui autour de nous ou qu'on connaît ou s'en inspirer en tout cas pour créer, parc'que j'pense pas qu'on puisse inventer à partir de rien du tout. J'crois qu'il y a pas besoin d'savoir faire des trucs comme dessiner ou faire de la musique ou n'importe quel art pour faire preuve de créativité, c'est surtout un truc qui s'passe dans la tête... 'fin l'imagination quoi... Donc le frein bah c'est forcément le manque d'imagination, l'incapacité à voir autrement que c'qu'on voit... Après tout c'que les autres ont dit c'est vrai hein !"
*Ca craint si j'ai répété un truc, ça prouve que j'ai pas trop trop trop écouté. Rah ! Pourtant ça m'intéresse hein ! C'est vrai !*
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Sam 15 Nov 2008 - 15:38
Jade entra dans la salle d’art plastique de bonne humeur mais il faut le dire, presque en retard. Elle avait une sacrée tendance à être potiche ces temps ci. Elle entra dans la salle d’art plastique avec un grand sourire. Quasiment tout le monde était là. Elle aperçu tout d’abord Camille qui s’installait et Jade était sur le point d’aller s’assoir à côté d’elle, mais après avoir fait deux pas, elle revint sur sa décision et se dit qu’il valait mieux éviter de s’Oryxiser. De toute façon, Camille venait tout juste d’aller à côté de Nora, donc l’affaire était réglée. Elle vit alors une place libre à côté de Kitty, elle s’y dirigea donc. Après avoir salué chaleureusement mademoiselle Fouba, puis les autres, Kitty eût droit à un bonjour personnalisé.
Puis le cours commença, il portait sur la créativité. Ca tombait plutôt mal, Jade n’était pas très créative en ce moment, mais au moins après ce cours, elle devrait en avoir les raisons. Elle écouta donc les consignes de la professeure, alors qu’elle écrivait au tableau. Jade croisa les mains sur sa table, prenant un air sérieux. Allez, au travail les neurones !! Il s’agissait de trouver les mots manquant. Chouette un puzzle !! C’était pas trop compliqué les puzzles.
Un à un les élèves sortaient leurs idées. Jade resta quasiment muette pendant ce temps, la bouche ouverte, gobant les mouches. Son sourire c’était transformé en une grimace d’incompréhension. Le puzzle n'était pas si simple que ca en fait. Et même si sur la boite c'était marqué "puzzle 100 pièces", après ouverture, il semblait y en avoir plus de milles... En fin de compte, elle n’était peut être pas si réveillée qu’elle le croyait. Tout ce qui était dit semblait très juste. Quand presque tout le monde avait fini son petit speech, Jade se lança à son tour.
"Les préjugés culturels et les agissements par coutume sont des freins! Je dis ca en pensant au Moyen Age de l’histoire en Europe et notamment de France, où pendant presque 500 ans, même si la créativité n’a pas été complètement étouffée, elle a été très fortement dirigée, par la religion. En fait, dans certains domaines, comme l’architecture, la créativité a été plus que sollicitée. La créativité c’était surtout de se donner les moyens de pallier aux lois de la physique : créer des cathédrales et des bâtiments de plus en plus hauts, de plus en plus majestueux, il a fallu innover sinon ca casse, et ca a cassé d’ailleurs... Par contre, surtout au début du moyen âge, beaucoup des sciences, surtout la chimie, les arts profanes, enfin tout ce qui allait à l’encontre de la religion, c’était très mal vu et même chassé. Du coup, pour donner libre cours à leur créativité, certains ont dû faire preuve de créativité."
Jade sourit, elle était satisfaite de son petit jeu de mot de fin. Ce dernier lui amena une autre idée en tête. Elle réfléchit quelques secondes puis reprit :
"Du coup, je pense que les freins à la créativité sont eux même des stimulants, et en particulier les freins externes, qui veulent aller à l’encontre de sa personnalité ou de ce que l’on veut vraiment. Si on a quelque chose en tête et qu’on est vraiment décidés à le faire, je pense pas forcément que ca va empêcher qu’on le fasse. Donc, là encore, il faut user de créativité pour passer outre les interdictions."
Jade réfléchit à quelque chose qu’elle pourrait encore ajouter, mais rien de particulier ne lui vint en tête. Elle attendit donc, voire si quelqu’un d’autre ajouterait quelque chose.
Puis le cours commença, il portait sur la créativité. Ca tombait plutôt mal, Jade n’était pas très créative en ce moment, mais au moins après ce cours, elle devrait en avoir les raisons. Elle écouta donc les consignes de la professeure, alors qu’elle écrivait au tableau. Jade croisa les mains sur sa table, prenant un air sérieux. Allez, au travail les neurones !! Il s’agissait de trouver les mots manquant. Chouette un puzzle !! C’était pas trop compliqué les puzzles.
Un à un les élèves sortaient leurs idées. Jade resta quasiment muette pendant ce temps, la bouche ouverte, gobant les mouches. Son sourire c’était transformé en une grimace d’incompréhension. Le puzzle n'était pas si simple que ca en fait. Et même si sur la boite c'était marqué "puzzle 100 pièces", après ouverture, il semblait y en avoir plus de milles... En fin de compte, elle n’était peut être pas si réveillée qu’elle le croyait. Tout ce qui était dit semblait très juste. Quand presque tout le monde avait fini son petit speech, Jade se lança à son tour.
"Les préjugés culturels et les agissements par coutume sont des freins! Je dis ca en pensant au Moyen Age de l’histoire en Europe et notamment de France, où pendant presque 500 ans, même si la créativité n’a pas été complètement étouffée, elle a été très fortement dirigée, par la religion. En fait, dans certains domaines, comme l’architecture, la créativité a été plus que sollicitée. La créativité c’était surtout de se donner les moyens de pallier aux lois de la physique : créer des cathédrales et des bâtiments de plus en plus hauts, de plus en plus majestueux, il a fallu innover sinon ca casse, et ca a cassé d’ailleurs... Par contre, surtout au début du moyen âge, beaucoup des sciences, surtout la chimie, les arts profanes, enfin tout ce qui allait à l’encontre de la religion, c’était très mal vu et même chassé. Du coup, pour donner libre cours à leur créativité, certains ont dû faire preuve de créativité."
Jade sourit, elle était satisfaite de son petit jeu de mot de fin. Ce dernier lui amena une autre idée en tête. Elle réfléchit quelques secondes puis reprit :
"Du coup, je pense que les freins à la créativité sont eux même des stimulants, et en particulier les freins externes, qui veulent aller à l’encontre de sa personnalité ou de ce que l’on veut vraiment. Si on a quelque chose en tête et qu’on est vraiment décidés à le faire, je pense pas forcément que ca va empêcher qu’on le fasse. Donc, là encore, il faut user de créativité pour passer outre les interdictions."
Jade réfléchit à quelque chose qu’elle pourrait encore ajouter, mais rien de particulier ne lui vint en tête. Elle attendit donc, voire si quelqu’un d’autre ajouterait quelque chose.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 17 Nov 2008 - 1:40
[HJ : en italique, les mots clés que Sahari inscrit au tableau au fur et à mesure.
Bon courage, c'est long!]
"Une attitude négative ou un manque de détermination, autant face au problème créatif que face à ses aptitudes, est effectivement un frein à la créativité. Cette attitude interfère effectivement au niveau du centre interne, dans la capacité d'évaluation à savoir s'auto-critiquer et déterminer ce qui peut être intéressant."
"Je suis totalement d'accord avec vous : l'imagination et la créativité ne doivent pas être bridés. Aussi, je vous propose ces concepts comme des outils pour mieux vous servir de votre créativité et pas seulement comme un carcan à respecter… personne ne vous obligera à vous auto-critiquer, ou ne vous blâmera pour une attitude négative. Non plus pour un esprit trop critique ou confiant en la logique, un autre frein que vous venez de mentionner."
Après avoir répondu à Juliette, Sahari se retourna vers Camille qui prenait la parole à son tour.
"Excellent! La curiosité fait partie de l'ouverture à l'expérience."
Elle s'avança alors vers Ephram qui tenait un papier, la main levée, le prit et le lu à la classe.
" « conformisme : le mode de pensée de la société bride la créativité ». En effet, le conformisme peut être un frein externe provenant de l'éducation ou plus généralement d'une quelconque forme d'autorité, mais il est généralement considéré comme un frein interne. « la confiance en soi : la peur du ridicule ou la peur de mal faire -> frein interne » Ceci rejoint l'auto-bloquage, la présomption et l'insécurité, mais aussi le manque de détermination dont parlait Juliette."
Mina réitéra le frein autoritaire, mais il y avait un peu plus à tirer de son explication.
"Je comprend que la fluidité, ou la production de beaucoup d'idées, faisant partie de la catégorie du même nom, est importante à vos yeux. Avec raison, tout comme la capacité de bi-sociation, qui consiste à associer des concepts sans liens évidents entre eux."
Elle répondit alors à Gabrielle en rajustant son foulard.
"L'autonomie intellectuelle permet de se détacher du besoin d'appréciation des autres et, tout comme l'individualisme, qui font tous deux partie du centre interne, j'ai trouvé que ce concept ressortait de ta définition de l'imagination. L'originalité, se différencier de la masse, fait aussi parti du centre interne, comme tu l'as dit."
Les moyens matériels sont effectivement un frein, et je suis heureuse que tu apportes ce point, car il ne faut malheureusement pas être idyllique et croire qu'on aura toujours tout ce dont nous aurons besoin à portée de main. Je me permet toutefois de ne pas l'inscrire au tableau, puisque nous ne pouvons pas l'influencer directement, contrairement à tous les autres points soulevés, sur lesquels nous pouvons travailler."
Juan semblait plus ou moins suivre la veine de Gabrielle.
"La technologie fait partie de ces moyens matériels. Cependant, j'attirerai l'attention de tous sur votre dernière remarque : il peut être utile, en utilisant des principes d'ouverture à l'expérience et de fluidité conceptuelle, de trouver des moyens originaux d'utiliser nos pouvoirs dans des situations variées. Un certain goût du risque fait en sorte que certaines personnes n'ont pas peur d'user de leur pouvoir dans des situations bénignes."
Sahari hocha positivement de la tête à Nora, en souriant pour l'encourager.
"La sensibilité ouvre effectivement à l'expérience, en voulant partager nos visions des choses, notre ressenti. Et les peurs, qu'elles soient manifestés par la banalisation, une peur d'accorder l'importance méritée aux choses et permettant de les nier, autant que la peur du ridicule, de l'échec, de la nouveauté ou la peur de contester l'évidence, d'oser, sont des freins."
"Le stress en est effectivement un exemple complexe, qui rejoint à la fois les peurs, l'auto-bloquage et l'attitude négative." fit-elle à Kalalli avant de se retourner vers Fabiola qui prenait le flambeau.
"L'audace, qui rejoint le goût du risque de Juan, est effectivement un moteur généralement placé dans le centre interne d'évalutation, puisqu'on doit évaluer nous-même si on veut courir le risque ou non, d'agir sans peur des conséquences. La critique n'est cependant pas considérée comme un frein en soi, puisqu'il ne tient qu'à nous de l'écouter ou non, et nous revenons aux peurs et au conformisme. Cependant, je suis plutôt d'accord que les limites sont floues, comme c'est souvent le cas entre différents concepts."
La petite Kitty faisait à son tour une réponse, enfantine, qui fit sourire Sahari.
"Les rêves peut être considéré comme faisant parti de l'intuition, ressentir les choses différemment ; avoir une certitude inexplicable, c'est une forme d'ouverture à l'expérience, ou de l'individualisme, puisqu'il n'appartiennent qu'à nous."
"Et malgré ce qu'on pourrait croire, les contraintes sont ambivalents : ils sont à la fois un frein à la créativité, mais aussi une trampoline pour l'esprit débrouillard qui tente de trouver un moyen de les contourner."
Sahari garda son sourire lorsque Laura reprit certains des thèmes énoncés et lui répondit en les pointant.
"En effet, celà rejoint l'originalité, la sensibilité et quelques autres points apportés par vos camarades. Vous apportez tout de même un nouveau point : savoir se détourner de ce qui existe déjà, c'est une preuve de flexibilité de l'esprit. Être capable de changer son point de vue, d'en tenir plusieurs en compte, et d'être conscient des diverses solutions existantes, face notamment à la résolution d'un problème. Car comme vous l'avez dit, la créativité ce n'est pas que de jouer du piano, écrire un poème ou dessiner son petit copain. C'est bien plus… comme résoudre un problème d'une façon totalement nouvelle, ou trouver des réponses à mes questions!"
Elle se tourna vers Jade, en vérifiant qu'elle serait la dernière à répondre.
"L'habitude est un frein interne qui n'avait pas encore été mentionné. J'aime bien l'image de roue qui tourne que vous avez suscitée à mon esprit pour qualifier la relation entre les freins et les moteurs à la créativité. Pour le reste, on rejoint l'autorité, l'éducation, le conformisme ou le goût du risque."
"Voilà qui fait le tour. Je vais compléter le tableau, maintenant!"
Elle expliqua ensuite les termes qu'elle venait de rajouter :
"L'empathie, est la faculté de se mettre à la place d'autrui et de le comprendre. La capacité d'abstraction réside en la faculté d'aller à l'essentiel, au cœur du problème. À ne pas confondre avec la capacité de synthèse, qui consiste à mettre de côté les détails pour ne garder que les éléments importants. Croire en la réponse unique est un barrage principalement à la fluidité et au goût du risque et le refus de jouer, est une manière poétique de dire qu'on ne veut pas se prêter au jeu de la créativité."
