[Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Ven 14 Nov 2008 - 11:20
La demoiselle s’était laissée porter quelques instants par les plus amples explications du professeur sur les propositions de tout un chacun, se rendant compte que la solution la plus simple, dans cette situation, était belle et bien la plus efficace : prendre la fuite quand il en était encore temps. Esther assura même à la jeune fille qu’elle, elle aurait une chance de s’en sortir dans les airs et sans trop savoir pourquoi, Yrianna s’en senti soulagée.
Sans trop prendre le temps d’expliquer la suite des évènements qui allaient les attendre, la militaire fit à nouveau joujou avec la télécommande pour donner au groupe, au menu de ce second exercice qui s’annonçait hautement pratique, un paysage des plus ordinaires, sauf qu’il y avait là de quoi faire un terrible repas cannibale où les mutants se feraient manger tout cuit. Les ingrédients étaient tous réunis, là, sous leur yeux, et si l’on prenait quelques maigres secondes, on pouvait les discerner clairement : Des flics prêt à tirer dans le lot ou à appeler du renfort, une aveugle à sauver pour mettre à mal les capacités des élèves à rester passif, des passants en bon nombre qui passaient ça et là autour d’eux.
Seulement, tous ne prirent pas la peine de jauger la situation, préférant foncer dans le tas sans même réfléchir aux préceptes bref mais primordial que leur avait dors et déjà communiqué Esther. Mais quoi ? Ils étaient donc pour la plupart idiot ? Qu’est ce qui avait bien pu pousser l’ange Nikolaï à s’élancer comme ça dans les airs ? Pourquoi est-ce que personne n’avait pensé à laisser Rachel filer la première en essayant de la couvrir pour que personne ne se rendent compte de rien ? Tant de questions qui avaient un peu paralysée la jeune fille en voyant que rien ne se passait comme il aurait fallut que ça se passe, en théorie. Rien…
Alors elle ne sut pas trop comment agir, préférant rester là en observant les gens qui commençaient à se montrer hostile envers les mutants. Le même schéma se répétait donc, et Iacobo, lui, était sur le point de se faire exploser la figure. Lequel de ces deux types de personne, le mutant ou l’homme de base, était le plus humain ? Dans ces conditions là, ça semblait presque trop simple à trancher : la masse était prête à courrir le risque de sacrifier un enfant. C’était tout bêtement immonde…
« Rachel ! Va aider Iacobo quand t’aura aidé les autres, je vais essayer de le protéger ! »
Elle avait crié de toutes ses forces pour se faire entendre de sa coéquipière des X-plorer, connaissant son pouvoir et sachant qu’elle était peut-être bien la seule à pouvoir le sortir de cette mauvaise passe. Elle, elle allait simplement agir en bouclier, peut-être pour faire un peu peur si ça pouvait marcher. Tout était bon à faire tant que ça faisait gagner du temps au pauvre Iacobo.
Yrianna se transforma en un éclair de seconde, bondissant sous forme d’insectes, ou plutôt de mouche en direction de Iacobo dans un vrombissement de tous les diables. Elle essaya de former un gros essaim tournoyant autour de Iacobo et de l’enfant sans pour autant étouffer ces deux là, cherchant simplement à éviter que la foule de plus en plus menaçante ne lui fasse de mal. Iacobo n’était pas son pote, loin de là, mais lui au moins, il ne cherchait pas à exterminer ses confrères…
Les passants qui en voulaient à Iacobo eurent un instant de recul en voyant arriver l'essaim de mouches. Même si ça n'allait très certainement pas durer, quelques instants de plus de répit avaient été gagnés...
Sans trop prendre le temps d’expliquer la suite des évènements qui allaient les attendre, la militaire fit à nouveau joujou avec la télécommande pour donner au groupe, au menu de ce second exercice qui s’annonçait hautement pratique, un paysage des plus ordinaires, sauf qu’il y avait là de quoi faire un terrible repas cannibale où les mutants se feraient manger tout cuit. Les ingrédients étaient tous réunis, là, sous leur yeux, et si l’on prenait quelques maigres secondes, on pouvait les discerner clairement : Des flics prêt à tirer dans le lot ou à appeler du renfort, une aveugle à sauver pour mettre à mal les capacités des élèves à rester passif, des passants en bon nombre qui passaient ça et là autour d’eux.
Seulement, tous ne prirent pas la peine de jauger la situation, préférant foncer dans le tas sans même réfléchir aux préceptes bref mais primordial que leur avait dors et déjà communiqué Esther. Mais quoi ? Ils étaient donc pour la plupart idiot ? Qu’est ce qui avait bien pu pousser l’ange Nikolaï à s’élancer comme ça dans les airs ? Pourquoi est-ce que personne n’avait pensé à laisser Rachel filer la première en essayant de la couvrir pour que personne ne se rendent compte de rien ? Tant de questions qui avaient un peu paralysée la jeune fille en voyant que rien ne se passait comme il aurait fallut que ça se passe, en théorie. Rien…
Alors elle ne sut pas trop comment agir, préférant rester là en observant les gens qui commençaient à se montrer hostile envers les mutants. Le même schéma se répétait donc, et Iacobo, lui, était sur le point de se faire exploser la figure. Lequel de ces deux types de personne, le mutant ou l’homme de base, était le plus humain ? Dans ces conditions là, ça semblait presque trop simple à trancher : la masse était prête à courrir le risque de sacrifier un enfant. C’était tout bêtement immonde…
« Rachel ! Va aider Iacobo quand t’aura aidé les autres, je vais essayer de le protéger ! »
Elle avait crié de toutes ses forces pour se faire entendre de sa coéquipière des X-plorer, connaissant son pouvoir et sachant qu’elle était peut-être bien la seule à pouvoir le sortir de cette mauvaise passe. Elle, elle allait simplement agir en bouclier, peut-être pour faire un peu peur si ça pouvait marcher. Tout était bon à faire tant que ça faisait gagner du temps au pauvre Iacobo.
Yrianna se transforma en un éclair de seconde, bondissant sous forme d’insectes, ou plutôt de mouche en direction de Iacobo dans un vrombissement de tous les diables. Elle essaya de former un gros essaim tournoyant autour de Iacobo et de l’enfant sans pour autant étouffer ces deux là, cherchant simplement à éviter que la foule de plus en plus menaçante ne lui fasse de mal. Iacobo n’était pas son pote, loin de là, mais lui au moins, il ne cherchait pas à exterminer ses confrères…
Les passants qui en voulaient à Iacobo eurent un instant de recul en voyant arriver l'essaim de mouches. Même si ça n'allait très certainement pas durer, quelques instants de plus de répit avaient été gagnés...
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Sam 15 Nov 2008 - 14:37
Après les différentes hypothèses, le prof donna son opinion sur tout ce qui avait été dit. Allison écouta les différentes critiques de la dame avant d’écouter plus attentivement ses paroles sur ce qu’Alli avait dit. Diviser pour mieux régner était effectivement une bonne idée, surtout que son pouvoir, s’il pouvait être mieux maîtrisé aurait été, peut être, un atout dans ce genre de cas. Après tout, lorsqu’on voit un félin vous foncer dessus, la première réaction qu’on aura sera de fuir et les gens ne chercheront même plus à rester grouper. Mais passons. Madame Kofman fit disparaître cette illusion pour en faire apparaître une nouvelle, plus… calme. Mais est que ce calme durera longtemps ? Apparemment, non, car la mutante remarqua que devant toute cette scène, devant la route, une aveugle essayait de traverser et était en danger de mort. Car oui, un bus fonçait à toute allure vers ladite personne et si personne n’agissait, elle périrait.
Allison eut un moment d’hésitation. Agir ou rester là ? Après tout, ce n’était qu’une illusion et même si le prof leur avait demandé de sauver l’aveugle, le but était en priorité de ne pas trop se faire remarquer, non ? Pourquoi Madame Kofman avait-elle montré au début une scène où plein de gens était prêt à tuer son groupe ? Pour montrer qu’il fallait éviter de trop se faire remarquer, sous peine de faire rapidement venir une foule de mécontents prêt à nous tuer… De toute manière, vu la distance qui la séparait de l’aveugle, Alli n’aurait pas le temps de la sauver sans mettre sa propre vie en danger. Mais le temps qu’elle réfléchisse à tout ça, il y avait dèja eu deux personnes de son groupe qui s’étaient jetés au secours de l’aveugle. Les deux échouèrent et l’un deux, celui possédant des ailes ne passa pas du tout inaperçu… Des gens commencèrent à l’insulter et la scène qui était jusqu’à présent relativement calme commençait à devenir de plus en plus chaude… Valait mieux refroidir tout ça, pour faire simple. Surtout qu’un membre de l’équipe était maintenant en danger, Amarenna était effectivement en plein sur la route et un véhicule pouvait à tout moment l’écraser.
Allison resta sans voix pendant un petit moment, regardant les autres faire ou donner des ordres pour l’instant. Entre Iacobo qui avait cherché à jouer au preneur d’otage et qui avait échoué ; Bullet qui avait eu une excellente réaction – au gout d’Alli – en leur prenant les armes des policiers. Rachel qui s’était téléportée vers la route pour sauver Amarenna, etc…
Allison n’avait pas trente six mille choix à l’instant précis. Soit ne rien faire, soit faire comme Daedalion, c'est-à-dire, se barrer discrètement soit aider le groupe. La miss savait qu’elle n’aurait pas vraiment de problème pour fuir ou plutôt pour se cacher. Elle pouvait très bien se transformer en chat et l’instinct de survie ferait le reste (c'est-à-dire, disparaître). Ainsi, Allison choisi la dernière solution. La demoiselle se souvint de la précédente simulation, où on voyait toute cette foule en colère. Il fallait mieux éviter que ceci puisse se produire… Tous les humains dans les environs savaient qu’il y avait des mutants, leur faire croire le contraire était maintenant impossible. Mais, leur faire suffisamment peur qu’ils s’enfuient était encore la meilleure solution. S’ils s’enfuient, plus de foule, plus de problème, non ? C’était là le but de cette simulation, essayer de dissiper le danger… Mais faire usage de son pouvoir ne serait pas la meilleure chose à faire. Par contre, se faire passer pour une humaine normale aurait bien plus d’impact, vu que les gens autour d’elle goberont mieux ses salades.
Ainsi, d’une voix insufflant la peur, la miss cria :
« Les mutants arrivent ! Fuyez ! Fuyez ! Fuyez tant que cela est encore possible ! Ces monstre sont capable de nous tuer aussi facilement qu’ils respirent ! Ne cherchez pas à leur tenir tête, les héros n’existent pas… Allez rejoindre votre famille, votre femme ou vos enfants pendant qu’il en est encore temps ! »
Peut être que son petit discours en ferait effectivement partir quelques uns et dissiperait peut être même toute cette foule, non ?
Allison eut un moment d’hésitation. Agir ou rester là ? Après tout, ce n’était qu’une illusion et même si le prof leur avait demandé de sauver l’aveugle, le but était en priorité de ne pas trop se faire remarquer, non ? Pourquoi Madame Kofman avait-elle montré au début une scène où plein de gens était prêt à tuer son groupe ? Pour montrer qu’il fallait éviter de trop se faire remarquer, sous peine de faire rapidement venir une foule de mécontents prêt à nous tuer… De toute manière, vu la distance qui la séparait de l’aveugle, Alli n’aurait pas le temps de la sauver sans mettre sa propre vie en danger. Mais le temps qu’elle réfléchisse à tout ça, il y avait dèja eu deux personnes de son groupe qui s’étaient jetés au secours de l’aveugle. Les deux échouèrent et l’un deux, celui possédant des ailes ne passa pas du tout inaperçu… Des gens commencèrent à l’insulter et la scène qui était jusqu’à présent relativement calme commençait à devenir de plus en plus chaude… Valait mieux refroidir tout ça, pour faire simple. Surtout qu’un membre de l’équipe était maintenant en danger, Amarenna était effectivement en plein sur la route et un véhicule pouvait à tout moment l’écraser.
Allison resta sans voix pendant un petit moment, regardant les autres faire ou donner des ordres pour l’instant. Entre Iacobo qui avait cherché à jouer au preneur d’otage et qui avait échoué ; Bullet qui avait eu une excellente réaction – au gout d’Alli – en leur prenant les armes des policiers. Rachel qui s’était téléportée vers la route pour sauver Amarenna, etc…
Allison n’avait pas trente six mille choix à l’instant précis. Soit ne rien faire, soit faire comme Daedalion, c'est-à-dire, se barrer discrètement soit aider le groupe. La miss savait qu’elle n’aurait pas vraiment de problème pour fuir ou plutôt pour se cacher. Elle pouvait très bien se transformer en chat et l’instinct de survie ferait le reste (c'est-à-dire, disparaître). Ainsi, Allison choisi la dernière solution. La demoiselle se souvint de la précédente simulation, où on voyait toute cette foule en colère. Il fallait mieux éviter que ceci puisse se produire… Tous les humains dans les environs savaient qu’il y avait des mutants, leur faire croire le contraire était maintenant impossible. Mais, leur faire suffisamment peur qu’ils s’enfuient était encore la meilleure solution. S’ils s’enfuient, plus de foule, plus de problème, non ? C’était là le but de cette simulation, essayer de dissiper le danger… Mais faire usage de son pouvoir ne serait pas la meilleure chose à faire. Par contre, se faire passer pour une humaine normale aurait bien plus d’impact, vu que les gens autour d’elle goberont mieux ses salades.
Ainsi, d’une voix insufflant la peur, la miss cria :
« Les mutants arrivent ! Fuyez ! Fuyez ! Fuyez tant que cela est encore possible ! Ces monstre sont capable de nous tuer aussi facilement qu’ils respirent ! Ne cherchez pas à leur tenir tête, les héros n’existent pas… Allez rejoindre votre famille, votre femme ou vos enfants pendant qu’il en est encore temps ! »
Peut être que son petit discours en ferait effectivement partir quelques uns et dissiperait peut être même toute cette foule, non ?
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 2:22
Le résultat de l'action d'Allison fut assez mitigé... Si peu l'entendirent, encore moins l'écoutèrent... Quelques uns accélérèrent le pas pour éviter de se retrouver dans une lutte avec les "dangereux mutants", pour d'autres la formule d'Allison fit l'effet d'une injonction paradoxale...
Mais les élèves n'eurent pas le temps de voir la suite. Esther avait à nouveau appuyé sur un des boutons de la télécommande et la simulation disparut. La salle des dangers était revenue à son apparence habituelle et 12 blocs sortirent du sol, en guise de sièges...
L'israélienne faisait une drôle de tête. Elle essayait de rationaliser l'immonde débacle à laquelle, elle avait assisté... mais rien n'y faisait ! La petite meute d'académiciens avait dans une large mesure foiré le test au delà de toute commune mesure...
Elle commenta sèchement :
"Encore un grand moment de l'histoire de l'Académie..."
Puis se rappelant, qu'ils étaient là pour apprendre, elle ajouta :
"Certes on apprend de ses erreurs... On peut alors dire que vous avez énormément appris, aujourd'hui..."
Invitant d'une main les élèves à prendre place, elle continua :
"L'objectif de sauver l'aveugle était un prétexte pour voir comment vous pouvez vous débrouiller pour couvrir vos traces... J'avais osé espérer tout de même que quelqu'un aurait pu lui sauver la vie... Tant pis..."
Avalant sa salive, elle fixa la mauvaise troupe :
"Il y avait des complications. La vieille dame qui fait un malaise. Les deux policiers qui risquaient de mal interpréter la situation. Les gens dans la rue, etc..."
Se recoiffant, elle poursuivit :
"N'oubliez pas non plus que de vos actions dépend votre survie dans ce monde, ainsi que celle de tous les autres mutants. L'article de presse qui pourrait être tiré de ce fiasco pourrait se présenter comme suit : une attaque mutante a eu lieu cet après midi dans le centre ville de Salem Center. Aux dires des agents de police présents sur les lieux, une troupe de mutants s'en est pris à la population. A déplorer le décès d'une vieille dame, d'une jeune handicapée... Un forcené qui avait tenté de prendre en otage un enfant a été abattu. Le reste de la troupe a malheureusement pris la fuite. La police a également été attaquée : deux revolvers ont été dérobés dans un but indéterminé à ce jour. De part sa proximité, l'Institut Xavier est soupçonné de complicité dans la réalisation de cet acte terroriste"
Esther marqua une pause.
"J'exagère ? Peut être... Mais sachez bien que même l'Eastern News face à un tel fiasco nous rentrerait dans les plumes ! Pour ce qui concerne, vos actions individuelles..."
L'israélienne regarda la tripotée de gosses qui s'étalait sous ses yeux.
"Je vais vous demander de commenter ce que vous avez vu. Vos actions. Celles de vos camarades. Ce qui a été réussi. Foiré. Ce qui aurait pu être tenté. Tout ce qui vous passe par la tête. Je vous demanderai de modérer vos propos... N'oubliez pas que c'est une simulation que l'on peut recommencer autant de fois que possible, contrairement à une situation réelle... Après, je vous donnerai mon point de vu là dessus..."
Mais les élèves n'eurent pas le temps de voir la suite. Esther avait à nouveau appuyé sur un des boutons de la télécommande et la simulation disparut. La salle des dangers était revenue à son apparence habituelle et 12 blocs sortirent du sol, en guise de sièges...
L'israélienne faisait une drôle de tête. Elle essayait de rationaliser l'immonde débacle à laquelle, elle avait assisté... mais rien n'y faisait ! La petite meute d'académiciens avait dans une large mesure foiré le test au delà de toute commune mesure...
Elle commenta sèchement :
"Encore un grand moment de l'histoire de l'Académie..."
Puis se rappelant, qu'ils étaient là pour apprendre, elle ajouta :
"Certes on apprend de ses erreurs... On peut alors dire que vous avez énormément appris, aujourd'hui..."
Invitant d'une main les élèves à prendre place, elle continua :
"L'objectif de sauver l'aveugle était un prétexte pour voir comment vous pouvez vous débrouiller pour couvrir vos traces... J'avais osé espérer tout de même que quelqu'un aurait pu lui sauver la vie... Tant pis..."
Avalant sa salive, elle fixa la mauvaise troupe :
"Il y avait des complications. La vieille dame qui fait un malaise. Les deux policiers qui risquaient de mal interpréter la situation. Les gens dans la rue, etc..."
Se recoiffant, elle poursuivit :
"N'oubliez pas non plus que de vos actions dépend votre survie dans ce monde, ainsi que celle de tous les autres mutants. L'article de presse qui pourrait être tiré de ce fiasco pourrait se présenter comme suit : une attaque mutante a eu lieu cet après midi dans le centre ville de Salem Center. Aux dires des agents de police présents sur les lieux, une troupe de mutants s'en est pris à la population. A déplorer le décès d'une vieille dame, d'une jeune handicapée... Un forcené qui avait tenté de prendre en otage un enfant a été abattu. Le reste de la troupe a malheureusement pris la fuite. La police a également été attaquée : deux revolvers ont été dérobés dans un but indéterminé à ce jour. De part sa proximité, l'Institut Xavier est soupçonné de complicité dans la réalisation de cet acte terroriste"
Esther marqua une pause.
"J'exagère ? Peut être... Mais sachez bien que même l'Eastern News face à un tel fiasco nous rentrerait dans les plumes ! Pour ce qui concerne, vos actions individuelles..."
L'israélienne regarda la tripotée de gosses qui s'étalait sous ses yeux.
"Je vais vous demander de commenter ce que vous avez vu. Vos actions. Celles de vos camarades. Ce qui a été réussi. Foiré. Ce qui aurait pu être tenté. Tout ce qui vous passe par la tête. Je vous demanderai de modérer vos propos... N'oubliez pas que c'est une simulation que l'on peut recommencer autant de fois que possible, contrairement à une situation réelle... Après, je vous donnerai mon point de vu là dessus..."
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 2:38
Amy avait, à peu près, réussi à se déplacer à travers les ombres pour s'approcher de la jeune aveugle. A dire vrai, c'était pour elle une grande première. Mais cela n'avait pas été suffisant. Trop lente, elle n'avait eu que le temps de s'écarter pour ne pas se faire rentrer dedans par le camion et la jeune aveugle était morte. Allongée en travers de la chaussée, la jeune femme ne pouvait que penser à cette tragédie. Ce qu'elle avait tenté d'empêcher était malgré tout arrivé. Sans penser à se relever, elle fut parcourue de frissons qui firent monter des larmes qu'elle refoula à ses yeux. Ce n'était qu'une simulation. Mais elle faisait tellement vrai! Elle fut sincèrement reconnaissante à Rachel d'être venue la chercher. Aurait-elle eu la présence d'esprit de se relever seule sans ça? Non... Sans doute pas.
"Merci..."
Et dire que Micha disait d'elle qu'elle était une héroïne parce qu'elle avait tenté d'empêcher un voleur de voler puis de s'enfuir... Mais, comme maintenant, elle n'avait rien pu faire. Un sourire amer se dessina sur ses lèvres alors qu'elle continuait de trembler. Lentement, elle se retourna pour voir le carnage qui se déroulait devant ses yeux. C'était la débandade. Certains essayaient de diviser les humains, mais ils n'y gagneraient, sans doute, qu'à ameuter plus encore les foules pour finir à la situation qu'ils avaient vus précédemment. Amarenna secoua la tête. Elle avait agi trop vite. Elle avait cru qu'elle pourrait faire quelque chose. Concrètement, ce n'était pas le cas. D'ailleurs, lorsque tout cela prit fin, Esther leur demanda d'analyser la situation. Poussant un soupir, la LeX décida de prendre la parole en premier.
"Je crois que, devant l'urgence de la situation, aucun n'a réellement réfléchi avant d'agir. A commencer par moi. Au lieu de foncer comme ça de façon hasardeuse, j'aurais, sans doute, pu demander à Rachel s'il lui était possible de s'en occuper. Après tout, elle a prouvé qu'elle était la plus apte à faire cela en venant me récupérer après ma tentative quelque peu ratée..."
La jeune femme esquissa un sourire à l'adresse de l'X-plorer avant de reprendre:
"Je crois que Wind aussi aurait sans doute pu être plus efficace que nous autres en parlant à l'aveugle pour la guider en la faisant reculer. Cela aurait eu le mérite de la discretion. By the way, nous nous sommes tous concentrés sur l'aveugle. Personne n'a fait attention à la vieille dame qui faisait un malaise. Quelqu'un aurait sans doute pu aller la voir pour essayer de l'aider et de la calmer, même si personne ne peut soigner ici. Pour les deux policiers, peut-être n'était-ce pas la chose à faire de les désarmer. Juste leur enlever leur talkie? Mais en même temps, je ne peux pas dire. Je n'ai pas été la plus réfléchie."
Amarenna haussa les épaules avant de conclure:
"Et sans doute aurait-il mieux valu ne pas menacer un enfant. Les gens deviennent fous, lorsqu'on s'attaque à un enfant, le plus souvent. Je pense que c'était le meilleur moyen d'en venir à la situation que vous nous avez montrée au départ. Sorry, Iacobo. Et euh... Malheureusmeent, vu la situation, nous n'avons pas pu nous concerter avant d'agir. C'est sans doute ce qui a entraîné tout cela. Mais quand bien même, nous n'aurons sans doute pas toujours la possibilité de nous concerter.
Mais dans ce genre de situation, vaut-il mieux rester à ne rien faire de peur de révéler notre identité, ou bien agir et essayer de réparer les pots cassés après? Personnellement, je pense qu'il faut tenter d'éviter ce genre de drame..."
