[3.13]Paris - La Défense : Sauvetage

La défense.

Au XXe siècle, le quartier de la défense était réputé, et jusqu'à la moitié du XXIe siècle, il connut un développement économique plus qu'honorable pour une petite république comme la France.
Ce quartier d'affaires se voulait être une concurrence sérieuse des villes américaines, plein de tours, gratte-ciels, monstres de verre et d'acier, se défiant en surface de bureaux, en hauteur.
Jusqu'à ce que la pénurie de pétrole rende les quartiers périphériques de moins en moins accessibles, et les travaux prohibitifs. Le quartier tomba alors plus ou moins en abandon, et fut livré aux squatteurs, aux touristes, et aux âmes errantes à la recherche du cliché du siècle.



Depuis quelques années, quelques riches investisseurs s'intéressent à nouveau à ce quartier, la révolution énergétique aidant. À grands coups de millions, les tours vétustes se rénovent, et se transforment en bureaux délocalisés, centres informatiques, voire même lofts pour milliardaires à la recherche d'un pied à terre à quelques minutes en métro du centre-ville de Paris.

Les élèves furent déposés sur le grand parvis où se ternissait une arche qu'un architecte sans doute ivre avait installé de travers. Après quelques minutes de marche dans le dédale de chemins, passerelles, souterrains, ils arrivèrent en vue du bâtiment.



Comme Gaël l'avait expliqué, il s'agissait d'un immeuble bas, une douzaine d'étages, perché au milieu d'un ilot de verdure, loin de tout autre building. À l'abri des regards indiscrets...



Le hall du bâtiment était tout fait de marbre et de verre, sans fioritures autre que des plantes, et une immense gravure du sol indiquant Bienvenue à Defense Plaza, une propriété de GF investment Derrière un large bureau d'accueil, surplombant les ascenseurs, un immense panneau indiquait la composition des étages, et il ne fut pas difficile de repérer ce que les élèves cherchaient : étages 12 à 9, FG medical research and technology.

De part et d'autre du large comptoir d'accueil, des portiques détecteurs de métaux... Visiblement, ce bâtiment n'était pas prévu pour accueillir des touristes, et c'est avec un air effaré que le préposé à l'accueil vit entrer le large groupe d'élèves de l'institut, alors que des vigiles en costume sombre tournaient leurs lunettes noires vers ce cosmopolite attroupement.

Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que, dans le plus grand silence, le hall soit finalement nettoyé et sécurisé.

Le plus dur restait à venir, et une anxiété mêlée d'excitation s'instilla dans les élèves alors que le bouton d'appel des ascenseurs clignotait, indiquant l'arrivée imminente de la cabine.



L'objectif de ce groupe était de trouver et sauver les enfants. D'après Gaël, ils étaient au 9e étage

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur une femme en blouse blanche, blonde platine, carré sévère, grosses cernes sous les yeux, qui regarda les gens dans la cabine d'un air éberlué. En un instant, son regard changea, plus sérieux et inquiét, et elle fit demi-tour et se précipita en direction du couloir, à gauche. Elle allait donner l'alarme !

Durant le voyage, Olivier avait privilégié la concentration, son esprit guettait toute nouvelle tentative de contrôle même s'il savait que cela ne servait à rien, il cela arrivait, il ne s'en rendrait pas plus compte que la première fois. Depuis la veille, il n'avait pu remettre les pieds dans le salon où il avait abattu froidement Myou et causé la mort de Lyu et il avait des nausées rien qu'à voir les dégâts de l'institut. Le directeur n'avait jamais vraiment vu son pouvoir comme offensif, il pensait plus être un soutien mais il avait maintenant la preuve qu'il avait tort et essayer de l'utiliser de la même manière contre les ennemis de l'institut.

Chaque groupe avait prit un ascenseur différent pour rejoindre son objectif. Alors que la porte se refermait, Olivier regarda Anna et son groupe partir à la recherche des coupables, elle avait fait beaucoup de chemin depuis qu'elle était arrivé à l'institut et alors que les autres élèves avaient tous un professeur avec eux, elle jouait ce rôle pour quelques élèves. La promiscuité durant la montée des 9 étage fit monter l'adrénaline d'Olivier. Il réagit très vite en voyant la femme en blouse partir pour donner l'alerte.

"Bullet rattrape là et empêche là de sonner l'alarme, puis ramène là ici, on doit progresser lentement et neutraliser ceux que nous allons rencontrer."

Laissant partir Niko en avant, Olivier fit quelques pas calme dans le couloir, il analysa les mur et rechercha de quelconque système de surveillance. Malheureusement, ses seuls senseurs étant ses yeux et ses lunettes, Olivier ne put rien voir d'autre que de la tapisserie.

A coté de tous les ascenseurs, la réglementation voulait qu'il y ait un plan d'évacuation représentant l'étage. Il le détacha, le mémorisa puis le donna à Rachel pour qu'elle puisse se déplacer à volonté.

