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Rescapés du camp labrador
Mar 1 Mai 2007 - 0:17
A l'arrivée du camp, les mutants nécessitants des soins avaient été escortés par Cassandre jusqu'à l'infirmerie, tandis que les autres purent regagner leurs pénates pour un repos bien mérité.
Ainsi, une petite foule composée de Fabrisio, Gaël, Alyssandre, Akira, Seijaku, et Kyrtal descendit dans les sous-sols de l'institut, jusqu'à l'infirmerie.
Là, avec une patience à toute épreuve, Cassandre leur dispensa les soins nécessaires à l'aide de son don de double-vue. Olivier n'était toujours pas rentré apparemment... S'il avait été là, les choses auraient sûrement été différentes...
Fabrisio s'en sortit avec des agrafes délicatement posées par Cassandre, Gaël et Alyssandre reçurent une poche à glace à apposer sur leurs contusions. Les trois mutants purent ensuite quitter l'infirmerie.
Restaient Akira, Kyrtal et Seijaku.
Cassandre plaça les deux ex-prisonniers dans un lit, en gardant ses gants pour s'occuper de Seijaku.
"C'est fini à présent. Je suis obligée de te mettre une intraveineuse, c'est pour te nourrir rapidement, n'aies pas peur." dit-elle doucement au japonais pour prévenir toute panique liée aux mauvais traitements qu'il avait subis, et qui l'avaient passablement perturbé. Ceci dit, elle s'exécuta avec une précision de voyant, et fit de même pour Kyrtal. Ainsi les deux adolescents combleraient plus vite les carences dues à leur malnutrition, et se rétabliraient plus rapidement. Du moins l'espérait-elle.
Enfin, elle usa une dernière fois de son pouvoir pour recoudre la plaie d'Akira sans véritablement la voir. Olivier, c'était lui le médecin... Et Jim ? Où était-il quand on avait besoin de lui ? Une fois les points de sutures terminés, elle apposa des compresses et banda l'épaule du mutant.
"Vous avez tous besoin de repos. Nous parlerons plus tard. Et pas de bagarre..." dit-elle à l'intention de Kyrtal et Seijaku.
"Je suis ici même quand je ne suis pas là." dit-elle comme si ça les aiderait à comprendre quoi que ce soit. A ce point de la journée, exténuée autant physiquement que psychologiquement, Cassandre ne se rendit même pas compte que ses paroles étaient étranges. Elle demanda à Cérébra de jouer la veilleuse de nuit pour les blessés, et monta lentement, très lentement, vers sa chambre.
Chambres
Ainsi, une petite foule composée de Fabrisio, Gaël, Alyssandre, Akira, Seijaku, et Kyrtal descendit dans les sous-sols de l'institut, jusqu'à l'infirmerie.
Là, avec une patience à toute épreuve, Cassandre leur dispensa les soins nécessaires à l'aide de son don de double-vue. Olivier n'était toujours pas rentré apparemment... S'il avait été là, les choses auraient sûrement été différentes...
Fabrisio s'en sortit avec des agrafes délicatement posées par Cassandre, Gaël et Alyssandre reçurent une poche à glace à apposer sur leurs contusions. Les trois mutants purent ensuite quitter l'infirmerie.
Restaient Akira, Kyrtal et Seijaku.
Cassandre plaça les deux ex-prisonniers dans un lit, en gardant ses gants pour s'occuper de Seijaku.
"C'est fini à présent. Je suis obligée de te mettre une intraveineuse, c'est pour te nourrir rapidement, n'aies pas peur." dit-elle doucement au japonais pour prévenir toute panique liée aux mauvais traitements qu'il avait subis, et qui l'avaient passablement perturbé. Ceci dit, elle s'exécuta avec une précision de voyant, et fit de même pour Kyrtal. Ainsi les deux adolescents combleraient plus vite les carences dues à leur malnutrition, et se rétabliraient plus rapidement. Du moins l'espérait-elle.
Enfin, elle usa une dernière fois de son pouvoir pour recoudre la plaie d'Akira sans véritablement la voir. Olivier, c'était lui le médecin... Et Jim ? Où était-il quand on avait besoin de lui ? Une fois les points de sutures terminés, elle apposa des compresses et banda l'épaule du mutant.
"Vous avez tous besoin de repos. Nous parlerons plus tard. Et pas de bagarre..." dit-elle à l'intention de Kyrtal et Seijaku.
"Je suis ici même quand je ne suis pas là." dit-elle comme si ça les aiderait à comprendre quoi que ce soit. A ce point de la journée, exténuée autant physiquement que psychologiquement, Cassandre ne se rendit même pas compte que ses paroles étaient étranges. Elle demanda à Cérébra de jouer la veilleuse de nuit pour les blessés, et monta lentement, très lentement, vers sa chambre.
Chambres
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Re: Rescapés du camp labrador
Dim 6 Mai 2007 - 23:04
Le jet s'envole vers ce mystérieux institut. J'en ai déjà entendu parler mais je croyais que c'était plus des rumeurs infondées qu'autres choses. Il est maintenant clair que je me trompais.
Le voyage fut silencieux et de courte durée. Une fois descendu du jet, je prend une blonde de mon paquet couvert de sang. Le liquide rouge a complétement impregnée ma veste et s'est répendu un peu partout.
J'aspire avec plaisir la fumée bleutée et ferme la marche des blessés, menés par Cassandre, vers l'infermerie.
Nous descendons un escalier qui nous mêne vers les sous sol et jetermine ma cigarette dont je fourre le mégot éteint au fond d'une poche avant de rentrer dans l'infirmerie. Je prend place sur un tabouret et j'observe l'aveugle s'occuper des deux adolescents qui avaient été placé sous ma surveillance quelques heures plus tôt.
Les pauvres...Si jeunes et connaissant déjà les pires aspects de l'être humain.
*Shaha! Sale hypocrite!! Comment oses-tu dire ça alors que tu étais un redoutable tueur à gage Ô mon frère?*
Nom de dieu cette voix va me rendre dingue >.<
Cassandre s'occupe de ma plaie et la recout. Je tombe de fatigue et n'entend pas ces dernières paroles...Je m'endors
Le voyage fut silencieux et de courte durée. Une fois descendu du jet, je prend une blonde de mon paquet couvert de sang. Le liquide rouge a complétement impregnée ma veste et s'est répendu un peu partout.
J'aspire avec plaisir la fumée bleutée et ferme la marche des blessés, menés par Cassandre, vers l'infermerie.
Nous descendons un escalier qui nous mêne vers les sous sol et jetermine ma cigarette dont je fourre le mégot éteint au fond d'une poche avant de rentrer dans l'infirmerie. Je prend place sur un tabouret et j'observe l'aveugle s'occuper des deux adolescents qui avaient été placé sous ma surveillance quelques heures plus tôt.
Les pauvres...Si jeunes et connaissant déjà les pires aspects de l'être humain.
*Shaha! Sale hypocrite!! Comment oses-tu dire ça alors que tu étais un redoutable tueur à gage Ô mon frère?*
Nom de dieu cette voix va me rendre dingue >.<
Cassandre s'occupe de ma plaie et la recout. Je tombe de fatigue et n'entend pas ces dernières paroles...Je m'endors
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Re: Rescapés du camp labrador
Mer 9 Mai 2007 - 19:35
Gaël ressortit du salon non pas énervé comme il l’aurait pensé, mais plutôt soulagé. Un peu de toute la tension qui l’habitait s’était évacuée sur le nouveau. Ce n’était pas quelque chose dont il était fier mais tant pis: il avait bien assez de remords pour aujourd’hui.
Un léger problème se posa rapidement. Il ne pouvait pas dormir dans sa chambre car il retomberait sur Enzo et le français ne savait vraiment pas comment ce dernier risquait de réagir. Il ne pouvait pas non plus retourner dans le salon. Quel était alors le dernier endroit de l’école à posséder des lits? L’idée ne l’enchantait pas vraiment mais il n’avait pas le choix. Il espérait seulement ne pas y croiser Cassandre car il n’était pas d’humeur à sortir un mensonge.
Une fois passé le seuil de cette pièce qu’il connaissait si bien, il vit avec soulagement qu’il n’y avait que les ex-prisonniers du camp. Vu ce qui s’était passé la dernière fois qu’il s’était adressé à une nouvelle tête, Gaël s’abstint de toutes paroles pour aller se fourrer directement dans un lit.
~~
Contrairement à ce qu’il craignait, le jeune homme ne mit pas longtemps à s’endormir, la fatigue du corps ayant finalement vaincu la tourmente de l’esprit. Il passa d’ailleurs l’une de ses meilleures nuits depuis qu’il était arrivé à l’école. Il se réveilla doucement et quitta rapidement l’infirmerie en espérant que personne ne l’avait vu. Gaël allait un peu mieux: il avait les mêmes pensées que la veille, mais avec une longue journée de fatigue en moins. Son ventre criant famine, il se dirigea machinalement vers la cuisine.
