[OryX] Entraînement 1

Sahari avait mené ses protégés dans la salle des dangers où elle leur avait donné des directives, alors que la simulation était déjà en place.

Ils s'étaient quittés la veille dans la soirée et se regroupaient déjà. Dès que les derniers élèves furent arrivés, elle les tint au courant des nouvelles :
"Je n'ai pas pu avoir de rendez-vous avant un peu plus de 3 mois, en janvier. Bien sûr, c'est dommage car les élections seront terminés, mais comme je vous l'ai dit hier, nous n'agissons pas au nom de McCuffrey, bien qu'il soit l'exemple que nous prenons, mais au nom de tous les mutants. En contrepartie, ça nous laisse plus de temps pour nous préparer à cette rencontre. En attendant, vous avez un entraînement à poursuivre!"

Sur ce, ils entrèrent dans la salle des dangers. Ils se trouvaient dans un minivan que Sahari conduit quelques minutes, en silence, avant de s'arrêter à une distance plus ou moins considérable d'un édifice qui avait tout d'un édifice administratif, avec ses vitres immenses et ses grandes portes, et qui attirerait forcément l'attention des jeunes. L'immeuble respirait la prospérité.

Mais quelques détails clochaient, et c'étaient ceux-ci qui attireraient le regard des OryX. D'abord, les rubans jaunes et les voitures de polices garées autour de l'édifice n'auguraient rien de bon. Pas plus que les quelques unités particulièrement suréquipées de la SWAT qu'on voyait, postés à quelques endroits stratégiques et prêts à tirer. Ou que les têtes encagoulées tenant des fusils qui apparaissaient parfois à la fenêtre. Comme pour confirmer les activités suspectes qui s'y déroulaient, Sahari déclara :

"Cette firme pharmaceutique a été prise en otage par des terroristes expérimentés. Comme vous le voyez, la police et le SWAT sont déjà sur les lieux. J'attend de vous que vous parveniez à vous infiltrer dans cet immeuble et à en sortir les otages sans que vous ne fassiez de morts ni que vous vous fassiez repérés par la police ou les caméras de surveillance. Je vous attendrai dans le minivan jusqu'à votre retour. Allez, bon travail!"

Elle observa un moment les policiers au loin.
*Pas mal, pour des illusions*
Puis elle reporta son attention sur ses protégés. S'ils n'avaient pas de question, c'était le moment pour eux de partir. Un sourire flottait sur les lèvres de l'africaine, qui commençait sérieusement à les apprécier, malgré leurs caractères parfois bien trempés, alors qu'elle se dirigeait dans le minivan pour les attendre, et les observer.



HJ : Si vous pensez que j'ai oublié un détail crucial, MPez-moi, j'éditerai ici ou vous répondrai par MP selon mon bon jugement...
Il n'y a pas d'ordre de tour prédéfini, mais rappelez-vous que vous ne pouvez poster qu'une fois par tour (les tours étant délimités pas les résolutions que je ferai à la fin de chacun...) et que vous êtes fortement encouragés à utiliser les résolutions partielles pour augmenter la rapidité et l'efficacité des tours!
Vous n'êtes pas obligés de jouer votre arrivée dans la salle, mais vous devez impérativement tenir compte que le mode jeu est lancé dans votre premier post (c'est-à-dire commencer à s'activer... )

C'est parti!

Alixtide trouvait très amusante cette promenade en mini van dans la salle des dangers, où se matérialisa bientôt une scène de prise d’otage. Il décrocha sa ceinture de sécurité, et observa par la fenêtre pendant que Sahari parlait. Il était un peu déçu de ne pas avoir de tenue de commando, équipée de technologie dernier cri, ou seulement du paquetage du scout, mais il décida de faire l’économie de la question. Si on ne leur avait rien donné, c’est qu’ils n’auraient rien.

*Seulement notre intelligence … et heureusement, j’ai été très gâté pour ça …*

Dit-il avec un sourire inspiré en se frottant les poils du menton. Il réfléchit, et il lui apparut immédiatement que le groupe devait passer par le seul endroit qui ne serait pas autant surveillé : les égouts. A la rigueur, il y avait aussi l’immeuble bas qui jouxtait celui de l’entreprise pharmaceutique. Il se tourna vers ses camarades.