"Merci..."
Et dire que Micha disait d'elle qu'elle était une héroïne parce qu'elle avait tenté d'empêcher un voleur de voler puis de s'enfuir... Mais, comme maintenant, elle n'avait rien pu faire. Un sourire amer se dessina sur ses lèvres alors qu'elle continuait de trembler. Lentement, elle se retourna pour voir le carnage qui se déroulait devant ses yeux. C'était la débandade. Certains essayaient de diviser les humains, mais ils n'y gagneraient, sans doute, qu'à ameuter plus encore les foules pour finir à la situation qu'ils avaient vus précédemment. Amarenna secoua la tête. Elle avait agi trop vite. Elle avait cru qu'elle pourrait faire quelque chose. Concrètement, ce n'était pas le cas. D'ailleurs, lorsque tout cela prit fin, Esther leur demanda d'analyser la situation. Poussant un soupir, la LeX décida de prendre la parole en premier.
"Je crois que, devant l'urgence de la situation, aucun n'a réellement réfléchi avant d'agir. A commencer par moi. Au lieu de foncer comme ça de façon hasardeuse, j'aurais, sans doute, pu demander à Rachel s'il lui était possible de s'en occuper. Après tout, elle a prouvé qu'elle était la plus apte à faire cela en venant me récupérer après ma tentative quelque peu ratée..."
La jeune femme esquissa un sourire à l'adresse de l'X-plorer avant de reprendre:
"Je crois que Wind aussi aurait sans doute pu être plus efficace que nous autres en parlant à l'aveugle pour la guider en la faisant reculer. Cela aurait eu le mérite de la discretion. By the way, nous nous sommes tous concentrés sur l'aveugle. Personne n'a fait attention à la vieille dame qui faisait un malaise. Quelqu'un aurait sans doute pu aller la voir pour essayer de l'aider et de la calmer, même si personne ne peut soigner ici. Pour les deux policiers, peut-être n'était-ce pas la chose à faire de les désarmer. Juste leur enlever leur talkie? Mais en même temps, je ne peux pas dire. Je n'ai pas été la plus réfléchie."
Amarenna haussa les épaules avant de conclure:
"Et sans doute aurait-il mieux valu ne pas menacer un enfant. Les gens deviennent fous, lorsqu'on s'attaque à un enfant, le plus souvent. Je pense que c'était le meilleur moyen d'en venir à la situation que vous nous avez montrée au départ. Sorry, Iacobo. Et euh... Malheureusmeent, vu la situation, nous n'avons pas pu nous concerter avant d'agir. C'est sans doute ce qui a entraîné tout cela. Mais quand bien même, nous n'aurons sans doute pas toujours la possibilité de nous concerter.
Mais dans ce genre de situation, vaut-il mieux rester à ne rien faire de peur de révéler notre identité, ou bien agir et essayer de réparer les pots cassés après? Personnellement, je pense qu'il faut tenter d'éviter ce genre de drame..."
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 3:07
Le serbe lui chuchota quelques mots à l'oreille qui la firent sourire un instant, sourire qui s'effaça bien vite quand il s'éloigna d'elle. Elle entendit Jareld attiser la haine des types déjà clairement anti-mutants, et elle fronça les sourcils, plus encore quand elle avisa les os saillants de Iacobo.
*Du calme Wind, c'est pas le moment de paniquer...*
Son... petit ami ? s'avançait vers un enfant et tenta de s'en emparer. Un otage ? Pas si docile que ça en tout cas : l'enfant commençait à hurler, alertant les humains qui se ruèrent vers lui.
*Là, on panique.*
Tandis que Yamina s'occupait du chauffeur de bus, et que sur ses conseils, les gens commençaient à faire ce qu'il fallait, Yrianna vola au secours de Iacobo, freinant quelque peu les passants, mais la londonienne doutait que ça dure longtemps. Cependant, voir sa nouvelle co-équipière réagir lui évita de céder complètement à la panique qui la gagnait. Elle n'eut guère le temps à vrai dire avant que la blondinette ne hurle à la foule de fuir, misant sur la peur des mutants. Wind doutait qu'ils l'écoutent... Et d'ailleurs, ce ne fut pas le cas, pas en tout cas jusqu'à ce que la simulation ne fût interrompue par leur professeur, visiblement peu ravie des événements.
Elle ferma les yeux un instant, serra les poings et inspira profondément. Pendant quelques instants, elle avait presque eu envie d'aller coller une gifle monumentale au serbe pour avoir osé s'en prendre à un enfant. Mais la seule gifle qu'elle eût jamais donnée jusque là lui restait encore en travers de la gorge, elle la regrettait encore, et elle n'était pas prête de recommencer. Comme la prof avait fait apparaître des cubes qui lui rappelaient une certaine simulation avec le professeur Zachary en guise de fauteuils, elle alla si asseoir, les jambes croisées, les mains également croisées sur son genou, le visage fermé, et écouta les commentaires de la prof, qui n'en étaient pas tout à fait, pas encore.
Exagérer ? Non, en tout cas, pas de ce qu'en pensait Larsen. Elle imaginait tout à fait les gros titres. Ah ça ! La Sentinelle se régalerait ! Elle resta songeuse quelques instants cependant, après qu'elle leur eut demandé d'analyser eux-mêmes leurs évidentes erreurs. Et de modérer leurs propos, ce qui lui demanderait, même à elle, un certain effort. Amarenna en avait profité pour faire sa propre analyse.
- Peut-être commença-t-elle simplement, quant à ce qu'elle-même aurait pu faire. Je ne sais pas si ça aurait suffi, on n'a guère eu de temps pour sauver la fille, et peut-être que même avec un guide vocal, elle n'aurait pas eu le temps de traverser...
Elle haussa les épaules. Elle n'en savait pas plus à vrai dire.
- Je vois vraiment pas ce qu'on aurait pu faire de mieux, sinon. Amarenna a essayé de passer par son ombre, Nikolaï d'utiliser ses ailes... manifestement, ils n'étaient pas assez rapides. Ce qui exclue aussi que Rachel eût pu être plus efficace, il lui faut un support, et je ne crois pas qu'elle aurait eu le temps de prendre la fille en photo. Dommage d'ailleurs...
Elle secoua la tête, pour chasser l'image qui restait dans sa tête de cette pauvre femme bien amochée qui portait, dans sa propre imagination, le visage de Miss Deneos.
- Je te contredis juste sur un point : j'ai volontairement fait entendre à un des policiers que la vieille dame faisait un malaise. D'ailleurs, il y en a un qui s'est tout de suite dirigé vers elle. Ils avaient une radio, et ils doivent avoir un minimum de formation aux premiers secours. Personnellement, je ne pouvais pas l'aider autrement, enfin je crois.
Ses doigts se crispèrent légèrement. Et elle secoua encore la tête, le regard baissé, en signe de dénégation cette fois.
- Je sais pas si y a beaucoup de choses qu'ont vraiment marché. Je crois que Yamina a eu une bonne idée, les gens avaient l'air de bien répondre à son appel au civisme.
Elle esquissa un sourire à la personne concernée, relevant le visage vers elle, et passa sous silence le reste de sa propre intervention, avant de réaliser que si elle ne s'expliquait pas, peu d'entre eux comprendraient ce qu'elle avait fait. Elle avait fait ce qui lui avait semblé le mieux, mais dire à présent si ça avait été utile ou pas... Et bien ça n'était pas à elle de le faire, à son avis, à tort ou à raison, et pour le coup, elle n'était pas très à l'aise pour commenter son action.
- Outre prévenir les forces de l'ordre pour l'attaque de la vieille dame, pour qu'ils demandent des secours, j'ai essayé de faire entendre des commentaires moins anti-mutants aux gens, comme si derrière ou à côté d'eux, quelqu'un disait qu'on avait tenté d'aider la fille et pas de les attaquer. Je voulais que certains prennent notre parti, au moins essaient de contrebalancer ceux qui nous mettaient déjà tout sur le dos... Je sais pas si ça a vraiment marché, et même si c'est le cas, vu ce qu'on a fait après, ça a servi à rien de toute façon...
Elle inspira de nouveau, profondément, se forçant au calme, avant de reprendre, le plus sereinement possible, bien que, malgré ses efforts, quelques accents de sa voix trahissent son énervement.
- Pour le reste... J'avoue qu'il y a pas mal de choses que je ne comprends pas. Jareld, tu tentais de faire quoi en attisant la haine des foules ? C'est comme miser sur la peur des mutants, je crois que ça fait que mettre le feu aux poudres : ils avaient déjà envie de nous trucider, crier aux méchants mutants qui attaquent, bouh, fuyez, ça peut qu'envenimer les choses... en l'occurrence, ça n'a manifestement pas aidé...
Elle avait fixé les deux personnes dont elle parlait à l'instant, puis baissa le regard.
- Mais ce que je peux encore moins comprendre à vrai dire... C'est la prise d'otage...
Elle releva le regard vers le serbe, et resta silencieuse quelques instants. Il n'y avait rien à dire, Amarenna avait déjà dit l'essentiel, et le neutre, et elle, elle ne pouvait pas évoquer ça de façon aussi objective, encore moins calme. Que lui aurait-elle dit, à cet instant, à part qu'elle ne pouvait pas comprendre ce geste-là ? Et dire qu'il avait été commis par la personne qui était censée être la plus proche d'elle ! Et le pire, peut-être, était que ce n'était même plus de la colère, ou de l'agacement qu'on pouvait lire dans son regard. Mais de la déception. Elle savait pourtant, tout ce qui les séparait... mais ça... Non, ça, elle ne pouvait simplement pas l'accepter...
*Du calme Wind, c'est pas le moment de paniquer...*
Son... petit ami ? s'avançait vers un enfant et tenta de s'en emparer. Un otage ? Pas si docile que ça en tout cas : l'enfant commençait à hurler, alertant les humains qui se ruèrent vers lui.
*Là, on panique.*
Tandis que Yamina s'occupait du chauffeur de bus, et que sur ses conseils, les gens commençaient à faire ce qu'il fallait, Yrianna vola au secours de Iacobo, freinant quelque peu les passants, mais la londonienne doutait que ça dure longtemps. Cependant, voir sa nouvelle co-équipière réagir lui évita de céder complètement à la panique qui la gagnait. Elle n'eut guère le temps à vrai dire avant que la blondinette ne hurle à la foule de fuir, misant sur la peur des mutants. Wind doutait qu'ils l'écoutent... Et d'ailleurs, ce ne fut pas le cas, pas en tout cas jusqu'à ce que la simulation ne fût interrompue par leur professeur, visiblement peu ravie des événements.
Elle ferma les yeux un instant, serra les poings et inspira profondément. Pendant quelques instants, elle avait presque eu envie d'aller coller une gifle monumentale au serbe pour avoir osé s'en prendre à un enfant. Mais la seule gifle qu'elle eût jamais donnée jusque là lui restait encore en travers de la gorge, elle la regrettait encore, et elle n'était pas prête de recommencer. Comme la prof avait fait apparaître des cubes qui lui rappelaient une certaine simulation avec le professeur Zachary en guise de fauteuils, elle alla si asseoir, les jambes croisées, les mains également croisées sur son genou, le visage fermé, et écouta les commentaires de la prof, qui n'en étaient pas tout à fait, pas encore.
Exagérer ? Non, en tout cas, pas de ce qu'en pensait Larsen. Elle imaginait tout à fait les gros titres. Ah ça ! La Sentinelle se régalerait ! Elle resta songeuse quelques instants cependant, après qu'elle leur eut demandé d'analyser eux-mêmes leurs évidentes erreurs. Et de modérer leurs propos, ce qui lui demanderait, même à elle, un certain effort. Amarenna en avait profité pour faire sa propre analyse.
- Peut-être commença-t-elle simplement, quant à ce qu'elle-même aurait pu faire. Je ne sais pas si ça aurait suffi, on n'a guère eu de temps pour sauver la fille, et peut-être que même avec un guide vocal, elle n'aurait pas eu le temps de traverser...
Elle haussa les épaules. Elle n'en savait pas plus à vrai dire.
- Je vois vraiment pas ce qu'on aurait pu faire de mieux, sinon. Amarenna a essayé de passer par son ombre, Nikolaï d'utiliser ses ailes... manifestement, ils n'étaient pas assez rapides. Ce qui exclue aussi que Rachel eût pu être plus efficace, il lui faut un support, et je ne crois pas qu'elle aurait eu le temps de prendre la fille en photo. Dommage d'ailleurs...
Elle secoua la tête, pour chasser l'image qui restait dans sa tête de cette pauvre femme bien amochée qui portait, dans sa propre imagination, le visage de Miss Deneos.
- Je te contredis juste sur un point : j'ai volontairement fait entendre à un des policiers que la vieille dame faisait un malaise. D'ailleurs, il y en a un qui s'est tout de suite dirigé vers elle. Ils avaient une radio, et ils doivent avoir un minimum de formation aux premiers secours. Personnellement, je ne pouvais pas l'aider autrement, enfin je crois.
Ses doigts se crispèrent légèrement. Et elle secoua encore la tête, le regard baissé, en signe de dénégation cette fois.
- Je sais pas si y a beaucoup de choses qu'ont vraiment marché. Je crois que Yamina a eu une bonne idée, les gens avaient l'air de bien répondre à son appel au civisme.
Elle esquissa un sourire à la personne concernée, relevant le visage vers elle, et passa sous silence le reste de sa propre intervention, avant de réaliser que si elle ne s'expliquait pas, peu d'entre eux comprendraient ce qu'elle avait fait. Elle avait fait ce qui lui avait semblé le mieux, mais dire à présent si ça avait été utile ou pas... Et bien ça n'était pas à elle de le faire, à son avis, à tort ou à raison, et pour le coup, elle n'était pas très à l'aise pour commenter son action.
- Outre prévenir les forces de l'ordre pour l'attaque de la vieille dame, pour qu'ils demandent des secours, j'ai essayé de faire entendre des commentaires moins anti-mutants aux gens, comme si derrière ou à côté d'eux, quelqu'un disait qu'on avait tenté d'aider la fille et pas de les attaquer. Je voulais que certains prennent notre parti, au moins essaient de contrebalancer ceux qui nous mettaient déjà tout sur le dos... Je sais pas si ça a vraiment marché, et même si c'est le cas, vu ce qu'on a fait après, ça a servi à rien de toute façon...
Elle inspira de nouveau, profondément, se forçant au calme, avant de reprendre, le plus sereinement possible, bien que, malgré ses efforts, quelques accents de sa voix trahissent son énervement.
- Pour le reste... J'avoue qu'il y a pas mal de choses que je ne comprends pas. Jareld, tu tentais de faire quoi en attisant la haine des foules ? C'est comme miser sur la peur des mutants, je crois que ça fait que mettre le feu aux poudres : ils avaient déjà envie de nous trucider, crier aux méchants mutants qui attaquent, bouh, fuyez, ça peut qu'envenimer les choses... en l'occurrence, ça n'a manifestement pas aidé...
Elle avait fixé les deux personnes dont elle parlait à l'instant, puis baissa le regard.
- Mais ce que je peux encore moins comprendre à vrai dire... C'est la prise d'otage...
Elle releva le regard vers le serbe, et resta silencieuse quelques instants. Il n'y avait rien à dire, Amarenna avait déjà dit l'essentiel, et le neutre, et elle, elle ne pouvait pas évoquer ça de façon aussi objective, encore moins calme. Que lui aurait-elle dit, à cet instant, à part qu'elle ne pouvait pas comprendre ce geste-là ? Et dire qu'il avait été commis par la personne qui était censée être la plus proche d'elle ! Et le pire, peut-être, était que ce n'était même plus de la colère, ou de l'agacement qu'on pouvait lire dans son regard. Mais de la déception. Elle savait pourtant, tout ce qui les séparait... mais ça... Non, ça, elle ne pouvait simplement pas l'accepter...
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 5:30
Alors qu’il s’échappait tête baissée, le jeune homme se risqua à un dernier regard pour contempler la majesté d’un Serbe cruel aux normes infectées. Très vite, il centra à nouveau ses pupilles sur le sol, juste un récent sourire sur sa gueule de Dandy pour souligner un cynisme grandit. Il s’épanouissait du mouton noir dans un troupeau d’agneaux, celui qui ne manifestait pas contre l’évidence pour encenser la bonne morale barbante et aisée. La simulation prit fin et le sceptique mutant s’assit sur l’un des cubes.
Il écouta attentivement les justifications des deux demoiselles, mais n’y décela aucune validité honnête pouvant le convaincre d’une autre conclusion. Afin de clarifier les choses, et autoproclamé détenteur de la bonne logique, Daedalion prit la parole : « Que dire ? Il se leva de son siège tel un orateur devant ses disciples et commença à faire les cents pas devant l’audience. Pour commencer, les cœurs vaillants ont tendance à vouloir trop en faire au point de porter préjudices aux efficaces. Nous n’étions pas tous disposé à sauver l’aveugle, la distance, ainsi que le sérieux de la situation, n’a pas été pris en compte, et nombre d’incertains ont tenté le haut fait empêchant aux utiles d’agir. Rachel, Gros Tas ou encore Wind auraient largement été plus efficaces pour sauver la vieille Cassandre, à l’inverse d’un bœuf capable de se transformer en pet ou une voleuse d’ombre pas encore assez expérimentée pour tester ses capacités. » Il arrêta brièvement son regard sur Amarenna, puis repris :
« Deuxièmement, nous ne sommes pas au-dessus de la loi. Vous blâmez les préjugés des humains quand vous-mêmes êtes capables d’anticiper leurs jugements. J’en ris, croyez-moi. Certes les policiers ont hâtivement conclu à notre culpabilité, ceci dit, ils n’auraient pas tirer comme des forcenés. Nous aurions largement pu clarifier les choses au commissariat, et en cas de réelles injustices, l’usage de nos pouvoirs aurait été justifié. Je m’attarde aussi sur ça bande de nouilles, en pleine foule hostile anti-mutante, évitez de vous exposer, c’est aussi stupide que de crier « j’ai une bombe » dans un aéroport. À vouloir sauver tout le monde, on peut conduire l’ensemble à la mort. Nikolaï était en danger, Amarena aussi… C’est triste, mais tant pis pour eux. Regardez Rachel, elle l’a certes sauvée, mais en revenant près de moi, elle m’a aussi mis en danger… En plus d’elle-même. Elle aurait dû fuir, ou encore, directement rentrer à l’institut après avoir secourue la samaritaine. Concernant l’imbécile ailé, un nouvel arrêt pour le concerné avant de retourner à son manège mégalomaniaque, fais ta besogne et tire toi. Pas la peine de traîner tes plumes pour vanter ton physique. En cas de soirée arrosée, je serais le premier à te payer des verres pour m’inviter dans ton lit, mais pour les humains, ils ne distinguent qu’un mutant leur révélant la possibilité d’un tir au pigeon ».
Une nouvelle pause s’opéra, il reprit son souffle et se remémora la suite du fiasco. « Tous les orateurs cherchant à influencer la foule, laissez-moi vous déféquer dessus. A part Mlle Smith, aucun d’entre nous ne possède une voix plus imposante que les autres. Nous sommes jeunes et croyez moi, même le dernier des campagnards consanguins amateurs de banjo se croira plus avisé que vous sous le vil prétexte qu’il possède quelques printemps de plus. Nous en avons l’exemple ici-même. » D’une rotation faussement discrète des pupilles, il désigna Esther. « On ne peut pas influencer des émeutiers en colère, ils sont guidés par la rage qui obscurcit leurs réflexions. Cessons de vouloir résoudre toutes les situations, certaines causes ne sont pas les nôtres. Je passe sur la prise d’otage, ça avait au moins le mérite de m’amuser, et ça aurait équilibré le nombre de mort dans les deux camps ».
Il retourna s’asseoir, les chevilles plus imposantes que jamais. « En nous rendant, il n’y aurait eu aucun soulèvement. Malgré tout, en se contentant de fuir, la situation aurait été moins chaotique, le nombre de pertes tolérables et la cause mutante intacte. Mais surtout, nous n’avons pas à sauver une aveugle imprudente incapable de demander un service à un passant. On a assez de problèmes comme ça pour aller les pêchers dans les drames du quotidien. On ne se bat pas que pour pouvoir vivre dans une société qui accepte les mutants, mais pour que l’erreur du passé ne se renouvelle pas, pour permettre enfin aux mœurs d’évoluer. Pour cela, quelques sacrifices sont nécessaires, même des parcelles de notre humanité ».
Sur ces mots, il s’arrêta, fier d’avoir officiellement douze nouvelles personnes haïssant sa petite personne.
Il écouta attentivement les justifications des deux demoiselles, mais n’y décela aucune validité honnête pouvant le convaincre d’une autre conclusion. Afin de clarifier les choses, et autoproclamé détenteur de la bonne logique, Daedalion prit la parole : « Que dire ? Il se leva de son siège tel un orateur devant ses disciples et commença à faire les cents pas devant l’audience. Pour commencer, les cœurs vaillants ont tendance à vouloir trop en faire au point de porter préjudices aux efficaces. Nous n’étions pas tous disposé à sauver l’aveugle, la distance, ainsi que le sérieux de la situation, n’a pas été pris en compte, et nombre d’incertains ont tenté le haut fait empêchant aux utiles d’agir. Rachel, Gros Tas ou encore Wind auraient largement été plus efficaces pour sauver la vieille Cassandre, à l’inverse d’un bœuf capable de se transformer en pet ou une voleuse d’ombre pas encore assez expérimentée pour tester ses capacités. » Il arrêta brièvement son regard sur Amarenna, puis repris :
« Deuxièmement, nous ne sommes pas au-dessus de la loi. Vous blâmez les préjugés des humains quand vous-mêmes êtes capables d’anticiper leurs jugements. J’en ris, croyez-moi. Certes les policiers ont hâtivement conclu à notre culpabilité, ceci dit, ils n’auraient pas tirer comme des forcenés. Nous aurions largement pu clarifier les choses au commissariat, et en cas de réelles injustices, l’usage de nos pouvoirs aurait été justifié. Je m’attarde aussi sur ça bande de nouilles, en pleine foule hostile anti-mutante, évitez de vous exposer, c’est aussi stupide que de crier « j’ai une bombe » dans un aéroport. À vouloir sauver tout le monde, on peut conduire l’ensemble à la mort. Nikolaï était en danger, Amarena aussi… C’est triste, mais tant pis pour eux. Regardez Rachel, elle l’a certes sauvée, mais en revenant près de moi, elle m’a aussi mis en danger… En plus d’elle-même. Elle aurait dû fuir, ou encore, directement rentrer à l’institut après avoir secourue la samaritaine. Concernant l’imbécile ailé, un nouvel arrêt pour le concerné avant de retourner à son manège mégalomaniaque, fais ta besogne et tire toi. Pas la peine de traîner tes plumes pour vanter ton physique. En cas de soirée arrosée, je serais le premier à te payer des verres pour m’inviter dans ton lit, mais pour les humains, ils ne distinguent qu’un mutant leur révélant la possibilité d’un tir au pigeon ».