Un léger problème se posa rapidement. Il ne pouvait pas dormir dans sa chambre car il retomberait sur Enzo et le français ne savait vraiment pas comment ce dernier risquait de réagir. Il ne pouvait pas non plus retourner dans le salon. Quel était alors le dernier endroit de l’école à posséder des lits? L’idée ne l’enchantait pas vraiment mais il n’avait pas le choix. Il espérait seulement ne pas y croiser Cassandre car il n’était pas d’humeur à sortir un mensonge.
Une fois passé le seuil de cette pièce qu’il connaissait si bien, il vit avec soulagement qu’il n’y avait que les ex-prisonniers du camp. Vu ce qui s’était passé la dernière fois qu’il s’était adressé à une nouvelle tête, Gaël s’abstint de toutes paroles pour aller se fourrer directement dans un lit.
~~
Contrairement à ce qu’il craignait, le jeune homme ne mit pas longtemps à s’endormir, la fatigue du corps ayant finalement vaincu la tourmente de l’esprit. Il passa d’ailleurs l’une de ses meilleures nuits depuis qu’il était arrivé à l’école. Il se réveilla doucement et quitta rapidement l’infirmerie en espérant que personne ne l’avait vu. Gaël allait un peu mieux: il avait les mêmes pensées que la veille, mais avec une longue journée de fatigue en moins. Son ventre criant famine, il se dirigea machinalement vers la cuisine.
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Re: Rescapés du camp labrador
Ven 11 Mai 2007 - 23:37
"Freeman! Tues-la! C'est un ordre nom de dieu!!"
"Je vous en supplie, ne me tuez pas..."
"Boss, c'est une femme, elle ne peut nous faire de mal..."
"Elle connait ton nom bougre de fiotte!! Colles lui une balle entre les yeux!!"
Du sang, partout...Une femme, à genoux...Une yakuza, blessé et hurlant des ordres...Un homme en costume pointant un flingue sur la dite-femme...
*BAM! BAM!*
L'homme a tiré...La femme s'écroule, deux trous béants au milieu du front, fixant ses yeux vitreux et ensanglantés sur ceux de son assassin...
*Bwhahahaha!!! Ô mon frère quel carton!! Tu lui a complétement éclaté le rassoudok à cette dévotchka!!*
Une larme coule le nom de la joue de l'homme...
"Nom de dieu Freeman! Pourquoi avoir mis autant de temps avant de la descendre?! Tu n'es plus bon à rien...Les sentiments ne servent à rien et ton stupide surnom, Crying Freeman, est bien la preuve que la compassion est à toujours présente en toi. Tu l'as prouvé ce soir en laissant cette poufiasse me foutre un coup de couteau. Crève Freeman."
Le yakuza pointe un pistolet sur le Freeman mais celui ci fait un rapide volte face et le désarme d'un coup de pied rapide dans la main. L'assassin se rapproche, attrapa la tête du yakuza dans une main et colle son flingue sous bouche du mafieux...Il le regarde dans les yeux et y lit la peur d'un homme qui va mourrir...Il tire...
Je me réveil en sueur...Putain c'était quoi ce rêve?!
*Nom de dieu mais quel crétin! Tu n'as toujours pas compris qui tu étais?*
La ferme! Où suis-je? Ah! Oui, l'infirmerie de cet étrange academie...Des flashs de la nuit précédente me reviennent, le camp Labrador, l'évasion, Billy Boy, mon ex...Les mutants...J'ai besoin d'une clope et d'un café noir. Pas de cafetière en vu...Tant pis je me contenterai d'une clope. Je pourrai me déplacer et aller m'en chercher un ailleurs mais je pense qu'il serait plus sage d'attendre Cassandre ici. De plus je ne sais pas si ces deux là sont complétements rétablis...Mieux vaut rester ici pour les veiller, on ne sait jamais.
Je me lève et me dirige vers la chaise où sont déposés mes vêtements. J'enfile mon pantalon et ma chemise. Ma veste est complétement foutue.
Je sors mon paquet de clopes et en allume une. Bon dieu que c'est bon!!
Tiens? Mon flingue est encore là...Ils me font vraiment confiance...Alors je devrais avoir confiance aussi. Après tout ils ont risqués leur vie pour la mienne, je leur en suis infiniment redevable...Mais si je pouvais avoir un café, je crois que je leur en serai encore plus reconnaissant.
"Je vous en supplie, ne me tuez pas..."
"Boss, c'est une femme, elle ne peut nous faire de mal..."
"Elle connait ton nom bougre de fiotte!! Colles lui une balle entre les yeux!!"
Du sang, partout...Une femme, à genoux...Une yakuza, blessé et hurlant des ordres...Un homme en costume pointant un flingue sur la dite-femme...
*BAM! BAM!*
L'homme a tiré...La femme s'écroule, deux trous béants au milieu du front, fixant ses yeux vitreux et ensanglantés sur ceux de son assassin...
*Bwhahahaha!!! Ô mon frère quel carton!! Tu lui a complétement éclaté le rassoudok à cette dévotchka!!*
Une larme coule le nom de la joue de l'homme...
"Nom de dieu Freeman! Pourquoi avoir mis autant de temps avant de la descendre?! Tu n'es plus bon à rien...Les sentiments ne servent à rien et ton stupide surnom, Crying Freeman, est bien la preuve que la compassion est à toujours présente en toi. Tu l'as prouvé ce soir en laissant cette poufiasse me foutre un coup de couteau. Crève Freeman."
Le yakuza pointe un pistolet sur le Freeman mais celui ci fait un rapide volte face et le désarme d'un coup de pied rapide dans la main. L'assassin se rapproche, attrapa la tête du yakuza dans une main et colle son flingue sous bouche du mafieux...Il le regarde dans les yeux et y lit la peur d'un homme qui va mourrir...Il tire...
Je me réveil en sueur...Putain c'était quoi ce rêve?!
*Nom de dieu mais quel crétin! Tu n'as toujours pas compris qui tu étais?*
La ferme! Où suis-je? Ah! Oui, l'infirmerie de cet étrange academie...Des flashs de la nuit précédente me reviennent, le camp Labrador, l'évasion, Billy Boy, mon ex...Les mutants...J'ai besoin d'une clope et d'un café noir. Pas de cafetière en vu...Tant pis je me contenterai d'une clope. Je pourrai me déplacer et aller m'en chercher un ailleurs mais je pense qu'il serait plus sage d'attendre Cassandre ici. De plus je ne sais pas si ces deux là sont complétements rétablis...Mieux vaut rester ici pour les veiller, on ne sait jamais.
Je me lève et me dirige vers la chaise où sont déposés mes vêtements. J'enfile mon pantalon et ma chemise. Ma veste est complétement foutue.
Je sors mon paquet de clopes et en allume une. Bon dieu que c'est bon!!
Tiens? Mon flingue est encore là...Ils me font vraiment confiance...Alors je devrais avoir confiance aussi. Après tout ils ont risqués leur vie pour la mienne, je leur en suis infiniment redevable...Mais si je pouvais avoir un café, je crois que je leur en serai encore plus reconnaissant.
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Re: Rescapés du camp labrador
Lun 14 Mai 2007 - 11:33
Chambre de Wind
Ruminant des pensées morose, Cassandre descendit à l'infirmerie, un plateau remplit de victuailles en main. La matinée était suffisamment avancée pour venir prendre des nouvelles des blessés sans nuire à leur repos, et si Cérébra ne l'avait pas demandée, c'est que la nuit s'était passée sans incident notable.
La porte coulissa automatiquemente à son arrivée, et elle rentra dans l'infirmerie.
"Cérébra, compte-rendu de la nuit, s'il te plaît." demanda-t-elle doucement.
"RAS, Cassandre, les trois sujets sont dans un état stationnaire. Les organismes de Kyrtal et Seijaku réagissent bien au traitement vitaminé." répondit la voix de l'intelligence artificielle.
La jeune femme posa son plateau sur une table roulante et l'approcha des lits, puis se dirigea vers le lit d'Akira en premier lieu. Sa blessure aurait pu être bien plus grave, il avait de la chance de s'en tirer à si bon compte. La respiration du mutant l'informa qu'il était réveillé.
"Akira, comment te sens-tu ?" demanda-t-elle doucement en ouvrant l'armoire à pharmacie à la recherche du matériel nécessaire pour changer le bandage du mutant. Il fallait parer au plus urgent, les questions viendraient plus tard.
Ruminant des pensées morose, Cassandre descendit à l'infirmerie, un plateau remplit de victuailles en main. La matinée était suffisamment avancée pour venir prendre des nouvelles des blessés sans nuire à leur repos, et si Cérébra ne l'avait pas demandée, c'est que la nuit s'était passée sans incident notable.
La porte coulissa automatiquemente à son arrivée, et elle rentra dans l'infirmerie.
"Cérébra, compte-rendu de la nuit, s'il te plaît." demanda-t-elle doucement.
"RAS, Cassandre, les trois sujets sont dans un état stationnaire. Les organismes de Kyrtal et Seijaku réagissent bien au traitement vitaminé." répondit la voix de l'intelligence artificielle.