« On fait un groupe qui passe par les égouts, un qui passe par l’immeuble voisin. Le premier qui arrive libère les otages ? »

Il montra le communicateur qu’on lui avait pour l’instant laissé.

« Et on reste en contact ? »

Il attrapa la poignée de la porte et la tira sur le côté, avant de descendre.

Il chercha des yeux une plaque d’égout dans le secteur, non exposée au regard de la flicaille antiterroriste, afin de désigner ce chemin à ses camarades. Il en trouva bien rapidement une, à quelques mètres du minivan, entre celui-ci et la horde de policiers qui leur tournaient dos et semblaient, de toute façon, être trop loin pour leur porter attention.

« Qui descendra avec moi ? Oui parce que je me dévoue pour passer par les égouts si c'est faisable. Il faut quelqu’un avec l’estomac accroché, ou qui ne sait pas se servir de son nez … »

Lança-t-il d’un air fier et provocateur, en remontant les manches de son éternelle chemise crème. Facile, tout allait être très facile. Alixtide doutait fortement que quiconque dans ce van conteste ce plan simplissime et sans failles.

Draena avait eut une légère envie de vomir lorsque l'illusion avait prit forme. Une fois son cerveau habitué et "convaincu", elle regarde la ville qui s'étends devant elle.

**Purée.... Ca change des entrainements d'Adam avec ses balles en mousse...**

La situation était semble t'il clair... Des otages, des flics... Des terroristes.. Et Eux comme sauveurs...

« On fait un groupe qui passe par les égouts, un qui passe par l’immeuble voisin. Le premier qui arrive libère les otages ? »

Draena voulait stopper la fougue du jeune mutant mais celui-ci avait déjà ouvert la porte du van...

D'un air triste elle regarde ses N*ke toute propre qui vont se dégueulasser dans les égouts. Bizarrement, La jeune créole ressentait le besoin de suivre Alixtide, un peu comme une grande soeur qui surveille du coin de l'oeil son petit frère de 3 ans.

Avant de sortir du van, elle lance dépitée à Lyu, en laissant sa veste en cuir pour pas la salir :

"Essaye de savoir où se trouvent les terro... Ca peut servir..."

Emboîtant le pas à Alixtide elle lui dit en regardant à gauche et droite :

"Mais au moins t'es sûr que les égouts passent sous l'immeuble ? Ca serait con d'aller dans ton milieu naturel.. Pour rien !"

Lyu sortit à son tour du van et toute l'équipe put voir qu'il était absolument mécontent.

*Mais c'est pas vrai, on dirait une classe de maternelle en visite au zoo, bon allons soutenir Camille qui est toute seule dans l'immeuble.*

lyu approcha le communicateur de sa bouche pour s'adresser à Camille.

"Haste, ici Tek, ne fait rien toute seule planque toi j'arrive, je vais contourner le cordon pour pénétrer par la porte de service."

Lyu contourna donc l'immeuble pour trouver la fameuse porte de service qui était moins surveillé que l'entrée principale.
Après avoir respiré un grand coup et adresser une rapide prière à Bouddha, il se mit en marche pour atteindre la porte à se servant des éléments du terrain pour se dissimuler à la vue des éventuelles forces de polices.

Lyu approche de la porte de service en esquivant les forces de polices, en se servant de tous les éléments du terrain qu'il est possible d'utiliser. Une fois arrivé à la porte, Lyu concentre son pouvoir pour dévérouiller les sécurités électroniques de cette dernière et aussi empêcher la caméra de surveillance de le repérer, mais il s'aperçoit que la porte n'est pas verrouillée, elle non plus. Il parvient à éteindre la caméra en passant dessous et il pénétre dans l'immeuble sans encombre.