Une nouvelle pause s’opéra, il reprit son souffle et se remémora la suite du fiasco. « Tous les orateurs cherchant à influencer la foule, laissez-moi vous déféquer dessus. A part Mlle Smith, aucun d’entre nous ne possède une voix plus imposante que les autres. Nous sommes jeunes et croyez moi, même le dernier des campagnards consanguins amateurs de banjo se croira plus avisé que vous sous le vil prétexte qu’il possède quelques printemps de plus. Nous en avons l’exemple ici-même. » D’une rotation faussement discrète des pupilles, il désigna Esther. « On ne peut pas influencer des émeutiers en colère, ils sont guidés par la rage qui obscurcit leurs réflexions. Cessons de vouloir résoudre toutes les situations, certaines causes ne sont pas les nôtres. Je passe sur la prise d’otage, ça avait au moins le mérite de m’amuser, et ça aurait équilibré le nombre de mort dans les deux camps ».
Il retourna s’asseoir, les chevilles plus imposantes que jamais. « En nous rendant, il n’y aurait eu aucun soulèvement. Malgré tout, en se contentant de fuir, la situation aurait été moins chaotique, le nombre de pertes tolérables et la cause mutante intacte. Mais surtout, nous n’avons pas à sauver une aveugle imprudente incapable de demander un service à un passant. On a assez de problèmes comme ça pour aller les pêchers dans les drames du quotidien. On ne se bat pas que pour pouvoir vivre dans une société qui accepte les mutants, mais pour que l’erreur du passé ne se renouvelle pas, pour permettre enfin aux mœurs d’évoluer. Pour cela, quelques sacrifices sont nécessaires, même des parcelles de notre humanité ».
Sur ces mots, il s’arrêta, fier d’avoir officiellement douze nouvelles personnes haïssant sa petite personne.
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 12:34
Quel fiasco, non mais… dans quel pétrin est-ce qu’ils s’étaient tous fourrés ? Au milieu de cette débâcle totale, Yrianna n’avait envie que d’une seule chose : que cette simulation ingérable cesse enfin d’être pour que les choses retournent à la normale, et qu’ils puissent enfin tous se prendre les remontrances ou les leçons qui s’imposaient. La fille insecte avait vu autour d’elle la masse se défaire puis se refaire autour de Iacobo, et il ne faisait aucun doute que ce dernier allait succomber à leur assaut multiple si tout ce fatras ne s’arrêtait pas bientôt.
La demoiselle fut bien vite exhaussée, comme si Esther avait été en mesure de l’entendre et de faire cesser les mouvements et l’histoire qu’ils vivaient et qu’ils avaient transformée en véritable cauchemar. Cauchemar cacophonique qui allait maintenant pouvoir être observé en détail par chacun d’entre eux, au prix de se faire mal voir des élèves dont on faisait la critique, pourtant le plus objectivement possible, et qui ne pouvait définitivement pas plaire à tout le monde.
Ainsi, retrouvant immédiatement sa forme ‘standard’, Yrianna revint auprès de tous et se laissa finalement choir, fesses les premières, sur les sièges improvisés qui avaient fait irruption dans la pièce comme un cheveu sur la soupe. C’était vraiment le moment, après tant d’action, que de se la jouer pause café tiens ! Enfin bon, au moins, le calme et la tranquillité qu’on essayait maintenant de leur imposait tranchait net de la situation précédente et ça devait forcement avoir du bon pour leur esprit pas forcement au clair après tout ce qui venait de se passer.
Soupirant de nombreuses fois, Yrianna était encore perdu dans les méandres de cette scène infernale, essayant tant bien que mal d’en extirper son esprit encore un peu en alerte. Elle tendait l’oreille pour écouter ses camarades loquasses même si cela n’avait rien de surprenant : Amy était une bavarde invétérée, et plus que ça, elle était une personne fort réfléchis aux gouts de la mutante. Bien vite suivie de Wind, Yriah se faisait la réflexion qu’elles faisaient même preuve de beaucoup de tac dans leur discours, ce qui n’était absolument pas le cas de Daedalion. Comment lui en vouloir ? Ce n’était même pas envisageable que d’espérer entendre des choses diplomatiques s’extirper de sa bouche seulement bonne à dire des choses acerbes, mais enfin, au-delà de son verbillage digne du plus grand des critiques, il y avait de la jugeote, beaucoup de jugeote, et beaucoup de vérité qui pouvait donner lieu à une multitude de débats philosophiques ne les intéressant pourtant pas plus que ça dans ce cours. C’était un peu dommage car la miss aimaient bien les sujets à polémique, mais qui sait, peut-être y aurait-il des surprises ?
« Je dois avouer que je trouve Daed’ sur une bonne voie concernant ce que l’on aurait du faire….ou plutôt ne pas faire, et surtout, pourquoi. »
C’était probablement très comique d’entendre ça dans la bouche d’une fervente Chrétienne, mais c’était en temps que penseuse qu’elle se plaçait là, et non pas en temps que dévote du seigneur. Yriah n’avait pas envie de faire partie de la masse de ces croyants qui se conformaient bêtement aux préceptes que les hommes essayaient d’imposer aux autres en invoquant la parole divine à laquelle ils ne connaissaient au final pas grand-chose. La parole divine, elle était dans le cœur, pas dans les ouvrages de références remaniés à la sauce ‘tout le monde’. Alors, elle avança son point de vue sans trop faire attendre les autres. Si elle avait des choses à dire, il ne faisait aucun doute que les autres en avaient aussi…
« Nous ne sommes pas des mutants pour sauver les autres. C’est l’évidence même de l’être vivant : survivre soi-même avant la survie des autres. Si on peut en aider d’autres par la même occasion, c’est tant mieux, mais c’est pas la peine d’aller jouer les intrépides pour se rétamer la figure. Au final, on est contre nature, ok ? Partant de là, ce que moi je voyais, c’était tout bêtement d’encercler Rachel pour que personne ne la voit disparaître, et même si elle, elle se téléportait et que c’était voyant, on ne savait pas forcement où est-ce qu’elle réapparaîtrait ensuite avec l’aveugle. Enfin, je crois que Rachou peut se téléporter à vue.
Le truc c’est qu’on se connait assez bien, tous ! On est quand même en mesure de savoir qui dans toute cette histoire est capable d’agir efficacement. Donc voilà : primo, pensez aux forces dont dispose le groupe et pas l’individu, et ça c’est valable pour n’importe quel groupe. Secondo, secondo… Il nous faut penser à nous, amis, mutants, etc, qui fait qu’on a envie nous, plus que les autres, de rester vivant. »
Elle avait envie de parler du cas par cas de chacune des interventions, mais faire ça, c’était un peu comme cracher sur la soupe parce qu’elle est trop brûlée alors que maman s’est donnée tellement de mal à la préparer. Il ne fallait pas jeter la pierre, à personne, même pas à Iacobo qui avait agit sous le coup de sa logique qu’il allait néanmoins devoir un peu adapter. Pas de menace de bombe, pas de menace d’enfant, il devait donc apprendre vite…
« Ecoutez, on est ici pour se faire accepter alors il faut y mettre du nôtre, au delà de la considération patriotique, il faut pas se montrer sous un jour qui pourrait sembler un tantinet néfaste, alors voilà ce que je propose pour n’importe quelle situation proche ou moins proche de celle-ci, en clair, en bref, en net et précis : Agir comme si on était humain, parce qu’on l’est, et ne pas perdre ce masque pour aucune raison, si ce n’est pour se protéger soit même ou un de ses amis. »
Voilà, c’était dit : elle était là la moral de cette histoire, d’après ce que voyait Yrianna. Ensuite, se posait le problème des actions de tout un chacun, et là, il fallait encore une fois faire preuve de tact pour rattraper le coup de Daedalion, vipère sarcastique insupportable qui pouvait donner la main à Chris, et plus si affinité…
« Amy n’était pas très voyante en temps que mutante, donc ça, c’était un beau point que d’essayer d’aller sauver la femme, seulement, quand on ne maîtrise pas super bien ses pouvoirs, ça peut parfois s’avérer inutile, mais il faut pas pour autant s’apitoyer là-dessus. Tu as essayé en toute discrétion, et c’est fort louable, je trouve pour ma part. Après bon, t’aurais du, p’tet, chercher à anticiper un peu plus histoire de voir que ça allait te mettre en danger plus qu’autre chose. Quant à Nikolaï, n’en parlons pas, ouai, ça c’était pas malin du tout surtout que c’était évident, tu ne pouvais rien faire, tu étais trop lent et trop loin. On est pas des supers héros, faut pas perdre ça de vu ! Les supermans et compagnie, on oublie, on n’est pas là pour sauver la face du monde attaqué par les mauvais et par le tragique destin qui s’imposent parfois à certains. »
Pour rebondir sur les propos de Wind, Yriah secoua la tête de haut en bas, persuadée que c’était peut-être l’une des seules tentatives bien réussi. Quel gâchis de cette force qu’ils avaient tous en eux…
« La chose que j’ai trouvé chouette, c’était ce que t’as fait, toi, Wind, maintenant que tu nous le dis. Mais je doute franchement de ta capacité à aider cette aveugle qui, comme chaque fois qu’on est en proie à un accident, aurait eu tendance à se tétaniser plus qu’autre chose en apprenant que sa vie était en danger. Alors voilà, Rachel, il n’y avait qu’elle pour faire que les choses marchent bien. Avec ça, pas trop besoin de s’occuper de la foule, pas trop besoin de s’occuper des flics, seulement de nous et de l’aide qu’on veut apporter dans la mesure où on se met pas en danger. Enfin bon, je me répète je crois.
Moi-même, je sais pas si j’aurai pu être très efficace pour l’aveugle. Je crois même pas du tout ! Tout ce que j’aurai pu faire, c’était ne pas changer de forme pour ne pas exciter les gens, ma foi, j’aurai vraiment du abandonner Iacobo alors que lui, il est avec nous ? »
Elle avait l’air bête de demander ça, mais elle avait envie qu’on lui dise qu’elle avait bien fait. Alors, rien à faire de savoir qu’on la voyait comme une sotte…
La demoiselle fut bien vite exhaussée, comme si Esther avait été en mesure de l’entendre et de faire cesser les mouvements et l’histoire qu’ils vivaient et qu’ils avaient transformée en véritable cauchemar. Cauchemar cacophonique qui allait maintenant pouvoir être observé en détail par chacun d’entre eux, au prix de se faire mal voir des élèves dont on faisait la critique, pourtant le plus objectivement possible, et qui ne pouvait définitivement pas plaire à tout le monde.
Ainsi, retrouvant immédiatement sa forme ‘standard’, Yrianna revint auprès de tous et se laissa finalement choir, fesses les premières, sur les sièges improvisés qui avaient fait irruption dans la pièce comme un cheveu sur la soupe. C’était vraiment le moment, après tant d’action, que de se la jouer pause café tiens ! Enfin bon, au moins, le calme et la tranquillité qu’on essayait maintenant de leur imposait tranchait net de la situation précédente et ça devait forcement avoir du bon pour leur esprit pas forcement au clair après tout ce qui venait de se passer.
Soupirant de nombreuses fois, Yrianna était encore perdu dans les méandres de cette scène infernale, essayant tant bien que mal d’en extirper son esprit encore un peu en alerte. Elle tendait l’oreille pour écouter ses camarades loquasses même si cela n’avait rien de surprenant : Amy était une bavarde invétérée, et plus que ça, elle était une personne fort réfléchis aux gouts de la mutante. Bien vite suivie de Wind, Yriah se faisait la réflexion qu’elles faisaient même preuve de beaucoup de tac dans leur discours, ce qui n’était absolument pas le cas de Daedalion. Comment lui en vouloir ? Ce n’était même pas envisageable que d’espérer entendre des choses diplomatiques s’extirper de sa bouche seulement bonne à dire des choses acerbes, mais enfin, au-delà de son verbillage digne du plus grand des critiques, il y avait de la jugeote, beaucoup de jugeote, et beaucoup de vérité qui pouvait donner lieu à une multitude de débats philosophiques ne les intéressant pourtant pas plus que ça dans ce cours. C’était un peu dommage car la miss aimaient bien les sujets à polémique, mais qui sait, peut-être y aurait-il des surprises ?
« Je dois avouer que je trouve Daed’ sur une bonne voie concernant ce que l’on aurait du faire….ou plutôt ne pas faire, et surtout, pourquoi. »
C’était probablement très comique d’entendre ça dans la bouche d’une fervente Chrétienne, mais c’était en temps que penseuse qu’elle se plaçait là, et non pas en temps que dévote du seigneur. Yriah n’avait pas envie de faire partie de la masse de ces croyants qui se conformaient bêtement aux préceptes que les hommes essayaient d’imposer aux autres en invoquant la parole divine à laquelle ils ne connaissaient au final pas grand-chose. La parole divine, elle était dans le cœur, pas dans les ouvrages de références remaniés à la sauce ‘tout le monde’. Alors, elle avança son point de vue sans trop faire attendre les autres. Si elle avait des choses à dire, il ne faisait aucun doute que les autres en avaient aussi…
« Nous ne sommes pas des mutants pour sauver les autres. C’est l’évidence même de l’être vivant : survivre soi-même avant la survie des autres. Si on peut en aider d’autres par la même occasion, c’est tant mieux, mais c’est pas la peine d’aller jouer les intrépides pour se rétamer la figure. Au final, on est contre nature, ok ? Partant de là, ce que moi je voyais, c’était tout bêtement d’encercler Rachel pour que personne ne la voit disparaître, et même si elle, elle se téléportait et que c’était voyant, on ne savait pas forcement où est-ce qu’elle réapparaîtrait ensuite avec l’aveugle. Enfin, je crois que Rachou peut se téléporter à vue.
Le truc c’est qu’on se connait assez bien, tous ! On est quand même en mesure de savoir qui dans toute cette histoire est capable d’agir efficacement. Donc voilà : primo, pensez aux forces dont dispose le groupe et pas l’individu, et ça c’est valable pour n’importe quel groupe. Secondo, secondo… Il nous faut penser à nous, amis, mutants, etc, qui fait qu’on a envie nous, plus que les autres, de rester vivant. »
Elle avait envie de parler du cas par cas de chacune des interventions, mais faire ça, c’était un peu comme cracher sur la soupe parce qu’elle est trop brûlée alors que maman s’est donnée tellement de mal à la préparer. Il ne fallait pas jeter la pierre, à personne, même pas à Iacobo qui avait agit sous le coup de sa logique qu’il allait néanmoins devoir un peu adapter. Pas de menace de bombe, pas de menace d’enfant, il devait donc apprendre vite…
« Ecoutez, on est ici pour se faire accepter alors il faut y mettre du nôtre, au delà de la considération patriotique, il faut pas se montrer sous un jour qui pourrait sembler un tantinet néfaste, alors voilà ce que je propose pour n’importe quelle situation proche ou moins proche de celle-ci, en clair, en bref, en net et précis : Agir comme si on était humain, parce qu’on l’est, et ne pas perdre ce masque pour aucune raison, si ce n’est pour se protéger soit même ou un de ses amis. »
Voilà, c’était dit : elle était là la moral de cette histoire, d’après ce que voyait Yrianna. Ensuite, se posait le problème des actions de tout un chacun, et là, il fallait encore une fois faire preuve de tact pour rattraper le coup de Daedalion, vipère sarcastique insupportable qui pouvait donner la main à Chris, et plus si affinité…
« Amy n’était pas très voyante en temps que mutante, donc ça, c’était un beau point que d’essayer d’aller sauver la femme, seulement, quand on ne maîtrise pas super bien ses pouvoirs, ça peut parfois s’avérer inutile, mais il faut pas pour autant s’apitoyer là-dessus. Tu as essayé en toute discrétion, et c’est fort louable, je trouve pour ma part. Après bon, t’aurais du, p’tet, chercher à anticiper un peu plus histoire de voir que ça allait te mettre en danger plus qu’autre chose. Quant à Nikolaï, n’en parlons pas, ouai, ça c’était pas malin du tout surtout que c’était évident, tu ne pouvais rien faire, tu étais trop lent et trop loin. On est pas des supers héros, faut pas perdre ça de vu ! Les supermans et compagnie, on oublie, on n’est pas là pour sauver la face du monde attaqué par les mauvais et par le tragique destin qui s’imposent parfois à certains. »
Pour rebondir sur les propos de Wind, Yriah secoua la tête de haut en bas, persuadée que c’était peut-être l’une des seules tentatives bien réussi. Quel gâchis de cette force qu’ils avaient tous en eux…
« La chose que j’ai trouvé chouette, c’était ce que t’as fait, toi, Wind, maintenant que tu nous le dis. Mais je doute franchement de ta capacité à aider cette aveugle qui, comme chaque fois qu’on est en proie à un accident, aurait eu tendance à se tétaniser plus qu’autre chose en apprenant que sa vie était en danger. Alors voilà, Rachel, il n’y avait qu’elle pour faire que les choses marchent bien. Avec ça, pas trop besoin de s’occuper de la foule, pas trop besoin de s’occuper des flics, seulement de nous et de l’aide qu’on veut apporter dans la mesure où on se met pas en danger. Enfin bon, je me répète je crois.
Moi-même, je sais pas si j’aurai pu être très efficace pour l’aveugle. Je crois même pas du tout ! Tout ce que j’aurai pu faire, c’était ne pas changer de forme pour ne pas exciter les gens, ma foi, j’aurai vraiment du abandonner Iacobo alors que lui, il est avec nous ? »
Elle avait l’air bête de demander ça, mais elle avait envie qu’on lui dise qu’elle avait bien fait. Alors, rien à faire de savoir qu’on la voyait comme une sotte…
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 12:51
Les paroles d’Allison ne furent pas vraiment d’effet… Apparemment, une sacrée partie de la foule ne l’écoutèrent même pas. Mais heureusement pour elle, la miss ne fut pas prise pour une mutante, donc dans tous les cas, elle ne risquerait pas trop gros. Mais rapidement, madame Kofman arrêta la simulation et fit apparaître 12 sièges. La mutante s’assit sur l’un d’eux avant d’écouter les différentes critiques de la prof. Des critiques sèches mais tellement vraies. De plus, elle n’exagérait pas trop ; on n’a pas besoin d’être marseillais pour savoir exagérer. En plus de ça, certainement que les journaux en auraient fait tout un plat, auraient dramatisé ; en gros, ils auraient enfoncés encore plus le couteau de la plaie. Bref, passons.
Dame Kofman demanda l’avis du petit groupe, ce qu’ils pensaient de ce qu’ils avaient fait, etc… Alli, avant de donner un quelconque avis écouta d’abord ceux des autres. Amarenna eut juste, tout le monde avait agit par rapport à l’urgence de la situation, sans réfléchir. La demoiselle se permit, à la suite de ces paroles d’ajouter :
« Je pense qu’on aurait pu faire mieux si on s’était préparé à cela… La majorité des personnes ici présentes, dont moi aussi, avons agit sur un coup de tête. Sans penser que ce qu’on ferait pourrait être totalement inutile ou envenimer la situation ; on ne l’a su qu’après… »
A la suite de ces paroles, Alli se tût, écoutant les différentes critiques formulés par Wind, Daedalion mais aussi Yrianna. Et pour résumer le tout, tout ce qu’avait fait l’équipe avait été plus ou moins foir*ux… Bullet aurait pu s’emparer du talkie au lieu des armes à feu même si laisser lesdites armes aux policiers en leur prenant le talkie aurait été très dangereux pour lui… En plus, Daedalion avait raison sur beaucoup de points ; l’équipe aurait du chercher à sauver sa peau plutôt qu’essayer de sauver l’aveugle. En plus, c’était une simulation, donc il n’y aurait pas eu de vrais mort, cela avait donc été qu’un simple piège et trois des membres de l’équipe avait mordu à l’hameçon ; mettant au passage en danger tous les autres.
Allison écouta l’avis de Daedalion et de Wind sur son action et le pire, c’est qu’ils avaient raison. Ce qu’elle avait fait n’avait servit à rien et aurait même put faire l’effet inverse. Mais au moins, la demoiselle avait agit… Lorsque les trois premiers eurent fini de faire leurs critiques, la mutante ajouta quelques mots :
« C’est, certes, difficile à accepter de laisser une aveugle se faire écraser par un véhicule ; mais ça aurait été encore plus égoïste que certains partent en se faisant le plus discret que possible pendant que les autres membre de l’équipe affrontent la colère de la foule. Même si je pense que le « un pour tous et tous pour un » ne serait pas très adapté dans cette situation, on aurait pu au moins affronter la colère de la foule ensemble et essayer de la calmer… Pour résumer, je ne pense pas qu’en se divisant et en essayant de fuir en laissant les autres derrière aurait été le meilleur moyen pour réussir cette simulation. »
Voila, commentaires fini. Allison n’allait pas entrer au cas par cas, premièrement car s’était trop long et surtout parce que Daedalion l’avait dèja fait…
Dame Kofman demanda l’avis du petit groupe, ce qu’ils pensaient de ce qu’ils avaient fait, etc… Alli, avant de donner un quelconque avis écouta d’abord ceux des autres. Amarenna eut juste, tout le monde avait agit par rapport à l’urgence de la situation, sans réfléchir. La demoiselle se permit, à la suite de ces paroles d’ajouter :
« Je pense qu’on aurait pu faire mieux si on s’était préparé à cela… La majorité des personnes ici présentes, dont moi aussi, avons agit sur un coup de tête. Sans penser que ce qu’on ferait pourrait être totalement inutile ou envenimer la situation ; on ne l’a su qu’après… »
A la suite de ces paroles, Alli se tût, écoutant les différentes critiques formulés par Wind, Daedalion mais aussi Yrianna. Et pour résumer le tout, tout ce qu’avait fait l’équipe avait été plus ou moins foir*ux… Bullet aurait pu s’emparer du talkie au lieu des armes à feu même si laisser lesdites armes aux policiers en leur prenant le talkie aurait été très dangereux pour lui… En plus, Daedalion avait raison sur beaucoup de points ; l’équipe aurait du chercher à sauver sa peau plutôt qu’essayer de sauver l’aveugle. En plus, c’était une simulation, donc il n’y aurait pas eu de vrais mort, cela avait donc été qu’un simple piège et trois des membres de l’équipe avait mordu à l’hameçon ; mettant au passage en danger tous les autres.
Allison écouta l’avis de Daedalion et de Wind sur son action et le pire, c’est qu’ils avaient raison. Ce qu’elle avait fait n’avait servit à rien et aurait même put faire l’effet inverse. Mais au moins, la demoiselle avait agit… Lorsque les trois premiers eurent fini de faire leurs critiques, la mutante ajouta quelques mots :
« C’est, certes, difficile à accepter de laisser une aveugle se faire écraser par un véhicule ; mais ça aurait été encore plus égoïste que certains partent en se faisant le plus discret que possible pendant que les autres membre de l’équipe affrontent la colère de la foule. Même si je pense que le « un pour tous et tous pour un » ne serait pas très adapté dans cette situation, on aurait pu au moins affronter la colère de la foule ensemble et essayer de la calmer… Pour résumer, je ne pense pas qu’en se divisant et en essayant de fuir en laissant les autres derrière aurait été le meilleur moyen pour réussir cette simulation. »
Voila, commentaires fini. Allison n’allait pas entrer au cas par cas, premièrement car s’était trop long et surtout parce que Daedalion l’avait dèja fait…
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 16:31
Niko était assez furax contre Vincent, Nikolaï et Amarena... Ils auraient du laisser les plus rapide s'occuper de l'Aveugle. Il regarda les autre faire leurs différentes actions. Il se décida à croquer dans un de ses Donuts quand celui-ci disparut. Rapidement Ester reprit la parole tout en critiquant leur action. Niko s'assit dans son fauteuil en baissant la tête. Il écouta ce qu'avait a dire les autres et releva la tête en entendant Daedalion parlait d'un gros tas. Il regarda autour de lui mais il n'en vit aucun. Tout le monde avait la ligne ici. Il haussa les épaules et dis.
