[Atom'X]Entraînement 1

Groupe 2 : Morphée et Impact

Remis leurs émotions, les deux jeunes mutantes reprirent le direction de la rivière où il leur avait semblait que des traces partaient. Une fois sur les lieux, elles ne mirent pas longtemps à trouver un sentier qui partait du bord de la rivière et s'enfonçait dans la jungle. Le temps leur était compter, aussi ne devaient-elles pas tarder.

S'engangeant sur le dit sentier, les deux jeunes mutantes n'en restèrent pas prudentes. Tout danger n'était pas écarté. Cette jungle recélait bien des choses nuisibles. Elles devaient conjuguer vitesse et prudence à la fois.

Elles coururent un moment à travers les lianes et marécages que cachaient la verdure. Elles avançaient vite, se dirigeant selon les souvenirs d'Impact. Vers l'est avait-elle dit. Aussi leur pas les menaient dans cette direction.
De sorte que, après un moment qui leur semblait être des heures, elles parvinrent à l'orée de la forêt. Là, elles ralentirent car de loin, des habitations apparurent. Elles devaient rester sur leur garde car elles ignoraient encore à quoi elles avaient à faire.
Dissimulées derrière un épais buisson, elles devaient observer.

Elles en étaient là quand un bruit se fit entendre derrière elle ... et c'est là qu'elles les virent !


Groupe 1 : Artemis et Blackout

Artemis et Blackout progressaient lentement dans l'épais manteaux de verdure de la jungle. Devant non seulement se frayer un chemin parmi la végétation, ils devaient en plus s'aligner sur la vitesse du léopard. Ce dernier, blessé lors de son combat contre la panthère noire, ne pouvait avancer rapidemment. Boîtant de l'arrière, il ne faisait que de petites emjambés, courant rarement et s'arrêtant souvent pour lécher ses plaies ouvertes.

Le deux jeunes mutants suivaient mais se montraient impatient. Qui sait ce qui se passait pendant qu'ils étaient là, à avancer au ralentit. Akira était-il toujours en vie ? Impact et Morphée s'en étaient-elles sortis de leur côté ? Toutes ses questions et aucun moyen de savoir. Et plus ils avançaient plus ils s'impatientaient. Le temps leur était compter. Ils devaient absolument retrouver leur coéquipier.

Si bien qu'au bout d'un moment, Artemis s'avança vers le félin et, gentiment, elle lui demanda s'il n'était pas possible de presser le pas. Voyant l'animal blessé, elle n'osait trop lui demander au risque d'agraver plus encore ses blessures. Mais son inuiétude première allait vers ses amies. Aussi se risqua-t-elle à faire la demande auprès de leur guide.
Ce dernier se retourna, regardant la jeune lutante de ses yeux dorés. Sans qu'il possible de déchiffrer la moindre expression sur son visage, le félin observait la jeune mutante. Il se passa un coup de langue rapide sur une plaie et observa de nouveau Artemis.

- Celui-ci comprend, dit-il finalement au bout d'un instant. Celui-ci va tâcher de se dépêcher, même si ses pattes lui font mal.

Le félin se redressa et, se retournant, partit dans un petit trop.
Pendant ce temps, Blackout s'afférait à essayer de trouver des traces mentales alentours. Il devenait urgent de trouver quelqu'un, qui en soit, pour les orienter et les sortir de cet enfer vert. Sans qu'il ne su l'expliquer, il lui semblait bien ressentir quelque chose de familier. Il ne pouvait pour l'instant jurer de rien mais il croyait toucher, ressentir un sentiment familier. Et plus ils continuaient, plus ce sentiment grandissait en lui. Il ne devait pas perdre le signale. Son instinct lui disait qu'ils étaient dans la bonne direction.

Leur progression reprit alors un peu plus vite, au grand soulagement des deux jeunes mutants. C'est alors que, au détour d'un arbre au diamètre impressionant, l'impression que ressentit Blackout se fit plus grande encore. Il reconnut alors. Il sut à qui appartenait l'esprit qu'il effleurait depuis un moment maintenant.

Et c'est là qu'ils les virent !

Les deux jeunes filles avaient suivies la piste, marchant avec précaution de peur de faire une nouvelle rencontre tout aussi peu engageante.
Au bout d'un moment, elles apperçurent quelque chose à travers les lianes.
Gabrielle s'avança à pas de loup. C'était des habitations. Des hommes habitaient au coeur de la jungle. Peut-être pourraient-ils les aider, ou alors étaient-ils ceux qui avaient enlevés le dernier membre?
La situation lui rappelait les films d'aventures qu'elle avait vu à la télé. Des situations toujours caricaturales où le héros manquait de se faire manger tout cru par les méchants indigènes et ou la jeune fille en detresse était soit hérigée au rang de déesse locale ou alors sacrifiée à ses mêmes divinités si ce n'était les deux en même temps.
Soudain ils entendirent du bruit dans les buissons derrière eux. Gabrielle se retourna en un bond prête à attaquer si besoin était.Enfin à attaquer avec ses pauvres petits poings, à deux contre une armée de zoulous.

C'est là qu'elles les virent.