Abaigh, Draena et Alixtide s'étaient glissés dans les égouts et se dirigeaient dans la direction qui semblait aller dans la direction de l'immeuble pris d'assaut. Heureusement pour eux, le niveau des eaux usées était bas et ils n'étaient pas obligés de piler dans les matière insalubres, bien que la saleté soit omniprésente en ces lieux, au grand plaisir d'Alixtide. Assez rapidement, ils sortirent de l'obscurité des lieux et aboutirent devant une échelle qui menait à une trappe par laquelle filtrait la lumière de néons. En grimpant cette échelle, ils arrivèrent dans une espèce de salle remplie de tuyaux sur lesquels étaient inscrit "chauffage retour", "eau chaude", "retour eau froide" et autres indications du genre.

De leur côté, Lyu, Camille et Jade s'étaient rejoints dans un petit hall duquel ils accédèrent à un escalier de service dont la porte la plus haute était sur le toît. Par la fenêtre de la porte, ils virent que leur toît semblait communiquer à un balcon de l'édifice voisin, séparés par une clotûre de plastique blanc. Personne ne se trouvait sur le toît, les snipers étant toujours au sol, mais probablement qu'ils ne tarderaient pas à venir prendre position ici, puisqu'on avait une excellente vue sur une grande partie de l'entreprise pharmaceutique.

Alixtide parcourut le chemin dans les égouts avec allégresse. Etait-il possible qu'un endroit comme ça existe dans l'Institut et qu'on ne lui en parlait même pas ? A côté sa chambre était une pitoyable imitation. Jamais il ne pourrait atteindre chez lui la même puanteur, la même texture du sol et des murs, la même humidité stagnante et enivrante … oui, la vie était bien fade à côté de ce sympathique boyau souterrain. Il se prit à hésiter entre la carrière de stratège psychologue diplomate et celle d'ermite d'égouts. Heureusement en voyant l'échelle, il revint très vite aux préoccupations présentes.

*Purin déjà la fin de l'égout …*

Il traîna ses pieds dans l'eau grasse pour profiter au maximum des derniers pas, puis saisit les barreaux rouillés de l'échelle. A mi voix il rassura Draena.

"C'est là, tu vois, les égouts y'en a forcément partout, parce que pour la sécurité. En cas d'inondation ou autre."

Il lui fit un clin d'œil, et grimpa le premier pour aller en éclaireur. La pièce remplie de tuyaux ressemblait fort à la chaufferie. Il n'y avait personne dans les parages. La première partie du plan était un succès total.

Alixtide se posta tout de suite vers la porte et actionna très lentement la poignée. Il la sentit tourner complètement dans sa main et s'entrouvrir. En tendant l'oreille, il ne perçut aucun son derrière la porte. Cet accès avait probablement été négligé, allez savoir pourquoi...

Il chuchota à ses consoeurs, dont l'odeur présente les rendait encore plus gracieuses que d'habitude aux yeux du mutant.

"Cette salle, avec le passage, sera parfait pour écouler les otages jusque dehors en toute tranquillité … Maintenant faut qu'on trouve les otages et les preneurs, sans se faire voir. En espérant que les autres auront déjà attiré vers eux les terroristes armés. C'est qui de vous deux la plus discrète ?"

Ses yeux suivaient les chemins compliqués des tuyaux, pendant qu'il se disait qu'il se proposerait bien pour monter la garde dans les égouts.

*Non non, faut que je reste les aider ces deux-là … je suis le seul homme du groupe …*

Camille eut une expression mi-figue, mi-raisin en voyant que Jade se joignait à elle et Lyu. Elle appréciait beaucoup sa coéquipière, mais elle se voyait plus membre de l'équipe-appat, or elle ne comprenait pas comment l'autre francaise comptait s'en tirer s'ils se retrouvaient en situation délicate. Mais elle ne fit pas de remarque, le temps manquait, ils devaient faire avec les aléas du direct.

Faut qu'on se dépeche d'entrer, avant que les Bleus ne colonisent tous les alentours, et nous offrent un aller-simple pour prison-land.

Elle commenca à escalader quatre à quatre les marches de l'escalier de service, jusqu'à atteindre le toit. La vue était magnifique, le lieu idéal pour une bronzing-party. Dommage que tout provienne de l'esprit de Sahari. L'Institut manquait cruellement de lieux où l'on pouvait tranquillement jouer à la crèpe en été, et épater ses copines après-coup.

