Une journée entre amis

On est Samedi et il est 16h. Yuhigi avec ses amis se baladèrent dans les rues de Shibuya pour voir les magasins, mais aussi pour certains tenter de draguer quelques filles sans aucun succés. Yuhigi en rigolait par ailleurs, se foutant de la gueule de ses potes, mais ces derniers répliquèrent avec le fait que lui même ne tenter rien.

D'ailleurs un de ses amis dit:

"Tu peux rigoler, mais nous au moins on tente, par comme certain que je ne citerai pas"

Yuhigi réplica à ce propos directement d'un ton calme:

"J'ai pas trop le temps de sortir avec ces filles superficielles, les gals. Elles ne font que collectionner les mecs, servant jusqu'à la date d'expiration. Aucun intérêt. "

Un autre ami réplica

"Moi, même en temps que jouet, j'aimerais bien."

Les amis rigolèrent très ouvertement. Yuhigi montra un café/restaurant du doigts pour faire une pause.
A l'intérieur, on était dans une déco vintage du début du 21e siècle.



Il y avait beaucoup de monde, mais ils trouvèrent quand même une table pour quatre personnes. Yuhigi commanda un chocolat chaud tandis que ses amis prirent des glaces. Cela ne passa pas inaperçu.

"Tu manges moins de glace qu'avant"

Yuhigi réplica calmement

"Je suis juste dans une période où je préfère la douce chaleur du chocolat à la glaciale glace"


Tout l'heure, ils la passèrent en regardant les autres client avec des fois des looks vraiment bizarre, mais les gals battaient tout les records avec leur goodies sur tout le corps. Au bout d'un moment, les amis de Yuhigi se levèrent en bondissant de leur chaise.

Yuhigi demanda:

"Vous avez un problème?"

Un des amis dit vite rapidement:

"Désoler Yuhigi, mais tout les trois on a un gokon. On te laisse payer la notes, a plus"

Yuhigi se leva et cria fort:

"Attendez"

Yuhigi se rassit sous le regards de tout les clients tournés vers lui. Il grommela dans son coin, attendant la note .

[Hrp : pense à lier ta fiche de personnage à ta signature, stp. Merci !]

Un serveur déposa rapidement la note sur la table, et Yuhigi put régler. Soudain, le téléphone portable du jeune homme se mit à sonner. Numéro inconnu. A l'autre bout du fil, une voix d'homme s'adressa à lui.

"Hiruga-san, ici le capitaine Kitano Matsumoto. Vous ne me connaissez pas, mais j'ai beaucoup entendu parler de vous. Je dirige la caserne de pompiers responsable de votre quartier." dit son interlocuteur sur le ton de la conversation.

Yuhigi était surpris du coup de téléphone. Il se leva et se dirigea vers la sortie, le téléphone coller à l'oreille.
Il répondit d'un ton un peu stresser.

"Oui, c'est moi"

Il se posait plein de question sur le pourquoi du comment il avait obtenu son numéro de téléphone ou bien son nom.
Il ne put s'empêcher de rajouter.

"Que puis-je pour vous si ce n'est pas indiscret?"

Il était dans la rue, et il marchait, avec une certaine appréhension et une impatience lisible sur son visage quand à la raison de ce coup de téléphone.


[Hrp: J'ai pas beaucoup d'idée pour un simple coup de fils]

Le capitaine Matsumoto semblait d'un naturel cordial et bon enfant.

"J'y viens, j'y viens, mon garçon." répondit-il avec amusement devant la fébrilité de son interlocuteur.

"Vous savez, dans notre métier, on voit beaucoup de choses. Mais votre intervention lors de cet incendie... C'était un acte de bravoure exceptionnel, on peut dire que vous n'avez pas froid aux yeux. Ce genre de qualités sont très appréciées dans ma branche." expliqua Matsumoto.

"Avez-vous déjà songé à mettre ces qualités au service d'une cause ?" demanda-t-il alors.

La demande du capitaine Matsumoto bouleversa un peu le jeune homme. Il se rappela toute la scène ainsi que les flammes qui s'écartèrent de sa route sur son simple désir.
Il ne pouvait pas dire que l'acte qu'il a réussi à accomplir est dû à des pouvoirs mutants.

"Et bien, c'est tout à fait normal d'aider son prochain"répondit-il instinctivement sans y réfléchir.