"Artemis?! Blackout?!C'est vous???!!!"

Il avait compris. Fort heureusement, elle n'avait pas eu à insister. Mais, néanmoins, elle était gênée de devoir lui faire forcer l'allure. Il avait été adorable de venir les sauver, et maintenant de les guider dans la jungle.

"Merci..." fit-elle simplement.

Elle regarda Ernest et dit simplement:

"On va accélérer un peu..."

Elle n'avait pas vraiment envie de s'apesantir sur le sujet, d'autant qu'elle le voyant concentré. Elle suivit donc le léopard, vérifiant qu'Ernest était toujours derrière et, tout à coup, au détour d'un arbre, River s'arrêta net. Elles étaient entières! La jeune fille offrit un grand sourire à Gabrielle et se précipita vers elle.

"Morphée! Tu... Tu vas bien?" demanda-t-elle en la serrant rapidement dans ses bras.

Elle fit de même avec Alicia. Elle était fortement soulagée de les avoir retrouvées. Elle se retourna vers le félin, et, sans pouvoir se retenir, vint se mettre à genoux devant lui et tendit la main vers son museau.

"Merci... Merci... Si seulement je pouvais faire quelque chose pour te soigner... N'y a-t-il rien qui pourrait t'aider?"

Visiblement très concernée, elle se mit en quête de plantes qui pourraient aider à soulager la blessure du félin.
Mais rien ne semblait ressembler à quelques plantes médicinales. Ignorante dans ce domaine, la jeune mutante était bien en peine de reconnaître la moindre herbes. Elle devait donc se résoudre à laisser le fauve se débrouiller par lui-même.

"Au fait, les filles, tout c'est bien passé pour vous? Votre piaf ne vous a pas menées dans un piège?"

Ernest se frappa le front d'un geste de désespoir, certes ca le rassurait de savoir Alicia et Gabrielle en sûreté. Mais cette impression de tourner en rond, d'être perdu l'épuisait...

" Gabrielle, Alicia ...Dites moi que vous avez trouvés quelque chose ? "

Bien entendu, il savait pertinemment que les filles etaient aussi égarées, qu il ne l'était en compagnie de River. En situation réelle, Akira serait probablement déja mort. Ernest ferma les yeux et fit la moue dans un lèger sourire

" Nous sommes complêtements incompétents... On gagnerait autant a raser entierement cette forêt...Au moins nous sommes de nouveau ensemble et le seul plus que nous ayons c'est un léopard blessé et aucune forme de vie a moins d'une centaine de mêtres."


Ce netait pas temps l'etat d'Akira qui le souciait plus que ca, mais plutot l'illusion de se sentir complêtement inutile alors qu'il s etait toujours mis en tête l'inverse. Il serra le poing, il ne laisserait pas la jungle renverser la haute estime qu'il s'accordait

" River il semblerait que la bête puisse encore tenir un moment, ne nous attardons pas ..."

D'un geste de tête, Ernest fit signe au fauve de continuer la route, il etait hors de question d'attendre la tombée de la nuit

Aux détours des chemins, l’autre partie de l’équipe réapparue accompagnée par le félin que River avait fait venir un peu plus tôt. Alicia fut soulagée de les voir et apparemment elle n’était pas la seule car River sauta au cou des deux jeunes filles, d’abord Gabrielle puis Alicia. L’animal qui les avait accompagnés semblait mal en point. Mais Ernest disait qu’il pouvait tenir encore un moment. Tant mieux, car l’animal pourra plus facilement les avertir du danger qu’eux en étant sur leur garde. Mais il fallait toujours prudent.

Alicia regarda ses deux équipiers avec un léger sourire, si eux étaient bredouilles, ce n’était pas le cas de Gabrielle et d’elle. Elle prit la parole sans parler trop fort.

" Le piaf nous a mené à côté d’une rivière, on a trouvé des traces de pas. Il n’y en avait pas qu’une. Ensuite, je suis montée dans un arbre et j’ai pu apercevoir un village dans cette direction. Le seul désagrément qu’on a eut c’est un alligator qu’il a fallu rendre herbivore … "

Alicia en leur parlant leur indiqua la direction à prendre. Maintenant que l’équipe était redevenu complète, ses chances de survies avaient augmentées alors il fallait en profiter. Mais Ernest avait raison sur un point, il fallait qu’ils se dépêchent un peu. Ils ne savaient pas dans combien de temps la simulation ou le professeur Layne décréterait qu’il fait nuit. Et de nuit, leur capacité à avancer sera réduite et en cas de mauvaise rencontre, ils ne pourraient pas se défendre.

" Oui, Blackout a raison, nous devrions nous dépêcher mais restons prudent si on n’est pas très loin du village, il se peux qu’il y ai des sentinelles ou des chasseurs aux alentours. "

Il était temps pour l’équipe de reprendre la route.

Les jeunes mutants étaient enfin réunis, après tant de péripéties.
Le groupe se remit alors en route, pressés par l’urgence de retrouver leur coéquipier.

