[3.13]Paris - La Défense : Sauvetage

Georgia sentait bien que la situation s'aggravait au fur et à mesure... Répondant à l'interpellation du garde, elle se saisit lentement et aussi calmement que possible de son badge...

Celui-ci était vrai ? Qu'en était il des autres ?

Elle approcha donc du garde, son badge à la main pour le passer à la lecture...

Elle se tenait prête à se battre au cas où la situation dégénérerait un peu plus. Au moins sa vraie carte était une excuse parfaitement valable pour pouvoir être en contact physique avec le garde qui procédait au contrôle.

Peut être même qu'une fois rassurée de son identité à elle, ils laisseraient tranquille les autres pour s'occuper du gros Niko ?

Toutefois et de manière à préparer une éventuelle riposte, Georgia rechercha mentalement l'écorchure la plus importante qu'elle portait, dans le but de suivre les consignes d'Olivier et de la transférer sur les yeux du garde. Et ce, dans le cas où ils seraient découverts...

Jessica se sentait de plus en plus mal, prise au piège. Mais au moins, la décharge avait eut l’effet de couper court à ses pensées concernant l’atroce action qu’elle avait faite peu auparavant. Elle avait eut un peu de temps tandis qu’elle ne pouvait bouger pour se faire suffisamment de reproche, mais ça c’était passé avant. C’est en rentrant à l’institut qu’elle craquerait probablement complètement.

À coté d’elle, Rachel parlait sans que la jeune fille ne cherche à en comprendre le sens, puis se retourna péniblement, observant le nombre de personne autour. Jess les compta, il devait y en avoir trois. Au moins. Ne pouvant pas se retourner, plus par manque de volonté qu’autre chose, les effets du tazer ayant cessé, elle ne put voir s’il y en avait derrière. De toute façon, la jeune fille ne voulait pas le savoir. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il allait falloir se sortir de cette situation, et les autres allaient sans doute avoir quelques difficultés pour les sauver elles et les télépathes.

Fermant les yeux, Jess se concentra sur Avatar, et sur rien d’autre. Il fallait qu’il vienne, comme d’habitude, pour les sortir de cette situation. Quoi qu’il en coûte. Désespérée, elle fit abstraction des bruits qui l’entouraient, ne cherchant qu’à laisser le soin à Avatar d’agir, que ce soit un chien ou l'ours qui avait neutralisé Olivier d'un coup de revers de pattes la veille. L'ours serait sans doute plus effrayant, plus efficace... Il fallait en priorité neutraliser les possesseurs des tazers, car elle n’avait aucune envie de se reprendre une nouvelle décharge douloureuse.

L'un des gardes s'acharnait visiblement sur Niko, ne cessant pas de l'électrocuter, regrettant presque qu'il ne convulsait pas. Son collègue l'engueula alors, lui disant de vérifier son badge. Les deux gardes en face, qui protégeaient l'entrée de la salle B, s'approchèrent d'Olivier, Niko et Georgia.

Le garde qu'avait interpellé Olivier s'empara du badge de Georgia, et le glissa dans sa machine. Un visage apparut alors sur l'écran, celui de la jeune femme du début de la mission... Il y a une éternité. Toutefois, ce visage, malgré tous les sourires agréables de Georgia, semblait ne pas du tout plaire au garde en question. Mais quelque chose attira alors leur attention.

Un cri bestial venait de s'élever de la salle B. Un ours, ou quelque chose de plus gros encore, venait d'apparaître. D'un simple revers de patte, elle balaya les deux gardes et le médecin, qui finirent tranchés en deux dans un coin de la pièce.
Un mouvement de panique envahit alors le couloir où l'équipe se trouvait. Le personnel médical présent se précipita en direction des ascenseurs, ou entrèrent aléatoirement dans les chambres ou les toilettes pour se protéger du monstre.

Même les gardes semblaient ne pas pouvoir conserver leur sang-froid... Ils restèrent hébétés devant le spectacle, n'osant plus bouger, se contentant de marmonner un simple "oh mon dieu..."

Les choses tournaient mal. Les déguisements ne feraient l'affaire que jusqu'à la vérification des badges, trop peu nombreux, pas assez offensifs, Olivier savait qu'il aurait du mal à s'en sortir sans qu'il y ait de blessés.