"Attention, n'utilisez que vos noms de codes pour protéger vos identité et vos familles, c'est plus que jamais indispensable."

Niko avait quitté Alixtide en lui laissant un petit mot pour lui souhaiter bonne chance. Comme promis, il avait mit son harnais dans son sac à provision. Dedans il avait mit de quoi boire et de quoi manger, il y avait aussi mit des cordes trouvée dans le jardin au cas où ils devraient bailloner des gens. Le trajet lui avait été aussi désagréable que la derniére fois. Il resta donc silencieux tout du long éssayer de se réjouir de retourner en france. Peut-être aurait-il le temps d'éssayer de revoir sa famille?

Arrivé à la Defense Niko préféra rester en retrait se laissant de quoi manoeuvrer au cas ou il devrait utiliser son pouvoir. Il essaya de se rappeler les noms de code de ses coéquipiers d'un jour. Suivant le reste de l'équipe, il entra dans le batiment en aillant une pensée pour le reste des Atom'x et pour Alix.

En voyant la jeune femme, Niko resta un instant surpris. Mais Olivier le rappela à l'ordre en lui demanda de la rattraper.

- Euh... oui! Pardon

Niko sortit de l'ascenceur et mit un coup de cravache pour rattraper la blondinette. Il pensant un moment l'assommer, mais elle pouvait leur donner des renseignements. Arrivé derriére elle, il tenta de la maitriser en l'attrapant de la main droite par la taille et il lui mit son autre main sur la bouche pour l'empécher de crier en lui chuchotant pour la rassurer.

- Chut! On te veux pas de mal

Puis il tenta de la trainer en vitesse vers son équipe.

Tentant au début de se débattre, elle sembla finalement se laisser faire, bien qu'elle restât assez tendue, regardant les membres de l'équipe d'un air inquiêt.

Georgia avait profité du voyage en avion pour essayer de se détendre et dormir un peu, histoire de décompresser et de recharger ses batteries... Bien entendu, elle savait très bien que son séjour en France serait peut être son dernier et elle avait griffoné quelques mots sur des feuilles volantes à destination des gens qui comptaient pour elle, dans le cas, qu'elle n'osait trop imaginer, où elle ne reviendrait pas. Une fois cette tâche accomplie, elle laissa la paperasse bien en évidence...

Maintenant elle était dans l'ascenceur, en compagnie de sa nouvelle équipe. Olivier le fessu semblait être un leader de choix après tout et si elle ne vénérait pas plus que ça les autres membres du commando, tout du moins elle n'était pas en crise de confiance. Elle essayait juste de se rappeller des noms de code ridicules des uns et des autres et à commencer par le sien !

A peine arrivée et déjà il commençait à y avoir de l'action ! Rachel disparut en compagnie de Jessica. Niko gagna une fois de plus l'épreuve de sprint.

La blondinette enblousée ramenée, Georgia se dit qu'elle serait peut être utile pour quelques questions et une petite fouille au corps ! Après tout le corps des filles n'avaient guère de secret pour elle...

S'approchant de la blonde, Georgia se lança dans la fouille méthodique de ses poches de pantalon, de la blouse, ainsi qu'une palpation à la recherche de tout élément suspect. Elle était à la recherche plus particulièrement de badge, carte magnétique, papier officiel, carte de membre d'une organisation lambda, clés, armes éventuelles, objet étrange, etc...

Enfin, elle lui lança doucement :

"Bon on va faire vite : on ne te veux pas de mal. Juste savoir quelle est la nature du dispositif de surveillance sur cet étage : micro, caméra, vigiles armés ou pas et si oui avec quoi, localisation du poste de surveillance, on veut tout savoir... Je te conseille de répondre de manière sympathique, calme, posée et honnête. C'est ça, ou notre télépathe ira chercher les infos directement dans ton esprit, et je doute que ça te plaise..."

Jessica, pendant le trajet, avait pensé à tellement de chose qu’il valait mieux ne pas commencer à les énumérer. L’une de ses préoccupations étaient, sans surprise, son amie Laura, qu’elle avait laissé à l’institut tandis qu’elle même partait en mission. La veille, elles avaient une nouvelle fois essuyer une dispute. Mais cette fois ci, c’était à cause de l’état de nerf provoquer par l’attaque des professeurs, et la mort de certains élèves. En deux jours, tout avait dégénéré et les voilà d’or et déjà repartie vers une nouvelle destination.

En arrivant sur les lieux, Jess n’affichait aucune expression particulière, comme s’il n’y avait rien d’impressionnant dans le fait d’être en France, à la Défense, et devant ce genre de grands immeubles. Au fond d’elle, elle l’était tout de même un peu, mais affichait son air blasé de celle qui en a déjà trop vu. Elle suivit le groupe, et son coeur s’emballa en voyant qu’ils étaient déjà repéré à la sortie de l’ascenseur. Heureusement, Olivier prenait les choses en main et envoya Niko, qui ne tarda pas à partir comme une flèche. Avant qu’il ne soit revenu, Jess tourna la tête vers Rachel qui lui demandait de venir avec elle. Sans se faire prier, Jess prit sa main, attendant un peu anxieusement la téléportation.