La proposition du pompier ne sembla pas l'enthousiasmé, pas que l'offre ne l'intéressait pas, mais c'est à cause de son père. Il ne pouvait pas faire un tel métier qui n'offre pas une bonne situation professionnelle.
De plus il ne pouvait pas combattre le feu avec les pompiers, sous peine que les gens découvres que c'est un mutant, et donc le chasse comme un vulgaire communiste lors de la chasse aux sorcières.

"Je suis désolé, mais je ne pense pas que pompier soit fait pour moi." répondit il pour être poli.

"Bien entendu, mais il n'est pas donné à tous d'avoir le cran de mettre sa vie en péril pour en sauver une autre." insista le pompier. "Aider une vieille dame à traverser la rue, j'appelle ça aider son prochain. Braver les flammes pour sauver des gens d'une mort atroce, c'est un acte héroïque." expliqua-t-il avec le ton d'un connaisseur.

Matsumoto laissa échapper un rire à la réponse de Yuhigi.

"Qui a parlé de devenir pompier ? Cela dit, si vous vouliez vous porter volontaire, sachez que je serais ravi de compter une recrue de votre trempe parmi mes hommes. Non, il s'agit d'autre chose. Que diriez-vous de passer me voir à la caserne pour que nous discutions de tout cela plus en détail ?" proposa-t-il.

"Cela vous donnera l'occasion de visiter un peu nos installations, vous ne pouvez être que gagnant."

[HRP=je suis vraiment désoler pour les longueurs, mais j'ai absolument aucune idée]

Yuhigi entendit le rire du pompier. C'était un soulagement pour le jeune homme qui n'hésita pas pour voir la caserne vu que il n'avait rien à faire de la journée.

"Très bien Matsumoto-san, j'accepte votre proposition. J'arrive de suite." répondit il en raccrochant le téléphone.

Il continua à marcher pour rejoindre la gare et il prit le train pour le ramener dans son quartier.
Durant le voyage, il se rappela plus précisément de la scène dans la maison incendié. Il se regarda les mains. Il n'avait pas réussit à répéter cet exploit depuis. Juste des petites bougie.
Arriver à la gare, il continua son chemin jusqu'à la caserne. Il passa devant la maison calciné où quasiment tout avait brûlé.
Il arriva à la caserne, un petit bâtiment de quartier avec deux camions, un pour les incendies et le second pour les secours. Il n'avait rien d'extraordinaire, mais il suffisait pour le coin.

Il approcha d'un attroupement de pompier et il se présenta.

"Bonjour, je suis Yuhigi. Est ce que Matsumoto-san est ici?"

Tout les pompiers le regardèrent, comme si c'était la première fois qu'une personne entrée dans la caserne.

[Hrp : inutile de t'excuser à chaque post. Par contre après le premier post, ce sont les MJ qui plantent le décor, j'ai donc retiré ton image. C'est également au MJ de dire comment réagissent les PNJ.]

Une fois sur place, Yuhigi se présenta auprès des premiers pompiers qu'il rencontra.

"Ah, Hiruga-san, le chef nous a prévenus de votre arrivée. Il vous attend dans son bureau, venez avec moi." lui répondit l'un d'entre eux. L'homme lui fit signe de l'accompagner, et le guida à l'intérieur du bâtiment, relativement petit de la caserne. Ils montèrent une volée de marches dans le hangar, et se retrouvèrent à l'étage. Le bureau du capitaine était tout au bout du couloir.
Le pompier qui accompagnait Yuhigi annonça le visiteur, et le mutant fut invité à entrer dans le bureau.

Un homme d'une quarantaine d'années était assis au bureau.



Il se leva à l'arrivée de Yuhigi pour l'accueillir dans la pièce. Une jeune femme charmante était assise dans l'un des deux fauteuils en face du bureau. Elle était vêtue d'une sorte de combinaison noire très stylée, et de bottes qui montaient jusqu'aux genoux.



"Hiruga-san, merci d'être venu aussi rapidement." déclara chaleureusement le capitaine des pompiers. "Je vous présente Fukiko Sawada-san." dit-il en indiquant le deuxième fauteuil visiteur, près de la jeune fille, afin que Hiruga puisse s'installer. Il retourna ensuite derrière son bureau.

"Comme je vous le disais au téléphone, il ne s'agit pas précisément de devenir pompier volontaire. Sawada-san a pris contact avec moi pour une raison particulière, et je me suis souvenu de votre exploit lors de ce récent incendie... Mais Sadawa-san vous expliquera mieux que moi la raison de sa visite."