Le léopard resté en retrait, continuant de lécher ses plaies. Il inclina la tête devant Artemis puis fit volte face et s’en retourna vers la jungle. Lentement, il s’engouffra dans l’épais manteau de verdure, sans se retourner, sans un regard aux jeunes mutants. Sa présence n’étant plus nécessaire, il s’en retourna à sa vie et ses occupations. Le groupe devraient alors se débrouiller par eux-mêmes.

Ils continuèrent un peu, se rapprochant un peu plus du village qu’Impact avait vu et retrouver dans cette jungle étouffante. Dissimulés dans l’épaisse végétation, ils purent à loisir observer sans être vu ce village isolé. Ce qu’ils virent ressemblait à ce qu’ils avaient pu voir lors de documentaires télévisuels : autour d’une place centrale, des huttes de tailles diverses étaient parsemés, sans aucun ordre apparent. Une grande hutte, au centre, devait certainement être celle du chef du village, dans laquelle il devait vivre ainsi que toute sa famille. Autour, mais sans véritable ordre, d’autres huttes, de plus petites tailles, sans doute les habitations des autres villageois.

Chose curieuse, si toutes les huttes étaient plus ou moins proches les unes des autres, dans un soucis de protection certainement, il y en avait une qui demeurait à l’écart du reste du village. Il devait y avoir quelque chose de bien important, ou de bien mystérieux pour qu’elle soit ainsi tenue à l’écart. Les indiens étant généralement superstitieux, ce devait avoir un lien avec la religion.

Les villageois, des indiens, allaient et venaient dans tout le village et ce, dans une certaine agitation.
En effet les hommes, affublés de peintures colorées et d’ornements en plumes, dansaient et s’agitaient autour de la place sur le rythme lancinant de tambour et autre instruments au son lourd. Munis de lances et sarbacanes, ils dansaient et tournaient sur eux-mêmes en criant.
Pourquoi une telle agitation ? Qu’est-ce qui justifiaient une telle cérémonie ?

Enfin le groupe trouvaient de la civilisation mais ils ne savaient pas comment l’aborder.
Y avait-il une chance pour que leur coéquipier soit ici ? Et si oui, quelle était sa situation ? Ils devaient donc agir avec circonspection. Observer avant d’agir.

Elle n'avait pas pu le toucher. Tant pis... Cela resterait un de ses grands regrets de l'entrainement. Mais il était revenu les aider. Et elle, en retour, elle n'avait rien pu pour lui. Quelle déception de ne rien pouvoir faire... Mais ce n'était pas le moment. Il fallait continuer. Alicia leuyr expliqua ce qu'elle avait vu. River hocha la tête. Il fallait continuer. Avait-elle oublié ce qu'elle avait appris au début? Non. Si la jeune fille s'était relevée, elle ne partit pas bille en tête, mais...

"On devrait y aller... Comme me l'a fait remarquer Blackout tout à l'heure, le temps presse..."

Tout le monde se mit en route, visiblement concernés par ce co-équipier qu'ils ne connaissaient pas encore. River avait laissé Alicia en éclaireuse. Elle était la seule à avoir repéré le chemin. La jeune fille, pendant ce temps, avait regardé les nombreuses traces au sol. Bientôt, ils arrivèrent à proximité du fameux village et se dissimulèrent pour observer.

"A votre avis, il y a quoi dans cette hutte à l'écart des autres? Vous pensez qu'Akira peut y être?"

Elle observa les indigènes et ajouta, chuchotant toujours:

"Vous pensez qu'ils sont hostiles?"

Elle observa plus attentivement encore le chemin et les traces, en restant où elle se trouvait pour voir quelle direction prenaient celles qu'ils avaient suivis. Il ne fallait pas se précipiter, surtout.
Le chemin qu'ils avaient suivis jusque là devait être le chemin que les femmes du village prenaient pour aller chercher de de l'eau à la rivière. Il n'y avait aucun danger ni risque de ce côté-là

Ne pas recommencer comme avec les piafs. D'ailleurs, elle leur réservait un chien de sa chienne...

"Il faut envisager toutes les possibilités, qu'en pensez-vous? Perdre un peu de temps maintenant pour en gagner après, afin de ne pas avoir d'ennuis..."

Gabrielle s'était raide sous l'etreinte imprévue de River. Elle n'appréciait pas trop le contact, surtout quand elle ne s'y attendait pas. Mais la jeune fille était déjà passé à Alicia.
Visiblement tous était heureux de se retrouver. Gabrielle ébaucha elle aussi un sourire.
Mais il fallait continuer.
Le village entraperçu jusqu'alors fut bientît atteint.
Le petit groupe observa la disposition du village. Le plus intriguant était cette petite case à l'écart.
Gabrielle proposa alors.

"Blackout pourrait la sonder et une des jeunes filles s'y glisser car nous sommes plus agiles et plus fines. Si Akira s'y trouve, ça évitera de lancer l'alerte."

Gabrielle interrogea alors du regard les autres membres de l'équipe, savoir qu'elle était leur avis.

L'équipe au complet était maintenant arrivée en vu du petit village d'autochtone. Un village en cercle, les hommes en peinture évoluaient sur la place centrale. Pour Alicia, ils avaient l'air ridicule. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Tout le monde remarqua qu'une case, hutte enfin bref, une habitation était un peu en retrait par rapport aux autres bâtisses.