Les deux filles arrivèrent dans l’angle d’une pièce, dans laquelle se trouvait deux scientifiques. Jess, instinctivement, se baissa en faisant attention de ne rien bousculer autour d’elle, afin de ne pas se faire remarquer. Il y avait ici beaucoup de chose, mais pas vraiment ce qui les intéressaient. Elle se demanda si le matériel informatique pourrait leur être d’une quelconque utilité, et si l’un des professeurs saurait déchiffré les trucs bizarre écrient sur les bouts de papier...

Ne voyant pas grand chose à faire ici, elle décida de faire appel à Avatar sous la forme d’un petit renard. Elle espérait qu’ainsi, il pourrait passer inaperçu et peut-être flairer ou entendre quelques choses qui pourrait leur être d’une quelconque utilité, grâce à son ouïe et son odorat ainsi développés.

Jessica attendit en silence de voir s’il repérait quelque chose ou non, attentive. Elle ne lâcha pas la main de Rachel, de peur de ne pas être téléportée avec elle si les deux mutantes venaient à être repérer. Elle faisait également attention à Avatar et aux deux scientifiques, prête à le faire disparaître si l’un d’eux tournait son regard vers lui.

Le renard invoqué par Jessica ne sembla se passionner outre mesure par ce qui se passait dans la pièce. Il n'y avait à première vue absolument rien qui pouvait l'intéresser, et ce n'était sans doute pas un renard qui allait se passionner pour une discussion sur de l'électronique. Il bailla longuement, puis alla s'inquiéter du contenu d'une blouse blanche qui était négligemment posée sur le dossier d'un siège qui ne manqua pas de grincer, accompagné d'un bruit de trousseau de clés qui attira l'attention des deux scientifiques qui se levèrent brusquement, demandant qui était là, et s'approchant de la source du bruit.



L'otage du groupe dans le hall se tint à peu près tranquille pendant que Georgia la fouillait. Malheureusement, elle ne trouva rien de spécial, à part un badge portant le logo de FG Medical Research & Technology, accompagné de ce qui était plus que probablement l'identité de son propriétaire : A. Godiot. Dans ses poches, absolument rien. Ils ne lésinaient sans doute pas sur la sécurité.

Les choses tournèrent un peu moins bien lorsqu'elle posa les mains sur son pantalon : l'otage lui décocha un coup de genou directement dans l'estomac, lui coupant le souffle.

Bâillonnée par Niko, elle ne put naturellement pas répondre aux questions, mais n'en eut pas l'occasion : ses yeux s'écarquillèrent, puis elle se mit à crier, sa voix étant étouffée par la grosse main de Bullet, avant de s'effondrer comme une masse inerte dans les bras de ce dernier. Que lui était-il arrivé ? Mystère...

Olivier put rapidement diagnostiquer qu'elle était inconsciente, et toutes les claques du monde ne parvenaient pas à la réveiller. Ils avaient maintenant un corps sur les bras, et ce ne serait sans doute pas très malin de le laisser près de l'ascenseur.



HJ : Olivier m'ayant informé d'une indisponibilité importante et de durée indéterminée, je laisse le soin à Georgia d'ouvrir le tour. N'oubliez pas également que Rachel est peu présente.

La vieille carne ! Georgia en avait le souffle coupé mais elle réfréna tous les jurons auxquels elle put penser... Après tout, il fallait être plus discrète que les nazis envahissant la Pologne.

La suite fut encore plus louche. Sans raison, leur otage venait de perdre connaissance. Et toutes les tartes du monde ne purent venir à bout de son sommeil profond...

Georgia avait néanmoins un badge : A.Godiot. Serait elle le G. de FG ? Auquel cas elle serait un otage de choix... Mais ça signifierait aussi que FG ne voulait pas dire Fréquence Gay comme elle l'aurait espérée...

Elle empocha pour l'heure le badge.

Le lobby était toujours nickel. Et s'il semblait que le couloir était plus animé, elle subodorait qu'ils n'avaient pas encore été repérés... Ce qui supposerait qu'il n'y ait ni caméra, ni micro pour surveiller les ascenseurs. Alors peut être qu'avec un peu de chance le reste de l'étage serait pareil ?

Bon, ils n'avaient pas trop le choix : ils ne réussiraient à rien s'ils restaient là se croiser les paluches... De plus, si les autres équipes faisaient trop de grabuge dans les autres étages, ils croiseraient surement des renforts à un moment ou à un autre...

Georgia s'adressa calmement à l'intention de tout le monde, sans un mot plus haut que l'autre.

"Bon de un, il faut disposer du corps... Soit on considère qu'elle vaut quelque chose et Boulet peut la transporter sur son dos... en tant qu'otage. Soit on considère que c'est une otage à deux balles, auquel cas je suggère..."