"J'ai préféré prendre les armes que leur talkie, parce que je n'aurais pas eut le temps de tout prendre... et puis il y avait les donuts, je voulais pas les gacher. J'avais imaginer que quelqu'un aurait pu les persuader d'appeller des secours plutôt que des renfort. Mais de toute façon, si je ne leur avais pas pris leur armes, il s'en serait surement servi. j'ai aussi vu la vieille dame faire un malaise, j'ai prévenue les autres et j'ai éssayé d'aller l'aider"
Il s'arréta un moment et revoya l'action qui s'était déroulé tout en repensant aux differents commentaires.
" Actuellement, je pense que parmis nous, nous n'étions que trois à pouvoir l'aider! Moi, Rachel et Wind. mais Amarenna, le type aux ailes et Vincent ne nous ont pas laissé le temps de le faire. Ils n'aurait pas du bouger et nous laisser faire au lieu de jouer les héros... Mais moi et Rachel on se serait surement fait voir et nous risquions aussi de créer des problémes. Si les gens l'avait vu disparaitre d'un coup, il aurait paniqué. et si j'avais intervenue, la différence de vitesse aurait bien pu la choquer. la plus apte a intervenir sans faire de vague était Wind, car je pense qu'elle était capable de la prévenir directement de la où elle était en lui demandant directement de faire quelque pas en arriére ou en la prevenant du danger!"
Il se rassit un peu en se calant mieux dans son fauteuil, ce qui fit un peu ressortir ses bourlet.
" Oui je crois que c'était la plus discréte pour ça. Dés le début, on a merdé. On compte trop sûr nos propres capacité alors que tous ensemble on se compléte plus ou moins... A part certains comme Kala qui servent pas encore a grand chose... Moi je pensais que ce qui était arrivé, il y a deux mois nous aurait servi de leçon, même si certains l'ont pas vécu et qu'ils ne peuvent pas comprendre... Madame, vous pouvez faire réapparaitre les Donuts?"
Niko changea de sujet d'un coup, les donuts virtuels lui avait donnait faim et son ventre commença a gargouiller
"J'ai préféré prendre les armes que leur talkie, parce que je n'aurais pas eut le temps de tout prendre... et puis il y avait les donuts, je voulais pas les gacher. J'avais imaginer que quelqu'un aurait pu les persuader d'appeller des secours plutôt que des renfort. Mais de toute façon, si je ne leur avais pas pris leur armes, il s'en serait surement servi. j'ai aussi vu la vieille dame faire un malaise, j'ai prévenue les autres et j'ai éssayé d'aller l'aider"
Il s'arréta un moment et revoya l'action qui s'était déroulé tout en repensant aux differents commentaires.
" Actuellement, je pense que parmis nous, nous n'étions que trois à pouvoir l'aider! Moi, Rachel et Wind. mais Amarenna, le type aux ailes et Vincent ne nous ont pas laissé le temps de le faire. Ils n'aurait pas du bouger et nous laisser faire au lieu de jouer les héros... Mais moi et Rachel on se serait surement fait voir et nous risquions aussi de créer des problémes. Si les gens l'avait vu disparaitre d'un coup, il aurait paniqué. et si j'avais intervenue, la différence de vitesse aurait bien pu la choquer. la plus apte a intervenir sans faire de vague était Wind, car je pense qu'elle était capable de la prévenir directement de la où elle était en lui demandant directement de faire quelque pas en arriére ou en la prevenant du danger!"
Il se rassit un peu en se calant mieux dans son fauteuil, ce qui fit un peu ressortir ses bourlet.
" Oui je crois que c'était la plus discréte pour ça. Dés le début, on a merdé. On compte trop sûr nos propres capacité alors que tous ensemble on se compléte plus ou moins... A part certains comme Kala qui servent pas encore a grand chose... Moi je pensais que ce qui était arrivé, il y a deux mois nous aurait servi de leçon, même si certains l'ont pas vécu et qu'ils ne peuvent pas comprendre... Madame, vous pouvez faire réapparaitre les Donuts?"
Niko changea de sujet d'un coup, les donuts virtuels lui avait donnait faim et son ventre commença a gargouiller
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 17:38
Une situation désastreuse, encore pire que lors du précédent cours avec Adam, voila qui commençait réellement à énerver Vincent qui, une fois n'est pas coutume, n'avait rien fait pour attiser la colère de la population.
Malgré tout, certain trouvèrent a redire, notamment Daedelion avec son insulte, et Nikos qui cherchait apparemment a faire la course.
D'un naturel compréhensif, Vincent savait que la frustration de chacun était légitime, mais qu'on le mèle aux différents déboires était quelque chose qu'il ne supportait pas.
Fierté mal placée, réparation d'injustice, saturation d'echec? Le tout est que Vincent ne voulait et ne pouvait plus se contenir et lacha des paroles qu'il regretera par la suite.
Fixant d'abord Daedelion :
Le mec qui se change en pet il va te montrer l'effet que ça fait de se faire vaporiser la gueule gros con !
Puis haranguant le reste des élèves :
Vous êtes des boulets, c'est pas possible ça, personne n'a dans l'idée que les capacités mutantes sont a camouflées en public?
Bordel, si vous voulez faire un truc dans votre vie, il vous faut pratiquer des activités humaines. Pour ma part, je fais de la boxe, et j'ai pas besoin d'exhiber mes pouvoirs dans la foule pour caler des bourres pifs ou pour m'enfuir en courrant, voire même pour sauver des gens quand cela est possible !
On vous dit d'éviter le problème de la foule en délire, et tout ce que vous faites, c'est rentrer dedans comme si vous aviez des oeillères.
A la limite, criez que c'est une représentation de cirque et faites la révérence en partant ! ça aura au moins le mérite de semer la confusion !
Le venin venait à manquer, et avec lui la haine s'estompait.
Malheureusement, c'était trop tard et il ne pouvait passer outre tout ce qu'il venait de dire.
Soulagé mais honteux, il se dirigea vers l'une des colonne libre la tête baissée, puis arrivé a distance de frappe, il se défoula physiquement en la martelant de coups de poings et de pieds, sans utiliser son pouvoir afin de limiter la casse du matériel mais suffisamment fort pour se faire saigner les phalanges sans risquer de se casser un os.
Réaction primaire typiquement bête, ô combien détestable et bourrine, mais tellement salvatrice dans l'urgence du petit boxeur.
Malgré tout, certain trouvèrent a redire, notamment Daedelion avec son insulte, et Nikos qui cherchait apparemment a faire la course.
D'un naturel compréhensif, Vincent savait que la frustration de chacun était légitime, mais qu'on le mèle aux différents déboires était quelque chose qu'il ne supportait pas.
Fierté mal placée, réparation d'injustice, saturation d'echec? Le tout est que Vincent ne voulait et ne pouvait plus se contenir et lacha des paroles qu'il regretera par la suite.
Fixant d'abord Daedelion :
Le mec qui se change en pet il va te montrer l'effet que ça fait de se faire vaporiser la gueule gros con !
Puis haranguant le reste des élèves :
Vous êtes des boulets, c'est pas possible ça, personne n'a dans l'idée que les capacités mutantes sont a camouflées en public?
Bordel, si vous voulez faire un truc dans votre vie, il vous faut pratiquer des activités humaines. Pour ma part, je fais de la boxe, et j'ai pas besoin d'exhiber mes pouvoirs dans la foule pour caler des bourres pifs ou pour m'enfuir en courrant, voire même pour sauver des gens quand cela est possible !
On vous dit d'éviter le problème de la foule en délire, et tout ce que vous faites, c'est rentrer dedans comme si vous aviez des oeillères.
A la limite, criez que c'est une représentation de cirque et faites la révérence en partant ! ça aura au moins le mérite de semer la confusion !
Le venin venait à manquer, et avec lui la haine s'estompait.
Malheureusement, c'était trop tard et il ne pouvait passer outre tout ce qu'il venait de dire.
Soulagé mais honteux, il se dirigea vers l'une des colonne libre la tête baissée, puis arrivé a distance de frappe, il se défoula physiquement en la martelant de coups de poings et de pieds, sans utiliser son pouvoir afin de limiter la casse du matériel mais suffisamment fort pour se faire saigner les phalanges sans risquer de se casser un os.
Réaction primaire typiquement bête, ô combien détestable et bourrine, mais tellement salvatrice dans l'urgence du petit boxeur.
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 17:45
L'homme ne se laissa malheureusement pas faire, comme l'avait espéré Jareld, tout ce qu'il avait réussit à faire, était de mettre de l'huile sur le feu...
Il s'en voulut immédiatement, se rendant compte que son action avait été un fiasco total. Elle partait d'une bonne intention certes, mais elle avait mal finit...
Et on n’allait pas tarder à le lui reprocher...
Chacun des élèves agissa alors à sa manière pour résoudre la situation, et empêcher une foule haineuse de se former. Mais très vite Esther mit fin à la simulation, et l'on sentait qu'elle n'était pas du tout satisfaite.
Elle leurs demanda de commenter leurs actions. Jareld écouta ses camarades, et ne dit rien quand on lui reprocha son action, il se contenta de hocher la tête, il savait qu'il s'était trompé. En revanche, blessé dans son orgueil, il n'avait pas apprécié la remarque de Wind, bien qu'elle soit tout à fait justifiée. Une fois que Vicent ait finit de hurler puis de se défouler, Jareld prit d'un ton calme la parole:
"Pour ma part, j'avoue avoir fait une erreur dans mon action, mais elle partait d'une bonne intention, je voulais emmener cet homme dans un endroit isolé pour l'assommer, ça aurait neutraliser au moins un meneur de troupe, capable de former une foule haineuse.
Mais en y réfléchissant, j'aurais du prévoir que ça n'aurait pas forcément eut l'effet escompté, et pire que ça allait faire le contraire de ce que je souhaitais... Mais j'ai agis le plus rapidement possible, sans prendre le temps d'aborder tous les problèmes que soulevait mon action. En tout cas, je n'aurais pas du faire ça, je le reconnais.
Je ne sais pas si je suis le plus apte à porter un jugement sur les actions de mes camarades, mais je peux donner mon avis. Je trouve que Wind et Yrianna ont eut des bonnes idées en fonction de leurs pouvoirs. Yrianna a été utile dans son action au moins pour gagner du temps. Yamina aussi à bien agit...
Si le but était de s'enfuir, il est certain que Daedalion et Rachel ont pris les bonnes décisions. Pour ma part, je pense qu'on aurait du sauver l'aveugle et partir ensuite, c'est bien la seule chose qui nous aurait été utile. On aurait fait une bonne action sans susciter la colère des passants. Le fait d'avoir désarmé les policiers, à très certainement du envenimer la situation...
Généralement, nous n'aurions pas du nous précipiter, en songeant à utiliser nous pouvoirs parce qu'on est mutants, et jouer les héros. Certains étaient plus aptes à agir que d'autres qui ont pourtant agis. Nous avons aussi je pense mal analyser la situation, on a oublié certaines chose, comme l'a dit Mlle Kofman.
Enfin je pense qu'il y avait des actions tout à fait irréfléchies qui ont attisé la haine. A commencé par mon action bien sur, mais aussi celle de Iacobo, prendre un enfant en otage était je pense la dernière chose à faire pour se sortir de cette situation. Ça été une erreur importante, il me semble.
Pour sauver l'aveugle il aurait fallut que ce soit Rachel qui agisse en téléportant la victime sur le trottoir. Ou encore Niko en la prenant à toute vitesse. Mais je ne pense pas que c'était à Amarenna d'agir même si son action se justifiait, elle n'était pas la plus apte à gérer cette situation. Tout comme Vincent et Nikolaï.
Pour conclure, je pense qu'on manquait de coordination, et qu'on a pas assez agit en équipe, pour se sortir de cette situation. De plus, on a mal analysé la situation et par conséquent on a mal agit."
Jareld reprit son souffle et regarda ses camarades, avec une certaines colère contre Daedalion qui se permettait comme toujours d'être grossier. Et ces petites remarques futiles et caractéristique du jeune homme avaient semble t-il entre autres visé Jareld. Décidément ce jeune homme descendait de jour en jour dans son estime...
Un instant après les dernières paroles du professeur, le français avait espéré qu'on puisse refaire la simulation... Avec un peu de chance, elle les y autoriserait...
Il s'en voulut immédiatement, se rendant compte que son action avait été un fiasco total. Elle partait d'une bonne intention certes, mais elle avait mal finit...
Et on n’allait pas tarder à le lui reprocher...
Chacun des élèves agissa alors à sa manière pour résoudre la situation, et empêcher une foule haineuse de se former. Mais très vite Esther mit fin à la simulation, et l'on sentait qu'elle n'était pas du tout satisfaite.
Elle leurs demanda de commenter leurs actions. Jareld écouta ses camarades, et ne dit rien quand on lui reprocha son action, il se contenta de hocher la tête, il savait qu'il s'était trompé. En revanche, blessé dans son orgueil, il n'avait pas apprécié la remarque de Wind, bien qu'elle soit tout à fait justifiée. Une fois que Vicent ait finit de hurler puis de se défouler, Jareld prit d'un ton calme la parole:
"Pour ma part, j'avoue avoir fait une erreur dans mon action, mais elle partait d'une bonne intention, je voulais emmener cet homme dans un endroit isolé pour l'assommer, ça aurait neutraliser au moins un meneur de troupe, capable de former une foule haineuse.
Mais en y réfléchissant, j'aurais du prévoir que ça n'aurait pas forcément eut l'effet escompté, et pire que ça allait faire le contraire de ce que je souhaitais... Mais j'ai agis le plus rapidement possible, sans prendre le temps d'aborder tous les problèmes que soulevait mon action. En tout cas, je n'aurais pas du faire ça, je le reconnais.
Je ne sais pas si je suis le plus apte à porter un jugement sur les actions de mes camarades, mais je peux donner mon avis. Je trouve que Wind et Yrianna ont eut des bonnes idées en fonction de leurs pouvoirs. Yrianna a été utile dans son action au moins pour gagner du temps. Yamina aussi à bien agit...
Si le but était de s'enfuir, il est certain que Daedalion et Rachel ont pris les bonnes décisions. Pour ma part, je pense qu'on aurait du sauver l'aveugle et partir ensuite, c'est bien la seule chose qui nous aurait été utile. On aurait fait une bonne action sans susciter la colère des passants. Le fait d'avoir désarmé les policiers, à très certainement du envenimer la situation...
Généralement, nous n'aurions pas du nous précipiter, en songeant à utiliser nous pouvoirs parce qu'on est mutants, et jouer les héros. Certains étaient plus aptes à agir que d'autres qui ont pourtant agis. Nous avons aussi je pense mal analyser la situation, on a oublié certaines chose, comme l'a dit Mlle Kofman.
Enfin je pense qu'il y avait des actions tout à fait irréfléchies qui ont attisé la haine. A commencé par mon action bien sur, mais aussi celle de Iacobo, prendre un enfant en otage était je pense la dernière chose à faire pour se sortir de cette situation. Ça été une erreur importante, il me semble.
Pour sauver l'aveugle il aurait fallut que ce soit Rachel qui agisse en téléportant la victime sur le trottoir. Ou encore Niko en la prenant à toute vitesse. Mais je ne pense pas que c'était à Amarenna d'agir même si son action se justifiait, elle n'était pas la plus apte à gérer cette situation. Tout comme Vincent et Nikolaï.
Pour conclure, je pense qu'on manquait de coordination, et qu'on a pas assez agit en équipe, pour se sortir de cette situation. De plus, on a mal analysé la situation et par conséquent on a mal agit."
Jareld reprit son souffle et regarda ses camarades, avec une certaines colère contre Daedalion qui se permettait comme toujours d'être grossier. Et ces petites remarques futiles et caractéristique du jeune homme avaient semble t-il entre autres visé Jareld. Décidément ce jeune homme descendait de jour en jour dans son estime...
Un instant après les dernières paroles du professeur, le français avait espéré qu'on puisse refaire la simulation... Avec un peu de chance, elle les y autoriserait...
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 18:57
"Désolée, Daedalion...J'voulais pas te mettre en danger..."
Rachel croisa les bras et bouda. Elle n'était pas satisfaite du tout de ce qui s'était passé. Elle était plutôt ennuyée par les personnes qui avaient réagit avant elle alors qu'elle aurait pu faire pas mal mieux. Elle écouta silencieusement tout ce qui se dit. Elle ne voyait pas l'importance de répêter tout ce qu'on avait dit avant elle comme tout le monde venait de faire. Wind qui disait qu'elle n'aurait pas pu sauver la madame...Biensur qu'elle aurait pu! Non mais...Dans son livre à elle, le seul qui ne disait pas de conneries, c,était Daedalion. C'est vrai, en se téléportant vers lui, elle le mettait en danger, mais bon sang! Ils sont dans la salle des dangers! Est-ce qu'elle aurait vraiment pu se téléporter à l'Institut? Ca aurait surement tout fait buguer. La salle des dangers aurait-elle crée l,illusion de l'Institut si elle avait décidé de s'y téléporter? Rachel marmonna:
"Comment Wind aurait sauvé la vieille madame en faisant des voix? Ca arrête pas des autobus des voix..."
Rachel se tut et soupira. Elle grogna et croisa ses bras encore plus serrés et attendit les réactions des autres. Elle ne put s'empêcher de sursauter devant la violence de la réaction de Vincent. Elle ouvrit les yeux très grands et décroisa les bras rapidement pour se proteger au cas où il décidait de sauter sur quelqu'un...Parce qu'il semblait être prêt à le faire! La jeune femme attendit donc que tout le monde ait parlé et dit:
"Le plus important à retenir dans cet histoire c'est que si on peut rien faire d'intelligent ou d'utile...bah...On fait rien. Et on laisse ceux qui peuvent faire quelque chose, le faire..."
Elle se tourna vers ceux qui avait agit avant elle et les regarda avec une certaine rancune. Puis, Rachel ouvrit les yeux très grands et rougit, honteuse de sa réaction. Elle leur adressa un sourire radieux et un petit signe de la main avant de reporter son attention sur Mam'zelle Esther.
Rachel croisa les bras et bouda. Elle n'était pas satisfaite du tout de ce qui s'était passé. Elle était plutôt ennuyée par les personnes qui avaient réagit avant elle alors qu'elle aurait pu faire pas mal mieux. Elle écouta silencieusement tout ce qui se dit. Elle ne voyait pas l'importance de répêter tout ce qu'on avait dit avant elle comme tout le monde venait de faire. Wind qui disait qu'elle n'aurait pas pu sauver la madame...Biensur qu'elle aurait pu! Non mais...Dans son livre à elle, le seul qui ne disait pas de conneries, c,était Daedalion. C'est vrai, en se téléportant vers lui, elle le mettait en danger, mais bon sang! Ils sont dans la salle des dangers! Est-ce qu'elle aurait vraiment pu se téléporter à l'Institut? Ca aurait surement tout fait buguer. La salle des dangers aurait-elle crée l,illusion de l'Institut si elle avait décidé de s'y téléporter? Rachel marmonna:
"Comment Wind aurait sauvé la vieille madame en faisant des voix? Ca arrête pas des autobus des voix..."
Rachel se tut et soupira. Elle grogna et croisa ses bras encore plus serrés et attendit les réactions des autres. Elle ne put s'empêcher de sursauter devant la violence de la réaction de Vincent. Elle ouvrit les yeux très grands et décroisa les bras rapidement pour se proteger au cas où il décidait de sauter sur quelqu'un...Parce qu'il semblait être prêt à le faire! La jeune femme attendit donc que tout le monde ait parlé et dit:
"Le plus important à retenir dans cet histoire c'est que si on peut rien faire d'intelligent ou d'utile...bah...On fait rien. Et on laisse ceux qui peuvent faire quelque chose, le faire..."
Elle se tourna vers ceux qui avait agit avant elle et les regarda avec une certaine rancune. Puis, Rachel ouvrit les yeux très grands et rougit, honteuse de sa réaction. Elle leur adressa un sourire radieux et un petit signe de la main avant de reporter son attention sur Mam'zelle Esther.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 16 Nov 2008 - 20:31
La foule avait bien réagit aux ordres de Yamina. Elle avait beau être jeune, lors d'une crise, la plupart des gens réagissait comme des robots! Le chauffeur avait malheureusement toute ses esprits, ce qui allait un peu à l'encontre de son plan. Au moins, elle n'aurait pas vraiment à s'occuper de lui. Elle allait alors passer à la suite de son plan quand elle se retrouva face à rien. 12 banc aligné. Il serait les juges et les accusées?
Elle écouta attentivement les propos de ses camarades, avec lesquels elle était plus ou moins d'accord. La question: Comment éviter l'écrapoutissement ? semblait assez régler. Vincent, qui avait surement oublier de prendre ses pillule ce matin, Ammarenna et l'homme oiseau avait agit trop vite, c'était certain. Pour sa part, autant Rachel que Wind, et même Niko aurait pu faire mieux.
La question: Oui, mais si jamais ça arrive, semblait être plus ou moins débattu. Elle essaya de rajouter un peu de son grain de sel.
- Si on a la possibilité de sauver quelqu'un... pourquoi ne pas le faire? Aussi, je ne comprend pas votre acharnement à ignorer qu'on est des mutants. Qu'on peut faire des chose que les humains ne peuvent même pas imaginer. Et si on se fait voir? On aura la conscience tranquille d'avoir au moins essayé.
Puis, repensant à se propres agissements, elle se mit en tête de leur expliquer, même si., en fait, sa réaction avait été bien accueillit.
- On peut pas contrôler ce qui s'est passer. Si jamais Sahari avait été la, seule, et que l'accident se serait produit, rien n'aurait empecher les gens de l'accuser. La simulation c'était oui: sauver la madame, mais aussi de voir comment réagir si malgré tout les effort, on échouait. Et bien, pour ma part, je voulait montrer à la population que c'était qu'un bête accident de la route. Demander au gens de venir voir le conducteur sonné, et tout.
Elle pris une pose, incertaine qu'il comprenait ce qu'elle racontait, ou du moins, les expressions qu'elle employait.
- Leur montrer que les mutants, ouais, ça existe, mais que les accidents banales existe toujours!
Comme si le monde tournait maintenant autour des mutants...
Elle écouta attentivement les propos de ses camarades, avec lesquels elle était plus ou moins d'accord. La question: Comment éviter l'écrapoutissement ? semblait assez régler. Vincent, qui avait surement oublier de prendre ses pillule ce matin, Ammarenna et l'homme oiseau avait agit trop vite, c'était certain. Pour sa part, autant Rachel que Wind, et même Niko aurait pu faire mieux.
La question: Oui, mais si jamais ça arrive, semblait être plus ou moins débattu. Elle essaya de rajouter un peu de son grain de sel.
- Si on a la possibilité de sauver quelqu'un... pourquoi ne pas le faire? Aussi, je ne comprend pas votre acharnement à ignorer qu'on est des mutants. Qu'on peut faire des chose que les humains ne peuvent même pas imaginer. Et si on se fait voir? On aura la conscience tranquille d'avoir au moins essayé.
Puis, repensant à se propres agissements, elle se mit en tête de leur expliquer, même si., en fait, sa réaction avait été bien accueillit.
- On peut pas contrôler ce qui s'est passer. Si jamais Sahari avait été la, seule, et que l'accident se serait produit, rien n'aurait empecher les gens de l'accuser. La simulation c'était oui: sauver la madame, mais aussi de voir comment réagir si malgré tout les effort, on échouait. Et bien, pour ma part, je voulait montrer à la population que c'était qu'un bête accident de la route. Demander au gens de venir voir le conducteur sonné, et tout.