La jeune femme posa son plateau sur une table roulante et l'approcha des lits, puis se dirigea vers le lit d'Akira en premier lieu. Sa blessure aurait pu être bien plus grave, il avait de la chance de s'en tirer à si bon compte. La respiration du mutant l'informa qu'il était réveillé.
"Akira, comment te sens-tu ?" demanda-t-elle doucement en ouvrant l'armoire à pharmacie à la recherche du matériel nécessaire pour changer le bandage du mutant. Il fallait parer au plus urgent, les questions viendraient plus tard.
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Re: Rescapés du camp labrador
Lun 14 Mai 2007 - 18:50
Je termine une énième cigarette...Cette attente devient longue. Les deux beach boys allongés là ne se sont toujours pas réveillés mais leur sommeil semble paisble.
Soudain, la porte de l'infirmerie coulisse. Je tourne rapidement la tête et voit Cassandre apparaitre et parler à une certaine Cérébra.
Une voix féminine s'éleva, signalant que la nuit s'était bien passé et que les deux mutans au bois dormants allaient bien...Tant mieux.
Cassandre se dirige vers moi pour vérifier que j'étais bien éveillé puis va à l'armoire à pharmacie, cherchant je ne sais quoi.
"Je vais bien merci. Et je pense que j'irai encore mieux une fois que j'aurai avalé deux ou trois café et un peu de bouffe."
Soudain, la porte de l'infirmerie coulisse. Je tourne rapidement la tête et voit Cassandre apparaitre et parler à une certaine Cérébra.
Une voix féminine s'éleva, signalant que la nuit s'était bien passé et que les deux mutans au bois dormants allaient bien...Tant mieux.
Cassandre se dirige vers moi pour vérifier que j'étais bien éveillé puis va à l'armoire à pharmacie, cherchant je ne sais quoi.
"Je vais bien merci. Et je pense que j'irai encore mieux une fois que j'aurai avalé deux ou trois café et un peu de bouffe."
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Re: Rescapés du camp labrador
Lun 14 Mai 2007 - 22:58
Les effluves du tabac parvinrent à Cassandre lorsqu'elle se rapprocha d'Akira. Elle s'arrêta net, et pour la première fois depuis son arrivée à l'institut, afficha une expression qui s'apparentait au mécontentement : mais nous parlons de Cassandre, son visage conservait son apparence fragile malgré tout. Elle posa ses deux poings sur ses hanches.
"... Je te prierai de ne pas fumer dans l'école, qui plus est dans l'infirmerie en présence de deux mutants plutôt mal en point. Cérébra, assainis l'air s'il te plaît." dit-elle à l'IA. Pour toute réponse, un petit bourdonnement se fit entendre en direction de la bouche d'aération de la pièce.
"De plus les détecteurs de fumée sont très sensibles." reprit-elle plus doucement en fermant le placard. Avec des gestes délicats, elle vérifia l'état de la plaie d'Akira et changea les pansements. Une fois ceci fait, elle rapprocha la table roulante sur laquelle elle avait disposé à manger et à boire du lit d'Akira. Il y avait suffisant à manger pour les trois mutants.
"Tu es robuste, ta blessure est propre, en te ménageant un peu tu devrais vite être debout." expliqua-t-elle en s'asseyant sur le bord du lit, tout en regrettant de ne pas avoir Jim sous la main pour accélérer la cicatrisation. Une pensée pour Kyrtal et Seijaku lui assura qu'ils n'étaient pas encore réveillés.
"Je voudrais te demander ce que tu te souviens de ce qu'il t'est arrivé. J'en connais une partie... Mais au-delà de ton corps blessé, c'est peut-être bien plus qui a été endommagé au Camp Labrador. Les blessures physiques cicatrisent naturellement. Celles de l'esprit peuvent ne jamais se refermer. Sais-tu... qui tu es réellement ?" demanda-t-elle, les yeux fermés et le visage tourné vers le mur opposé à Akira, comme si elle regardait ailleurs.
"... Je te prierai de ne pas fumer dans l'école, qui plus est dans l'infirmerie en présence de deux mutants plutôt mal en point. Cérébra, assainis l'air s'il te plaît." dit-elle à l'IA. Pour toute réponse, un petit bourdonnement se fit entendre en direction de la bouche d'aération de la pièce.
"De plus les détecteurs de fumée sont très sensibles." reprit-elle plus doucement en fermant le placard. Avec des gestes délicats, elle vérifia l'état de la plaie d'Akira et changea les pansements. Une fois ceci fait, elle rapprocha la table roulante sur laquelle elle avait disposé à manger et à boire du lit d'Akira. Il y avait suffisant à manger pour les trois mutants.
"Tu es robuste, ta blessure est propre, en te ménageant un peu tu devrais vite être debout." expliqua-t-elle en s'asseyant sur le bord du lit, tout en regrettant de ne pas avoir Jim sous la main pour accélérer la cicatrisation. Une pensée pour Kyrtal et Seijaku lui assura qu'ils n'étaient pas encore réveillés.
"Je voudrais te demander ce que tu te souviens de ce qu'il t'est arrivé. J'en connais une partie... Mais au-delà de ton corps blessé, c'est peut-être bien plus qui a été endommagé au Camp Labrador. Les blessures physiques cicatrisent naturellement. Celles de l'esprit peuvent ne jamais se refermer. Sais-tu... qui tu es réellement ?" demanda-t-elle, les yeux fermés et le visage tourné vers le mur opposé à Akira, comme si elle regardait ailleurs.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Lun 14 Mai 2007 - 23:17
Je ne peux pas fumer? Et merde...Soit.
J'attrape la cafetière sur le plateau et me remplie une tasse de café à laquelle j'ajoute sucre et lait puis je me casse un croissant.
"Désolé pour la fumée, je ne peux pas m'empêcher de fumer. Super ce café."
Je finis d'avaler mon croissant et entame une pomme tandis que Cassandre me pose des questions à propos de...Mes souvenirs? Humm...Je pense qu'ils sont assez clairs et...
*Tu crois vraiment? Mires donc ça!*
Des flashs! Encore! La mer, un bâteau de pêche, un requin...Je tue le requin à l'aide d'un harpon venu de nul part...Je me fais jeter dans la baie de Tokyo par les marins.
Je lâche ma tasse qui vient se briser au sol et tombe à genoux. Je me relève, les jambes tramblantes.
"Qui je suis? Franchement depuis quelques temps je ne sais plus trop..."
J'attrape la cafetière sur le plateau et me remplie une tasse de café à laquelle j'ajoute sucre et lait puis je me casse un croissant.
"Désolé pour la fumée, je ne peux pas m'empêcher de fumer. Super ce café."
Je finis d'avaler mon croissant et entame une pomme tandis que Cassandre me pose des questions à propos de...Mes souvenirs? Humm...Je pense qu'ils sont assez clairs et...
*Tu crois vraiment? Mires donc ça!*
Des flashs! Encore! La mer, un bâteau de pêche, un requin...Je tue le requin à l'aide d'un harpon venu de nul part...Je me fais jeter dans la baie de Tokyo par les marins.
Je lâche ma tasse qui vient se briser au sol et tombe à genoux. Je me relève, les jambes tramblantes.
"Qui je suis? Franchement depuis quelques temps je ne sais plus trop..."
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Mar 15 Mai 2007 - 21:52
Cassandre tourna vivement la tête dans la direction de la tasse lorsqu'elle se brisa. Une fois encore, la respiration du mutant informa la jeune femme. Elle se leva du lit et obligea Akira à se rasseoir.
"Ne fais pas de mouvements trop brusques, tu risquerais de réouvrir ta plaie." dit-elle simplement, comme une mère borde son petit avant d'aller dormir. Elle s'accroupit ensuite et chercha les morceaux de verre à tâton de ses doigts graciles tout en réfléchissant sur ce qu'elle savait du mutant.
"Il y a de quoi s'y perdre, je te l'accorde... Dans l'immédiat, je ne pense pas pouvoir remonter suffisamment loin pour t'en dire plus, j'ai passablement ponctionné mon pouvoir hier, mais nous examinerons ensemble cette cassette que tu as ramenée, et quand j'aurais retrouvé toutes mes capacités, nous trouverons ta véritable identité." dit Cassandre en jetant les bouts de tasse à la poubelle.
"Pour l'heure, je sais avec certitude que tu n'es pas celui que tu crois être. Tu pensais être un militaire, mais en réalité, tu leur as servi de cobaye, comme bon nombre de mutants là-bas... J'ai dans l'idée qu'ils t'ont implanté une mémoire artificielle, les souvenirs que tu croies avoir sont probablement faux..." continua-t-elle de sa voix lointaine tout en essuyant le café répandu au sol. Elle leva la tête au plafond, comme si elle y cherchait une réponse perdue, puis reprit la parole.
"Je suis psychologue de formation. Je peux peut-être t'aider à retrouver ces souvenirs refoulés de force, si tu acceptes mon aide bien entendu." proposa-t-elle, en se souvenant de la dernière fois, toute fraîche où elle avait proposé son aide à quelqu'un... Mais dans le cas présent, l'enjeu était plus important : la santé mentale d'Akira ne tenait qu'à un fil, c'était évident après le traitement qu'il avait subi.