" S'ils sont hostiles, c'est une bonne question. Mais par souci de sécurité, il vaudrait peut être mieux le considéré comme cela. Sinon, ça pourrait nous jouer des tours. Après, dans la hutte là-bas, deux choses l'une. Soit c'est leur garde mangé, soit une sorte de prison. En espérant que ce soit la deuxième, je pas trop envie d'avoir à faire à des cannibales. "

Alicia se tut quelques instants, ils ne devaient pas faire trop de bruit. Elle reprit après avoir laissé un petit silence.

" Si le pouvoir de Blackout peut agir à cette distance, alors il pourrait en effet sonder la hutte. Tu es assez prêt de la hutte ? " demanda-t-elle en regardant Blackout d'une voix à demi-ton pour ne pas faire trop de bruit.

Alicia regardait aux alentours mais elle n'y voyait rien ou n'entendais rien de plus que les hommes du village qui dansait d'une façon ridicule et les bruits de tambour. D'ailleurs ces derniers seraient peut être utile si le groupe à besoin de s'approcher un peu.

Ernest fixa la hutte dont parlait Gabrielle et Alicia. Ce n'etait même pas la peine dy penser, son esprit ne traversait pas les obstables physiques, et sonder l'esprit des villageois etait inutile s'ils ne parlaient pas la même langue.

" Je ne peux rien faire. " se contenta t'il de répondre

" Il va falloir y aller a l'ancienne, on as de la chance deja qu'une des huttes soit a l'écart on va tenter de s'en approcher et de neutraliser la personne a l'intérieur. Et je pense comme Gabrielle, y aller tous ensemble ce n'est pas une bonne idée, on risque de faire trop de bruit aussi, j'opte pour Alicia, elle est la plus apte a se défendre en cas de problême, et si problême il y as on intervient de suite apres. "

Ernest fixa attentivement l'espece de danse rituelle qui se tramait non loin

" Et tres honnêtement je ne pense pas qu' il s'agisse d'une tribu pacifiste, et quand bien même, on est quand même tres différents d'eux ca m'étonnerait qu'ils nous acceuille sans hostilité. "

* Suffit de voir leur style vestimentaire *

Le télépathe laissa echapper un rictus de mépris

" Alicia tu te sens d'attaque ? "

River ne put que regretter qu'Ernest n'essaye même pas d'utiliser son pouvoir. Elle ne fit cependant aucune réflexion. Cela ne servait à rien d'envenimer une situation déjà délicate. Elle regarda ses camarades. L'un d'eux devait y aller pour voir si Akira se trouvait dasn la hutte. Mais qui? Les filles étaient plus sportives qu'Ernest et sans doute aussi beaucoup plus souple. River savait qu'elle l'était avec la voltige et les autres disciplines équestres qu'elle pratiquait avant de venir. Concernant les deux autres, par contre, elle ne savait pas.

"Qui y va? Je veux bien me dévouer, éventuellement. Je suis la plus petite en taille. Je suis plutôt souple. Néanmoins..."

Néanmoins, elle ne voulait pas donner l'impression qu'elle voulait tout faire par elle-même.

"Néanmoins, Impact, tu as une grande force qui pourrait te servir s'ils voulaient t'attaquer. Cependant, Morphée, avec ton pouvoir d'illusions, tu pourrais les courcircuiter."

Elle se tut et regarda ses trois équipiers.

"Je ne sais pas si y aller seul est une bonne idée. Mieux vaudrait y aller discrètement mais à deux et que les deux autres se rapprochent lentement... Qu'en pensez-vous?"

En attendant la réponse de ses camarades, River observa les fourrés autour d'eux pour trouver un passage discret jusqu'à la hutte.
Sans doute fréquentés par la tribu, les abords du village étaient accessibles. La végétation y avait été soit piétinée soit tailés, de sorte que quelques sentiers partaient du village et s'enfonçaient dans la jungle. Il était donc possible, en passant de l'un à l'autre, parvenir à la hutte isolée sans rencontrer trop de difficultés. Naturelles du moins ...

L'idée d'utiliser Ernest n'étant pas réalisables, il ne restait plus qu'une solution: s'infiltrer.
Gabrielle écouta River avec attention et lorsque la jeune fille eut fini, Gabrielle décida de donner son avis.

"Je pense qu'Alicia qui semble être sportive et bien plus forte que nous aura plus de chance de réussir...mais c'est à elle de voir bien entendu."

Gabrielle se tourna alors vers Alicia, l'interrogeant du regard. La jeune fille avait été plutôt silencieuse et effacée jusqu'à présent, bien qu'elle ait démontré de la maitrise de ses pouvoirs lors de l'attaque de l'alligator.

Gabrielle se tourna cependant vers les autres.

"Nous ferions mieux de nous tenir prêts non loin au cas où ça tournerait mal pour lui venir en aide...et trouver un nouveau plan si on ne trouve aucuns indices à propos d'Akira dans la hutte."

