Maison de charme du palais japonais, Japon

La voix se fit impérieuse et trancha sans appel.

"Vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit. Vous ne voulez pas manger, soit."

Une tension se fit sentir au niveau des poignets et des chevilles de la Geisha. L'instant d'après, elle était à nouveau scotchée au mur. Le bol de riz parfumé exhalait une odeur de nourriture très appréciable et appetissante pour la Geisha.

"Nous vous laissons 10 minutes pour réflechir."

Geisha n'appréciait pas qu'on lui parle ainsi, elle se vengerai.
L'odeur du riz la gênait, Setsuka utilisa les phéromones de dégoût pour ne plus être attirer par le riz mais plutôt repousser.

Setsuka était très embarrassé, elle tenait à sa vie, elle se forcit à dire:

"Je me rallie à vous.

Qu'est ce que vous voulez faire de moi ?"

Les voix répondirent :

"Votre coopération sera prise en compte lors de votre procès.

Vous allez détruire la main pour nous.

Vous ne pourrez pas nous trahir.

Si vous essayer de nous doubler, vous mourrez instantanément.

Mangez !"

La geisha chanta :

"La lune? Ce n'est plus la même
Le printemps? Ce n'est plus
Le printemps d'autrefois.
Moi seul
N'ai pas changé.
Ô fleurs du ciel!
Tombez en obscures nuées
Au point que la vieillesse
En perde son chemin

Dans leur science du temps les fleurs des
Champs d'automne
Ont toutes le parfum des rayons de la lune

Dans la plaine enneigée où toute l'herbe s'abolit
Le héron blanc s'est enfoui
Dans sa propre apparence

Saules verts
Sourcils peints
Au front de la colline

Les petits poissons blancs
Ne dirait-on pas tout à fait
L'esprit de l'eau qui court?

Les herbes mortes sont si calmes
Quand le givre murmure encore
Dans les bambous nains.

Au coeur du silence
Escargot de rivière dans l'eau pure
Montant jusqu'au ciel

L'odeur des fleurs de prunier-
Halo de la lune.

Avec pour seul chapeau la lune
Je voudrais tant partir!
Ciel du voyage"

Face au refus de Geisha de manger, les voix se turent. Le temps passa, impossible de dire le jour de la nuit, il faisait toujours clair dans la pièce. Geisha avait été décrochée du mur, mais elle avait toujours les menottes magnetiques aux poignets et chevilles. A intervalles réguliers, un bol de riz apparaissait avec deux baguettes.

Geisha dit en tremblant d'un air affoler:


"La vérité c'est que je ne sais ni pourquoi ils ont voulus tuer le premier ministre ni qui ils sont en vérité, je n'ai fais que obéir, je suis payé, c'est mon travail.

Les seul choses que je sais c'est que mon employeur se fais appelé "Torn" et qu'il m'a dit de l'attendre dans mon ancienne okiya une fois la mission terminé.
La prime s'élevait à plusieurs billions de dollars, presque le quadruple de tout ce que j'ai gagné jusque là"

La voix habituelle sortit du néant pour répondre à Geisha.

"Ravi de voir que vous avez retrouvé l'usage de la parole.

Votre aveu de récidive ne jouera pas en votre faveur.

Nous souhaitons que vous nous aidiez à démanteler l'organisation qui a attenté à la vie du Premier Ministre.

C'est ça ou la peine de mort."

Setsuka reprit son calme pour dire:

"Je vous aiderez mais sachez que je ne pourrais vous obéir si je reste ici, le seule endroit où j'ai l'ombre d'une chance de le retrouver est mon ancienne okiya, libérez moi et je m'y rendrai."

Elle a essayé de prendre un aire convaincant et sur d'elle, en vérité elle était frigorifié à l'idée de recevoir la peine de mort.

Les menottes tombèrent sur le sol dans un bruit métallique, et la pièce devint sombre à l'exception d'un unique carré lumineux, une porte, par laquelle s'engouffra l'air frais.

"Naturellement. Vous êtes libre.

Sachez simplement que nous vous suivons à la trace, nous observons vos faits et gestes en temps réel, et vous avez une bombe dans le corps, quelque part.

Un pas de travers, et vous êtes morte."

La Geisha, attirée vers la sortie comme un papillon vers la lumière fit quelques pas à l'exterieur, puis un fourmillement bizarre se fit sentir dans son ventre.

La détonation fut audible à des centaines de mètre à la ronde. Malheureusement, il n'y avait personne pour en témoigner.