Mais le vent tourne souvent aux moments les plus propices, un rugissement fit frissonnait Olivier lui donnant la chaire de poule.

*Jessica...*

Il connaissait ses élèves et il comprit vite que Jessica avait agi malgré leur captivité certaine. Il n'était plus qu'à 2 doigts de libérer leurs amis. Fixant l'arme que le garde nerveux utilisaient sur Niko, Olivier produisit 4 tasers pour chacun de ses élèves. Il pourraient ainsi neutraliser leurs ennemis sans les tuer.

"N'ayez pas peur, Fear est en train de nous sauvez la mise. Emparez-vous de ces tasers et neutralisez les gardes. Warp, prends les seringues qui sont dans mes poches et souhaite leur une bonne nuit."

Cette mésaventure passée, il leurs faudrait encore mener à bien leur mission. Les télépathes présents dans cette partie de l'étage étaient dans un état lamentable et ne supporteraient certainement pas une évacuation avec Rachel.

Georgia fit une moue atroce et totalement stupide quand elle s'aperçut que son lamentable stratagéme avait échoué... Tant pis elle ne finirait pas comme Blondie !

Néanmoins, la situation s'accéléra une fois de plus pour sombrer à nouveau dans le n'importe quoi... Un cri qui fichait la trouille lui parvint aux oreilles ! Et même les flics hygiènistes du bâtiment avait les chocottes. Et tout le monde flippait !

Un flingue électrique apparut entre les pattes de Georgia. Elle connaissait cette arme, ayant eu à s'en servir lors de la libération de Camille.

Répondant à l'injonction de Fleury, le poupon fessu, la New Yorkaise se servit immédiatement de l'arme dans le but de neutraliser le garde qui venait de lui faire un contrôle papier...

Comme quoi, peut être que la situation allait s'améliorer ? Ou pas ?

Bullet s'écroula de toute sa masse à cause de l'éléctrocution. Il pensait son calvaire finit, mais le garde continua de s'acharner sur lui d'une façon assez sadique. Les éléctrocutions finirent par s'arréter, mais le gros mutant semblait à moitié dans les vapes. Les fesses en feu, à l'endroit où les aiguilles de l'arme s'étaient plantés dans son costume.

Il resta un moment allongé par terre à regarder dans le vide, ne faisant ni attention à l'agitation qui l'entouré, ni à ses coéquipiers qui étaient occupés avec les gardes.

Bullet tenta de reprendre rapidement ses esprits et retira les aiguilles.

C'est encore un peu groggy qu'il rejoignit Rachel à la salle 7.

Jessica réussit à se plaquer les mains contre les oreilles lorsqu’elle entendit le rugissement d’Avatar, heureuse au fond d’elle qu’il soit venu une fois de plus à sa rescousse, et à la fois anxieuse de ce qu’elle risquait de trouver si elle ouvrait les yeux. D’ailleurs, elle n’en eut pas le courage, et ce ne fut que lorsque Rachel lui enleva les aiguilles d’un coup sec qu’elle les ouvrit, plus par réflexe qu’autre chose. Là, bien évidemment, son regard fut attiré par le sang. Encore une fois elle l’avait fait couler.

Sans réfléchir, Jess se laissa entraîner par Rachel, et en arrivant devant Olivier, elle baissa les yeux et détourna le regard, n’osant croiser celui d’aucun des élèves présents. Elle observa Avatar et songea qu’il était trop tard, le mal était fait. Mais elle n’avait pas eu le choix sur ce coup, si elle voulait s’en sortir vivante.

Jess le laissa où il était, effrayant les gardes. Cependant, elle fit attention qu’il ne s’approche d’aucun des mutants, de peur que dans un mouvement il ne les réduise en charpie, comme il l’avait fait des scientifiques. Elle resta en arrière pendant que Rachel ouvrait la porte avec Bullet à côté d’elle, tout en continuant d’esquiver les regards de ses coéquipiers.

Le problème désormais, c’était les peureux qui s’étaient réfugiés dans les chambres, desquelles il allait falloir les faire sortir si le groupe voulait emmener les télépathes encore vivant. En attendant, Jess fit en sorte qu’Avatar prenne se poste près des ascenseurs au milieu du couloir, au cas où d’éventuels renforts voudraient faire leur entré.