Ernest commencait a perdre patience, pourquoi fallait il toujours que les femmes parlent pour ne rien dire , et répetent stupidement tout ce que son esprit surhumain se démenait a anticiper. Il avait clairement affirmer qu'Alicia etait la plus apte a ce post, mais il fallait encore en débattre pendant trois heures visiblement... Au final qu'Akira se fasse charcuter ou torturer, les filles s'en fichaient pas mal du temps qu'elles puissent assouvir leurs besoins d'etre entendues, le besoin d etre appuyées dans leurs décisions. Le Polonais laissa echapper un long soupir de lassitude qui en disait long sur la façon dont ils percevait les " bonds d'autorités " de ses équipières, pourquoi fallait il qu il soit constamment entouré de greluches et pas une seule présence masculine. Ernest se tourna vers Alicia et s'adressa uniquement a elle

" Alicia, tu es de loin la plus forte physiquement et tu sembles ne pas reculer devant le danger. Nous ne t'obligerons pas a y aller mais tu es de loin la personne la plus adéquate a cette mission, tu possèdes une force qui dépasse l'entendement et tu as toujours evoluer sans trop de difficultés dans cette jungle ce qui laisse deviner ta tres bonne souplesse. Ton corps semble répondre a tout tes désirs et tu evolueras sans difficultés discretement jusqu a cette hutte. C'est toi qui voit "

Ernest se placa en retrait et jetta quelques regard agacé vers les aborigênes qui manifestement effectuait une danse rituelle ou autre stupidités dans le genre

" Et ne t'inquietes pas, on couvre tes arrieres ceci ne bougeront pas plus . "

Pour le télépathe, perdre du temps a tergiverser sur tout en toutes circonstances, n'etait plus une solution. En cas réel, si Akira avait etez enlever par des " hommes en blancs " comme ceux du camp labrador dont la journaliste avait parlés, il ne ferait aucun doute qu'avec tout le temps perdu, il serait déja mort ou sérieusement amoché, et tout ca pour quoi ? Pour un caprice egocentrique... Ernest n'obéissait qu a une personne dans ces cas la, lui même, au moins ca avait un avantage, il trouvait rarement l'occasion de se contredire...Il fit un geste affirmatif a Alicia, ils etaient prêt a l'épauler en cas de problême.

Le groupe cherchait une solution pour aller examiner la petite hutte à l'écart du village. Le groupe ne pouvait pas y aller en entier. Il ne serait pas assez discret. Envoyer un animal en reconnaissance avant d'envoyer un membre de l'équipe. Ce fut la dernière pensée d'Alicia quand elle entendu Ernest la proposer pour mener cette "mission". La jeune fille n'en revenait pas que le seul garçon du groupe la propose. Il devait avoir estimer qu'elle avait les meilleures chance de parvenir à ses fins. Alicia regarda ses camarades :

" Euh, je veux bien y aller mais j'était en train de penser qu'on aurait pu envoyer un petit animal pour faire la reconnaissance avant d'envoyer un membre du groupe non ? "

Alicia ne savait pas trop si elle devait y aller tout de suite, ou si le groupe devait envisager cette solution. Mais cette dernière faisait perdre un peu de temps. Et comme River l'avait suggérer auparavant, perdre du temps pour en gagner n'était pas négligeable. Mais qu'arriverait-il si cette tribu aux accoutrements ridicules était réellement cannibale. Et qu'ils allaient chercher Akira pendant qu'ils attendaient le retour de l'animal envoyé en éclaireur.

Au lieu d'avoir un sauvetage qui aurait pu être un peu plus discret, il leur faudrait presque chargé de front ou obligé les hommes du village à partir en chasse après quelques choses pour laisser la place du village sous moindre surveillance. Finalement, Alicia prit sa décision :

" J'y vais, prendre un animal pourrait nous faire perdre un peu trop de temps. Autant en perdre un peu et que j'y aille. Par contre, pour se contacter, on fait comment, nous n'avons pas de communicateur, ni de talkie-walkie. Si jamais j'ai besoin d'aide … Je vous contacte comment ? "

Après ce détail réglé, la jeune fille s'engouffrerait dans la jungle pour rejoindre la hutte isolée le plus discrètement possible.

" Nous gardons un contact visuel avec toi, Impact, ne t'en fais pas. "

Ce fut les dernieres paroles qu'Ernest pu proferer a l'instar d'Alicia avant de la voir s'engouffrer dans le petit passage menant a la hutte. Il s'adressa ensuite a River et Gabrielle, sans lever son regard d'Alicia

" Et apres ? Admettons que l'on trouve Akira dans ce village et qu'il soit en vie ..."

* Bien sur qu il est en vie c est une simulation Ernest ... *

" On s'en va comment ? Le Jet n'est pas en etat de redécoller, et nous ne sommes pas en mesure de nous teleporter, il n y as pas de chevaux dans la jungle et je doute que ce genre de tribu aborigenes soit dotés de véhicule tout terrain ... au mieux ils ont des pirogues ...Et pour nous mener ou ? Au fin fond du ... bref !"