Une fois arrivée, elle jaugea la difficulté de l'entreprise. Il fallait qu'ils passent par le balcon. Elle attendit d'etre rejointe, puis leur annonca :

Je passe la première, et cette fois c'est meme pas parce que je suis la plus intelligente. En cas de problème, je décampe nettement plus vite que vous.

Elle prit un peu d'élan, puis rejoignit sans bruit le balcon via un saut d'une grace encore jamais égalée, si on oublie l'accroc qu'elle avait désormais sur la jambe droite. Une fois arrivée, elle s'accroupit et jeta un coup d'oeil circulaire pour vérifier si des moches étaient à proximité, où visibles dans le batiment. Elle n'aperçut à ce moment que quelques silhouettes aux fenêtres des étages supérieurs.

(Je n'ai pas réussi à trouver les cédilles et les circonflexes sur les qwerty...
Honte à toi!! )

*Bon normalement, je devrais réussir à franchir la distance , je suis un athlète presque professionnel, enfin j'aurais du devenir athlète d'état, si il n'y avait pas eu, l'arrivée du pouvoir. La difficulté cette fois ci c'est que le sol est beaucoup plus bas que sur une piste d'athlétisme. Bon allez courage Lyu, en plus ici tu ne risque pas de mourir, tout au plus tu vas te faire pourrir par la prof.
Et surtout ne pas crier quand tu sautes, il est censé avoir la police dans le secteur.*

Lyu se donna une gifle pour se ramener à la "réalité", il prit son élan n'ayant pas les capacités athlétiques mutantes de Camille.
Il courut donc sur une distance de dix mètres et sauta au dessus du vide pour atteindre le même endroit que Camille.

*Ne pense pas, ne pense pas. Mais ça ne marcha pas vraiment. Ce ne fut pas le doute qui envahit l'esprit du jeune homme. Mais durant le cour laps de temps que dura son saut, il se demanda si ses autres camarades avaient une bonne condition physique. Trop tard pour se poser la question maintenant.*

Lyu prends son élan et court une dizaine de mètres pour avoir la vitesse nécessaire pour franchir la distance qui le sépare de Camille, saute au dessus du vide et se réceptionne à l'aide d'une roulade sur l'autre immeuble. Il se tient prêt à réceptionner ses camarades qui rateraient le bord du balcon.

Dans la chaufferie, Draena s'était impatientée et avait décidée d'aller jeté un oeil d'elle-même au lieu d'en rester là à discuter. S'assombrissant afin de passer inaperçu, elle explora le corridor jusqu'au bout et revint rapidement. Elle avait découvert un ascenseur et des escaliers, au bout du corridor, juste derrière un comptoir d’accueil très fashion, en forme de croissant de lune, au-dessus duquel une caméra de surveillance semble avoir pour utilité d’observer les gens arrivant par la grande porte vitrée qui se trouve en face du comptoir. Le long du couloir, elle n’avait vu que des bureaux vides.

Sur le toit du premier étage, Jade avait eu un peu plus de difficulté que Camille et Lyu à passer la clôture, mais elle s’était empressé d’aller ouvrir une porte vitrée qui donnait sur le balcon, en contournant les quelques tables de pique-nique qui se trouvaient sur celui-ci. Elle entra, suivie de ses deux coéquipiers, et ils se retrouvèrent dans une cafétéria. Entendant des bruits de pas venant de l’escalier, Jade courut silencieusement se réfugier derrière le comptoir où on voyait encore s’étaler les pâtes, rendues tièdes, qui auraient fait partie du menu de ce midi.

Alixtide secoua légèrement la tête aux propos de la jeune celte, et parla à voix basse.

« Il vaut mieux éviter de se faire voir, Abeille, toi ou une autre. On aura perdu la partie si la police ou les terroristes nous voyent seulement. »

Il soupesa les paroles de Draena. Il trouvait bizarre et louche que tout l’endroit soit désert. Si le comptoir et l’entrée étaient inoccupés, où se trouvaient les terroristes ? A l’étage forcément. Mais pourquoi n’avaient-ils pas placés de gardes ?