Un coup d'oeil rapide lui fit prendre connaissance de l'existence des escaliers.

"Auquel cas, je suggère qu'on la colle dans la cage d'escalier. Je pense que c'est des vilains flemmards et qu'il y'a plus de chance qu'il tombe nez à nez sur elle dans un ascenseur plus qu'une cage d'escalier"

Elle réfléchit au plus vite.

"Nawak, il serait peut être temps de créer un truc utile : genre une grenade à gaz si c'est dans tes cordes ou un révolver comme tu l'as fait pour Mouise... En priant le Seigneur pour qu'on n'ait pas à s'en servir".

Ne restait plus que l'otage...

"Escalope ou Frosty, je suggère que l'un de vous aille jeter un oeil vers les bruits... Discrétos et sans se faire repérer... Histoire d'en savoir un peu plus sur ce qui nous attend derrière"

Georgia pendant ce temps fouilla le pantalon de l'otage, qui ne contenait rien de plus qu'un mouchoir sobrement plié, puis récupéra sa blouse qu'elle enfila, ses lunettes qu'elle rangea dans une poche. Enfin elle chercha sur la fille ou sur elle même de quoi l'attacher serrée et la bâillonner.

Elle ne parvint toutefois pas à trouver quoi que ce soit permettant de la transformer en saucisse sans la dévêtir de façon outrancière, ni terminer la mission en bikini, ce qu'Olivier interdit d'un regard réprobateur.

Une fois ceci fait, elle laisserait Boulet décider de quoi en faire : la déposer dans la cage d'escalier ou la transbahuter sur le dos...

Bullet fut surpris de voir la jeune femme tomber dans les pommes. Il fixa Georgia d'un regard stupéfait en disant.

- Mince! Qu'est-ce que tu lui as fait!

Alix lui avait déja dit à quel point la new-yorkaise était redoutable en mission. Mais il n'avait pas pensé à ça. Tout en parlant, il déposa le corps inerte sur le sol en prenant soin de ne pas la brusquer tandis qu'Olivier l'examinait. Il sentit sa main droite pour savoir si elle ne puait pas trop tandis que Georgia leur donnait la ligne de conduite à suivre.

- Mon nom de code c'est Bullet! Pas Boulet! Et me donne pas d'ordre! t'es pas la chef! Mir...euh!

Niko resta quelques secondes à chercher un plan de secoure et un surnom pour Georgia, mais il n'eut aucune idée. Et le plan ne lui parut pas mauvais. Puis il s'adressa à Nahik

- Faut pas oublier le silencieux sur le pistolet! On doit être discret, Monsieur! Vous pouvez peut-être aussi faire apparaitre un truc pour reperer les employés et savoir combien il sont. Genre un sonar, une mini-caméra ou des lunettes infrarouges.

Quand Georgia en eut fini avec l'otage, Niko se pencha sur elle avec l'intention de chercher un dispositif implanté sous ou sur la peau du crane de la jeune femme inconsciente, et qui lui aurait permit de s'évanouir.

Il se ravisa finalement, songeant qu'il regardait trop de films de science-fiction

Niko sorti une bouteille d'eau, but un peu et la tandis vers les autres pour leur en proposer. Puis il leur dit ce qu'il avait trouver en rajoutant

- Bon, je vais aller ficeler mademoiselle Godiot dans l'escalier! J'ai pas envie de porter un poids mort!

Il réfléchit un moment et demanda à Georgia:

- T'as moyen de piquer l'inconscience de l'otage pour qu'on puisse vraiment l'interroger! ... Promis j'essairais de te porter sur mon dos et de ne pas te laisser ici!

Le couloir était libre mais personne ne pouvait savoir ce qui se passait de l'autre coté des portes. Il fallait pourtant avancer pou retrouver les télépathes. Tout comme Georgia venait de le faire, Olivier se dit que le camouflage serait un bonne solution pour une mission où il ne fallait pas se faire repérer. Il activa son communicateur pour prévenir Rachel et Jess.

"Pour passer un peu plus inaperçu, je vous fait parvenir un déguisement adéquat, ne soyez pas surprises."

Olivier voulait à tout prix que personne ne se fasse repérer et prévenir les 2 jeunes filles en exploration empêcherait une réaction démesurée face à un évènement inattendu. Sur son ardoise qu'il avait du réparée en urgence suite à l'intervento d'Ivy, le directeur inscrivit : Pour Jessica, Rachel, Hwang, Fabrisio, Niko et moi, une blouse FG Researsh et un pass avec une fausse identité. Le modèle de Georgia qu'il avait sous les yeux suffiraient à faire des copies parfaites.

"Je crois qu'il nous faut maintenant progresser et fouiller les pièces d'en face mais écoutez avant pour voir si elle sont occupée."