"Mais ce genre de sessions prennent du temps, de la patience... As-tu réfléchi à ce que tu vas faire dorénavant ?" s'enquit-elle. L'équilibre mental du mutant était instable, mais il n'était pas stupide : il valait mieux faire profil bas et se faire oublier des autorités.
"Ne fais pas de mouvements trop brusques, tu risquerais de réouvrir ta plaie." dit-elle simplement, comme une mère borde son petit avant d'aller dormir. Elle s'accroupit ensuite et chercha les morceaux de verre à tâton de ses doigts graciles tout en réfléchissant sur ce qu'elle savait du mutant.
"Il y a de quoi s'y perdre, je te l'accorde... Dans l'immédiat, je ne pense pas pouvoir remonter suffisamment loin pour t'en dire plus, j'ai passablement ponctionné mon pouvoir hier, mais nous examinerons ensemble cette cassette que tu as ramenée, et quand j'aurais retrouvé toutes mes capacités, nous trouverons ta véritable identité." dit Cassandre en jetant les bouts de tasse à la poubelle.
"Pour l'heure, je sais avec certitude que tu n'es pas celui que tu crois être. Tu pensais être un militaire, mais en réalité, tu leur as servi de cobaye, comme bon nombre de mutants là-bas... J'ai dans l'idée qu'ils t'ont implanté une mémoire artificielle, les souvenirs que tu croies avoir sont probablement faux..." continua-t-elle de sa voix lointaine tout en essuyant le café répandu au sol. Elle leva la tête au plafond, comme si elle y cherchait une réponse perdue, puis reprit la parole.
"Je suis psychologue de formation. Je peux peut-être t'aider à retrouver ces souvenirs refoulés de force, si tu acceptes mon aide bien entendu." proposa-t-elle, en se souvenant de la dernière fois, toute fraîche où elle avait proposé son aide à quelqu'un... Mais dans le cas présent, l'enjeu était plus important : la santé mentale d'Akira ne tenait qu'à un fil, c'était évident après le traitement qu'il avait subi.
"Mais ce genre de sessions prennent du temps, de la patience... As-tu réfléchi à ce que tu vas faire dorénavant ?" s'enquit-elle. L'équilibre mental du mutant était instable, mais il n'était pas stupide : il valait mieux faire profil bas et se faire oublier des autorités.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Mar 15 Mai 2007 - 22:35
Elle me dit de prendre garde à ma plaie mais je ne vais pas la laisser ramasser mes conneries toute seule, aussi je lui donne un coup de main.
"Sans vouloir vous froisser, je commence à me douter que je suis loin d'être le même que le guignol sur ma carte d'identité.
Mais...Je ne suis pas sur de vouloir savoir qui j'étais avant..."
*Quoi?! Putain mais quel hypocrite!! Espèce d'enfoiré! Tu ne veux pas parce que t'as peur!! Tu sais que ces images que je t'envoie sont vraies et tu ne veux pas avoir le poids de toutes tes victimes sur le coeur!*
"Toi...TA GUELE!!"
Oups!...
"Désolé, ce n'est pas à voius que je parlais mais...A cette voix qui me tamponne le rassoud...le crâne. Elle m'envoie des images de mon passé. Apparement j'étais un tueur ou une connerie comme ça...le "Freeman" si j'en crois cette foutue voix."
*La ferme, lui en raconte pas autant...*
Tais toi nom de dieu...Je reprend un air calme et me lève.
"Rassurez-vous, je vais mieux. Quant à cette blessure, ce n'est rien de bien méchant. Je vais aller me griller une clope dehors. A toute à l'heure."
"Sans vouloir vous froisser, je commence à me douter que je suis loin d'être le même que le guignol sur ma carte d'identité.
Mais...Je ne suis pas sur de vouloir savoir qui j'étais avant..."
*Quoi?! Putain mais quel hypocrite!! Espèce d'enfoiré! Tu ne veux pas parce que t'as peur!! Tu sais que ces images que je t'envoie sont vraies et tu ne veux pas avoir le poids de toutes tes victimes sur le coeur!*
"Toi...TA GUELE!!"
Oups!...
"Désolé, ce n'est pas à voius que je parlais mais...A cette voix qui me tamponne le rassoud...le crâne. Elle m'envoie des images de mon passé. Apparement j'étais un tueur ou une connerie comme ça...le "Freeman" si j'en crois cette foutue voix."
*La ferme, lui en raconte pas autant...*
Tais toi nom de dieu...Je reprend un air calme et me lève.
"Rassurez-vous, je vais mieux. Quant à cette blessure, ce n'est rien de bien méchant. Je vais aller me griller une clope dehors. A toute à l'heure."
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Mer 16 Mai 2007 - 17:39
Cassandre eut un léger mouvement de recul devant la violence de la réaction d'Akira, mais elle ne le regarda certainement pas, étant donné qu'elle était non-voyante.
Une voix dans sa tête... Ce n'est pas bon... pensa-t-elle, la mine inquiète, en laissant le mutant se lever. Elle savait qu'Akira n'était pas télépathe, et cette voix ne pouvait signifier qu'un déboublement de personnalité, ou un mal étrange dont Cassandre n'aurait jamais entendu parler... Des deux solutions, elle ne savait pas laquelle était la pire. Akira avait besoin d'un traitement adapté pour recouvrer sa santé mentale, or il ne lui avait absolument pas répondu quant à ses intentions. Dans l'absolu, il pouvait rester ici autant qu'il le voulait, mais plus vite ils auraient découvert qui il était, mieux ce serait pour tout le monde.
"Très bien, mais essaie de te ménager. Tu es libre de circuler dans l'institut, tu y croiseras sûrement des élèves. J'ai pris la liberté de mettre ton chargeur en sécurité, un accident est si vite arrivé..." répondit la jeune femme. Si Akira était de nouveau pris d'une crise violente, mieux valait qu'il ne dispose pas d'une arme à portée. Cette règle, qu'elle avait déjà appliquée à Ashern à son arrivée, avait fait ses preuves. Qu'importaient les armes quand on était mutant ?
Ses pensées dérivèrent sur Ashern et Jessica. Le choc psychologique avait là aussi été de taille, autant pour Cassandre que pour l'adolescente. Elle ne l'avait pas encore rencontrée depuis la veille. Elle avait dans l'idée que Jessica l'éviterait à présent. C'était ainsi. Bizarrement, Cassandre avait l'impression que tous les élèves étaient mal à l'aise en sa présence.
"Pense à la question que je t'ai posée, et reviens me voir quand tu auras pris une décision." ajouta-t-elle avant de libérer Akira.
Sur ce, elle se dirigea vers les deux autres patients. Ils semblaient toujours profondémment endormis. La jeune femme reposa le plateau déjeuner sur la table roulante, qu'elle disposa entre leurs deux lits pour leur réveil, puis quitta la pièce.
Autre part
Une voix dans sa tête... Ce n'est pas bon... pensa-t-elle, la mine inquiète, en laissant le mutant se lever. Elle savait qu'Akira n'était pas télépathe, et cette voix ne pouvait signifier qu'un déboublement de personnalité, ou un mal étrange dont Cassandre n'aurait jamais entendu parler... Des deux solutions, elle ne savait pas laquelle était la pire. Akira avait besoin d'un traitement adapté pour recouvrer sa santé mentale, or il ne lui avait absolument pas répondu quant à ses intentions. Dans l'absolu, il pouvait rester ici autant qu'il le voulait, mais plus vite ils auraient découvert qui il était, mieux ce serait pour tout le monde.
"Très bien, mais essaie de te ménager. Tu es libre de circuler dans l'institut, tu y croiseras sûrement des élèves. J'ai pris la liberté de mettre ton chargeur en sécurité, un accident est si vite arrivé..." répondit la jeune femme. Si Akira était de nouveau pris d'une crise violente, mieux valait qu'il ne dispose pas d'une arme à portée. Cette règle, qu'elle avait déjà appliquée à Ashern à son arrivée, avait fait ses preuves. Qu'importaient les armes quand on était mutant ?
Ses pensées dérivèrent sur Ashern et Jessica. Le choc psychologique avait là aussi été de taille, autant pour Cassandre que pour l'adolescente. Elle ne l'avait pas encore rencontrée depuis la veille. Elle avait dans l'idée que Jessica l'éviterait à présent. C'était ainsi. Bizarrement, Cassandre avait l'impression que tous les élèves étaient mal à l'aise en sa présence.
"Pense à la question que je t'ai posée, et reviens me voir quand tu auras pris une décision." ajouta-t-elle avant de libérer Akira.
Sur ce, elle se dirigea vers les deux autres patients. Ils semblaient toujours profondémment endormis. La jeune femme reposa le plateau déjeuner sur la table roulante, qu'elle disposa entre leurs deux lits pour leur réveil, puis quitta la pièce.
