[Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
2 participants
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
[Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mer 5 Nov 2008 - 14:27
A l'ordre du jour : Pratique de la gestion de foule (en salle des dangers)
PSYCHOLOGIE
- X-Rays : Vincent
- Nexus : Iacobo, Jareld
- JustiX : Daedalion
- OryX :
- CeresiX : Allison
- KozaX : Niko, Yamina
- LeX : Amarenna
- X-Plorer : Wind, Rachel, Yrianna
- Institut : Nikolaï
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 13:30
Les élèves retrouvèrent Esther en uniforme au beau milieu de la salle des dangers, un boitier à la main.
"Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous allons faire un peu d'exercice physique et cérébral. Mettez vous autour de moi, je vous prie".
Une fois les élèves installés, l'israélienne actionna le boitier. Une scène figée apparut à la place de la salle des dangers.
Les élèves et leur professeur étaient au milieu d'une route de centre ville. Tout autour d'eux, se trouvait une foule compacte dont les premiers badauds se situaient à à peine un mètre ou deux d'eux... La foule présentait des visages de haine. Certaines personnes étaient figées dans une attitude agressive. Les élèves purent constater la présence d'un certain nombre d'armes par accessoire : planches de bois, petits mobiliers urbains arrachés à leur usage premier, pierres, etc...
Il était difficile de dénombrer exactement le nombre de participants. A vue de nez, ils semblaient très nombreux.
"Rassurez vous, ils ne sont là que pour illustrer la partie théorique. Pour la pratique, j'utiliserai une simulation moins extrême. D'ores et déjà vous pouvez souffler, je ne défigerai pas cette scène. Quoiqu'il en soit, je vous présente la foule en colère".
Petite pause pour observer les élèves.
"Si la situation était réelle, que feriez vous ? Je vous précise que vu le nombre et la distance, vous ne disposez que de quelques instants pour réagir, pas plus..."
Esther considéra la foule un instant.
"Et plus généralement que pensez vous de vos chances face à un tel adversaire ? A votre avis, comment peut on se retrouver dans une situation pareille ?"
"Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, nous allons faire un peu d'exercice physique et cérébral. Mettez vous autour de moi, je vous prie".
Une fois les élèves installés, l'israélienne actionna le boitier. Une scène figée apparut à la place de la salle des dangers.
Les élèves et leur professeur étaient au milieu d'une route de centre ville. Tout autour d'eux, se trouvait une foule compacte dont les premiers badauds se situaient à à peine un mètre ou deux d'eux... La foule présentait des visages de haine. Certaines personnes étaient figées dans une attitude agressive. Les élèves purent constater la présence d'un certain nombre d'armes par accessoire : planches de bois, petits mobiliers urbains arrachés à leur usage premier, pierres, etc...
Il était difficile de dénombrer exactement le nombre de participants. A vue de nez, ils semblaient très nombreux.
"Rassurez vous, ils ne sont là que pour illustrer la partie théorique. Pour la pratique, j'utiliserai une simulation moins extrême. D'ores et déjà vous pouvez souffler, je ne défigerai pas cette scène. Quoiqu'il en soit, je vous présente la foule en colère".
Petite pause pour observer les élèves.
"Si la situation était réelle, que feriez vous ? Je vous précise que vu le nombre et la distance, vous ne disposez que de quelques instants pour réagir, pas plus..."
Esther considéra la foule un instant.
"Et plus généralement que pensez vous de vos chances face à un tel adversaire ? A votre avis, comment peut on se retrouver dans une situation pareille ?"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 14:11
Ses choix scolaires l’obligeaient à subir les excentricités de ses professeurs qui, tels des enfants en présence d’un nouveau jouet, s’amusaient à altérer les épreuves de la salle des dangers pour satisfaire leurs théories militaires bancales. Lorsqu’il regarda sur son planning, il s’imagina qu’un cours de psychologie serait ennuyeux, mais aurait au moins le mérite de ne pas demander d’efforts physiques. Erreur fatale puisque la nouvelle professeur souhaitait pianoter du clavier pour plonger son audience dans une nouvelle situation critique. Lorsqu’elle posa sa question, il laissa sa colère s’exprimer.
« C’est très simple, commença-t-il, j’ai égorgé un nouveau-né en publique, en portant un chapeau du Ku Klux Klan, de ma main libre, j’ai grassement offert un salut Nazi à une bande de rabbin qui passait par là et ils ont certainement remarqué que je portais un tee-shirt « je suis mutant, et j’aime le goût du sang » sans oublier, pour m’assurer du succès de ma provocation, mon habile stratagème révélant mes antécédent de criminel sexuel sur un vaste nombre de grand mère secrètement délaissé dans l’océan, mais dont les corps ont été repêché par la police».
Il laissa planer quelques secondes de silence pour permettre à ses camarades de s’imprégner de son explication. « Mlle Koffman, reprit-il, j’ai déjà affronté un rocher géant dans un couloir l'autre jour, ce qui signifie qu’en cas d’exploration d’un vieux temple maya oublié, je serais maintenant capable de m’en sortir, dois-je vraiment, en plus de ça, apprendre à me débrouiller en tant qu’Himmler pissant sur le mur des lamentations en pleine heure de pointe ?» Il enfouit les mains dans ses poches, désireux d’une cigarette, il s’obligea à contenir le reste de ses pensées pour ne pas complètement libérer son animosité.
« C’est très simple, commença-t-il, j’ai égorgé un nouveau-né en publique, en portant un chapeau du Ku Klux Klan, de ma main libre, j’ai grassement offert un salut Nazi à une bande de rabbin qui passait par là et ils ont certainement remarqué que je portais un tee-shirt « je suis mutant, et j’aime le goût du sang » sans oublier, pour m’assurer du succès de ma provocation, mon habile stratagème révélant mes antécédent de criminel sexuel sur un vaste nombre de grand mère secrètement délaissé dans l’océan, mais dont les corps ont été repêché par la police».
Il laissa planer quelques secondes de silence pour permettre à ses camarades de s’imprégner de son explication. « Mlle Koffman, reprit-il, j’ai déjà affronté un rocher géant dans un couloir l'autre jour, ce qui signifie qu’en cas d’exploration d’un vieux temple maya oublié, je serais maintenant capable de m’en sortir, dois-je vraiment, en plus de ça, apprendre à me débrouiller en tant qu’Himmler pissant sur le mur des lamentations en pleine heure de pointe ?» Il enfouit les mains dans ses poches, désireux d’une cigarette, il s’obligea à contenir le reste de ses pensées pour ne pas complètement libérer son animosité.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 14:30
La vie au sein de l'Institut n'était pas toujours aisée. C'était une dure leçon, mais c'était une leçon indispensable. Amarenna poussa un profond soupir en jetant sa couette ce matin-là. Elle aurait, volontiers, fait la grasse matinée, mais les cours n'attendent pas, contrairement au reste. Amarenna se leva donc, jetant un regard au lit de sa colocataire, puis se dirigea vers la salle de bains pour prendre sa douche et commencer à se préparer. Elle ressortit de la pièce enroulée dans une serviette et prit quelques vêtements. Un jean serré, des sous-vêtements, un pull col ballerine en laine et retourna s'habiller. Elle ressortit de la salle de bains avec ses cheveux mouillés retenus par une baguette chinoise et enfila ses bottes avant de quitter la chambre pour aller prendre son petit déjeuner: pomme et jus de fruit. Elle se dirigea, ensuite, vers la salle de classe.
Deuxième arrivée, elle salua Esther d'un signe de la tête accmpagné d'un: "Bonjour, Professeure" et Deadalion d'un simple signe de tête. de ce qu'elle avait pu constater aux inscription, elle ferait partie du groupe d'Yrianna et Vincent, qui étaient les deux personnes qu'elle connaissait le mieux à l'Institut. Pour les autres, elle en avait croisé déjà certains, qu'elle appréciait plus ou moins, et les autres étaient encore davantage des noms sur des visages que des connaissances. Mais bon... Ca n'était pas si grave, cela finirait par venir. Amy fronça légèrement les sourcils à la vue du petit boîtier que tenait Esther dans sa main. En même temps, la salle des dangers, cela ne pouvait signifier qu'une mise en pratique... Lorsque la référante des Lex demanda à ce qu'ils se mettent autour d'elle, Amy obtempéra sans poser de question, même si elle était intriguée par ce qu'il allait se passer.
Elle ne tarda pas à avoir la réponse lorsque le programme se mit en route. Une scène de centre-ville, une foule compacte et en colère. Tel était le décors qui s'offrait aux yeux de la franco-américaine.
*Emportée par la foule qui nous traine nous entraine... Je lutte et je me débats...* commença à fredonner dans sa tête la jeune femme avant de s'interrompre en souriant. *Quoique... Ce ne sont peut-être pas des paroles adaptées à la situation...*
En effet, la foule en colère étant armée, cela ne pouvait présager que de la haine et une volonté de détruire. Certains tenaient des pierres comme pour lapider quelqu'un. Un mutant? En tout cas, une personne qu'ils n'appréciaient guère, voire même pour qui ils éprouvaient peur et dégoût. Esther prit rapidement la parole pour préciser que cette scène là ne serait pas défigée. Elle n'était là que pour la théorie. Encore heureux... Enfin. Amarenna écouta les paroles de sa professeure. Celle-ci leur demandait ce qu'ils feraient dans une telle situation. Difficile à dire. Il n'y avait que peu de distance entre eux et la foule. Leurs chances étaient donc infimes. Quant à ce qui aaurait pu déclencher une telle réaction... A dire vrai, la jeune femme n'en avait pas la moindre idée. Pourtant, il fallait participer. Il fallait proposer quelque chose. Deadalion commença avant elle, un discours relativement plausible tout en étant farfelu. Amy esquissa un sourire avant de prendre à son tour la parole.
"Cela ressemble un peu aux chasses aux sorcières, comme les décrivent les livres d'histoire. Il suffit alors d'être différent et de le montrer un minimum pour subir l'oprobe publique. Là, je suppose qu'il s'agit de la haine du mutant. Les gens ont peur de ce qui est différent d'eux, de ce qu'ils ne comprennent pas. Je pense que dans le cas présent, mieux vaut fuir sans demander son reste. Encore pour cela faut-il être sûr que nous sommes la cible. Autrement dit, je commencerais par regarder dans la même direction que la foule, et, s'il n'y a rien ni personne, je fuis. Ils sont bien trop nombreux pour que l'on tente de les calmer ou de les affronter. Dans certaines situations, la meilleure défense est l'attaque, là, je dirais qu'il s'agit de la fuite."
La jeune femme se tut, attendant les autres participations, et, surtout, la réponse d'Esther.
Deuxième arrivée, elle salua Esther d'un signe de la tête accmpagné d'un: "Bonjour, Professeure" et Deadalion d'un simple signe de tête. de ce qu'elle avait pu constater aux inscription, elle ferait partie du groupe d'Yrianna et Vincent, qui étaient les deux personnes qu'elle connaissait le mieux à l'Institut. Pour les autres, elle en avait croisé déjà certains, qu'elle appréciait plus ou moins, et les autres étaient encore davantage des noms sur des visages que des connaissances. Mais bon... Ca n'était pas si grave, cela finirait par venir. Amy fronça légèrement les sourcils à la vue du petit boîtier que tenait Esther dans sa main. En même temps, la salle des dangers, cela ne pouvait signifier qu'une mise en pratique... Lorsque la référante des Lex demanda à ce qu'ils se mettent autour d'elle, Amy obtempéra sans poser de question, même si elle était intriguée par ce qu'il allait se passer.
Elle ne tarda pas à avoir la réponse lorsque le programme se mit en route. Une scène de centre-ville, une foule compacte et en colère. Tel était le décors qui s'offrait aux yeux de la franco-américaine.
*Emportée par la foule qui nous traine nous entraine... Je lutte et je me débats...* commença à fredonner dans sa tête la jeune femme avant de s'interrompre en souriant. *Quoique... Ce ne sont peut-être pas des paroles adaptées à la situation...*
En effet, la foule en colère étant armée, cela ne pouvait présager que de la haine et une volonté de détruire. Certains tenaient des pierres comme pour lapider quelqu'un. Un mutant? En tout cas, une personne qu'ils n'appréciaient guère, voire même pour qui ils éprouvaient peur et dégoût. Esther prit rapidement la parole pour préciser que cette scène là ne serait pas défigée. Elle n'était là que pour la théorie. Encore heureux... Enfin. Amarenna écouta les paroles de sa professeure. Celle-ci leur demandait ce qu'ils feraient dans une telle situation. Difficile à dire. Il n'y avait que peu de distance entre eux et la foule. Leurs chances étaient donc infimes. Quant à ce qui aaurait pu déclencher une telle réaction... A dire vrai, la jeune femme n'en avait pas la moindre idée. Pourtant, il fallait participer. Il fallait proposer quelque chose. Deadalion commença avant elle, un discours relativement plausible tout en étant farfelu. Amy esquissa un sourire avant de prendre à son tour la parole.
"Cela ressemble un peu aux chasses aux sorcières, comme les décrivent les livres d'histoire. Il suffit alors d'être différent et de le montrer un minimum pour subir l'oprobe publique. Là, je suppose qu'il s'agit de la haine du mutant. Les gens ont peur de ce qui est différent d'eux, de ce qu'ils ne comprennent pas. Je pense que dans le cas présent, mieux vaut fuir sans demander son reste. Encore pour cela faut-il être sûr que nous sommes la cible. Autrement dit, je commencerais par regarder dans la même direction que la foule, et, s'il n'y a rien ni personne, je fuis. Ils sont bien trop nombreux pour que l'on tente de les calmer ou de les affronter. Dans certaines situations, la meilleure défense est l'attaque, là, je dirais qu'il s'agit de la fuite."
La jeune femme se tut, attendant les autres participations, et, surtout, la réponse d'Esther.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 18:01
Un nouveau cours allait débuté, a nouveau ce petit pincement au coeur lorsque la porte de la salle des dangers fut franchie, il avait déjà eu bon nombre de frayeurs en ce lieu, et a ses yeux, il n'avait pas été assez fiable pour ses partenaires. Le retour dans cette salle devait maintenant effacer ses doutes.
Comme précedemment, la salle était complètement vide, mais Vincent connaissait la maléabilité de cette pièce qui pouvait devenir un piège pour n'importe qui.
Il entra donc en toute prudence, malgré les airs de sa professeur qui semblait moins extrême qu'Adam, il fallait se méfier d'absolument tout ici.
Dans cet état d'esprit tendu, il reconnu tout de même du monde qui lui était familier, notamment Amarenna avec qui il avait commencé une approche, l'occasion était très mal choisi pour continuer a approfondir une relation, néanmoins se mettre en valeur pourrait bien être un atout de séduction.
Il vît aussi la présence de Daedelion, ce qui ne l'enchantait pas du tout étant donné sa facheuse tendance à rabaisser les gens ... mais il s'averait être un bon élément de groupe pouvant ponctuellement prendre une place de leader.
Le fait de dispenser un cours de psychologie en un tel lieu, était intriguant, et la méfiance de Vincent s'avera payante car en un instant, une scêne figée de personnes armés et peu complaisantes venait de faire son apparition.
Le premier reflexe du boxeur fût donc de se mettre en position de garde, prêt a dégainer ses poings au moindre mouvement des personnes perdantes a ce jeu de "1 2 3 soleil".
Esther rassura l'ensemble des élèves en mentionnant qu'elle ne défigerait pas cette sçêne d'amour pur, et qu'elle attendait simplement une réaction a froid dictée oralement.
Que pensé de la situation, les personnes ici présentes étaient déja en position d'attaque et proche de leur "cible", en temps normal, si une filiation avait pu être établie, Vincent aurait lever les mains en signe de capitulation car un tel rassemblement ne pouvait que signifié qu'une erreur grave avait été commise, et donc le fait de se rendre pouvait engager sur une phase diplomatique suivante.
Mais dans un tel cas, aucune force de l'ordre a l'origine de la mutinerie, uniquement des civils de tous bords confondus, la seule explication était une action qui fasse peur a "une foule", ce qui implique une grande ampleur, de grosses conséquences, et des répercutions visibles.
Fidèle a sa première réaction, Vincent répondit alors.
Je ne sais absolument pas comment seul j'aurais pu me fourrez dans un tel pétrin, pour mobiliser autant de "moutons de panurges", il faudrait que j'ai fait un évènement succeptible d'engager un mouvement de panique, donc un meurtre public et criant, un viol ou encore une torture.
De même, pour un tel mouvement pseudo organisé d'attaque sur une même personne, il faut une préméditation, soit que l'action réprehensible ait été répétées a plusieurs reprises.
Et sans vous mentir, même si je préfèrerai faire preuve d'apaisement, j'aurais d'ores de déja engagé le combat, me sachant innocent mais en danger.
Mes chances de survies sont très faibles si je n'utilise que mes compétences de boxe, a savoir si j'impressionne assez mes ennemis en engageant le combat et en leur donnant peur de prendre des coups.
Si par contre j'use de mes capacités mutantes en plus du combat, je suis quasi certain de m'en sortir vivant grace a mon immatériaslisme temporaire et mes coups puissants.
Toujours ce franc parler qui caractérisait le jeune homme, il ne cherchait nullement a paraitre prétentieux ou arrogant, il voulais simplement être honnête pour se rapprocher au mieux de la situation réelle pour profiter des conseils de personnes qui ont plus d'expériences que lui.
Comme précedemment, la salle était complètement vide, mais Vincent connaissait la maléabilité de cette pièce qui pouvait devenir un piège pour n'importe qui.
Il entra donc en toute prudence, malgré les airs de sa professeur qui semblait moins extrême qu'Adam, il fallait se méfier d'absolument tout ici.
Dans cet état d'esprit tendu, il reconnu tout de même du monde qui lui était familier, notamment Amarenna avec qui il avait commencé une approche, l'occasion était très mal choisi pour continuer a approfondir une relation, néanmoins se mettre en valeur pourrait bien être un atout de séduction.
Il vît aussi la présence de Daedelion, ce qui ne l'enchantait pas du tout étant donné sa facheuse tendance à rabaisser les gens ... mais il s'averait être un bon élément de groupe pouvant ponctuellement prendre une place de leader.
Le fait de dispenser un cours de psychologie en un tel lieu, était intriguant, et la méfiance de Vincent s'avera payante car en un instant, une scêne figée de personnes armés et peu complaisantes venait de faire son apparition.
Le premier reflexe du boxeur fût donc de se mettre en position de garde, prêt a dégainer ses poings au moindre mouvement des personnes perdantes a ce jeu de "1 2 3 soleil".
Esther rassura l'ensemble des élèves en mentionnant qu'elle ne défigerait pas cette sçêne d'amour pur, et qu'elle attendait simplement une réaction a froid dictée oralement.
Que pensé de la situation, les personnes ici présentes étaient déja en position d'attaque et proche de leur "cible", en temps normal, si une filiation avait pu être établie, Vincent aurait lever les mains en signe de capitulation car un tel rassemblement ne pouvait que signifié qu'une erreur grave avait été commise, et donc le fait de se rendre pouvait engager sur une phase diplomatique suivante.
Mais dans un tel cas, aucune force de l'ordre a l'origine de la mutinerie, uniquement des civils de tous bords confondus, la seule explication était une action qui fasse peur a "une foule", ce qui implique une grande ampleur, de grosses conséquences, et des répercutions visibles.
Fidèle a sa première réaction, Vincent répondit alors.
Je ne sais absolument pas comment seul j'aurais pu me fourrez dans un tel pétrin, pour mobiliser autant de "moutons de panurges", il faudrait que j'ai fait un évènement succeptible d'engager un mouvement de panique, donc un meurtre public et criant, un viol ou encore une torture.
De même, pour un tel mouvement pseudo organisé d'attaque sur une même personne, il faut une préméditation, soit que l'action réprehensible ait été répétées a plusieurs reprises.
Et sans vous mentir, même si je préfèrerai faire preuve d'apaisement, j'aurais d'ores de déja engagé le combat, me sachant innocent mais en danger.
Mes chances de survies sont très faibles si je n'utilise que mes compétences de boxe, a savoir si j'impressionne assez mes ennemis en engageant le combat et en leur donnant peur de prendre des coups.
Si par contre j'use de mes capacités mutantes en plus du combat, je suis quasi certain de m'en sortir vivant grace a mon immatériaslisme temporaire et mes coups puissants.
Toujours ce franc parler qui caractérisait le jeune homme, il ne cherchait nullement a paraitre prétentieux ou arrogant, il voulais simplement être honnête pour se rapprocher au mieux de la situation réelle pour profiter des conseils de personnes qui ont plus d'expériences que lui.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 18:50
Contrairement à un de ses camarades, Wind ne songea pas que la professeur qui les avait conviés en salle des dangers pouvait être "moins extrême" que son ancien professeur référent. Bien au contraire. Elle ne connaissait pas, pour ainsi dire, Miss Koffman, mais l'impression qu'elle lui avait laissée n'avait rien d'engageant. C'était un peu l'hôpital qui se moquait de la charité, quand on songeait au peu de contact que l'anglaise avait tenté d'avoir sur les semaines passées, mais il n'empêchait qu'elle n'était pas vraiment rassurée en entrant dans la salle des dangers. En contrepartie, elle avait suffisamment côtoyé le professeur Zachary pour savoir que, malgré tout, il veillait au grain et qu'en entraînement, ils ne les aurait pas laissés en danger. En tout cas, pas sans rien faire, s'ils n'arrivaient pas eux-mêmes à trouver la solution. Elle doutait davantage de cet état de fait concernant l'israélienne.