Sahari poussa un profond soupir et reprit le cours avec un sourire franc.
"Passons maintenant à la partie la plus intéressante : l'exercice. Vous devrez d'abord discuter avec votre binôme pour apprendre à connaître rapidement ce qui le représente bien, ce qu'il aime, en posant des questions aussi originales que vous le désirez. Ensuite, je vous demanderez de concocter un petit morceau artistique représentant votre binôme. Je vous donnerai les détails et un exemple tout à l'heure, lorsque je vous sentirai prêts à vous lancer dans l'argile, la peinture et le papier!"
Sahari s'attendait à ce qu'ils utilisent quelques éléments du tableau pour l'exercice, mais ne dirait pas non à une surprise non plus!
[HJ : si vous voulez, vous pouvez vous poser les questions / réponses par MP, en autant que je les retrouve dans vos posts par la suite ]
Bon courage, c'est long!]
"Une attitude négative ou un manque de détermination, autant face au problème créatif que face à ses aptitudes, est effectivement un frein à la créativité. Cette attitude interfère effectivement au niveau du centre interne, dans la capacité d'évaluation à savoir s'auto-critiquer et déterminer ce qui peut être intéressant."
"Je suis totalement d'accord avec vous : l'imagination et la créativité ne doivent pas être bridés. Aussi, je vous propose ces concepts comme des outils pour mieux vous servir de votre créativité et pas seulement comme un carcan à respecter… personne ne vous obligera à vous auto-critiquer, ou ne vous blâmera pour une attitude négative. Non plus pour un esprit trop critique ou confiant en la logique, un autre frein que vous venez de mentionner."
Après avoir répondu à Juliette, Sahari se retourna vers Camille qui prenait la parole à son tour.
"Excellent! La curiosité fait partie de l'ouverture à l'expérience."
Elle s'avança alors vers Ephram qui tenait un papier, la main levée, le prit et le lu à la classe.
" « conformisme : le mode de pensée de la société bride la créativité ». En effet, le conformisme peut être un frein externe provenant de l'éducation ou plus généralement d'une quelconque forme d'autorité, mais il est généralement considéré comme un frein interne. « la confiance en soi : la peur du ridicule ou la peur de mal faire -> frein interne » Ceci rejoint l'auto-bloquage, la présomption et l'insécurité, mais aussi le manque de détermination dont parlait Juliette."
Mina réitéra le frein autoritaire, mais il y avait un peu plus à tirer de son explication.
"Je comprend que la fluidité, ou la production de beaucoup d'idées, faisant partie de la catégorie du même nom, est importante à vos yeux. Avec raison, tout comme la capacité de bi-sociation, qui consiste à associer des concepts sans liens évidents entre eux."
Elle répondit alors à Gabrielle en rajustant son foulard.
"L'autonomie intellectuelle permet de se détacher du besoin d'appréciation des autres et, tout comme l'individualisme, qui font tous deux partie du centre interne, j'ai trouvé que ce concept ressortait de ta définition de l'imagination. L'originalité, se différencier de la masse, fait aussi parti du centre interne, comme tu l'as dit."
Les moyens matériels sont effectivement un frein, et je suis heureuse que tu apportes ce point, car il ne faut malheureusement pas être idyllique et croire qu'on aura toujours tout ce dont nous aurons besoin à portée de main. Je me permet toutefois de ne pas l'inscrire au tableau, puisque nous ne pouvons pas l'influencer directement, contrairement à tous les autres points soulevés, sur lesquels nous pouvons travailler."
Juan semblait plus ou moins suivre la veine de Gabrielle.
"La technologie fait partie de ces moyens matériels. Cependant, j'attirerai l'attention de tous sur votre dernière remarque : il peut être utile, en utilisant des principes d'ouverture à l'expérience et de fluidité conceptuelle, de trouver des moyens originaux d'utiliser nos pouvoirs dans des situations variées. Un certain goût du risque fait en sorte que certaines personnes n'ont pas peur d'user de leur pouvoir dans des situations bénignes."
Sahari hocha positivement de la tête à Nora, en souriant pour l'encourager.
"La sensibilité ouvre effectivement à l'expérience, en voulant partager nos visions des choses, notre ressenti. Et les peurs, qu'elles soient manifestés par la banalisation, une peur d'accorder l'importance méritée aux choses et permettant de les nier, autant que la peur du ridicule, de l'échec, de la nouveauté ou la peur de contester l'évidence, d'oser, sont des freins."
"Le stress en est effectivement un exemple complexe, qui rejoint à la fois les peurs, l'auto-bloquage et l'attitude négative." fit-elle à Kalalli avant de se retourner vers Fabiola qui prenait le flambeau.
"L'audace, qui rejoint le goût du risque de Juan, est effectivement un moteur généralement placé dans le centre interne d'évalutation, puisqu'on doit évaluer nous-même si on veut courir le risque ou non, d'agir sans peur des conséquences. La critique n'est cependant pas considérée comme un frein en soi, puisqu'il ne tient qu'à nous de l'écouter ou non, et nous revenons aux peurs et au conformisme. Cependant, je suis plutôt d'accord que les limites sont floues, comme c'est souvent le cas entre différents concepts."
La petite Kitty faisait à son tour une réponse, enfantine, qui fit sourire Sahari.
"Les rêves peut être considéré comme faisant parti de l'intuition, ressentir les choses différemment ; avoir une certitude inexplicable, c'est une forme d'ouverture à l'expérience, ou de l'individualisme, puisqu'il n'appartiennent qu'à nous."
"Et malgré ce qu'on pourrait croire, les contraintes sont ambivalents : ils sont à la fois un frein à la créativité, mais aussi une trampoline pour l'esprit débrouillard qui tente de trouver un moyen de les contourner."
Sahari garda son sourire lorsque Laura reprit certains des thèmes énoncés et lui répondit en les pointant.
"En effet, celà rejoint l'originalité, la sensibilité et quelques autres points apportés par vos camarades. Vous apportez tout de même un nouveau point : savoir se détourner de ce qui existe déjà, c'est une preuve de flexibilité de l'esprit. Être capable de changer son point de vue, d'en tenir plusieurs en compte, et d'être conscient des diverses solutions existantes, face notamment à la résolution d'un problème. Car comme vous l'avez dit, la créativité ce n'est pas que de jouer du piano, écrire un poème ou dessiner son petit copain. C'est bien plus… comme résoudre un problème d'une façon totalement nouvelle, ou trouver des réponses à mes questions!"
Elle se tourna vers Jade, en vérifiant qu'elle serait la dernière à répondre.
"L'habitude est un frein interne qui n'avait pas encore été mentionné. J'aime bien l'image de roue qui tourne que vous avez suscitée à mon esprit pour qualifier la relation entre les freins et les moteurs à la créativité. Pour le reste, on rejoint l'autorité, l'éducation, le conformisme ou le goût du risque."
"Voilà qui fait le tour. Je vais compléter le tableau, maintenant!"
Ouverture à l'expérience | Curiosité | Sensibilité | Intuition | Empathie | |
Centre interne d'évaluation | Capacité d'évaluation | Autonomie intellectuelle | Individualisme | Originalité | Goût du risque |
Fluidité conceptuelle | Fluidité | Capacité de bi-sociation | Flexibilité | Capacité d'abstraction | Capacité de synthèse |
Sous le tableau, Sahari a écrit:Freins externes : Éducation & Autorité
Freins internes : Attitude négative, manque de détermination, esprit trop critique ou confiant en la logique, conformisme, l'auto-bloquage, la présomption et l'insécurité, les peurs, l'habitude, croire en la réponse unique & refus de jouer.
Elle expliqua ensuite les termes qu'elle venait de rajouter :
"L'empathie, est la faculté de se mettre à la place d'autrui et de le comprendre. La capacité d'abstraction réside en la faculté d'aller à l'essentiel, au cœur du problème. À ne pas confondre avec la capacité de synthèse, qui consiste à mettre de côté les détails pour ne garder que les éléments importants. Croire en la réponse unique est un barrage principalement à la fluidité et au goût du risque et le refus de jouer, est une manière poétique de dire qu'on ne veut pas se prêter au jeu de la créativité."
Sahari poussa un profond soupir et reprit le cours avec un sourire franc.
"Passons maintenant à la partie la plus intéressante : l'exercice. Vous devrez d'abord discuter avec votre binôme pour apprendre à connaître rapidement ce qui le représente bien, ce qu'il aime, en posant des questions aussi originales que vous le désirez. Ensuite, je vous demanderez de concocter un petit morceau artistique représentant votre binôme. Je vous donnerai les détails et un exemple tout à l'heure, lorsque je vous sentirai prêts à vous lancer dans l'argile, la peinture et le papier!"
Sahari s'attendait à ce qu'ils utilisent quelques éléments du tableau pour l'exercice, mais ne dirait pas non à une surprise non plus!
[HJ : si vous voulez, vous pouvez vous poser les questions / réponses par MP, en autant que je les retrouve dans vos posts par la suite ]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Sam 22 Nov 2008 - 13:47
Camille écouta l'exposé de Sahari, effarée d'entendre autant de concepts tortueux sortir de sa bouche, avec un rythme si effréné. Malgré ses efforts, elle ne retint pas le tiers du quart des informations, et finit par renoncer, se concentrant sur la consigne qui n'allait pas manquer d'arriver.
Qui arriva.
Elle devait faire connaissance avec Nora. Coup de malchance, elle n'avait que très peu discuté avec Anna II. En plus, plutôt qu'un interrogatoire serré en règle, il fallait qu'elle apprenne qui elle était avec des questions originales. En gros, il fallait qu'elle soit curieuse de trucs dont elle n'était traditionnellement pas curieuse. Elle se tourna vers sa binôme.
Bon, on fait un truc : je te pose cinq questions, tu me réponds, ensuite ce sera à toi de poser cinq questions.
C'était clair et cadré. Ne restait plus qu'à trouver les questions. Originale, ça va de soi. Camille se lança.
Comment tu occupes un après-midi complètement libre ?
Nora réfléchit un petit temps avant de répondre, que la Bretonne mit à profit pour l'observer. L'allure aussi représentait la personnalité.
Soit en traînant pour faire des rencontres hasardeuses. Soit en prenant un bouquin puis en allant faire de l'exploration, visiter, écouter... J'aime bien bouger.
Camille le nota, puis enchaîna sur un point essentiel.
C'est quel mec qui te plaît le plus sur ceux que tu as rencontrés ?
C'était le test le plus fin qu'elle avait pour juger sa camarade, et la classer dans la bonne, ou la mauvaise catégorie. La réponse fut accompagnée d'une moue pas très gaie.
Aucun.
Au temps pour le tri. Au moins elle avait pas répondu Alixtide. Elle avait épuisé deux de ses principaux centres d'intérêt - loisirs et potins - et mit un peu de temps à trouver sa question n°3.
Tu irais visiter quel endroit dans le monde si tu avais tous les choix, là, maintenant, tout de suite ?
Pour le coup, la réponse fut immédiate.
La pyramide de Caral au Pérou.
Camille ne savait même pas qu'il y'avait des pyramides au Pérou. Donc sa voisine de classe était plutôt du genre intello, mais pas renfermée. Un peu light pour un portrait. Lasse, la Bretonne décida d'aborder le sujet qu'elle aurait bien voulu éviter.
Avec quelle fréquence est-ce que tu utilises ton pouvoir ? Rarement ? Quelques fois par jour ? Très souvent ?
Elle savait juste que Nora était télépathe. Mine de rien, sa question n'était pas si bête : elle pourrait savoir si son cerveau était fréquemment scanné - ce dont elle avait horreur - ou non. Réponse venue d'ailleurs.
Quelques fois par jour.
Pour finir, parce qu'elle avait dit cinq et pas trois ou quatre, comme une nouille, Camille utilisa un des trucs de fille infaillibles : le portrait chinois. Et comme elle n'aimait pas les fleurs ni les couleurs...
Si tu étais un animal tu serais quoi ?
Ce devait être une question amusante, puisque Nora sourit avant de répondre. Peut-être qu'elle avait été un peu originale, après tout ?
Un écureuil.
Bilan : Nora était plutôt pas bête. Camille ne voyait aucune raison de la détester. Mais elle la sentait encore un peu inhibée, une petite Georgiathérapie lui ferait le plus grand bien, sans doute. Et qui sait, il y'avait peut-être un véritable potentiel boute-en-train dans cette jeune fille ? Après tout, on peut tout imaginer d'une nana qui sait qu'il y'a des pyramides au Pérou...
Qui arriva.
Elle devait faire connaissance avec Nora. Coup de malchance, elle n'avait que très peu discuté avec Anna II. En plus, plutôt qu'un interrogatoire serré en règle, il fallait qu'elle apprenne qui elle était avec des questions originales. En gros, il fallait qu'elle soit curieuse de trucs dont elle n'était traditionnellement pas curieuse. Elle se tourna vers sa binôme.
Bon, on fait un truc : je te pose cinq questions, tu me réponds, ensuite ce sera à toi de poser cinq questions.
C'était clair et cadré. Ne restait plus qu'à trouver les questions. Originale, ça va de soi. Camille se lança.
Comment tu occupes un après-midi complètement libre ?
Nora réfléchit un petit temps avant de répondre, que la Bretonne mit à profit pour l'observer. L'allure aussi représentait la personnalité.
Soit en traînant pour faire des rencontres hasardeuses. Soit en prenant un bouquin puis en allant faire de l'exploration, visiter, écouter... J'aime bien bouger.