Autre part
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Lun 4 Juin 2007 - 23:39
Terrain de sport
Pour la seconde fois de la journée, Cassandre pénétrait dans l'infirmerie, cette fois-ci aidée de Rob pour transporter le corps de Frank. Les deux mutants récupérés au Camp Labrador, Kyrtal et Seijaku, semblaient plongés dans un coma étrange.
Pourvu qu'Olivier revienne... pensa furtivement la psychologue. C'était lui le médecin : elle pansait les esprits, il soignait les corps.
"Ne t'inquiète pas pour Wood, il sait déjà ce qu'il y a à dire sur votre petite aventure..." dit-elle, la voix vacillante sous l'effort que faisant la frêle Cassandre pour transporter l'athlète.
Ils purent poser Frank sur la couchette précédemment occupée par Akira. La non-voyante alla chercher une serviette et entreprit de frictionner le corps trempé du mutant, entendant graduellement son pouls revenir un rythme conscient.
"Frank ? Tu m'entends ?" demande-t-elle doucement près de son oreille pour l'aider à se réveiller. Elle avait déjà connu le choc provoqué par un contact avec Wood. D'après ce qu'elle en savait, leur contact avait été bref, et aucune séquelle ne devait en persister, à part peut-être une sensation de gueule de bois.
"C'est Cassandre. Ne t'en fais pas, tu n'as rien. Reste allongé une minute." ajouta-t-elle en s'attaquant aux cheveux du mutant.
"Quelle idée de jouer sous la pluie, vous auriez pu attraper la mort... Vos pouvoirs ne vous rendent pas invincibles, vous savez..." sermonna-t-elle gentiment Robin, sans même aviser qu'elle dégoulinait elle-même de la pluie battante.
Pour la seconde fois de la journée, Cassandre pénétrait dans l'infirmerie, cette fois-ci aidée de Rob pour transporter le corps de Frank. Les deux mutants récupérés au Camp Labrador, Kyrtal et Seijaku, semblaient plongés dans un coma étrange.
Pourvu qu'Olivier revienne... pensa furtivement la psychologue. C'était lui le médecin : elle pansait les esprits, il soignait les corps.
"Ne t'inquiète pas pour Wood, il sait déjà ce qu'il y a à dire sur votre petite aventure..." dit-elle, la voix vacillante sous l'effort que faisant la frêle Cassandre pour transporter l'athlète.
Ils purent poser Frank sur la couchette précédemment occupée par Akira. La non-voyante alla chercher une serviette et entreprit de frictionner le corps trempé du mutant, entendant graduellement son pouls revenir un rythme conscient.
"Frank ? Tu m'entends ?" demande-t-elle doucement près de son oreille pour l'aider à se réveiller. Elle avait déjà connu le choc provoqué par un contact avec Wood. D'après ce qu'elle en savait, leur contact avait été bref, et aucune séquelle ne devait en persister, à part peut-être une sensation de gueule de bois.
"C'est Cassandre. Ne t'en fais pas, tu n'as rien. Reste allongé une minute." ajouta-t-elle en s'attaquant aux cheveux du mutant.
"Quelle idée de jouer sous la pluie, vous auriez pu attraper la mort... Vos pouvoirs ne vous rendent pas invincibles, vous savez..." sermonna-t-elle gentiment Robin, sans même aviser qu'elle dégoulinait elle-même de la pluie battante.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Mar 5 Juin 2007 - 2:09
Frank émergea avec la désagréable sensation de ne pas être à sa place. Sa tête lui faisait mal et ses yeux refusaient de s'ouvrir.
*Qu'est-ce que j'ai fait hier soir ?* fut sa première pensée.
"Frank ? Tu m'entends ?"
Il avait du s'amuser... ou pas. Il n'y avait pas eu d'hier soir, juste du basket; et il avait touché Wood. Et un coup de fatigue, son corps qui ne suit plus.
Il se força à ouvrir les yeux. Un bout de tissu passa devant avant de s'attaquer à son crane.
*Eh ! J'ai déjà assez mal comme ca !*
Il reconnu celle qui le martyrisait, Cassandre. N'était-elle pas censé être aveugle ? Comment l'avait-elle amené ici ?
"Quelle idée de jouer sous la pluie, vous auriez pu attraper la mort... Vos pouvoirs ne vous rendent pas invincibles, vous savez..."
Il espéra un instant qu'elle ne lui en voulait pas d'avoir été stupide, mais cette phrase ne lui était pas destiné. Robin se trouvait la aussi. Lui qui semblait si enthousiaste à l'idée de toucher Wood à son tour, voilà qui avait du le calmer.
*Moi aussi, je ne suis pas prêt de le retoucher. Quelle idée de m'avoir tendu la main...*
Il remarqua enfin le plafond. Il était froid, contrairement à celui de sa chambre; l'endroit semblait sans vie. Ou l'avaient-ils emmenés ? Loin du salon et la cuisine, si l'on en jugé par l'absence de bruit.
Il porta ses bras vers sa tête en espérant rencontrer ceux de Cassandre et mettre fin au séchage. Il appréciait que les filles s'occupent de lui, mais elle avait au moins dix ans de plus que lui, et son crane réclamait du repos.
*Qu'est-ce que j'ai fait hier soir ?* fut sa première pensée.
"Frank ? Tu m'entends ?"
Il avait du s'amuser... ou pas. Il n'y avait pas eu d'hier soir, juste du basket; et il avait touché Wood. Et un coup de fatigue, son corps qui ne suit plus.
Il se força à ouvrir les yeux. Un bout de tissu passa devant avant de s'attaquer à son crane.
*Eh ! J'ai déjà assez mal comme ca !*
Il reconnu celle qui le martyrisait, Cassandre. N'était-elle pas censé être aveugle ? Comment l'avait-elle amené ici ?
"Quelle idée de jouer sous la pluie, vous auriez pu attraper la mort... Vos pouvoirs ne vous rendent pas invincibles, vous savez..."
Il espéra un instant qu'elle ne lui en voulait pas d'avoir été stupide, mais cette phrase ne lui était pas destiné. Robin se trouvait la aussi. Lui qui semblait si enthousiaste à l'idée de toucher Wood à son tour, voilà qui avait du le calmer.
*Moi aussi, je ne suis pas prêt de le retoucher. Quelle idée de m'avoir tendu la main...*
Il remarqua enfin le plafond. Il était froid, contrairement à celui de sa chambre; l'endroit semblait sans vie. Ou l'avaient-ils emmenés ? Loin du salon et la cuisine, si l'on en jugé par l'absence de bruit.
Il porta ses bras vers sa tête en espérant rencontrer ceux de Cassandre et mettre fin au séchage. Il appréciait que les filles s'occupent de lui, mais elle avait au moins dix ans de plus que lui, et son crane réclamait du repos.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Mar 5 Juin 2007 - 22:29
Les mouvements de Frank avertir la jeune femme de son réveil. Comme pour signifier cette compréhension, elle inclina légèrement la tête sur le côté, et consentit à laisser la serviette le crâne mouillé de Frank aux bons soins de son propriétaire.
Elle avisa alors que depuis son arrivée, où elle l'avait confié à Léo sans même le rencontrer, elle n'avait pas eu l'occasion de véritablement discuter avec le mutant... Les circonstances de son arrivée à l'institut n'avaient pas été très tendres.
Sa main gauche frôla le bord du matelas, puis elle prit appui sur le lit pour s'y asseoir.
Elle tourna légèrement la tête vers Robin.
"Je te remercie pour ton aide Robin, je n'y serai pas arrivée sans toi. Tu devrais monter te sécher toi aussi avant d'attraper froid." lui conseilla-t-elle, avant de se retourner vers Frank, ou plus précisemment vers le mûr près de Frank, tout en attendant patiemment que les pas de Rob, rendus caoutchouteux par la pluie, l'informent de son départ.
Elle avisa alors que depuis son arrivée, où elle l'avait confié à Léo sans même le rencontrer, elle n'avait pas eu l'occasion de véritablement discuter avec le mutant... Les circonstances de son arrivée à l'institut n'avaient pas été très tendres.
Sa main gauche frôla le bord du matelas, puis elle prit appui sur le lit pour s'y asseoir.
Elle tourna légèrement la tête vers Robin.
"Je te remercie pour ton aide Robin, je n'y serai pas arrivée sans toi. Tu devrais monter te sécher toi aussi avant d'attraper froid." lui conseilla-t-elle, avant de se retourner vers Frank, ou plus précisemment vers le mûr près de Frank, tout en attendant patiemment que les pas de Rob, rendus caoutchouteux par la pluie, l'informent de son départ.
- Robin HosterJustiX
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Re: Rescapés du camp labrador
Mer 6 Juin 2007 - 0:58
Rob était comme un gamin pris en faute. Il avait porté en silence son camarade jusqu'à l'infirmerie. Lui aussi portait encore des pansements, signe de son arrivée ici. Oui il n'était pas invincible. sa vitesse le grisait, il perdait les pédales...
Mais ce qu'il avait vu l'avait douché. Et il ne pensait pas à ses vetements mouillés, ni à son corps détrempé. Il pensait à Frank, à Wood, au coup de feu, à Alice...