La jeune femme hocha gracieusement la tête lorsque Matsumoto lui donna la parole.

"Je travaille pour une institution... disons d'utilité publique. Nous recherchons des éléments exceptionnels, en particulier des éléments présentant des prédispositions avec le feu. J'ai donc contacté plusieurs casernes dans l'espoir qu'un pompier répondant à ces critères me soit indiqué. Matsumoto-san a été le seul à me citer quelqu'un. Vous, Hiruga-san." expliqua-t-elle.

"Et je peux vous dire que les pompiers de cette caserne ne tarissent pas d'éloges à votre sujet."

Yuhigi s'asseya et regarda la jeune femme assis à côté de lui faire son long discours. Il a tout de suite compris que la raison de sa venu et la visite de la caserne n'était que prétexte pour qu'elle puisse le rencontrer. Seulement Yuhigi n'a parlé à personne de sa maitrise du feu. Il ne pouvait y avoir que la personne dans ses bras, inconsciente, qui pouvait avoir vu ce qu'il s'était passé.

"Je ne vois pas de quoi vous parlé, j'ai juste sortie une personne du feu, rien de plus" dit il les yeux levé vers le coin supérieur gauche.

"Si j'ai aidé ces personnes c'est que il n'y avait pas les pompiers et que j'entendais les hurlements des gens, c'est tout"Dit il sans conviction.

Il regardait tout la jeune femme, et parfois le capitaine Matsumoto. Il ne savait pas quoi faire, il était piégé. Dans sa tête défilé des images sur ce que ses pouvoirs pourraient faire. Comment réagirait ses amis si il apprenait la vérité? La peur d'être mit de côté, voir d'être linché? Comment réagirait sa mère? Mais pire que ça, comment réagirait son père qui n'a jamais était fiers de lui, alors un fils comme ça, se serait le déshonneur.
Il regarda par la fenêtre, le regard dans le vide. Puis il inspira fort et il demanda une chose par rapport à ce qu'elle avait dit en début de phrase.

"Vous parliez d'une institution d'ordre publique, serais-je trop indiscret de vous demandez de quoi il s'agit?" demanda t'il désespérément en tournant la tête vers la femme.

La vive dénégation de Yuhigi dut surprendre ses interlocuteurs, car Fukiko dévisagea le jeune homme, les sourcils arqués.

Puis son regard se fit plus intense, observateur.

"Je ne parlais que de votre héroïsme, Hiruga-san, rien de plus." répondit-elle avec un sourire poli. Mais son regard insistant mettait maintenant le mutant mal à l'aise.

"Matsumoto-san semblait si convaincu que vous feriez un soldat du feu exemplaire que j'ai cru que vous seriez intéressé. Enfin passons, je ne vais donc pas abuser plus longtemps de votre temps." dit-elle en se levant.

"D'utilité publique, en réalité." corrigea la jeune femme. "Un centre de formation spécial."

Elle gratifia le capitaine d'un sourire radieux et lui serra la main.

"Capitaine, merci pour votre collaboration et votre compagnie tout aussi précieuse." lui dit-elle. Elle se retourna une dernière fois vers Yuhigi, avec un brin de mystère.

"Navrée, mais je ne peux vous en dire plus."

Elle le salua d'un hochement de tête et ouvrit la porte, s'apprêtant sans empressement à quitter le bureau.

"Eh bien ma foi, vous acceptez quand même de visiter la caserne ? Mes gars seront ravis d'écouter votre récit du sauvetage." proposa Matsumoto à Yuhigi, un peu embarrassé par la tournure de la rencontre. Son regard s'attarda avec un soupçon de regret sur la croupe fort agréable de Fukiko.

Yuhigi vit la femme partir et le capitaine Matsumoto regardait par réflexe les belles formes de la femme. Il ne savait pas quoi faire, parler ou ne pas en parler. Les pensés du jeune homme étaient embrouillées. Une institution…centre de formation, il ne comprenait plus rien. Comment pouvait-elle savoir, comment peut elle comprendre ? La sont les questions que le jeune garçon ne cesser de se répéter en tête.
Il leva la tête vers le capitaine et il lui parla.

"Je voudrais vous parler de ce qu’il s’est passé, mais que cela reste entre nous je vous prie. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai confiance en vous, alors ne me coupez pas la parole je vous prie." Dit il le regardant dans les yeux.