Elle hocha simplement la tête en guise de salutation et suivit le mouvement quand l'ethnopsychologue les fit venir autour d'elle, mais ne put réprimer un frisson face à la foule prête au lynchage public qui apparut autour d'eux. Malgré les paroles qui se voulaient rassurantes de la prof, l'anglaise ne pouvait s'empêcher de rester sur ses gardes, pas très à l'aise face à une foule vindicative, qui, étant donné les capacités de la salle des dangers, pouvait tout à faire s'avérer plus vraie que nature et leur tomber dessus dans l'instant.
- Je ne crois malheureusement pas qu'il nous faille avoir commis un meurtre ou quoi que ce soit de ce genre pour nous retrouver dans cette situation, commença-t-elle en s'adressant plus à Vincent - un nouveau dont elle n'était pas sûre d'avoir bien retenu le nom à vrai dire - qu'à Daedalion dont il était difficile de ne pas remarquer les sarcasmes.
Elle ne voyait pas bien l'intérêt de la question à vrai dire, mais pourquoi pas, ça ne lui coûtait rien d'y répondre... Et puis... malheureusement, elle songeait qu'il était probable qu'un jour ou l'autre, ils se retrouvent dans cette situation peu enviable...
Vu les tensions actuelles, il suffit qu'on nous montre du doigt : "regardez, c'est un mutant, un de ceux qui ont attaqué Versailles, ils vont tous nous exterminer..." Whatever... Si les gens autour de nous sont un peu hostiles à la base - les journaux, la télé, les y encouragent de toute façon - et l'effet de groupe fait le reste...
Elle replaça une mèche rebelle, échappée du catogan qui les maintenait censément dans son dos d'une main quelque peu fébrile et poursuivit.
- Vu leur supériorité numérique, oui, je prioriserais la fuite, si je le pouvais. Mais si ça n'est pas possible. S'ils sont déjà tout autour de nous ? D'autant que je doute pouvoir leur échapper, personnellement.
Elle haussa les épaules. Elle avait beau continuer à suivre les conseils de Miss Marcin, elle ne serait jamais une grande athlète, et ne doutait pas qu'on pût rapidement la rattraper.
- La meilleure défense, c'est l'attaque, dis-tu. Je n'aime pas ça. Mais si je ne fais rien... je suis morte. Je suppose qu'essayer de les raisonner ne sert à rien. Seule contre tous ? Ils n'écouteront pas... Alors je pense aussi que j'utiliserai mon pouvoir. Pour assourdir, déstabiliser... faire en sorte qu'ils ne puissent pas réagir le temps que je me sauve. Pas pour blesser, ou pire, juste pour gagner du temps. L'instinct de survie, je suppose... Sauf que sincèrement, je ne pense pas qu'on ait beaucoup de chance de s'en sortir... Pouvoir ou non.
Faire du mal aux autres la répugnait toujours, ça avait dû s'entendre, dans son discours. Malgré tout ce qui avait pu arriver, tout ce qu'elle avait pu subir, c'était plus fort qu'elle. Alors l'idée de devoir blesser des gens pour sauver sa peau, ça n'était pas celle qui lui plaisait le plus non plus. Et comme elle l'avait souligné, dans une situation pareille, elle pouvait bien gagner du temps, vu son endurance, elle doutait de finir entière malgré tout...
Elle hocha simplement la tête en guise de salutation et suivit le mouvement quand l'ethnopsychologue les fit venir autour d'elle, mais ne put réprimer un frisson face à la foule prête au lynchage public qui apparut autour d'eux. Malgré les paroles qui se voulaient rassurantes de la prof, l'anglaise ne pouvait s'empêcher de rester sur ses gardes, pas très à l'aise face à une foule vindicative, qui, étant donné les capacités de la salle des dangers, pouvait tout à faire s'avérer plus vraie que nature et leur tomber dessus dans l'instant.
- Je ne crois malheureusement pas qu'il nous faille avoir commis un meurtre ou quoi que ce soit de ce genre pour nous retrouver dans cette situation, commença-t-elle en s'adressant plus à Vincent - un nouveau dont elle n'était pas sûre d'avoir bien retenu le nom à vrai dire - qu'à Daedalion dont il était difficile de ne pas remarquer les sarcasmes.
Elle ne voyait pas bien l'intérêt de la question à vrai dire, mais pourquoi pas, ça ne lui coûtait rien d'y répondre... Et puis... malheureusement, elle songeait qu'il était probable qu'un jour ou l'autre, ils se retrouvent dans cette situation peu enviable...
Vu les tensions actuelles, il suffit qu'on nous montre du doigt : "regardez, c'est un mutant, un de ceux qui ont attaqué Versailles, ils vont tous nous exterminer..." Whatever... Si les gens autour de nous sont un peu hostiles à la base - les journaux, la télé, les y encouragent de toute façon - et l'effet de groupe fait le reste...
Elle replaça une mèche rebelle, échappée du catogan qui les maintenait censément dans son dos d'une main quelque peu fébrile et poursuivit.
- Vu leur supériorité numérique, oui, je prioriserais la fuite, si je le pouvais. Mais si ça n'est pas possible. S'ils sont déjà tout autour de nous ? D'autant que je doute pouvoir leur échapper, personnellement.
Elle haussa les épaules. Elle avait beau continuer à suivre les conseils de Miss Marcin, elle ne serait jamais une grande athlète, et ne doutait pas qu'on pût rapidement la rattraper.
- La meilleure défense, c'est l'attaque, dis-tu. Je n'aime pas ça. Mais si je ne fais rien... je suis morte. Je suppose qu'essayer de les raisonner ne sert à rien. Seule contre tous ? Ils n'écouteront pas... Alors je pense aussi que j'utiliserai mon pouvoir. Pour assourdir, déstabiliser... faire en sorte qu'ils ne puissent pas réagir le temps que je me sauve. Pas pour blesser, ou pire, juste pour gagner du temps. L'instinct de survie, je suppose... Sauf que sincèrement, je ne pense pas qu'on ait beaucoup de chance de s'en sortir... Pouvoir ou non.
Faire du mal aux autres la répugnait toujours, ça avait dû s'entendre, dans son discours. Malgré tout ce qui avait pu arriver, tout ce qu'elle avait pu subir, c'était plus fort qu'elle. Alors l'idée de devoir blesser des gens pour sauver sa peau, ça n'était pas celle qui lui plaisait le plus non plus. Et comme elle l'avait souligné, dans une situation pareille, elle pouvait bien gagner du temps, vu son endurance, elle doutait de finir entière malgré tout...
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 20:13
"B'jour Mam'zelle Esther!"
Contrairement à son habitude, Rachel était restée très silencieuse face à la foule et à la demande de Mam'zelle Koffman. Elle observa la foule un long moment. Tous ses visages de haine et de mépris la rendirent triste. Elle garde un visage chagriné tout au long des commentaires de leur professeur jusqu'à ce que Daedalion prenne la parole. La jeune femme tourna tout son corps vers lui et son sourire s'aggrandit lentement. Elle finit par pouffer de rire et hocher la tête à la description du mutant. Elle imaginait très bien la scène dans sa tête et, même si l'issue n'était pas amusante, elle ne put s'empêcher de rigoler à l'image. Dans le silence qui résonna après la réplique de Daedalion, seul le rire de la guitariste résonna. Elle se tut lorsqu'il se remit à parler. Son visage reprit lentement un air plus triste. Pauvre Daedalion...On aurait vraiment dit qu'il ne voulait pas être ici...
"Ca va être amusant, Daedalion!"
Rachel envoya un sourire radieux au jeune homme et hocha la tête pour l'encourage. Amarenna fut la seconde à dire son opinion, et expliquer sa mise en situation pour la situation. Rachel hocha lentement la tête, d'accord avec ce que la jeune femme disait. Après tout...Les sorcières leur ressemblaient...à l'exception qu'ils étaient vrais et pas les sorcières...Elle écouta ensuite l'explication de Vincent, le jeune boxer. La jeune femme réagit violemment face à la réplique de Vincent. Si il se battait, cela ne ferait qu'empirer les choses!! Wind fit ensuite part de ses commentaires. Elle disait qu'elle n'aurait pas vraiment de chance de se sauver...Rachel savait qu'elle aurait des chances de se sauver et facilement en plus! Elle haussa les épaules et leva la main inutilement avant de prendre la parole:
"Juste en aidant quelqu'un en utilisant notre pouvoir...Ce pourrait être mal interprété par les gens, vous savez. En voulant faire le bien, on pourrait s'attirer des ennuis. Comme l'a dit Wind, les humains sont "conditionnés" par les médias pour penser que nous sommes les gros méchants."
Rachel prit une pose, réfléchit un moment et croisa les bras. Elle trouvait dommage que la situation soit ainsi. Elle leva les yeux vers les élèves présents, un grand sourire sur le visage;
"J'essayerais d'abord de comprendre ce qu'ils me reprochent. Et ensuite, si la situation dégénère, je me téléporte avec tous les autres mutants présents à l'Institut. Il ne faut surtout par les attaquer! Ils sont ignorants, mais ils sont innocents. Ils sont victimes de leur propre peur. Faut pas encourager leur peur en les attaquant d'aucune facon!"
La jeune femme posa ses mains sur ses hanches, accusant doucement les personnes qui voulaient attaquer la foule. Il fallait trouver un moyen de s'en aller sans problème et sans blesser quiconque! Elle était capable de faire cela. Ils n'auraient qu'à l'appeller et elle volerait à leur rescousse. Biensur, la foule risquerait de se souvenir son visage...Elle toucha son visage. Elle finit par ajouter, légèrement et avec humour:
"Et s'ils ont pris ma photo, je me fais teindre en blonde et je me fais pousser les cheveux! Il y a des solutions non-violentes à tout"
Contrairement à son habitude, Rachel était restée très silencieuse face à la foule et à la demande de Mam'zelle Koffman. Elle observa la foule un long moment. Tous ses visages de haine et de mépris la rendirent triste. Elle garde un visage chagriné tout au long des commentaires de leur professeur jusqu'à ce que Daedalion prenne la parole. La jeune femme tourna tout son corps vers lui et son sourire s'aggrandit lentement. Elle finit par pouffer de rire et hocher la tête à la description du mutant. Elle imaginait très bien la scène dans sa tête et, même si l'issue n'était pas amusante, elle ne put s'empêcher de rigoler à l'image. Dans le silence qui résonna après la réplique de Daedalion, seul le rire de la guitariste résonna. Elle se tut lorsqu'il se remit à parler. Son visage reprit lentement un air plus triste. Pauvre Daedalion...On aurait vraiment dit qu'il ne voulait pas être ici...
"Ca va être amusant, Daedalion!"
Rachel envoya un sourire radieux au jeune homme et hocha la tête pour l'encourage. Amarenna fut la seconde à dire son opinion, et expliquer sa mise en situation pour la situation. Rachel hocha lentement la tête, d'accord avec ce que la jeune femme disait. Après tout...Les sorcières leur ressemblaient...à l'exception qu'ils étaient vrais et pas les sorcières...Elle écouta ensuite l'explication de Vincent, le jeune boxer. La jeune femme réagit violemment face à la réplique de Vincent. Si il se battait, cela ne ferait qu'empirer les choses!! Wind fit ensuite part de ses commentaires. Elle disait qu'elle n'aurait pas vraiment de chance de se sauver...Rachel savait qu'elle aurait des chances de se sauver et facilement en plus! Elle haussa les épaules et leva la main inutilement avant de prendre la parole:
"Juste en aidant quelqu'un en utilisant notre pouvoir...Ce pourrait être mal interprété par les gens, vous savez. En voulant faire le bien, on pourrait s'attirer des ennuis. Comme l'a dit Wind, les humains sont "conditionnés" par les médias pour penser que nous sommes les gros méchants."
Rachel prit une pose, réfléchit un moment et croisa les bras. Elle trouvait dommage que la situation soit ainsi. Elle leva les yeux vers les élèves présents, un grand sourire sur le visage;
"J'essayerais d'abord de comprendre ce qu'ils me reprochent. Et ensuite, si la situation dégénère, je me téléporte avec tous les autres mutants présents à l'Institut. Il ne faut surtout par les attaquer! Ils sont ignorants, mais ils sont innocents. Ils sont victimes de leur propre peur. Faut pas encourager leur peur en les attaquant d'aucune facon!"
La jeune femme posa ses mains sur ses hanches, accusant doucement les personnes qui voulaient attaquer la foule. Il fallait trouver un moyen de s'en aller sans problème et sans blesser quiconque! Elle était capable de faire cela. Ils n'auraient qu'à l'appeller et elle volerait à leur rescousse. Biensur, la foule risquerait de se souvenir son visage...Elle toucha son visage. Elle finit par ajouter, légèrement et avec humour:
"Et s'ils ont pris ma photo, je me fais teindre en blonde et je me fais pousser les cheveux! Il y a des solutions non-violentes à tout"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 21:10
Les premiers vrais cours ! C’est ce que pensa Allison. Et d’un côté, elle n’avait pas tort, car à vrai dire, depuis son arrivée à l’institut, elle n’avait pas encore participé à des cours. Surtout que ce dernier se passait dans la salle des dangers, un lieu qu’Alli ne connaissait pas du tout mais qui devait bien porter son nom.
Bref, une fois arrivé en cours, sa première réaction fut de dire un « Bonjour madame », suivit d’un « bonjour tout le monde » qui se voulait être un peu plus… collectif. Bref, la miss fut rapidement, comme tous les autres élèves, dans la pièce qu’on appelait « salle des dangers ». Lorsque le prof tapota sur un clavier, rapidement une espèce « d’illusion » apparut. C’était une image statique, montrant un groupe de personne, figés et agressifs. Agressifs dans leur expression mais aussi dans leurs gestes ; et ils avaient l’air armés, enfin, certains. Allison écouta les différentes questions de madame Esther, suivit rapidement de plusieurs hypothèses d’élèves. Certaines avaient l’air moqueuses, comme celle de Daedalion, d’autres, comme celle de Vincent qui étaient uniquement portée sur la violence, etc… Allison écouta tout ce petit peuple parler, écoutant leurs différentes suggestions avant d’y mettre, elle aussi, son grain de sel.
« A mon avis, il ne doit pas y avoir que des « moutons », il y a bien, dans tout ce groupe, une ou deux personnes qui ont donné cet effet de masse, des leaders, appelez ça comme vous le voulez. Il suffirait de faire en sorte que ces personnes à forte personnalité, n’aient plus un comportement agressif pour que tous les autres soient influencés. Mais il faudrait partir du principe qu’ils n’aient pas envi de nous sauter dessus dans les secondes qui viennent et qui seraient prêt à nous écouter parler… »
La demoiselle marqua un temps de pause, remarquant qu’elle n’avait répondu qu’à l’une des questions d’Esther, continuant donc rapidement :
« Pour ce qui est de se retrouver dans une pareille situation, il ne suffit pas de grand-chose… Je pense qu’utiliser nos pouvoirs d’une manière provocatrice ou agressive, dans un lieu publique, serait suffisant pour déclencher un tel rassemblement. Pour ce qui est de nos chances de survie, cela dépendrait surtout de leur volonté à vouloir nous… tuer – Allison hésita sur ce mot là. Ainsi, il suffirait de leur faire suffisamment peur pour que ce soit eux qui préfèrent la fuite à l’affrontement. Après tout, ce ne sont pas, apparemment, des militaires, donc, leur courage devrait être relativement limité, surtout qu'ils ne sont certainement pas tous prêt à se sacrifier pour tuer un ou deux mutants... Dans le cas où ils se montreraient plus insistants que prévu, alors la fuite resterait notre dernier espoir de survie… »
« On pourrait aussi les obliger à se séparer, continua-t-elle, après tout, leur nombre fait leur force ; moins ils seront nombreux, plus il nous serait facile de les arrêter. » Elle parlait comme un vrai livre, c’est sûr. Mais Esther ne demandait-elle pas notre avis dessus ? Eh bien, Allison donnait le sien, un avis purement théorique, certes, mais c’était qu’en même un avis.
Bref, la miss ne trouvait plus grand-chose d’intéressant à dire après ce petit discours. Ainsi, elle préféra ne rien ajouter de plus…
Bref, une fois arrivé en cours, sa première réaction fut de dire un « Bonjour madame », suivit d’un « bonjour tout le monde » qui se voulait être un peu plus… collectif. Bref, la miss fut rapidement, comme tous les autres élèves, dans la pièce qu’on appelait « salle des dangers ». Lorsque le prof tapota sur un clavier, rapidement une espèce « d’illusion » apparut. C’était une image statique, montrant un groupe de personne, figés et agressifs. Agressifs dans leur expression mais aussi dans leurs gestes ; et ils avaient l’air armés, enfin, certains. Allison écouta les différentes questions de madame Esther, suivit rapidement de plusieurs hypothèses d’élèves. Certaines avaient l’air moqueuses, comme celle de Daedalion, d’autres, comme celle de Vincent qui étaient uniquement portée sur la violence, etc… Allison écouta tout ce petit peuple parler, écoutant leurs différentes suggestions avant d’y mettre, elle aussi, son grain de sel.
« A mon avis, il ne doit pas y avoir que des « moutons », il y a bien, dans tout ce groupe, une ou deux personnes qui ont donné cet effet de masse, des leaders, appelez ça comme vous le voulez. Il suffirait de faire en sorte que ces personnes à forte personnalité, n’aient plus un comportement agressif pour que tous les autres soient influencés. Mais il faudrait partir du principe qu’ils n’aient pas envi de nous sauter dessus dans les secondes qui viennent et qui seraient prêt à nous écouter parler… »
La demoiselle marqua un temps de pause, remarquant qu’elle n’avait répondu qu’à l’une des questions d’Esther, continuant donc rapidement :
« Pour ce qui est de se retrouver dans une pareille situation, il ne suffit pas de grand-chose… Je pense qu’utiliser nos pouvoirs d’une manière provocatrice ou agressive, dans un lieu publique, serait suffisant pour déclencher un tel rassemblement. Pour ce qui est de nos chances de survie, cela dépendrait surtout de leur volonté à vouloir nous… tuer – Allison hésita sur ce mot là. Ainsi, il suffirait de leur faire suffisamment peur pour que ce soit eux qui préfèrent la fuite à l’affrontement. Après tout, ce ne sont pas, apparemment, des militaires, donc, leur courage devrait être relativement limité, surtout qu'ils ne sont certainement pas tous prêt à se sacrifier pour tuer un ou deux mutants... Dans le cas où ils se montreraient plus insistants que prévu, alors la fuite resterait notre dernier espoir de survie… »
« On pourrait aussi les obliger à se séparer, continua-t-elle, après tout, leur nombre fait leur force ; moins ils seront nombreux, plus il nous serait facile de les arrêter. » Elle parlait comme un vrai livre, c’est sûr. Mais Esther ne demandait-elle pas notre avis dessus ? Eh bien, Allison donnait le sien, un avis purement théorique, certes, mais c’était qu’en même un avis.
Bref, la miss ne trouvait plus grand-chose d’intéressant à dire après ce petit discours. Ainsi, elle préféra ne rien ajouter de plus…
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 22:36
Jareld entra en trombe dans la salle des dangers, il avait l'impression d'être en retard. Ce ne fut pas le cas, fort heureusement.
Vêtu de sa tenue de mission qu'il avait rarement revêtue, il se trouvait plutôt...élégant!
Il salua les élèves d'un sourire et écouta Mlle Kofman expliquer le but de ce cours. Il s'agissait d'exercices physiques et cérébraux, comme l'avait expliqué Esther.
A peine eut-elle finit, qu'elle actionna son boîtier. La salle des dangers modélisa une ville. A ce que pouvait en voir Jareld: ils se trouvaient en plein centre ville, au milieu d'une route ou une bonne centaine de personnes se massaient, en bref: il y avait foule...
Jareld regarda un moment tous les visages: certains paraissaient particulièrement agressifs, et il ne put réprimer un frisson, en croisant le regard haineux d'un homme ou en dévisageant une vielle dame, prête à lui sauter dessus...
Malheureusement, ils avaient à leurs dispositions pas mal d'armes, pour ne pas dire un arsenal urbain... Ils s'étaient apparemment servis pour faire la peau aux mutants...
Fort heureusement toute cette scène était figée. Mlle Kofman le précisa et indiqua qu'ils étaient ainsi pour la partie théorique du cours. La partie pratique quand à elle, serait moins...agressive! Jareld en poussa presque un soupir de soulagement.
Se reprenant, le français recentra son attention sur le professeur: cette foule en colère, leur était donc destinée. Et le professeur voulait savoir comment réagiraient les élèves face à une telle situation et aussi ce qui pourrait pousser une foule à être si en colère contre l'un d'eux...
Jareld imaginait difficilement qu'une telle colère et une telle haine puisse être possible. Il avait trop tendance à penser que tout était beau dans le meilleur des mondes possibles...
Mais si ça arrivait, comment réagirait t-il?
Écoutant les autres avec attention, il s'apprêta à son tour à réagir:
"En toute franchise, je crois que si je me retrouvais dans cette situation, j'aurais vraiment peur... Je ne connais pas ma réaction, mais peut-être et même certainement: je resterais paralysé...