Jessica observa son renard faire son manège, visiblement surprise de sa réaction. Mais après tout, quoi de plus normal, cet animal n’avait rien à faire ici. Comme n’importe quel autre. Elle même ne savait pas à quoi servait tout ce qui se trouvait dans cette pièce, et elle ne comprenait pas plus que son renard ce qui était inscrit ça et là ou la discussion qu’entretenaient les deux laborantins. Elle grimaça en entendant le mini vacarme provoqué par Avatar. Le grincement de chaise et les clés qui tombaient n’avaient pas manqué n’éveiller la vigilance des scientifiques, et il allait falloir faire vite si elle espérait pouvoir récupérer les clés.

Sauf qu’elle ne voyait pas comment les récupérer. Soit Avatar faisait plus de bruit en les ramenant, déclenchant définitivement l’alerte, soit elle laissait les scientifiques découvrir le trousseau par terre. Pourtant, il pourrait leur être utile... c’est le genre d’objet que l’on tente de récupérer malgré les risques. Elle tourna son regard vers Rachel, songeant qu’elle pourrait peut-être faire quelque chose, mais elles n’avaient pas le temps de la réflexion. Aussi, Jess se décida pour une méthode plutôt brutale.

Elle fit disparaître l’Avatar tel qu’il était à cet instant, pour le faire reparaître derrière les deux scientifiques. Le singe qu’il était devenu, un genre de bonobo dont elle avait entendu parler en cours de biologie, tenta de sauter sur les épaules des deux hommes et, avec ses deux pattes, joua des cymbales avec leur crâne afin de les assommer. Jess attendit de voir si Avatar avait réussit ou non sa mission avant de s’approcher pour récupérer les clés.

Fear se tourna vers Rachel, comptant sur elle pour se débarrasser d’eux, qu’elle ait réussit ou non. Il faudrait en tous les cas les neutraliser afin qu’ils ne donnent pas l’alerte, maintenant que Jess avait de toute façon dévoilé leur présence, ce qu’elle ne pensait pas avoir été la meilleurs des solutions.

Elle entendit alors dans son communicateur la voix d’Olivier, qui les prévenait d’un futur colis à leur attention. Jess songea que cet envoi, ce déguisement quel qu’il soit, aurait pu dévoiler leur présence, et déculpabilisa légèrement d’avoir agit si rapidement. Restait plus qu’à attendre la livraison.

(À ne prendre en compte seulement si les actions de Olivier et celles de Jessica sont validées. ^^Sinon ne prendre compte que de la fin de mon message. Aussi, je m'excuse des fautes de frappes et tout...mais je ne suis pas habituée sur un mac)

"Pas d'enfants dans la salle A, guys...Juste deux scientifiques KO."

Rachel fut un peu étonnée de la tournure des evenements. Elle ne s'attendait certainement pas èa ce que Jessica transforme avatar en primate pour assommer les deux gardes. Mais...au moins ils étaient assomés. Ils auraient la paix pour aller ailleurs. MAis les corps. Il fallait les cacher. Rachel bondit sur un des deux gardes inconscient et le tira dans un coin peu voyant de la pièce. Elle fit de même avec le second et prit JEssica par la main. Elle avait eu le temps de récuperer les clés. Peu importe ce qu'elles pouvaient ouvrir...Rachel enfila la blouse que Olivier venait de leur envoyer. COmment faisait-il?...Waw! Génial le pouvoir!! Elle voulut donner la blouse èa Jessica, mais se dit qu'une adolescente avec une blouse ferait sans doute plus suspect qu'une jeune sans blouse...Après tout, il serait trèes étrange qu'une jeune fille de l'âge èa Jessica soit scientifique.

"On y va...tu devrais peut-être pas mettre la blouse...ca ferait suspect, tu ne trouves pas? Si il y a quelqu'un, je m'en occupe!"


La jeune femme envoya un sourire radieux à sa collègue et la téléporta dans la salle numérotée "B" sur son plan.

(vu que je n'ai pas pu gérer les résolutions partielles, je vais faire un post englobant toutes vos actions...)



Les deux scientifiques s'approchaient un peu trop près de Rachel et Jess... Ils ne purent malheureusement pas aller beaucoup plus loin que ça. Lorsque le singe entrechoqua les têtes, celles-ci explosèrent. Un peu glauque et un peu gore, il y eut très rapidement du sang et de la cervelle partout. Jess avait peut-être un petit peu forcé le trait pour le coup, mais au moins, un maigre trousseau de clés avec un badge magnétique était en sa possession.

Elle fut ensuite embarquée par Rachel pour une autre téléportation au pif... Et ce qui devait arriver arriva. Autour d'elles, ce n'était plus un laboratoire d'électronique, mais une véritable morgue, avec des cadavres sur les tables. Beaucoup. Des jeunes trépanés, probablement des victimes de l'attaque d'Anna et Kitty, jusqu'à ce que les deux jeunes filles reconnaissent un visage... Ou ce qu'il en restait... qui leur était familier. Ernest. La moitié du crâne en moins.