L'équipe était donc regroupée au complet au bout du couloir nord, depuis la porte de la pièce 7 jusqu'à la porte de la pièce B.

Mis à part les gardes tazés au sol, il n'y avait personne d'autre. D'un bref coup d'oeil circulaire, ils purent embrasser la situation : les pièces 1 à 7 étaient des chambres. De ce qui en avait été visité, des endroits où les cadavres des télépathes victimes de l'attaque d'Anna et Kitty avaient été entreposés. La pièce B était, Olivier le reconnut rapidement, un laboratoire d'anatomo-pathologie, avec ses traditionnelles tables d'autopsie, ses analyseurs, et tout le tralala. C'est d'ailleurs avec une certaine amertume qu'il constata qu'Ernest, un ancien élève de l'institut, s'y trouvait en bonne place. S'il avait su ce qui l'attendait lors de son départ... Mais il était trop tard pour penser à ce genre de choses.

Se tournant vers la pièce 8, il put constater que c'était une salle d'opération, avec une porte à badge.

L'endroit était, somme toute, sinistre... Des chambres pour préparer les patients, un laboratoire d'électronique, un laboratoire d'anapath, une salle d'opérations... Et de l'autre côté, le couloir qui leur était jusque là interdit ?

C'était par ici qu'il fallait avancer.

Olivier fut content de voir que les choses allaient mieux mais il ne fallait pas se déconcentrer. Les observations sommaires que le directeur put faire ne lui donnèrent pas envie de visiter les pièces plus en profondeur. Connaissant ses pièces pour les avoir fréquenter lors de ces études il savait qu'il n'y aurait que des cadavres. Même s'il était habitué, il fut choqué et pas seulement parce qu'il avait reconnut un de ses dernier élève. En effet, ces laboratoires d'ordinaire réservé à des analyses ressemblait plus à des laboratoires de recherches où il n'avait jamais vu que des animaux.

"On va continuer par là, c'est un bloc opératoire, et je ne serai pas très étonné que l'on croise des choses encore plus violente alors ne vous laisser pas impressionner ni distraire."

Les images que ses enfants venaient de voir les poursuivraient certainement à jamais, aucuns d'entre eux n'était prêt à ça.

"Je vais essayer d'ouvrir la porte et comme on ne sait pas ce qui nous attend de l'autre coté, tenez vous prêt à toute éventualité. Frost, couvre nous, si des gardes approche, tu congèles le sol pour et tu sonnes l'alerte."

Agacé de ne retrouver que des cadavres, Olivier fouilla la garde qui l'avait accosté, et trouva un badge d'accès qui lui permit d'ouvrir la porte du bloc opératoire.

Georgia serra les dents : la réalité lui donnerait elle de l'asthme ? Le principe de plaisir lui faisait cruellement défaut en ce moment et elle aurait préféré avoir une bonne dose de concentré euphorisant... Un violon à détruire, une théorie inepte à échaffauder, ce genre de choses...

Plutôt que le concret le plus sombre : des gosses morts, poulets d'élevage en batterie...

Tenant bien fermement son tazer, elle se dit que, néanmoins dans une logique purement utilitariste : eux, les gosses, ils étaient morts... Et elle, elle respirait ce qui était toujours ça de pris sur la vie...

Après avoir franchi la porte du bloc opératoire et avoir jeté un bref coup d'oeil aux alentours, Georgia s'avança prudemment en direction des paravents, son tazer en position de tir et les écarta d'une main.

Elle n'eut toutefois pas besoin de faire usage de son arme, la pièce était vide. C'était une salle d'opération relativement commune, avec de gros appareils d'une technologie inconnue qu'Olivier n'avait jamais pu voir : tout était construit à partir de sortes d'écailles grises métalliques assemblées. Ces écailles étaient de petite taille, et semblaient presque constituer un tissu vivant.