Et si la chance, et mon instinct de survie prenaient le dessus, je crois que j'opterais, vu mes capacités, par tenter de raisonner ces personnes. Après, je ne connais pas les raisons de leur colère alors je ne peux pas trop m'avancer sur ce que je leur dirais. Mais en gros j'essaierai de leur faire comprendre que rien ne vaut une telle colère, et que la violence n'apaise pas la colère, qu'elle ne fait qu'en engendrer plus...
J'ajouterais, qu'il est inutile de s'acharner sur une personne, sur un humain... Un humain reste un humain quoi qu'il arrive, quoiqu'il ait fait et que ce n'est pas à eux de juger les actes ou les actions d'une personne. Ils n'ont pas toutes les cartes en mains pour le faire, il faudrait s'appeler Dieu pour cela.
Bien sur, je ne pense pas que mon discours ferait grand effet, vu leur haine... Alors j'agirais différemment, selon deux critères:
Si j'étais véritablement coupable d'actes horribles et que j'aurais mérité leur haine, il me semble que le châtiment qu’ils me donneront, je l'aurais mérité... Tout dépend de l'état dans lequel je suis, si je suis quelqu'un de fou ou pas... Mais si j'étais conscient et que j'avais fais des choses atroces, je crois que j'accepterais qu'on me punisse, et qu'on me tue... En espérant ne pas trop souffrir, certainement...
Sinon, si j'ai foi en moi, et qu'il ne m'a pas semblé agir pour faire du mal et que je pense n'avoir rien à me reprocher, je tenterais de me sauver, mais là encore une fois, je ne pense pas que ça ferait grand chose, vu la foule... Alors, j'agirais comme un humain pas comme un mutant, je donnerais des coups de pieds, des coups de poings pour m'échapper... J'agirais comme un dératé...
Ce serait ma réaction sur le moment présent: sans réfléchir j'agirais ainsi."
Prenant le temps de prendre sa respiration pour aborder la question concernant la justification d'une telle colère, Jareld essuya maladroitement ses mains moites sur son manteau noir: il n'aimait pas véritablement parlé en public, ça le gênait beaucoup... Comme de nombreux adolescents...
"Pour que ces personnes soient aussi remontées contre moi, je crois que j'aurais, soit: attenté à la vie des personnes qui leurs sont chères, et ce pour chacun d'eux, et que j'aurais atrocement fait souffrir leurs proches... Et désormais ils veulent me le faire payer...
Soit par le simple fait d'exister, par ma simple condition de mutant. Ils peuvent penser que je suis une menace pour leurs enfants, avec ce que leurs martèlent les médias, c'est tout à fait vrai... Et bien décidé à nous éradiquer, ces anti-mutants me tueraient. On peut penser qu'ils ont eut des antécédents fâcheux avec des mutants pour avoir une telle haine: on ne nourrit pas une telle colère par le simple fait de l’existence des mutants... Il y a plus c'est sur..." Dit Jareld en adressant un regard à Wind pour discuter son argument.
"Une situation comme celle-ci est je pense hautement improbable, ce serait l'équivalent de la haine que porterait les déportés après la libération des camps face à leurs tortionnaires nazis... Et même pour ça, je ne suis pas sur qu'on puisse avoir autant de haine..."
Finalement Jareld prenait goût à partager son opinion, il aurait voulu poursuivre, mais il savait qu'en ce faisant il partirait en hors sujet...
Jareld s'en voulait un peu, il avait conscience d'avoir reprit certains points de ces camarades, notamment avec Daedalion sur ces histoires de nazisme, et Wind à propos de la ségrégation des mutants...
Mais c'est ce qu'il pensait, et il n'avait pas triché...
Puis avec amusement, il songea que l'ethnopsychologue le verrait bien de toute façon...
Il sourit et adressa un "Voilà..." qu'il trouvait particulièrement pathétique signifiant qu'il avait finit de répondre...
Vêtu de sa tenue de mission qu'il avait rarement revêtue, il se trouvait plutôt...élégant!
Il salua les élèves d'un sourire et écouta Mlle Kofman expliquer le but de ce cours. Il s'agissait d'exercices physiques et cérébraux, comme l'avait expliqué Esther.
A peine eut-elle finit, qu'elle actionna son boîtier. La salle des dangers modélisa une ville. A ce que pouvait en voir Jareld: ils se trouvaient en plein centre ville, au milieu d'une route ou une bonne centaine de personnes se massaient, en bref: il y avait foule...
Jareld regarda un moment tous les visages: certains paraissaient particulièrement agressifs, et il ne put réprimer un frisson, en croisant le regard haineux d'un homme ou en dévisageant une vielle dame, prête à lui sauter dessus...
Malheureusement, ils avaient à leurs dispositions pas mal d'armes, pour ne pas dire un arsenal urbain... Ils s'étaient apparemment servis pour faire la peau aux mutants...
Fort heureusement toute cette scène était figée. Mlle Kofman le précisa et indiqua qu'ils étaient ainsi pour la partie théorique du cours. La partie pratique quand à elle, serait moins...agressive! Jareld en poussa presque un soupir de soulagement.
Se reprenant, le français recentra son attention sur le professeur: cette foule en colère, leur était donc destinée. Et le professeur voulait savoir comment réagiraient les élèves face à une telle situation et aussi ce qui pourrait pousser une foule à être si en colère contre l'un d'eux...
Jareld imaginait difficilement qu'une telle colère et une telle haine puisse être possible. Il avait trop tendance à penser que tout était beau dans le meilleur des mondes possibles...
Mais si ça arrivait, comment réagirait t-il?
Écoutant les autres avec attention, il s'apprêta à son tour à réagir:
"En toute franchise, je crois que si je me retrouvais dans cette situation, j'aurais vraiment peur... Je ne connais pas ma réaction, mais peut-être et même certainement: je resterais paralysé...
Et si la chance, et mon instinct de survie prenaient le dessus, je crois que j'opterais, vu mes capacités, par tenter de raisonner ces personnes. Après, je ne connais pas les raisons de leur colère alors je ne peux pas trop m'avancer sur ce que je leur dirais. Mais en gros j'essaierai de leur faire comprendre que rien ne vaut une telle colère, et que la violence n'apaise pas la colère, qu'elle ne fait qu'en engendrer plus...
J'ajouterais, qu'il est inutile de s'acharner sur une personne, sur un humain... Un humain reste un humain quoi qu'il arrive, quoiqu'il ait fait et que ce n'est pas à eux de juger les actes ou les actions d'une personne. Ils n'ont pas toutes les cartes en mains pour le faire, il faudrait s'appeler Dieu pour cela.
Bien sur, je ne pense pas que mon discours ferait grand effet, vu leur haine... Alors j'agirais différemment, selon deux critères:
Si j'étais véritablement coupable d'actes horribles et que j'aurais mérité leur haine, il me semble que le châtiment qu’ils me donneront, je l'aurais mérité... Tout dépend de l'état dans lequel je suis, si je suis quelqu'un de fou ou pas... Mais si j'étais conscient et que j'avais fais des choses atroces, je crois que j'accepterais qu'on me punisse, et qu'on me tue... En espérant ne pas trop souffrir, certainement...
Sinon, si j'ai foi en moi, et qu'il ne m'a pas semblé agir pour faire du mal et que je pense n'avoir rien à me reprocher, je tenterais de me sauver, mais là encore une fois, je ne pense pas que ça ferait grand chose, vu la foule... Alors, j'agirais comme un humain pas comme un mutant, je donnerais des coups de pieds, des coups de poings pour m'échapper... J'agirais comme un dératé...
Ce serait ma réaction sur le moment présent: sans réfléchir j'agirais ainsi."
Prenant le temps de prendre sa respiration pour aborder la question concernant la justification d'une telle colère, Jareld essuya maladroitement ses mains moites sur son manteau noir: il n'aimait pas véritablement parlé en public, ça le gênait beaucoup... Comme de nombreux adolescents...
"Pour que ces personnes soient aussi remontées contre moi, je crois que j'aurais, soit: attenté à la vie des personnes qui leurs sont chères, et ce pour chacun d'eux, et que j'aurais atrocement fait souffrir leurs proches... Et désormais ils veulent me le faire payer...
Soit par le simple fait d'exister, par ma simple condition de mutant. Ils peuvent penser que je suis une menace pour leurs enfants, avec ce que leurs martèlent les médias, c'est tout à fait vrai... Et bien décidé à nous éradiquer, ces anti-mutants me tueraient. On peut penser qu'ils ont eut des antécédents fâcheux avec des mutants pour avoir une telle haine: on ne nourrit pas une telle colère par le simple fait de l’existence des mutants... Il y a plus c'est sur..." Dit Jareld en adressant un regard à Wind pour discuter son argument.
"Une situation comme celle-ci est je pense hautement improbable, ce serait l'équivalent de la haine que porterait les déportés après la libération des camps face à leurs tortionnaires nazis... Et même pour ça, je ne suis pas sur qu'on puisse avoir autant de haine..."
Finalement Jareld prenait goût à partager son opinion, il aurait voulu poursuivre, mais il savait qu'en ce faisant il partirait en hors sujet...
Jareld s'en voulait un peu, il avait conscience d'avoir reprit certains points de ces camarades, notamment avec Daedalion sur ces histoires de nazisme, et Wind à propos de la ségrégation des mutants...
Mais c'est ce qu'il pensait, et il n'avait pas triché...
Puis avec amusement, il songea que l'ethnopsychologue le verrait bien de toute façon...
Il sourit et adressa un "Voilà..." qu'il trouvait particulièrement pathétique signifiant qu'il avait finit de répondre...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 10 Nov 2008 - 23:47
Quand Nikolaï rentra, enfin, dans la salle de "cours" il entra avec un papier à la main, des vêtements gris, uniformes, propres, impersonnel.
Voyant tout le monde présent dans la salle il crut être en retard, mais il semblait que cela ne fut pas le cas, mais sans doute se trompait-il, aussi décida-t-il de s'excuser, par un signe de tête, au professeur présent dans la salle, il ne voulait pas se mettre cet enseignant à dos dès son premier cour, si ?
Cependant, et même si c'était sa première fois (sans mauvaises pensées), il ne put s'empêcher de trouver la salle un peu... Étrange pour un cour axé sur la psychologie. Il voyait plutôt la salle comme étant une salle de classe normale, avec des chaises mises en cercle au milieu de la salle, et là les étudiants auraient tous discuter. Il était loin de la réalité, de toutes évidences.
Néanmoins, il n'eut pas le temps de pousser ses pensées plus loin étant donné que l'enseignante appela tous les élèves pour qu'ils s'installent autour d'elle.
Jetant un regard nerveux à toutes les personnes présente, et un au professeur, Nikolaï alla, avec réticence, s'installer avec les autres, tripotant mécaniquement une des plumes de ses ailes qu'il avait pris en main histoire d'alléger le stress pour ce premier cour.
Cependant, l'être ailés découvrit bien assez vite qu'il fit une erreur en s'installant avec les autres car, aussitôt après que cela fut fait, la professeur activa une sorte de boitier et aussitôt tous se retrouvèrent entouré d'une scène figé, une scène faisant remonter de mauvais souvenirs à Nikolaï.
Pendant un instant, tous les sens de Nikolaï furent occultés par des réminiscences du passé, ses premières errances, où il cherchait réconfort et aides dans les villes, tout cela pour être chasser, regarder avec haine, ou pires. voir cette scène, même morte, suffit pour paralyser un instant Nikolaï, laissant ce dernier transpirer à grosses gouttes, faisant entendre sa respiration tellement cette dernière était à la fois lourde et saccadée.
Quiconque regardait Nikolaï pouvait voir l'état de choc de ce dernier, et le regard absent aussi, comme si son esprit était partit, se plongeant dans son passé, se plongeant dans ses cauchemars.
Toutefois, vivre pendant plusieurs mois dans l'acceptation et le confort avait réussit à aider Nikolaï, et malgré le fait qu'il était envahis par ses souvenirs, il savait que cela n'était pas vrai, ne pouvait pas être vrai, l'immobilité de cette horde malsaine le prouvait, le manque de bruits le prouvait, le manque de haine le prouvait...
Cependant, même ces vérités avaient réussit à être occulté par sa peur, sa peur primaire que, peut-être, tout allait recommencer.
Heureusement, après avoir pris plusieurs longues inspiration, il réussit à se calmer, chassant, pour le moment, les pensées de son passé pour se concentrer sur ce présent, vivant, tangible, réel.
Cependant, le regard de terreur ne quitta jamais ses yeux.
Finalement, après s'être calmé, il entendis les paroles de l'enseignante, il croyait que beaucoup plus de temps était passé depuis sa "déconnexion" avec le monde réel, mais, à priori, cela ne dura qu'un instant.
Il écouta avec une attention toute particulière à ses demandes, que faire dans une telle situation, et les chances qu'ils possédaient dans une telle situation. Mais qu'était ce genre de questions ?
Secouant la tête, il se rendit compte que, déjà, certains élèves avaient commencer à répondre.
La première personne à parler surpris énormément Nikolaï, ou bien ce type était fou, ou trop habitué à ce genre de chose, dans un cas comme dans l'autre l'enfant-Icare fit une note mentale comme quoi il devait éviter de trop se laisser influencer par ce dernier.
La seconde personne fut une jeune femme, ses paroles montrait clairement son esprit presque calculateur, est-ce que Nikolaï aurait pu penser à autant de choses ? Non, il en doutais férocement, il avait vécu en ne se contentant que de la surface de ce que les gens montraient, la haine était la haine, l'amour, l'amour, la peur, la peur, etc. Pour lui, il n'y avait pas de secondes pensées, on le haïssait car il était ce qu'il était, poussé plus loin ces pensées serait comme justifier les actes de ces personnes.
Perdu dans ses pensées, Nikolaï n'entendis pas la réponse du jeune homme mais il porta son attention sur ce que dis la jeune femme et, avouons le, il ne put s'empêcher d'être d'accord avec elle.
Être mutant était déjà une sorte de "crime", alors exister était suffisant pour rassembler une telle foule, de ce fait, savoir si oui ou non l'on "mérite" d'avoir causer un tel foutoir devenait négligeable.
Fuir, voilà qu'elle était la solution, à moins de posséder une puissance suffisamment grande pour détruire toutes ces personnes, les affronter ne servirait à rien, leur parler encore moins.
Il écouta attentivement les autres réponses, toutes se rejoignaient au final, comprendre, discuter, analyser, pour, au final, fuir ou contre-attaquer, de toute façons, existait-il une solution miracle à ce genre de situation ? Si oui était-il en leur pouvoir de la trouver et de l'appliquer ?
Nikolaï l'ignorait, et, de toute façon, ne voulait pas vraiment le savoir, tant qu'il était concerné, ils étaient l'ennemi, pas lui...
Nikolaï resta silencieux un moment encore, il n'avait fait qu'écouter pour le moment, mais, une chose le gênait, cette distinction entre "mutants" et "humains". Il l'avouait, lui aussi avait fait cette distinction, à un plus haut niveau, il se considérait comme étant le monstre, et eux, comme étant les Défenseurs de leurs vies, cependant, vivre pendant plusieurs mois en se faisant traité comme un humain tout à fait normal avait fait évoluer cette pensées. Il n'était pas tout à fait humain, mais il était humain avant tout, voilà ce qu'était cette pensée; il vivait, pleurais, souffrait, riait, il était vivant.
"Humains... Mutants... Est-ce que cela fait vraiment une différence de nos jours ?"
Il avait parler à voix basse, presque murmurant, mais il savait que, maintenant, il ne pouvait plus reculer.
"J'ai.. Entendus plusieurs noms "d'oiseaux" à mon encontre, monstre et erreur mutantes étant mes favorites, mais, est-ce qu'il existe une différence entre eux, et nous ? Regardez leur visages, est-ce nous qui sommes monstrueux ici ou eux ?"
Nikolaï soupira, il commençait à devenir hors-sujet là, et il le savait. Ce qu'il ne savait pas par contre, c'est ce qu'il l'avait pousser à le devenir, peut-être deux ans de haine, de souffrances et de solitude avait finit par prendre le dessus sur lui, lui qui faisait face à ses "démons".
Secouant la tête, il concentra son regard sur le professeur, affichant toujours une certaine inquiétude à l'idée d'être dans une pièce lui remémorant tant de mauvais souvenirs mais acceptant le fait que cela ne changerait probablement pas.
"Comme l'on dis certains avant, vivre est un crime suffisant à leurs yeux, désormais, savoir si oui on non l'on a fait quelque chose deviens négligeable, mais peut-être cette question était-elle plus pour ceux pouvant se "camoufler" parmi eux ?"
Oups, le ton sarcastique n'était pas prévus, mais pour lui qui avait un appendice visible, voir autant de mutants si "normaux" le mettait un peu mal à l'aise, eux pouvaient toujours tenter de vivre normalement si ils arrivaient à contrôler leurs pouvoirs, lui ne le pourrait sans doute jamais.
"Pardon. Pour vous répondre, je vous répondrais honnêtement. J'agirais comme je l'ai toujours fait dans ces situations, en prenant la fuite, loin et vite. Parlementer ne servirait à rien, se défendre encore moins, seul la fuite est une option valable dans ce genre de situation, que l'on soit seul ou en groupe, cela ne change rien."
Il resta silencieux après cela, le regard baissé, perdus une fois encore dans des images que lui seul pouvait voir. Il regarda encore une fois les personnes illusoires autour d'eux, encore une fois il s'arrêta sur leurs visages déformés par la haine, les transformant.
Soupirant, il releva les yeux attendant d'entendre ce que les autres avaient à dire, peut-être pourrait il améliorer son point de vue, ou comprendre mieux les autres grâce à cela ?
Voyant tout le monde présent dans la salle il crut être en retard, mais il semblait que cela ne fut pas le cas, mais sans doute se trompait-il, aussi décida-t-il de s'excuser, par un signe de tête, au professeur présent dans la salle, il ne voulait pas se mettre cet enseignant à dos dès son premier cour, si ?
Cependant, et même si c'était sa première fois (sans mauvaises pensées), il ne put s'empêcher de trouver la salle un peu... Étrange pour un cour axé sur la psychologie. Il voyait plutôt la salle comme étant une salle de classe normale, avec des chaises mises en cercle au milieu de la salle, et là les étudiants auraient tous discuter. Il était loin de la réalité, de toutes évidences.
Néanmoins, il n'eut pas le temps de pousser ses pensées plus loin étant donné que l'enseignante appela tous les élèves pour qu'ils s'installent autour d'elle.
Jetant un regard nerveux à toutes les personnes présente, et un au professeur, Nikolaï alla, avec réticence, s'installer avec les autres, tripotant mécaniquement une des plumes de ses ailes qu'il avait pris en main histoire d'alléger le stress pour ce premier cour.
Cependant, l'être ailés découvrit bien assez vite qu'il fit une erreur en s'installant avec les autres car, aussitôt après que cela fut fait, la professeur activa une sorte de boitier et aussitôt tous se retrouvèrent entouré d'une scène figé, une scène faisant remonter de mauvais souvenirs à Nikolaï.
Pendant un instant, tous les sens de Nikolaï furent occultés par des réminiscences du passé, ses premières errances, où il cherchait réconfort et aides dans les villes, tout cela pour être chasser, regarder avec haine, ou pires. voir cette scène, même morte, suffit pour paralyser un instant Nikolaï, laissant ce dernier transpirer à grosses gouttes, faisant entendre sa respiration tellement cette dernière était à la fois lourde et saccadée.
Quiconque regardait Nikolaï pouvait voir l'état de choc de ce dernier, et le regard absent aussi, comme si son esprit était partit, se plongeant dans son passé, se plongeant dans ses cauchemars.
Toutefois, vivre pendant plusieurs mois dans l'acceptation et le confort avait réussit à aider Nikolaï, et malgré le fait qu'il était envahis par ses souvenirs, il savait que cela n'était pas vrai, ne pouvait pas être vrai, l'immobilité de cette horde malsaine le prouvait, le manque de bruits le prouvait, le manque de haine le prouvait...
Cependant, même ces vérités avaient réussit à être occulté par sa peur, sa peur primaire que, peut-être, tout allait recommencer.
Heureusement, après avoir pris plusieurs longues inspiration, il réussit à se calmer, chassant, pour le moment, les pensées de son passé pour se concentrer sur ce présent, vivant, tangible, réel.
Cependant, le regard de terreur ne quitta jamais ses yeux.
Finalement, après s'être calmé, il entendis les paroles de l'enseignante, il croyait que beaucoup plus de temps était passé depuis sa "déconnexion" avec le monde réel, mais, à priori, cela ne dura qu'un instant.
Il écouta avec une attention toute particulière à ses demandes, que faire dans une telle situation, et les chances qu'ils possédaient dans une telle situation. Mais qu'était ce genre de questions ?
Secouant la tête, il se rendit compte que, déjà, certains élèves avaient commencer à répondre.
La première personne à parler surpris énormément Nikolaï, ou bien ce type était fou, ou trop habitué à ce genre de chose, dans un cas comme dans l'autre l'enfant-Icare fit une note mentale comme quoi il devait éviter de trop se laisser influencer par ce dernier.
La seconde personne fut une jeune femme, ses paroles montrait clairement son esprit presque calculateur, est-ce que Nikolaï aurait pu penser à autant de choses ? Non, il en doutais férocement, il avait vécu en ne se contentant que de la surface de ce que les gens montraient, la haine était la haine, l'amour, l'amour, la peur, la peur, etc. Pour lui, il n'y avait pas de secondes pensées, on le haïssait car il était ce qu'il était, poussé plus loin ces pensées serait comme justifier les actes de ces personnes.
