Rue de Tokyo, Japon.

Dos à un mur, elle respirait nerveusement. Son corps tremblait par le froid et la peur. Esty était cacher sous une toile d’une boutique qui était fermer vu l’heure, minuit, c’était normal. Elle se tenait là attendant que la pluie s’arrête ou du moins tombe avec moins de force. Elle avait pu aller dans un coin plus ou moins calme, où peu de gens passaient. Leurs sentiments étaient lourds à sentir et ça l’écrasait.

Cherchant à se calmer, elle voulait reconstruire le mur de brique, comme elle appelait. De cette manière elle pouvait éviter de trop sentir les gens, de trop les violer, alors qu’elle était terrifier.

Les yeux clôt, Esty prit une profonde inspiration. Elle devrait trouver un endroit où dormir, trouver à manger et un peu de chance de l’argent. Elle voulait avoir un peu de drogue pour des nuits plus difficile, et puis elle pourrait relaxer. Juste un peu…

Finalement, la jeune femme prit son air habituel de fille de mauvais caractère et se mit à courir jusqu'à une rue bien agiter. Marchant ensuite d’un pas plus rapide, Esty se dirigea vers un petit restaurant ou avec un peu de chance la serveuse lui donnerai un peu de nourriture, malheureusement, cette soirée avait été fort mauvaise, elle ne pu avoir d’une pomme, un peu de pain et une bouteille de jus de raisin. La remerciant malgré tout, Esty se remit en route, mangeant son maigre repas. Une fois la bouteille vide, comme à chaque soir, elle entra dans un petit dépanneur pour rendre la bouteille et avoir un peu d’argent, qu’elle conservait bien cacher. Une fois fait, elle ne savait plus quoi faire. Elle sortit encore une fois dans la rue, parmi les gens trop presser pour remarquer une fille des rues parmi tend d’autre.

Esty marchait seule dans la rue, personne ne remarquait la caractéristiques physiques marquante qu'elle tentait de cacher derrière ses cheveux. Mais Chris n'était pas comme tout le monde, Chris était "Aware", il maitrisait son environement grâce Chaoz, un homme influent l'aidait lui et ses amis.

Chris decida d'accoster, cette fille semblait pommé et Chaoz leur avait appris à donner sans recevoir, Chris était heureux.

"Bonjour mademoiselle, je m'appelle Chris, vous semblez soucieuse, que se passe-t-il."

Ce qu’elle put avoir peur, elle fit un demi-tour pour se tenir face à l’homme, son cœur battait à tout rompre. Prenant une profonde et longue inspiration, Esty pris l’air le plus neutre possible.

"Bonjour… Enchantée Chris… Je suis Esty."

Elle s’incline.

"Je le suis un peu, simplement car je ne sais pas où je dormirais. Mais c’est l’histoire d’une vie de rue."

Pourquoi elle lui disait ça ? Serrant ses bras contre elle, la jeune japonaise le regardait sans trop comprendre ce qu’il pouvait lui vouloir.

"Uh… Comment puis-je vous être utile ?"

Déjà, si elle arrêtait de trembler comme ça, elle serait peut-être un peu plus prise au sérieux.

Une vie de rue, Chris de pouvait pas laisser une jeune fille dans les rues sans tenter quelque chose.

*Que puis-je faire pour elle... mais suis-je bête...Shaka!*

"Ce n'est pas vous qui allait m'être utile mais vous allez venir avec moi, je vais vous presenter quelqu'un qui pourra peut-etre vous héberger."

Elle haussa un sourcil. Il sortait de nul part et le voilà en train de lui offrir un possible toit ? Ce n’était pas un peu étrange, un peu trop facile ?

Rapidement, elle regardait autour d’elle avant de le regarder du coin de l’œil.

"M’héberger ?"

Elle reporte son regard sur l’homme.

"Je n’ai pas d’argent, enfin si, mais pas assez pour une nuit… Je ne pourrai repayer votre contact. Quel en sera le prix de votre aide ?"

Dans la rue on avait rien gratuitement, alors qu’est-ce qu’on peu payer quand on ne possède rien ?

Chris comprit que la jeune fille ne voulait pas faire la charité et il respectait cela.

"Il faudra voir ça avec Shaka, il vous demanderas peut-être quelques petit service, beaucoup de gens vivent dans sa proprièté, il est très généreux."

Shaka… C’était le nom de cette personne ? Elle avait beau chercher dans ses souvenirs, dans les multiples noms qu’elle avait entendu dans sa vie, et… Rien. Elle n’avait rien entendu.