Il n'y avait, fort heureusement, personne sur la table. Toutefois, quelques dispositifs à implanter étaient posés sur une table. En attente d'être posés, ou bien venaient-ils d'être retirés ? Difficile à dire... En tout cas, Olivier put constater qu'ils n'étaient pas exactement identiques à ceux de l'Oregon : plus moderne, et constitués des mêmes écailles grises qui devenaient de plus en plus petites au niveau des électrodes.

Niko blanchit en voyant les cadavres, il resta un moment à fixé la tête d'Ernest avec dégout et pitié. Ce visage lui disait quelque chose, mais il n'avait pas suffisament cotoyer le mutant pour pouvoir le reconnaitre, Il regretta un moment de n'être pas être rester dans les pommes. Ca aurait été préférable que de voir ces horreurs. Sous l'émotion, il finit par gémir d'une voix basse particulièrement aigue.

- Je veux rentrer! J'ai peur!

Il ne répondit même pas à Rachel qui leur proposait de les téléporter en cas de problême.

Puis il se rapprocha du prof pendant que Georgia s'occuper des paravants, Il sursauta en voyant l'espéce de boule métallique. Il n'osa pas s'approcher, mais il demanda.

- C'est quoi ce truc? C'est vivant?

Puis il se retourna vers Nahik qui essayait d'ouvrir la portes, pour tentait d'oublier ce qu'il avait vu et de se reconcentrer sur la mission. Il regarda Fabrisio. il avait entendu ses exploit l'ors des derniers entrainements,et il lui dit:

- Ne gêles que le sol! Hein, que je puisse au moins utiliser les murs!

Puis il se recouvrit de sa peau noire. Pour,

1) en cas de probème, être prét à utiliser sa vitesse pour désarmer et assomer le plus possible de garde qui seraient derrière la porte.

2) faire une reconnaissance rapide dans le couloir

Ce message est là uniquement pour que le prochain soit sur une nouvelle page.

La seconde partie de l'étage contrastait très nettement avec la première partie.

Autant ils avaient croisé du monde auparavant, autant il ne semblait plus y avoir personne à présent.

Jess et Hwang s'attardaient un peu dans la pièce B. Hwang s'était déjà senti mal de voir des cadavres sur table d'autopsie, mais voir les corps déchiquetés des gardes eut raison de son cardia, et il vomit tripes et boyaux dessus, sans prendre le temps de récupérer le moindre tazer.

Olivier et le reste de l'équipe se trouvaient en salle 8. Une salle d'opération toute équipée, avec visiblement du matériel de haute technologie. Certains outils lui étaient même totalement inconnus, et eux aussi étaient constitués du matériau bizarre des prises à implanter.

Au delà de la salle d'opération s'ouvrait le dernier couloir à visiter, après une petite salle d'observation. Immédiatement sur leur gauche, la pièce 9 était ouverte : il s'agissait d'une salle de repos des médecins. Les pièces 10 et 11 ne présentaient pas de fioritures particulières. Seules les pièces 12 à 15, fermées, présentaient une sorte de panneau électronique sur le mur à côté de la porte. Ce panneau était également constitué du matériau inconnu. Deux cercles étaient représentés sur chaque panneau, et chaque cercle était entouré de sortes de pétales. Toutes les fleurs présentaient un centre de couleur rouge-orangée, pulsant légèrement, et les pétales étaient éteints, ou verts. Seules deux fleurs, dans la pièce 15, étaient colorées. Le cœur présentait des couleurs plus chatoyantes : vertes, bleues, rouges... et tous les pétales étaient verts.

Olivier avait progressé doucement dans la salle d'opération, les écailles qui composaient les instruments ne l'inspirait pas vraiment mais il fallait avancer puisqu'il n'y avait rien d'intéressant à cet endroit.

Dans le couleur de l'autre coté du bloc, Olivier étudia d'un peut plus près les boitiers des pièces 12 à 15. Il s'agissait probablement de serrures électroniques mais leur mécanisme restait inconnu ou directeur.

Néanmoins les couleurs des pétales rouge ou verte avait très certainement une signification standard et le fait que tous les pétales de la pièce 15 soient au vert attira l'attention d'Olivier.

*Soit la pièce est ouverte, soit le verrouillage est levé* pensa-t-il.

"Tenez vous prêt à agir s'il y a un problème. Frost, continue à couvrir nos arrières."