Camille le nota, puis enchaîna sur un point essentiel.
C'est quel mec qui te plaît le plus sur ceux que tu as rencontrés ?
C'était le test le plus fin qu'elle avait pour juger sa camarade, et la classer dans la bonne, ou la mauvaise catégorie. La réponse fut accompagnée d'une moue pas très gaie.
Aucun.
Au temps pour le tri. Au moins elle avait pas répondu Alixtide. Elle avait épuisé deux de ses principaux centres d'intérêt - loisirs et potins - et mit un peu de temps à trouver sa question n°3.
Tu irais visiter quel endroit dans le monde si tu avais tous les choix, là, maintenant, tout de suite ?
Pour le coup, la réponse fut immédiate.
La pyramide de Caral au Pérou.
Camille ne savait même pas qu'il y'avait des pyramides au Pérou. Donc sa voisine de classe était plutôt du genre intello, mais pas renfermée. Un peu light pour un portrait. Lasse, la Bretonne décida d'aborder le sujet qu'elle aurait bien voulu éviter.
Avec quelle fréquence est-ce que tu utilises ton pouvoir ? Rarement ? Quelques fois par jour ? Très souvent ?
Elle savait juste que Nora était télépathe. Mine de rien, sa question n'était pas si bête : elle pourrait savoir si son cerveau était fréquemment scanné - ce dont elle avait horreur - ou non. Réponse venue d'ailleurs.
Quelques fois par jour.
Pour finir, parce qu'elle avait dit cinq et pas trois ou quatre, comme une nouille, Camille utilisa un des trucs de fille infaillibles : le portrait chinois. Et comme elle n'aimait pas les fleurs ni les couleurs...
Si tu étais un animal tu serais quoi ?
Ce devait être une question amusante, puisque Nora sourit avant de répondre. Peut-être qu'elle avait été un peu originale, après tout ?
Un écureuil.
Bilan : Nora était plutôt pas bête. Camille ne voyait aucune raison de la détester. Mais elle la sentait encore un peu inhibée, une petite Georgiathérapie lui ferait le plus grand bien, sans doute. Et qui sait, il y'avait peut-être un véritable potentiel boute-en-train dans cette jeune fille ? Après tout, on peut tout imaginer d'une nana qui sait qu'il y'a des pyramides au Pérou...
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Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Sam 22 Nov 2008 - 18:59
Le professeur Fouba après avoir commenté les réponses de chacun et leur avoir fait un petit exposé de cours, leur demanda d'échanger des questions avec leur binome pour mieux le connaitre.
Mina se tourna vers Kalhali et se prenant au jeu, lui posa une série de questions vu que celui ci hésitait à le faire. Avant elle l'interpella légèrement pour qu'il la regarde elle et non la petite Kitty.
"- quelles sont tes origines?
Iniktitut, région au Nord-Est du Canada.
- aimes tu le chocolat?
*sourit*
Oui beaucoup.
- es tu attiré par les femmes?
*gêné*
J'y pense pas vraiment...
- quelle est la couleur de ton caleçon?
*regêné*
Mais qu'est ce que...
*soupir*
Boxer noir...
- comment sont les relations avec ta famille?
Je m'entends très bien avec mes parents. Je suis enfant unique.
- Ta mutation t'a-t-elle perturbé?
Même si elle n'est pas physique comme la tienne oui. On se sent tout de suite différent, on est certain que c'est marqué sur notre front et que tout le monde le sait. Quand on me regardait, je pensais que c'était évident pour les gens. Au début c'était difficile... Mais l'Institut m'a beaucoup aidé à l'accepter. Avant je ne me sentais pas concerné par la cause mutante. J'avais l'impression que c'était loin de moi, et finalement, c'était en moi...
- connais-tu le règlement de l'école?
Heu. Plus ou moins comme tout le monde. La plupart des choses sont du bon-sens.
- as tu peur de certains mutants ou de certaines mutations?
Au début oui, s'ils ont une apparence effrayante. Mais en général j'essaye de m'en faire des amis parce que ça doit être dur pour eux.... Mais c'est pas toujours attirant. Enfin, je veux pas parler de toi en particulier hein heu... *gêné*
- comment as tu décoré ta chambre?
Comme c'est aussi la chambre d'Angel, je ne l'ai pas décorée. je n'ose pas trop et j'avoue que je ne saurais pas tellement quoi mettre. J'ai juste quelques photos sur le mur de mon lit.
- quelle musique aimes tu?
Les choeurs, les canons et tout ce qui a beaucoup d'instruments classiques synthétisés. Sinon un peu de pop et de rock.
- quel genre de film?
Je ne regarde pas la télé du tout. Je ne l'avais pas chez moi donc je n'y suis pas habitué. Je préfère lire les romans, c'est plus amusant d'imaginer les scènes avec les personnages qu'on veut. Et puis ça occupe plus longtemps aussi."
Mina mimant un jeu télévisé dit :
"je n'ai pas d'autres questions... C'est à toi!"
Mina se tourna vers Kalhali et se prenant au jeu, lui posa une série de questions vu que celui ci hésitait à le faire. Avant elle l'interpella légèrement pour qu'il la regarde elle et non la petite Kitty.
"- quelles sont tes origines?
Iniktitut, région au Nord-Est du Canada.
- aimes tu le chocolat?
*sourit*
Oui beaucoup.
- es tu attiré par les femmes?
*gêné*
J'y pense pas vraiment...
- quelle est la couleur de ton caleçon?
*regêné*
Mais qu'est ce que...
*soupir*
Boxer noir...
- comment sont les relations avec ta famille?
Je m'entends très bien avec mes parents. Je suis enfant unique.
- Ta mutation t'a-t-elle perturbé?
Même si elle n'est pas physique comme la tienne oui. On se sent tout de suite différent, on est certain que c'est marqué sur notre front et que tout le monde le sait. Quand on me regardait, je pensais que c'était évident pour les gens. Au début c'était difficile... Mais l'Institut m'a beaucoup aidé à l'accepter. Avant je ne me sentais pas concerné par la cause mutante. J'avais l'impression que c'était loin de moi, et finalement, c'était en moi...
- connais-tu le règlement de l'école?
Heu. Plus ou moins comme tout le monde. La plupart des choses sont du bon-sens.
- as tu peur de certains mutants ou de certaines mutations?
Au début oui, s'ils ont une apparence effrayante. Mais en général j'essaye de m'en faire des amis parce que ça doit être dur pour eux.... Mais c'est pas toujours attirant. Enfin, je veux pas parler de toi en particulier hein heu... *gêné*
- comment as tu décoré ta chambre?
Comme c'est aussi la chambre d'Angel, je ne l'ai pas décorée. je n'ose pas trop et j'avoue que je ne saurais pas tellement quoi mettre. J'ai juste quelques photos sur le mur de mon lit.
- quelle musique aimes tu?
Les choeurs, les canons et tout ce qui a beaucoup d'instruments classiques synthétisés. Sinon un peu de pop et de rock.
- quel genre de film?
Je ne regarde pas la télé du tout. Je ne l'avais pas chez moi donc je n'y suis pas habitué. Je préfère lire les romans, c'est plus amusant d'imaginer les scènes avec les personnages qu'on veut. Et puis ça occupe plus longtemps aussi."
Mina mimant un jeu télévisé dit :
"je n'ai pas d'autres questions... C'est à toi!"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Sam 22 Nov 2008 - 21:29
Nora sourit avec surprise à Lalalli. C'était gentil de sa part de lui parler. Elle murmura pour ne pas se faire remarquer.
" Oui. Je suis Nora Winter. Je suis là depuis quelques jours. C'est mon premier cours. Merci Kala. Tu es arrivé quand ? Et ça ne fait pas trop peur ici ? "
Nora regarda de nouveau le professeur de façon à rester discrète. Ensuite, elle repris avec attention ce que la professeur demandait. Des questions à poser ? Heureusement que Camille suivait mieux.
Nora acquiesça à la demande de Camille et répondit à ses questions. Puis, elle chercha à son tour des questions pour déterminer la personnalité de sa binôme et se faire une idée de sa personne. Bien que fouiller dans son esprit serait plus simple.
*Allons Nora, respecte là. Attends au moins de te faire une idée à son sujet. Ah tentation, quand tu nous tiens. *
Nora s'abstint d'user de son don et posa sa première question d'une voix douce.
" Alors dis moi, quelle est ton rêve ? "
Sans hésiter Camille le Guern répondit : " Qu'on laisse enfin les mutants tranquilles. Cela dit, je rêve pas trop non plus. "
Ouaip, bon c'est pas très original la paix dans le monde pour les mutants. Au moins, c'est positif.
" Deuxième question, dessine moi un ... ? Tout ce que tu veux. "
Camille réfléchit un instant... " Une licorne, je sais pas faire grand chose d'autre. J'ai appris avec un livre de légendes offert par mon papy. "
Nora note les réponses et garde un une expression impassible. Une licorne. Super, Nora adore les créatures mythiques. Une Licorne, c'est pur, vierge et elle redonne de l'espoir. Nora est pensive. Elle n'a jamais connu ses grands parents, ni sa famille d'ailleurs. Les relations ont toujours été très distantes.
" Oki, une émotion que tu aimes ? "
Camille répond en souriant : " La victoire. Enfin c'est surtout que la défaite, c'est ce que j'aime le moins. "
La victoire, après tout, c'est logique. Nora rit doucement. " D'accord. pour la quatrième question, ton pouvoir te rend supérieur ? "
Camille fixe le plafond pendant dix secondes avant de répondre :
" Ça dépend à qui. A Georgia, non, mais à Rob, oui. "
Nora s'interroge sur cette réponse. De toute manière, elle ne connaît pas son pouvoir.
" Une chose que tu détestes ? "
Immédiatement : " Alix...euh, non. La saleté. "
" Je comprend et approuve hi hi. " murmure Nora, le stylo dans la bouche.
Bilan : Camille est une Héroïne sur sa Licorne qui apporte la Victoire le plus souvent. Partout ou elle passe la Saleté se désagrège pour laisser place à la paix. C'est bien ça. Nora lui demanderait qui donc est cette Gergia et ce Rob. Mais chaque chose en son temps.
" Oui. Je suis Nora Winter. Je suis là depuis quelques jours. C'est mon premier cours. Merci Kala. Tu es arrivé quand ? Et ça ne fait pas trop peur ici ? "
Nora regarda de nouveau le professeur de façon à rester discrète. Ensuite, elle repris avec attention ce que la professeur demandait. Des questions à poser ? Heureusement que Camille suivait mieux.
Nora acquiesça à la demande de Camille et répondit à ses questions. Puis, elle chercha à son tour des questions pour déterminer la personnalité de sa binôme et se faire une idée de sa personne. Bien que fouiller dans son esprit serait plus simple.
*Allons Nora, respecte là. Attends au moins de te faire une idée à son sujet. Ah tentation, quand tu nous tiens. *
Nora s'abstint d'user de son don et posa sa première question d'une voix douce.
" Alors dis moi, quelle est ton rêve ? "
Sans hésiter Camille le Guern répondit : " Qu'on laisse enfin les mutants tranquilles. Cela dit, je rêve pas trop non plus. "
Ouaip, bon c'est pas très original la paix dans le monde pour les mutants. Au moins, c'est positif.
" Deuxième question, dessine moi un ... ? Tout ce que tu veux. "
Camille réfléchit un instant... " Une licorne, je sais pas faire grand chose d'autre. J'ai appris avec un livre de légendes offert par mon papy. "
Nora note les réponses et garde un une expression impassible. Une licorne. Super, Nora adore les créatures mythiques. Une Licorne, c'est pur, vierge et elle redonne de l'espoir. Nora est pensive. Elle n'a jamais connu ses grands parents, ni sa famille d'ailleurs. Les relations ont toujours été très distantes.
" Oki, une émotion que tu aimes ? "
Camille répond en souriant : " La victoire. Enfin c'est surtout que la défaite, c'est ce que j'aime le moins. "
La victoire, après tout, c'est logique. Nora rit doucement. " D'accord. pour la quatrième question, ton pouvoir te rend supérieur ? "
Camille fixe le plafond pendant dix secondes avant de répondre :
" Ça dépend à qui. A Georgia, non, mais à Rob, oui. "
Nora s'interroge sur cette réponse. De toute manière, elle ne connaît pas son pouvoir.
" Une chose que tu détestes ? "
Immédiatement : " Alix...euh, non. La saleté. "
" Je comprend et approuve hi hi. " murmure Nora, le stylo dans la bouche.
Bilan : Camille est une Héroïne sur sa Licorne qui apporte la Victoire le plus souvent. Partout ou elle passe la Saleté se désagrège pour laisser place à la paix. C'est bien ça. Nora lui demanderait qui donc est cette Gergia et ce Rob. Mais chaque chose en son temps.
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Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Dim 23 Nov 2008 - 0:49
Elle s'appelait Nora et n'était arrivé que quelques jours auparavant. C'était donc son premier cours. Tout devait être nouveau pour elle alors ! Il s'amusa de sa question.
" Si tu as peur des cours, alors tu vas avoir les chocottes oui ! Mais on a cours que le matin en même temps... Donc rien de trop grave ! Sinon ca fait deux mois que je suis là... Environs."