Une voix retentit derrière elles :

"ALERTE !"

Rapidement suivi par la sonnerie stridente d'une alarme qui se déclencha aussi vite. Hébétées par cette soudaine agitation, Rachel et Jess ne purent pas réagir lorsque deux hommes en armes les mirent en joue et usèrent de leurs tasers contre elles, qui tombèrent au sol, flasques comme des serpillères.

Les personnes dans le hall ne manquèrent pas d'entendre l'alarme se mettre en route avec une instruction supplémentaire

"Des intrus ont été détectés en salle d'anapath. Téléporteurs identifiés."

Pas bien difficile de deviner de qui il s'agissait. Toutefois, dans le couloir surveillé par Hwang, il ne sembla pas se produire grand chose : cette aile avait l'air plus calme que le reste. De l'autre côté du mur, où des bruits de pas se faisaient entendre.

La confusion leur profiterait peut-être, même si Rachel et Jess étaient à présent en danger. Olivier parvint à matérialiser des blouses pour tout le monde, sur son bras. Ainsi que des badges d'accès avec des noms totalement farfelus.

Dans le hall, Eun Jung put constater que le couloir était relativement calme, et qu'il s'y trouvait du matériel médical à roulettes, et des brancards.

"Non, je crois pas pouvoir lui piquer son inconscience, juste sa blouse, ses lunettes et son badge... Et pis, déjà que Nawak veut pas que je la déshabille, je crois qu'il sera pas content si je la rejoint au pays des Fraises Tagada..."

C'est à ce moment que l'alarme retentit... Stridente. Comme un couperet qui n'en finissait pas de tomber...

Georgia fit une moue pas possible : Rachel et Jess venaient de se faire choper. Du coup, leur mission commençait mal...

Elle considéra un instant la cage d'escalier : après tout quel mal y aurait il à rebrousser chemin et à expliquer au Docteur Fleury que la mission avait été un échec malgré leur résistance héroïque ? Qu'ils s'étaient battus jusqu'au bout mais avait vu tomber au champ d'honneur deux de leurs camarades ? Quel obstacle à ce plan ?

Puis elle se souvint que le Docteur Fleury était là... Reprenant ses esprits et oubliant son instant de lâcheté (la lâcheté était elle contagieuse ? Auquel cas, elle aurait peut être du s'abstenir d'embrasser Alix...), elle lança à nouveau à son équipe :

"Bon on va rentrer. De toutes façons, on peut pas laisser Wasp et Beer là dedans. On enfile les blouses de Nawak et on essaye de pas faire de vague. Je pars en éclaireuse. On va essayer de profiter de la mini confusion que tout ce barouf a du entraîner... Sinon on avisera..."

Elle ajusta la blouse, chaussa les lunettes de l'otage à deux balles sur son front et épingla son badge pas trop en évidence...

"Et pis, l'otage, au passage si quelqu'un peut la jeter dans l'escalier ça serait bien..."

Prenant une grande bouffée d'air, elle termina :

"Bon je pars en première, les gars je compte sur vous pour me couvrir si ça pète. Boulet, Frosty et Nawak, vous êtes la force de frappe en cas de pépin, ne l'oubliez pas... Et Boulet file ta bouteille d'eau à Frosty, ça pourra l'aider à se rendre utile"

Faisant un petit sourire, elle lâcha enfin :

"Allez on rigole..."

Elle poussa la porte qui n'existait pas et pénétra dans le couloir. Marchant (dans la direction de la salle A jusqu'à ce que le couloir bifurque vers la droite, le but étant de voir ce qui se passe dans ce coude là du couloir...) en gardant son calme, elle essaya de repérer le maximum de choses : caméras, alarmes, mouvements suspects, pièces occupées...

Il y avait certes des boutons d'alarme aux murs, mais il ne semblait pas y avoir de caméras. De même, ce couloir était calme : pas peuplé. Mais il y avait du bruit à l'angle. Les pièces avaient des portes, mais elles étaient closes. Olivier reconnut les avertisseurs qui se trouvaient à l'entrée des chambres médicalisées dans les hôpitaux.

Désirant ne pas trop se faire remarquer, elle tenta de calquer ses déplacements sur ceux des autres personnes présentes.

Si l'occasion se présente, Georgia tentera de se saisir de quelques instruments médicaux (genre bouteille d'éther, scalpels). Il n'y avait absolument rien de ce genre dans le couloir, ces objets ayant tous vocations à être rangés dans des endroits appropriés.

Niko enfila la blouse que lui tendit Olivier. elle était un peu trop étroite pour lui. il regarda le nom sur la carte, tout en écoutant Georgia. et en pensant :

"B.Allen? Ouais, bof! Ca casse pas des briques ! Et pourquoi c'est elle la chef! Ca devrait être moi! On est en france, quoi ! C'est chez moi! En plus elle a aucune classe! Pas comme Alicia en tout cas!"