Il prit une bouffé d’air frais et il ferma les yeux quelques seconde pour clarifier son esprit. Puis il lui expliqua tout ce qu’il s’était passé jusqu’à la scène où les flammes s’écartent sous son seul ordres.

"Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je contrôlais les flammes, de plus elle ne me faisait rien, elle me protégeait plutôt. Je sais que c’est bête, mais j’ai tellement peur. N’est-ce pas normal d’avoir peur de ce qu’on ne comprend pas ? N’est ce pas dans la nature humaine ?" Dit-il avec désespoir.

Yuhigi cherchait des réponses dans le regard du capitaine, espérant trouver quelqu’un qui pourrait le comprendre, l’aider.

Yuhigi reprit la parole une fois Sawada sortie du bureau. Devant l'insistance du mutant, Matsumoto écouta son récit sans rien dire. Le pauvre bougre semblait au moins aussi paumé que Yuhigi face à la situation. Il resta bouche bée quelques instants, puis baissa légèrement la tête, une certaine déception sur le visage.

"Moi qui croyais que c'était un bon vieil acte héroïque..." bredouilla-t-il en se frottant l'arrière du crâne.

"Qu'est-ce que vous essayez de me dire au juste, vous êtes un mutant ?" demanda-t-il ensuite. "Pourquoi vous me dites tout ça ?"

Il semblait déboussolé.

Yuhigi ne savait pas quoi répondre à l'intérrogation du capitaine Matsumoto. Est ce que Yuhigi était capable de dire qu'il était un mutant, c'est à dire accepter d'être différent. Peut on rester avec des gens normaux si on est ce qu'il est?

"Moi, un mutant? Je pense qu'on peut me considérer ainsi" Dit il le sourire au lèvre en souriant.

Il regarda droit dans les yeux le capitaine et il répondit à ses intérrogation, un léger sourire au coin des lèvres.

"Je pense que je peux vous le dire car vous ne me connaissez pas et en tant que pompier gradé, vous ne me jugerez pas." dit il sûre de lui.

Il se remit normalement dans le fauteuil. Comme si un poids venait d'être enlevé, mais qu'un nouveau était suspendu au-dessus de la sienne.

Matsumoto arqua les sourcils devant la belle assurance de Yuhigi.

"Eh ben, vous doutez de rien, vous !" s'exclama-t-il, visiblement toujours décontenancé par les confessions du garçon.

"Je suis peut-être gradé, mais je ne suis pas votre psy !" ajouta-t-il finalement avec une moue bourrue, tout en remettant nerveusement de l'ordre sur son bureau, qui était pourtant bien rangé.

"Vous avez sauvé des gens, et ça reste tout à votre honneur. Mais je m'intéresse aux pompiers, des hommes qui vouent leur vie et leur courage à combattre les flammes. Pas à des pyromanes potentiels, ce n'est pas ce que je recherche pour mes brigades." dit-il finalement avant de faire le tour de son bureau pour en ouvrir la porte.

"Merci d'être passé, Hiruga." dit-il avec détachement, invitant implicitement le mutant à quitter son bureau. Yuhigi n'avait peut-être pas choisi le meilleur confident pour avouer ses pouvoirs sur le feu. De la part d'un homme qui combattait les incendies jour après jour, ce n'était pourtant pas surprenant. Mais ce qui était fait était fait.

Au sortir de la caserne, le mutant reconnut sans mal Fukiko Sawada, nonchalamment assise, jambes croisées, sur le muret qui ceignait le bâtiment. Elle fumait une cigarette, l'air distrait, tout en battant la mesure avec son pied.

Yuhigi n'était pas surpris de la réponse que lui donnerait le pompier. Il était évident que quelqu'un qui pouvait créer le feu, n’était pas vraiment le bienvenue parmi des gens qui le combattre malgré qu’une certaine amertume plongea son esprit d’un les ténèbres. Que devait-il faire ? Redevenir l’humain normal tout en oubliant les pouvoirs ou décider d’apprendre à les contrôler ?

"Je peux le créer mais je peux aussi le maitriser, le dompter". Marmonna-t-il.

Yuhigi était dans la rue et il vit la demoiselle d’avant. Elle était en train de fumer, l’esprit ailleurs. Il décida de s’approcher pour la voir. Yuhigi devait faire un choix. Il hésitait, mais en face d’elle, il lui posa une simple question.