Il ne posa aucune question, il n'était qu'un zombie dans cet infirmerie. Lorsque Frank se reveilla il n'osa pas regarder. Il se disait qu'il était assez rapide pour empecher ça. Ou alors il le deviendrait. Il obligerait les gens à prendre le temps de reflechir, car il irait plus vite qu'eux...
Cassandre s'adressa à lui, il comprit juste qu'il devait y aller... il sortit trempé comme une serpillière dehors par tempête...
Pardon
Mais ce qu'il avait vu l'avait douché. Et il ne pensait pas à ses vetements mouillés, ni à son corps détrempé. Il pensait à Frank, à Wood, au coup de feu, à Alice...
Il ne posa aucune question, il n'était qu'un zombie dans cet infirmerie. Lorsque Frank se reveilla il n'osa pas regarder. Il se disait qu'il était assez rapide pour empecher ça. Ou alors il le deviendrait. Il obligerait les gens à prendre le temps de reflechir, car il irait plus vite qu'eux...
Cassandre s'adressa à lui, il comprit juste qu'il devait y aller... il sortit trempé comme une serpillière dehors par tempête...
Pardon
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Jeu 7 Juin 2007 - 2:20
Frank entrepris de s'essuyer le visage avec la serviette, cachant ainsi inconsciemment sa honte à une femme de toute facon aveugle.
Il entendit Robin s'éloignait et se sentit étrangement soulagé. Il allait devoir le remercier pour ce qu'il avait fait - elle n'avait pas pu le porter toute seule - et c'était quelque chose de parfois difficile quand cela impliquait d'avouer qu'il avait fait une bêtise.
Cassandre par contre ne semblait pas vouloir partir tout de suite. Elle s'était même installé, ce que Frank interpréta comme une envie de discuter avec lui.
*Pour m'engueuler ?*
Devait-il entamer la conversation ? Cette femme l'intriguait depuis que Léo lui avait dit qu'elle avait prédit son arrivé. C'était une bonne occasion de lui demander comment elle avait su, et pourquoi avait-elle demandé à Léo de l'accueillir.
Il déposa la serviette derriere sa tête et tenta de se relever, mais sa vision se brouilla rapidement et il se laissa retomber sur le lit.
"Je suis désolé. Je ne voulais pas... je voulais juste voir ce que ca donnait..."
Belle entrée en matière...
"Je me suis juste dit que les gens étaient stupide d'avoir peur de le toucher..."
Il aurait été mieux n'importe ou qu'ici, ici qui se trouvait d'ailleurs être une infirmerie après un coup d'oeil aux alentours, principalement pour éviter de regarder fixement les yeux de Cassandre. Il resista difficilement à l'envie de passer sa main devant son visage pour vérifier qu'elle ne voyait rien.
Il entendit Robin s'éloignait et se sentit étrangement soulagé. Il allait devoir le remercier pour ce qu'il avait fait - elle n'avait pas pu le porter toute seule - et c'était quelque chose de parfois difficile quand cela impliquait d'avouer qu'il avait fait une bêtise.
Cassandre par contre ne semblait pas vouloir partir tout de suite. Elle s'était même installé, ce que Frank interpréta comme une envie de discuter avec lui.
*Pour m'engueuler ?*
Devait-il entamer la conversation ? Cette femme l'intriguait depuis que Léo lui avait dit qu'elle avait prédit son arrivé. C'était une bonne occasion de lui demander comment elle avait su, et pourquoi avait-elle demandé à Léo de l'accueillir.
Il déposa la serviette derriere sa tête et tenta de se relever, mais sa vision se brouilla rapidement et il se laissa retomber sur le lit.
"Je suis désolé. Je ne voulais pas... je voulais juste voir ce que ca donnait..."
Belle entrée en matière...
"Je me suis juste dit que les gens étaient stupide d'avoir peur de le toucher..."
Il aurait été mieux n'importe ou qu'ici, ici qui se trouvait d'ailleurs être une infirmerie après un coup d'oeil aux alentours, principalement pour éviter de regarder fixement les yeux de Cassandre. Il resista difficilement à l'envie de passer sa main devant son visage pour vérifier qu'elle ne voyait rien.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Jeu 7 Juin 2007 - 11:45
La porte se referma hermétiquement derrière Robin dans un petit sifflement automatisé. On pouvait considérer qu'ils étaient seuls à présent, les deux mutants qui occupaient les autres lits étaient profondémment endormis, c'était une certitude.
Cassandre ne réagit pas immédiatement aux paroles de Frank. Ailleurs, son esprit étaient en proie à des visions variées, principalement centrées sur les GenesiX.
Il s'était produit quelque chose...
Liven...
La jeune femme soupira. C'était donc cela qu'elle pressentait depuis quelques heures... Olivier quant à lui, semblait de nouveau dans les murs de l'institut, sains et sauf. C'était une consolation, sans l'ombre d'un doute, mais le prix à payer pour voir de nouveau le directeur dans sa demeure était bien lourd.
Cassandre hésitait entre la réjouissance et la culpabilité, culpabilité car il était indécent d'éprouver une forme de joie alors que Liven n'avait pas survécu. Et pourtant, elle ressentait aussi de la peine...
Et puis il y avait autre chose. Une présence inoffensive mais diffuse dans l'enceinte de l'école.
Elle finit par sortir de sa rêverie. Elle voulait aller s'assurer de vive voix, à défaut de visu, qu'Olivier était bien là, après l'inquiétude vive qui l'avait taraudée ces derniers jours. Ca relevait du miracle. Mais plutôt que de céder à son désir, elle ne bougea pas d'un cil : elle avait quelque chose à terminer ici.
"Je pense que ton expérience t'a guéri de ta curiosité dans ce cas." répondit doucement Cassandre.
"Je pense... Je pense que la peur n'a pas grand chose avoir dans le cas de Wood... C'est une question de bon sens que de s'astreindre à éviter tout contact physique direct avec lui... Wood est un garçon assez impressionnable. Vivre ici a son lot de responsabilités, une responsabilité vis à vis des autres quant à l'utilisation de nos pouvoirs, mais aussi vis à vis de nous-même." continua-t-elle de la même voix.
"Les conséquences des pouvoirs de chacun sur autrui restent imprévisibles, c'est pourquoi mieux vaut y réfléchir à deux fois..."
Cassandre ne réagit pas immédiatement aux paroles de Frank. Ailleurs, son esprit étaient en proie à des visions variées, principalement centrées sur les GenesiX.
Il s'était produit quelque chose...
Liven...
La jeune femme soupira. C'était donc cela qu'elle pressentait depuis quelques heures... Olivier quant à lui, semblait de nouveau dans les murs de l'institut, sains et sauf. C'était une consolation, sans l'ombre d'un doute, mais le prix à payer pour voir de nouveau le directeur dans sa demeure était bien lourd.
Cassandre hésitait entre la réjouissance et la culpabilité, culpabilité car il était indécent d'éprouver une forme de joie alors que Liven n'avait pas survécu. Et pourtant, elle ressentait aussi de la peine...
Et puis il y avait autre chose. Une présence inoffensive mais diffuse dans l'enceinte de l'école.
Elle finit par sortir de sa rêverie. Elle voulait aller s'assurer de vive voix, à défaut de visu, qu'Olivier était bien là, après l'inquiétude vive qui l'avait taraudée ces derniers jours. Ca relevait du miracle. Mais plutôt que de céder à son désir, elle ne bougea pas d'un cil : elle avait quelque chose à terminer ici.
"Je pense que ton expérience t'a guéri de ta curiosité dans ce cas." répondit doucement Cassandre.
"Je pense... Je pense que la peur n'a pas grand chose avoir dans le cas de Wood... C'est une question de bon sens que de s'astreindre à éviter tout contact physique direct avec lui... Wood est un garçon assez impressionnable. Vivre ici a son lot de responsabilités, une responsabilité vis à vis des autres quant à l'utilisation de nos pouvoirs, mais aussi vis à vis de nous-même." continua-t-elle de la même voix.
"Les conséquences des pouvoirs de chacun sur autrui restent imprévisibles, c'est pourquoi mieux vaut y réfléchir à deux fois..."
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Jeu 7 Juin 2007 - 19:31
Frank ne répondit pas. Elle avait raison, et il savait déjà, il fallait faire attention à l'utilisation de leurs pouvoirs. Une utilisation trop poussé lui avait couté une vie magnifique...
Wood, lui, ferait bien de se balader avec une pancarte "dangereux" autour du cou... Il n'était sans doute pas le seul. L'idée de repertorier les mutants dangereux germa dans son esprit, avant de disparaitre devant la dangerosité d'une telle proposition. Et pourquoi pas des camps ? La méthode de l'institut, l'apprentissage, prit alors toute sa dimension dans son esprit. C'était plus qu'un refuge, il l'avait bien compris, mais le fait que des gens dangereux puisse apprendre a faire le bien venait d'apparaitre.
C'était pour ca que Karen l'avait amené ici, pas simplement pour qu'il puisse continuer à vivre "normalement", mais pour qu'il fasse quelque chose de bien de ce "don" qu'il n'avait utilisé jusqu'ici que de facon égoiste...