Niko jeta un coup d'oeil a la blonde au bois dormant. Il ne comprenait pas comment elle avait pu tomber comme ça dans les pommes, Il n'avait rien trouvé sur elle. Puis il pensa aux télépathes.

- On devrait se méfier des télépathes, c'est pas normale qu'elle tombe comme ça... A moin qu'elle soit Narcoléptique! En tout cas, je m'occupe d'elle.

Niko tendit sa bouteille à Frosty sans trop comprendre où voulait en venir Miracle Class.

- Tiens! Vas rejoindre Askelpiou au cas où.

Puis il mis la jeune femme sur son dos en se précipita dans les escalier.

Il laissa la jeune femme en plan ici, n'ayant ni corde pour la ligoter, ni bonbons à la gélatine dans son uniforme.

Rachel n'avait certainement pas prévu une telle situation. Et s'en voulait horriblement d'avoir mis la vie de Jess en péril. Elle sentit une décharge électrique s'abbatre sur elle et ses jambes se dérobèrent sous elle. Et pas seulement ses jambes, elle sentit son corps en entier se mettre à off tandis qu'elle s'écrasait sur le sol. Rêvait-elle? Elle se sentait faite en guimauve...mais elle avait déjà fait se rêve avant. Après avoir vu le film préféré de ses grands-parents: Ghostbuster, elle y avait rêvé. Oui...Miss Guimauve 2108.

Finalement lorsqu'elle réussit à ouvrir les yeux, il lui prit toute la force de son corps à les diriger vers Jess. Après un autre effort surhumain, elle posa sa main sur la sienne, pour la rassurer. Mais c'était bien la seule chose qu'elle pouvait faire. Flasque comme une serpillère n'était pas la plus belle description, mais la plus juste. Elle pensa très fort ce qu'elle aurait voulut lui dire, serrant très faiblement sa petite main.

*Je suis désolée...je m'excuse, Jessica...On va s'en sortir...Je te promet qu'on sera capable de retourner à la maison. Je te ferai un gâteau...Juste pour toi. Tu verras les autres viendront nous sauver...*

La jeune femme ferma les yeux, à bout du rouleau. Elle voulu tousser pour faire sortir la salive qu'elle avait dans le fond de la gorge, mais ne fut capable de faire plus qu'un faible grognement. Elle ouvrit lentement les yeux et observa autour d'elle. Combien d'hommes? Combien d'enfants? Tous leurs petits corps...

Jess n’en crut pas ses yeux. Comment cela était-il possible ? Qu’est-ce qu’il avait fait ? Non... qu’est-ce qu’elle avait fait, elle! Deux hommes. Elle avait prit la vie de deux hommes. Tout ça pour un trousseau de clé. Et le pire dans l’histoire, c’était qu’elles n’auraient même pas l’occasion de voir s’il pouvait leur être d’une quelconque utilité. Ce qui menait les comptes à deux morts pour rien. Déjà, elle se sentait tombé au sol après avoir reçu une décharge électrique. Mais ce qu’il s’était passé entre temps, elle n’eut pas le temps de l’assimiler immédiatement.

Il lui fallut un moment pour réaliser à qui appartenait ce visage qu’elle avait vu avant de s’effondrer, celui d’Ernest. Jess avait voulu hurler en voyant l’intérieur de son crâne, mais son cri s’était révélé silencieux. Désormais, c’était en elle qu’elle criait, et elle se sentait prise au piège dans son propre corps. Il n’y avait rien à faire elle ne pouvait pas bouger. Jessica ne sentit pas la main de Rachel se poser sur la sienne, mais elle le vit. Et son regard croisa celui de Rachel. La mutante semblait vouloir lui dire de quelque chose, mais ne le pu pas. Elle se contenta de fermer les yeux.

La jeune fille fit de même, obligé de repenser à la dernière minute comme on repasse un mauvais film en boucle. Chaque image s’incrustait un peu plus davantage à chaque fois, faisant une marque au fer rouge sur sa conscience. Elle se força à penser que les autres allaient venir pour les sauver, où qu’Avatar allait surgir de nulle part, comme à son habitude, pour la sauver, mais elle ne savait pas si c’était possible. Tan pis. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire, la seule chose qu’elle pouvait encore faire, attendre. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser : ils sont tous morts...

Quelque chose clochait et puisque rien ne semblait poser problème auprès d'eux, Jessica et Rachel devaient être en danger ailleurs. Les bruits qu'il entendit à l'opposé de l'endroit où il allait firent comprendre à Olivier l'endroit où il devait se rendre.

Les couloirs où lui et ses élèves maintenant en blouse se trouvait rappelait à Olivier son Internat à Bâton Rouge. Toutes ces pièces étaient certainement des chambres, ce qui fut confirmé par les explorations de Eung Jun et Fabrisio.

La priorité était maintenant de protéger les siens.