Olivier manipula le panneau électronique pour ouvrir la porte, il appuya tout d'abord sur le cœur pulsant et essaya de tourner la fleur en glissant un doigt dans chaque pétale. Il espérait que ses manipulation permettrait d'ouvrir la porte.

Olivier constata alors qu'il ne se passait rien et que ça ne tournait pas. Les choses là étaient probablement des indicateurs, plus que des boutons.

En tout cas, il serait sans doute beaucoup plus simple d'ouvrir la porte en actionnant la poignée.

Bien qu'aucun membre de l'équipe ne put le voir, une nuée de corbeaux s'envola d'un arbre voisin en croassant bruyamment.

Georgia suivit le reste de la troupe un peu perplexe : mais qu'est ce que c'était que toute cette technologie ?

Par ailleurs, même Olivier qui était malin comme un singe semblait ne rien y comprendre ! Alors faut dire que elle qui avait pas tous ses diplômes et qui n'était que moyennement intelligente...

Elle essayait d'avoir l'air méchante avec son taser entre les pattes. Au moins si elle ne pouvait être une vraie super héroïne, elle pourrait jouer le rôle à la télé.

La New Yorkaise était quand même pas super rassurée. Voyant les fleurs dessinées sur les portes, elle essaya de réfléchir. Bon des dessins c'était plus un truc pour Laura ça, mais elle était pas là...

Hum...

Regardant rapidement les bidules qui chatoyaient, elle prit la conclusion suivante : peut être... peut être... que ces bidules sont des instruments de monitoring... En gros pas de couleur = mioche mort, vert = mioche légumifié, couleur vive = mioche en bon état de marche... Elle se concentra alors vers la salle 15 : la seule qui ondoyait réellement.

Pendant qu'Olivier touchait la "fleur" comme s'il s'agissait de la poitrine de Mademoiselle Deneos, Georgia se concentra sur la poignée.

Après tout, elle était plus manuelle que cérébrale !

Priant pour que ses conclusions soient justes, elle actionna d'une main la poignée, son taser toujours dans l'autre main. Une fois que la porte serait ouverte, elle comptait bien faire un pas en arrière et se mettre en position de tir.

Une précaution bien inutile. La porte s'ouvrit sans problèmes, pas verrouillée vu que normalement, personne ne devait s'échapper. La pièce était plutôt sombre, et il faisait assez chaud. Deux colonnes grises massives tombaient du plafond, semblant provenir de l'étage supérieur. Elles étaient constituées du même matériau bizarre, et le bas de la colonne s'ouvrait en corolle d'où 8 lits rayonnaient. Ces lits étaient occupés par ce qui était sans aucune doute des jeunes télépathes, cheveux rasés, et le dispositif implanté très proprement dans le crâne. Ils semblaient endormis, mais à en juger par les multiples voyants verts un peu partout, ils étaient probablement en vie.

Bullet observa Olivier en train d'examiner les fleurs lumineuses pour tenter d'ouvrir les portes. Mais voyant le directeur échouer, Niko se dit que le méchanisme de fermeture des portes devait être vrailment à la pointe la technologie.

Pensant pouvoir user d'une technique ayant fait ses preuves, Niko s'appréta à essayer de défoncer la porte de salle 13, quand il aperçut Georgia ouvrir celle de la 15. Un peu étonné de l'avoir vu réussir, il se mit à pensait qu'Alixtide avait peut-être raison a son sujet.

Il la rejoignit en vitesse en lui demandant à voix basse:

- Commenttuasfait?

Il risqua un coup d'œil dans la salle pour voir si il n'y avait pas de caméra, aucune n'était visible, et s'approcha d'un des gamins pour s'assurer qu'il était en vie en lui tapotant sur la main et éssayer de le réveiller. Il n'eut, en la matière, aucun succès.

Il était délicat pour les personnes présentes de savoir par quel bout attraper ces gamins, que débrancher, comment... C'est finalement de Fabrisio que vint la solution. Il gela un des câbles, et tira dessus un coup sec. Le câble métallique se rompit alors comme un sucre d'orge. Il hocha la tête alors. Les gamins étaient détachés. Donc, transportables... Mais ils avaient toujours la machine dans la tête.