Perdu dans ses pensées, Nikolaï n'entendis pas la réponse du jeune homme mais il porta son attention sur ce que dis la jeune femme et, avouons le, il ne put s'empêcher d'être d'accord avec elle.
Être mutant était déjà une sorte de "crime", alors exister était suffisant pour rassembler une telle foule, de ce fait, savoir si oui ou non l'on "mérite" d'avoir causer un tel foutoir devenait négligeable.
Fuir, voilà qu'elle était la solution, à moins de posséder une puissance suffisamment grande pour détruire toutes ces personnes, les affronter ne servirait à rien, leur parler encore moins.
Il écouta attentivement les autres réponses, toutes se rejoignaient au final, comprendre, discuter, analyser, pour, au final, fuir ou contre-attaquer, de toute façons, existait-il une solution miracle à ce genre de situation ? Si oui était-il en leur pouvoir de la trouver et de l'appliquer ?
Nikolaï l'ignorait, et, de toute façon, ne voulait pas vraiment le savoir, tant qu'il était concerné, ils étaient l'ennemi, pas lui...
Nikolaï resta silencieux un moment encore, il n'avait fait qu'écouter pour le moment, mais, une chose le gênait, cette distinction entre "mutants" et "humains". Il l'avouait, lui aussi avait fait cette distinction, à un plus haut niveau, il se considérait comme étant le monstre, et eux, comme étant les Défenseurs de leurs vies, cependant, vivre pendant plusieurs mois en se faisant traité comme un humain tout à fait normal avait fait évoluer cette pensées. Il n'était pas tout à fait humain, mais il était humain avant tout, voilà ce qu'était cette pensée; il vivait, pleurais, souffrait, riait, il était vivant.
"Humains... Mutants... Est-ce que cela fait vraiment une différence de nos jours ?"
Il avait parler à voix basse, presque murmurant, mais il savait que, maintenant, il ne pouvait plus reculer.
"J'ai.. Entendus plusieurs noms "d'oiseaux" à mon encontre, monstre et erreur mutantes étant mes favorites, mais, est-ce qu'il existe une différence entre eux, et nous ? Regardez leur visages, est-ce nous qui sommes monstrueux ici ou eux ?"
Nikolaï soupira, il commençait à devenir hors-sujet là, et il le savait. Ce qu'il ne savait pas par contre, c'est ce qu'il l'avait pousser à le devenir, peut-être deux ans de haine, de souffrances et de solitude avait finit par prendre le dessus sur lui, lui qui faisait face à ses "démons".
Secouant la tête, il concentra son regard sur le professeur, affichant toujours une certaine inquiétude à l'idée d'être dans une pièce lui remémorant tant de mauvais souvenirs mais acceptant le fait que cela ne changerait probablement pas.
"Comme l'on dis certains avant, vivre est un crime suffisant à leurs yeux, désormais, savoir si oui on non l'on a fait quelque chose deviens négligeable, mais peut-être cette question était-elle plus pour ceux pouvant se "camoufler" parmi eux ?"
Oups, le ton sarcastique n'était pas prévus, mais pour lui qui avait un appendice visible, voir autant de mutants si "normaux" le mettait un peu mal à l'aise, eux pouvaient toujours tenter de vivre normalement si ils arrivaient à contrôler leurs pouvoirs, lui ne le pourrait sans doute jamais.
"Pardon. Pour vous répondre, je vous répondrais honnêtement. J'agirais comme je l'ai toujours fait dans ces situations, en prenant la fuite, loin et vite. Parlementer ne servirait à rien, se défendre encore moins, seul la fuite est une option valable dans ce genre de situation, que l'on soit seul ou en groupe, cela ne change rien."
Il resta silencieux après cela, le regard baissé, perdus une fois encore dans des images que lui seul pouvait voir. Il regarda encore une fois les personnes illusoires autour d'eux, encore une fois il s'arrêta sur leurs visages déformés par la haine, les transformant.
Soupirant, il releva les yeux attendant d'entendre ce que les autres avaient à dire, peut-être pourrait il améliorer son point de vue, ou comprendre mieux les autres grâce à cela ?
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mar 11 Nov 2008 - 4:05
La pièce lui rappelait de vague souvenir. La dernière fois qu'elle y était entré, c'était pour y venir pêcher des professeurs que tout le monde croyait encore et toujours dangereux. Encore une fois, son seul équipiers de mission présent était Niko, qui, malgré son vertige et sa peur, était parvenu en vainqueur au sommet. De plus, c'est avec joie qu'elle constata qu'elle était dans la même classe que Rachel!
Lorsque les habitants en colère firent leur apparition, les yeux de l'Indienne s'aggrandirent. Si les auters n'avais pas vécu la situation présente, elle-même avait faillit s'y retrouver. Comment réagir, et pourquoi? Les questions n'étaient pas difficile à répondre, et ses camarade se firent une joie de le faire. Tout comme Rachel, elle eut un sourire . Derrière cette air frois semblait se cacher un grand comique!
Puis, peu à peu, les idées s'enchaînèrent à un rythme fou. La plupart des idées qui lui était venu en tête avait été dites, mais elle ne pouvait se résoudre à ne rien dire.
- Comme plusieurs ici, je pense que le seul fait d'exister est suffisant. Le simple fait d'être associer à un mutant provoque parfois ce genre de réaction. Comme pour les noirs en amérique ils y a longtemps. Il ne pouvait que marcher dans la rue et puis POUF! il se faisait attaquer! Mais je pense aussi qu'aller a l'encontre d'une foule peut aussi provoquer cette réaction... vous n'êtes pas avec eux, vous êtes donc nécessairement contre eux.
Elle tourna son regard vers les visages colériques des citoyens. Des armes improviser, et un regard de haine encore plus dure que les coups qu'ils pourraient vous porter.
- Par contre, si ça m'arrivait, je fuierais et je tenterais de me cacher, le temps que ça ce calme. par contre, je ne pense pas que l'on puisse faire quelque chose contre eux.. C'est de plus haut que ça doit venir, comme pour les noirs. Il a fallut Martin Luther King non? Il faut abbatre les préjugés. Mais pas dans une situation comme ça...
Elle pensait à Monsieur Fleury, qui était un espèce de Luther King pour eux. Aller porpager la bonne nouvelle , instruire les gens, battre la peur. Et Sven, qui lui aussi avait eux cette drôle d'idée. En espérant qu'il ne se fasse pas tuer...
Lorsque les habitants en colère firent leur apparition, les yeux de l'Indienne s'aggrandirent. Si les auters n'avais pas vécu la situation présente, elle-même avait faillit s'y retrouver. Comment réagir, et pourquoi? Les questions n'étaient pas difficile à répondre, et ses camarade se firent une joie de le faire. Tout comme Rachel, elle eut un sourire . Derrière cette air frois semblait se cacher un grand comique!
Puis, peu à peu, les idées s'enchaînèrent à un rythme fou. La plupart des idées qui lui était venu en tête avait été dites, mais elle ne pouvait se résoudre à ne rien dire.
- Comme plusieurs ici, je pense que le seul fait d'exister est suffisant. Le simple fait d'être associer à un mutant provoque parfois ce genre de réaction. Comme pour les noirs en amérique ils y a longtemps. Il ne pouvait que marcher dans la rue et puis POUF! il se faisait attaquer! Mais je pense aussi qu'aller a l'encontre d'une foule peut aussi provoquer cette réaction... vous n'êtes pas avec eux, vous êtes donc nécessairement contre eux.
Elle tourna son regard vers les visages colériques des citoyens. Des armes improviser, et un regard de haine encore plus dure que les coups qu'ils pourraient vous porter.
- Par contre, si ça m'arrivait, je fuierais et je tenterais de me cacher, le temps que ça ce calme. par contre, je ne pense pas que l'on puisse faire quelque chose contre eux.. C'est de plus haut que ça doit venir, comme pour les noirs. Il a fallut Martin Luther King non? Il faut abbatre les préjugés. Mais pas dans une situation comme ça...
Elle pensait à Monsieur Fleury, qui était un espèce de Luther King pour eux. Aller porpager la bonne nouvelle , instruire les gens, battre la peur. Et Sven, qui lui aussi avait eux cette drôle d'idée. En espérant qu'il ne se fasse pas tuer...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mar 11 Nov 2008 - 20:37
Niko resta un peu a la traîne quand la prof leur demanda de s'installer autour d'elle. Il examina les visages des gens pas content en face de lui tandis qu'il ecoutait la prof donnait les intructions de l'exercice et que les autres éléves répondaient à sa question. il toucha un des gars , qui portait un grille-pain et une batte de base-ball, du bout de l'index et dit en le prenant sous le bras comme si il s'agissait d'un amis.
" En même temps, ils ne sont pas forcèment en colére contre nous! Peut-être que mon ami a attraper un gros rhume et qu'il a les mains trop chargés pour se gratter le nez et qu'il vient me demander de l'aide... mais vu le nombre et leurs têtes, ce serait hyper contagieux et trés génant! Faut jamais ce fier au apparence, regardez Alixtide, il peut paraître repoussant, mais c'est un type super bien! "
Il se mit a mieux réfléchir a la question posé et dit
"Je pense qu'avec ma vitesse, j'aurais le temps de leur demander dabord ce qu'ils veulent. Si ils sont trop agréssif, j'ai le temps de m'enfuir, car ils sont trop lents pour m'attraper. Au pire, si il cherche vraiment la bagarre je me défends en jouant la toupie ou je leur balance direct un Ken ou un Iaccobo si on est a plusieurs! mais vu le nombre les chance de s'en sortir indemne sont mince, même pour moi"
Puis il se mit a refléchir à ce qui pouvait avoir mis les gens dans cet état là, tout les autres parlait du fait que ce soit a cause de leur éxistence, en même temps même Robin n'avait pas le droit à ça. En plus, lui était un noir, un mutant et pas forcément des plus rapide! Donc trois fois plus de problème que les autres pour s'intégrer. Puis il pensa au centre commercial.
" je pense pas que ce sois marquer sur notre visage que nous somme des mutants... sauf toi avec les ailles, désolé je me rappelle pas ton nom.. Sinon, la derniere fois que ça a faillit m'arriver de me faire lyncher par une telle foule, c'était parce que j'avais fait quelques chose que leurs avait pas plus. Là je peux trés bien imaginé que je sois aller au fast-food avec Alixtide. L'odeur de mon ami et le fait que j'ai essayé de partir sans payer à trés bien pu passablement énervé les gens... Parce que pour moi le fast-food ça revient cher... Donc ce qui fait que j'aurais empiéter sur leurs propres libertés pour pouvoir jouir des largement des miennes... Et c'est pas cool, ça! Faut pas voler, d'ailleur... j'ai fini... je crois"
Niko préféra se taire, il n'avait parlé de son expédition au centre qu'à Alixtide et il ne voulait pas en dire plus.
" En même temps, ils ne sont pas forcèment en colére contre nous! Peut-être que mon ami a attraper un gros rhume et qu'il a les mains trop chargés pour se gratter le nez et qu'il vient me demander de l'aide... mais vu le nombre et leurs têtes, ce serait hyper contagieux et trés génant! Faut jamais ce fier au apparence, regardez Alixtide, il peut paraître repoussant, mais c'est un type super bien! "
Il se mit a mieux réfléchir a la question posé et dit
"Je pense qu'avec ma vitesse, j'aurais le temps de leur demander dabord ce qu'ils veulent. Si ils sont trop agréssif, j'ai le temps de m'enfuir, car ils sont trop lents pour m'attraper. Au pire, si il cherche vraiment la bagarre je me défends en jouant la toupie ou je leur balance direct un Ken ou un Iaccobo si on est a plusieurs! mais vu le nombre les chance de s'en sortir indemne sont mince, même pour moi"
Puis il se mit a refléchir à ce qui pouvait avoir mis les gens dans cet état là, tout les autres parlait du fait que ce soit a cause de leur éxistence, en même temps même Robin n'avait pas le droit à ça. En plus, lui était un noir, un mutant et pas forcément des plus rapide! Donc trois fois plus de problème que les autres pour s'intégrer. Puis il pensa au centre commercial.
" je pense pas que ce sois marquer sur notre visage que nous somme des mutants... sauf toi avec les ailles, désolé je me rappelle pas ton nom.. Sinon, la derniere fois que ça a faillit m'arriver de me faire lyncher par une telle foule, c'était parce que j'avais fait quelques chose que leurs avait pas plus. Là je peux trés bien imaginé que je sois aller au fast-food avec Alixtide. L'odeur de mon ami et le fait que j'ai essayé de partir sans payer à trés bien pu passablement énervé les gens... Parce que pour moi le fast-food ça revient cher... Donc ce qui fait que j'aurais empiéter sur leurs propres libertés pour pouvoir jouir des largement des miennes... Et c'est pas cool, ça! Faut pas voler, d'ailleur... j'ai fini... je crois"
Niko préféra se taire, il n'avait parlé de son expédition au centre qu'à Alixtide et il ne voulait pas en dire plus.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mer 12 Nov 2008 - 2:20
Violons stridents, gros coups de basses, cœurs angéliques et retombée de contrebasse. La mélodie accélérait sur une ligne de flûte traversière.
La tête de Iacobo tournoyait rapidement tandis qu'il marchait. Un bon morceau bien classique qui lui explosait les oreilles était sans doute le meilleur moyen de le réveiller après la nuit cauchemardesque qu'il venait de passer.
Ses crises de manque avaient soudainement repris et le serbe s'était pour le moment contenter de se calmer brutalement avec des surdoses d'aspirine et d'antibiotiques aux noms obscurs.
Jean cigarette noirci, nu sous un gilet et la coupe iacobienne et matinale. Odeur médicamenteuse mélangée à celle de la cigarette et du dentifrice, le tout aromatisé à son parfum traditionnel.
Donc cours avec la nouvelle copine israélienne de Carrie. Cravache girl, le vétéran féminin du désert, petit minois de renard en prime. Il avait tenu compte de l'intitulé du cours : "Gestion des foules". Cela l'avait attiré malgré l'hostilité intuitive qu'il réservait à Esther. Elle était sans doute une adepte des coups fourrés.
Hypothèse justifiée. Pas de petits cours théoriques avec schéma incompréhensible marqué à la craie sur un tableau trop long. Non, une simulation fort réaliste : eux au milieu d'une meute d'humains au taquet.
Wind était présente. Dans la vie il fallait parfois ne pas paraitre comme la dernière des lopettes. Il se repositionna et s'approcha d'elle, lui jeta un regard étrange que lui était exclusivement réservé et exerça une légère pression sur sa main qui semblait synthétiser un "Bonjour, tu vas bien ? Moi aussi, écoutons un peu le Tsahal". Malgré tout il espérait que personne n'y ait fait attention.
La question était clairement formulée : comment s'était-on retrouvé au milieu de la foule et que faire ?
Il écouta vaguement les autres dont semblait dégager quelques tendances générales : on a été méchant, les humains sont méchants contre nous, ils veulent nous faire la peau, nous n'avons pas le choix nous devons leur mettre quelque claques pour qu'ils se calment mais nous ne leur voulons au fond aucun mal. Daedelion exprima lui un discours que lui-même aurait pu sortir après quelques rails de blanche.
Lorsqu'ils eurent tous terminé, il prit la parole tout lançant sa main droite pour appuyer ses dires.
"Bon, si je me retrouve dans un espace public entouré d'autant de gens en rogne je peux en déduire quelques éléments :
J'ai laissé le temps à une telle foule de se former, car cela ne se fait pas en une minute.
Si je leur en ai laisser le temps c'est que je faisais moi-même quelque chose qui prenait du temps et qui attirait l'attention au point de provoquer la situation actuelle.
En mon sens, j'ai pu provoqué ce lynchage public en proclamant un discours en pleine espace public pour revaloriser la condition mutante. En parlant librement de la sorte, je donne l'impression d'être confiant et de m'imposer sur leur terrain, ce qui ne peut manquer d'énerver tous ces porcinets qui ont sans doute pris peur en voyant un mutant se la couler douce et parler politique. Les gens m'entourent, parlent entre eux, se communiquent leur haine et se donnent du courage maintenant qu'ils sont un bon paquet pour me mettre une raclée historique voir me bruler publiquement.
Pour remédier à la situation... mon pouvoir ne me permet pas d'éloigner autant d'adversaires en si peu de temps. Si je n'ai rien prévu auparavant je ne vois qu'une chose :
Je fais croire à la foule que je suis un terroriste mutant et un kamikaze. Je gueule bien fort que j'ai une bombe sous mes vêtements et si besoin est je me fais pousser des os pour gonfler mes fringues. Je pousse la menace de me faire sauter et je me tire dès qu'ils s'enfuient"
La tête de Iacobo tournoyait rapidement tandis qu'il marchait. Un bon morceau bien classique qui lui explosait les oreilles était sans doute le meilleur moyen de le réveiller après la nuit cauchemardesque qu'il venait de passer.
Ses crises de manque avaient soudainement repris et le serbe s'était pour le moment contenter de se calmer brutalement avec des surdoses d'aspirine et d'antibiotiques aux noms obscurs.
Jean cigarette noirci, nu sous un gilet et la coupe iacobienne et matinale. Odeur médicamenteuse mélangée à celle de la cigarette et du dentifrice, le tout aromatisé à son parfum traditionnel.
Donc cours avec la nouvelle copine israélienne de Carrie. Cravache girl, le vétéran féminin du désert, petit minois de renard en prime. Il avait tenu compte de l'intitulé du cours : "Gestion des foules". Cela l'avait attiré malgré l'hostilité intuitive qu'il réservait à Esther. Elle était sans doute une adepte des coups fourrés.
Hypothèse justifiée. Pas de petits cours théoriques avec schéma incompréhensible marqué à la craie sur un tableau trop long. Non, une simulation fort réaliste : eux au milieu d'une meute d'humains au taquet.
Wind était présente. Dans la vie il fallait parfois ne pas paraitre comme la dernière des lopettes. Il se repositionna et s'approcha d'elle, lui jeta un regard étrange que lui était exclusivement réservé et exerça une légère pression sur sa main qui semblait synthétiser un "Bonjour, tu vas bien ? Moi aussi, écoutons un peu le Tsahal". Malgré tout il espérait que personne n'y ait fait attention.
La question était clairement formulée : comment s'était-on retrouvé au milieu de la foule et que faire ?
Il écouta vaguement les autres dont semblait dégager quelques tendances générales : on a été méchant, les humains sont méchants contre nous, ils veulent nous faire la peau, nous n'avons pas le choix nous devons leur mettre quelque claques pour qu'ils se calment mais nous ne leur voulons au fond aucun mal. Daedelion exprima lui un discours que lui-même aurait pu sortir après quelques rails de blanche.
Lorsqu'ils eurent tous terminé, il prit la parole tout lançant sa main droite pour appuyer ses dires.
"Bon, si je me retrouve dans un espace public entouré d'autant de gens en rogne je peux en déduire quelques éléments :
J'ai laissé le temps à une telle foule de se former, car cela ne se fait pas en une minute.
Si je leur en ai laisser le temps c'est que je faisais moi-même quelque chose qui prenait du temps et qui attirait l'attention au point de provoquer la situation actuelle.
En mon sens, j'ai pu provoqué ce lynchage public en proclamant un discours en pleine espace public pour revaloriser la condition mutante. En parlant librement de la sorte, je donne l'impression d'être confiant et de m'imposer sur leur terrain, ce qui ne peut manquer d'énerver tous ces porcinets qui ont sans doute pris peur en voyant un mutant se la couler douce et parler politique. Les gens m'entourent, parlent entre eux, se communiquent leur haine et se donnent du courage maintenant qu'ils sont un bon paquet pour me mettre une raclée historique voir me bruler publiquement.
Pour remédier à la situation... mon pouvoir ne me permet pas d'éloigner autant d'adversaires en si peu de temps. Si je n'ai rien prévu auparavant je ne vois qu'une chose :
Je fais croire à la foule que je suis un terroriste mutant et un kamikaze. Je gueule bien fort que j'ai une bombe sous mes vêtements et si besoin est je me fais pousser des os pour gonfler mes fringues. Je pousse la menace de me faire sauter et je me tire dès qu'ils s'enfuient"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mer 12 Nov 2008 - 22:39
Yriah se rendait, comme tous les jours, jeune fille sérieuse qu’elle était, aux cours auquels elle s’était inscrite. Cette fois-ci, elle avait choisi le cours du professeur Kofman, mais assurément pas pour cette femme qui ne lui inspirait pas beaucoup d’affection. Encore moins que Carrie, pouvait-on dire, parce qu’au moins, elle, elle commençait à la connaître.
S’incrustant dans la pièce de simulation comme l’avait fait tous les autres, la Russe expatriée se trouva vite une place à l’avant entre les gens pour ne pas perdre une miette de ce qu’il allait se passer ici. Elle était petite, et derrière un rustaud comme Nico, ou même une perche comme Wind, il ne faisait aucun doute qu’elle n’aurait pas été en mesure de voir quelque chose à l’avant.
Bon, en réalité, elle n’avait pas besoin de voir grand-chose ‘à l’avant’, puisque Esther commanda un terrible décor qui les encerclait tous, de tous les côtés, de toute part. Cette rue, ce boulevard, il était bondé de gens hargneux, en colère, et peut-être parfois apeurés. Bref, ça faisait froid dans le dos, et en croisant le regard de tous ses compagnons autour d’elle, elle pu constater qu'elle n’était probablement pas la seule à être troublée par un tel changement. Heureusement qu’ils n’étaient pas sur le point de se lâcher, ces gens là, parce que ça faisait franchement peur à voir.