*Ils sont pas assez nombreux, ou bien aucun d'entre eux à voulu s'y coller ...*

« Bon ben … faut qu’on passe tous par derrière le comptoir que tu dis, pour pas que la caméra pointée sur l’entrée nous repère. En espérant qu’ils ont pas mis des mines partout ou autre … Et on se retrouve aux escaliers. Heu … Draena tu voudrais pas par exemple jeter de l’ombre un peu dans l’entrée, juste pour être sûr que du dehors la police nous verra pas traverser Abeille et moi … »

Alixtide se sentait très inspiré, et nul doute que tout se passerait exactement comme prévu, même si le doute était permis concernant une éventuelle sentinelle. Il se tourna vers Abaigh.

« C’est ultimement, que si la police nous tire dessus à moi ou Draena, que tu envoies une toi dehors en pleurnichant, et en disant que tu es une malheureuse stagiaire qui a réussi à pas se faire attraper … Mais bon, y faudrait pas en arriver là. Moi au passage je regarderais bien derrière le comptoir, s’ils ont pas caché un truc louche, genre une bombe ou quelqu’un. »

Il crut bon d’ajouter à l’adresse des deux filles, tout en passant la porte derrière Draena.

« Oubliez pas que nous on doit rester l’équipe discrète. C’est aux autres la diversion bruyante et dangereuse. »

*Avec les filles, mieux vaut souvent répéter deux fois …*

Alixtide se dirigea donc à pas de loup dans le couloir, ignorant les bureaux vides. Une fois suffisamment proche de l’entrée, il repéra la caméra de surveillance. Ensuite il passa furtivement derrière le comptoir fashion, attentif à ce qui pouvait s’y trouver. Outre la chaise renversée, l'ordinateur et les filières, il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit d'intéressant. Il poursuivit donc son chemin jusqu’à l’escalier.

Draena n'avait rien dit depuis leur incursion dans les égouts, ses N*ke étaient pleines de bouts et autres saletés chères à Alixide, et ses bas de jean's trempés, boueux, dégueu...

Et déjà elle sentait ce relans de crasse sur elle.

« Oubliez pas que nous on doit rester l’équipe discrète. C’est aux autres la diversion bruyante et dangereuse.

"Vu l'odeur qu'on dégage, je doute qu'on reste discret bien longtemps !" Murmure t'elle en regardant Alixtide passer derrière ce superbe comptoir.

Portant sa main à son oreille, elle dit dans son commutateur :

Code:

Lyu.. euh.. Tek...

Draena avait du mal avec ces noms de codes^^

Code:

On as une caméra à notre niveau.. Tu peux la désactiver STP...

Attendant une réponse

La réponse de Lyu se faisait attendre, et la petite lumière rouge de la caméra continuait de flasher, Draena usa donc de son don pour créer une pénombre suffisante pour passer inaperçus, Alixtide, Abaigh et elle-même, ne souhaitant pas trop perdre son temps.

Lyu prit le communicateur pour répondre sans détour.

"j' arrive le plus rapidement possible. Essaye de faire diversion je suis de l'autre coté avec Jade et Camille. Si je bouge les terroristes vont me voir. Avec ce que tu as sous la main tu peux déclencher les alarmes incendies. Ou alors utilise ton pouvoir."

Afin de maximiser les chances de réussite, Lyu s'écarta de Jade et de Camille pour se cacher au plus de la rambarde des escaliers.
Lyu venait d'avoir une idée, en repensant à ce que lui avait dit Adam: "Ne vit pas en fonction de ton pouvoir".

*C'est le moment de te comporter en héros, mais attention à pas te faire choper par les méchants, ça ferait mauvais genre. Bouddha, j'espère que tu veilles sur moi et que tu vas m'accorder la chance nécessaire à la réussite de cette entreprise.*


Lyu s'approcha discrètement des escaliers, en utilisant les éléments de décors qui se trouvait dans le hall pour s'approcher des escaliers. Une fois arrivé à destination. Lyu attends patiemment les premières personnes. Les deux personnes armées montaient côte à côte et Lyu tira brusquement les pieds de celui qui lui était le plus proche. Déstabilisé, il voulut se reprendre, mais son pied glissa sur la marche et il tomba dans l'ecscalier, en un bruit sourd, alors que son coéquipier paraissait surpris, pour un instant.