Elle pris une pose, incertaine qu'il comprenait ce qu'elle racontait, ou du moins, les expressions qu'elle employait.
- Leur montrer que les mutants, ouais, ça existe, mais que les accidents banales existe toujours!
Comme si le monde tournait maintenant autour des mutants...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 17 Nov 2008 - 2:38
Fiasco total. On vivait le Mutant Gate avec un pitoyable bilan. Sa chère supérieure israélienne amatrice du cuir du désert ne manquait pas de leur rappeler.
Petite pensée serbe : il est vrai que lorsqu'on a l'habitude de massacrer du palestinien depuis la génération de son arrière arrière grand père qui lui-même avait été trucidé par ses voisins puis de les ramasser à la pelleteuse et enfin donner une leçon ou deux de kravmaga à ses copains testéronés de la Tsahal, le spectacle affligeant d'une troupe de teenagers niaiseux gavés de petits plats nordiques et de batailles de boule de neige se faisant lynché sur la place publique ne devait pas être si excitant.
Bref, trêve d'humiliations prolongées, son plan otage avait foiré, la population s'était rebellé, ses copains étaient virtuellement morts, lui aussi, les mutants gagnaient une image de beaufs télépathes et ils étaient tous bons pour donner le quatre heure aux petits vieux de Salem Center.
Le Kinder Pigloo en prime : les élèves avaient sorti les poignards et se déchiraient les uns les autres tout en réservant une place de choix à Daedelion et sa stratégie de fuyard-opportuniste-fourbe-pragmatique et lui-même et son choix social de la prise d'otage d'un enfant.
Tout le monde raconta les mêmes discours, Vincent le kick boxeur en chaleur avait un peu trop utilisé son cerveau et ressentait le besoin de se claquer un gus. Amarenna le taillait en douce : il lui fit un sourire bien vicieux promettant un évènement salace dans les jours qui viendraient.
Bien plus gênant, il flinguait plus vite que son nombre un début de relation tortueux et complexe , symbolisé par la mine déçue de sa dulcinée beaucoup trop pacifiste à son goût bien que son regard ne put que lui fusiller le corps, instaurant en lui un puissant sentiment de culpabilité qu'il n'exprima pas, du moins pour le moment.
Esther leur avait demandé de faire le point sur le gag qu'il avait improvisé avec les autres vilains.
Il se redressa, bascula son torse en avant ; regard de tueur et doigt dénonciateur.
"D'abord, la majorité des gens ici présents son minables mais sont presque tous partis en mission plus d'une fois, des missions qui dans mon cas n'avaient pas des objectifs de lopette. Je me passerai donc de ce petit air condescendant à mon égard.
Je considère que l'échec de cette opération virtuelle vous incombe totalement mademoiselle Koffman.
Vous prétendiez avoir une formation militaire : quelle était donc cette triste idée de nous mettre en situation sans avoir désigné au préalable le moindre leader ? Nous ne sortons jamais, jamais, sans avoir distinguer un chef d'équipe. Il nous était d'ailleurs parfaitement impossible de le faire une fois dans l'action.
On règle les problèmes par l'ordre et l'autorité. Nous avons tous agi individuellement. Il n'y avait pas la moindre consigne unique à l'encontre de notre équipe de fortune. Il y aurait eu un leader : nous aurions pu sauver cette imbécile d'aveugle en coordinant nos mouvements et surtout nous aurions formé ensuite un cercle de défense en attendant que les mutants capables de convoyer nous éloignent tous de le zone de conflit ! Au lieu de cela, on a glandé comme des ploucs et on s'est fait latté à l'ancienne par des beaufs.
Deuxième point et plus personnel : j'envoie en enfer tous ceux et toutes celles qui critiquent ma prise d'otage.
On en est venue à une situation tellement pourrie que tout devait être tenté pour essayer de gagner quelques minutes le temps qu'une glandeuse comme Rachel nous sorte de là.
Capturer un enfant a l'avantage de faire flipper la population : on s'énerve certes, mais on modère ses actions.
Je méprise toutes vos solutions pacifistes et irréalistes ! La passivité est à ranger dans la même catégorie : on passe pour des incapables.
Pour régler la situation à laquelle nous faisons face, nous aurions du appliquer une autre politique : force, fermeté, autorité et intimidation.
On salit notre image en prenant en otage un gamin ? Et alors ? Notre image est déjà salie, les gens ne nous aiment pas, même si vous sauvez un gosse vous serez traiter de pédophile.
On veut obtenir la coexistence des mutants et des humains ? OK ! On peut faire autant de prises d'otages qu'on le souhaite tout comme nous pouvons laisser mourir un certain nombre de personnes car ce n'est pas cela qui nous menera à notre objectif.
On parvient à la coexistence à travers le respect et la force. Agir salement importe peu : il faut montrer que nous sommes capables, que nous sommes forts et surtout que nous nous assumons.
Après une dizaine d'articles peu élogieux dans un journal pourrave, les gens devront faire face au vrai constat : des mutants forts qui apportent des résultats efficaces, au prix de certains dommages collatéraux, mais qui sont là, ne se cachent pas et qui sont respectés, voir qui effrayent.
L'intégration par la force, ça, c'est réaliste. Réfléchir à trois coups d'avances pour savoir quel adjectif sera employé à mon sujet dans le prochain numéro de la Sentinelle, c'est contre productif"
Petite pensée serbe : il est vrai que lorsqu'on a l'habitude de massacrer du palestinien depuis la génération de son arrière arrière grand père qui lui-même avait été trucidé par ses voisins puis de les ramasser à la pelleteuse et enfin donner une leçon ou deux de kravmaga à ses copains testéronés de la Tsahal, le spectacle affligeant d'une troupe de teenagers niaiseux gavés de petits plats nordiques et de batailles de boule de neige se faisant lynché sur la place publique ne devait pas être si excitant.
Bref, trêve d'humiliations prolongées, son plan otage avait foiré, la population s'était rebellé, ses copains étaient virtuellement morts, lui aussi, les mutants gagnaient une image de beaufs télépathes et ils étaient tous bons pour donner le quatre heure aux petits vieux de Salem Center.
Le Kinder Pigloo en prime : les élèves avaient sorti les poignards et se déchiraient les uns les autres tout en réservant une place de choix à Daedelion et sa stratégie de fuyard-opportuniste-fourbe-pragmatique et lui-même et son choix social de la prise d'otage d'un enfant.
Tout le monde raconta les mêmes discours, Vincent le kick boxeur en chaleur avait un peu trop utilisé son cerveau et ressentait le besoin de se claquer un gus. Amarenna le taillait en douce : il lui fit un sourire bien vicieux promettant un évènement salace dans les jours qui viendraient.
Bien plus gênant, il flinguait plus vite que son nombre un début de relation tortueux et complexe , symbolisé par la mine déçue de sa dulcinée beaucoup trop pacifiste à son goût bien que son regard ne put que lui fusiller le corps, instaurant en lui un puissant sentiment de culpabilité qu'il n'exprima pas, du moins pour le moment.
Esther leur avait demandé de faire le point sur le gag qu'il avait improvisé avec les autres vilains.
Il se redressa, bascula son torse en avant ; regard de tueur et doigt dénonciateur.
"D'abord, la majorité des gens ici présents son minables mais sont presque tous partis en mission plus d'une fois, des missions qui dans mon cas n'avaient pas des objectifs de lopette. Je me passerai donc de ce petit air condescendant à mon égard.
Je considère que l'échec de cette opération virtuelle vous incombe totalement mademoiselle Koffman.
Vous prétendiez avoir une formation militaire : quelle était donc cette triste idée de nous mettre en situation sans avoir désigné au préalable le moindre leader ? Nous ne sortons jamais, jamais, sans avoir distinguer un chef d'équipe. Il nous était d'ailleurs parfaitement impossible de le faire une fois dans l'action.
On règle les problèmes par l'ordre et l'autorité. Nous avons tous agi individuellement. Il n'y avait pas la moindre consigne unique à l'encontre de notre équipe de fortune. Il y aurait eu un leader : nous aurions pu sauver cette imbécile d'aveugle en coordinant nos mouvements et surtout nous aurions formé ensuite un cercle de défense en attendant que les mutants capables de convoyer nous éloignent tous de le zone de conflit ! Au lieu de cela, on a glandé comme des ploucs et on s'est fait latté à l'ancienne par des beaufs.
Deuxième point et plus personnel : j'envoie en enfer tous ceux et toutes celles qui critiquent ma prise d'otage.
On en est venue à une situation tellement pourrie que tout devait être tenté pour essayer de gagner quelques minutes le temps qu'une glandeuse comme Rachel nous sorte de là.
Capturer un enfant a l'avantage de faire flipper la population : on s'énerve certes, mais on modère ses actions.
Je méprise toutes vos solutions pacifistes et irréalistes ! La passivité est à ranger dans la même catégorie : on passe pour des incapables.
Pour régler la situation à laquelle nous faisons face, nous aurions du appliquer une autre politique : force, fermeté, autorité et intimidation.
On salit notre image en prenant en otage un gamin ? Et alors ? Notre image est déjà salie, les gens ne nous aiment pas, même si vous sauvez un gosse vous serez traiter de pédophile.
On veut obtenir la coexistence des mutants et des humains ? OK ! On peut faire autant de prises d'otages qu'on le souhaite tout comme nous pouvons laisser mourir un certain nombre de personnes car ce n'est pas cela qui nous menera à notre objectif.
On parvient à la coexistence à travers le respect et la force. Agir salement importe peu : il faut montrer que nous sommes capables, que nous sommes forts et surtout que nous nous assumons.
Après une dizaine d'articles peu élogieux dans un journal pourrave, les gens devront faire face au vrai constat : des mutants forts qui apportent des résultats efficaces, au prix de certains dommages collatéraux, mais qui sont là, ne se cachent pas et qui sont respectés, voir qui effrayent.
L'intégration par la force, ça, c'est réaliste. Réfléchir à trois coups d'avances pour savoir quel adjectif sera employé à mon sujet dans le prochain numéro de la Sentinelle, c'est contre productif"
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Lun 17 Nov 2008 - 18:32
Nikolaï regarda avec les yeux écarquillés qu'il n'arriverait pas à temps pour sauver l'aveugle. Il était trop loin, trop lent, trop faible, trop imparfait, trop... trop... Trop !
Il voyait la scène presque au ralenti, il voyait l'aveugle se faire percuter, il voyait sa tête être balloter, sa canne s'envoler, son sang, ses os, sa vie, sa mort, son existence, il voyait tout ça et pourtant il ne voyait rien, rien !
Il était..; Amorphe, il avait été trop lent et, pendant quelques instants, il se rendit compte qu'il n'entendait plus rien, il était juste concentré sur la morte.
Quand ses sens revinrent enfin, il comprit qu'il était, désormais, dans une merde phénoménale.
Grosso modo, il était dans la même situation qu'une souris bien grasse dans une boîte sans issue remplis de chats affamés. Dangereuse situation que voici...
Les seuls mots qu'ils compris furent "les mutants nous attaque", hum, il savait que voler attirerait l'attention, ça son esprit l'avait compris, et même si lui ne l'avait pas accepté, cela était, désormais, inévitable qu'il se fasse remarquer.
Presque tous les regards étaient tournés vers lui et lui seul, ce qui était normal compte tenu qu'il était remarquablement visible. d'un battement d'ailes, Nikolaï partit se mettre à l'abri un peu plus en hauteur, il pouvait supporter les lancer d pierres et tout le reste, mais si un seul arrivait à mettre la main sur lui, cela risquait de devenir sanglant...
Désormais Nikolai tentait de réfléchir à toute vitesse, la situation n'était pas à son avantage mais le seul point positif c'était qu'elle n'était pas à son avantage, les autres étant, normalement en sécurité.
Normalement...
Cette théorie partit aussitôt en fumée quand il entendis la voix de ses divers camarades, certains incitaient les gens à la révoltes, d'autres à fuir, d'autres à les calmer. Un suicidaire tenta même la prise d'otage pour... Pour quoi au juste ? Si l'on observait la situation, le seul en danger, c'était Nikolaï, c'était le seul mutant "visible" de la zone, et était donc la cible numéro une, la logique aurait voulut que les autres fuient tandis que Nikolaï prenait la clé des champs par les airs. Alors pourquoi on était passé presque à une zone de guerre totale ?
Il ne savait plus quoi penser, quoi faire. Fuir ? Rester ? Combattre ? Se rendre ? Mourir ? Vivre ?
Tant de questions mais aucunes réponses, tant de solutions et pourtant aucunes solution, tant d'ennemis et pourtant tant d'innocents...
Il ne pouvait pas se battre, il n'était pas assez fort. Il ne pouvait pas fuir, sa morale l'en empêchait, il ne pouvait pas aider, il était trop faible. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était devenir un sacrifice.
C'était la solution la plus "logique" à ses yeux. Il était une cible, alors autant rendre cela réel.
Agissant vite, laissant l'instinct prendre le pas sur la réflexion, il s'envola aussi vite qu'il le pouvait vers le preneur d'otage, son but était simple : arriver devant ce dernier et attirer l'attention pour leur laisser le temps de fuir, et il était prêt à presque tout pour cela. Car, d'une certaine façon, c'était de sa faute qu'ils étaient dans cette situation, à lui de l'arranger. C’était stupide de penser comme cela, surtout dans ce genre de situation, mais il ne pouvait s’en empêcher et ne voulait s’en empêcher.
Finalement, c’est un Monstre au cœur d’homme…
Et tout s’arrêta…
Je te l’avais dis que c’était faux…
Nikolaï stoppa en plein vol, la population, les cris, la peur, la colère, la mort, tout, tout venait de s’éteindre d’un seul coup, sans alerte, sans prévenir, sans préparation. Cela choqua Nikolaï, Il ne s’était pas attendu à une fin aussi « brusque », il pensait qu’ils auraient eut le temps de tenter de finir… Oui, finir, mais quoi ? Peut-être que stopper la simulation maintenant n’était pas une mauvaise idée après tout et puis, qui était-il après tout ? Il n’était à l’Institut que depuis très peu de temps, alors savoir ce qui serait bien ou pas était hors de propos.
Prenant plusieurs longue inspirations pour se calmer tout en redescendant sur le plancher des vaches, Nikolaï ne pouvait s’empêcher de repasser tout ce qui s’était passer dans sa tête. Il avait fait l’erreur, il était la cause de ce fiasco, mais, une petite partie de son cerveau, celle refusant la soumission, ne cessait de lui répéter que, quoi qu’il aurait pu tenter, il n’aurait pas pu sauver l’aveugle. Mais cela menait à une autre pensée, plus perverse, plus… Inquiétante, car il pensait que c’était ce qu’avait voulut mademoiselle Koffman, peut-être qu’un bon choc psychologique démontrant que même avec tout ces pouvoirs les mutants ne pouvaient pas tout faire était le but de ce test, mais cela serait fort juste pour cela… Non ?
Il entendit vaguement l’enseignante demander à tous de s’asseoir avant qu’elle ne commence à expliquer la raison de ce test. Hé, Nikolaï n’était pas loin de la vérité mais en même temps il n’était pas non plus proche de cette dernière. Effacer ses traces… Oui, simple et logique quand on y réfléchit mais, malheureusement, pas toujours évident dans la chaleur d’une action. Encore une fois, peut-être que tout ce serait mieux passer si les mutants présent sur la scène avaient tous eut l’air humain, mais, quelque part, Nikolaï en doutait. Il était une variable, certes, mais comme tous les autres.
Au final, ils n’avaient pas réussit ce test, mais l’avaient-ils vraiment échoués aussi ?
Après cela elle demanda aux étudiants de s’auto-critiquer sur ce qui venait de se passer, bonne idée… Ou pas. Quoi qu’il en soit, cela serait intéressant.
Nikolaï se cala profondément dans son fauteuil laissant ses ailes ouverte librement sur son dos, il avait choisit le cube le plus loin afin d’être le plus tranquille et de ne déranger personne. Mais même de cette place il pouvait parfaitement entendre tout ce que les autres disaient, la plupart avaient parfaitement raison, mais à deux fois le sang de Nikolaï ne fit qu’un tour. La première fut quand le « Dandy » - ou quoi que fut son nom - quand ce dernier commença à parler de se rendre. Certes, cela était une excellente idée, cependant, cela ne marchait pas pour tous, pour quelqu’un avec sa verve il ne doutait pas un seul instant qu’il serait sortit du poste de police avant la nuit, mais pour les autres ? Autant être franc, la plupart n’inspiraient pas forcément la confiance au premier coup d’œil, et puis, un mutant arrêter est forcément coupable… Non ?
La deuxième fut quand une jeune file parla. Il n’avait pas encore retenu les noms de tous mai il était pratiquement sur que son nom de famille était Valinski. Cette fois-ci, pendant son discours, qui était vrai, Nikolaï ne put s’empêcher de ressentir un brin d’irritation. Ouais il le savait qu’il avait fait une erreur, mais quand avait-il jouer les héros ? Les héros meurent, ou finissent en disgrâce et Nikolaï comptait vivre vieux et de préférence avec une bonne réputation.
Mais, au final, cela ne le dérangea pas tant que ça, après tout chacun avait le droit de penser ce qu’il voulait, et il n’allait rien faire pour les faire changer d’avis… Sauf peut-être défendre ses actions.
Il écouta la suite d’une oreille un peu distraite, pas que cela ne l’intéressait pas mais, au final, tout revenait au même point : agir en équipe, se concerter, laisser les plus aptes à agir le faire, préparer la sortie, etc., etc. Banale et pourtant vrai mais un peu inutile désormais, non ? C’était au début de la simulation qu’il aurait fallut faire cela, peut-être qu’un petit brainstorming pour savoir qui allait sauver l’aveugle aurait été utile ? Ou un bon vieux débat en posant les pours et les contres d’une telle action ? Ne pas oublier aussi le porte-parole qui aurait été voir les autorités pour expliquer calmement la situation tout en offrant du chocolat chaud à la foule afin de les apaiser pendant que les mutants continuaient la discussion sur la vie et la mort des accidents de la route…
Hum, les sarcasmes devenaient de plus en plus commun dans l’esprit de Nikolaï, pas une bonne chose ça…
Secouant un peu la tête, il fut surpris de voir un regard empli de rancune d’une des jeune femme de l’Institut. T’aurais pu retenir leurs noms quand même… Mais il faut encore plus surpris quand il la vit afficher ensuite un sourire radieux tout en faisant un geste amical à ceux à qui elle avait lancé un sorte de regard noir.
Okay, cette file est bipolaire…
Enfin la dernière personne, avant Nikolaï, se mit à parler. En toute franchise, son discours était fort, violent mais, d’un certaine façon, juste et réaliste.
Le monde n’était pas rose, ça ils le savaient tous, dehors c’était une guerre pour savoir si les mutants seraient accepter ou rejeter. Une guerre des gènes, restait à savoir si l’évolution vaincrait ou la peur…
Bien sur, la violence de certains de ses propos n’étaient peut-être pas nécessaire maintenant, mais, après tout, il ne connaissait pas encore toutes les règles et habitudes de l’Institut, et là il venait d’en apprendre une : ils étaient des militaires.
Secouant, une fois encore, la tête Nikolaï se rendit compte qu’il ne restait plus que lui à parler, sauf si il avait oublier quelqu’un, bah, pas grave.
Raziel ferma les yeux un instant, un léger sourire aux lèvres avant de les ouvrir, fixant le plafond.
« Ouais. C’est vrai, j’ai fait une erreur des plus stupides. J’ai agis. »
Nikolaï ferma de nouveau les yeux avant de reprendre la parole.
« Humains, mutants. On s’en fout. Avant je pensait que j’était un monstre et qu’ils avaient le droit de me haïr, maintenant j’en ait presque plus rien à foutre. Je suis un être vivant, comme était l’aveugle, comme était la vieille dame, comme on l’est tous, et donc, j’ai fait ce que tout être vivant avec uns emblant de ce que l’on appel « conscience » fait dans ce genre de situation : j’agis et je tente de faire ce qui en mon pouvoir pour sauver cette personne. »
Il ouvrit de nouveau les yeux avant de pousser un long soupir.
« Je l’avoue, je n’ai pas fait attentions aux autres, la situation ne me le permettait pas, mais de ce que j’ai pu voir c’est qu’une chose : on a agis tous avec notre âme et notre conscience. Créer un mouvement de peur dans la foule, la calmer, prendre des enfants en otages, attaquer la police, fuir, agir, au final, tout ça c’est du vent. Même le fait d’agir en équipe n’est qu’une phrase en l’air sans aucune valeur maintenant. Pour que l’on puisse dire qui doit bouger qui doit partir, il aurait fallut que l’on ait du temps devant nous, l’on en a pas eut. Au final, le plus rapide sauvait l’aveugle, c’était tout à savoir, c’était le but, l’aveugle, ni la foule, ni la police, ni nous. »
Il regarda toutes les personnes présentes, un sourire aux lèvres.
« Mais même ça n’a plus vraiment d’importance maintenant, ce qui est important c’est de savoir si on est satisfait de nos actions, moi je ne le suis pas, j’aurais pu être plus rapide, plus efficace, mais je n’ai pas pu, il m’incombe désormais de m’améliorer. »
Il finit par un haussement d’épaules avant de concentrer sona ttention sur l’enseignante.
Il voyait la scène presque au ralenti, il voyait l'aveugle se faire percuter, il voyait sa tête être balloter, sa canne s'envoler, son sang, ses os, sa vie, sa mort, son existence, il voyait tout ça et pourtant il ne voyait rien, rien !
Il était..; Amorphe, il avait été trop lent et, pendant quelques instants, il se rendit compte qu'il n'entendait plus rien, il était juste concentré sur la morte.
Quand ses sens revinrent enfin, il comprit qu'il était, désormais, dans une merde phénoménale.
Grosso modo, il était dans la même situation qu'une souris bien grasse dans une boîte sans issue remplis de chats affamés. Dangereuse situation que voici...
Les seuls mots qu'ils compris furent "les mutants nous attaque", hum, il savait que voler attirerait l'attention, ça son esprit l'avait compris, et même si lui ne l'avait pas accepté, cela était, désormais, inévitable qu'il se fasse remarquer.
Presque tous les regards étaient tournés vers lui et lui seul, ce qui était normal compte tenu qu'il était remarquablement visible. d'un battement d'ailes, Nikolaï partit se mettre à l'abri un peu plus en hauteur, il pouvait supporter les lancer d pierres et tout le reste, mais si un seul arrivait à mettre la main sur lui, cela risquait de devenir sanglant...
Désormais Nikolai tentait de réfléchir à toute vitesse, la situation n'était pas à son avantage mais le seul point positif c'était qu'elle n'était pas à son avantage, les autres étant, normalement en sécurité.
Normalement...
Cette théorie partit aussitôt en fumée quand il entendis la voix de ses divers camarades, certains incitaient les gens à la révoltes, d'autres à fuir, d'autres à les calmer. Un suicidaire tenta même la prise d'otage pour... Pour quoi au juste ? Si l'on observait la situation, le seul en danger, c'était Nikolaï, c'était le seul mutant "visible" de la zone, et était donc la cible numéro une, la logique aurait voulut que les autres fuient tandis que Nikolaï prenait la clé des champs par les airs. Alors pourquoi on était passé presque à une zone de guerre totale ?