Il jeta un coup d'oeil à Sahari. Elle allait parler. Il rajouta vite en rapport avec la seconde question :
" Mais si tu parles des gens qui font peur, même si certains doivent te paraître étranges par leur apparence, ils sont comme tout le monde. Après chacun est ce qu'il est, comme n'importe qui en Amérique ! "
Un sourire pour conclure. Elle pensait encore que les mutants étaient des êtres étranges. Mais c'était assez normal dans le fond. Les préjugés étaient nombreux, et lui même en avait eu la première fois qu'il était arrivé ici. Finalement, ils étaient aussi normaux que n'importe qui. Sauf physiquement pour certains.
Sahari commençait à synthétiser les informations.
Finalement, il faudrait poser des questions à son binôme pour le début de l'exercice pratique. Kalalli était avec Mina, la fille gargouille. Habitué à sa mutation, il se rapprocha d'elle pour l'échange. Rapidement, elle lui posa quelques questions dont certaines le mirent assez mal à l'aise. Est-ce qu'il était attiré par les femmes ?! Sans doute... mais il ne s'y était jamais véritablement intéressé pour autant... La question suivante le laissa perplexe et blasé à la fois. La couleur de son caleçon ?! En quoi est-ce que ça pouvait l'aider à en apprendre sur lui ? Déjà, il ne portait pas de caleçons et puis sa couleur, il ne s'en souvenait plus vraiment...
Il souleva un peu sa chemise et tira juste ce qu'il fallait son pantalon pour vérifier. Dépité, il lâcha "boxer noir" comme s'il venait de condamner la moitié des mutants de la planète avec ces mots. Si les questions suivantes étaient du même acabit, il se demanderait si elle n'était pas perverse sur les bords. Heureusement, elles furent différentes. Famille, mutation, école. Rien de trop intime. Par contre il était gêné de parler de mutation et effets physiques. Elle avait du en souffrir particulièrement, et la question sur l'apparence était tournée vers elle...
Finalement, ce fut à lui de poser des questions. Elles seraient basées sur ses goût principalement. Vêtements, nourriture, école, garçons, mutation. Pas de questions sur ses sous-vêtements. Il aurait pu pour se venger, mais il était loin d'avoir le cran de le faire, et ç'aurait sans doute été lui le plus mal à l'aise. Il commença :
" Quelle est ton style vestimentaire ? "
"Heu... comment dire.... c'est assez difficile à gérer quand tu as des ailes, des serres qui ne te permettent pas de mettre des chaussures. Mais disons que j'aime mettre des shorts/jupes et bustiers..."
"Quels sont tes plats préférés ? "
"Le chocolat comme toutes les filles et la viande un peu faisandée."
"Donne moi trois de tes qualités, et autant de tes défauts."[
"Avenante, gentille et sociable
téméraire, difforme et monstrueuse"
"Quelles sont tes matières préférées à l'école ? "
"L'enseignement lié au "combat", au contrôle de nos pouvoirs mais aussi les cours sociaux où l'on apprend à agir en équipe, en famille pourrais je rajouter."
"Tu préfères une vie longue et tranquille ou une vie courte et mouvementée ? "
"Je n'ai pas vraiment le choix en fait je dirais la deuxieme."
"Quelle est ton genre de garçon ? "
"Je ne sais pas comme je ne plais à personne et que jamais je n'ai connu de garçon dans le sens où peuvent l'entendre les gens de mon âge, je ne me pose pas la question."
"Tu as déjà eu un petit copain ? "
"Non, jamais à cause de ma mutation et de mon histoire personnelle qui est teintée de fuite et de vie en solitaire. Je doute que j'interesse un jour quelqu'un."
"Quand et comment a commencé ta mutation ? "
"à l'age de 12 ans chez mes parents, ils pensaient que j'avais eu une sorte de maladie dégénérescente dans le style "meningite cerebro spinnale". "
"J'imagine que ça a été dur. Comment tu l'as vécu par rapport aux autres ? Tu t'es isolée j'imagine ? "
"Oui je n'ai pas vraiment eu le choix."
Toutes ses réponses tournaient donc autour de son apparence. Rien de plus compréhensible. A partir de son début de mutation, elle avait été coupée du monde... Elle devait s'adapter vis à vis de tout comme pour les vêtements et le regard des autres qui cette fois était intransigeant...
Après les questions, il posa sa main sur son bras :
" Dis pas que tu es difforme et monstrueuse, c'est pas vrai. Un monstre, c'est une créature sans conscience qui fait peur et qui fait du mal aux autres. T'as jamais été ça toi. T'es gentille comme tout. Forcément l'apparence est la première chose que les gens jugent, mais ceux qui restent sur ça sont des idiots et ne méritent même pas de t'adresser la parole. Un ami c'est quelqu'un qui est là et qui donne aux autres ce qu'il est, à l'intérieur de lui. C'est pas l'apparence qui fait qu'on est une personne bien ou un camarade. "
Il planta son regard dans le sien et conclut :
" Enfin voilà. Si toi tu te considères affreuses, saches que tes amis ne le penseront jamais. Et j'en fais parti. "
Il rajouta un sourire à sa dernière phrase et retira sa main du bras de Mina. Ca lui faisait de la peine de savoir qu'elle souffrait autant de son apparence, même si c'était évident que c'était le cas...
" Si tu as peur des cours, alors tu vas avoir les chocottes oui ! Mais on a cours que le matin en même temps... Donc rien de trop grave ! Sinon ca fait deux mois que je suis là... Environs."
Il jeta un coup d'oeil à Sahari. Elle allait parler. Il rajouta vite en rapport avec la seconde question :
" Mais si tu parles des gens qui font peur, même si certains doivent te paraître étranges par leur apparence, ils sont comme tout le monde. Après chacun est ce qu'il est, comme n'importe qui en Amérique ! "
Un sourire pour conclure. Elle pensait encore que les mutants étaient des êtres étranges. Mais c'était assez normal dans le fond. Les préjugés étaient nombreux, et lui même en avait eu la première fois qu'il était arrivé ici. Finalement, ils étaient aussi normaux que n'importe qui. Sauf physiquement pour certains.
Sahari commençait à synthétiser les informations.
Finalement, il faudrait poser des questions à son binôme pour le début de l'exercice pratique. Kalalli était avec Mina, la fille gargouille. Habitué à sa mutation, il se rapprocha d'elle pour l'échange. Rapidement, elle lui posa quelques questions dont certaines le mirent assez mal à l'aise. Est-ce qu'il était attiré par les femmes ?! Sans doute... mais il ne s'y était jamais véritablement intéressé pour autant... La question suivante le laissa perplexe et blasé à la fois. La couleur de son caleçon ?! En quoi est-ce que ça pouvait l'aider à en apprendre sur lui ? Déjà, il ne portait pas de caleçons et puis sa couleur, il ne s'en souvenait plus vraiment...
Il souleva un peu sa chemise et tira juste ce qu'il fallait son pantalon pour vérifier. Dépité, il lâcha "boxer noir" comme s'il venait de condamner la moitié des mutants de la planète avec ces mots. Si les questions suivantes étaient du même acabit, il se demanderait si elle n'était pas perverse sur les bords. Heureusement, elles furent différentes. Famille, mutation, école. Rien de trop intime. Par contre il était gêné de parler de mutation et effets physiques. Elle avait du en souffrir particulièrement, et la question sur l'apparence était tournée vers elle...
Finalement, ce fut à lui de poser des questions. Elles seraient basées sur ses goût principalement. Vêtements, nourriture, école, garçons, mutation. Pas de questions sur ses sous-vêtements. Il aurait pu pour se venger, mais il était loin d'avoir le cran de le faire, et ç'aurait sans doute été lui le plus mal à l'aise. Il commença :
" Quelle est ton style vestimentaire ? "
"Heu... comment dire.... c'est assez difficile à gérer quand tu as des ailes, des serres qui ne te permettent pas de mettre des chaussures. Mais disons que j'aime mettre des shorts/jupes et bustiers..."
"Quels sont tes plats préférés ? "
"Le chocolat comme toutes les filles et la viande un peu faisandée."
"Donne moi trois de tes qualités, et autant de tes défauts."[
"Avenante, gentille et sociable
téméraire, difforme et monstrueuse"
"Quelles sont tes matières préférées à l'école ? "
"L'enseignement lié au "combat", au contrôle de nos pouvoirs mais aussi les cours sociaux où l'on apprend à agir en équipe, en famille pourrais je rajouter."
"Tu préfères une vie longue et tranquille ou une vie courte et mouvementée ? "
"Je n'ai pas vraiment le choix en fait je dirais la deuxieme."
"Quelle est ton genre de garçon ? "
"Je ne sais pas comme je ne plais à personne et que jamais je n'ai connu de garçon dans le sens où peuvent l'entendre les gens de mon âge, je ne me pose pas la question."
"Tu as déjà eu un petit copain ? "
"Non, jamais à cause de ma mutation et de mon histoire personnelle qui est teintée de fuite et de vie en solitaire. Je doute que j'interesse un jour quelqu'un."
"Quand et comment a commencé ta mutation ? "
"à l'age de 12 ans chez mes parents, ils pensaient que j'avais eu une sorte de maladie dégénérescente dans le style "meningite cerebro spinnale". "
"J'imagine que ça a été dur. Comment tu l'as vécu par rapport aux autres ? Tu t'es isolée j'imagine ? "
"Oui je n'ai pas vraiment eu le choix."
Toutes ses réponses tournaient donc autour de son apparence. Rien de plus compréhensible. A partir de son début de mutation, elle avait été coupée du monde... Elle devait s'adapter vis à vis de tout comme pour les vêtements et le regard des autres qui cette fois était intransigeant...
Après les questions, il posa sa main sur son bras :
" Dis pas que tu es difforme et monstrueuse, c'est pas vrai. Un monstre, c'est une créature sans conscience qui fait peur et qui fait du mal aux autres. T'as jamais été ça toi. T'es gentille comme tout. Forcément l'apparence est la première chose que les gens jugent, mais ceux qui restent sur ça sont des idiots et ne méritent même pas de t'adresser la parole. Un ami c'est quelqu'un qui est là et qui donne aux autres ce qu'il est, à l'intérieur de lui. C'est pas l'apparence qui fait qu'on est une personne bien ou un camarade. "
Il planta son regard dans le sien et conclut :
" Enfin voilà. Si toi tu te considères affreuses, saches que tes amis ne le penseront jamais. Et j'en fais parti. "
Il rajouta un sourire à sa dernière phrase et retira sa main du bras de Mina. Ca lui faisait de la peine de savoir qu'elle souffrait autant de son apparence, même si c'était évident que c'était le cas...
- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Dim 23 Nov 2008 - 16:08
Lorsque vint enfin son tour, Juliette ne su tout d’abord pas vraiment quoi dire. En effet, connaître une personne en seulement quelques interrogations, c’était un peu… Improbable. Mais puisque c’était ce que leur avait demandé Sahari, elle allait donc devoir essayer de le faire. Juliette se tourna délicatement en direction de Fabiola, et après quelques secondes de réflexions intense elle lui souri délicatement avant de lui poser une première question…
‘’Dis-moi, comment te définirais-tu au sein de ce monde moderne qui est le nôtre..?
’’Comme un alien ... mais qui ne semble pas l’être en réalité…’’ Lui répondit-elle ‘’Contrairement à certains ma mutanité n’est pas apparente. Mais je vis difficilement avec cette capacité de ressentir les émotions des autres. Je trouve l'humanité bien cruelle et hypocrite de surcroit. Les émotions ne sont pas exprimées telle qu'elles sont vécues. Alors je me sens comme un baromètre émotif. ‘’
Juliette Nota cette première réponse dans un coin de son esprit, puis elle enchaîna avec une seconde question :
’’Si tu étais un animal, lequel serais-tu.. ?’’
Fabiola hésita quelque peu devant cette question, certes pas vraiment simple vu la diversité du règne animal, Mais finalement elle répondit :
’’Hum beaucoup de choix s'offre à moi. Un oiseau me tenterait. L'idée de pouvoir me déplacer dans les airs m'attire. Mais j'aurai plutôt une nette tendance à m’assimiler à l’espèce canine. Fidélité et loyauté sont des valeurs que je chérie.’’
Juliette demeura songeuse devant cette réponse… Choisir un animal en fonction de ses qualités intra secs plutôt que pour sa beauté ou ses capacités physiques, voilà qui était très parlant selon le jeune gothique romantique qui poursuivit alors…
’’Et quelle serait ta définition de la réalité..?’’
Contrairement à ce que elle aurait pu penser, la réponse de la jeune mutante fut presque instantanée :
’’La réalité est éphémère…’’ Lui dit-elle alors ‘’C'est un moment vite passé. Avant on estime on anticipe on se gonfle d'émotions ... après on ne retient que ce que l'on veut, on peut aller jusqu'à déformer le faits, pour flatter son ego. La réalité est propre à chacun, et pour un même évènement l'interprétation est bien souvent différente ... et personne ne peut en juger du vrai et du faux. Tout s'explique et se justifie. La réalité est donc un concept intangible’’
Une réponse de plus, que Juliette enregistra dans un coin de son esprit..
’’ A quoi assimiles-tu ta mutanité..?’’ Lui demanda-t-elle encore…
’’À un senti très développé pour les relations humaines. Comme mon pouvoir est plutôt développé pour la lecture d'émotions c'est ce à quoi je l'assimile. Éventuellement j'apprendrai à m'en servir.’’
Une réponse simple, sans fioriture… Si seulement, Juliette savait exactement quel était le pouvoir de sa camarade de cours… Il faudra qu’elle lui pose la question à l’occasion… Mais pour le moment, une autre question fusa des lèvres scintillante de la jeune gothique romantique :
’’Si un jour, tu avais l'occasion de devenir une simple humaine, accepterais-tu..?’’