C'est alors que le dispositif qui avait été implanté commença à se déliter et à couler comme du sable, tombant dans le lit du patient, et révélant de petits trous sur le crâne qui commencèrent à saigner.

Olivier put constater que niveau chirurgical, ça avait plutôt été micro-invasif.

Georgia se mordit la lèvre... Certes les chiards étaient libérés mais ils avaient pas l'air de s'en porter mieux pour autant.

Qu'est ce que c'était que cette cochonnerie qu'on leur avait implantée dans la tête ?

L'heure n'était pas aux questionnements métaphysiques mais plutôt aux solutions à des problèmes imminents. D'une part comment éviter qu'ils claquent rapidement ? Même si le saignement ne semblait pas pour l'heure abondant, le sang était une substance qu'il valait mieux avoir à l'intérieur de son corps qu'en dehors...

Et puis, il faudrait aussi les évacuer, non ?

La New Yorkaise réfléchit avant de prendre la parole.

"Bon, ils sont 16... Wasp, tu peut en transporter quelques uns non ? Tout comme Boulet..."

Elle se concentra pour trouver une utilité à Beer, Frosty et Nawak...

"Hum, des chiards pourront toujours voyager sur le dos du chien à Beer... Enfin s'il ne les bouffe pas... Et Frosty pourrait peut être trouver des brancards pour transporter les gosses restants. Nawak, tu pourrais nous dessiner quelque chose... ou alors jouer au toubib !"

C'est là qu'elle se souvint qu'elle et Panda Boy avait accessoirement des talents de guérisseurs !

"Bon, Escalope, prépare ton art, je crois que c'est à nous de jouer !"

Et elle s'avança au chevet du premier gosse...

Georgia rangea son taser à la ceinture, puis examina un gamin au hasard...

Le hasard fit bien les choses, elle examina l'unique gamin qui avait été débranché, et qui ouvrait les yeux.

Cherchant à voir si la lésion était superficielle et peu abondante ou au contraire profonde et / ou de nature hémorragique.

Elle constata que la blessure semblait plutôt superficielle. De petits trous, mais qui saignaient très peu. En tout cas, ce n'était pas la grosse trépanation sanguinolente des hommes préhistoriques, ni une lobotomie partielle.

Ne désirant pas se retrouver avec une hémorragie cérébrale, la New Yorkaise posa ensuite ses mains sur le crane du gamin, sans utiliser ses pouvoirs, pour faire point de compression. En espérant que cela suffise à faire tampon, quitte à risquer l'hématome intracrânien qu'il serait toujours temps d'opérer... Enfin c'est ce qu'elle se disait !

Bullet regarda avec dégoût le trou dans la tête du gamin. tandis que Georgia prenait la parole.

" Mince son cerveau va finir par s'enrhumer!"

Il sortit le harnais de son sac ainsi que deux bouteilles d'eau et demanda.

- Si c'est pas trop grave, on peut les soigner une foi qu'on sera à l'abri! Frost est-ce que tu peux essayer de geler le maximum de ces truc qui leur sorte de la tête pendant que rachel, Jessica et moi faisons des allers-retour avec les gamins?

Niko s'approcha du gosse que Georgia soignait et lui demanda si il pouvait le prendre.

Le courtier temporel n'étant pas Georgia, il ne peut pas répondre à sa place. Niko n'aurait donc pas de réponse à sa question avant le prochain post de Georgia.

Ce qui fait qu'il ne sait pas s'il peut les prendre.

Ce qui veut dire que toute la fin de sa résolution partielle est inutile, et qu'il vient de perdre un tour.

Mais comme en toutes choses, malheur est bon, Fabrisio en profite pour briser tous les liens des enfants de la pièce...


Il commença à attacher L'enfant sur son dos en lui dsant pour le rassurer.

- On me surnome Bullet. On vient vous sortir de là! N'ait pas peur, ce sera rapide! Comment tu t'appelles?

Puis il lui colla le" casque de protéction" sur la tête en se rappellant dans un déglutissement qu'il n'avait jamais pu tester le harnais avec Alix. Quand le gamin fut bien accroché, Niko partir à la vitesse du son vers la cage d'assenceur puis il revint pour prendre le suivant.