Les premières questions de cours firent leur entrée et chacun se bousculait verbalement pour prendre la parole. Parfois,Yriah écoutait attentivement les remarques de ses camarades, en trouvant même certaines très pertinentes, mais en générale, c’était plutôt une sorte de lassitude qui s’emparait d’elle alors qu'elle pesait le pour et le contre de ce qu’elle entendait. Elle n’était pas très convaincue. Et puis, si la professeur posait ses questions, c’était évidemment pour les faire réfléchir, mais aussi, pour leur montrer qu’ils étaient probablement tous dans l’erreur, au final.
C’était de la psychologie et de la pédagogie en même temps, Yrianna en avait parfaitement conscience, mais pourtant, elle ne pouvait se résoudre à trouver la solution qu’Esther essayait de leur faire entre voir de prime abord. Cogitant à l’aide de ses minuscules neurones endormis du matin, elle essaya de trouver quelque chose de cohérent à dire, alors même que les idées commençaient à germer dans sa tête, là, à force d’avoir observé tous ces gens, tous ces probables humains inquiétants.
« Comment savoir si nous sommes leur cible, déjà ? Je ne sais pas trop, mais à entendre mes camarades… »
Elle jetait un coup d’œil autour d’elle, remarquant avec plus ou moins de satisfaction qu’elle était la dernière et donc qu’elle n’était pas obligée de se presser pour laisser d’autres parler : c’était un point plutôt positif qui la mettait un peu à l’aise, dans la mesure du possible.
« …C’est donc plutôt nous qui sommes à l’origine de tout ce tumulte. Bon et bien, si déjà, ouai, ils sont là tout proche, c’est qu’il y a eu le temps de les laisser venir à nous. Moi je dirai, objectivement, qu’une foule en furie, ça vient pas tout seul comme ça, il y a soit intervention de meneurs, soit un trouble qui a été vu et ressenti par tous, un truc manifeste quoi ! On voit souvent ça aux journaux télévisés quand il y a des cortèges de manifestants et que sa finit dans des conflits avec des forces de l’ordre. C’est sur eux alors, qu’il faut prendre exemple ! Ou pas en fait, parce qu’eux sont protégés jusqu’aux dents… »
Le souci quand même, c’est qu’elle voyait mal comment est ce que le premier mutant venu, sans aucune capacité de se téléporter, de se rendre insensible à la douleur ou encore, de se protéger, pouvait s’en sortir face à une situation comme celle-ci. Avec tout cela, Yrianna se rendait bien compte qu’elle s’égarait un peu de la question principale, mais quand même, il y avait tellement de choses à dire sur le sujet…
« La solution idéale que je vois, pour moi, sauf que on est sensé ici trouver un moyen applicable pour tous je suppose, c’est de m’évader par les airs sous forme d’insectes parce que pas moyen de m'atteindre comme ça. Et oui, comme tout le monde l’a entrevu ici, c’est la fuite qui est le meilleur moyen de s’en tirer. Mais je reste convaincu qu’il doit y avoir un moyen de trouver leur faille, une faille qui peut-être autre que de leur faire peur au point de les énerver encore plus. Un coup de flingue, ça va vite et les menacer de les faire tous sauter ça peut les pousser à bout plus qu’autre chose. Alors voilà, puisqu’on risque de s’en prendre plein la gueule mais pas forcement d’être tué, faut pas leur faire encore plus peur que ce qu’ils ont déjà. »
Elle avait envie de rajouter quelque chose qu’elle devait à sa propre expérience, notamment lorsqu’elle était dans l’eau, dans sa chere piscine à s’amuser avec d’autres à être coulée ou maintenue immergée. Mais face à une situation hautement anxiogène, est-ce qu’elle serait capable de réagir comme ça ?
« C’est peut-être débile mais bon, on est là pour apprendre de nos erreurs, donc je dirais, à tout hasard, qu’on peut toujours essayer, si déjà ces gens sont quasiment sur nous et qu’on peut de toute façon pas s’en aller si on a pas des supers pouvoirs comme certains, et bien, de rester passif et pacifiste, et puis, si on est déjà brutaliser ou quoi, faire le mort, l’évanoui, ou que sais-je encore… »
Bref, elle n’était pas vraiment elle-même convaincu de son apport, mais après que tout le monde ai fait le tour de toutes les possibilités de réaction, ils allaient enfin pouvoir passer à la phase de révélation de la théorie, importante pour tout, tout le temps, dans toutes les disciplines et toutes les choses de la vie nécessitant un apprentissage.
« Et donc, qu’en est-il au final ?La fuite c’est quand même le mieux à faire je trouve perso mais bon… » , finit-elle par demander à l’attention de son professeur, essayant d’occulter ces gens figés qui lui faisaient peur, essayant de se raccrocher à la réalité du cours tant bien que mal.
S’incrustant dans la pièce de simulation comme l’avait fait tous les autres, la Russe expatriée se trouva vite une place à l’avant entre les gens pour ne pas perdre une miette de ce qu’il allait se passer ici. Elle était petite, et derrière un rustaud comme Nico, ou même une perche comme Wind, il ne faisait aucun doute qu’elle n’aurait pas été en mesure de voir quelque chose à l’avant.
Bon, en réalité, elle n’avait pas besoin de voir grand-chose ‘à l’avant’, puisque Esther commanda un terrible décor qui les encerclait tous, de tous les côtés, de toute part. Cette rue, ce boulevard, il était bondé de gens hargneux, en colère, et peut-être parfois apeurés. Bref, ça faisait froid dans le dos, et en croisant le regard de tous ses compagnons autour d’elle, elle pu constater qu'elle n’était probablement pas la seule à être troublée par un tel changement. Heureusement qu’ils n’étaient pas sur le point de se lâcher, ces gens là, parce que ça faisait franchement peur à voir.
Les premières questions de cours firent leur entrée et chacun se bousculait verbalement pour prendre la parole. Parfois,Yriah écoutait attentivement les remarques de ses camarades, en trouvant même certaines très pertinentes, mais en générale, c’était plutôt une sorte de lassitude qui s’emparait d’elle alors qu'elle pesait le pour et le contre de ce qu’elle entendait. Elle n’était pas très convaincue. Et puis, si la professeur posait ses questions, c’était évidemment pour les faire réfléchir, mais aussi, pour leur montrer qu’ils étaient probablement tous dans l’erreur, au final.
C’était de la psychologie et de la pédagogie en même temps, Yrianna en avait parfaitement conscience, mais pourtant, elle ne pouvait se résoudre à trouver la solution qu’Esther essayait de leur faire entre voir de prime abord. Cogitant à l’aide de ses minuscules neurones endormis du matin, elle essaya de trouver quelque chose de cohérent à dire, alors même que les idées commençaient à germer dans sa tête, là, à force d’avoir observé tous ces gens, tous ces probables humains inquiétants.
« Comment savoir si nous sommes leur cible, déjà ? Je ne sais pas trop, mais à entendre mes camarades… »
Elle jetait un coup d’œil autour d’elle, remarquant avec plus ou moins de satisfaction qu’elle était la dernière et donc qu’elle n’était pas obligée de se presser pour laisser d’autres parler : c’était un point plutôt positif qui la mettait un peu à l’aise, dans la mesure du possible.
« …C’est donc plutôt nous qui sommes à l’origine de tout ce tumulte. Bon et bien, si déjà, ouai, ils sont là tout proche, c’est qu’il y a eu le temps de les laisser venir à nous. Moi je dirai, objectivement, qu’une foule en furie, ça vient pas tout seul comme ça, il y a soit intervention de meneurs, soit un trouble qui a été vu et ressenti par tous, un truc manifeste quoi ! On voit souvent ça aux journaux télévisés quand il y a des cortèges de manifestants et que sa finit dans des conflits avec des forces de l’ordre. C’est sur eux alors, qu’il faut prendre exemple ! Ou pas en fait, parce qu’eux sont protégés jusqu’aux dents… »
Le souci quand même, c’est qu’elle voyait mal comment est ce que le premier mutant venu, sans aucune capacité de se téléporter, de se rendre insensible à la douleur ou encore, de se protéger, pouvait s’en sortir face à une situation comme celle-ci. Avec tout cela, Yrianna se rendait bien compte qu’elle s’égarait un peu de la question principale, mais quand même, il y avait tellement de choses à dire sur le sujet…
« La solution idéale que je vois, pour moi, sauf que on est sensé ici trouver un moyen applicable pour tous je suppose, c’est de m’évader par les airs sous forme d’insectes parce que pas moyen de m'atteindre comme ça. Et oui, comme tout le monde l’a entrevu ici, c’est la fuite qui est le meilleur moyen de s’en tirer. Mais je reste convaincu qu’il doit y avoir un moyen de trouver leur faille, une faille qui peut-être autre que de leur faire peur au point de les énerver encore plus. Un coup de flingue, ça va vite et les menacer de les faire tous sauter ça peut les pousser à bout plus qu’autre chose. Alors voilà, puisqu’on risque de s’en prendre plein la gueule mais pas forcement d’être tué, faut pas leur faire encore plus peur que ce qu’ils ont déjà. »
Elle avait envie de rajouter quelque chose qu’elle devait à sa propre expérience, notamment lorsqu’elle était dans l’eau, dans sa chere piscine à s’amuser avec d’autres à être coulée ou maintenue immergée. Mais face à une situation hautement anxiogène, est-ce qu’elle serait capable de réagir comme ça ?
« C’est peut-être débile mais bon, on est là pour apprendre de nos erreurs, donc je dirais, à tout hasard, qu’on peut toujours essayer, si déjà ces gens sont quasiment sur nous et qu’on peut de toute façon pas s’en aller si on a pas des supers pouvoirs comme certains, et bien, de rester passif et pacifiste, et puis, si on est déjà brutaliser ou quoi, faire le mort, l’évanoui, ou que sais-je encore… »
Bref, elle n’était pas vraiment elle-même convaincu de son apport, mais après que tout le monde ai fait le tour de toutes les possibilités de réaction, ils allaient enfin pouvoir passer à la phase de révélation de la théorie, importante pour tout, tout le temps, dans toutes les disciplines et toutes les choses de la vie nécessitant un apprentissage.
« Et donc, qu’en est-il au final ?La fuite c’est quand même le mieux à faire je trouve perso mais bon… » , finit-elle par demander à l’attention de son professeur, essayant d’occulter ces gens figés qui lui faisaient peur, essayant de se raccrocher à la réalité du cours tant bien que mal.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 2:22
Esther gratifia Daedelion d'un sourire amusé.
"On peut vous concéder que vous avez une imagination très fertile... Mais ce n'était pas la peine de chercher midi à quatorze heures... Très souvent les explications les plus banales sont les plus simples. Surtout quand le cours consiste à commenter des situations types..."
Considérant le jeune dandy, elle ajouta :
"Mais vous m'expliquerez à l'occasion comment se passent les choses dans votre 3ème Reich mutant imaginaire... Mais pour répondre à votre question, je serai très jésuite : à votre sens vous avez plus de chance d'être poursuivi par un rocher dans une gallérie ? Ou d'être pris à partie par une foule en colère ? A part bien entendu si vous êtes en visite dans un temple maya. Merci de ne pas répondre, la question était purement rhétorique..."
Elle s'approcha d'Amarenna.
"Effectivement, la fuite c'est une bonne idée... Mais pour aller où ? Comme vous avez pu le constater vous êtes encerclée..."
Vincent quant à lui semblait être aux prises d'un excès de confiance carabiné...
"Ne sous estimez pas le potentiel destructeur de votre ennemi... Par ailleurs, le mouvement n'est pas organisé. C'est ce qui fait paradoxalement sa force".
La fougue de la jeunesse ! Esther en regrettait presque de ne pas les avoir balancés directement avec la même simulation non figée...
"Je partage l'avis de Wind... Il y a de grandes chances que cette situation soit partie de pas grand chose. Pour ce qui est de l'attaque, je vous conseillerai si vous avez le malheur de vous retrouver dans cette situation, de mettre le paquet... Je ferai de même à votre place. Les idéaux meurent sous l'instinct de survie..."
Rachel soulevait également un élément pertinent dans la même veine.
"Oui, tous nos faits et gestes peuvent être mal interprétés... D'où l'intérêt d'agir avec... discrétion et de façon judicieuse. En revanche si la fuite est une excellente idée, au regard de la situation toute tentative de parlementer avec la foule est vouée à un échec... mortel".
Esther fit encore quelques pas...
"Allison... Diviser pour mieux régner ? L'idée est bonne. Mais à ce stade de la simulation, un peu tardive... Néanmoins il sera toujours plus simple de convaincre un petit groupe de personnes isolées qu'une masse compacte qui s'autoémule..."
Jouant avec sa télécommande, l'israélienne sourit à Jareld.
"Merci de votre sincérité. Il y a de grandes chances que la peur nous paralyse tous face à cette foule haineuse... En revanche, je doute que quiconque mérite d'être dépecé vivant par cette dernière..."
Regardant l'ange, elle ajouta :
"Pour ceux qui le peuvent, la fuite est la meilleure des solutions... Pour les autres, ça sera la mort implacable..."
Le visage du professeur prit une expression triste.
"Yamina, Martin Luther King a été assassiné. Mais, oui, inutile de parler paix et amour ici et maintenant..."
Le gros breton tenta dans un premier temps de faire de l'humour... Mais au fond, il ne disait pas réellement que des âneries, loin de là...
"Etre mutant ce n'est pas forcément marqué sur votre front... Paradoxalement, ça ne fait qu'aggraver la situation. A partir du moment où le mutant est identifiable, il peut être mieux toléré que quand il est invisible... Un mutant invisible, c'est la potentialité que tout un chacun en soit un... Et le jeu des médias aidant, la paranoïa prend de l'ampleur. Dès lors toute personne un peu bizarre, un peu différente, pourra être la cible de violences, d'insultes ou de discriminations..."
S'arrêtant devant le serbe, Esther eut un grand sourire. Derrière autant de gouaille adolescente, se cachait un esprit subtil... Mais un peu tordu !
"En effet, pour en arriver là il a fallu qu'une suite ininterrompue de mauvaises réponses ait eu lieu... S'agissant de la bombe humaine, vous pouvez toujours tenter... Après tout, ce n'est pas plus idiot que de se battre à mains nues ou de pleurer en attendant que maman ou le père noël ne vienne vous sauver..."
La russe boucla le tour de paroles.
"Faire la morte ? Au milieu d'une foule en délire ? Pas réellement conseillé à part si vous voulez accélérer votre retour au grand tout... La transformation en insecte est en revanche une solution qui me semble assez... sure"
Appuyant à nouveau sur le bouton de la télécommande, Esther fit disparaître la foule.
"Vous l'aurez tous compris : à ce stade là, nous serions pour la plupart... morts. La leçon : ne jamais se retrouver dans cette situation"
Elle s'écarta de quelques pas du groupe.
"User de ses pouvoirs de façon judicieuse. Pas pour impressionner les filles. Pas pour se donner en spectacle. Prendre la fuite tant qu'il en est encore temps. Ne pas donner du grain à moudre à la Sentinelle... et bien d'autres choses encore".
Esther appuya à nouveau sur le bouton. De l'autre côté de la rue apparut plusieurs personnes.
"Mais dès fois il est nécessaire d'agir... et vite ! Et il s'agit après de rattraper au plus vite les dégats..."
Le trottoir était rempli de passants, vaquant à leurs occupations. Des véhicules circulaient sur la route. Deux agents en uniforme mangeaient un donuts à la sortie d'un café. Des enfants jouaient. Une vieille dame faisaient du tricot en attendant son transport en commun.
Les élèves remarquèrent une aveugle mal engagée sur la chaussée. Tâtonnant avec sa canne, elle risquait à tout moment de se faire renverser... A ce titre, un bus circulant à une vitesse excessive était en passe dans les prochaines secondes de rencontrer sa trajectoire... Il fallait agir et vite !
"Sauvez la fille !" cria Esther.
[Vous pouvez utiliser les résolutions partielles ou non. C'est laissé à votre entière discrétion. Sachant que l'heure avance à chaque nouvelle résolution partielle. Seule les résolutions une fois validées peuvent être prises en compte par les autres joueurs. Je précise que le but premier est de sauver la fille. Il y a un but secondaire mais ça vous le découvrirez au fur et à mesure...]
"On peut vous concéder que vous avez une imagination très fertile... Mais ce n'était pas la peine de chercher midi à quatorze heures... Très souvent les explications les plus banales sont les plus simples. Surtout quand le cours consiste à commenter des situations types..."
Considérant le jeune dandy, elle ajouta :
"Mais vous m'expliquerez à l'occasion comment se passent les choses dans votre 3ème Reich mutant imaginaire... Mais pour répondre à votre question, je serai très jésuite : à votre sens vous avez plus de chance d'être poursuivi par un rocher dans une gallérie ? Ou d'être pris à partie par une foule en colère ? A part bien entendu si vous êtes en visite dans un temple maya. Merci de ne pas répondre, la question était purement rhétorique..."
Elle s'approcha d'Amarenna.
"Effectivement, la fuite c'est une bonne idée... Mais pour aller où ? Comme vous avez pu le constater vous êtes encerclée..."
Vincent quant à lui semblait être aux prises d'un excès de confiance carabiné...
"Ne sous estimez pas le potentiel destructeur de votre ennemi... Par ailleurs, le mouvement n'est pas organisé. C'est ce qui fait paradoxalement sa force".
La fougue de la jeunesse ! Esther en regrettait presque de ne pas les avoir balancés directement avec la même simulation non figée...
"Je partage l'avis de Wind... Il y a de grandes chances que cette situation soit partie de pas grand chose. Pour ce qui est de l'attaque, je vous conseillerai si vous avez le malheur de vous retrouver dans cette situation, de mettre le paquet... Je ferai de même à votre place. Les idéaux meurent sous l'instinct de survie..."
Rachel soulevait également un élément pertinent dans la même veine.
"Oui, tous nos faits et gestes peuvent être mal interprétés... D'où l'intérêt d'agir avec... discrétion et de façon judicieuse. En revanche si la fuite est une excellente idée, au regard de la situation toute tentative de parlementer avec la foule est vouée à un échec... mortel".
Esther fit encore quelques pas...
"Allison... Diviser pour mieux régner ? L'idée est bonne. Mais à ce stade de la simulation, un peu tardive... Néanmoins il sera toujours plus simple de convaincre un petit groupe de personnes isolées qu'une masse compacte qui s'autoémule..."
Jouant avec sa télécommande, l'israélienne sourit à Jareld.
"Merci de votre sincérité. Il y a de grandes chances que la peur nous paralyse tous face à cette foule haineuse... En revanche, je doute que quiconque mérite d'être dépecé vivant par cette dernière..."
Regardant l'ange, elle ajouta :
"Pour ceux qui le peuvent, la fuite est la meilleure des solutions... Pour les autres, ça sera la mort implacable..."
Le visage du professeur prit une expression triste.
"Yamina, Martin Luther King a été assassiné. Mais, oui, inutile de parler paix et amour ici et maintenant..."
Le gros breton tenta dans un premier temps de faire de l'humour... Mais au fond, il ne disait pas réellement que des âneries, loin de là...
"Etre mutant ce n'est pas forcément marqué sur votre front... Paradoxalement, ça ne fait qu'aggraver la situation. A partir du moment où le mutant est identifiable, il peut être mieux toléré que quand il est invisible... Un mutant invisible, c'est la potentialité que tout un chacun en soit un... Et le jeu des médias aidant, la paranoïa prend de l'ampleur. Dès lors toute personne un peu bizarre, un peu différente, pourra être la cible de violences, d'insultes ou de discriminations..."
S'arrêtant devant le serbe, Esther eut un grand sourire. Derrière autant de gouaille adolescente, se cachait un esprit subtil... Mais un peu tordu !
"En effet, pour en arriver là il a fallu qu'une suite ininterrompue de mauvaises réponses ait eu lieu... S'agissant de la bombe humaine, vous pouvez toujours tenter... Après tout, ce n'est pas plus idiot que de se battre à mains nues ou de pleurer en attendant que maman ou le père noël ne vienne vous sauver..."
La russe boucla le tour de paroles.
"Faire la morte ? Au milieu d'une foule en délire ? Pas réellement conseillé à part si vous voulez accélérer votre retour au grand tout... La transformation en insecte est en revanche une solution qui me semble assez... sure"
Appuyant à nouveau sur le bouton de la télécommande, Esther fit disparaître la foule.
"Vous l'aurez tous compris : à ce stade là, nous serions pour la plupart... morts. La leçon : ne jamais se retrouver dans cette situation"
Elle s'écarta de quelques pas du groupe.
"User de ses pouvoirs de façon judicieuse. Pas pour impressionner les filles. Pas pour se donner en spectacle. Prendre la fuite tant qu'il en est encore temps. Ne pas donner du grain à moudre à la Sentinelle... et bien d'autres choses encore".
Esther appuya à nouveau sur le bouton. De l'autre côté de la rue apparut plusieurs personnes.
"Mais dès fois il est nécessaire d'agir... et vite ! Et il s'agit après de rattraper au plus vite les dégats..."