La encore, Fabiola marqua un léger temps d’arrêt avant de finalement répondre :
’’Étonnement, et malgré la difficulté de vivre avec mon pouvoir, je crois que je préfèrerais demeurer tel que je suis. J'ai des ambitions, sûrement utopique, ça c'est mon karma, de prodiguer le bien être, et ce, malgré qu'il faille que je provoque du mal. J'ai espoir de développer mon pouvoir et d’apprendre à vivre avec.’’
Même si elle n’en dit rien, Juliette apprécia cette réponse. En effet, leur pouvoir était une partie de eux-même, et le supprimer serait comme supprimer un quelconque don pour le dessin ou la musique par exemple… Un mutant sans son pouvoir ne serait plus vraiment complet selon le jeune gothique romantique qui enchaîna alors avec une autre question :
’’Et si tu avais le choix… Voudrais-tu être lumière, ou bien poussière d'étoile..?’’
Juliette voulu laisser à Fabiola le temps de répondre, mais une autre interrogation fit son apparition dans son esprit et, sans même attendre de réponse à sa dernière question, elle lui demanda encore :
‘’Une dernière question si tu le veux bien… L’éternité est éphémère, mais l’éphémère est éternité… Quel est ton avis sur cette affirmation.. ?’’
Certains trouveraient cette dernière interrogation affreusement traître… Et peut-être l’était-elle après tout… Mais Juliette avait déjà son idée sur la question, et selon elle cela définirait encore plus précisément la nature même de sa camarade mutante, encore bien inconnue à ses yeux cristallin.
‘’Dis-moi, comment te définirais-tu au sein de ce monde moderne qui est le nôtre..?
’’Comme un alien ... mais qui ne semble pas l’être en réalité…’’ Lui répondit-elle ‘’Contrairement à certains ma mutanité n’est pas apparente. Mais je vis difficilement avec cette capacité de ressentir les émotions des autres. Je trouve l'humanité bien cruelle et hypocrite de surcroit. Les émotions ne sont pas exprimées telle qu'elles sont vécues. Alors je me sens comme un baromètre émotif. ‘’
Juliette Nota cette première réponse dans un coin de son esprit, puis elle enchaîna avec une seconde question :
’’Si tu étais un animal, lequel serais-tu.. ?’’
Fabiola hésita quelque peu devant cette question, certes pas vraiment simple vu la diversité du règne animal, Mais finalement elle répondit :
’’Hum beaucoup de choix s'offre à moi. Un oiseau me tenterait. L'idée de pouvoir me déplacer dans les airs m'attire. Mais j'aurai plutôt une nette tendance à m’assimiler à l’espèce canine. Fidélité et loyauté sont des valeurs que je chérie.’’
Juliette demeura songeuse devant cette réponse… Choisir un animal en fonction de ses qualités intra secs plutôt que pour sa beauté ou ses capacités physiques, voilà qui était très parlant selon le jeune gothique romantique qui poursuivit alors…
’’Et quelle serait ta définition de la réalité..?’’
Contrairement à ce que elle aurait pu penser, la réponse de la jeune mutante fut presque instantanée :
’’La réalité est éphémère…’’ Lui dit-elle alors ‘’C'est un moment vite passé. Avant on estime on anticipe on se gonfle d'émotions ... après on ne retient que ce que l'on veut, on peut aller jusqu'à déformer le faits, pour flatter son ego. La réalité est propre à chacun, et pour un même évènement l'interprétation est bien souvent différente ... et personne ne peut en juger du vrai et du faux. Tout s'explique et se justifie. La réalité est donc un concept intangible’’
Une réponse de plus, que Juliette enregistra dans un coin de son esprit..
’’ A quoi assimiles-tu ta mutanité..?’’ Lui demanda-t-elle encore…
’’À un senti très développé pour les relations humaines. Comme mon pouvoir est plutôt développé pour la lecture d'émotions c'est ce à quoi je l'assimile. Éventuellement j'apprendrai à m'en servir.’’
Une réponse simple, sans fioriture… Si seulement, Juliette savait exactement quel était le pouvoir de sa camarade de cours… Il faudra qu’elle lui pose la question à l’occasion… Mais pour le moment, une autre question fusa des lèvres scintillante de la jeune gothique romantique :
’’Si un jour, tu avais l'occasion de devenir une simple humaine, accepterais-tu..?’’
La encore, Fabiola marqua un léger temps d’arrêt avant de finalement répondre :
’’Étonnement, et malgré la difficulté de vivre avec mon pouvoir, je crois que je préfèrerais demeurer tel que je suis. J'ai des ambitions, sûrement utopique, ça c'est mon karma, de prodiguer le bien être, et ce, malgré qu'il faille que je provoque du mal. J'ai espoir de développer mon pouvoir et d’apprendre à vivre avec.’’
Même si elle n’en dit rien, Juliette apprécia cette réponse. En effet, leur pouvoir était une partie de eux-même, et le supprimer serait comme supprimer un quelconque don pour le dessin ou la musique par exemple… Un mutant sans son pouvoir ne serait plus vraiment complet selon le jeune gothique romantique qui enchaîna alors avec une autre question :
’’Et si tu avais le choix… Voudrais-tu être lumière, ou bien poussière d'étoile..?’’
Juliette voulu laisser à Fabiola le temps de répondre, mais une autre interrogation fit son apparition dans son esprit et, sans même attendre de réponse à sa dernière question, elle lui demanda encore :
‘’Une dernière question si tu le veux bien… L’éternité est éphémère, mais l’éphémère est éternité… Quel est ton avis sur cette affirmation.. ?’’
Certains trouveraient cette dernière interrogation affreusement traître… Et peut-être l’était-elle après tout… Mais Juliette avait déjà son idée sur la question, et selon elle cela définirait encore plus précisément la nature même de sa camarade mutante, encore bien inconnue à ses yeux cristallin.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 24 Nov 2008 - 1:43
La suite du cours s’avéra plus inattendue, quoique logique, dans un cours ayant pour thème la créativité, la mise en pratique semblait obligatoire. Avant de se jeter dans le bain, il y avait une petite séance de préparation. Jade se tourna vers Kitty en souriant. Intérieurement, son sourire s’effaça un peu lorsqu’elle se rendit compte qu’elle devrait poser des questions personnelles à l’une des personnes qui avait été les plus touchées par les événements de Janvier. Il lui faudrait être très prudente sur ce qu’elle allait demander. Elle regarda la petite fille, en souriant, et sans rien dire pendant une dizaine de secondes. Par quoi commencer? Légèrement mal à l’aise, la première chose qui lui vint en tête fut :
"Ca va Kitty?" Toujours en affichant son sourire, Jade commença alors à se mettre dans le bain. "Je vais commencer à te poser des questions si tu veux!" Elle prit une feuille de papier et de quoi écrire. "Voyons…" Dit-elle en levant les yeux au plafond et en mordillant le bout de son crayon. *Surtout, pas de gaffe*.
"Ah!" dit elle, victorieuse. "Première question : Quel est ton plat préféré?"
A la première question de Jade un sourire apparait sur le visage de Kitty :
"Mon plat préféré est les crêpes. J'adore les crêpes."
C’était une question tout ce qu’il y avait de plus banal, peut être un trop, même. Elle réfléchit à nouveau pour la suite, histoire de trouver quelque chose d’un peu plus original. Il lui vint alors en tête une petite question un peu plus originale, quoique souvent utilisée:
"Alors, si tu devais aller vivre seule sur une ile déserte mais que tu ne pouvais emmener qu’une chose avec toi, ce serait quoi?"
La petite fille sembla réfléchir intensément à cette seconde question puis répondit:
"J'emmènerais le livre sur les animaux que parrain m'a offert pour Noël."
Voila une réponse pleine de tendresse, mais plus ou moins ce que Jade redoutait, rapport à la personne mentionnée. Cependant, elle ne sembla pas plus perturbée que cela, un peu nostalgique tout au plus. Tant mieux, cela permettait de continuer. Cette dernière question l’inspira pour les deux suivantes qu’elle écrivit sur sa feuille, puis elle inspira un bon coup, puis commença:
"Imaginons qu’en faisant le tour de ton ile déserte, tu te rendes compte qu’une autre personne s’y trouvait aussi, qui tu ne voudrais surtout pas que ce soit ?"
La fillette répondit très rapidement, et la réponse fut grosso modo ce que Jade s’attendait à entendre.
"Alixtide."
Jade nota la réponse de Kitty sur sa feuille, puis continua avec sa petite histoire.
"Après plusieurs jours, un avion te largue une caisse contenant ton plat préféré, En allant espionner la personne avec toi sur l’ile, tu te rends compte qu’elle n’a rien à manger. Est-ce que tu lui donnerais de ton plat préféré?"
Kitty répondit le plus sérieusement du monde
"Bein si c'est pas Alixtide, je partagerais les crêpes avec elle, mais si c'est Alixtide, bein non parce que de toute façon il aime pas ça les crêpes."
Logique… Pour le coup, la question de Jade n’était pas très pertinente. Cela dit, donner des crêpes à Alixtide aurait pu l’achever dans son agonie… *Gnihihi* Jade nota consciencieusement ce que disais Kitty puis écrivit à la suite sa prochaine question, qu’elle posa ensuite à Kitty :
"Cela fait maintenant prêt d’un mois que tu es coincée sur l’ile et le soleil tape dûr, du coup tu as des hallucinations. Tu commences à imaginer que quelqu’un vient te sauver de manière super héroïque, mais ridicule. Qui et comment?"
La question sembla surprendre la fillette. Elle avait l’air de ne pas savoir quoi répondre. Elle sembla réfléchir quelques minutes et finalement répondit:
"J'aimerais que ce soit Jimmy qui vienne me sauver. C'est mon chevalier servant. J'aimerais qu'il vienne me chercher en volant."
Jimmy n’était plus à l’Institut désormais. Encore une personne que Kitty devait beaucoup regretter. Bien, la suite :
"En fait, ce n’était pas une hallucination… enfin pas totalement… Et tu reviens à l’Institut dans les bras de ton sauveur. Quelle est la première chose que tu fais?"
"Je sais pas trop la première chose que je ferais quand je rentrerais à l'Institut. Ah si, j'irais voir Wind et laura pour les rassurer et leur montrer que je vais bien." Répondit elle
"Par la suite, des journalistes de la Sentinelle te demandent de témoigner de ton expérience, que fais tu?"
La petite fille répondit d'une voix déterminée:
"Bein, je refuserais. De toute façon ils déforment tout dans leur journal."
Effectivement, et Jade était loin d’être la dernière à le penser. Puis partant sur autre chose, elle posa encore quelques questions :
"Penses tu que tu es intégrée au sein de l’Institut, et pourquoi?"
L'avant dernière question était plutôt délicate. La petite JustiX réfléchit quelques seconde et répondit :
"Je sais pas trop. Je me sens bien ici, mais je suis la plus petite de l'Institut et dès fois c'est pas facile d'être qu'avec des grands. Mais heureusement qu'il y a Laura."
Et Jade enchaina:
"Et une petite dernière pour la route: Quelle pièce de l'Institut te semble la plus mystérieuse?"
La fillette eut un petit sourire malicieux à l'écoute de la dernière question:
"En fait il y a deux pièces que je trouve mystérieuse. la salle des dangers et celle de Cérébra."
Puis Jade nota cette dernière réponse, un peu déçue, elle se serait attendu à quelque chose d’un peu plus croustillant. Après avoir cherché encore quelques secondes, il lui sembla que cela suffirait pour le moment
"Voila, pour mes questions! Aller, à ton tour!"
Les questions-réponses demandaient de la créativité autant pour les deux intervenants. Jade attendit alors que Kitty pose ses questions à son tour.
"Ca va Kitty?" Toujours en affichant son sourire, Jade commença alors à se mettre dans le bain. "Je vais commencer à te poser des questions si tu veux!" Elle prit une feuille de papier et de quoi écrire. "Voyons…" Dit-elle en levant les yeux au plafond et en mordillant le bout de son crayon. *Surtout, pas de gaffe*.
"Ah!" dit elle, victorieuse. "Première question : Quel est ton plat préféré?"
A la première question de Jade un sourire apparait sur le visage de Kitty :
"Mon plat préféré est les crêpes. J'adore les crêpes."
C’était une question tout ce qu’il y avait de plus banal, peut être un trop, même. Elle réfléchit à nouveau pour la suite, histoire de trouver quelque chose d’un peu plus original. Il lui vint alors en tête une petite question un peu plus originale, quoique souvent utilisée:
"Alors, si tu devais aller vivre seule sur une ile déserte mais que tu ne pouvais emmener qu’une chose avec toi, ce serait quoi?"
La petite fille sembla réfléchir intensément à cette seconde question puis répondit:
"J'emmènerais le livre sur les animaux que parrain m'a offert pour Noël."
Voila une réponse pleine de tendresse, mais plus ou moins ce que Jade redoutait, rapport à la personne mentionnée. Cependant, elle ne sembla pas plus perturbée que cela, un peu nostalgique tout au plus. Tant mieux, cela permettait de continuer. Cette dernière question l’inspira pour les deux suivantes qu’elle écrivit sur sa feuille, puis elle inspira un bon coup, puis commença:
"Imaginons qu’en faisant le tour de ton ile déserte, tu te rendes compte qu’une autre personne s’y trouvait aussi, qui tu ne voudrais surtout pas que ce soit ?"
La fillette répondit très rapidement, et la réponse fut grosso modo ce que Jade s’attendait à entendre.