"Je voudrais savoir, disons que j’ai des facultés particuliers, qu’est ce que vous me proposez ? "dit il en la fixant.

Il ne savait même pas pourquoi il avait fait ça, mais le mal était fait et maintenant il est décidé à voir si le destin lui réserves une bonne ou une mauvaise surprise, en espérant qu’elle soit moins pire que le fait d’être un mutant.

Comme pour s'assurer que le mutant s'adressait bien à elle, Fukiko regarda théâtralement derrière elle, puis se retourna vers Yuhigi avec une expression amusée sur les traits. Elle ne répondit pas immédiatement, observant le garçon tout en tirant une dernière bouffée sur sa cigarette. Faisant un rond avec la fumée, elle jeta son mégot par terre et l'écrasa du talon en se levant.

"La visite de la caserne a été rapide, elle doit vraiment être petite." dit-elle avec un clin d'oeil.

"Je travaille dans un institut très spécial, pour les jeunes tout aussi spéciaux. Ils y apprennent le contrôle, à décupler leur potentiel, afin de protéger les civils. Ce que je vous propose, c'est une place dans une équipe de ces jeunes héros, des gens comme vous." expliqua-t-elle, de nouveau sérieuse.

"Matsumoto m'a dit que vous n'aviez pas froid aux yeux, et que vous saviez faire preuve d'héroïsme, de courage. Pensez-y, des gens comptent sur vous."

Le cerveau de Yuhigi bouillonnait, il ne savait absolument pas quoi choisir. Mais bien évidemment cette institut était le parfait choix à faire si c’était parfaitement fait pour les mutants et non une école de surdoué.

"Votre institut, c’est pour les gens, vous voyez, les mutants, c’est bien ça n’est-ce-pas ?" dit il ne trouvant pas ses mots.

Ce mot, il avait encore du mal à le dire, car le dire, c’est accepté. Il était prêt à accepté, mais comment le faire accepté à son père qui ne voudra sûrement pas que son fils entre dans une école que personne ne connaît.

"C’est tentant, mais comment convaincre ma famille ? Je ne pense pas qu’il acceptera de ma laisser partir dans un institut que personne ne connaît." dit il en se frottant le crâne

Yuhigi regardait la femme en souriant, avec un léger rire, bien que totalement faux. C’était plus un rire désespérer.

Fukiko esquissa un sourire complice et hocha lentement la tête à la question de Yuhigi.

"A l'avenir, si vous voulez éviter d'être suspect, ne niez pas si vivement." releva la jeune femme avec un clin d'oeil. Elle lui fit signe de l'accompagner pour faire quelques pas avec lui.

"De toute façon, être un mutant japonais ne porte pas réellement à conséquence. Notre gouvernement n'a pris aucune mesure contre les mutants, bien au contraire, alors détendez-vous." lui dit-elle, avant de poursuivre.

"Concernant votre père, vous n'êtes pas le premier à vous poser cette question. Certains jeunes dont je m'occupe ont été dans le même cas. Certains ont décidé de partir sans laisser d'adresse. En tout cas, sachez que notre opération est classée confidentiel, vous ne pouvez révéler la nature exacte de notre Institut. D'ailleurs, si vous décidez de décliner mon offre, je vous demanderai une discrétion absolue." lui expliqua-t-elle, tout en sortant une carte de visite de l'intérieur de sa combinaison.

"Tenez, vous pourrez ainsi me contacter. Concernant les détails, disons logistiques, nous prendrons en charge votre déplacement, donc pas d'inquiétude à ce niveau, on s'occupe de tout. Je vous laisse réfléchir, appelez-moi quand vous serez prêt." dit-elle, avant de finalement s'éloigner avec un petit signe de main enfantin en direction d'une station de métro.

Yuhigi restait seul face au problème de son père.

Yuhigi tenait la carte entre ses doigts et il lisait la moindre information marqué dessus. Il ne savait pas quoi faire, mais le temps passer et il devait forcément se rendre chez lui à présent et enfin pour la première fois de sa vie affronter son père.

"Bon, je joue le tout pour le tout" dit-il à haute voix pour se réconforter.

Il marcha dans les rues pour rejoindre son chez lui. Il ne regardait pas vraiment à ce qu’il se passait autour de lui. Il arriva chez lui, sans même s’en apercevoir. Il entra chez lui, retira ses chaussures à l’entré, mit le pantoufle et s’annonça.

"Je suis rentré", cria-t-il dans la maison.