"Il faut évacuer ces enfants mais on ne pourra pas le faire avec ce monde, ils sont trop nombreux. Retrouvons d'abord les nôtres."

Olivier continua avec assurance le long du couloir pour rejoindre les portes des toilettes Nord, l'accès à la partie où se trouvait ses 2 élèves manquantes était forcement par là, sur la droite. S'il n'était pas sur le plan, c'est qu'il y avait un accès qu'Olivier chercha après la porte de la troisième chambre.

Les salles 4 à 7, de ce que les personnes ayant exploré purent constater, étaient aussi des chambres. Contenant également des enfants, qui n'avaient pas tous l'air en très bon état à vue de nez.

Le bout du couloir était toutefois très rempli. Il y avait de l'agitation, et beaucoup de monde. La salle B était visiblement l'endroit où Rachel et Jess avaient été interpellées, et neutralisées. Deux gardes surveillaient l'entrée, et une petite troupe de curieux se pressaient devant les toilettes. Sur la droite, la salle 8 était visible, avec une porte particulièrement large qui servait à faire passer des lits hospitaliers. Cette porte était, là aussi, surveillée par deux gardes qui se tournèrent vers Olivier et sa petite équipe cosmopolite.

Le déguisement ne tiendrait sans doute pas très longtemps...

La discrétion du groupe de mutants n'était pas adaptée à une mission d'infiltration, Quand les 2 gardes de la salle 8 l'observèrent, Olivier comprit que chacun des membres de l'institut devait agir séparément mais avec un objectif commun.

"A partir de maintenant, on ne se connait plus sinon, on va être repéré" murmura Olivier dans son communicateur à l'intention des élèves qui l'accompagnaient.

Il y avait au fond du couloir 4 gardes et l'équipe n'était pas adaptée à se mesurer à eux. Olivier ne pouvait plus ignorer les gardes, il s'approcha donc d'eux aussi naturellement que possible, continuant à donner ses instructions par communicateurs interposés.

"Bullet, tu vas retourner aux ascenseurs, arrange-toi pour que des gardes te suivent et une fois qu'il ne te voit plus, utilisent tes capacité pour les semer Frost les suivra à son tour et pourra les avoir par surprise dans le lobby."

"Miracle Lass, si tu a la moindre petite écorchure sur toi, transfère là en vivant les yeux de l'un des gardes qui restera sur place, Asklepios, cherche un enfant que tu pourras soigner, ce sont des télépathes, tu dois les convaincre de nous aider."

"Nous ne devons pas nous reveler comme mutants", conclut-il

Alors qu'il faisait les derniers pas qui le séparaient encore des gardes, Olivier sortit un carnet de sa blouse et écrivit pour synthétiser dans sa poche quelques seringues de sédatifs qu'il saisit en remettant nonchalamment ses mains dans ses poches.

"Bonjour Messieurs, que se passe-t-il ici? Vous ne devriez pas faire circuler ses curieux plutôt que rester planté là?"

Olivier restait prêt à piquer les gardes s'il se faisait repérer.

Les gardes lui répondirent sèchement, essayant de lire son badge :
"Si vous commenciez, vous, par aller voir ailleurs si on y est.

C'est quoi toute cette clique ?"

Le comparse du garde regardait les autres élèves.

( Désolé, sur ce coup l'a j'étais pas inspiré)

Bullet rejoignit rapidement ses coéquipiers d'un jour en se rendant compte qu'il avait oublié ses bonbons et ses cordes avant de partir. Puis il reçut les ordres de Nahik via son communicateur. Il devait se faire repérer... mais comment! Tout ce monde, si il n'y a avait eut que les deux gardes, il aurait pu leur foncer dans le lard.

Il soupira, et s'avança en espérant que sa blouse trop petite suffirait à le faire repérer. Puis il s'arrêta en se rappelant le casque anti-choc pour le NTV qu'il avait mis dans son sac avec son harnais.

Il fouilla dedans et sortit la passoire auquelle il avait rajouter une ficelle et le mit sur sa tête, tout en envoyant un message au autres

- Opération attrape le Nig... euh le Niko, prête! Frost, suis-moi! Je vais vers les ascenseurs! Occupe toi des gardes qui resteront debout.

Il passa à côtés des gardes et de Nahik en imitant le bruit d'une moto,et il fit un ou deux tour sur lui-même en se retournant pour voir si il était suivit.

En guise de fuite, le garde qui ne parlait pas à Nahik se contenta de tazer Niko, qui s'effondra, allongé de toute sa masse, sur le sol en lino.

Voyant ceci, l'autre parla dans son communicateur :

"Alerte maximale ! Des intrus à cet étage. Verrouillez tous les accès, renforcez les contrôles au sas."

Il se tourna ensuite vers Olivier et les autres élèves.

"Vous là ! Vos badges, plus vite que ça."

Il avait sorti une sorte de lecteur portable, semblable à celui qu'utilisaient les contrôleurs dans les bus pour vérifier que le ticket était bien validé.