"Alixtide."
Jade nota la réponse de Kitty sur sa feuille, puis continua avec sa petite histoire.
"Après plusieurs jours, un avion te largue une caisse contenant ton plat préféré, En allant espionner la personne avec toi sur l’ile, tu te rends compte qu’elle n’a rien à manger. Est-ce que tu lui donnerais de ton plat préféré?"
Kitty répondit le plus sérieusement du monde
"Bein si c'est pas Alixtide, je partagerais les crêpes avec elle, mais si c'est Alixtide, bein non parce que de toute façon il aime pas ça les crêpes."
Logique… Pour le coup, la question de Jade n’était pas très pertinente. Cela dit, donner des crêpes à Alixtide aurait pu l’achever dans son agonie… *Gnihihi* Jade nota consciencieusement ce que disais Kitty puis écrivit à la suite sa prochaine question, qu’elle posa ensuite à Kitty :
"Cela fait maintenant prêt d’un mois que tu es coincée sur l’ile et le soleil tape dûr, du coup tu as des hallucinations. Tu commences à imaginer que quelqu’un vient te sauver de manière super héroïque, mais ridicule. Qui et comment?"
La question sembla surprendre la fillette. Elle avait l’air de ne pas savoir quoi répondre. Elle sembla réfléchir quelques minutes et finalement répondit:
"J'aimerais que ce soit Jimmy qui vienne me sauver. C'est mon chevalier servant. J'aimerais qu'il vienne me chercher en volant."
Jimmy n’était plus à l’Institut désormais. Encore une personne que Kitty devait beaucoup regretter. Bien, la suite :
"En fait, ce n’était pas une hallucination… enfin pas totalement… Et tu reviens à l’Institut dans les bras de ton sauveur. Quelle est la première chose que tu fais?"
"Je sais pas trop la première chose que je ferais quand je rentrerais à l'Institut. Ah si, j'irais voir Wind et laura pour les rassurer et leur montrer que je vais bien." Répondit elle
"Par la suite, des journalistes de la Sentinelle te demandent de témoigner de ton expérience, que fais tu?"
La petite fille répondit d'une voix déterminée:
"Bein, je refuserais. De toute façon ils déforment tout dans leur journal."
Effectivement, et Jade était loin d’être la dernière à le penser. Puis partant sur autre chose, elle posa encore quelques questions :
"Penses tu que tu es intégrée au sein de l’Institut, et pourquoi?"
L'avant dernière question était plutôt délicate. La petite JustiX réfléchit quelques seconde et répondit :
"Je sais pas trop. Je me sens bien ici, mais je suis la plus petite de l'Institut et dès fois c'est pas facile d'être qu'avec des grands. Mais heureusement qu'il y a Laura."
Et Jade enchaina:
"Et une petite dernière pour la route: Quelle pièce de l'Institut te semble la plus mystérieuse?"
La fillette eut un petit sourire malicieux à l'écoute de la dernière question:
"En fait il y a deux pièces que je trouve mystérieuse. la salle des dangers et celle de Cérébra."
Puis Jade nota cette dernière réponse, un peu déçue, elle se serait attendu à quelque chose d’un peu plus croustillant. Après avoir cherché encore quelques secondes, il lui sembla que cela suffirait pour le moment
"Voila, pour mes questions! Aller, à ton tour!"
Les questions-réponses demandaient de la créativité autant pour les deux intervenants. Jade attendit alors que Kitty pose ses questions à son tour.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Lun 24 Nov 2008 - 20:32
Après avoir mis ensemble toutes les réponses, Sahari annonça la deuxième partie du cours.
Ils étaient donc constitués en binome et Gabrielle se tourna vers Juan, qu'elle connaissait fort peu. Il n'y avait pas de temps à perdre. Elle entra de suite dans le vif du sujet.
"Salut Juan.
Dis moi alors d'ou viens tu?
Alors je suis né à Juarez au Mexique, mais j'ai vécu toute ma vie à Albuquerque au Nouveau Mexique.
Qu'est ce qui a motiver ton arrivée à l'Institut?
En fait, je me suis dit que ce serait mieux pour ma famille que je m'éloigne le temps que j'apprenne à maitriser mon pouvoir, je ne voudrais pas me faire trop remarquer par certaines personnes, surtout que le Nouveau-Mexique est truffé de laboratoires militaires et scientifiques.
Te plais tu ici?
Mais cela ne fait pas assez longtemps que je suis ici pour dire si je me plait ou pas. Mais il y a beaucoup de gens qui ne me ressemblent pas, c'est un peu dur de s'adapter.
As tu un rêve?
Mon rêve est celui de tous les immigrés, bien gagner sa vie, fonder une famille, et éviter les ennuis. mais depuis mon arrivée ici, j'ai l'impression que les ennuis n'ont pas finit de me poursuivre.
As tu un espoir pour le futur?
Quand à mon espoir pour le futur, je n'y jamais songé pour le moment, mais j'aimerais éviter au maximum la violence qui se profile à l'horizon.
Mon futur, jusqu'à présent je le voyais dans la mécanique, domaine dans lequel je suis doué.
Ou te vois tu dans 10 ans?
Mais avec les évènements récents, je me demande ce que je vais devenir demain alors dans dix ans je sais pas trop. Peut être serais-je propriétaire de mon affaire, mais j'ai plutôt l'impression que je serais encore en train de fuir les extrémistes.
Si tu devais avoir un talent, quel serait-il?
Mon talent, si je dois en avoir un ça serait la mécanique, depuis l'âge de quatorze ans j'ai les mains dans le cambouis et le nez dans les moteurs. mais toujours aimé démonter remonter les mécanismes.
Es tu quelqu'un de visuel? Peux-tu être saisi par la beauté d'une chose, d'un paysage, d'une image?
Je pense être quelqu'un de visuel, j'aime les belles choses que l'on peut trouver dans la vie. mais je suis plus attiré par les trucs technologiques, que la beauté naturelle d'un lieu. Quand à la photo et à la peinture, je sais pas trop, j'ai déjà vu des peintures de ce peintre espagnol qui dessine des gens déformés et j'ai pas trop aimé, mais d'autres plus classiques je crois, m'ont plus attiré l'œil.
Après avoir répondu à ses propres questions, Gaby se creusa la tête.
"Je pense qu'on pourrait réaliser une sculpture, j'en ai déjà vu faite avec du fer et des pneus, c'était très jolie. Je trouve ça super de détourner des matériaux, des choses considérées comme laide et peu artistique, des choses résolument moderne et de les détourner pour en faire des oeuvres d'art."
Ils étaient donc constitués en binome et Gabrielle se tourna vers Juan, qu'elle connaissait fort peu. Il n'y avait pas de temps à perdre. Elle entra de suite dans le vif du sujet.
"Salut Juan.
Dis moi alors d'ou viens tu?
Alors je suis né à Juarez au Mexique, mais j'ai vécu toute ma vie à Albuquerque au Nouveau Mexique.
Qu'est ce qui a motiver ton arrivée à l'Institut?
En fait, je me suis dit que ce serait mieux pour ma famille que je m'éloigne le temps que j'apprenne à maitriser mon pouvoir, je ne voudrais pas me faire trop remarquer par certaines personnes, surtout que le Nouveau-Mexique est truffé de laboratoires militaires et scientifiques.
Te plais tu ici?
Mais cela ne fait pas assez longtemps que je suis ici pour dire si je me plait ou pas. Mais il y a beaucoup de gens qui ne me ressemblent pas, c'est un peu dur de s'adapter.
As tu un rêve?
Mon rêve est celui de tous les immigrés, bien gagner sa vie, fonder une famille, et éviter les ennuis. mais depuis mon arrivée ici, j'ai l'impression que les ennuis n'ont pas finit de me poursuivre.
As tu un espoir pour le futur?
Quand à mon espoir pour le futur, je n'y jamais songé pour le moment, mais j'aimerais éviter au maximum la violence qui se profile à l'horizon.
Mon futur, jusqu'à présent je le voyais dans la mécanique, domaine dans lequel je suis doué.
Ou te vois tu dans 10 ans?
Mais avec les évènements récents, je me demande ce que je vais devenir demain alors dans dix ans je sais pas trop. Peut être serais-je propriétaire de mon affaire, mais j'ai plutôt l'impression que je serais encore en train de fuir les extrémistes.
Si tu devais avoir un talent, quel serait-il?
Mon talent, si je dois en avoir un ça serait la mécanique, depuis l'âge de quatorze ans j'ai les mains dans le cambouis et le nez dans les moteurs. mais toujours aimé démonter remonter les mécanismes.
Es tu quelqu'un de visuel? Peux-tu être saisi par la beauté d'une chose, d'un paysage, d'une image?
Je pense être quelqu'un de visuel, j'aime les belles choses que l'on peut trouver dans la vie. mais je suis plus attiré par les trucs technologiques, que la beauté naturelle d'un lieu. Quand à la photo et à la peinture, je sais pas trop, j'ai déjà vu des peintures de ce peintre espagnol qui dessine des gens déformés et j'ai pas trop aimé, mais d'autres plus classiques je crois, m'ont plus attiré l'œil.
Après avoir répondu à ses propres questions, Gaby se creusa la tête.
"Je pense qu'on pourrait réaliser une sculpture, j'en ai déjà vu faite avec du fer et des pneus, c'était très jolie. Je trouve ça super de détourner des matériaux, des choses considérées comme laide et peu artistique, des choses résolument moderne et de les détourner pour en faire des oeuvres d'art."
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mar 25 Nov 2008 - 20:56
Sahari écrivait d'autres mots au tableau tout en expliquant un nombre incalculable de choses. Pour une fois, Laura fit quelque chose qu'elle n'était pourtant pas habituée à faire : elle prit des notes et beaucoup de notes sur ce qu'il se disait. D'ordinaire, elle se contentait de recopier ce qui était écrit ou de plus ou moins bien s'en rappeler, mais là, elle était réellement intéressée. Au fond, elle avait l'impression de savoir tout ça, mais le fait d'avoir un cours dessus lui plaisait. Ce fut tout de même quand elle parla d'exercice que le coeur de la fillette bondit à l'intérieur d'elle. Mais apparemment, la professeure semblait aimer jouer avec son impatience puisqu'ils devaient tout d'abord concevoir avant de réaliser... Et puis 'apprendre à connaître'... Ca sentait la pluie de question ! Pour ne pas être prise par surprise, elle décida de commencer, de toute façon, Ephram ne pouvait pas écrire plus vite qu'elle ne parlait.
*Ca a son avantage... Bon qu'est-c'que j'vais d'mander moi ? Faut que j'change des autres...*
"Bon les gens ils jugent sur leurs pouvoirs mais... 'fin j'ai l'impression qu'y a pas que ça qui fait qu'on est c'qu'on est... Mais euh en fait j'voulais savoir... ça fait quoi d'être en une autre matière ? T'sens quelqu'chose à l'intérieur de toi ? J'sais pas... ça fait pas froid si t'es en métal ? Bon allez, trop parlé des pouvoirs... T'as des passions ? Oh je sais ! Raconte-moi un rêve ! On va partir là-dessus... Mais genre un rêve bien ou un rêve long, un truc qu'on ait de la matière à se baser dessus ! Ca peut être drôle ! Ouais, j'pense que les rêves ça définit bien c'qu'on est ! Et euh... bon allez une autre question... tu penses quoi de Cérébra ? C'est vrai après tout t'as du l'interviewer pour le journal... Elle a l'air un peu froide nan ? Et euh... c'est qui le prof que tu préférerais ? Ou même un élève tiens ! Allez !"
Laura reçut tout un tas de petits papiers au fur et à mesure qu'elle posait ses questions, les réceptionnant un à un, elle put lire en tout :
"Eh bien au départ c’est assez spécial comme pouvoir parce que voir son corps ou du moins une partie se recouvrir d’une matière sa reste assez flippant, mais je me suis habitué à voir ça. Je ne ressens pas grand-chose quand je me transforme en fait, par exemple tu m’as parlée du métal : à vrai dire non sa me fait pas « froid » quand je me recouvre de métal. Mais je sais que je prends leurs propriétés du style résistance aux chocs ou conductivité de l’électricité, enfin des choses comme ça.
Pour ce qui est de mes passions j’essaye de m’intéresser à tous en fait, mais disons que j’aime beaucoup la culture japonaise. J’adore aussi tout ce qui touche à l’eau et la natation, enfin ayant vécu près de la mer jusqu’à ma venue ici, c’est « normal ». Sinon, j’aime bien écrire et discuter. Si si je t’assure !
Un rêve? oula alors heu … une fois j’ai rêvé que j’étais sur une haute colline, il n’y avait pas de vent je me rappelle parce que c’était bizarre qu’il n’y ait pas de vent sur une colline, et tout à coup il y avait une sorte d’ours qui apparait et il commença à me parler. Mais il parlait vraiment beaucoup, une vraie pipelette. Et puis après j’ai commencé à parler aussi, sauf que c’était pas la langue des signes, mais j’avais une voix quoi ! Du coup c’était assez flippant mais j’étais super content de pouvoir enfin m’exprimer comme tout le monde. Bon dans mon rêve à un moment l’ours il se transforme en dauphin et il m’amène à Perth, là où j’habitais avant. On discute pendant le trajet et on arrive jusqu’à la plage de mon enfance. On est resté dans l’eau toute la journée. Et après … plus rien, je me suis réveillé.