Le trottoir était rempli de passants, vaquant à leurs occupations. Des véhicules circulaient sur la route. Deux agents en uniforme mangeaient un donuts à la sortie d'un café. Des enfants jouaient. Une vieille dame faisaient du tricot en attendant son transport en commun.
Les élèves remarquèrent une aveugle mal engagée sur la chaussée. Tâtonnant avec sa canne, elle risquait à tout moment de se faire renverser... A ce titre, un bus circulant à une vitesse excessive était en passe dans les prochaines secondes de rencontrer sa trajectoire... Il fallait agir et vite !
"Sauvez la fille !" cria Esther.
[Vous pouvez utiliser les résolutions partielles ou non. C'est laissé à votre entière discrétion. Sachant que l'heure avance à chaque nouvelle résolution partielle. Seule les résolutions une fois validées peuvent être prises en compte par les autres joueurs. Je précise que le but premier est de sauver la fille. Il y a un but secondaire mais ça vous le découvrirez au fur et à mesure...]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 3:18
Chacun avait donné son point de vue, et les réponses se ressemblaient sans trop. L'élève dont la réponse s'approchait le plus de l'idée de reponse que se faisait le boxeur provenait de celui qui semblait le plus marginal, ce qui d'ailleurs étonna Vincent qui le pensait bien moins réflechit. Les apparences sont trompeuses et c'était honteusement que le jeune homme prît cette leçon pourtant tant de fois répétée.
Pour en revenir aux évènements, après disparition totale de la population agressive, Esther commenta chaque réponse une a une, chose qui fût apprécié a sa juste valeur même si la professeur avait jugé la tentative de Vincent outrecuidante.
Ce dernier ne fût pas surpris de cet aveu, il savait qu'il se surestimait fréquemment,encore un défaut majeur. Son expérience de la boxe était pourtant riche et la confrontation a plusieurs néophytes simultanément avait fini par une victoire. L'idée n'était pas comparable? le nombre aurait-il eu raison de l'endurance du jeune homme malgré son immatérialisme possible? le facteur chance était-il moins engageant que lors de ses combats?
Impossible pour l'heure de pouvoir s'apporter une réponse précise.
Lorsque l'ensemble des propositions furent discutées, Mme Kofman avoua qu'il était impossible pour le groupe entier d'en sortir vivant.
Un problème sans réponse, une voie sans issue, typiquement le genre de concept en lequel Vinent nevoulait croire.
Décidément, ce cours lui apportait beaucoup sur sa connissance de lui même...
La seconde scêne fût présentée, cette fois mouvante, avec une scêne de vie quotidienne, et bien sur dans le lot, des dangers imminents, en l'occurence, une fille manifestement aveugle sur le trajet d'un bus conduit par un chauffeur surement échauffé par les encouragements a l'accélération de ses passagers.
Comme précedemment, pas de concertation préalable.
Ses sens étant en alerte suite a la première frayeur des "gens pas contents", le reflexe de Vincent fût de courir a toute vitesse vers la pauvre fille pour lui éviter une mort certaine.
Sa condition athlétique lui donnait une vitesse non négligeable, bien qu'il ne doutait pas que d'autres élèves le surpassait largement.
Tournant frénétiquement la tête de gauche a droite pour éviter de se mettre lui même en danger, il avança vers l pauvre aveugle dans l'espoir de la percuter assez fort pour la renvoyer sur le trottoir.
Mieux vaux une côte brisée que la vie. Certes c'était sommaire, mais il fallait agir selon la première idée pour éviter la perte de temps inutile.
Pour en revenir aux évènements, après disparition totale de la population agressive, Esther commenta chaque réponse une a une, chose qui fût apprécié a sa juste valeur même si la professeur avait jugé la tentative de Vincent outrecuidante.
Ce dernier ne fût pas surpris de cet aveu, il savait qu'il se surestimait fréquemment,encore un défaut majeur. Son expérience de la boxe était pourtant riche et la confrontation a plusieurs néophytes simultanément avait fini par une victoire. L'idée n'était pas comparable? le nombre aurait-il eu raison de l'endurance du jeune homme malgré son immatérialisme possible? le facteur chance était-il moins engageant que lors de ses combats?
Impossible pour l'heure de pouvoir s'apporter une réponse précise.
Lorsque l'ensemble des propositions furent discutées, Mme Kofman avoua qu'il était impossible pour le groupe entier d'en sortir vivant.
Un problème sans réponse, une voie sans issue, typiquement le genre de concept en lequel Vinent nevoulait croire.
Décidément, ce cours lui apportait beaucoup sur sa connissance de lui même...
La seconde scêne fût présentée, cette fois mouvante, avec une scêne de vie quotidienne, et bien sur dans le lot, des dangers imminents, en l'occurence, une fille manifestement aveugle sur le trajet d'un bus conduit par un chauffeur surement échauffé par les encouragements a l'accélération de ses passagers.
Comme précedemment, pas de concertation préalable.
Ses sens étant en alerte suite a la première frayeur des "gens pas contents", le reflexe de Vincent fût de courir a toute vitesse vers la pauvre fille pour lui éviter une mort certaine.
Sa condition athlétique lui donnait une vitesse non négligeable, bien qu'il ne doutait pas que d'autres élèves le surpassait largement.
Tournant frénétiquement la tête de gauche a droite pour éviter de se mettre lui même en danger, il avança vers l pauvre aveugle dans l'espoir de la percuter assez fort pour la renvoyer sur le trottoir.
Mieux vaux une côte brisée que la vie. Certes c'était sommaire, mais il fallait agir selon la première idée pour éviter la perte de temps inutile.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 3:47
Nikolaï écouta l'enseignante répondre à toutes les réponses des autres mutants présent dans la salle. Il dut l'admettre, ses réponses étaient à la fois logique et sinçère. Elle ne camouflait pas la vérité, elle ne leur disait pas qu'ils vivraient, non, elle leur disait qu'ils mourraient si jamais ils prenaient la mauvaise décision.
Nikolaï aimait ce genre de pensées, ce genre de personnes.
Après avoir donné son avis sur les réponses des étudiants l'enseignante, mademoiselle Kofman se rapella Nikolaï, prit le soin d'éteindre l'image illusoire de la salle.
Inconsciemment, Nikolaï lâcha un profond soupir de soulagement en voyant la foule disparaître. C'était stupide, il le savait, il savait que ces "personnes" n'étaient pas réelles, qu'elles ne pouvaient pas lui faire de mal, que tout était sous contrôle, mais quelque part, rester sous le regard, même iréel, de ces fausses personnes était quelque chose qu'il n'aimait pas, cela lui rappellait trop de mauvais souvenirs, certains pires que d'autres.
Alors quand mademoiselle Kofman éteignit enfin l'hologramme, il se sentit soulagé, enfin un poids de son corps éliminé. Même si ce dernier n'ait jamais éxisté dans le premier temps.
Finalement, après avoir fait cela, elle commença à expliquer le but de cette présentation : ne jamais se retrouver dans une telle situation... Effectivement.
Nikolaï se demandait si la prochaine fois elle comptais leur dire que le ciel était bleu, ou que le soleil était chaud ?
Secouant la tête pour chasser ces pensées sarcastique, présentes depuis son voyage en bateau, il porta sona ttention sur la suite de la leçon.
Savoir utiliser ses pouvoirs judicieusement et pas pour des frivolités. Certes, finalement, il n'était pas très loina vec son idée de dire que le soleilé tait chaud...
Mais foin de pensées sarcastiques.
Il se devait de l'admettre, son conseil était bon, excellent même, cependant, que faire dans sa situation ? Ou celle des autres comme lui ? Ne pas utiliser ses pouvoirs étaient impossible car ils faisaient partie intégrante de ce que les gens voyaient.
Toutefois il n'eut pas le temps de plonger plus profondément dans ces pensées que déjà l'enseignante montrait autre chose. Les situations éxigeait parfois des utilisations rapide de leurs pouvoirs, et ce malgré les dangers que cela pouvait occasioner pour eux ?
Nikolaï ne comprennait pas vraiment ce point, commen tutiliser ses pouvoirs si l'ond evait rester discret et éviter de créer une nouvelle inquisition en plein centre de Salem ?
La répoinse vint sous la forme d'un hologramme, une rue, vide cette foisci, ce qui soulagea Nikolaï.
La scène était banale, une rue, des véhicules, des flics mangeant des donuts, etc., etc.
Cependant, ce que mademoiselle Kofman tenta de porter à l'attention de ses élèves était les petite fille aveugle qui allait se faire renverser. Le but était simple, sauver la fille. Cela fut confirmé par le cri de l'enseignante qui leur ordonna de sauver l'enfant.
Pendant une seconde l'esprit de Nikolaï se vida. La sauver ? Mais... Pourquoi ? Si jamai sils la sauvaient, qu'adviendrait-il d'eux ensuite ? cela n'était-il pas en total contradiction avec le fait de rester discret ?
Et puis, la sauver ? C'était une illsuion, une image figée, sans émotions, sans rien !
Et pourtant... Plus Nikolaï la regardait, plus tout ce qu'il voyait n'était qu'une petite fille aveugle qui allait mourir, c'était tout ce que son esprit avait enregistré.
Et avant qu'il ne s'en rende compte il s'envola de quelque mètres avant de foncer le plus rapidement qu'il le pouvait en direction de l'aveugle.
"Merde !"
Arrête ! Tu joue à quoi ?! C'est une image ! C'est pas vivant !
Il le savait, il le savait parfaitement, mais il réagissait uniquement à ce qu'il voyait, pas à ce qu'il pensait... D'ailleurs son esprit n'enregistrait absolument plus rien hormis l'aveugle devant lui.
Nikolaï aimait ce genre de pensées, ce genre de personnes.
Après avoir donné son avis sur les réponses des étudiants l'enseignante, mademoiselle Kofman se rapella Nikolaï, prit le soin d'éteindre l'image illusoire de la salle.
Inconsciemment, Nikolaï lâcha un profond soupir de soulagement en voyant la foule disparaître. C'était stupide, il le savait, il savait que ces "personnes" n'étaient pas réelles, qu'elles ne pouvaient pas lui faire de mal, que tout était sous contrôle, mais quelque part, rester sous le regard, même iréel, de ces fausses personnes était quelque chose qu'il n'aimait pas, cela lui rappellait trop de mauvais souvenirs, certains pires que d'autres.
Alors quand mademoiselle Kofman éteignit enfin l'hologramme, il se sentit soulagé, enfin un poids de son corps éliminé. Même si ce dernier n'ait jamais éxisté dans le premier temps.
Finalement, après avoir fait cela, elle commença à expliquer le but de cette présentation : ne jamais se retrouver dans une telle situation... Effectivement.
Nikolaï se demandait si la prochaine fois elle comptais leur dire que le ciel était bleu, ou que le soleil était chaud ?
Secouant la tête pour chasser ces pensées sarcastique, présentes depuis son voyage en bateau, il porta sona ttention sur la suite de la leçon.
Savoir utiliser ses pouvoirs judicieusement et pas pour des frivolités. Certes, finalement, il n'était pas très loina vec son idée de dire que le soleilé tait chaud...
Mais foin de pensées sarcastiques.
Il se devait de l'admettre, son conseil était bon, excellent même, cependant, que faire dans sa situation ? Ou celle des autres comme lui ? Ne pas utiliser ses pouvoirs étaient impossible car ils faisaient partie intégrante de ce que les gens voyaient.
Toutefois il n'eut pas le temps de plonger plus profondément dans ces pensées que déjà l'enseignante montrait autre chose. Les situations éxigeait parfois des utilisations rapide de leurs pouvoirs, et ce malgré les dangers que cela pouvait occasioner pour eux ?
Nikolaï ne comprennait pas vraiment ce point, commen tutiliser ses pouvoirs si l'ond evait rester discret et éviter de créer une nouvelle inquisition en plein centre de Salem ?
La répoinse vint sous la forme d'un hologramme, une rue, vide cette foisci, ce qui soulagea Nikolaï.
La scène était banale, une rue, des véhicules, des flics mangeant des donuts, etc., etc.
Cependant, ce que mademoiselle Kofman tenta de porter à l'attention de ses élèves était les petite fille aveugle qui allait se faire renverser. Le but était simple, sauver la fille. Cela fut confirmé par le cri de l'enseignante qui leur ordonna de sauver l'enfant.
Pendant une seconde l'esprit de Nikolaï se vida. La sauver ? Mais... Pourquoi ? Si jamai sils la sauvaient, qu'adviendrait-il d'eux ensuite ? cela n'était-il pas en total contradiction avec le fait de rester discret ?
Et puis, la sauver ? C'était une illsuion, une image figée, sans émotions, sans rien !
Et pourtant... Plus Nikolaï la regardait, plus tout ce qu'il voyait n'était qu'une petite fille aveugle qui allait mourir, c'était tout ce que son esprit avait enregistré.
Et avant qu'il ne s'en rende compte il s'envola de quelque mètres avant de foncer le plus rapidement qu'il le pouvait en direction de l'aveugle.
"Merde !"
Arrête ! Tu joue à quoi ?! C'est une image ! C'est pas vivant !
Il le savait, il le savait parfaitement, mais il réagissait uniquement à ce qu'il voyait, pas à ce qu'il pensait... D'ailleurs son esprit n'enregistrait absolument plus rien hormis l'aveugle devant lui.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 13:10
Amarenna écouta attentivement les propositions des autres élèves. Vincent était pour attaquer, comme Iacobo. Deux suicidaires? La jeune femme ne connaissait pas le X-rays ainsi. Ou bien cherchait-il simplement à épater la galerie? Quoiqu'il en soit, c'était une mauvaise idée comme l'expliqua Esther après qu'ils aient tous parlé. Amy pouvait toujours essayer de fusionner dans l'ombre de quelqu'un pour essayer de disparaître. C'était sans doute le seul moyen qu'elle possédait... Mais elle n'était pas très douée, pour ça, encore. C'était une facette de son pouvoir qu'elle maîtrisait extrêmement mal. Mais, comme l'expliqua Esther le mieux, c'était de veiller à ne pas en arriver là. Faire attention. C'était ce qu'elle avait fait pendant 6 ans. Sans doute était-ce pour cette raison qu'elle contrôlait si peu ce qu'elle était... La jeune femme secoua la tête. Esther passa alors à une nouvelle simulation qui, elle, était animée.
La jeune femme observa la scène. La vie de tous les jours dans une grande ville. Des voitures, des camions, des piétons qui ne faisaient pas attention lorsqu'ils traversaient et là, à un endroit, une jeune aveugle qui voulait traverser la route alors qu'un camion arrivait. Amy la vit au moment même où Esther leur criait de la sauver.
"Attention!" s'exclama la LeX à l'attention de l'aveugle.
Mais attention à quoi? Celle-ci ne pouvait même pas voir le danger... Amy regarda autour d'elle. Il y avait du monde, mais il n'y avait pas trente-six solutions. Comme elle l'avait fait ce jour là devant la vitrine pour empêcher le voleur de prendre le téléviseur, elle allait devoir utiliser son pouvoir. Mais une autre facette de celui-ci. Une facette qu'elle n'employait que peu. La jeune femme allait devoir essayer de fusionner dans l'ombre de l'aveugle pour la sauver, même s'il y avait du monde autour d'elle.
Le coeur battant à tout rompre, ce fut ce qu'elle essaya de faire. Fusionner dans l'ombre de l'aveugle pour, ensuite, la pousser avec elle vers le trottoir et éviter ainsi la mort d'une innocente.
La lumière du jour était malheureusement trop forte pour réaliser cette action qui était, de toutes manières, déjà excessivement hasardeuse à la base, sinon impossible. Quand Amy se retrouva au niveau de l'aveugle, elle ne put rien faire de ce qui était prévu. Elle n'eut que le temps de s'écarter à la dernière seconde du trajet du bus qui percuta de plein fouet la pauvre handicapée...
La machine s'arrêta un peu plus loin... Le cadavre de la fille était en piteux état et déjà était la proie de tous les regards... Tous ? Pas réellement...
Si Vincent passait juste pour un type un peu bizarre qui zigazaguait entre les voitures, Nikolaï était beaucoup moins discret, fonçant depuis les cieux dans la direction de l'accident...
Les deux policiers lachèrent leur nourriture. L'un d'eux saisit sa radio, tandis que l'autre ne savait trop que faire... La vieille dame sur son banc se sentit très mal, se saisissant la poitrine, en voyant toute cette violence.
Un des passants s'écria en désignant Nikolaï : "Un mutant nous attaque !"
A cette situation déjà épineuse, s'ajoutait le fait qu'Amy était allongée sur la chaussée, risquant à tout moment d'être elle même percutée par un autre véhicule...
Les élèves allaient avoir besoin de beaucoup de courage !
La jeune femme observa la scène. La vie de tous les jours dans une grande ville. Des voitures, des camions, des piétons qui ne faisaient pas attention lorsqu'ils traversaient et là, à un endroit, une jeune aveugle qui voulait traverser la route alors qu'un camion arrivait. Amy la vit au moment même où Esther leur criait de la sauver.
"Attention!" s'exclama la LeX à l'attention de l'aveugle.
Mais attention à quoi? Celle-ci ne pouvait même pas voir le danger... Amy regarda autour d'elle. Il y avait du monde, mais il n'y avait pas trente-six solutions. Comme elle l'avait fait ce jour là devant la vitrine pour empêcher le voleur de prendre le téléviseur, elle allait devoir utiliser son pouvoir. Mais une autre facette de celui-ci. Une facette qu'elle n'employait que peu. La jeune femme allait devoir essayer de fusionner dans l'ombre de l'aveugle pour la sauver, même s'il y avait du monde autour d'elle.
Le coeur battant à tout rompre, ce fut ce qu'elle essaya de faire. Fusionner dans l'ombre de l'aveugle pour, ensuite, la pousser avec elle vers le trottoir et éviter ainsi la mort d'une innocente.
La lumière du jour était malheureusement trop forte pour réaliser cette action qui était, de toutes manières, déjà excessivement hasardeuse à la base, sinon impossible. Quand Amy se retrouva au niveau de l'aveugle, elle ne put rien faire de ce qui était prévu. Elle n'eut que le temps de s'écarter à la dernière seconde du trajet du bus qui percuta de plein fouet la pauvre handicapée...
La machine s'arrêta un peu plus loin... Le cadavre de la fille était en piteux état et déjà était la proie de tous les regards... Tous ? Pas réellement...
Si Vincent passait juste pour un type un peu bizarre qui zigazaguait entre les voitures, Nikolaï était beaucoup moins discret, fonçant depuis les cieux dans la direction de l'accident...
Les deux policiers lachèrent leur nourriture. L'un d'eux saisit sa radio, tandis que l'autre ne savait trop que faire... La vieille dame sur son banc se sentit très mal, se saisissant la poitrine, en voyant toute cette violence.
Un des passants s'écria en désignant Nikolaï : "Un mutant nous attaque !"
A cette situation déjà épineuse, s'ajoutait le fait qu'Amy était allongée sur la chaussée, risquant à tout moment d'être elle même percutée par un autre véhicule...
Les élèves allaient avoir besoin de beaucoup de courage !
[Vous pouvez tenir compte des posts d'Amarenna dont je viens de résoudre l'action mais aussi de Vincent et Nikolaï étant donné que leur action n'avait de sens que pour sauver l'aveugle... Bon courage. ]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 15:58
Aprés les explications du prof, les amis enrhumé de Niko disparurent, Niko faillit se casser la figure, mais il parvint a se rattraper. Puis une autre illusion prit place il regarda avec envie les donuts que manger les deux policiers tandit que la Claqueuse leur demandait de sauvé une fille. Nikolaï, Amerana et Vincent se précipitérent sur la jeune fille pour la sortir de là. Niko aurait bien le temps d'aller s'occuper d'aller la chercher seul, mais il aperçut les deux policiers réagir et la vieille femme faire un malais. Il leva les yeux aux ciel en disant
"Vous pouviez pas simplement l'appeler de bouts de trotoir! Les bleus je vous jures! Occupez vous de l'aveugle et de la vieille! et sécurisez les aures passants"
Il activa son pouvoir et courut à la vitesse du son dans la direction des deux flics pour essayer de se saisir rapidement de leur armes et de leur Donuts. Puis il jetera les deux flingues dans une poubelle et ,si il a le temps, il se dirigera vers la vielle femme pour la réconforter.
Le bolide arriva au niveau des deux policiers. Les armes étaient rangées dans leur holster, aussi la manoeuvre pris très légèrement plus de temps que prévu. Tout comme le fait de ramasser la nourriture au sol. Ainsi Niko ne put que se débarasser des deux armes dans la première poubelle venue. La vieille femme attendrait. Mais le bolide avait toujours sa bouffe à la main. Et les flics venaient de se rendre compte qu'ils avaient été désarmés. Le premier d'ailleurs avait toujours sa radio à la main.
"Vous pouviez pas simplement l'appeler de bouts de trotoir! Les bleus je vous jures! Occupez vous de l'aveugle et de la vieille! et sécurisez les aures passants"
Il activa son pouvoir et courut à la vitesse du son dans la direction des deux flics pour essayer de se saisir rapidement de leur armes et de leur Donuts. Puis il jetera les deux flingues dans une poubelle et ,si il a le temps, il se dirigera vers la vielle femme pour la réconforter.