Elle avait la chance d’avoir un toit au-dessus de la tête, et de la nourriture, la chance de prendre un bain chaud, pas une douche rapide dans une résidence privée pendant que les gens n’y était pas.

« Uh… Je… Ne veux pas être une esclave… Je vous suivrais si on m’assure que je ne serai pas un objet. »

Elle préférait encore la vie de la rue qu’à être un objet quelque part. Son ventre la trahis lorsqu’un sourd grondement s’en échappait, la faisant rougir jusqu’au oreille.

« Uh… »

Chris comprenait les hésitations de Esty,

"Nous n'avons qu'un solution, voir Shaka, il vous expliquera tout ça mieux que moi."

Chris emmena Esty jusqu'à une grande demeure un peu en retrait de la ville, beaucoup de personne vivait là. Il la conduisit jusqu'au bureau de Shaka, il étaut richement décoré et semblait respirer la tranquilité. Chris s'inclina devant une homme chauve qui était assis en tailleurs les yeux fermés.

"Shaka, voici Esty, je l'ai croisée dans la rue et je pense qu'elle a besoin d'aide."

Bon d’accord. On va y aller, s’était dit Esty. Elle c’était dite que cela pouvait être difficilement pire que sa vie présente. La fuite était assez épuisante par moment. Peut-être qu’elle pourrait finir par se détendre un peu ? Et si elle se sentait en sécurité, elle pourrait tenter de pratiquer le contrôle de son empathie ?

Elle s’était donc trouver dans cette maison. Elle avait regardée vraiment partout ou elle avait pu, le temps ou elle s’était trouver dans une maison remontait à bien longtemps déjà. Son ventre était serrer, encore la peur. Elle restait toujours environ un pas derrière Chris.

Puis elle le laissa la présenté, avant de s’incliner par politesse. Prenant une profonde inspiration, sa tête commençait à lui faire mal, le mur qu’elle s’était imaginer commençait à craquer, encore.

" Bonsoir… "

Chri sortit alors de la pièce, il savait que Shaka aimait rester seul avec les nouveaux pour discuter avec eux. Il retourna dans sa chambre.

Shaka retsait immobile, il entrouvit les yeux pour mettre un visage sur la voix qu'il venait d'entendre puis les referma. Il commença alors d'une voix calme.

"Bienvenue Esty, que fais-tu ici, pourquoi avoir suivi Chris?"

Lentement elle mit ses bras autour d’elle. Charmant, être toute seule avec cet homme. Bon… Elle le regardait sans rien dit avant de prendre une profonde inspiration, serrant ses bras. Elle se mit alors à parler tout en haussant les épaules.

« Parce que… J’en sais rien! »

Elle prend une petite pause, roulant les yeux dans ses orbites.

« Parce que la vie dans la rue est difficile ? Parce qu’il a dit qu’on pourrait m’aider ici ? Parce que j’espère pouvoir manger à ma faim pour la première fois depuis plusieurs années ? Parce que ma vie est lourde ? Parce que rien ne me retiens dans les rues de Tokyo ?»

Esty gardait encore le silence, cette fois pour elle-même.

« Parce que je voudrais bien avoir un endroit ou retourné ? Le genre d’endroit qu’on peu appeler maison ? »

Elle se surprenait elle-même. Mais être agressive en étant toute seule ici et sans vraiment avoir la chance de fuir… Assez ordinaire. Et puis dans un sens, elle avait le mince, très mince espoir qu’ils ne lui feraient pas de mal et qu’elle pourrait quitter le monde de la rue, du moins avoir un toit. Et arrêter de fuir, peut-être...

Un mal de tête commençait à lui prendre la tête. Du calme, petite tête, du calme.

Shaka avait attentivement ecouté Esty.

"Tout cela me semble très louable, tu peus rester ici mais tu comprendras que je te demande quelques petits services en contrepartie, rien de bien mechant, j'ai besoin d'une assistante au auprès de moi."

comme toujours, il avait parlé d'une voir tranquille et apaisante.

"Ton travail consistera à m'aider à gérer Aware."

Aware ? Bon, d’accord, il semblait ne pas vouloir l’utiliser comme un esclave, pas encore tout cas. Il ne semblait pas vouloir la tuer non plus, ce qui était plutôt positif. Il ne semblait pas lui demander de porter le monde sur ses épaules, ce qui était ça aussi plutôt positif.