Jade n'avait pas bougé de derrière le comptoir, d'où elle ne pouvait pas voir l'escalier. Ce ne fut qu'en entendant l'homme tomber qu'elle comprit qu'ils n'étaient plus seul. Un court silence s'installa, le temps que l'autre malfrat se remette de sa surprise, puis il lança, dans un talkie-walkie :
"On a de la visite au deuxième"

Puis, il chargea une arme à feu et termina de monter l'escalier. Il la pointait devant lui alors qu'il contournait la rembarde pour mieux voir qui s'en était pris à son collègue. D'où elles étaient, Camille pouvait facilement voir l'homme qui cernait Lyu, et Jade n'avait qu'à se lever pour voir, elle aussi, ce qui se passait.

Dans l'escalier, les trois éboueurs entendirent le bruit sourd, assourdi par le plafond, puis des voix qui s'interrogeaient, suivi d'un silence. Jusqu'à ce que quelqu'un distribue des ordres.

"Roger, Sean, vous montez avec moi. Vous deux, restez avec les otages. Ceux qui étaient aux fenêtres ne bougent pas."

Les trois bandits montèrent lentement l'escalier, pendant qu'Abaigh, Alixtide et Draena se glissaient sur le palier, dans un corridor qui faisait un quadrilatère autour de la cage d'escalier et qui était entouré de bureaux fermés, de diverses tailles.

Alixtide eut un coup de stress en entendant les voix, mais il fut rassuré de comprendre que les personnes en question montaient. Si elles étaient déjà au dessus d’eux, elles n’allaient donc pas à leur rencontre. Au contraire, elles laissaient deux gardes seulement près des otages, au premier étage selon toute logique. Ils étaient donc tranquilles au rez-de-chaussée.

*Il y a aussi des gens aux fenêtres … Hmmm … On fait quoi ? Leur diversion devrait faire plus de bruit …*

Il jeta un coup d’œil à Abaigh, mais la frêle créature ne semblait pas plus inspirée que lui. Cela n’était pas étonnant. Elle était si timide que même si une idée lumineuse lui passait par le cerveau, elle n’oserait même pas l’analyser et encore moins la dire. Alixtide se glissa à côté de la jeune fille, contre une porte de bureau.

« Il en reste deux là haut, à surveiller … Qu’est-ce que tu en dis si … mais … heu … tu pourrais peut-être envoyer un toi par l’ascenseur ? Y’a l’air d’avoir du bruit là-haut … Si ça peut dégager l’escalier pour que Draena et moi on monte … heu et toi aussi … Ca fera diversion et espion en même temps … loin de nous … »

Alixtide aurait bien aimé savoir où en étaient les autres. Il n’osait pas s’aventurer à découvert dans les escaliers. Il se posta néanmoins près de la première marche, à l’écoute des mouvements s’opérant plus haut. En tant qu'équipe "extractrice d'otages", ils ne pouvaient pas se permettre de se faire repérer. Mieux valait donc, selon lui, attendre sagement que les autres agissent. Il observa Draena et lui sourit avec assurance.

*Purin ces filles … elles sont trouillardes bien sûr … faudrait qu’elles se ressouviennent qu’on risque rien … ralala …*

Draena écouta attentivement... Le bruit d'un corps qui tombe brutalement, les voix fortes, le bruit des armes que l'on enclenchent....

Bizarrement, elle se sentit prête à aller au contact, après tout ils avaient un avantage sur les homos sapiens.

**Pourquoi ai-je ce sentiment de puissance dans ma chair, qui je suis pour penser ainsi... Mutante... Et puissante... !*** Pensa t'elle.

"Sarah... Euh.. Abaight.. Alixtide.. En Avant... It's a sad day pour les Terros... Darkness est là... !"

Ne comprenant pas ce qui se passait en elle, laissant sa part sombre prendre le contrôle de ses actes, la révolutions intérieur étaient en marche. Et telle la comète oméga, elle avance faisant fi du danger.