Le bolide arriva au niveau des deux policiers. Les armes étaient rangées dans leur holster, aussi la manoeuvre pris très légèrement plus de temps que prévu. Tout comme le fait de ramasser la nourriture au sol. Ainsi Niko ne put que se débarasser des deux armes dans la première poubelle venue. La vieille femme attendrait. Mais le bolide avait toujours sa bouffe à la main. Et les flics venaient de se rendre compte qu'ils avaient été désarmés. Le premier d'ailleurs avait toujours sa radio à la main.
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 16:17
"Mais comment fait-on, Mam'zelle Esther, pour ne pas se retrouver dans cette situation?"
Rachel écouta les commentaires de Esther. Trop tard pour discuter? Bah avec la foule berserk, oui...Mais avant, il y aurait surement eu un moment où ils auraient pu discuter. Alors qu'elle continuait à réfléchir à tout ce qui se disait dans cette classe qui, il fallait l'avouer, était très mélangeante, la jeune femme remarqua vaguement qu'une simulation avait été enclenchée. Rachel se prépara en sortant un crayon de son pantalon et trouva un vieux papier avec un numéro de téléphone qu'elle sortit aussi. Elle regarda la scène tranquillement et sursauta lorsque Esther demanda de sauver la fille. La fille, quelle fille? Rachel regardait les policiers sur leur moto, mais pas les filles...Puis, elle vit Vincent, Nikolai et Amarenna agir rapidement. Trop rapidement sans doute...Elle aurait pu sauver la dame en claquant des doigts! Bon sang de bonsoir...
"Attendez! Attendez!!!" s'écria-t-elle devant les actions de ses camarades.
Elle n'aimait pas ca. Elle revoyait dans sa tête les visages de la foule méchante de tout à l'heure. Elle était certaine que quelque chose du genre allait se produire. Et elle, dès qu'elle ouvrait la bouche, elle disait quelque chose de bête. Faudrait-il qu'elle évacue toutes les personnes présentes ici? Puis, un bruit la vie sursauter. L'aveugle qu'ils avaient tenté de sauver venait de se faire percuter par un autobus. Rachel poussa un cri suraigu et voulut courir vers la dame pour l'aider, mais elle s'arrêta. Déjà la situation avait attiré l'attention sur Nikolaï et ses ailes...Rachel, toujours sur les nerfs, écrivit rapidement le nom de Amarenna et celui de Daedalion sur le papier qu'elle avait sortit un peu plus tôt de sa poche.
Elle se téléporta alors vers Amarenna, la toucha, et immédiatement se retéléporta avec la mutante vers Daedalion. La manoeuvre se déroula sans problème ramenant Amarenna au niveau du petit groupe. L'apparition et la disparition de Rachel et d'Amarenna, en revanche n'était pas passée inaperçue...
Rachel écouta les commentaires de Esther. Trop tard pour discuter? Bah avec la foule berserk, oui...Mais avant, il y aurait surement eu un moment où ils auraient pu discuter. Alors qu'elle continuait à réfléchir à tout ce qui se disait dans cette classe qui, il fallait l'avouer, était très mélangeante, la jeune femme remarqua vaguement qu'une simulation avait été enclenchée. Rachel se prépara en sortant un crayon de son pantalon et trouva un vieux papier avec un numéro de téléphone qu'elle sortit aussi. Elle regarda la scène tranquillement et sursauta lorsque Esther demanda de sauver la fille. La fille, quelle fille? Rachel regardait les policiers sur leur moto, mais pas les filles...Puis, elle vit Vincent, Nikolai et Amarenna agir rapidement. Trop rapidement sans doute...Elle aurait pu sauver la dame en claquant des doigts! Bon sang de bonsoir...
"Attendez! Attendez!!!" s'écria-t-elle devant les actions de ses camarades.
Elle n'aimait pas ca. Elle revoyait dans sa tête les visages de la foule méchante de tout à l'heure. Elle était certaine que quelque chose du genre allait se produire. Et elle, dès qu'elle ouvrait la bouche, elle disait quelque chose de bête. Faudrait-il qu'elle évacue toutes les personnes présentes ici? Puis, un bruit la vie sursauter. L'aveugle qu'ils avaient tenté de sauver venait de se faire percuter par un autobus. Rachel poussa un cri suraigu et voulut courir vers la dame pour l'aider, mais elle s'arrêta. Déjà la situation avait attiré l'attention sur Nikolaï et ses ailes...Rachel, toujours sur les nerfs, écrivit rapidement le nom de Amarenna et celui de Daedalion sur le papier qu'elle avait sortit un peu plus tôt de sa poche.
Elle se téléporta alors vers Amarenna, la toucha, et immédiatement se retéléporta avec la mutante vers Daedalion. La manoeuvre se déroula sans problème ramenant Amarenna au niveau du petit groupe. L'apparition et la disparition de Rachel et d'Amarenna, en revanche n'était pas passée inaperçue...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 16:55
Étrange discipline que celle de la tautologie. L’art d’élaborer, d’argumenter sur plusieurs heures pour ne révéler que l’évidence. Peu de privilégiés sont capables d’accomplir pareille prouesse, plus rares encore sont les majestueux érudits pouvant le faire avec autant d’aplomb. Sous l’augure d’une ignoble hallali, elle dispense une leçon futile pour simplement confirmer les dires du disciple dissident. Et qui pourrait la contredire ? Il est en effet préférable d’éviter ce genre de circonstance pour ne pas avoir à la résoudre, de la même manière, il ne faut pas faire la sieste sous l’eau.
Cruelle amante que l’évidence ; dansant avec son vassal pour séduire l’audience d’une fébrile inspiration. Et lorsqu’on s’applique à taire la contradiction sous le joug de l’autorité, la censure respire pour empoisonner l’oxygène des idées. Alors, sous cette fade pensée, il se tut. Il ne clama point qu’aucune des deux situations transpiraient une crédibilité épousable, n’appuyant pas sur le préjudice intellectuel commis à l’égard des humains que son entourage, pourvu enfin d’une lucidité, s’octroyait le privilège de la tolérance.
Lorsque la deuxième simulation apparue, le garçon ne se précipita pas sur l’innocente victime. Au contraire, il alla s’asseoir sur ce que le décor lui offrit, marmonnant au passage cette petite note qui l’amusa : « Étonnant qu’elle ne lui ait pas non plus donné la polio ». Sa silencieuse rébellion devait apparaître pour l’œil du profane comme un refus participatif. Loin de lui cette bassesse misanthropique, seule la logique guida ses pas. Douze personnes en secourant une autre ne pouvait que conduire à une misérable cohue restreignant les utiles à accomplir leurs actes salvateurs. L’absence aussi de coordination ne pouvait que déclencher le drame, qui arriva.
Très vite les choses s’envenimèrent, mais à l’abri de l’attention, à l’écart, il pensa à observer la situation pour agir au moment le plus opportun. Hélas Rachel apparut à ses côtés en compagnie d’Amarenna révélant à la flicaille sa couverture. « Bon sang, lui dit-il, vous tombez dans le panneau ! » Le Dandy se releva furieux, mâchant encore ses réserves syntaxiques pour ne pas gifler une professeur au complexe divin. L’enchaînement de tels évènements étaient improbables, sans compter que les humains ne semblaient remarquer la bête ailée uniquement lorsqu’elle batifolait dans les airs. « Warp, l’usage des noms de codes semblaient appropriés, on suit les consignes de l’autre (Mlle Koffman) et on s’échappe. Téléporte le plus de personne, le plus loin possible ».
En temps normal, il se serait mis à genou, les mains derrière le crâne et il aurait tenté de dissiper le malentendu au commissariat. Mais il était clair que la hiérarchie voulait prouver son point en déclenchant une véritable chasse aux sorcières. Étant donné qu’il n’y avait aucun ennemi, il se mit à marcher dans la direction opposée, le plus discrètement possible pour laisser aux autres le soin de se retirer par leurs propres moyens.
Cruelle amante que l’évidence ; dansant avec son vassal pour séduire l’audience d’une fébrile inspiration. Et lorsqu’on s’applique à taire la contradiction sous le joug de l’autorité, la censure respire pour empoisonner l’oxygène des idées. Alors, sous cette fade pensée, il se tut. Il ne clama point qu’aucune des deux situations transpiraient une crédibilité épousable, n’appuyant pas sur le préjudice intellectuel commis à l’égard des humains que son entourage, pourvu enfin d’une lucidité, s’octroyait le privilège de la tolérance.
Lorsque la deuxième simulation apparue, le garçon ne se précipita pas sur l’innocente victime. Au contraire, il alla s’asseoir sur ce que le décor lui offrit, marmonnant au passage cette petite note qui l’amusa : « Étonnant qu’elle ne lui ait pas non plus donné la polio ». Sa silencieuse rébellion devait apparaître pour l’œil du profane comme un refus participatif. Loin de lui cette bassesse misanthropique, seule la logique guida ses pas. Douze personnes en secourant une autre ne pouvait que conduire à une misérable cohue restreignant les utiles à accomplir leurs actes salvateurs. L’absence aussi de coordination ne pouvait que déclencher le drame, qui arriva.
Très vite les choses s’envenimèrent, mais à l’abri de l’attention, à l’écart, il pensa à observer la situation pour agir au moment le plus opportun. Hélas Rachel apparut à ses côtés en compagnie d’Amarenna révélant à la flicaille sa couverture. « Bon sang, lui dit-il, vous tombez dans le panneau ! » Le Dandy se releva furieux, mâchant encore ses réserves syntaxiques pour ne pas gifler une professeur au complexe divin. L’enchaînement de tels évènements étaient improbables, sans compter que les humains ne semblaient remarquer la bête ailée uniquement lorsqu’elle batifolait dans les airs. « Warp, l’usage des noms de codes semblaient appropriés, on suit les consignes de l’autre (Mlle Koffman) et on s’échappe. Téléporte le plus de personne, le plus loin possible ».
En temps normal, il se serait mis à genou, les mains derrière le crâne et il aurait tenté de dissiper le malentendu au commissariat. Mais il était clair que la hiérarchie voulait prouver son point en déclenchant une véritable chasse aux sorcières. Étant donné qu’il n’y avait aucun ennemi, il se mit à marcher dans la direction opposée, le plus discrètement possible pour laisser aux autres le soin de se retirer par leurs propres moyens.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 19:03
Les réponses fusaient, et elle n'était pas toujours en phase avec elles. Dans l'ensemble, il y avait quand même une idée qui ressortait : sauver sa peau, si possible par la fuite. Au moins ils étaient tous d'accord sur le prix de leur vie. Même Iacobo, ce qui rassura un peu l'anglaise. Elle ne sembla pas réagir aux propos de chacun, et pourtant, elle n'en pensait pas moins. Elle serra la main de Iacobo à son tour, quelque peu apaisée par ce contact, aussi surprenant que cela eût pu paraître pour tout le reste de l'Institut ou presque. La bonne humeur de Rachel la surprenait toujours, mais avait quelque chose de réconfortant, même si elle songea que c'était sans doute plus facile pour elle de prôner une solution totalement pacifique que pour d'autres.
*Mais bon, si je m'en sors, je peux toujours me teindre en brune, changer complètement de style vestimentaire et me maquiller à outrance, pour qu'on m'oublie quelques temps. Si je m'en sors vivante...
Parlementer lui semblait suicidaire, elle regrettait l'absence de Nan songeant que lui, peut-être, aurait pu diviser la foule, décida de passer outre ceux qui ne semblaient pas croire que leur existence seule pouvait être motif de haine, bien qu'elle n'en pensât pas moins, et qu'elle songeât que l'Histoire était pourtant bien riche d'exemples de ce type...
*Il ne devrait pas y avoir de différence, malheureusement, ça n'est pas le cas : Tout le monde la fait... *
Elle ne put s'empêcher d'arquer un sourcil face à certaines idées ? Leur faire peur ? Ca ne ferait qu'envenimer les choses... Et dans la situation présente, et de façon générale. Un rhume ? Mais bien sûr oui... Et envoyer Ken ou Iacobo au casse-pipe... Mais il allait vraiment pas bien, lui, pas étonnant qu'il s'entende si bien avec Alixtide, elle n'arriverait jamais à les comprendre...
Et quitte ou double pour Iacobo : soit ça fonctionnait, et ils s'enfuyaient, soit ils le tuaient par avance... Quant à faire la morte... Elle ne ferait pas semblant longtemps : Elle n'était pas face à des animaux sauvages (déjà qu'elle n'était pas certaine que ça fonctionne dans ce cas), les humains n'allaient pas s'arrêter juste parce qu'elle ne bougeait plus...
Elle n'aurait pas cru pouvoir avoir quelque chose en commun avec l'israélienne à vrai dire. "Les idéaux meurent tous sous l'instinct de survie"... C'était peut-être ça, qui la gênait tout à l'heure. Consciemment ou non, elle savait que si elle devait attaquer... Il faudrait qu'elle le fasse vraiment, à une échelle... plus grande encore que celle du centre équestre, et cette fois volontairement. Et l'idée lui plaisait moyennement.
*Mais quel autre choix aurais-je ?*
Blesser quiconque, c'était hors de question, de prime abord, songea-t-elle encore. N'est-ce pas ? Un instant, elle se posa sincèrement la question, cherchant dans son propre discours ce qui n'allait pas, et puis elle secoua légèrement la tête. Qu'avait-elle vraiment pu vouloir dire tout à l'heure ?
*Non... Je suis pas si violente... C'est de la légitime défense, c'est tout...*
La prof arrêtait la simulation. Enfin, la foule en colère disparut, et elle se rendit compte qu'elle avait dû être quelque peu tendue comme cela ressentait un certain soulagement. Globalement, le discours de Miss Koffman lui semblait logique, du reste, ses commentaires rejoignant globalement ceux qu'elle s'était faits mentalement, et une fois encore, elle en fut passablement surprise.
Mais le soulagement ne fut que de courte durée : la scène suivante avait l'air assez banale. Pourtant, l'aveugle qui traversait la route, le bus qui arrivait, et la dernière directive de l'israélienne n'avaient plus rien d'anodin. Et elle resta tétanisée, incapable de trouver une idée à cet instant pour venir en aide à la jeune femme dont elle ne pouvait s'empêcher de remplacer le visage par celui de Miss Deneos, et dont le sort lui semblait scellé, ni d'empêcher ses camarades de se faire remarquer. Nikolaï, Vincent et Amarenna volèrent - littéralement ou non - au secours de la non-voyante, en vain. Son corps passablement amoché par le bus gisait déjà à quelques mètres du point d'impact, et Warp venait à la rescousse de Blackhole pour la protéger des véhicules.
*Damn it !*
Inutile. Voilà ce qu'elle avait été à cet instant, mais elle crispa les poings et vint se blottir dans les bras du serbe, comme si elle avait, elle aussi, été sous le choc de la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux.
- Fais comme si tu me consolais, murmura-t-elle à son oreille, de sorte à ce qu'il fut le seul à l'entendre. Il ne faut pas qu'on voit mon visage...
Et, masquant au maximum ses lèvres dans le cou de Iacobo et regrettant d'avoir noué ses cheveux qui auraient été une couverture supplémentaire, elle usa de nouveau de son pouvoir, tâchant de rester cohérente avec l'entourage des personnes ciblées. La voix très grave d'un homme résonna près d'un groupe : "On dirait qu'ils sont arrivés trop tard..." Celle plus aiguë d'un adolescent retentit non loin des policiers : "La vieille est en train de clamser !". Un timbre de soprano, presque enfantin suggéra : "Je me demande s'ils tentaient d'aider cette pauvre fille...", non loin d'un autre groupe. Puis celle d'une mezzo, plus posée, retentit encore non loin des forces de l'ordre : "Faut appeler des secours !". Et puis une voix d'enfant, émerveillée : "Dieu nous envoie un ange pour nous sauver !"
*Arrête Wind, t'en fais trop...*
Elle espérait que ça fonctionnerait, et que l'effervescence des dernières minutes achèverait de faire croire à cette supercherie...
Le policier qui ne tenait pas la radio regarda la vieille dame puis se précipita vers elle en courant. Quant à l'autre il appelait le commissariat : "Nous sommes attaqués, nous avons été désarmés, demande urgente de renfort...".
Pour le reste, la foule semblait être au prise à une vive confusion. Les réactions semblaient partagées. Mais pas de réaction outre mesure... A l'exception du passant qui avait déjà désigné Nikolaï comme coupable.
"C'est pas un ange, c'est un sale mutant !" hurla t'il. "Des sales mutants partout !" éclata t'il.
*Mais bon, si je m'en sors, je peux toujours me teindre en brune, changer complètement de style vestimentaire et me maquiller à outrance, pour qu'on m'oublie quelques temps. Si je m'en sors vivante...
Parlementer lui semblait suicidaire, elle regrettait l'absence de Nan songeant que lui, peut-être, aurait pu diviser la foule, décida de passer outre ceux qui ne semblaient pas croire que leur existence seule pouvait être motif de haine, bien qu'elle n'en pensât pas moins, et qu'elle songeât que l'Histoire était pourtant bien riche d'exemples de ce type...
*Il ne devrait pas y avoir de différence, malheureusement, ça n'est pas le cas : Tout le monde la fait... *
Elle ne put s'empêcher d'arquer un sourcil face à certaines idées ? Leur faire peur ? Ca ne ferait qu'envenimer les choses... Et dans la situation présente, et de façon générale. Un rhume ? Mais bien sûr oui... Et envoyer Ken ou Iacobo au casse-pipe... Mais il allait vraiment pas bien, lui, pas étonnant qu'il s'entende si bien avec Alixtide, elle n'arriverait jamais à les comprendre...
Et quitte ou double pour Iacobo : soit ça fonctionnait, et ils s'enfuyaient, soit ils le tuaient par avance... Quant à faire la morte... Elle ne ferait pas semblant longtemps : Elle n'était pas face à des animaux sauvages (déjà qu'elle n'était pas certaine que ça fonctionne dans ce cas), les humains n'allaient pas s'arrêter juste parce qu'elle ne bougeait plus...
Elle n'aurait pas cru pouvoir avoir quelque chose en commun avec l'israélienne à vrai dire. "Les idéaux meurent tous sous l'instinct de survie"... C'était peut-être ça, qui la gênait tout à l'heure. Consciemment ou non, elle savait que si elle devait attaquer... Il faudrait qu'elle le fasse vraiment, à une échelle... plus grande encore que celle du centre équestre, et cette fois volontairement. Et l'idée lui plaisait moyennement.
*Mais quel autre choix aurais-je ?*
Blesser quiconque, c'était hors de question, de prime abord, songea-t-elle encore. N'est-ce pas ? Un instant, elle se posa sincèrement la question, cherchant dans son propre discours ce qui n'allait pas, et puis elle secoua légèrement la tête. Qu'avait-elle vraiment pu vouloir dire tout à l'heure ?
*Non... Je suis pas si violente... C'est de la légitime défense, c'est tout...*
La prof arrêtait la simulation. Enfin, la foule en colère disparut, et elle se rendit compte qu'elle avait dû être quelque peu tendue comme cela ressentait un certain soulagement. Globalement, le discours de Miss Koffman lui semblait logique, du reste, ses commentaires rejoignant globalement ceux qu'elle s'était faits mentalement, et une fois encore, elle en fut passablement surprise.
Mais le soulagement ne fut que de courte durée : la scène suivante avait l'air assez banale. Pourtant, l'aveugle qui traversait la route, le bus qui arrivait, et la dernière directive de l'israélienne n'avaient plus rien d'anodin. Et elle resta tétanisée, incapable de trouver une idée à cet instant pour venir en aide à la jeune femme dont elle ne pouvait s'empêcher de remplacer le visage par celui de Miss Deneos, et dont le sort lui semblait scellé, ni d'empêcher ses camarades de se faire remarquer. Nikolaï, Vincent et Amarenna volèrent - littéralement ou non - au secours de la non-voyante, en vain. Son corps passablement amoché par le bus gisait déjà à quelques mètres du point d'impact, et Warp venait à la rescousse de Blackhole pour la protéger des véhicules.
*Damn it !*
Inutile. Voilà ce qu'elle avait été à cet instant, mais elle crispa les poings et vint se blottir dans les bras du serbe, comme si elle avait, elle aussi, été sous le choc de la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux.
- Fais comme si tu me consolais, murmura-t-elle à son oreille, de sorte à ce qu'il fut le seul à l'entendre. Il ne faut pas qu'on voit mon visage...
Et, masquant au maximum ses lèvres dans le cou de Iacobo et regrettant d'avoir noué ses cheveux qui auraient été une couverture supplémentaire, elle usa de nouveau de son pouvoir, tâchant de rester cohérente avec l'entourage des personnes ciblées. La voix très grave d'un homme résonna près d'un groupe : "On dirait qu'ils sont arrivés trop tard..." Celle plus aiguë d'un adolescent retentit non loin des policiers : "La vieille est en train de clamser !". Un timbre de soprano, presque enfantin suggéra : "Je me demande s'ils tentaient d'aider cette pauvre fille...", non loin d'un autre groupe. Puis celle d'une mezzo, plus posée, retentit encore non loin des forces de l'ordre : "Faut appeler des secours !". Et puis une voix d'enfant, émerveillée : "Dieu nous envoie un ange pour nous sauver !"
*Arrête Wind, t'en fais trop...*
Elle espérait que ça fonctionnerait, et que l'effervescence des dernières minutes achèverait de faire croire à cette supercherie...
Le policier qui ne tenait pas la radio regarda la vieille dame puis se précipita vers elle en courant. Quant à l'autre il appelait le commissariat : "Nous sommes attaqués, nous avons été désarmés, demande urgente de renfort...".