Mais de là à lui demander de l’aide à gérer quelque chose… Il n’avait pas trouvé la bonne fille pour ça. Déjà que depuis sa fuite elle n’avait jamais pu retourner à l’école, alors…

« Aware ? »

Et sa tête se mettait de la parti. C’était pas le moment tête. Du moment que ce n'était pas une migraine, au fond.

« Je n’ai jamais entendu parler de ce nom… Gérer ? Je veux bien aider, je n’avais pas l’intention de demander la charité, de toute manière de nos jours ça n’existe plus vraiment. Mais… Je ne sais rien, je sors de la rue, comment pourrais-je être vraiment utile ? Qu’est-ce que Aware ? Et… En quoi consistera mon travail d’assistante ? »

Aussi bien poser les questions tout de suite, ensuite on saura plus quoi faire. Esty était surprise et ne pouvait pas le cacher. Saleté de visage expressif.

Shaka se leva, et s'approcha de la fenetre.

"Aware est une communauté de gens que je dirige, notre dogme et d'être à l'écoute du monde et tous ceux qui vivent ici travaille pour Aware d'une façon ou d'une autre. Il me faut une assistante pour m'accompagner et m'aider à en savoir plus sur les gens."

Esty pouvait très difficilement cacher sa surprise.

Ooookay… Bon, ce genre de travail peu toujours se faire. Mais comment diantre pouvait-elle faire une tel chose ? Bien sur, elle le savait.

« Savoir ce qu’ils veulent ? J-je ne sais pas lire dans les pensés et faire confiance a une étrangère, j’en doute. »

Ok, non, elle ne pouvait pas lire dans les pensés, mais presque. Juste presque.

Lentement, la jeune japonaise porta sa main à sa tête, elle avait bien droit à un charmant mal de tête.

« M’enfin… Je… Je suppose que je tenterai de vous êtes utile… »

De toute manière, même si elle ne comprenait pas tout à fait comment elle pourrait lui être vraiment utile, si ça lui donnait la chance d’avoir un toit pour quelques temps. Ça sera déjà ça de bien. Et si elle pouvait avoir une pièce seule, elle pourrait calmer sa tête, calmé le vole des sentiments des gens.

Tiens, une migraine.

Mystérieux, Shaka se leva, il fit le tour de la pièce pour eteindre les bougies qui étaient encore allumés. Il s'approcha se Shaka.

"A quoi vous sert cet oeil que vous tentait de cacher? Votre pouvoir mutant ne se limite pas à ça?"

Il avait compris ce qu'elle était depuis le début mais la première étape pour intégrer Aware, c'est l'acceptation.

Esty le suivit du regard, elle était de moins en moins rassurer. Les mains jointes sur sa poitrine, la jeune femme le sentait battre de plus en plus, et sa tête qui s’y mettait. Elle avait peur, bien sur qu’elle avait peur ! Les tremblements commençaient à prendre le contrôle de son corps.

Son cœur s’arrêta de battre d’un coup lorsqu’il lui parlait de son troisième œil. Jamais au grand jamais on ne l’avait vu, elle l’avait fait passer pour un tatouage étrange sur son front, un dessin qu’elle s’était fait, une cicatrice.

Elle fit un pas vers l’arrière, cette fois elle ressentait tout et trop, sa peur l’empêchait de se concentré.

« Que… Quoi ? D-De quoi parlez-vous ? »

Elle fit un pas vers l’arrière, se sentant prise au piège comme un animal. Elle ne pouvait pas fuir, ni attaquer. Elle était coincée à cet endroit. Elle pouvait sentir que si elle tentait de fuir, sans doute il y aurait des gens dehors, dans les couloirs et partout.

Sans trop réfléchir, surtout face à la peur et à une sorte de désespoir, le troisième œil s’ouvrit d’un coup, et même moment la jeune femme tentait d’amplifier le sentiment que Shaka ressentait à ce moment.

« Je ne suis pas un monstre !! »

Elle tremblait comme une feuille maintenant.

Shaka garda toujours sa voix calme et apaisante. Il n'avais pas peur, il était juste curieux.

"En aucun cas je n'ai dit que vous etiez un monstre, j'ai parlé de mutants, c'est la grand phénomène qui secoue le monde acctuellement, je ne vous montrerai pas ce que les journaux en dise car cela ma semble beaucoup trop partial."

"J'aimerais en savoir plus sur votre pouvoir, peut-etre pourriez-vous être utile à la communauté."

Elle avait peur. Mutant ? Elle n’avait pas lu véritablement beaucoup de journaux dans sa vie. Bien que les quelques pages qu’elle ait pu lire ou on avait écris le mot mutant était souvent synonyme de monstre. Elle savait qu’elle était pas tout à fait humaine, elle se pensait mutante. Pas qu’elle pouvait croire que plusieurs personnes étaient comme elle, où que le « titre » de mutant lui allait vraiment, juste… Elle devait avoir muté.