Ernest détestait ca, tout lui échappait, la jungle n'etait pas pour jouer en leurs avantages et ces coéquipieres avaient un tel égo que chaque décision etaient en permanance contestées et qu au final tout stagnait

" Je vais voir si l'un d'eux ne retourne pas a la civilisation de temps a autre ce dont je doute fortement. "

Ernest plaça quelques doigts sur sa tempe, il s'appretait a faire ce qu il aimait le plus au monde, jouer au poker et survoler rapidement les esprits des personnes présentes a la recherche d'informations rapides, et la s etait simple il devait juste percevoir des images de civilisations...

Ernest virvolta d 'un esprit a l"autre en chassant l'important et en cherchant juste le superficiel en image, quelques traces de civilisations dans l'esprit d'un aborigêne lui permettrait de se concentrer davantage ensuite, pour l'heure il fallait juste trouver un otochtone passible de quitter son village de temsp a autre pour se rendre dans un lieu plus civilisés.

Le jeune mutant ne tarda pas à trouver ce qu'il cherchait. Les images de chasses et de rites à part, il pu mettre la main sur des images de civilisation. Celles-ci avaient l'apparence, pour une grande majorité, de ville. C'était même au-delà de ses espérances. Mais curieusement, les images qu'il trouva dans plusieurs esprits se ressemblaient toutes. Trop peut-être. Comment se pouvait-il que nombres d'entre eux puissent avoir la même vision d'une ville. Curieux. S'ils y étaient allés, tous auraient des souvenirs différents. Comment expliquer cela ? Etrange.
Quoiqu'il en soit, c'était un premier pas, et favorable qui plus est : ils connaissaient la civilisation. C'est donc qu'elle ne devait pas être loin. Mais lequel parmi eux y était allé ? Avec la même image dans plusieurs esprits, il y avait de quoi être perdu.

Alicia accepta donc de se rendre dans la case à l'écart.
Ses coéquipiers restèrent pendant ce temps en retrait. Ernest posa des questions pertinentes.
En effet que ferait-il après avoir récupéré Akira?
Elle écouta donc la proposition du jeune homme, puis se tourna vers River.

"Si on ne trouve rien, les animaux pourraient nous guider encore, non?" demanda t'elle en l'interrogeant du regard.

La jeune fille avait tout de même beaucoup utilisé son pouvoir dans la journée et devait être épuisée, surtout après leur marche dans la jungle. Elle semblait aussi beaucoup souffrir des cotes. Il ne fallait pas lui en demander trop.

River n'apprécia pas réellement la façon dont Ernest les ignora, Gabrielle et elle pour s'adresser à Alicia. Visiblement, il prenait ce qui lui chantait, ne s'adressant aux gens que lorsqu'ils pouvaient lui être utiles. Elle croisa les bras, l'air de dire 'j'aurais peut-être dû laisser les panthères le bouffer', mais se garda de tout commentaire. Après tout... Mieux valait maintenir une entente cordiale. La fin allait sans doute bientôt arriver, ça n'était pas le moment d'envenimer à situation. Elle se mordit donc la langue, préférant perdre son regard sur les huttes et les gens qui dansaient. Après Ernest qui parla plus pour lui que pour elles, Gabrielle prit la parole, demandant à River si elle pouvait encore utiliser son pouvoir. La jeune fille soupira. Il était vrai qu'elle començait à se sentir fatiguée, mais... Elle plongea ses yeux bleus dans les yeux bleu-verts de sa camarade et fit:

"Je veux bien essayer, mais... J'aimerais faire le tour du village, aussi. L'idée d'Ernest d'utiliser des pirogues n'est pas mauvaise. Et, si on doit en voler une, tu pourrais peut-être créer l'illusion qu'il n'y a personne, qu'en penses-tu?"

En attendant la réponse de sa camarade, elle tenta de détecter d'autres animaux, plus dociles que les perroquets et qui pourraient les aider.
Présence de l'homme oblige, il y a avait peu d'animaux aux alentours du village. Voire aucun. Craignant les chasseurs, les bêtes ne s'approchaient pas des habitations. La jeune mutante ne pouvait donc pas compter trouver quelque aide parmi la faunes locale.

Le groupe allait la surveiller au loin. C’était déjà ça, mais elle devrait surement se débrouiller seule le temps qu’ils arrivent. La discussion commençait à tourner autour de l’évacuation, ce n’était pas bête Alicia aurait elle improvisé mais ça n’aurait pas été la bonne solution du tout. Le temps passait et le groupe devait aller chercher Akira. Alicia se décida à y aller.

« Je vous laisse terminer les détails sur l’évacuation je commence à descendre pour espionner la hutte. A Tout de suite »

Elle fit un rapide signe de la main et partit en direction de la hutte en passant par la forêt pour rester à couvert et hors de vue des villageois. La discrétion était le principal atout de cette mission de reconnaissance. Il ne fallait pas qu’elle se fasse repérer. Alicia avait prudemment essayant d’être attentive çà chaque mouvement suspect qu’il pouvait y avoir autour d’elle.

*Bon allez !! Ce n’est plus le moment de faire machine arrière maintenant. Pas d’hésitation … De la discrétion … tout en silence …*

Alicia se motivait elle-même. Elle se retrouvait dans une situation un peu inconfortable même si ses équipiers n’étaient pas loin. Ces derniers étaient prêt à intervenir, mais combien de temps leur faudrait il pour arriver … Serait il déjà trop tard … Alicia chassa ses idées noire s de sa tête. Elle ne devait pas y penser cela la déconcentrerai.

Elle finit par se focaliser sur sa mission et la discrétion qui était de mise dans cette dernière.

River, concentrée, cherchait à détecter une quelconque présence animale. Mais, visiblement, la proximité du village les effrayait de sorte qu'elle ne put en détecter aucun. Elle essaya de forcer sur son pouvoir pour les détecter plus loin, espérant ainsi pouvoir les atteindre, mais...

Mais à ce moment-là, elle fut tirée de sa concentration par une étrange sensation. Elle ouvrit les yeux, brisant ainsi sa concentration et vit les indigènesautour d'eux, des lances à la main, l'air menaçant. Pas une parole ne fut prononcée; Pour qu'elle raison d'ailleurs... Ils ne pouvaient comprendre leur langue, sans doute. Les trois jeunes gens furent forcés de lui suivre jusqu'au centre du village. Là, River essaya de leur parler, doutant cependant de l'inutilité de ses paroles sur eux.

"Nous sommes à la recherche d'un de nos amis qui s'est écrasé pas loin..." fit-elle simplement.

Elle évita avec soin de regarder autour d'eux, de peur qu'ils ne remarquent la direction dans laquelle était partie Alicia. La jeune fille était libre, encore, tout n'était pas perdu. En attendant, il lui fallait recommencer à chercher.

Prenant un grande inspiration, elle pensa très fort:

*Ernest, j'ai besoin de ton aide, s'il te plait...*

Elle se concentra alors, tâchant de reprendre où elle s'en était arrêtée et de forcer les limites de son pouvoir pour lancer un appel à l'aide à tous les animaux, quelque soit leur espèce, se trouvant à une relative proximité de ce village.
Il fallait bien l'aide de Blackout pour qu'Artemis lance cet ultime appel aux animaux de la jungle. Epuisé par son pouvoir mais aussi par leurs course dans l'épaisse jungle, la jeune mutante avait toute les peines pour se concentrer et atteindre une zone suffisement grande.
En effet, elle l'avait déjà ressentit quelques instants auparavant, mais à présent qu'elle se trouvait au centre du village, elle devait fouiller mentalement plus loin encore, à la recherche d'animaux susceptibles de les aider.
Cet effort fatigua encore plus la jeune mutante qui ne parvint finalement pas à trouver un soutien. Elle ne réussit qu'à effleurer l'esprit d'oiseau perchés trop haut dans les arbres environnants.
Elle cru cependant ressentir une présence familière sans qu'elle ne put l'identifier

Malgré leurs interminables palabres, Alicia se lança enfin. Ceux qui restèrent se concentrèrent sur leur sortie. C'était bien beau de retrouver Akira, mais perdu au milieu de la jungle, comment retrouveraient-ils le monde moderne?
Tout à leurs pensées, ils ne remarquèrent pas que les villageois avaient cessé de danser et qu'ils les entouraient à présent.
Les différentes armes pointées dans leur direction les firent revenir à la réalité.
Gabrielle réprima un sursaut. Ils étaient faits. Elle eut beau se retourner pour trouver une possible issue, elle ne put rien faire. Elle jetta un coup d'oeil à Ernest et à River. Alicia semblait hors de portée pour l'instant.

Les indigènes les menèrent au centre de la place du village. Gabrielle observa leur face tendue, leur accoutrement... Ils étaient si nombreux par rapport à eux trois. Meme si River et Ernest les attaquaient, ils seraient vaincus par le nombre. C'était donc à Gabrielle d'agir.

La jeune femme retint donc l'appréhension qui la saisissait dans tout ce qui concernait son pouvoir. Elle fit le vide dans sa tête, inspira profondement.
L'illusion devait les concerner tous, elle devait donc pour celà attirer leur attention.

Gabrielle recula donc d'un pas pour avoir les indigènes dans son champs de vision et prit la parole, d'une voix exaltée, quelque peu mystique, de celle que les films utilisaient quand l'un des personnages allait énoncer une prophétie.

"Reculez tous, arrière!lança t'elle tout d'abord.
"Je suis Morphée, l'envoyée des dieux dont vous avez déclenché la colère. Leur vengeance sera terrible. Liberez nous, ainsi que notre ami et le malheur ne s'abbattra pas sur vous."

Gabrielle esperait que les indigènes possedaient leur langue ou qu'au moins ils sentiraient le ton de ses paroles.
Elle jetta aussi un regard furtif à ses collègues, esperant qu'ils soutiendraient son geste et surtout n'eclateraient pas de rire devant sa tentative quelque peu burlesque.

Le regard vert de Gabrielle se reposa à nouveau sur les indigènes. Elle leva les bras dans une attitude théatrale, pariant sur leur naiveté et tenta de déclencher son illusion.