Cérébra ... Oui je m'en souviens, j’étais super content c’était ma première interview en plus pour Mutations. Et au départ je t’avoue que j’étais un peu impressionné. En même temps, interviewer celle qui gère l’Institut et sa sécurité, c’était assez spécial. Elle est froide, mais bon je me suis dis : « c’est normal, elle n’est pas vraiment vivant, c’est un robot ». Mais tout de même elle doit avoir beaucoup de boulot !
Un prof, un prof ... Disons que je me sens proche de Melle Deneos. Peut-être du fait que tous les deux ont soit atteint d’un handicap, mais aussi je pense que son pouvoir n’est pas facile à gérer et je suis assez admiratif. Bon après tout le monde ici à son originalité c’est ça qui est bien ici."
A partir de là, comment le représenter ? Ils pourraient faire une espèce de frise, qui raconterait une histoire... Il faudrait beaucoup de bleu, d'abord parce qu'apparemment, l'eau c'était ce qu'il aimait et puis aussi parce qu'il avait des beaux yeux bleus. Il faudrait aussi marquer des mots, car en dépit de son mutisme, discuter était quelque chose qui plaisait à Ephram, elle s'en rendait compte quand il racontait son rêve qui faisait aussi le parallèle avec sa plage... Elle comprit aussi qu'il était compréhensif et amical, même si elle le savait déjà, ce qu'il lui disait le confirmait. Il faudrait des couleurs vives, c'était un garçon joyeux ! Elle notait au fur et à mesure toutes ses idées sur papier, se demandant s'il en avait une lui aussi. Il faudrait mettre tout ça en commun, quand il lui aurait parlé de ce qu'il voulait faire, elle lui donnerait son brouillon.
*Ca a son avantage... Bon qu'est-c'que j'vais d'mander moi ? Faut que j'change des autres...*
"Bon les gens ils jugent sur leurs pouvoirs mais... 'fin j'ai l'impression qu'y a pas que ça qui fait qu'on est c'qu'on est... Mais euh en fait j'voulais savoir... ça fait quoi d'être en une autre matière ? T'sens quelqu'chose à l'intérieur de toi ? J'sais pas... ça fait pas froid si t'es en métal ? Bon allez, trop parlé des pouvoirs... T'as des passions ? Oh je sais ! Raconte-moi un rêve ! On va partir là-dessus... Mais genre un rêve bien ou un rêve long, un truc qu'on ait de la matière à se baser dessus ! Ca peut être drôle ! Ouais, j'pense que les rêves ça définit bien c'qu'on est ! Et euh... bon allez une autre question... tu penses quoi de Cérébra ? C'est vrai après tout t'as du l'interviewer pour le journal... Elle a l'air un peu froide nan ? Et euh... c'est qui le prof que tu préférerais ? Ou même un élève tiens ! Allez !"
Laura reçut tout un tas de petits papiers au fur et à mesure qu'elle posait ses questions, les réceptionnant un à un, elle put lire en tout :
"Eh bien au départ c’est assez spécial comme pouvoir parce que voir son corps ou du moins une partie se recouvrir d’une matière sa reste assez flippant, mais je me suis habitué à voir ça. Je ne ressens pas grand-chose quand je me transforme en fait, par exemple tu m’as parlée du métal : à vrai dire non sa me fait pas « froid » quand je me recouvre de métal. Mais je sais que je prends leurs propriétés du style résistance aux chocs ou conductivité de l’électricité, enfin des choses comme ça.
Pour ce qui est de mes passions j’essaye de m’intéresser à tous en fait, mais disons que j’aime beaucoup la culture japonaise. J’adore aussi tout ce qui touche à l’eau et la natation, enfin ayant vécu près de la mer jusqu’à ma venue ici, c’est « normal ». Sinon, j’aime bien écrire et discuter. Si si je t’assure !
Un rêve? oula alors heu … une fois j’ai rêvé que j’étais sur une haute colline, il n’y avait pas de vent je me rappelle parce que c’était bizarre qu’il n’y ait pas de vent sur une colline, et tout à coup il y avait une sorte d’ours qui apparait et il commença à me parler. Mais il parlait vraiment beaucoup, une vraie pipelette. Et puis après j’ai commencé à parler aussi, sauf que c’était pas la langue des signes, mais j’avais une voix quoi ! Du coup c’était assez flippant mais j’étais super content de pouvoir enfin m’exprimer comme tout le monde. Bon dans mon rêve à un moment l’ours il se transforme en dauphin et il m’amène à Perth, là où j’habitais avant. On discute pendant le trajet et on arrive jusqu’à la plage de mon enfance. On est resté dans l’eau toute la journée. Et après … plus rien, je me suis réveillé.
Cérébra ... Oui je m'en souviens, j’étais super content c’était ma première interview en plus pour Mutations. Et au départ je t’avoue que j’étais un peu impressionné. En même temps, interviewer celle qui gère l’Institut et sa sécurité, c’était assez spécial. Elle est froide, mais bon je me suis dis : « c’est normal, elle n’est pas vraiment vivant, c’est un robot ». Mais tout de même elle doit avoir beaucoup de boulot !
Un prof, un prof ... Disons que je me sens proche de Melle Deneos. Peut-être du fait que tous les deux ont soit atteint d’un handicap, mais aussi je pense que son pouvoir n’est pas facile à gérer et je suis assez admiratif. Bon après tout le monde ici à son originalité c’est ça qui est bien ici."
A partir de là, comment le représenter ? Ils pourraient faire une espèce de frise, qui raconterait une histoire... Il faudrait beaucoup de bleu, d'abord parce qu'apparemment, l'eau c'était ce qu'il aimait et puis aussi parce qu'il avait des beaux yeux bleus. Il faudrait aussi marquer des mots, car en dépit de son mutisme, discuter était quelque chose qui plaisait à Ephram, elle s'en rendait compte quand il racontait son rêve qui faisait aussi le parallèle avec sa plage... Elle comprit aussi qu'il était compréhensif et amical, même si elle le savait déjà, ce qu'il lui disait le confirmait. Il faudrait des couleurs vives, c'était un garçon joyeux ! Elle notait au fur et à mesure toutes ses idées sur papier, se demandant s'il en avait une lui aussi. Il faudrait mettre tout ça en commun, quand il lui aurait parlé de ce qu'il voulait faire, elle lui donnerait son brouillon.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Mer 26 Nov 2008 - 3:26
Sahari s'était promenée entre les tables, un sourire souvent accroché aux lèvres, face à l'audace de certaines questions ou la pertinence des réponses.
Lorsqu'elle remarqua que les discussions commençaient à faiblir ou à changer d'orientation, signe que les élèves étaient prêts à passer à l'étape suivante, elle retourna à son bureau et sortit un masque de son sac. Il était facile pour quiconque l'ayant déjà visitée dans son bureau de reconnaître l'un des quatre masques décorant la pièce.
"Maintenant que vous vous êtes échauffés l'esprit, vous pouvez vous lancer, mais je vais vous donner un exemple de ce que j'attend, auparavant. D'abord, je ne vous évaluerai que très peu sur la qualité esthétique de votre création, mais surtout sur l'idée, le concept de votre réalisation. Et sur l'intégration de quelques éléments que nous avons vus. Je ne m'attend pas à ce que quelqu'un parvienne à tous les "utiliser", soit dit en passant, alors ne perdez pas trop de temps à vous creuser la tête pour inclure chaque élément créatif. La plupart vous sont certainement innés, de toute manière."
"D'abord, un exemple de mauvaise idée pour me représenter : un masque rituel. D'abord, je n'ai jamais aimé le bois ; je lui préfère largement les tissus et la pierre. Ensuite, je n'aime pas être définie seulement par mes origines. Ce masque est le plus terne que j'aie, alors que je suis une personne qui aime les couleurs et qui est, je crois, vivante, alors que ce masque donne une grande impression de figé et de statique."
Elle sortit un second objet du sac.
"D'un autre côté, voici un exemple qui serait meilleur. Évidemment, la justification est très importante pour juger, notamment, de l'ouverture à l'expérience. Comme vous voyez, j'ai créé ceci pour représenter Carrie. En os, parce que même si je ne me définies pas par mon pouvoir, ça reste quelque chose qui fait partie de mon individualisme. J'ai choisi de représenter le professeur Marcin par une fleur de chardon qui a poussé de la coque ouverte d'un marron. Le marron pour sa personnalité renfermée, voir impénétrable et parfois peu engageante. La fleur de chardon parce qu'elle m'a dit les trouver jolies, et que comme à cette plante, qui s'y frotte s'y pique. Un symbole austère et peut-être un peu facile, mais j'aimais bien l'analogie avec les fruits, secs, qui sont attachants. Finalement, je n'ai coloré que la fleur, mauve à la couleur de son équipe, et laissé le reste blanc, couleur évoquant la pureté."
Sahari ne voulut pas insister sur ce dernier point. Carrie la mutaniciderait certainement si elle entendait dire que Sahari avait parlé de la pureté de son coeur et de ses intentions envers les élèves mutants...
"Vous pourrez certainement trouver aussi bien pour votre binôme! D'ailleurs, même si la consigne est de créer une oeuvre représentant votre binôme, vous avez le droit de discuter et de travailler en équipe!"
"Qu'attendez-vous?"
Reposant bois et os sur le bureau professoral, elle s'avança de nouveau dans la classe en surveillant ses élèves plus ou moins attentivement.
[HJ : Ceux qui n'ont pas terminé peuvent conclure les questions/réponses.
Ca reste un tour ouvert. Votre perso n'a pas à justifier DJ son oeuvre, vous pouvez donc le faire au choix dans la narration, les pensées ou les paroles.
Vous avez quartiers libres :P Considérez que vous trouverez tous les matériaux et outils nécessaires pour votre petit projet ]
Lorsqu'elle remarqua que les discussions commençaient à faiblir ou à changer d'orientation, signe que les élèves étaient prêts à passer à l'étape suivante, elle retourna à son bureau et sortit un masque de son sac. Il était facile pour quiconque l'ayant déjà visitée dans son bureau de reconnaître l'un des quatre masques décorant la pièce.
"Maintenant que vous vous êtes échauffés l'esprit, vous pouvez vous lancer, mais je vais vous donner un exemple de ce que j'attend, auparavant. D'abord, je ne vous évaluerai que très peu sur la qualité esthétique de votre création, mais surtout sur l'idée, le concept de votre réalisation. Et sur l'intégration de quelques éléments que nous avons vus. Je ne m'attend pas à ce que quelqu'un parvienne à tous les "utiliser", soit dit en passant, alors ne perdez pas trop de temps à vous creuser la tête pour inclure chaque élément créatif. La plupart vous sont certainement innés, de toute manière."
"D'abord, un exemple de mauvaise idée pour me représenter : un masque rituel. D'abord, je n'ai jamais aimé le bois ; je lui préfère largement les tissus et la pierre. Ensuite, je n'aime pas être définie seulement par mes origines. Ce masque est le plus terne que j'aie, alors que je suis une personne qui aime les couleurs et qui est, je crois, vivante, alors que ce masque donne une grande impression de figé et de statique."
Elle sortit un second objet du sac.
"D'un autre côté, voici un exemple qui serait meilleur. Évidemment, la justification est très importante pour juger, notamment, de l'ouverture à l'expérience. Comme vous voyez, j'ai créé ceci pour représenter Carrie. En os, parce que même si je ne me définies pas par mon pouvoir, ça reste quelque chose qui fait partie de mon individualisme. J'ai choisi de représenter le professeur Marcin par une fleur de chardon qui a poussé de la coque ouverte d'un marron. Le marron pour sa personnalité renfermée, voir impénétrable et parfois peu engageante. La fleur de chardon parce qu'elle m'a dit les trouver jolies, et que comme à cette plante, qui s'y frotte s'y pique. Un symbole austère et peut-être un peu facile, mais j'aimais bien l'analogie avec les fruits, secs, qui sont attachants. Finalement, je n'ai coloré que la fleur, mauve à la couleur de son équipe, et laissé le reste blanc, couleur évoquant la pureté."
Sahari ne voulut pas insister sur ce dernier point. Carrie la mutaniciderait certainement si elle entendait dire que Sahari avait parlé de la pureté de son coeur et de ses intentions envers les élèves mutants...
"Vous pourrez certainement trouver aussi bien pour votre binôme! D'ailleurs, même si la consigne est de créer une oeuvre représentant votre binôme, vous avez le droit de discuter et de travailler en équipe!"
"Qu'attendez-vous?"
Reposant bois et os sur le bureau professoral, elle s'avança de nouveau dans la classe en surveillant ses élèves plus ou moins attentivement.
[HJ : Ceux qui n'ont pas terminé peuvent conclure les questions/réponses.
Ca reste un tour ouvert. Votre perso n'a pas à justifier DJ son oeuvre, vous pouvez donc le faire au choix dans la narration, les pensées ou les paroles.
Vous avez quartiers libres :P Considérez que vous trouverez tous les matériaux et outils nécessaires pour votre petit projet ]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Sahari Fouba : Créativité
Jeu 27 Nov 2008 - 16:59
Sahari écrivait leur réponse au tableau, venant même prendre le mot du mot pour aller l’inscrire aussi. Il se sentait bien dans ce cours, où l’imagination prévalait peut-être plus que toute autre forme de discours. Certes il n’était sans doute pas un artiste-né, mais il aimait le domaine artistique et pas seulement la peinture, mais aussi la musique, le cinéma, la sculpture, tout ce qui pour lui sortait de l’ordinaire. Il se tourna donc complètement vers Laura lorsque la prof’ leur dit qu’ils allaient commencer par se poser des questions histoire de cerner leurs personnalités. Il ne savait pas si c’était possible de le faire en quelques minutes, mais au moins ils pourraient approcher les grands traits de caractère de leur binôme. Il sourit à Laura qui avait commencée par lui poser les questions. Les réécrivant toutes, l’australien prit une feuille plus grande dans son sac pour y répondre en mettant un petit moment à le faire.