« M-mon… pouvoir ? »

Elle ne le savait pas. Pas vraiment à vrai dire. Son regard fuyait Shaka, pendant que son troisième œil restait fixer sur l’homme. Elle garda le silence un moment avant de lever lentement la tête vers lui.

« Je… l’ignore… Ma mère m’a toujours dit que j’étais doué d’une grande empathie pour les gens autour de moi… Je… hm… Je ressens ce que les gens cache au fond d’eux ? Puis… je peux jouer sur leur sentiment présent. Ce... C'est sans doute ça ? »

Finalement, Esty baissa la tête.

Shaka fut heureux de savoir en quoi consistait le pouvoir de Esty.

"Si tu n'es pas sûr de ce qu'est ton pouvoir, nous allons voir quelles sont tes capacités? Suis-moi, nous allons à la communion, tu vas me dire ce que ressentent les gens qui vont passer devant nous."

Shaka sortit de la pièce avec Esty, ils apartaient les couloirs en direction de la salle commune.

La jeune japonaise regardait l’homme, elle se calma lorsqu’elle sentit la joie qui se mit à l’habiter. Elle ne pouvait pas vraiment comprendre pourquoi il en était heureux.

« A la communion ? »

De quoi pouvait-il bien parler ? Après un moment d’hésitation, la jeune femme se mit à le suivre, silencieusement, prenant soin de ne pas être trop prêt et surtout ne pas se perdre. Elle espérait juste une chose…

« J-J’espère… ne pas être submerger par les émotions des gens… »

Tiens, migraine.

"Nous verrons, je voudrai que tu me ressentes les sensations de chacun, tu aprendras ainsi à maitriser ton pouvoir et je pourrai savoir qui a le plus beoisn d'aide."

Esty et Shaka penètrèrent alors dans une grande salle où était installé sur des bancs, une cinquantaine de personne tout de blanc vétu, ils portaient la même tenue que Shaka. Esty ressenti alors une grande serenité qui emanait de cette foule mais certain l'était moins que d'autres. Au premier rang, Esty reconnut Chris.

Shaka et Esty était arrivés par l'estrade et tout le monde les avait vu. Puis, le génereux Shaka prit la parole.

"Mes chers amis, je vous présente Esty qui va m'aider dans ma lourde tache."

Tous les fidèles reprirent en choeur.

"Paix et Felicité Esty, que la paix t'accompagne."

Ce synchronisme, cette réaction, cette phrase glacèrent le sang d'Esty au plus profond de son corps.

Esty fit un léger signe de tête, prenant soin de refermer son troisième oeil. Bon, si ce n'était que ça... Mais que ça en échange d'un toit, c'était presque trop beau.

À son entré dans la pièce, Esty fut soulager. Sa tête pouvait se reposer. Pourquoi portaient-ils tous le même vêtements ? Elle regardait les gens présent, ça lui semblait presque irréel. Pourquoi étaient-ils tous aussi... "soumis"?

Lorsqu'il la présenta, Esty s'inclina avec la politesse connu au japonais, mais leur réponse la fit presque reculer d'un pas.

Ok, il y à quelque chose de pas clair ici. Esty senti soudainement son instinct de survi lui dire de trouver un moyen de sortir d'ici, au plus vite.

Elle planifiait déjà un moyen de partir, l'instinct de la rue reprenant le dessus, déjà.

La cérémonie de la communion se terminait par la bénédiction des membres de l'ordre.

"C'est maintenant que j'aurai besoin de toi, dit Shaka à voix basse, dis-moi s'ils sont tous serreinet aware."

Les fidèles commencèrent alors à defiler devant Shaka.

Esty sentait son coeur battre la chamade. Qu'est-ce qu'elle avait fait au monde entier ?

Restant là où elle devait être, au cours de toute la cérémonie, regardant le sol, cherchant un moyen de savoir ce qu'elle deviendrait d'elle. Du moins...

Puis, la cérémonie pris fin, elle leva la tête lentement vers Shaka.

Le temps que les gens passent devant eux, Esty gardait le regard bas, levant le regard si une personne n'était pas totalement serrin.

Elle lui dit alors faiblement.

"Ils... le sont presque tous... S-simplement que certain le sont un peu moins que les autres..."

Elle gardait ses mains lier ensemble au niveau de ses cuisses.