Il ne savait plus quoi penser, quoi faire. Fuir ? Rester ? Combattre ? Se rendre ? Mourir ? Vivre ?
Tant de questions mais aucunes réponses, tant de solutions et pourtant aucunes solution, tant d'ennemis et pourtant tant d'innocents...
Il ne pouvait pas se battre, il n'était pas assez fort. Il ne pouvait pas fuir, sa morale l'en empêchait, il ne pouvait pas aider, il était trop faible. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était devenir un sacrifice.
C'était la solution la plus "logique" à ses yeux. Il était une cible, alors autant rendre cela réel.
Agissant vite, laissant l'instinct prendre le pas sur la réflexion, il s'envola aussi vite qu'il le pouvait vers le preneur d'otage, son but était simple : arriver devant ce dernier et attirer l'attention pour leur laisser le temps de fuir, et il était prêt à presque tout pour cela. Car, d'une certaine façon, c'était de sa faute qu'ils étaient dans cette situation, à lui de l'arranger. C’était stupide de penser comme cela, surtout dans ce genre de situation, mais il ne pouvait s’en empêcher et ne voulait s’en empêcher.
Finalement, c’est un Monstre au cœur d’homme…
Et tout s’arrêta…
Je te l’avais dis que c’était faux…
Nikolaï stoppa en plein vol, la population, les cris, la peur, la colère, la mort, tout, tout venait de s’éteindre d’un seul coup, sans alerte, sans prévenir, sans préparation. Cela choqua Nikolaï, Il ne s’était pas attendu à une fin aussi « brusque », il pensait qu’ils auraient eut le temps de tenter de finir… Oui, finir, mais quoi ? Peut-être que stopper la simulation maintenant n’était pas une mauvaise idée après tout et puis, qui était-il après tout ? Il n’était à l’Institut que depuis très peu de temps, alors savoir ce qui serait bien ou pas était hors de propos.
Prenant plusieurs longue inspirations pour se calmer tout en redescendant sur le plancher des vaches, Nikolaï ne pouvait s’empêcher de repasser tout ce qui s’était passer dans sa tête. Il avait fait l’erreur, il était la cause de ce fiasco, mais, une petite partie de son cerveau, celle refusant la soumission, ne cessait de lui répéter que, quoi qu’il aurait pu tenter, il n’aurait pas pu sauver l’aveugle. Mais cela menait à une autre pensée, plus perverse, plus… Inquiétante, car il pensait que c’était ce qu’avait voulut mademoiselle Koffman, peut-être qu’un bon choc psychologique démontrant que même avec tout ces pouvoirs les mutants ne pouvaient pas tout faire était le but de ce test, mais cela serait fort juste pour cela… Non ?
Il entendit vaguement l’enseignante demander à tous de s’asseoir avant qu’elle ne commence à expliquer la raison de ce test. Hé, Nikolaï n’était pas loin de la vérité mais en même temps il n’était pas non plus proche de cette dernière. Effacer ses traces… Oui, simple et logique quand on y réfléchit mais, malheureusement, pas toujours évident dans la chaleur d’une action. Encore une fois, peut-être que tout ce serait mieux passer si les mutants présent sur la scène avaient tous eut l’air humain, mais, quelque part, Nikolaï en doutait. Il était une variable, certes, mais comme tous les autres.
Au final, ils n’avaient pas réussit ce test, mais l’avaient-ils vraiment échoués aussi ?
Après cela elle demanda aux étudiants de s’auto-critiquer sur ce qui venait de se passer, bonne idée… Ou pas. Quoi qu’il en soit, cela serait intéressant.
Nikolaï se cala profondément dans son fauteuil laissant ses ailes ouverte librement sur son dos, il avait choisit le cube le plus loin afin d’être le plus tranquille et de ne déranger personne. Mais même de cette place il pouvait parfaitement entendre tout ce que les autres disaient, la plupart avaient parfaitement raison, mais à deux fois le sang de Nikolaï ne fit qu’un tour. La première fut quand le « Dandy » - ou quoi que fut son nom - quand ce dernier commença à parler de se rendre. Certes, cela était une excellente idée, cependant, cela ne marchait pas pour tous, pour quelqu’un avec sa verve il ne doutait pas un seul instant qu’il serait sortit du poste de police avant la nuit, mais pour les autres ? Autant être franc, la plupart n’inspiraient pas forcément la confiance au premier coup d’œil, et puis, un mutant arrêter est forcément coupable… Non ?
La deuxième fut quand une jeune file parla. Il n’avait pas encore retenu les noms de tous mai il était pratiquement sur que son nom de famille était Valinski. Cette fois-ci, pendant son discours, qui était vrai, Nikolaï ne put s’empêcher de ressentir un brin d’irritation. Ouais il le savait qu’il avait fait une erreur, mais quand avait-il jouer les héros ? Les héros meurent, ou finissent en disgrâce et Nikolaï comptait vivre vieux et de préférence avec une bonne réputation.
Mais, au final, cela ne le dérangea pas tant que ça, après tout chacun avait le droit de penser ce qu’il voulait, et il n’allait rien faire pour les faire changer d’avis… Sauf peut-être défendre ses actions.
Il écouta la suite d’une oreille un peu distraite, pas que cela ne l’intéressait pas mais, au final, tout revenait au même point : agir en équipe, se concerter, laisser les plus aptes à agir le faire, préparer la sortie, etc., etc. Banale et pourtant vrai mais un peu inutile désormais, non ? C’était au début de la simulation qu’il aurait fallut faire cela, peut-être qu’un petit brainstorming pour savoir qui allait sauver l’aveugle aurait été utile ? Ou un bon vieux débat en posant les pours et les contres d’une telle action ? Ne pas oublier aussi le porte-parole qui aurait été voir les autorités pour expliquer calmement la situation tout en offrant du chocolat chaud à la foule afin de les apaiser pendant que les mutants continuaient la discussion sur la vie et la mort des accidents de la route…
Hum, les sarcasmes devenaient de plus en plus commun dans l’esprit de Nikolaï, pas une bonne chose ça…
Secouant un peu la tête, il fut surpris de voir un regard empli de rancune d’une des jeune femme de l’Institut. T’aurais pu retenir leurs noms quand même… Mais il faut encore plus surpris quand il la vit afficher ensuite un sourire radieux tout en faisant un geste amical à ceux à qui elle avait lancé un sorte de regard noir.
Okay, cette file est bipolaire…
Enfin la dernière personne, avant Nikolaï, se mit à parler. En toute franchise, son discours était fort, violent mais, d’un certaine façon, juste et réaliste.
Le monde n’était pas rose, ça ils le savaient tous, dehors c’était une guerre pour savoir si les mutants seraient accepter ou rejeter. Une guerre des gènes, restait à savoir si l’évolution vaincrait ou la peur…
Bien sur, la violence de certains de ses propos n’étaient peut-être pas nécessaire maintenant, mais, après tout, il ne connaissait pas encore toutes les règles et habitudes de l’Institut, et là il venait d’en apprendre une : ils étaient des militaires.
Secouant, une fois encore, la tête Nikolaï se rendit compte qu’il ne restait plus que lui à parler, sauf si il avait oublier quelqu’un, bah, pas grave.
Raziel ferma les yeux un instant, un léger sourire aux lèvres avant de les ouvrir, fixant le plafond.
« Ouais. C’est vrai, j’ai fait une erreur des plus stupides. J’ai agis. »
Nikolaï ferma de nouveau les yeux avant de reprendre la parole.
« Humains, mutants. On s’en fout. Avant je pensait que j’était un monstre et qu’ils avaient le droit de me haïr, maintenant j’en ait presque plus rien à foutre. Je suis un être vivant, comme était l’aveugle, comme était la vieille dame, comme on l’est tous, et donc, j’ai fait ce que tout être vivant avec uns emblant de ce que l’on appel « conscience » fait dans ce genre de situation : j’agis et je tente de faire ce qui en mon pouvoir pour sauver cette personne. »
Il ouvrit de nouveau les yeux avant de pousser un long soupir.
« Je l’avoue, je n’ai pas fait attentions aux autres, la situation ne me le permettait pas, mais de ce que j’ai pu voir c’est qu’une chose : on a agis tous avec notre âme et notre conscience. Créer un mouvement de peur dans la foule, la calmer, prendre des enfants en otages, attaquer la police, fuir, agir, au final, tout ça c’est du vent. Même le fait d’agir en équipe n’est qu’une phrase en l’air sans aucune valeur maintenant. Pour que l’on puisse dire qui doit bouger qui doit partir, il aurait fallut que l’on ait du temps devant nous, l’on en a pas eut. Au final, le plus rapide sauvait l’aveugle, c’était tout à savoir, c’était le but, l’aveugle, ni la foule, ni la police, ni nous. »
Il regarda toutes les personnes présentes, un sourire aux lèvres.
« Mais même ça n’a plus vraiment d’importance maintenant, ce qui est important c’est de savoir si on est satisfait de nos actions, moi je ne le suis pas, j’aurais pu être plus rapide, plus efficace, mais je n’ai pas pu, il m’incombe désormais de m’améliorer. »
Il finit par un haussement d’épaules avant de concentrer sona ttention sur l’enseignante.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mar 18 Nov 2008 - 2:34
Esther écouta calmement, les mains sur les hanches, les explications des élèves. Beaucoup de bonnes choses là dedans, quelques vis à resserrer de ci de là, mais de la bonne volonté... et une conscience des responsabilités assez élevée ! Le matériel était bon, les jeunes viables, il suffisait qu'elle les guide quelque peu et la prochaine fois tout se passerait bien !
"Bon mauvaise troupe, vous avez, je pense, dit l'essentiel... Je ferai quelques ajouts et commentaires si vous me permettez... En revanche, je vous rappelle que le calme et la courtoisie sont plus que demandés dans cette salle. Aussi, pour ceux qui se sentiraient visés, je vous demanderai de bien vouloir appliquer cette consigne à l'avenir"
Ils étaient là pour apprendre et non pour s'insulter...
"Vincent a choisi la discrétion au détriment de l'efficacité... L'aveugle était en situation de péril imminent... Péril qui s'est réalisé par ailleurs"
Elle fit quelques pas de côté.
"Nikolaï, vous n'auriez pas du hésiter et foncer ! Même si une action peut sembler à la réflexion hasardeuse, à partir du moment où vous êtes engagé, il faut l'accomplir jusqu'au bout !"
Regardant Amarenna, Esther lui fit un sourire :
"On peut vous concéder que vous avez essayé. L'action était inefficace et vous a mise en péril. Et si, j'espère que vous ne vous surestimerez pas à l'avenir de cette façon, je ne peux que vous félicitez d'avoir tenté de faire quelque chose pour cette jeune handicapée. Tout comme Vincent et Nikolaï, vous avez eu ce mérite"
S'arrêtant face à Niko, elle adopta une mine pincée :
"Vous alliez beaucoup trop vite. N'oubliez pas que votre vitesse peut tuer. Ce n'est pas arrivé ce coup-ci mais faites attention à l'avenir. Par ailleurs, les policiers, à ce stade de la simulation n'étaient pas une menace. Voler leurs armes n'a fait qu'aggraver la situation. Et je ne parle même pas des donuts..."
Elle marqua tout de même un petit sourire, histoire que le gros breton ne se sente pas trop découragé...
"Rien à redire sur votre action Rachel... Effectivement, ce n'est pas discret mais la situation le requérait... Vous avez sauvé Amarenna et même si je n'aime pas que les gens s'endorment sur leurs lauriers vous pouvez être fière de vous..."
Daedelion lui avait adopté un tout autre style...
"Bonne initiative pour les noms de code... Vous avez tenté d'organiser la suite des événements en donnant des instructions à Rachel et vous avez choisi de ne pas gêner en prenant la tangente. Si vous ne recevrez pas la palme d'or du courage, vous avez tout de même fait preuve de discernement".
Se recoiffant discrètement, elle regarda la jeune anglaise.
"Ca c'est ce que j'appelle de la créativité ! Vous avez d'ailleurs obtenu un bon résultat en tentant d'inspirer le doute aux passants. En appeler au sens civique des gens est toujours une bonne idée... Contrairement à vous, Jareld, même si je crois comprendre ce que vous aviez derrière la tête... Aller dans le sens de la haine, même pour la détourner, ne marche que rarement selon vos espérances"
Le pire du pire allait être commenté. Là, Esther dut admettre que le ratage était intégral...
"Iacobo... Une prise d'otage ne pouvait qu'envenimer la situation dans des proportions gargantuesques ! Par ailleurs, au delà du fait que je ne peux que condamner cet acte vigoureusement, il vous mettait en danger immédiat... Un policier aurait pu très bien faire usage de son arme sur vous dans le cas où le gamin se serait débattu et échappé. De même, un accident peut arriver avec vos os : que se serait il passé si vous l'aviez égorgé par inadvertance ?"
Yamina en revanche était le négatif complet du serbe. Autre style, autre résultat...
"Tout comme Wind, je vous remercie d'en avoir appelé au sens civique des gens. Tout comme Wind, je relève que vous avez remarqué le malaise de la vieille dame. Je note par ailleurs l'excellente initiative dont vous avez fait preuve : s'enquérir de la santé du conducteur. De plus, donner des ordres qui ne vont pas à l'encontre du programme d'action des gens, c'est une bonne chose : dans des conditions de tension extrême, l'individu moyen est trop heureux qu'on lui dise que faire"
La dame aux mouches la laissait perplexe : si Esther avait vu déjà quelques phénomène mutant, Yrianna les dépassait tous...
"Rien à redire sur votre action. Elle a permis à Iacobo de gagner du temps. Bon travail"
Enfin la dernière...
"Tout comme pour Jareld, jouer sur les émotions négatives des gens, Allison, peut se révéler dangereux"
Esther se positionna au centre du groupe.
"L'exercice était difficile. Je le conçois. Et je vous remercie toutes et tous d'avoir tenté de le faire au mieux"
Et en effet, ce qu'ils avaient manqué en coordination et en succès, ils le compensaient en bonne volonté.
"Le problème étant que vous avez passé plus de temps à gérer les erreurs des uns et des autres qu'à couvrir vos traces"
Elle avala sa salive.
"N'oubliez pas que vous êtes peut être des mutants mais vous n'en restez pas moins soumis aux lois des hommes. Iacobo aurait pu finir très mal, en prison pour commencer. Niko, également. Et je pense que les provocations de Jareld doivent bien tomber sous le coup d'une loi quelconque réprimant la provocation à la haine".
Les regardant à nouveau, elle ajouta :
"Par ailleurs, la non assistance à personne en péril est également punie. De plus, je ne peux imaginer rester sans rien faire en face d'une personne qui risque sa vie. Si j'ai le potentiel de la sauver sans m'exposer outre mesure, il est de mon devoir de le faire".
Et maintenant le fond du propos :
"Il s'agit en revanche d'agir le moins possible. Pour avoir à gérer le minimum de complications. Cela nécessite de la préparation : pour reprendre l'intervention d'un de vos camarades, il vous a effectivement manqué de la coordination et je dirai même de l'entraînement. Ce genre de choses peut arriver à tout moment et vous n'aurez pas nécessairement le temps de discuter entre vous de la démarche à suivre. Aussi, je vous conseille de bien apprendre à travailler ensemble dès maintenant. A établir ensemble des protocoles d'action"
Bref de longues heures d'entrainement en perspective...
"Cela demande également pas mal d'observation : il s'agit de considérer la foule comme un ensemble doté de particularités locales. La vieille dame qui fait un malaise. Les policiers qui sont armés"
Et le plus dur...
"Et identifier les programmes d'action de chacun. Du moins tenter de le faire au mieux"
Esther eut un sourire léger aux lèvres. Reprenant son boitier bien en main, elle termina :
"Mais nous allons illustrer tout ça par une nouvelle petite simulation. Je vous demanderai de vous diviser en deux groupes"
Esther entraîna Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna d'un côté ; Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna de l'autre.
Un mur surgit du sol séparant définitivement les deux groupes. Esther quant à elle, rejoint le poste de commandement de la salle.
Derrière sa baie vitrée, elle s'adressa aux deux groupes :
"Vous allez voir apparaître une nouvelle simulation. Tant que vous ne franchissez pas la ligne rouge que vous trouverez à vos pieds vous êtes considérés comme HORS SIMULATION. Ce qui peut vous laisser le temps de vous concerter. Comme vous allez le voir, cette simulation est un peu plus violente déjà... Mais vous n'êtes pas, pour l'heure les cibles de cette violence. Bon courage !"
Et appuyant sur le bouton, une nouvelle scène apparut des deux côtés du mur, rigoureusement identique de part et d'autres :
La nuit. La même rue que tout à l'heure mais moins peuplée. Quelques passants hâtent le pas pour rentrer. Quelques véhicules circulent. Du bruit provient d'une ruelle sombre. Des badauds s'engouffrent dans celle-ci. Des cris en proviennent.
"Rends nous les enfants, sale mutante !"
Le reste est le brouhaha d'une foule déjà bien en colère. Au loin, les élèves peuvent entendre des sirènes.
[Le premier groupe composé de Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna poste à la suite]
"Bon mauvaise troupe, vous avez, je pense, dit l'essentiel... Je ferai quelques ajouts et commentaires si vous me permettez... En revanche, je vous rappelle que le calme et la courtoisie sont plus que demandés dans cette salle. Aussi, pour ceux qui se sentiraient visés, je vous demanderai de bien vouloir appliquer cette consigne à l'avenir"
Ils étaient là pour apprendre et non pour s'insulter...
"Vincent a choisi la discrétion au détriment de l'efficacité... L'aveugle était en situation de péril imminent... Péril qui s'est réalisé par ailleurs"
Elle fit quelques pas de côté.
"Nikolaï, vous n'auriez pas du hésiter et foncer ! Même si une action peut sembler à la réflexion hasardeuse, à partir du moment où vous êtes engagé, il faut l'accomplir jusqu'au bout !"
Regardant Amarenna, Esther lui fit un sourire :
"On peut vous concéder que vous avez essayé. L'action était inefficace et vous a mise en péril. Et si, j'espère que vous ne vous surestimerez pas à l'avenir de cette façon, je ne peux que vous félicitez d'avoir tenté de faire quelque chose pour cette jeune handicapée. Tout comme Vincent et Nikolaï, vous avez eu ce mérite"
S'arrêtant face à Niko, elle adopta une mine pincée :
"Vous alliez beaucoup trop vite. N'oubliez pas que votre vitesse peut tuer. Ce n'est pas arrivé ce coup-ci mais faites attention à l'avenir. Par ailleurs, les policiers, à ce stade de la simulation n'étaient pas une menace. Voler leurs armes n'a fait qu'aggraver la situation. Et je ne parle même pas des donuts..."
Elle marqua tout de même un petit sourire, histoire que le gros breton ne se sente pas trop découragé...
"Rien à redire sur votre action Rachel... Effectivement, ce n'est pas discret mais la situation le requérait... Vous avez sauvé Amarenna et même si je n'aime pas que les gens s'endorment sur leurs lauriers vous pouvez être fière de vous..."
Daedelion lui avait adopté un tout autre style...
"Bonne initiative pour les noms de code... Vous avez tenté d'organiser la suite des événements en donnant des instructions à Rachel et vous avez choisi de ne pas gêner en prenant la tangente. Si vous ne recevrez pas la palme d'or du courage, vous avez tout de même fait preuve de discernement".
Se recoiffant discrètement, elle regarda la jeune anglaise.
"Ca c'est ce que j'appelle de la créativité ! Vous avez d'ailleurs obtenu un bon résultat en tentant d'inspirer le doute aux passants. En appeler au sens civique des gens est toujours une bonne idée... Contrairement à vous, Jareld, même si je crois comprendre ce que vous aviez derrière la tête... Aller dans le sens de la haine, même pour la détourner, ne marche que rarement selon vos espérances"
Le pire du pire allait être commenté. Là, Esther dut admettre que le ratage était intégral...
"Iacobo... Une prise d'otage ne pouvait qu'envenimer la situation dans des proportions gargantuesques ! Par ailleurs, au delà du fait que je ne peux que condamner cet acte vigoureusement, il vous mettait en danger immédiat... Un policier aurait pu très bien faire usage de son arme sur vous dans le cas où le gamin se serait débattu et échappé. De même, un accident peut arriver avec vos os : que se serait il passé si vous l'aviez égorgé par inadvertance ?"
Yamina en revanche était le négatif complet du serbe. Autre style, autre résultat...
"Tout comme Wind, je vous remercie d'en avoir appelé au sens civique des gens. Tout comme Wind, je relève que vous avez remarqué le malaise de la vieille dame. Je note par ailleurs l'excellente initiative dont vous avez fait preuve : s'enquérir de la santé du conducteur. De plus, donner des ordres qui ne vont pas à l'encontre du programme d'action des gens, c'est une bonne chose : dans des conditions de tension extrême, l'individu moyen est trop heureux qu'on lui dise que faire"
La dame aux mouches la laissait perplexe : si Esther avait vu déjà quelques phénomène mutant, Yrianna les dépassait tous...
"Rien à redire sur votre action. Elle a permis à Iacobo de gagner du temps. Bon travail"
Enfin la dernière...
"Tout comme pour Jareld, jouer sur les émotions négatives des gens, Allison, peut se révéler dangereux"
Esther se positionna au centre du groupe.
"L'exercice était difficile. Je le conçois. Et je vous remercie toutes et tous d'avoir tenté de le faire au mieux"
Et en effet, ce qu'ils avaient manqué en coordination et en succès, ils le compensaient en bonne volonté.
"Le problème étant que vous avez passé plus de temps à gérer les erreurs des uns et des autres qu'à couvrir vos traces"
Elle avala sa salive.
"N'oubliez pas que vous êtes peut être des mutants mais vous n'en restez pas moins soumis aux lois des hommes. Iacobo aurait pu finir très mal, en prison pour commencer. Niko, également. Et je pense que les provocations de Jareld doivent bien tomber sous le coup d'une loi quelconque réprimant la provocation à la haine".
Les regardant à nouveau, elle ajouta :
"Par ailleurs, la non assistance à personne en péril est également punie. De plus, je ne peux imaginer rester sans rien faire en face d'une personne qui risque sa vie. Si j'ai le potentiel de la sauver sans m'exposer outre mesure, il est de mon devoir de le faire".
Et maintenant le fond du propos :
"Il s'agit en revanche d'agir le moins possible. Pour avoir à gérer le minimum de complications. Cela nécessite de la préparation : pour reprendre l'intervention d'un de vos camarades, il vous a effectivement manqué de la coordination et je dirai même de l'entraînement. Ce genre de choses peut arriver à tout moment et vous n'aurez pas nécessairement le temps de discuter entre vous de la démarche à suivre. Aussi, je vous conseille de bien apprendre à travailler ensemble dès maintenant. A établir ensemble des protocoles d'action"
Bref de longues heures d'entrainement en perspective...
"Cela demande également pas mal d'observation : il s'agit de considérer la foule comme un ensemble doté de particularités locales. La vieille dame qui fait un malaise. Les policiers qui sont armés"
Et le plus dur...
"Et identifier les programmes d'action de chacun. Du moins tenter de le faire au mieux"
Esther eut un sourire léger aux lèvres. Reprenant son boitier bien en main, elle termina :
"Mais nous allons illustrer tout ça par une nouvelle petite simulation. Je vous demanderai de vous diviser en deux groupes"
Esther entraîna Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna d'un côté ; Nikolaï, Yamina, Daedelion, Wind, Jareld et Amarenna de l'autre.