Pour le reste, la foule semblait être au prise à une vive confusion. Les réactions semblaient partagées. Mais pas de réaction outre mesure... A l'exception du passant qui avait déjà désigné Nikolaï comme coupable.
"C'est pas un ange, c'est un sale mutant !" hurla t'il. "Des sales mutants partout !" éclata t'il.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 13 Nov 2008 - 23:25
Jareld écouta ses camarades répondre à leurs tours, en général il était en accord avec les idées de chacun, ou tout du moins il les comprenait.
Très vite, une fois qu'Esther ait répondu à chacun, elle anima une nouvelle simulation.
Une vielle aveugle traversant une rue, deux flics mangeant un donut, et un car fou qui fonçait droit vers l'aveugle.
Leur mission actuelle: la sauver. Jareld regarda impuissant ses compagnons agirent tant bien que mal pour sauver la dame.
Seulement voilà, tout semblait se compliquer, Nikolaï et ses ailes d'anges n'étaient pas passé inaperçu et très vite, il fut repéré. Et on cria presque aussitôt "aux mutants!"
Le bus une fois avoir percuté l'aveugle, freina un peu plus loin. Amarenna qui avait tenté de sauver la vielle dame, était allongée et en mauvais état. L'aveugle quand à elle semblait morte. Les actions de chacun n'avaient servi à rien excepté à aggraver la situation.
Wind tenta d'agir, en vain. Jareld voulait faire quelque chose pour venir en aide à ces amis, Rachel téléportait ces camarades, mais elle n'aurait pas le temps de tous les prendre, et puis, la fatigue pouvait très bien avoir raison d'elle.
Jareld ne voulait pas fuir seul de manière égoïste, et ne rien faire pour aider ces camarades. Mais ses capacités mutantes, ne l'aidait en rien dans cette situation, il ne devrait compter que sur ses capacités d'humain...
Il songea que son but, était peut-être d'empêcher qu'une foule haineuse comme celle de tout à l'heure ne se forme.
Un homme hurla, en désignant Nikolaï, que les "sales mutants" étaient là, d'une façon visiblement raciste.
Il fallait intervenir, cet homme allait en rajouter et ne ferait que provoquer la foule à agir contre les mutants et donc à crée ce que redoutait le plus Jareld. Mais comment agir discrètement, pour le faire taire sans pour autant lui faire du mal au risque d'être découvert par les passants comme étant un défenseur de mutant, et de ce fait risquer de se faire passer pour un mutant. Et d'ainsi attiser la haine des passants contre les mutants...
Les hommes comme ça, il fallait les empêcher de faire quoique ce soit, ils étaient trop dangereux. Qui sait ce qu'il ferait ensuite, il commencerait à prendre les armes, à haranguer la foule pour se liguer contre les mutants, comme dans la simulation de tout à l'heure.
Il fallait toujours un Chef pour ce genre de chose et pour empêcher la foule de se former, il fallait neutraliser ses harangueurs; ces chefs de troupe extrémiste. Jareld trouva en cet homme sa mission: il allait se charger de lui avec une capacité humaine très utile: la ruse.
Le français s'approcha en courant rapidement, vers l'homme en prenant un visage haineux tout en regardant Nikolaï pour se faire passé comme un raciste anti-mutant aux yeux de cet homme. Arrivé près de lui, il lui annonça:
"Messieurs je suis d'accord avec vous, ces sales mutants, méritent d'êtres punis! Je sais où je peux trouver quelques armes, on pourra certainement nous défendre contre ces monstres... C'est possible, j'en suis sur...
Na laissant pas le temps à l'homme de réagir, Jareld le prit par le bras, pour l'emmener avec lui vers l'endroit le plus proche et le plus isolé possible susceptible de contenir une quelconque arme.
Il jouait le rôle d'un raciste aussi extrémiste que cet homme en espérant qu'il partage bien ces idées.
Venez, on va se charger d'eux, allons chercher une arme!
Jareld regarda autour de lui, et chercha un coin discret pour y emmener cet homme. Une fois dans un endroit assez calme: une boutique, une maison, ou même une ruelle annexe isolée, il lui décrocherait un coup de poing, pour tenter de l'assommer, ainsi personne ne verrait que Jareld s'est occupé de cet homme, et on ne risquerait pas d'en vouloir aux mutants...et d'envenimer la situation... Et ça ferait un harangueur raciste en moins.
Jareld savait pertinemment, que cet homme ne serait sûrement pas le seul raciste anti-mutant, des passants, mais au moins, ça en ferait un de moins et pas des moindres. La foule haineuse aurait moins de chance de se former sans ce raciste...
L'homme ne se laissa pas faire aussi facilement. Si Jareld arriva à capter son attention, il ne put l'emmener à l'endroit voulu. Ne bougeant pas, l'homme s'excita au contraire un peu plus : "Le gamin a raison ! Il faut réagir !"
Quelques personnes commençaient à détaler de la scène... Pour les autres, encore sous le choc du décès brutal de la jeune aveugle, la harangue mit le feu aux poudres ! Les insultes commencèrent à fuser en direction de l'ange et quelques passants cherchaient à s'équiper...
Très vite, une fois qu'Esther ait répondu à chacun, elle anima une nouvelle simulation.
Une vielle aveugle traversant une rue, deux flics mangeant un donut, et un car fou qui fonçait droit vers l'aveugle.
Leur mission actuelle: la sauver. Jareld regarda impuissant ses compagnons agirent tant bien que mal pour sauver la dame.
Seulement voilà, tout semblait se compliquer, Nikolaï et ses ailes d'anges n'étaient pas passé inaperçu et très vite, il fut repéré. Et on cria presque aussitôt "aux mutants!"
Le bus une fois avoir percuté l'aveugle, freina un peu plus loin. Amarenna qui avait tenté de sauver la vielle dame, était allongée et en mauvais état. L'aveugle quand à elle semblait morte. Les actions de chacun n'avaient servi à rien excepté à aggraver la situation.
Wind tenta d'agir, en vain. Jareld voulait faire quelque chose pour venir en aide à ces amis, Rachel téléportait ces camarades, mais elle n'aurait pas le temps de tous les prendre, et puis, la fatigue pouvait très bien avoir raison d'elle.
Jareld ne voulait pas fuir seul de manière égoïste, et ne rien faire pour aider ces camarades. Mais ses capacités mutantes, ne l'aidait en rien dans cette situation, il ne devrait compter que sur ses capacités d'humain...
Il songea que son but, était peut-être d'empêcher qu'une foule haineuse comme celle de tout à l'heure ne se forme.
Un homme hurla, en désignant Nikolaï, que les "sales mutants" étaient là, d'une façon visiblement raciste.
Il fallait intervenir, cet homme allait en rajouter et ne ferait que provoquer la foule à agir contre les mutants et donc à crée ce que redoutait le plus Jareld. Mais comment agir discrètement, pour le faire taire sans pour autant lui faire du mal au risque d'être découvert par les passants comme étant un défenseur de mutant, et de ce fait risquer de se faire passer pour un mutant. Et d'ainsi attiser la haine des passants contre les mutants...
Les hommes comme ça, il fallait les empêcher de faire quoique ce soit, ils étaient trop dangereux. Qui sait ce qu'il ferait ensuite, il commencerait à prendre les armes, à haranguer la foule pour se liguer contre les mutants, comme dans la simulation de tout à l'heure.
Il fallait toujours un Chef pour ce genre de chose et pour empêcher la foule de se former, il fallait neutraliser ses harangueurs; ces chefs de troupe extrémiste. Jareld trouva en cet homme sa mission: il allait se charger de lui avec une capacité humaine très utile: la ruse.
Le français s'approcha en courant rapidement, vers l'homme en prenant un visage haineux tout en regardant Nikolaï pour se faire passé comme un raciste anti-mutant aux yeux de cet homme. Arrivé près de lui, il lui annonça:
"Messieurs je suis d'accord avec vous, ces sales mutants, méritent d'êtres punis! Je sais où je peux trouver quelques armes, on pourra certainement nous défendre contre ces monstres... C'est possible, j'en suis sur...
Na laissant pas le temps à l'homme de réagir, Jareld le prit par le bras, pour l'emmener avec lui vers l'endroit le plus proche et le plus isolé possible susceptible de contenir une quelconque arme.
Il jouait le rôle d'un raciste aussi extrémiste que cet homme en espérant qu'il partage bien ces idées.
Venez, on va se charger d'eux, allons chercher une arme!
Jareld regarda autour de lui, et chercha un coin discret pour y emmener cet homme. Une fois dans un endroit assez calme: une boutique, une maison, ou même une ruelle annexe isolée, il lui décrocherait un coup de poing, pour tenter de l'assommer, ainsi personne ne verrait que Jareld s'est occupé de cet homme, et on ne risquerait pas d'en vouloir aux mutants...et d'envenimer la situation... Et ça ferait un harangueur raciste en moins.
Jareld savait pertinemment, que cet homme ne serait sûrement pas le seul raciste anti-mutant, des passants, mais au moins, ça en ferait un de moins et pas des moindres. La foule haineuse aurait moins de chance de se former sans ce raciste...
L'homme ne se laissa pas faire aussi facilement. Si Jareld arriva à capter son attention, il ne put l'emmener à l'endroit voulu. Ne bougeant pas, l'homme s'excita au contraire un peu plus : "Le gamin a raison ! Il faut réagir !"
Quelques personnes commençaient à détaler de la scène... Pour les autres, encore sous le choc du décès brutal de la jeune aveugle, la harangue mit le feu aux poudres ! Les insultes commencèrent à fuser en direction de l'ange et quelques passants cherchaient à s'équiper...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Ven 14 Nov 2008 - 3:23
Bordel.
Seul l'injure était susceptible de décrire l'incommensurable chaos qui régnait à présent dans la rue.
Le constat était clair : les académiciens étaient les nouveaux champions de la rixe, super-catcheurs de rue et parfois même ailés.
L'exercice partait d'une observation simple : une fillette aveugle à sauver d'un bus. La vie n'était pas facile et l'addition commençait à se faire salée puisqu'ils risquaient à présent tous d'y passer, du moins dans la simulation.
Si cela ne tenait qu'à lui, il serait allé se payer un verre au troquet en regardant la fille se faire écraser comme elle le méritait. Mais il fallait endosser cette fois les costumes de super-héros, se mouler les cuicuisses et faire pleurer de bonheur la veuve et l'orphelin.
C'était plutôt la super loose. Chaque action de la plupart de ses camarades contribuaient à les enfoncer un peu plus loin dans le bourbier. Il n'avait pour le moment fait que dégainer ses os, particulièrement le long de ses mains.
Daedelion proposait bien de se tirer, et il n'avait pas tort mais l'idée qu'une foule d'émeutier soit prête à les tuer l'excitait davantage. Peut être son côté tête brulée (ou défoncée).
Bref, une foule en chaleur, des flics amenant des renforts, un mutant ailé prêt à se faire clouer au pilori : rien que du bon.
Wind l'avait étonné d'abord en se réfugiant dans ses bras mais il observa avec une certaine surprise et le sourire aux lèvres qu'elle l'avait utilisé pour mieux user de son pouvoir.
"Je vois qu'on fait dans la fourberie mademoiselle" lui chuchota-t-il à l'oreille.
Un dernier sourire malicieux puis il relâcha son étreinte pour s'en dégager. Il était temps d'agir à la iacobienne.
Son pouvoir n'était pas "majeur" dans le sens où il ne s'avérait pas efficace dans une situation à adversaires démultipliés. Une solution relativement raisonnable consistait à chercher à renverser la balance des forces. Tout le monde commençait à s'exciter, la situation était si tendue qu'elle allait tourner en émeute : il fallait refroidir très vite l'atmosphère.
Il devait saisir l'humain le plus proche, en priorité un enfant si cela était possible et sinon un individu de faible corpulence. Une fois cette opération réalisée, il souhaitait se tenir sur un endroit surélevé comme un banc ou dans le meilleur et si le temps lui permettait sur le bus. Il se mettrait alors dans son dos et placerait sa main osseuse sous sa gorge tout en prenant un air extrêmement agressif et déterminé à l'encontre des émeutiers.
"Attention ! Vous me forcez la main ! Une action de plus et je lui tranche la gorge ! Laissez partir les mutants ou vous serez responsables de sa mort !"
Si l'opération était un succès, il espérait que la bande de joyeux lurons qui constituait son équipe aurait la bonne idée de venir le chercher, notamment par la téléportation de Rachel.
Mais l'opération tourna vite court quelques instants après que Iacobo se soit saisi d'un gamin au hasard. Celui-ci se débattit et se mit à hurler ! Il n'était pas aussi docile que prévu. Des gens aux alentours furent tout de suite alertés par les cris et remarquèrent immanquablement les os anormaux, saillants et effilés du jeune serbe. Déjà, plusieurs des passants se ruaient sur un Iacobo bien occupé à garder le gamin en otage, l'air vraiment très très agressif
Seul l'injure était susceptible de décrire l'incommensurable chaos qui régnait à présent dans la rue.
Le constat était clair : les académiciens étaient les nouveaux champions de la rixe, super-catcheurs de rue et parfois même ailés.
L'exercice partait d'une observation simple : une fillette aveugle à sauver d'un bus. La vie n'était pas facile et l'addition commençait à se faire salée puisqu'ils risquaient à présent tous d'y passer, du moins dans la simulation.
Si cela ne tenait qu'à lui, il serait allé se payer un verre au troquet en regardant la fille se faire écraser comme elle le méritait. Mais il fallait endosser cette fois les costumes de super-héros, se mouler les cuicuisses et faire pleurer de bonheur la veuve et l'orphelin.
C'était plutôt la super loose. Chaque action de la plupart de ses camarades contribuaient à les enfoncer un peu plus loin dans le bourbier. Il n'avait pour le moment fait que dégainer ses os, particulièrement le long de ses mains.
Daedelion proposait bien de se tirer, et il n'avait pas tort mais l'idée qu'une foule d'émeutier soit prête à les tuer l'excitait davantage. Peut être son côté tête brulée (ou défoncée).
Bref, une foule en chaleur, des flics amenant des renforts, un mutant ailé prêt à se faire clouer au pilori : rien que du bon.
Wind l'avait étonné d'abord en se réfugiant dans ses bras mais il observa avec une certaine surprise et le sourire aux lèvres qu'elle l'avait utilisé pour mieux user de son pouvoir.
"Je vois qu'on fait dans la fourberie mademoiselle" lui chuchota-t-il à l'oreille.
Un dernier sourire malicieux puis il relâcha son étreinte pour s'en dégager. Il était temps d'agir à la iacobienne.
Son pouvoir n'était pas "majeur" dans le sens où il ne s'avérait pas efficace dans une situation à adversaires démultipliés. Une solution relativement raisonnable consistait à chercher à renverser la balance des forces. Tout le monde commençait à s'exciter, la situation était si tendue qu'elle allait tourner en émeute : il fallait refroidir très vite l'atmosphère.
Il devait saisir l'humain le plus proche, en priorité un enfant si cela était possible et sinon un individu de faible corpulence. Une fois cette opération réalisée, il souhaitait se tenir sur un endroit surélevé comme un banc ou dans le meilleur et si le temps lui permettait sur le bus. Il se mettrait alors dans son dos et placerait sa main osseuse sous sa gorge tout en prenant un air extrêmement agressif et déterminé à l'encontre des émeutiers.
Mais l'opération tourna vite court quelques instants après que Iacobo se soit saisi d'un gamin au hasard. Celui-ci se débattit et se mit à hurler ! Il n'était pas aussi docile que prévu. Des gens aux alentours furent tout de suite alertés par les cris et remarquèrent immanquablement les os anormaux, saillants et effilés du jeune serbe. Déjà, plusieurs des passants se ruaient sur un Iacobo bien occupé à garder le gamin en otage, l'air vraiment très très agressif
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Ven 14 Nov 2008 - 6:37
Elle crut appercevoir un sourir sur les lèvres de la professeur lorsqu'elle avait parler des noirs d'Amérique, mais elle n'en était pas certaines. Du moins, elle avait trouver a en redire, faisant même référence au célèbre orateur qui un jour avait dit la fameuse phrase: I had a dream... Peut-être ce pays réussirait-il à passer au travers de ses préjugés. Peut-être qu'un jour aussi, un mutant deviendrait chefs du pays. Cette époque semblait si loin d'elle, et si inaccessible. Et comme l'avait souligné la professeur, martin Luther KLing s'était fait tuer...
La jeune fille avait assisté à la scène, restant muette lorsque le corps de la dame se retrouva écrapouti sur l'asphalte. Elle détourna son regard. Parfois, elle préfèrerait que les simulation ne soit pas... enfin... qu'il soit plus simulé! Le ketchup et les fausses morts, il ne connaissait pas ça en amérique? Puis, elle courut en direction de la camionnette, pour voir si l'homme à l'intérieur de la camionnette était sain et sauf. Surement aurait-il un choc nerveux des plus grave. De plus, même si elle était aveugle, elle avait surement causé des dégât.
Elle courrut donc vers celle ci, qui s'était arrêter un peu plus loin. Elle pris bien soin de ne pas regarder le cadavre, et de faire attention à ne pas se faire heurter à son tour par les automobiles. Quelqu'un devrait faire quelques choses pour stopper le traffic!
Arrivé à côté de la camionnette elle regarda à l'intérieur pour aider les occupants, et voir si rien de malencontreux était arrivé.
Elle regarda à l'intérieur du véhicule, question de voir si elle pouvait aider le conducteur. Même si elle savait que ce n'était qu'une illusion, elle était certaines qu'il se sentirais coupable. D'une voix douce et le plus calmement possible, elle lui dit:
- Monsieur, est-ce que ça va? Essayer de ne pas bouger si vous avez mal, j'appelle du secours.
Elle pris soin de ne pas mentionner la viande étendu sur la route, afin de ne pas le brusquer plus que nécessaire. Puis, elle se tourna vers les gens qui s'était ammaser autour du corps.
Elle se focussa sur les personne qui avait l'air le plus enclin à la violence, et d'une voix qui se voulait autoritaire et sans appel, elle leur dit:
- Vous, aller appeler des secours, et vous, essayer de stopper le trafique. Et vous, disperser la foule! Comment pensez vous que les secours vont pouvoir se rendre ici avec tout ces « werreux » autour? Vous ne voulez pas qu'il y ait plus de mort non? Seules les personnes avec une formation médicale doivent rester. Question de vie ou de mort.
Elle reporta son attention sur les occupant du véhicule.
Les paroles de Yamina semblèrent calmer le conducteur quelque peu... Il semblait visiblement choqué mais pas réellement blessé. Le bus par ailleurs ne contenait personne d'autre : une chance ! Quant aux propos à l'attention du reste de la foule autour du corps, ils déclenchèrent quelques réactions citoyennes. Si tous commencèrent à s'écarter du corps, quelques uns suivirent les consignes de Yamina : arrêter le trafic, appeler les secours...
La jeune fille avait assisté à la scène, restant muette lorsque le corps de la dame se retrouva écrapouti sur l'asphalte. Elle détourna son regard. Parfois, elle préfèrerait que les simulation ne soit pas... enfin... qu'il soit plus simulé! Le ketchup et les fausses morts, il ne connaissait pas ça en amérique? Puis, elle courut en direction de la camionnette, pour voir si l'homme à l'intérieur de la camionnette était sain et sauf. Surement aurait-il un choc nerveux des plus grave. De plus, même si elle était aveugle, elle avait surement causé des dégât.
Elle courrut donc vers celle ci, qui s'était arrêter un peu plus loin. Elle pris bien soin de ne pas regarder le cadavre, et de faire attention à ne pas se faire heurter à son tour par les automobiles. Quelqu'un devrait faire quelques choses pour stopper le traffic!
Arrivé à côté de la camionnette elle regarda à l'intérieur pour aider les occupants, et voir si rien de malencontreux était arrivé.
Elle regarda à l'intérieur du véhicule, question de voir si elle pouvait aider le conducteur. Même si elle savait que ce n'était qu'une illusion, elle était certaines qu'il se sentirais coupable. D'une voix douce et le plus calmement possible, elle lui dit:
- Monsieur, est-ce que ça va? Essayer de ne pas bouger si vous avez mal, j'appelle du secours.
Elle pris soin de ne pas mentionner la viande étendu sur la route, afin de ne pas le brusquer plus que nécessaire. Puis, elle se tourna vers les gens qui s'était ammaser autour du corps.
Elle se focussa sur les personne qui avait l'air le plus enclin à la violence, et d'une voix qui se voulait autoritaire et sans appel, elle leur dit:
- Vous, aller appeler des secours, et vous, essayer de stopper le trafique. Et vous, disperser la foule! Comment pensez vous que les secours vont pouvoir se rendre ici avec tout ces « werreux » autour? Vous ne voulez pas qu'il y ait plus de mort non? Seules les personnes avec une formation médicale doivent rester. Question de vie ou de mort.
Elle reporta son attention sur les occupant du véhicule.
Les paroles de Yamina semblèrent calmer le conducteur quelque peu... Il semblait visiblement choqué mais pas réellement blessé. Le bus par ailleurs ne contenait personne d'autre : une chance ! Quant aux propos à l'attention du reste de la foule autour du corps, ils déclenchèrent quelques réactions citoyennes. Si tous commencèrent à s'écarter du corps, quelques uns suivirent les consignes de Yamina : arrêter le trafic, appeler les secours...
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum