La fugue

Matas vit les petites boucles de métal. Il essaya de les toucher du bout des doigts. Il avait comme idée de les rapetisser pour pouvoir se libérer. Il essaya en même temps de repérer l'autre personne. Il se demandait si elle était elle aussi attaché.

"Vous êtes aussi attaché sur une table? Et, qui êtes-vous? Pourquoi sommes-nous ici?"

Matas se concentra de nouveau pour essayer de toucher les boucles et la rapetisser...

[hrp : essaie d'étoffer un peu tes posts, si tu m'avais décrit par exemple comment tu voulais t'y prendre, j'aurais probablement validé ton action dès ce tour...]

Matas tenta de se concentrer sur la boucle de la sangle. Pour réussir sa manoeuvre, il devait toucher ou être le plus près possible de la boucle et il n'était pas sûr d'y parvenir vu la position de ses mains. En contorsionnant son poignet, peut-être...

"Non... Moi c'est inutile de m'attacher. Je m'appelle Alice..." chuchota la voix. La voix était trop ténue pour provenir de la cellule de Matas.

"Pour toi... Sûrement parce que tu es un mutant... Moi... je gêne... Tu crois pouvoir t'enfuir ?"

Matas tordit ses mains dans toutes les sens. Il essaya de les plier et d'étirer ses doigts pour les approcher le plus possible des boucles. Il fallait qu'il les touche à tout pris. Il se concentra, espérant pouvoir les transformer à distance ce qui ne marchera probablement pas.

"Vous êtes enfermé dans une pièce? Car, si je réussis à me libérer, je vais essayer de venir vous aider. Dites, vous pouvez voir du métal, du plastique ou du verre autour de vous? Mon pouvoir consiste à les changer de forme. Alors, s'il en a, je vais pouvoir vous libérer. Sinon, on va devoir trouver un autre moyen..."

Matas parvint à placer sa main sur la sang en se tordant le poignet, de là, il put agir sur la tige qui retenait la boucle de la sangle, et la rétrécit de suffisamment de centimètres pour la faire coulisser et libérer sa main droite. Il ne lui restait plus qu'à défaire traditionnellement les autres sangles. Pendant ce temps, la voix de celle qui prétendait s'appeler Alice résonna à nouveau de la droite de la cellule.

"Tout est noir... Je ne vois rien... Ca fait plusieurs jours que je n'ai rien vu, mais de toute façon... Nous n'arriverons pas à sortir tous les deux d'ici... Je connais ces types, ils disposent de gros moyens... A l'heure actuelle, c'est moi qu'ils veulent, toi tu n'es qu'un bonus. Si je reste ici, on gagnera du temps pour que tu t'échappes. Ils ne me feront rien tout de suite, ils ont encore besoin de moi. Mais je connais quelqu'un qui pourra nous aider à faire tomber Bishop..." continua la voix, toujours en chuchotant. On sentait une certaine excitation dans ses dernières paroles. Apparemment la femme avait beaucoup espéré de la collaboration de Matas.

"A l'institut Xavier... Tu trouveras un garçon qui s'appelle Rob, Rob Hoster. Dis-lui bien que ce qu'Alice avait trouvé est tombé entre de mauvaises mains, il comprendra."

Elle se tut un moment.

"Dis-lui aussi que sa voiture n'a rien, enfin presque rien, mais que s'il me sort de là, je paierai la réparation." ajouta-t-elle.

"Si j'étais toi, je passerai par le conduit de ventilation d'où provient ma voix, mais tu peux tenter la porte si tu t'en sens capable..."

Matas se sentit enfin libre. Il posa ses deux pieds dur le sol. Il faisait tout noir. Il s'approcha du conduit de ventilation d'où provenait la voix d'Alice.

*Ça sera surement plus sur si je passe par là! Mais, je ne pourrai pas me reperrer....*

Matas entra dans le conduit à tâtons. Il dit d'une voix basse pour ne se faire entendre que d'Alice:

"Ne t'inquiète, je viendrai vous rechercher une fois que je serai rendu à cet institut. Je lui dirai aussi à votre ami ce que vous m'avez dit."

Matas continua de marcher à quatre pattes pour essayer de faire le mois de bruit possible...

Le conduit d'où provenait la voix était solidement vissé au mur, mais Matas pouvait sentir une légère brise d'air frais lui caresser le visage : s'il y avait un appel d'air, il devait bien y avoir une ouverture quelque part !

"Cet institut se trouve à Salem Center, ce n'est pas loin d'ici. 51 Greymalkin Lane, n'oublie pas cette adre..."

Alice s'interrompit.

"Chut ! Voilà quelqu'un !" dit-elle. Matas put entendre une porte s'ouvrir, mais il ne s'agissait pas de la porte de sa cellule à lui. Il entendit des bruits de pas, puis la porte se referma et tout devint silencieux. Alice ne se manifestait plus.

[hj]Désolé je croyais que tu disais qu,elle était vissé au plafond...^^[/hj]

*Il faut que je me dépêche. Alice à besoin de moi. Je dois me rendre au plus vite à cet institut. Salem Center.... 51 Greymalkin Lane.*

Matas appliqua ses mains au quatre coins de la bouche d'aération. Il pouvait sentir les vis sous celles-ci. Il se concentra afin d'utiliser son pouvoir sur le métal. Il devait les rendre lisse afin de les extraire. Ça devait marcher. Il devait aider Alice. Il sentait son pouvoir aller dans ses mains.

*Rob Hoster, Alice entre mauvaises mains, voiture n'a presque rien, il se refera payer si elle s'en sort...*

Matas dut procéder en deux temps, puisqu'il n'avait que deux mains. Il transforma les vis en clous longs et fins, qu'il put retirer en toute simplicité une fois l'opération achevée. Ceci fait, il recommença à nouveau sur les coins manquants. La grille se délogea sans mal, permettant à Matas de s'y faufiler. Le conduit partait du mur droit de la cellule, probablement le mur connecté à la cellule d'Alice. En face de lui, dans la pénombre, Matas pouvait distinguer une autre grille d'aération : sûrement celle d'où la jeune femme lui parlait quelques minutes plus tôt.
A mi-distance de la grille en face de lui, le conduit birfuquait à droite.

Le jeune homme prit les clous en cas de besoin, il pourrait toujours les transformer pour se défendre. Matas entra dans le conduit. Il devait tourner a mis chemin vers la droite, sinon il allait probablement se retrouver dans une autre cellule. Il marchait à quatre pattes. Il faisait attention pour ne pas faire de bruit ou se cogner.

Matas pensa un peu en même temps tout en avançant à ce que la femme lui avait dit:

*L'institut Xavier? C'est quoi cette institut? Je crois déjà en avoir entendu parler. À moins que se ne soit l'institut Montpellier que j'ai entendu... enfin ce n'est pas grave. Il faut que je me rende au... 51 Greymalkin Lane. Il ne faut pas que je l'oublie, mais c'est où? Je ne suis jamais venu aux États-Unis sauf durant ma fugue et je ne regardais pas où j'allais. Il ne faut pas paniquer... je n'aurai qu'à le demander sur mon chemin lorsque je saurais sortit d'ici!*

Matas continua à se répéter les informations que lui avait dit la femme de la cellule d'à côté...

Matas tourna donc à droite et dut continuer tout droit pendant cinq bonnes minutes. Sa progression était rendue difficile par l'étroitesse de la gaine, qui l'obligeait à marcher à quatre pattes. Il passa plusieurs embranchements verticaux par lesquels il aurait eu toute la peine du monde à se hisser, surtout avec sa blessure provoquée par le sanglier la veille, et qui lui tiraillait encore la côte.

Au bout de 10 bonnes minutes de ce petit jeu, Matas déboucha sur une nouvelle grille. Il était tout en sueur de ses contorsions. Il put dévisser la grille de la même façon que précédemment, cependant il put sentir que ses réserves de pouvoir commençaient à montrer des signes de fatigue.
La grille donnait sur un local de service, où étaient entreposées des bênnes à ordures malodorantes. Un panneau sur une porte à droite indiquait un parking, tandis qu'une porte à gauche n'indiquait rien du tout.
Le local à poubelle n'avait rien de spécial, et ne disposait que de produits de nettoyage et de quelques balais.

Matas décida de sortir dans le parking pour pouvoir partir au plus vite de cet endroit maudit. Il ouvrit donc la porte doucement. Il regarda en dehors pour voir s'il n'y avait pas de caméras ou des agents de sécurités. Il en profita également pour examiner le parking. Il voulait voir les autos et savoir leurs emplacements pour pouvoir se cacher au besoin. Il voulait aussi voir ce qui entourait l'édifice. S'il il y avait un mur et si oui, par où il pouvait sortir...

Matas se faufila à pas de loup jusqu'à la porte du parking, devant laquelle se trouvait deux casiers : certainement les uniformes et effets personnels des agents d'entretien. Ils ne semblaient pas fermés.

La mauvaise expérience de Matas dans le couloir de Bishop lui avait enseigné la prudence. En effet, en passant sa tête par la porte, il remarqua sans mal une caméra de surveillance postée au-dessus de la porte. Il se trouvait dans son angle mort mais d'est qu'il tenterait de sortir, il serait condamné à entrer dans son champ de vision. Cependant, elle avait l'avantage de ne pas être mobile.

Le parking était rempli de voitures. La lumière qui y régnait lui appris qu'il devait être en plein après-midi ; il n'avait dut être inconscient qu'une poignée d'heures. Le parking était de forme rectangulaire, et une pente à l'extrémité gauche indiquait qu'un second étage descendait sous celui-ci, qui était au niveau du sol. L'aire de stationnement était délimitée par un muret facile à enjamber, une trentaine de centimètres tout au plus à vue de nez. L'ouverture donnait directement sur un carrefour, certainement attenant à l'immeuble de Bishop Industry. Il pouvait voir des passants marcher sur les trottoirs de la rue, et la circulation fluide de ce début d'après-midi.

Matas prit un habit dans l'un des casier. Comme ça, lorsqu'il allait sortir, les gens surement poster devant les écrans de surveillance ne pourraient pas savoir qu'il c'est échappé. Ils penseraient surement que ce serait un travailleur sortit prendre sa pause etc. De toute manière il n'avait pas le choix.

Il ouvrit la porte et sortit dehors. Il avança du pas le plus rapide qu'il put sans que ça puisse paraître suspect. Il marcha dans le parking. Il bifurqua un peu vers la gauche, pour pouvoir être hors du champ de vue de la caméra lorsqu'il allait enjambé le mur. Ce qu'il fit quelques secondes plus tard.

Il avait comme intention d'enlever le costume dans un coin un peu plus sombre en dehors de la muraille...

Matas ouvrit un casier et dénicha un uniforme d'agent d'entretien bleu-gris. Il était un peu grand pour lui et se portait comme une combinaison d'une pièce. Ainsi vêtu, il sortit dans le parking calme, enjamba le muret et se retrouva dans la rue en contre-bas. Malheureusement, le carrefour était ouvert et ne présentait aucune cachette susceptible de lui permettre de se changer à l'abri des regards.

En regardant rapidement autour de lui, il remarqua une bouche de métro de l'autre côté de la rue. Le panneau du réseau était affiché sur une plaque. Non loin de là se trouvait également une cabine téléphonique. Il lui fallait maintenant trouver un moyen de savoir dans quelle ville se trouvait ce fameux institut.

Matas décida de ne pas enlever son habit. Les gens pourraient penser qu'il revenait seulement rentrer chez lui avec son habit de travail. Il décida donc d'aller voir le panneau d'affichage du métro. Il avança jusqu'au bord de la route et regarda de chaque côté de la rue pour être sûr. Il traversa la rue de pas rapide. Il s'approcha de la grande affiche. Il regarda s'il ne pouvait pas voir une information qui lui serait utile. Que ce soit Salem Center ou une adresse etc.

Si cela ne portait pas fruit, il irait à la cabine téléphonique pour faire le 0. Après, il demanderait à la réceptionniste au se situait Salem center...

Personne ne fit attention à Matas alors qu'il traversait la rue en direction du métro. Arrivé devant le plan, il put consulter l'index alphabétique. A la lettre S, il trouva les coordonnées de la station desservant Salem Center. C'était au bout de la ligne ouest, qui desservait la banlieue est de New York. Par chance, quelques piecettes se balladaient dans la poche de la combinaison qu'il avait volée, et il put ainsi payer son aller simple.
Il ne savait pas vraiment ce qui l'attendait là-bas, mais ce serait certainement mieux que d'attendre ici que les hommes de Bishop se rendent compte de sa fuite. Il devait profiter de son avance.

Après avoir fugué de chez lui, Matas se retrouvait donc à s'échapper d'une affaire des plus complexes. Peut-être trouverait-il des réponses dans ce fameux institut ? Le trajet prit une demi-heure. Une fois arrivé, il n'eut qu'à consulter un plan de la ville pour trouver Greymalkin Lane. Il arriva devant un long mur d'enceinte au numéro 51. Une grille en fer forgé menait à un chemin de gravillons traversant un parc soigné. Une bâtisse au charme élégant se trouvait au bout du petit chemin.
A son arrivée devant la grille, elle s'ouvrit d'elle-même pour révéler la silhouette d'une femme étrange.



"Matas Eckart, signature mutante détectée. Bienvenue à l'institut Xavier." dit-elle, puis elle patienta en attendant une réponse de la part du mutant. Au lieu dans le parc, des jeunes semblaient flâner.

Fin de la phase courtier : tu gagnes 1 point à ajouter à ton barème comme indiqué ici (sans oublier les balises de mise en forme dans le corps de ton barème).

Matas vit la femme devant lui. Elle avait l'air plus ou moins réel. Le jeune homme avait la tête pleine à cause des évènements précédent. Il comprit à peine ce qu'elle avait dit. Il la regarda droit dans les yeux...du moins ce qui devrait en être.

"Robin Hoster, je dois voir Robin Hoster au plus vite... Alice Porter à besoin d'aide...dites moi vite où est Robin Hoster s'il vous plait, c'est une question de vie ou de mort"

Matas devait se dépêcher, c'était urgent...

La femme resta silencieuse quelques secondes.

"Suis-moi." dit-elle avec un signe de main. Elle guida Matas le long du petit chemin de gravier, monta la volée de marches menant dans le hall, et continua sa route dans les couloirs de l'école. La bâtisse était charmante et bien meublée.

"Je vais prévenir le directeur de ton arrivée, il s'entretient actuellement avec Robin Hoster et le reste de son équipe."

A ces mots, la jeune femme disparut mystérieusement comme par enchantement.
La suite ici.

[hrp : tiens bien compte des posts précédent ton arrivée dans la pièce, merci.]