Ensuite, il fit de même et donna une petite feuille à Laura où on pouvait y lire ces questions :
« C’est assez personnel, mais tu habitais où avant d’être ici ? Sa te change ?
Est-ce que tu as des manies ? Des phobies ?
On dit souvent « c’est le plus beau jour de ma vie », as-tu déjà eu un jour où c’était le « plus beau jour » ?
J’ai vu tes dessins, et surtout ceux du journal, ils sont très bien d’ailleurs ! Comment t’est venue cette passion ? Tu aimes dessiner quoi en particulier ?
As-tu un objet fétiche, une sorte de porte-bonheur ? Quelque chose dont tu ne te sépares jamais à part ton bloc-notes ? »
Ephram nota chaque réponse de la jeune fille aussi proprement que possible en soulignant les grands mots-clés qu’il avait retenu de son discours. Car, et il le savait depuis un moment, que Laura était très prolixe, d’une joie de vivre folle et très amusante. Elle lui dit ceci :
"Plus ou moins... Niveau culture, j'habite quand même à côté... fin à côté... on s'comprend... J'suis née à New-York vraiment. Mais mon pays coup d'coeur c'est l'Espagne, et donc quand ça m'a changé c'était plus le retour Séville/New-York, tu tombes de haut... Par contre c'qui est vraiment horrible c'est que j'tiens trop à ma famille, j'ai toujours vécu avec plein d'gens c'pas le problème... Mais ici c'est pas les même... Des fois j'me dis que j'préfèrerais vivre chez moi quand même, mais j'ai l'impression à chaque fois qu'je viens, que je suis plus qu'une amie, et pas une soeur tu vois.... Bref..."
"Manie ? Mon grand-frère Chris déteste quand j'me tortille les cheveux, j'fais pas exprès la plupart du temps mais quand il est là, je le fais exprès en plus... C't'un tic, ce genre de trucs... Après phobie ah ! Heureusement qu'tu m'as pas vue en cours d'escalade, j'faisais la fière mais j'ai dû me faire capter... J'ai un d'ces vertiges, pas possible... C'est dommage, à cause de ça, jamais pu tester le Sven Ascentionnel."
"J'ai plein d'jours bien. J'm'en souviens pas très bien mais je crois que la naissance de mon p'tit frère c'était le jour le plus heureux... Je sais plus comment ça s'est passé, mais j'me rappelle qu'il rigolait comme un bébé et que j'étais trop contente. Mais à peu près tout le temps c'était des jours cool, avant que j'devienne ça."
"Oulah... ben je dessine depuis toujours... en fait j'ai lu quelque part que tous les enfants dessine et puis qu'après quelques uns gardaient c'te passion... J'en fais partie apparemment. Je dessine un peu de tout, j'aime bien dessiner les paysages de la maison de campagne de mon frère Josh... C'est super beau la campagne andalouse ! Et j'aime bien dessiner les gens aussi que j'vois... Mais le plus mieux c'est quand même les monstres ! Ah ouais, j'adore vraiment dessiner les monstres, j'crois que c'est parce qu'on est plus libre quand on dessine des monstres car ils sont pas vraiment vrais..."
"Euh... mon bloc-note ? Noon j'vois pas... J'aime bien avoir toujours mes trucs de dessin sur moi parce que j'aime pas quand ils sont pas avec moi. Pas trop d'porte-bonheur... On m'a dit depuis qu'j'étais petite que ça servait à rien car c'était Dieu qui décidait tout ou un truc comme ça... J'sais pas si c'est vrai, mais en tout cas ça m'a habituée à pas trop avoir un truc censé porter chance... 'fin en fait j'devrais peut-être, parc'que j'ai vraiment l'impression de causer plein plein d'ennuis, ça contrebalancerait un peu comme ça."
Des idées pleins la tête, c’est ce qui semblait coller au mieux à la personnalité de Laura. Elle était très famille et gardait un souvenir mémorable et attendrissant de l’Espagne et des moments passés là-bas. Le jeune homme était touché par tant de naïveté dans ses paroles, qui pour autant n’étaient pas dénuées de pertinence. Laura parlait avec une vision encore enfantine, mais sur la fin, il sentait qu’elle prenait une toute autre attitude : celle d’une adulte. Une enfant qui grandie peut-être avant son temps, mais c’était forcé, à vivre ici à l’Institut. Tout de même, il l’aimait bien cette fille.
Sahari reprit un moment l’attention, leur montrant un masque sensé la représenter au plus mal, et une sculpture représentant Melle Marcin. Lorsqu’elle donna ses explications Ephram hocha la tête. C’était évident et il n’avait pas pu tout comprendre dans le sens qu’elle offrait à ces objets. Il sourit cependant, elle leur donnait le feu vert pour commencer leur réalisation.
Que voulait-il faire à propos de Laura ? Une petite idée avait commencée à germer dans son esprit. Il voyait un taureau, avec un visage souriant, une sorte de « vache qui rit » bariolé en rouge et jaune représentant la base de son travail. L’âme de Laura : sensé représenté son cœur attaché à l’Espagne, puis sa famille, mais aussi sa combativité et son caractère fort. Un monstre dont elle n'a pas peur.
La queue du taureau serait une sorte de ressort, comme un tire-bouchon pour signifier la flexibilité avec laquelle elle dessinait.
Ephram voulait placer une auréole blanche, mais constellé de tâches noires au-dessus de ce taureau afin de dire la pureté avec laquelle Laura se dépatouillait dans un monde réel assez dur.
Enfin, il voulait recouvrir la « bête » avec une draperie avec beaucoup de couleurs car il voyait que cette fille prenait la vie avec joie, dessinait avec passion et qui vivait avec une multitude de tons que cela soit pour ses dessins ou dans la vie de tous les jours. Sur cette draperie il collerait enfin, quelques dessins que la jeune fille ferait si elle était d’accord.
Il prit du fil de fer pour construire l'armature puis du papier journal pour rembourrer la bête. Son taureau passait pour en être un avec quelques petits défauts. Sûr, il n'en avait pas vu des masses mais trouvait que cela y ressemblait plutôt bien. Quand cela fut fait il prit de la peinture jaune et rouge et peint le taureau aux couleurs de l'Espagne, chère à Laura. Pour la draperie il agença plusieurs bandes de tissus colorés sur le dos de la bête ce qui pouvait la rendre moins effrayante, un peu plus chaleureuse. Ephram entama l'auréole avec une tige de fer qu'il recouvrit d'un tissu blanc et qu'il planta dans la tête du taureau.Au-dessus il colla à l'horizontale un disque vide fait en aluminium.
Il ne lui manquait plus que les dessins de la jeune fille pour compléter sa composition.
édité.
Ensuite, il fit de même et donna une petite feuille à Laura où on pouvait y lire ces questions :
« C’est assez personnel, mais tu habitais où avant d’être ici ? Sa te change ?
Est-ce que tu as des manies ? Des phobies ?
On dit souvent « c’est le plus beau jour de ma vie », as-tu déjà eu un jour où c’était le « plus beau jour » ?
J’ai vu tes dessins, et surtout ceux du journal, ils sont très bien d’ailleurs ! Comment t’est venue cette passion ? Tu aimes dessiner quoi en particulier ?
As-tu un objet fétiche, une sorte de porte-bonheur ? Quelque chose dont tu ne te sépares jamais à part ton bloc-notes ? »
Ephram nota chaque réponse de la jeune fille aussi proprement que possible en soulignant les grands mots-clés qu’il avait retenu de son discours. Car, et il le savait depuis un moment, que Laura était très prolixe, d’une joie de vivre folle et très amusante. Elle lui dit ceci :
"Plus ou moins... Niveau culture, j'habite quand même à côté... fin à côté... on s'comprend... J'suis née à New-York vraiment. Mais mon pays coup d'coeur c'est l'Espagne, et donc quand ça m'a changé c'était plus le retour Séville/New-York, tu tombes de haut... Par contre c'qui est vraiment horrible c'est que j'tiens trop à ma famille, j'ai toujours vécu avec plein d'gens c'pas le problème... Mais ici c'est pas les même... Des fois j'me dis que j'préfèrerais vivre chez moi quand même, mais j'ai l'impression à chaque fois qu'je viens, que je suis plus qu'une amie, et pas une soeur tu vois.... Bref..."
"Manie ? Mon grand-frère Chris déteste quand j'me tortille les cheveux, j'fais pas exprès la plupart du temps mais quand il est là, je le fais exprès en plus... C't'un tic, ce genre de trucs... Après phobie ah ! Heureusement qu'tu m'as pas vue en cours d'escalade, j'faisais la fière mais j'ai dû me faire capter... J'ai un d'ces vertiges, pas possible... C'est dommage, à cause de ça, jamais pu tester le Sven Ascentionnel."
"J'ai plein d'jours bien. J'm'en souviens pas très bien mais je crois que la naissance de mon p'tit frère c'était le jour le plus heureux... Je sais plus comment ça s'est passé, mais j'me rappelle qu'il rigolait comme un bébé et que j'étais trop contente. Mais à peu près tout le temps c'était des jours cool, avant que j'devienne ça."
"Oulah... ben je dessine depuis toujours... en fait j'ai lu quelque part que tous les enfants dessine et puis qu'après quelques uns gardaient c'te passion... J'en fais partie apparemment. Je dessine un peu de tout, j'aime bien dessiner les paysages de la maison de campagne de mon frère Josh... C'est super beau la campagne andalouse ! Et j'aime bien dessiner les gens aussi que j'vois... Mais le plus mieux c'est quand même les monstres ! Ah ouais, j'adore vraiment dessiner les monstres, j'crois que c'est parce qu'on est plus libre quand on dessine des monstres car ils sont pas vraiment vrais..."
"Euh... mon bloc-note ? Noon j'vois pas... J'aime bien avoir toujours mes trucs de dessin sur moi parce que j'aime pas quand ils sont pas avec moi. Pas trop d'porte-bonheur... On m'a dit depuis qu'j'étais petite que ça servait à rien car c'était Dieu qui décidait tout ou un truc comme ça... J'sais pas si c'est vrai, mais en tout cas ça m'a habituée à pas trop avoir un truc censé porter chance... 'fin en fait j'devrais peut-être, parc'que j'ai vraiment l'impression de causer plein plein d'ennuis, ça contrebalancerait un peu comme ça."
Des idées pleins la tête, c’est ce qui semblait coller au mieux à la personnalité de Laura. Elle était très famille et gardait un souvenir mémorable et attendrissant de l’Espagne et des moments passés là-bas. Le jeune homme était touché par tant de naïveté dans ses paroles, qui pour autant n’étaient pas dénuées de pertinence. Laura parlait avec une vision encore enfantine, mais sur la fin, il sentait qu’elle prenait une toute autre attitude : celle d’une adulte. Une enfant qui grandie peut-être avant son temps, mais c’était forcé, à vivre ici à l’Institut. Tout de même, il l’aimait bien cette fille.
Sahari reprit un moment l’attention, leur montrant un masque sensé la représenter au plus mal, et une sculpture représentant Melle Marcin. Lorsqu’elle donna ses explications Ephram hocha la tête. C’était évident et il n’avait pas pu tout comprendre dans le sens qu’elle offrait à ces objets. Il sourit cependant, elle leur donnait le feu vert pour commencer leur réalisation.
Que voulait-il faire à propos de Laura ? Une petite idée avait commencée à germer dans son esprit. Il voyait un taureau, avec un visage souriant, une sorte de « vache qui rit » bariolé en rouge et jaune représentant la base de son travail. L’âme de Laura : sensé représenté son cœur attaché à l’Espagne, puis sa famille, mais aussi sa combativité et son caractère fort. Un monstre dont elle n'a pas peur.
La queue du taureau serait une sorte de ressort, comme un tire-bouchon pour signifier la flexibilité avec laquelle elle dessinait.
Ephram voulait placer une auréole blanche, mais constellé de tâches noires au-dessus de ce taureau afin de dire la pureté avec laquelle Laura se dépatouillait dans un monde réel assez dur.
Enfin, il voulait recouvrir la « bête » avec une draperie avec beaucoup de couleurs car il voyait que cette fille prenait la vie avec joie, dessinait avec passion et qui vivait avec une multitude de tons que cela soit pour ses dessins ou dans la vie de tous les jours. Sur cette draperie il collerait enfin, quelques dessins que la jeune fille ferait si elle était d’accord.
Il prit du fil de fer pour construire l'armature puis du papier journal pour rembourrer la bête. Son taureau passait pour en être un avec quelques petits défauts. Sûr, il n'en avait pas vu des masses mais trouvait que cela y ressemblait plutôt bien. Quand cela fut fait il prit de la peinture jaune et rouge et peint le taureau aux couleurs de l'Espagne, chère à Laura. Pour la draperie il agença plusieurs bandes de tissus colorés sur le dos de la bête ce qui pouvait la rendre moins effrayante, un peu plus chaleureuse. Ephram entama l'auréole avec une tige de fer qu'il recouvrit d'un tissu blanc et qu'il planta dans la tête du taureau.Au-dessus il colla à l'horizontale un disque vide fait en aluminium.
Il ne lui manquait plus que les dessins de la jeune fille pour compléter sa composition.
édité.
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