Gabrielle les regarda tous pour que pas un n'echappe à son pouvoir. Elle esperait aussi épargner la vision de ces horreurs à ses collègues.
Resté inactif jusque là, le pouvoir de Morphée se déclencha dans toute sa force et alimenter par la peur et la colère de la jeune mutante. Elle puisa dans son envie de rester en vie et de sauver ses amies our créer la plus réaliste des illusions.
Soudain, sous les yeux horrifés des indigènes, les arbres de la jungle grandirent, prenant des allures menaçantes et horribles. Les esprits des arbres semblaient prendre vie et se manifester devant le commun des mortels.
Accompagnant cette terrible vision, le sol se mit à trembler comme sous les coups d'un tambour. Soumis à ces terribles coups, la terre tremblait et s'ouvrait par endroit, faisant tomber les huttes dans d'immenses et insodables gouffres.
Déjà paniqués par ces événements surnaturels, les indigènes levaient les bras au ciel, criaient et suppliaient. Et voilà qu'en réponse à leur supplique, le soleil disparut soudain, rendant le jour aussi noir que la nuit. Leur dieu solaire les avait abandonné pour peut-être les punir de ce qu'ils avaient fait.
De leur côté, les arbres se balançaient, faisant craquer leur branche. Mais ce n'est pas d'eux que le danger semblait venir. Derrière eux, un grondement monstrueux explosa et fit frémir chaque être qui l'entendit.
L'illusion de Morphée prenait des propotions inmaginables. Une chance pour elle, les indigènes semblaient avoir l'esprit très limité ce qui lui permit de créer une illusion vraiment impressionante pouvant ainsi atteindre leur esprit restraint

Ernest n'eut pas le temps de réfléchir aux problêmes de l'image commune dans l'esprit des indigênes que déja il se fesait aggresser. Bravo le seul travail de River et Gabrielle etait de monter la garde et elles n'etaient même pas capable de le faire correctement. Et si Ernest acceptait les écarts de la douce Morphée, il se demanda sérieusement pourquoi River n'avait pas etez plus vigilente. Ils furent rapidement conduit, guidé par les lances, la ou les indiens éxécutaient leurs danses rituelles quelques instants auparavants.

* Trop nombreux ...*

La fin était proche, ils allaient mourir la...Quel équipe...

"Reculez tous, arrière!Je suis Morphée, l'envoyée des dieux dont vous avez déclenché la colère. Leur vengeance sera terrible. Liberez nous, ainsi que notre ami et le malheur ne s'abbattra pas sur vous."

La voix de Gabrielle le tira de ses mauvaises pensées, Ernest mis du temps a comprendre ce qui se passait, et bientôt il compris. Gabrielle avait enfin brisé le mur qu'elle s'imposait elle même et dans un accès de colère venait probablement de liberer son potentiel illimité. Et a en juger les réactions des indigênes le spectacle devait etre effrayant. Une conviction pour Ernest, l'esprit domine la matiere, et Morphée etait digne de la confiance qu'il avait placé en elle dès le départ de la mission. Et il finit par lui souffler

" Toutes mes félicitations, je préfere presque quand tu perds ton sang froid. "


Il fallait maintenant attendre que les choses se passent

L’illusion de Morphée fit son effet sur la tribu d’indigènes. Paniqués, ils couraient dans tous les sens, croyant voir la nature se réveiller et venir les punir. Ils fuirent alors, se bousculant les uns les autres sans comprendre ce qui se passer. Les images que Morphée leur imposait devait être réellement terrible à voir leur tête.
Ne se souciant plus de leurs prisonniers, les villageois abandonnèrent le village, fuyant devant ce qu’ils croyaient être la réalité.

Les jeunes mutants se retrouvèrent donc seuls au centre du village. Avant même qu’ils ne décident quoique se soit, une voix à la fois douce et forte se fit entendre alors.

- Fin de simulation déclara Cérébra alors que le décor s'effaçait pour laisser apparaître la salle des dangers[/i].

Le décor de la jungle vacilla alors. Comme un mirage qui s’estompe, le village, la jungle et toute la végétation devinrent flous. L’espace d’un instant tout se superposa pour finalement disparaître pour laisser place au décor froid et épuré de la salle des dangers. Ernest, River et Gabrielle était au centre de la salle tandis qu’Alicia était un peu plus loin, à l’écart.

Gabriel descendit dans la salle. Lentement, il s’approcha du groupe, faisant signe à Alicia de les rejoindre. Visiblement satisfait, il souriait, tenant en main quelques feuilles sur lesquelles étaient visibles des notes griffonnées à la main.

- Bravo à vous, dit-il.

Gabriel les regarda un par un, observant chacun d'eux puis reprit la parole.

- Rassurez-vous, si la simulation s'arrête maintenant cela ne signifie pas pour autant que vous avez échouez. Bien au contraire. Pour une première fois, vous vous en êtes bien tirés. Vous m’avez agréablement en certaines occasions et étonné en d’autres. Mais dans l’ensemble, vous avez bien agis.

Il les laissa respirer, reprendre leurs forces. L'entraînement avait été éprouvant pour leurs corps et leurs esprits. Il leur avait beaucoup demandé et ils s'en étaient bien sortis.

- Il vous manque de la pratique, bien entendu, mais cela viendra avec le temps. Les entraînement sont aussi là pour ça. Vous pouvez aller vous reposer à présent. Nous ferons débriefing de l’entraînement plus tard.