"Je comprends..."
Etait-ce aussi pour ca que Cassandre avait demandé à Léo de l'acceuillir à son arrivé ? Pour lui souhaiter la bienvenue du bon coté de la rue ? Vu son envie de rester à l'institut après son arrivé désastreuse, elle avait bien fait... Sa curiosité sur ce point devint trop forte:
"Comment vous avez su que j'arrivais ? Vous avez demandé à Léo de m'attendre, alors qu'on ne s'est jamais rencontré !"
Wood, lui, ferait bien de se balader avec une pancarte "dangereux" autour du cou... Il n'était sans doute pas le seul. L'idée de repertorier les mutants dangereux germa dans son esprit, avant de disparaitre devant la dangerosité d'une telle proposition. Et pourquoi pas des camps ? La méthode de l'institut, l'apprentissage, prit alors toute sa dimension dans son esprit. C'était plus qu'un refuge, il l'avait bien compris, mais le fait que des gens dangereux puisse apprendre a faire le bien venait d'apparaitre.
C'était pour ca que Karen l'avait amené ici, pas simplement pour qu'il puisse continuer à vivre "normalement", mais pour qu'il fasse quelque chose de bien de ce "don" qu'il n'avait utilisé jusqu'ici que de facon égoiste...
"Je comprends..."
Etait-ce aussi pour ca que Cassandre avait demandé à Léo de l'acceuillir à son arrivé ? Pour lui souhaiter la bienvenue du bon coté de la rue ? Vu son envie de rester à l'institut après son arrivé désastreuse, elle avait bien fait... Sa curiosité sur ce point devint trop forte:
"Comment vous avez su que j'arrivais ? Vous avez demandé à Léo de m'attendre, alors qu'on ne s'est jamais rencontré !"
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Jeu 7 Juin 2007 - 19:55
Cassandre fut agréablement surprise de la réaction du jeune homme. Elle savait par la vision qu'elle avait eu sur leurs aventures la veille au soir, que Frank pouvait se laisser emporter par son impulsivité, et si elle pouvait prévoir l'avenir, les pensées de ses interlocuteurs, elles, n'étaient l'objet que de sa perspicacité seule.
De sa main fine, elle décolla quelques mèches humides de son visage, avant de considérer la question de Frank. Bizarrement, cette question ne lui était que rarement posée comparée au nombre de nouveaux élèves qui arrivaient chaque jour. Cassandre ne s'en formalisait pas : elle n'avait jamais aimé parlé d'elle, mais la curiosité de Frank à cet égard avait quelque chose de réconfortant. Son passage, relativement court à l'institut étant donné qu'Olivier semblait de retour, aurait peut-être laissé une trace sur l'esprit de certains jeunes. Un conseil, une explication, un témoignage d'affection au bon moment, peut-être que ces gestes offerts à chacun auraient une influence sur eux, et qu'à terme, elle aurait aidé à modeler des mutants adultes responsables.
"Je le savais car c'est en mon pouvoir."
Elle porta une main au niveau de son arcade sourcillière.
"Ces yeux-là sont éteints au présent, mais ouverts à tout le reste." ajouta-t-elle, résumant à quelques mots élégants l'échange standard de sa vue physique à la vue spirituelle, effectué par le gène X à sa conception.
De sa main fine, elle décolla quelques mèches humides de son visage, avant de considérer la question de Frank. Bizarrement, cette question ne lui était que rarement posée comparée au nombre de nouveaux élèves qui arrivaient chaque jour. Cassandre ne s'en formalisait pas : elle n'avait jamais aimé parlé d'elle, mais la curiosité de Frank à cet égard avait quelque chose de réconfortant. Son passage, relativement court à l'institut étant donné qu'Olivier semblait de retour, aurait peut-être laissé une trace sur l'esprit de certains jeunes. Un conseil, une explication, un témoignage d'affection au bon moment, peut-être que ces gestes offerts à chacun auraient une influence sur eux, et qu'à terme, elle aurait aidé à modeler des mutants adultes responsables.
"Je le savais car c'est en mon pouvoir."
Elle porta une main au niveau de son arcade sourcillière.
"Ces yeux-là sont éteints au présent, mais ouverts à tout le reste." ajouta-t-elle, résumant à quelques mots élégants l'échange standard de sa vue physique à la vue spirituelle, effectué par le gène X à sa conception.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 15:18
Frank se força pour à se redresser et pris appui sur le mur derrière lui pour rester assis. Sa tête tourna légèrement, mais pas suffisamment longtemps pour le faire retomber sur le lit. Il remarqua enfin les deux personnes qui se trouvaient elles aussi allongés dans la pièce.
Elles paraissaient presque morte, allongés de facon trop rigide pour être naturel.
Mais ils étaient dans une infirmerie, pas dans un morgue. L'endroit était extrêmement moderne, contrairement au reste de l'institut.
C'était rassurant, surtout avec autant de gens "bizarres" dans les parages.
"Ces yeux-là sont éteints au présent, mais ouverts à tout le reste."
Le jeune homme ne comprit pas trop ou elle voulait en venir. Son pouvoir lui avait permis de le voir arriver ? Insister aurait sans doute été impoli. Quel était donc le degrés d'intimité d'un pouvoir ? Il n'avait jamais eu à se poser la question.
A la place il tendit la serviette a Cassandre.
"Tenez, vous êtes trempé."
Il allait avoir besoin d'encore un peu de temps avant de pouvoir sortir, mais il n'avait pas envie de rester là, et les deux dormeurs le mettait mal à l'aise. Et puis il avait faim, son corps lui réclamait du carburant pour se relancer completement.
Elles paraissaient presque morte, allongés de facon trop rigide pour être naturel.
Mais ils étaient dans une infirmerie, pas dans un morgue. L'endroit était extrêmement moderne, contrairement au reste de l'institut.
C'était rassurant, surtout avec autant de gens "bizarres" dans les parages.
"Ces yeux-là sont éteints au présent, mais ouverts à tout le reste."
Le jeune homme ne comprit pas trop ou elle voulait en venir. Son pouvoir lui avait permis de le voir arriver ? Insister aurait sans doute été impoli. Quel était donc le degrés d'intimité d'un pouvoir ? Il n'avait jamais eu à se poser la question.
A la place il tendit la serviette a Cassandre.
"Tenez, vous êtes trempé."
Il allait avoir besoin d'encore un peu de temps avant de pouvoir sortir, mais il n'avait pas envie de rester là, et les deux dormeurs le mettait mal à l'aise. Et puis il avait faim, son corps lui réclamait du carburant pour se relancer completement.
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Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 15:28
Comme si le regard de Frank avait déclenché un réveil spontanné, le corps de l'un des élève, un jeune garçon typé asiatique, se leva de sa couchette comme un mort sort de sa tombe.
Son corps portait encore des traces visibles d'escarmouches, mais il semblait tiré d'affaire, puisqu'il posa les pieds au sol et se frotta vigoureusement le visage, avant de s'étirer langoureusement, la perfusion toujours accrochée au bras.
"Dites, ça vous ennuirait de m'enlever ça ? Je compte pas moisir ici." dit-il en reconnaissant Cassandre.
Visiblement, Seijaku souhaitait quitter l'institut, voire le pays dans les plus brefs délais. La peur d'être retrouvé par les militaires peut-être ?
Son corps portait encore des traces visibles d'escarmouches, mais il semblait tiré d'affaire, puisqu'il posa les pieds au sol et se frotta vigoureusement le visage, avant de s'étirer langoureusement, la perfusion toujours accrochée au bras.
"Dites, ça vous ennuirait de m'enlever ça ? Je compte pas moisir ici." dit-il en reconnaissant Cassandre.
Visiblement, Seijaku souhaitait quitter l'institut, voire le pays dans les plus brefs délais. La peur d'être retrouvé par les militaires peut-être ?
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 15:49
Un léger sourire éclaira le visage tendu de la jeune femme. Elle n'avait même pas songé à prendre un parapluie avant de s'engager dehors : pour quelqu'un censé lire l'imprévisible, c'était le comble.
"Merci." répondit-elle simplement, en se servant instinctivement du léger déplacement d'air qu'avait créé Frank en bougeant pour orienter ses mains vers la serviette.
Elle pencha la tête vers l'extérieur du lit dans une posture féminine, et prit ses cheveux mouillés en sandwich entre deux pans de serviette.
La voix de Seijaku la détourna de sa tâche. Une expression satisfaite sur les traits, elle se leva pour se rapprocher du mutant.
"Je suis contente que tu te sentes mieux. Tu as dormi longtemps, je commençais à m'inquiéter, mais après ce que tu as vécu, c'est compréhensible."
Il semblait pressé de quitter les lieux. Pourtant l'institut était l'endroit idéal pour lui, un mutant comme chacun d'entre eux... Mais elle comprenait toute sa hâte : il avait été arraché à sa famille et son pays... Il n'était peut-être pas prêt à tout quitter pour assumer sa mutanité à l'institut Xavier.
La jeune femme saisi l'aiguille en prenant garde de protéger sa main de la serviette, puis lui donna un coton pour qu'il désinfecte la piqûre.
"A l'étage, demande à Cérébra de te trouver des vêtements et de t'appeler un taxi. Je respecte ton choix, mais sache que l'institut te seras toujours ouvert..." dit-elle seulement, avant de laisser le mutant quitter la pièce.
Une fois parti, Cassandre se retourna vers Frank :
"Ce garçon que tu viens de voir a à peu près le même problème que Wood. Mais tout le monde n'est pas prêt à vivre avec le gène X au grand jour... Je crois qu'il ne reviendra pas." commenta-t-elle pensivement.
"Tu crois que ça va aller ? Normalement les effets secondaires devraient vite passer. Pour ma part, je vais devoir remonter." dit-elle avec une sorte de lassitude dans la voix. Ce qui les attendait maintenant ne l'enchantait guère, et elle défiait quiconque de se sentir mieux qu'elle à l'heure actuelle.
"Merci." répondit-elle simplement, en se servant instinctivement du léger déplacement d'air qu'avait créé Frank en bougeant pour orienter ses mains vers la serviette.
Elle pencha la tête vers l'extérieur du lit dans une posture féminine, et prit ses cheveux mouillés en sandwich entre deux pans de serviette.
La voix de Seijaku la détourna de sa tâche. Une expression satisfaite sur les traits, elle se leva pour se rapprocher du mutant.
"Je suis contente que tu te sentes mieux. Tu as dormi longtemps, je commençais à m'inquiéter, mais après ce que tu as vécu, c'est compréhensible."
Il semblait pressé de quitter les lieux. Pourtant l'institut était l'endroit idéal pour lui, un mutant comme chacun d'entre eux... Mais elle comprenait toute sa hâte : il avait été arraché à sa famille et son pays... Il n'était peut-être pas prêt à tout quitter pour assumer sa mutanité à l'institut Xavier.
La jeune femme saisi l'aiguille en prenant garde de protéger sa main de la serviette, puis lui donna un coton pour qu'il désinfecte la piqûre.
"A l'étage, demande à Cérébra de te trouver des vêtements et de t'appeler un taxi. Je respecte ton choix, mais sache que l'institut te seras toujours ouvert..." dit-elle seulement, avant de laisser le mutant quitter la pièce.
Une fois parti, Cassandre se retourna vers Frank :
"Ce garçon que tu viens de voir a à peu près le même problème que Wood. Mais tout le monde n'est pas prêt à vivre avec le gène X au grand jour... Je crois qu'il ne reviendra pas." commenta-t-elle pensivement.
"Tu crois que ça va aller ? Normalement les effets secondaires devraient vite passer. Pour ma part, je vais devoir remonter." dit-elle avec une sorte de lassitude dans la voix. Ce qui les attendait maintenant ne l'enchantait guère, et elle défiait quiconque de se sentir mieux qu'elle à l'heure actuelle.
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 17:00
Frank sourit en voyant Cassandre se sécher les cheveux. Cette situation ne lui rappelait que de bon souvenirs, même si cette vie là semblait quelque peu révolu.
Mais voilà qu'un des deux morts revenait parmi les vivants. Un asiatique qui faisait peur à voir, maigrichon et dans un sale état.
Cassandre s'occupa de lui, et Frank fut étonné par la précision de ses mouvements. Elle était parfaitement capable de s'occuper des autres malgré son handicap. C'était sans doute ce qu'il fallait attendre d'une femme dont les yeux sont "ouverts à tout le reste".
L'éveillé ne semblait pas vouloir rester, et Cassandre ne fit rien pour l'empêcher de partir ce qui surpris le jeune homme, qui se retint malgré tout d'intervenir.
Ce n'est que quand il quitta la pièce qu'il réalisa que le type revenait du camp que certains de ses nouveaux camarades avaient détruit. Il n'avait sans doute qu'une envie, disparaître.
"Tu crois que ça va aller ? Normalement les effets secondaires devraient vite passer. Pour ma part, je vais devoir remonter."
"Ca va déjà beaucoup mieux."
Il se mit debout comme pour le prouver mais resta immobile; sa tête tournait encore un peu.
"Je vais monter dans un instant."
Cassandre ne semblait pas des plus joyeuse, et il ne voulait pas être un poids pour elle. Elle se comportait comme si elle retournait vers les autres élèves avec de mauvaises nouvelles.
*Le départ de l'asiatique ?*
Non, elle l'aurait retenu...
Mais voilà qu'un des deux morts revenait parmi les vivants. Un asiatique qui faisait peur à voir, maigrichon et dans un sale état.
Cassandre s'occupa de lui, et Frank fut étonné par la précision de ses mouvements. Elle était parfaitement capable de s'occuper des autres malgré son handicap. C'était sans doute ce qu'il fallait attendre d'une femme dont les yeux sont "ouverts à tout le reste".
L'éveillé ne semblait pas vouloir rester, et Cassandre ne fit rien pour l'empêcher de partir ce qui surpris le jeune homme, qui se retint malgré tout d'intervenir.
Ce n'est que quand il quitta la pièce qu'il réalisa que le type revenait du camp que certains de ses nouveaux camarades avaient détruit. Il n'avait sans doute qu'une envie, disparaître.
"Tu crois que ça va aller ? Normalement les effets secondaires devraient vite passer. Pour ma part, je vais devoir remonter."
"Ca va déjà beaucoup mieux."
Il se mit debout comme pour le prouver mais resta immobile; sa tête tournait encore un peu.
"Je vais monter dans un instant."
Cassandre ne semblait pas des plus joyeuse, et il ne voulait pas être un poids pour elle. Elle se comportait comme si elle retournait vers les autres élèves avec de mauvaises nouvelles.
*Le départ de l'asiatique ?*
Non, elle l'aurait retenu...
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 17:12
Le visage de la jeune femme se dérida un instant : Frank était robuste, il se remettrait certainement plus vite qu'elle de son contact avec Wood.
Elle s'abstint de faire tout commentaire sur son arrivée à l'institut avec la jeune Matthews. Qu'y avait-il à ajouter ? Il était trop tard pour faire quoi que ce soit pour la malheureuse. Tout ce qu'ils pouvaient faire à présent, allait être fait d'ici à quelques heures...
"Bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit..." dit-elle pour se retirer, en laissant sa phrase en suspens alors qu'elle se dirigeait vers la sortie de l'infirmerie. En réalité, elle ne savait plus comment terminer sa phrase. Olivier et Adam étaient rentrés. Elle n'avait plus d'utilité ici à présent, tous les problèmes seraient adressés au responsable légitime des lieux.
Dans pas tranquille, elle ouvrit la porte, et laissa ses pas la mener jusqu'au hall.
Hall
Elle s'abstint de faire tout commentaire sur son arrivée à l'institut avec la jeune Matthews. Qu'y avait-il à ajouter ? Il était trop tard pour faire quoi que ce soit pour la malheureuse. Tout ce qu'ils pouvaient faire à présent, allait être fait d'ici à quelques heures...
"Bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit..." dit-elle pour se retirer, en laissant sa phrase en suspens alors qu'elle se dirigeait vers la sortie de l'infirmerie. En réalité, elle ne savait plus comment terminer sa phrase. Olivier et Adam étaient rentrés. Elle n'avait plus d'utilité ici à présent, tous les problèmes seraient adressés au responsable légitime des lieux.
Dans pas tranquille, elle ouvrit la porte, et laissa ses pas la mener jusqu'au hall.
Hall
- InvitéInvité
Re: Rescapés du camp labrador
Ven 8 Juin 2007 - 21:18
Frank la regarda sortir. Elle lui avait laissé une étrange impression, et il aurait aimé la revoir à un moment un peu plus joyeux.
Il récupéra la serviette et sécha à nouveau ses cheveux tout en observant l'autre endormi. Venait-il lui aussi de ce camp ? Allait-il lui aussi s'enfuir.
Il se demanda ce qu'il aurait fait à la place de l'asiatique. Il aimait à croire qu'il se serait battu avec hargne; mais qu'avait-il subi exactement la-bas ?
Il jeta la serviette sur le lit et se dirigea vers la porte à son tour. Le couloir était comme l'infirmerie, moderne. Il aurait voulu explorer un peu les environs, mais son ventre protesta vivement. Il entreprit donc de rejoindre la cuisine.
[ cuisine]
Il récupéra la serviette et sécha à nouveau ses cheveux tout en observant l'autre endormi. Venait-il lui aussi de ce camp ? Allait-il lui aussi s'enfuir.
Il se demanda ce qu'il aurait fait à la place de l'asiatique. Il aimait à croire qu'il se serait battu avec hargne; mais qu'avait-il subi exactement la-bas ?
Il jeta la serviette sur le lit et se dirigea vers la porte à son tour. Le couloir était comme l'infirmerie, moderne. Il aurait voulu explorer un peu les environs, mais son ventre protesta vivement. Il entreprit donc de rejoindre la cuisine.
[ cuisine]
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