Un mur surgit du sol séparant définitivement les deux groupes. Esther quant à elle, rejoint le poste de commandement de la salle.
Derrière sa baie vitrée, elle s'adressa aux deux groupes :
"Vous allez voir apparaître une nouvelle simulation. Tant que vous ne franchissez pas la ligne rouge que vous trouverez à vos pieds vous êtes considérés comme HORS SIMULATION. Ce qui peut vous laisser le temps de vous concerter. Comme vous allez le voir, cette simulation est un peu plus violente déjà... Mais vous n'êtes pas, pour l'heure les cibles de cette violence. Bon courage !"
Et appuyant sur le bouton, une nouvelle scène apparut des deux côtés du mur, rigoureusement identique de part et d'autres :
La nuit. La même rue que tout à l'heure mais moins peuplée. Quelques passants hâtent le pas pour rentrer. Quelques véhicules circulent. Du bruit provient d'une ruelle sombre. Des badauds s'engouffrent dans celle-ci. Des cris en proviennent.
"Rends nous les enfants, sale mutante !"
Le reste est le brouhaha d'une foule déjà bien en colère. Au loin, les élèves peuvent entendre des sirènes.
[Le premier groupe composé de Niko, Vincent, Rachel, Iacobo, Allison et Yrianna poste à la suite]
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mer 19 Nov 2008 - 11:03
Bon voilà qui était dit, Yrianna avait joué son rôle et il avait relativement bien satisfait aux attentes du professeur. Au moins, de toute cette cacophonie sans nom, elle avait réussi à faire quelque chose de positif et c’était pleine d’ambition mais aussi d’appréhension que la femme mouche essayait d’évaluer la situation, avec le peu d’élément qu’ils avaient à leur disposition.
En fait, ils n’avaient vraiment pas grand-chose, et même avec la possibilité offerte à tout un chacun de faire partager ses idées et ses hypothèses, ils n’avaient pas toute la journée devant eux, et pas non plus assez d’information pour savoir quoi faire et quand le faire pour le mieux.
« Pour pouvoir un minimum organiser les choses, parce que là on a pas beaucoup d'indice sous la main, et bien, je ferais mieux d’aller glaner quelques informations sur place ! Je vous tiens au courant par communicateur, en espérant qu’il veuille bien marcher ! Ne vous montrez pas surtout !»
Rien qu’à l’idée de se retrouver dans les airs, la Russe avait la frousse, mais ce n’était pour autant pas la première fois qu’elle avait à affronter l’altitude, ne serait-ce en cours d’escalade, et essaya donc de relativiser les choses, sans trop de difficulté d’ailleurs. Elle connaissait maintenant mieux son pouvoir, et savait qu’elle ne devait pas trop s’inquiéter.
Et sans tarder, la miss esquiva un sourire, confiante, avant de lâcher un clin d’œil à son groupe qui devait s’achever en une transformation insectoïde dont seule Yriah avait le secret à ce jour. Elle voulut passer la ligne entre les deux mondes en étant déjà bien haut dans la salle de simulation, dans l’espoir d’atteindre très rapidement le lieu bruyant qui attirait forcément les oreilles et les regards indiscrets. Pour sur que lorsqu’un mutant était impliqué, ça ne laissait personne indifférent. En fait, une fois assez haut, peut-être à une dizaine ou quinzaine de mètres, elle avait dans l’idée d’observer la configuration des lieux : le nombre de personnes qu’il y avait déjà, leur distance par rapport au mutant en question, est-ce que la rue était une impasse ? Et puis, elle cherchait à voir également s’il y avait des poubelles, des voitures, bref, tout ce qui pouvait peut-être servir à se cacher, ainsi que la hauteur des murs de cette ruelle. Si elle réussissait à obtenir toutes ces informations, elle se dépêcherait, sachant que sa transformation ne durait qu’une poignée de minutes, de trouver un lieu où elle pourrait se retransformer sans être vue en humaine et informer les membres de cette équipe improvisé de tout ce qu’elle savait grâce au communicateur.
Yrianna retrouva sa forme humaine à l'entrée de la ruelle située à environ une vingtaine de mètres de la foule. Elle était cachée derrière une benne à ordure et masquée par l'obscurité. La mutante put transmettre au reste de l'équipe ce qu'elle avait vu en tant que mouche : une masse compacte au fond de la ruelle, assez agitée, bloquant toute la largeur de la voie. Et une personne, acculée au fond de celle-ci, seule et également assez agitée.
En fait, ils n’avaient vraiment pas grand-chose, et même avec la possibilité offerte à tout un chacun de faire partager ses idées et ses hypothèses, ils n’avaient pas toute la journée devant eux, et pas non plus assez d’information pour savoir quoi faire et quand le faire pour le mieux.
« Pour pouvoir un minimum organiser les choses, parce que là on a pas beaucoup d'indice sous la main, et bien, je ferais mieux d’aller glaner quelques informations sur place ! Je vous tiens au courant par communicateur, en espérant qu’il veuille bien marcher ! Ne vous montrez pas surtout !»
Rien qu’à l’idée de se retrouver dans les airs, la Russe avait la frousse, mais ce n’était pour autant pas la première fois qu’elle avait à affronter l’altitude, ne serait-ce en cours d’escalade, et essaya donc de relativiser les choses, sans trop de difficulté d’ailleurs. Elle connaissait maintenant mieux son pouvoir, et savait qu’elle ne devait pas trop s’inquiéter.
Et sans tarder, la miss esquiva un sourire, confiante, avant de lâcher un clin d’œil à son groupe qui devait s’achever en une transformation insectoïde dont seule Yriah avait le secret à ce jour. Elle voulut passer la ligne entre les deux mondes en étant déjà bien haut dans la salle de simulation, dans l’espoir d’atteindre très rapidement le lieu bruyant qui attirait forcément les oreilles et les regards indiscrets. Pour sur que lorsqu’un mutant était impliqué, ça ne laissait personne indifférent. En fait, une fois assez haut, peut-être à une dizaine ou quinzaine de mètres, elle avait dans l’idée d’observer la configuration des lieux : le nombre de personnes qu’il y avait déjà, leur distance par rapport au mutant en question, est-ce que la rue était une impasse ? Et puis, elle cherchait à voir également s’il y avait des poubelles, des voitures, bref, tout ce qui pouvait peut-être servir à se cacher, ainsi que la hauteur des murs de cette ruelle. Si elle réussissait à obtenir toutes ces informations, elle se dépêcherait, sachant que sa transformation ne durait qu’une poignée de minutes, de trouver un lieu où elle pourrait se retransformer sans être vue en humaine et informer les membres de cette équipe improvisé de tout ce qu’elle savait grâce au communicateur.
Yrianna retrouva sa forme humaine à l'entrée de la ruelle située à environ une vingtaine de mètres de la foule. Elle était cachée derrière une benne à ordure et masquée par l'obscurité. La mutante put transmettre au reste de l'équipe ce qu'elle avait vu en tant que mouche : une masse compacte au fond de la ruelle, assez agitée, bloquant toute la largeur de la voie. Et une personne, acculée au fond de celle-ci, seule et également assez agitée.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Ven 21 Nov 2008 - 20:58
Allison écouta les paroles de dame Kofman. Cette dernière n’ajouta pas grand-chose sur rapport à la miss et par rapport à sa précédente critique, ne faisant que confirmer les paroles de certains élèves en appuyant un peu plus les erreurs de chacun en creusant encore et encore…
Finalement, la prof leur annonça l’arrivée d’une nouvelle simulation. Celle-ci était plus complexe car ils étaient maintenant séparés en deux groupes et, surtout, ils ne voyaient rien. Alli n’entendit qu’un « Rends nous les enfants, sale mutante ! » provenant d’un endroit assez lointain. Cependant, la demoiselle préféra ne pas avancer, rester sur place, le temps qu’une personne avec un pouvoir plus intéressant que le sien avance. Car tant qu’elle ne franchissait pas la petite ligne rouge qui était juste devant elle, alors la mutante n’aurait aucun problème. A peine mettrait-elle un pied dans la simulation qu’elle serait obligée de bouger rapidement et prendre vite des initiatives.
Bref, la mutante se transformant en nuées d’insectes franchit la ligne rouge et se transformant. Quelques secondes après le départ de cette dernière, Alli reçut des informations sur son communicateur.
Une foule compacte bloquant le chemin ? M… mais c’était un travail parfait pour la femme félin !
« Bon, je vais faire en sorte que cette foule de scinde en deux… Tâchez de garder une distance respectable lorsque j’aurais prit ma forme animale ; sécurité oblige… »
Il valait mieux être très prudent. Certes, Alli avait très bien mangé avant de participer à la simulation, donc elle ne risquerait pas d’être poussée à dévorer un humain en lui sautant dessus. Mais, il suffirait qu’un humain se montre agressif pour que son instinct de survie de mette en marche… Certes, griffer plusieurs humains au passage ou leur donner quelque coups de crocs ne ferait pas de mal, mais en tuer un ou plusieurs ne plairait pas trop à madame Kofman…
Bref, Allison passa la ligne rouge, courant relativement vite. Ses années d’athlétisme lui permit de courir vite sans demander trop d’efforts. Finalement, lorsqu’elle vit la foule apparaître sous ses yeux, la miss prit sa forme de lion. Soudain, à peine fut-elle transformée, qu’un grognement intimident et puissant sortit de sa gorge suivit d’un rugissement tout aussi intimident. La course du fauve l’amena à foncer directement dans la foule…
Les humains n’avaient finalement pas le choix : soit fuir, soit laisser passer l’animal en se séparant en deux soit resté devant au risque d’y laisser leur peau. Car sous forme animale, Allison ne ferait aucun cadeau à ces pauvres humains qui n’étaient plus que des proies potentielles à ses yeux.
Les badauds entendant le rugissement de la jeune lionne s'écartèrent au plus vite, se poussant les uns les autres pour se plaquer en hâte contre les murs. Le spectacle de déroute humaine était impressionnant, ils se piétinaient les uns les autres...
L'un d'eux s'époumona :
"Un lion ! Encore un coup des mutants ! On va tous crever !"
Au fond de la ruelle, Allison put voir la forme appétissante d'une jeune fille blonde, le visage couvert d'écorchures et les mains ensanglantées... L'odeur du sang attisa les instincts de prédatrice de l'animorphe.
La mutante quant à elle semblait regretter la foule compacte. La peur se lisait dans ses yeux.
Et les sirènes se faisaient déjà plus proches...
Finalement, la prof leur annonça l’arrivée d’une nouvelle simulation. Celle-ci était plus complexe car ils étaient maintenant séparés en deux groupes et, surtout, ils ne voyaient rien. Alli n’entendit qu’un « Rends nous les enfants, sale mutante ! » provenant d’un endroit assez lointain. Cependant, la demoiselle préféra ne pas avancer, rester sur place, le temps qu’une personne avec un pouvoir plus intéressant que le sien avance. Car tant qu’elle ne franchissait pas la petite ligne rouge qui était juste devant elle, alors la mutante n’aurait aucun problème. A peine mettrait-elle un pied dans la simulation qu’elle serait obligée de bouger rapidement et prendre vite des initiatives.
Bref, la mutante se transformant en nuées d’insectes franchit la ligne rouge et se transformant. Quelques secondes après le départ de cette dernière, Alli reçut des informations sur son communicateur.
Une foule compacte bloquant le chemin ? M… mais c’était un travail parfait pour la femme félin !
« Bon, je vais faire en sorte que cette foule de scinde en deux… Tâchez de garder une distance respectable lorsque j’aurais prit ma forme animale ; sécurité oblige… »
Il valait mieux être très prudent. Certes, Alli avait très bien mangé avant de participer à la simulation, donc elle ne risquerait pas d’être poussée à dévorer un humain en lui sautant dessus. Mais, il suffirait qu’un humain se montre agressif pour que son instinct de survie de mette en marche… Certes, griffer plusieurs humains au passage ou leur donner quelque coups de crocs ne ferait pas de mal, mais en tuer un ou plusieurs ne plairait pas trop à madame Kofman…
Bref, Allison passa la ligne rouge, courant relativement vite. Ses années d’athlétisme lui permit de courir vite sans demander trop d’efforts. Finalement, lorsqu’elle vit la foule apparaître sous ses yeux, la miss prit sa forme de lion. Soudain, à peine fut-elle transformée, qu’un grognement intimident et puissant sortit de sa gorge suivit d’un rugissement tout aussi intimident. La course du fauve l’amena à foncer directement dans la foule…
Les humains n’avaient finalement pas le choix : soit fuir, soit laisser passer l’animal en se séparant en deux soit resté devant au risque d’y laisser leur peau. Car sous forme animale, Allison ne ferait aucun cadeau à ces pauvres humains qui n’étaient plus que des proies potentielles à ses yeux.
Les badauds entendant le rugissement de la jeune lionne s'écartèrent au plus vite, se poussant les uns les autres pour se plaquer en hâte contre les murs. Le spectacle de déroute humaine était impressionnant, ils se piétinaient les uns les autres...
L'un d'eux s'époumona :
"Un lion ! Encore un coup des mutants ! On va tous crever !"
Au fond de la ruelle, Allison put voir la forme appétissante d'une jeune fille blonde, le visage couvert d'écorchures et les mains ensanglantées... L'odeur du sang attisa les instincts de prédatrice de l'animorphe.
La mutante quant à elle semblait regretter la foule compacte. La peur se lisait dans ses yeux.
Et les sirènes se faisaient déjà plus proches...
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Sam 22 Nov 2008 - 16:49
Son discours avait fait son petit effet parmi le public mais Esther n'en laissait rien transparaitre.
Le serbe se mordilla la lèvre lorsqu'il aperçut à nouveau Wind, après avoir déblatéré toutes sortes de choses qui ne lui étaient pas destinées mais dont elle ne pouvait pas faire la différence puisque Iacobo lui-même ne l'avait pas faite.
Il s'emportait vite et violemment : elle avait décidément choisi le pire des Jules. Combien de temps tiendrait-elle dans ces conditions ? Il se remordilla la lèvre tout en plongeant son regard dans le sien qui se glissait doucement dans une deuxième pièce.
Il mimait un "non" de ses lèvres tout en secouant sa tête, l'air plein de gravité. Il souhaitait lui faire comprendre qu'on n'envoyait pas un ange en enfer. Qu'il n'en avait pas les moyens et qu'en fait, il ne le souhait pas.
Il fut soudain pris d'angoisse. Le sentiment d'étouffer et ne pas pouvoir se rattraper dans l'instant, l'imprimé du regard déçu de l'anglaise à l'esprit.
Il se ressaisit : elle le rendait taré. Depuis quand le prostitué s'inquiétait-t-il autant pour autre chose que lui-même (ce qui arrivait extrêmement rarement) ?
Nouvel exercice, nouvelle situation de crise : une fille s'apprêtait à se faire massacrer par une bande d'humains en rut. Plutôt glauque. Cela lui rappelait vaguement une scène de son ancienne vie de gigolo.
Les premières actions de son équipe improvisée étaient bonnes : Yrianna avait réalisé son travail de scout-mouche et leur avait fourni des informations nécessaires à leur opération. Allison transformée en félin venait de scinder la foule.
Dans l'absolu, Iacobo n'avait pas grand chose à faire de tout ce qui se passait à l'heure actuelle. Toutefois la militaire israélienne lui avait mis les boules, elle l'avait humilié, l'avait fait passé pour la dernière des looses. Il se sentait obligé de lui mettre une claque, lui montrer qu'elle était nouvelle et que les professeurs n'avaient pas une durée de vie beaucoup plus élevée que leurs élèves.
Il éleva donc la voix à l'encontre de ses coéquipiers en le regardant sérieusement et sans arrières pensées :
"Vous me détestez. On se déteste. Très bien. Mais je crois que vous avez aussi envie de montrer à cette nouvelle qui se la joue que nous ne sommes pas des amateurs. J'ai survécu jusqu'ici, j'ai participé à des missions, j'ai envie qu'elle se la ferme. On doit bosser ensemble et éviter d'étriper deux ou trois humains.
La foule vient de se scinder en deux mais Allison risque de bientôt bouffer la nana. On doit faire vite avant que les flicos se pointent.
Niko, tu cours vite et bien à travers la brèche qui vient de se former, tu récupères la nana et tu la ramènes aussi vite là où est Yrianna.
Rachel, une fois que Niko est de retour avec la fille, téléporte Allison-félin qui risque d'en bouffer deux ou trois là aussi où est Yrianna.
Vincent et moi, on se mêle dans la foule, on ne déclenche pas nos pouvoirs mais on est aux aguets.On gueule au lion pour maintenir la brèche. Si un mec est dangereux dans la foule, on le démonte discret. Si quelque chose se passe mal avec Niko, on l'aide. On essaye de se faire passer pour des humains jusqu'au bout et on se tire"
Il les regarda un par un. Il allait devoir faire une concession iacobienne s'il souhaitait que son équipe agisse vite et qu'il puisse à nouveau regarder l'émissaire de la Tsahal dans les yeux.
"S'il vous plait" dit-il froidement.
Il attendrait donc que Niko court vers la femme à sauver pour se plonger à son tour dans la foule, gueuler de panique "Haaa, un lion !" pour maintenir le plus longtemps la brèche et permettre à Niko de revenir tout en surveillant les éventuels éléments perturbateurs avec Vincent. Il fallait se faire le plus discret possible et être prêt à aider Rachel ou Niko si quelque chose se passait mal.
Le serbe se mordilla la lèvre lorsqu'il aperçut à nouveau Wind, après avoir déblatéré toutes sortes de choses qui ne lui étaient pas destinées mais dont elle ne pouvait pas faire la différence puisque Iacobo lui-même ne l'avait pas faite.
Il s'emportait vite et violemment : elle avait décidément choisi le pire des Jules. Combien de temps tiendrait-elle dans ces conditions ? Il se remordilla la lèvre tout en plongeant son regard dans le sien qui se glissait doucement dans une deuxième pièce.
Il mimait un "non" de ses lèvres tout en secouant sa tête, l'air plein de gravité. Il souhaitait lui faire comprendre qu'on n'envoyait pas un ange en enfer. Qu'il n'en avait pas les moyens et qu'en fait, il ne le souhait pas.
Il fut soudain pris d'angoisse. Le sentiment d'étouffer et ne pas pouvoir se rattraper dans l'instant, l'imprimé du regard déçu de l'anglaise à l'esprit.
Il se ressaisit : elle le rendait taré. Depuis quand le prostitué s'inquiétait-t-il autant pour autre chose que lui-même (ce qui arrivait extrêmement rarement) ?
Nouvel exercice, nouvelle situation de crise : une fille s'apprêtait à se faire massacrer par une bande d'humains en rut. Plutôt glauque. Cela lui rappelait vaguement une scène de son ancienne vie de gigolo.
Les premières actions de son équipe improvisée étaient bonnes : Yrianna avait réalisé son travail de scout-mouche et leur avait fourni des informations nécessaires à leur opération. Allison transformée en félin venait de scinder la foule.
Dans l'absolu, Iacobo n'avait pas grand chose à faire de tout ce qui se passait à l'heure actuelle. Toutefois la militaire israélienne lui avait mis les boules, elle l'avait humilié, l'avait fait passé pour la dernière des looses. Il se sentait obligé de lui mettre une claque, lui montrer qu'elle était nouvelle et que les professeurs n'avaient pas une durée de vie beaucoup plus élevée que leurs élèves.
Il éleva donc la voix à l'encontre de ses coéquipiers en le regardant sérieusement et sans arrières pensées :
"Vous me détestez. On se déteste. Très bien. Mais je crois que vous avez aussi envie de montrer à cette nouvelle qui se la joue que nous ne sommes pas des amateurs. J'ai survécu jusqu'ici, j'ai participé à des missions, j'ai envie qu'elle se la ferme. On doit bosser ensemble et éviter d'étriper deux ou trois humains.
La foule vient de se scinder en deux mais Allison risque de bientôt bouffer la nana. On doit faire vite avant que les flicos se pointent.
Niko, tu cours vite et bien à travers la brèche qui vient de se former, tu récupères la nana et tu la ramènes aussi vite là où est Yrianna.
Rachel, une fois que Niko est de retour avec la fille, téléporte Allison-félin qui risque d'en bouffer deux ou trois là aussi où est Yrianna.
Vincent et moi, on se mêle dans la foule, on ne déclenche pas nos pouvoirs mais on est aux aguets.On gueule au lion pour maintenir la brèche. Si un mec est dangereux dans la foule, on le démonte discret. Si quelque chose se passe mal avec Niko, on l'aide. On essaye de se faire passer pour des humains jusqu'au bout et on se tire"
Il les regarda un par un. Il allait devoir faire une concession iacobienne s'il souhaitait que son équipe agisse vite et qu'il puisse à nouveau regarder l'émissaire de la Tsahal dans les yeux.
"S'il vous plait" dit-il froidement.
Il attendrait donc que Niko court vers la femme à sauver pour se plonger à son tour dans la foule, gueuler de panique "Haaa, un lion !" pour maintenir le plus longtemps la brèche et permettre à Niko de revenir tout en surveillant les éventuels éléments perturbateurs avec Vincent. Il fallait se faire le plus discret possible et être prêt à aider Rachel ou Niko si quelque chose se passait mal.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Sam 22 Nov 2008 - 18:08
Trop vite... Elle trouvait qu'il était allé trop vite et qu'il aurait pu tuer quelqu'un. Mais niko n'était pas daccord avec ça! Il controlait sa vitesse et il était aller aussi vite pouréviter de se faire voir. Elle ne voulut pas parler des Donuts, mais il ne voulait pas les gâcher, ça aurait été trop domage. Il eut cependant droit a un sourire Niko rougit un peu géné de s'être fait remonter les bretelles de cette façon.
Puis elle sépara les deux groupe, Niko se dit que c'était la bonne occasion de montrer a quel point il était un bon chef. Il réfléchissait a un plan. Mais avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, Allison et Yrrianna avait déja commençaient a partir!
" Euh Ouais, les filles faites ça c'est bien! bonne improvisation! Euh Iaccobo va... euh!"
Mais le serbes prit la parole et leurs donna des instructions, il resta a le regarder sans comprendre quoi répliquer et dit:
" c'est pas que je t'aime pas... Tu me fais peur... enfin euh... tu m'intimides un peu... vraiment beaucoup mais... ! J'y vais!"
Niko rougit et se recouvrit de sa seconde peau quand la bréche s'ouvrit, il accéléra d'un coup pour y passer le plus vite possible et recupérer la jeune fille, il la rassura. il l'obligea à monter sur son dos en lui disant de trés bien s'accrocher. Quand ce fut le cas, il acceléra progressivement à la vitesse maximal d'une porche ( ce qui corespond pour lui a une petite foulée) pour esquivait au dernier moment la foule, qui pouvait se refermer, en courant le long du mur de droite.
Pour assurer la jeune fille et éviter qu'elle ne puisse tomber, il la tenait fermement sur son dos
Si l'aller se passa comme sur des roulettes, le retour posa plus de problèmes... Niko courant le long du mur de droite à une vitesse beaucoup trop rapide ne put éviter les gens qui s'étaient massés à cet endroit, suite au passage d'Allison. La voie était loin d'être dégagée. Très loin. A quelques 200 km/h, le breton s'emplâtra plusieurs badauds avant de finir sa course un peu avant l'entrée de la ruelle. La jeune fille qui était toujours sur son dos ne semblait pas avoir été blessée plus que ça. Le breton, quant à lui, ne bougeait plus... Et plusieurs personnes avaient été démembrées dans la collision. Pour le moment, le choc était intégral dans la ruelle. Tout semblait figé face à l'horreur de la situation. Mais pour combien de temps ?
Puis elle sépara les deux groupe, Niko se dit que c'était la bonne occasion de montrer a quel point il était un bon chef. Il réfléchissait a un plan. Mais avant qu'il ait pu dire quoi que ce soit, Allison et Yrrianna avait déja commençaient a partir!
" Euh Ouais, les filles faites ça c'est bien! bonne improvisation! Euh Iaccobo va... euh!"
Mais le serbes prit la parole et leurs donna des instructions, il resta a le regarder sans comprendre quoi répliquer et dit:
" c'est pas que je t'aime pas... Tu me fais peur... enfin euh... tu m'intimides un peu... vraiment beaucoup mais... ! J'y vais!"
Niko rougit et se recouvrit de sa seconde peau quand la bréche s'ouvrit, il accéléra d'un coup pour y passer le plus vite possible et recupérer la jeune fille, il la rassura. il l'obligea à monter sur son dos en lui disant de trés bien s'accrocher. Quand ce fut le cas, il acceléra progressivement à la vitesse maximal d'une porche ( ce qui corespond pour lui a une petite foulée) pour esquivait au dernier moment la foule, qui pouvait se refermer, en courant le long du mur de droite.
Pour assurer la jeune fille et éviter qu'elle ne puisse tomber, il la tenait fermement sur son dos
Si l'aller se passa comme sur des roulettes, le retour posa plus de problèmes... Niko courant le long du mur de droite à une vitesse beaucoup trop rapide ne put éviter les gens qui s'étaient massés à cet endroit, suite au passage d'Allison. La voie était loin d'être dégagée. Très loin. A quelques 200 km/h, le breton s'emplâtra plusieurs badauds avant de finir sa course un peu avant l'entrée de la ruelle. La jeune fille qui était toujours sur son dos ne semblait pas avoir été blessée plus que ça. Le breton, quant à lui, ne bougeait plus... Et plusieurs personnes avaient été démembrées dans la collision. Pour le moment, le choc était intégral dans la ruelle. Tout semblait figé face à l'horreur de la situation. Mais pour combien de temps ?
- Rachel McCallumX-Rays
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 23 Nov 2008 - 3:25
"Te détester?...Moi?" dit-elle avec surprise.
Rachel haussa les épaules et regarda Iacobo avec attention. Elle aurait aimé travailler avec Yamina...Mais ce n'était pas bien grave. Elle aimait bien son équipe. Elle se tourna vers Iacobo qui prit la parole en premier pour leur dire quoi faire. Elle hocha la tête, tout en écoutant attentivement. Il la détestait? Ahh c'était triste...Niko fut le premier à marmonner qu'il ne le détestait pas, mais qu'il avait peur de lui. Peur de lui. Rachel examina alors le serbe de la tête au pied. Bon c'est sur que la possibilité de se faire embrocher par des os faisait un peu froid dans le dos, mais il ne faisait pas peur. Au pire, la jeune femme trouvait que Iacobo froid...c'était sa facon de se proteger que d'insulter les autres. Il n'avait jamais été trop méchant avec elle. Sauf lors de son arrivée où elle avait franchement flippé. Mais à part ca... Maintenant, c'était lui le leader.
"Ca me va, Iacobo. C'est parfait, boss. Sinon j'ai une question...Allison, là...Y'a pas de risque qu'elle me bouffe, hein?"
Elle soutint quelques secondes son regard, puis se tourna vers les autres membres de son équipe, dont Niko qui partit rapidement courrir chercher la femme. Elle avait eu un petit peu de mal à aller chercher Amarenna la première fois à cause que son pouvoir n'était pas encore au point...mais elle se savait capable d'agir avec un soutient papier simple (un nom sur un papier) pour une dernière fois, aller-retour...Plus que cela, elle devrait prendre des photos. Elle prit alors son petit appareil et le leva vers Iacobo. Elle le prit en photo rapidement et s'éclaircit la gorge. Rachel haussa les épaules, un petit peu genée de son manque de foi et marmonna:
"Juste une petite pensée comme ça...Rien de bien grave. J'y vais."
Dès que Niko entreprenait son retour sanglant avec la femme, Rachel se téléporta vers Allison, qu'elle retéléporta immédiatement vers Yrianna derrière la poubelle.
Ceci fait, elle se tourna vers le lion, qu'elle touchait toujours. Elle caressa quelques secondes la fourrure de l'animal et dit, en se reculant et en prenant Yrianna par le bras:
"Ohh c'est doux...Tu peux reprendre ta forme humaine maintenant?
Si quoi que ce soit se produisait, elle était prête à téléporter immédiatement Yrianna vers Iacobo.
Surprise par sa disparition et sa réapparition à un autre endroit, interrompue dans ses instincts de prédatrice carnivore, la jeune lionne qu'était devenue Allison n'apprécia pas du tout la caresse de Rachel. Elle retourna brusquement la tête en direction de la téléporteuse, poussa un grognement et tenta de la mordre. Par réflexe, Rachel avait eu néanmoins le temps de s'écarter et tomba sur ses fesses, au sol.
Pendant ce temps, la foule, étonnée de la disparition de la lionne, avait repéré Niko au sol et la mutante "kidnappeuse".
Rachel haussa les épaules et regarda Iacobo avec attention. Elle aurait aimé travailler avec Yamina...Mais ce n'était pas bien grave. Elle aimait bien son équipe. Elle se tourna vers Iacobo qui prit la parole en premier pour leur dire quoi faire. Elle hocha la tête, tout en écoutant attentivement. Il la détestait? Ahh c'était triste...Niko fut le premier à marmonner qu'il ne le détestait pas, mais qu'il avait peur de lui. Peur de lui. Rachel examina alors le serbe de la tête au pied. Bon c'est sur que la possibilité de se faire embrocher par des os faisait un peu froid dans le dos, mais il ne faisait pas peur. Au pire, la jeune femme trouvait que Iacobo froid...c'était sa facon de se proteger que d'insulter les autres. Il n'avait jamais été trop méchant avec elle. Sauf lors de son arrivée où elle avait franchement flippé. Mais à part ca... Maintenant, c'était lui le leader.
"Ca me va, Iacobo. C'est parfait, boss. Sinon j'ai une question...Allison, là...Y'a pas de risque qu'elle me bouffe, hein?"
Elle soutint quelques secondes son regard, puis se tourna vers les autres membres de son équipe, dont Niko qui partit rapidement courrir chercher la femme. Elle avait eu un petit peu de mal à aller chercher Amarenna la première fois à cause que son pouvoir n'était pas encore au point...mais elle se savait capable d'agir avec un soutient papier simple (un nom sur un papier) pour une dernière fois, aller-retour...Plus que cela, elle devrait prendre des photos. Elle prit alors son petit appareil et le leva vers Iacobo. Elle le prit en photo rapidement et s'éclaircit la gorge. Rachel haussa les épaules, un petit peu genée de son manque de foi et marmonna:
"Juste une petite pensée comme ça...Rien de bien grave. J'y vais."
Dès que Niko entreprenait son retour sanglant avec la femme, Rachel se téléporta vers Allison, qu'elle retéléporta immédiatement vers Yrianna derrière la poubelle.
Ceci fait, elle se tourna vers le lion, qu'elle touchait toujours. Elle caressa quelques secondes la fourrure de l'animal
"Ohh c'est doux...Tu peux reprendre ta forme humaine maintenant?
Si quoi que ce soit se produisait, elle était prête à téléporter immédiatement Yrianna vers Iacobo.
Surprise par sa disparition et sa réapparition à un autre endroit, interrompue dans ses instincts de prédatrice carnivore, la jeune lionne qu'était devenue Allison n'apprécia pas du tout la caresse de Rachel. Elle retourna brusquement la tête en direction de la téléporteuse, poussa un grognement et tenta de la mordre. Par réflexe, Rachel avait eu néanmoins le temps de s'écarter et tomba sur ses fesses, au sol.
Pendant ce temps, la foule, étonnée de la disparition de la lionne, avait repéré Niko au sol et la mutante "kidnappeuse".
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Dim 23 Nov 2008 - 17:43
Les voici séparés, 2 groupes soumis à la même simulation, toujours dans la même optique : éviter de se retrouver pris pour cible par la foule. Bien évidemment, la solution la plus simple serait encore de laisser la femme se faire écorchée seule, on évite ainsi tous les problèmes, on ne peux pas sauver le monde entier de la bêtise humaine. Mais dans l'optique ou son équipe improvisée allait comporter des "super héros" défendant la femme et l'orphelin, et que de lui même, Vincent se voulait en compétition, dans le cas présent par rapport a l'autre équipe, il allait y avoir de l'action.
Les premières réactions furent rondement menées et l'apparition d'un leader ne pût que rassurer Vincent sur le bon déroulement de cet exercice.
Ouais ouais, tu as raison, on se déteste tous Iacobo, et la vie est formidable, pour le coup, je suis entièrement d'accord avec toi, on va pas se laisser avoir 2 fois au même piège, ton plan me plait, on change rien.
La théorie était ravissante ... trop peut être car les impondérables ne peuvent tous être appréhendés, et notamment le fait que Niko fasse un strike au niveau du dernier virage, ou encore qu'allison ne puisse se retenir de bouffer la main qui la nourrit.
La situation méritait analyse plus complêtes pour ne pas enfoncer la situation plus qu'elle ne l'est.
*Bien, l'ensemble de l'équipe est au bout de la ruelle, donc potentiellement téléportable facilement si tenté que Rachel reste en vie, au vue des exercices précedents, elle est la plus enclin a nous sauver. De même, Niko possède une capacité de fuite qui m'autorise a ne pas en faire une priorité. Si j'arrive a entrer dans cette scêne sans me mettre le public a dos, j'offre du temps qui nous sera utile pour finaliser notre action ... pardonne moi Allison *
Courrant en droite ligne vers les poubelles, Vincent assena un violent coup de poing au niveau du museau de la féline.De par cette action certes fratricide et non simulée, il espérais attirer l'attention et la véhémence de la pauvre animorphe, démultipliée grace a son sang perlant le long de ses phalanges meurtries lors de son coup de sang précedent.
Il y avait également la possibilité qu'Allison subisse un Knock Down et soit mise hors d'état de nuire durant quelques secondes, ce qui ne perturbait aucunement la suite des péripéties du fait de sa position cachée aux yeux de la foule.
Les premières réactions furent rondement menées et l'apparition d'un leader ne pût que rassurer Vincent sur le bon déroulement de cet exercice.
Ouais ouais, tu as raison, on se déteste tous Iacobo, et la vie est formidable, pour le coup, je suis entièrement d'accord avec toi, on va pas se laisser avoir 2 fois au même piège, ton plan me plait, on change rien.
La théorie était ravissante ... trop peut être car les impondérables ne peuvent tous être appréhendés, et notamment le fait que Niko fasse un strike au niveau du dernier virage, ou encore qu'allison ne puisse se retenir de bouffer la main qui la nourrit.
La situation méritait analyse plus complêtes pour ne pas enfoncer la situation plus qu'elle ne l'est.
*Bien, l'ensemble de l'équipe est au bout de la ruelle, donc potentiellement téléportable facilement si tenté que Rachel reste en vie, au vue des exercices précedents, elle est la plus enclin a nous sauver. De même, Niko possède une capacité de fuite qui m'autorise a ne pas en faire une priorité. Si j'arrive a entrer dans cette scêne sans me mettre le public a dos, j'offre du temps qui nous sera utile pour finaliser notre action ... pardonne moi Allison *
Courrant en droite ligne vers les poubelles, Vincent assena un violent coup de poing au niveau du museau de la féline.De par cette action certes fratricide et non simulée, il espérais attirer l'attention et la véhémence de la pauvre animorphe, démultipliée grace a son sang perlant le long de ses phalanges meurtries lors de son coup de sang précedent.
Il y avait également la possibilité qu'Allison subisse un Knock Down et soit mise hors d'état de nuire durant quelques secondes, ce qui ne perturbait aucunement la suite des péripéties du fait de sa position cachée aux yeux de la foule.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mar 25 Nov 2008 - 2:44
Les sirènes se faisaient de plus en plus proches. D'ici quelques instants, les forces de police seraient sur les lieux.
Dans la ruelle, c'était la panique la plus totale ! Les survivants étaient partagés entre l'assistance aux blessés, la fuite...
Il y avait aussi un groupe de 6 personnes qui se ruaient vers Niko qui tel une baleine échouée était devenu l'objet légitime de leur fureur légitime. De plus la mutante "kidnappeuse" était toujours à côté de lui.
"Tous sur le tueur obèse ! On va le fumer comme un jambon !" hurla le plus vif des six.
La "kidnappeuse" bougeait, tentant de se relever difficilement pour prendre une fuite salvatrice. Niko quant à lui constata avec douleur qu'il avait une jambe amochée et inutilisable, diverses contusions au visage, des douleurs aux côtes et un poignet cassé.
Allison fut surprise par Vincent qui put lui décocher son coup. L'action permit d'écarter la lionne de Rachel, toujours à terre. Par ailleurs, la lionne, un peu sonnée, avait perdu son agressivité, du moins de façon temporaire. Quant à Yrianna, elle était avec le reste de ce groupe à côté de la benne à ordure.
Dans la ruelle, c'était la panique la plus totale ! Les survivants étaient partagés entre l'assistance aux blessés, la fuite...
Il y avait aussi un groupe de 6 personnes qui se ruaient vers Niko qui tel une baleine échouée était devenu l'objet légitime de leur fureur légitime. De plus la mutante "kidnappeuse" était toujours à côté de lui.
"Tous sur le tueur obèse ! On va le fumer comme un jambon !" hurla le plus vif des six.
La "kidnappeuse" bougeait, tentant de se relever difficilement pour prendre une fuite salvatrice. Niko quant à lui constata avec douleur qu'il avait une jambe amochée et inutilisable, diverses contusions au visage, des douleurs aux côtes et un poignet cassé.
Allison fut surprise par Vincent qui put lui décocher son coup. L'action permit d'écarter la lionne de Rachel, toujours à terre. Par ailleurs, la lionne, un peu sonnée, avait perdu son agressivité, du moins de façon temporaire. Quant à Yrianna, elle était avec le reste de ce groupe à côté de la benne à ordure.
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Mar 25 Nov 2008 - 12:21
[ j'ai pas trop compris si Niko était dans les vappes ou si il était juste capable de bouger pour se rendre compte de ses bléssures... alors j'ai mis une bonne partie de mon poste en code. Si il faut le refaire préviens moi --> Bien vu, Niko est conscient mais blessé ]
Niko revoyait sans cesse la scène se déroulait au ralentie devant ses yeux. il avait suivie le conseil de la prof qui lui avait de ne pas courir trop vite! Résultat , il n'était pas grimper assez haut sur le toit. Il avait encore en tête les images des personnes qu'il avait percutées. Il avait espérer toute sa vie ne pas revivre un moment pareil et voila que ça se reproduisait. Ce sang sur son visage, était-ce le sien? A la fois choqué et encore un peu dans les vapes, Niko sentit la jeune femme essayé de se relever.
Manquant de souffle, il lui demanda en toussant et en pleurant.
" Attends, aide-moi! Pourquoi ils t'en veulent co..."
Une forte quinte de toux l'empêcha de continuer à discuter, ses côtes lui faisaient un mal de chien. Il la libéra de son poids espérant qu'elle l'aiderait. Il entendit les bruits de pas qui arrivait dans sa direction. Il tenta de se relever, mais il retomba lourdement son poignet gauche avait méchamment enflé et il était incapable de bouger sa jambe droite.
Quand il entendit parlait de jambon fumé, Niko se roula sur le côtés gauche en criant et en toussant.
" Du jambon? J'en.... KOF KOF... Qui est obè... KOF KOF..."
Il put alors voir le carnage qu'il avait fait et semit a vraiment paniqué!
" NON... C'EST... KOF... pas moi! J'ai pas ... KOF... voulu ça! MAMAN...MAMAN!"
Pleurant dans un mélange de peur, de chagrin, de colére contre lui même et d'incompréhension, il essaya de réactiver son pouvoir et chercha autour de lui des cailloux ou des objet qu'il pourrait lancer sur les six personnes qui arrivaient pour le lyncher.
Balançant à toute vitesse ce qu'il put trouver, soit quelques cailloux et diverses ordures, Niko réussit à tenir le petit groupe en respect. Mais les munitions à proximité se faisaient rares...
Quant à la jeune mutante, elle profita du tir de couverture du breton pour prendre en clopinant la tangente en direction de la rue principale. Elle en était déjà à peu près au niveau de la benne où se tenaient cachés Yrianna et les autres
Niko revoyait sans cesse la scène se déroulait au ralentie devant ses yeux. il avait suivie le conseil de la prof qui lui avait de ne pas courir trop vite! Résultat , il n'était pas grimper assez haut sur le toit. Il avait encore en tête les images des personnes qu'il avait percutées. Il avait espérer toute sa vie ne pas revivre un moment pareil et voila que ça se reproduisait. Ce sang sur son visage, était-ce le sien? A la fois choqué et encore un peu dans les vapes, Niko sentit la jeune femme essayé de se relever.
Manquant de souffle, il lui demanda en toussant et en pleurant.
" Attends, aide-moi! Pourquoi ils t'en veulent co..."
Une forte quinte de toux l'empêcha de continuer à discuter, ses côtes lui faisaient un mal de chien. Il la libéra de son poids espérant qu'elle l'aiderait. Il entendit les bruits de pas qui arrivait dans sa direction. Il tenta de se relever, mais il retomba lourdement son poignet gauche avait méchamment enflé et il était incapable de bouger sa jambe droite.
Quand il entendit parlait de jambon fumé, Niko se roula sur le côtés gauche en criant et en toussant.
" Du jambon? J'en.... KOF KOF... Qui est obè... KOF KOF..."
Il put alors voir le carnage qu'il avait fait et semit a vraiment paniqué!
" NON... C'EST... KOF... pas moi! J'ai pas ... KOF... voulu ça! MAMAN...MAMAN!"
Pleurant dans un mélange de peur, de chagrin, de colére contre lui même et d'incompréhension, il essaya de réactiver son pouvoir et chercha autour de lui des cailloux ou des objet qu'il pourrait lancer sur les six personnes qui arrivaient pour le lyncher.
Balançant à toute vitesse ce qu'il put trouver, soit quelques cailloux et diverses ordures, Niko réussit à tenir le petit groupe en respect. Mais les munitions à proximité se faisaient rares...
Quant à la jeune mutante, elle profita du tir de couverture du breton pour prendre en clopinant la tangente en direction de la rue principale. Elle en était déjà à peu près au niveau de la benne où se tenaient cachés Yrianna et les autres
- InvitéInvité
Re: [Novembre 2008] Esther Kofman : Psychologie
Jeu 27 Nov 2008 - 2:30
Bilan mitigé mais tout n'était pas encore foutu. Iacobo envisageait même qu'aucun sacrifice ne devrait être consenti pour qu'ils s'en sortent tous.
Le spectacle de Niko en larmes, blessé et suant lui inspirait de la peine. Il avait tout d'un acteur d'un opéra pathétique : même son visage était grossier et il jetait à présent des pierres contre ses oppresseurs. Il essayait de survivre en fait, comme les autres, mais avec quelques kilos en plus.
Il fallait agir vite s'il voulait encore regarder dans les yeux l'israélienne. Il soupira une fois : qu'il aurait été plus simple de prendre un fusil mitrailleur et de massacrer la ruelle. Les conséquences auraient été apocalyptiques mais cela aurait empêché six bouseux prétentieux de l'irriter. Leur coexistence serait difficile. Il fallait avoir une capacité à prendre sur soi à la limite du commun.
Il s'approcha de tout le groupe qui était à peu près réuni et gueula assez rapidement :
"C'est pas le moment de se relâcher bordel ! Personne va crever, il y en a marre de perdre en simulation ! Je vais retenir le groupe de lapidés, Vincent il faut que tu rattrapes l'autre ingrate, que tu la protèges, que tu l'empêches de s'en aller seule et que tu la mettes en sûreté. Ne lui mets pas trop de claques. Allison et Yrianna, pendant que je retiens les paysans, portez Niko dans un endroit plus sûr. Rachel, quand ils seront tous à l'abri, viens me chercher en te téléportant... ou laisse moi mourir, ça peut être drôle aussi. Esther devra nous baiser les pieds !"
Il était possible d'identifier à présent de l'excitation dans la voix de Iacobo. Sa dernière phrase rappelait en fait leur alliance de circonstance et la légitimité de quelques minutes du serbe. S'il ne se montrait pas un tant soit peu ouvert, ce serait une humiliation à nouveau.
Il s'avança alors devant Niko en lui faisant un signe signifiant qu'il devait stopper la lapidation. Il tendit ses bras en croix, ses pouvoirs n'étant toujours pas déclenchés et s'adressa au groupe :
"STOP ! Brigade de Surveillance Mutante. Toi le mutant, tu te calmes. Et vous, vous vous arrêtez tout de suite. Il ne vous appartient pas de faire justice. Un de mes collègues a saisi la jeune femme qui sera interrogée. Les mutants seront verbalisés ! Un pas de plus et je vous embarque à notre poste !"
Le spectacle de Niko en larmes, blessé et suant lui inspirait de la peine. Il avait tout d'un acteur d'un opéra pathétique : même son visage était grossier et il jetait à présent des pierres contre ses oppresseurs. Il essayait de survivre en fait, comme les autres, mais avec quelques kilos en plus.
Il fallait agir vite s'il voulait encore regarder dans les yeux l'israélienne. Il soupira une fois : qu'il aurait été plus simple de prendre un fusil mitrailleur et de massacrer la ruelle. Les conséquences auraient été apocalyptiques mais cela aurait empêché six bouseux prétentieux de l'irriter. Leur coexistence serait difficile. Il fallait avoir une capacité à prendre sur soi à la limite du commun.
Il s'approcha de tout le groupe qui était à peu près réuni et gueula assez rapidement :
"C'est pas le moment de se relâcher bordel ! Personne va crever, il y en a marre de perdre en simulation ! Je vais retenir le groupe de lapidés, Vincent il faut que tu rattrapes l'autre ingrate, que tu la protèges, que tu l'empêches de s'en aller seule et que tu la mettes en sûreté. Ne lui mets pas trop de claques. Allison et Yrianna, pendant que je retiens les paysans, portez Niko dans un endroit plus sûr. Rachel, quand ils seront tous à l'abri, viens me chercher en te téléportant... ou laisse moi mourir, ça peut être drôle aussi. Esther devra nous baiser les pieds !"
Il était possible d'identifier à présent de l'excitation dans la voix de Iacobo. Sa dernière phrase rappelait en fait leur alliance de circonstance et la légitimité de quelques minutes du serbe. S'il ne se montrait pas un tant soit peu ouvert, ce serait une humiliation à nouveau.
Il s'avança alors devant Niko en lui faisant un signe signifiant qu'il devait stopper la lapidation. Il tendit ses bras en croix, ses pouvoirs n'étant toujours pas déclenchés et s'adressa au groupe :
"STOP ! Brigade de Surveillance Mutante. Toi le mutant, tu te calmes. Et vous, vous vous arrêtez tout de suite. Il ne vous appartient pas de faire justice. Un de mes collègues a saisi la jeune femme qui sera interrogée. Les mutants seront verbalisés ! Un pas de plus et je vous embarque à notre poste !"
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