**Ce soir je respire, et eux sentiront toute la puissance de Darkness, les absorbant dans les Ombres de l'enfer... Mon Enfer !**

Ecartant les bras telle une Divinité Africaine, qui étendrait son pouvoir, elle crée l'Ombre nécessaire pour avancer et se cacher de l'assaut des regards des terroristes, couvrant ainsi ses équipiers, pour autant qu'ils restent très près d'elle... Ils montent la volée de marche, afin de sauver les otages... Ou de déstabiliser les terroristes, Draena les maintenant dans l'Ombre jusqu'à ce qu'ils débouchent dans le corridor où une série de portes s'alignent. Ne voyant aucun danger immédiat, Draena leva la zone d'ombre.

Se rappellant l'origine de son pouvoir, elle dit tout bas :

"Lizzie... Je te rêve encore..."

HJ : Petite Dédicace à l'avatar d'Alixtide^^Kyo - 300 lesions

Lyu regarda passer Camille.

*Comme j'aurais aimé avoir un pouvoir comme le sien.*

Aussi tôt, une image tiré de la mémoire du jeune homme s'imposa à lui.
Le vieillard à barbe blanche (son maitre), commença à s'infiltrer dans son esprit, remontant à toute vitesse pour s'imposer à sa conscience.

*Ah non c'est pas le moment. Je m'excuse j'aurais pas du penser comme ça, maintenant dégage de là je travaille.*

Lyu se dit à ce moment là qu'il devrait entravé les deux terroristes avant d'aller plus loin.
Le jeune homme pensait que si on les laissait comme ça, ils pourraient facilement avertir leur collègues ou leur tomber dessus à revers.
Il s'approcha du corps des terroristes pour faire ce qu'il avait à faire.

Lyu fouille les terroristes, leur enlève leur radio ainsi que les armes et munitions qu'il trouve dans leur étui. Ensuite, à l'aide d'une nappe qu'il prend sur l'une des tables à proximité, il les entrave et les bâillonne sommairement, mais il n'est pas dit qu'ils seront longtemps hors d'état de nuire...

Alors que le trio du premier étage voit Abaigh le clone (ou AB' pour les esprits mathématiciens) courir dans les corridors, ils en profitent pour observer les boxes de travail. La plupart de ces petits endroits sont surmontés d'une caméra de surveillance, la preuve irréfutable que le patron en veut pour son argent : il épie ses employés pour qu'ils travaillent sans arrêt, de toute évidence. Mais le moment n'est pas à la pitié... D'ailleurs, Draena remarqua que plusieurs caméras ont été arrachées, ou mitraillées, comme si les terroristes ne voulaient pas se faire retrouvés par un policier parvenu à entrer qui inspecterait les écrans de surveillance de l'édifice.
Ils entendirent des voix s'élever, en écho dans un couloir, ce qui serra le coeur d'Abaigh dans sa poitrine, mais heureusement, aucun coup de feu ne fut tiré. Seulement un échange de paroles qu'ils ne purent comprendre, mais apparement, personne n'avait poursuivit le clone.

Au deuxième étage, dans la cafétéria, Jade avait été paralysée par la peur, lorsqu'elle avait vu l'action dangereuse entreprise par Lyu. Heureusement que Camille l'avait secouru...
Lyu et Jade purent voir les assaillants se faire des signes, envoyant deux d'entre eux à la poursuite de Camille, il n'en restait qu'un seul dans la cafétéria. Il s'était rapproché lentement pendant que Lyu prenait les armes (qu'il ne savait pas manier) des terroristes désormais ligotés et Lyu trouva un pistolet imposant pointé dans sa direction, alors que l'homme marmonnait
"Putain, des mutos... si j'avais su..."

Au troisième étage, Camille avait terminé sa course en tournant dès qu'elle le put dans les corridors, pour aller se cacher dans un boxe de travail vide. Heureusement pour elle, la caméra qui le surveillait était arrachée. Elle entendit ses poursuivant s'inquiété sur sa position, puis se séparer. L'un prit le corridor qui menait à la cachette de Camille, et l'autre le couloir opposé.