La voix de sa mère, dans la cuisine, accueillit Yuhigi. Elle était en train de préparer le repas. Le mutant constata en observant les chaussures dans l'entrée, que son père n'était pas encore rentré du travail.

Sa mère vint à sa rencontre pour le saluer.

"Alors, c'était bien ta sortie avec tes copains ?" demanda-t-elle.

Yuhigi regarda sa mère et il alla vers le Salon, l'air calme, tout en lui racontant ce qu'il s'est passé.

"C'était très bien la sortie, juste avant qu'ils me laissent pour rejoindre des filles pour un gokon." Dit il en s'asseyant dans le fauteuil.

Yuhigi prit le portable dans sa poche et le mit sur la table du salon. Il verifia juste si il n'avait pas reçu un message. Il regardait la télé, rien de bien passionant pour un jeune mutant.

"Sinon, c'est quand qu'arrive papa?"demanda t'il à sa mère.

La mère de Yuhigi l'informa que son père ne devrait plus tarder, puis retourna en cuisine préparer le dîner.
Zappant sur les différentes chaînes, Yuhigi tomba par hasard sur un reportage de la télé câblée traitant justement des mutants. Son portable quant à lui, n'affichait aucun message.

A la fin du reportage, le jeune mutant entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, et son père rentrer du travail. Il s'annonça, fut accueilli par sa mère, puis vint saluer son fils au salon.

"Alors, qu'as-tu fait de ta journée aujourd'hui ? Tu t'es rendu utile j'espère, plutôt que traîner avec tes copains." demanda-t-il sans méchanceté, mais avec sa sévérité habituelle.

Yuhigi regardait avec beaucoup de sérieux le reportage sur le fameux mutant terroriste, mais aussi l’interview du directeur de l’institut, Adam Zachari. Mais il avait l’impression d’être un peu lésé sur ce que disait l’homme.

Etats-Unis, Génosha, mais qu’en est-il de nous ? dit il a voie basse.

L’interview se termina et son père arriva par derrière. Comme d’habitude ce que lui dit son père n’avait rien de bien encourageant, mais bien quelque chose de rabaissant.

J’ai été avec mes amis, ils m’ont lâché, le capitaine de la brigade des pompiers m’a appelé et je l’ai rencontré. Dit il comme si de rien n’était.

Il regardait son père, tout en se tâtant la poche, endroit où se situer la carte de visite de la femme fatale.

J’ai aussi rencontré une femme qui pourrait me faire entrer dans une école assez particulière. Une sorte d’internat pour personne spécial, dit il d’une voie hésitante.

Il craignait vraiment la réaction de son père. Il sentait déjà que son père aller le descendre.

Son père ouvrit son courrier tout en écoutant la réponse de son fils. Il eut un petit regard désapprobateur lorsque Yuhigi parla de ses amis, mais la mention du capitaine de la brigade des pompiers sembla attirer son attention, si bien qu'il détourna les yeux des factures pour se concentrer vraiment sur Yuhigi.

"Le capitaine des sapeurs pompiers ? Qu'est-ce qu'il te voulait ?" s'enquit-il avec intérêt, en s'installant dans le canapé. Il hocha la tête, avec enfin un peu d'approbation dans les yeux, lorsque le mutant parla de l'école spéciale.

"Ah, je vois que tu as tout de même commencé à prendre ton avenir en main, mon garçon. C'est bien. J'ai toujours su que mon fils était destiné à de grandes choses." répondit-il avec satisfaction.

"Quelle est cette école et sa réputation ? Quelles notes faut-il pour y entrer et à combien s'élèvent les frais d'inscription ?" demanda-t-il, allant directement dans ce qu'il considérait être le vif du sujet.

Il regardait son père qui pour une fois montrer de la satisfaction. Mais Yuhigi ne pouvait pas dire que c'était parce que c'était un mutant, il devait trouver autre chose.

"C'est une école gouvernemental, et on m'a juste dit que j'avais les qualités requises pour entrer dans cette école" dit il.

Il regardait son père lire son courrier, bien évidemment les frais d'inscription ne devrait pas poser de problème vu que c'est gratuit.

"C'est gratuit, il n'y a rien a payer, c'est le gouvernement qui prend tout en charge."

Il se leva et sortit de sa poche la carte de la femme.

"Si tu veux plus d'informations, voilà la carte qu'elle m'a donné" dit il la tendant du bout des doigts vers son père.