[NeXus 2.2]Fin de nuit

Olivier arriva avec la "voyante" dans les bras, il la posa délicatement sur un des lits de l'infirmerie qui pour une nuit de plus ne resterait pas vide. Malgré, le long chemin qui reliait les chambres de l'infirmerie, Olivier n'était pas essouflé.

Il activa l'appareil de mesure de constantes tridimensionnel. Au dessus du lit s'afficha alors un hologramme représentant virtuellement les constantes vitales de Cassandre.

Tout semblait aller mieux mais les ondes cérébrales n'avait pas encore retrouvé leur forme normale mais avec le pouvoir de la psychologue, l'avait-elle été un jour.

"Adam, installe les autres dans des lits et on va voir s'il n'ont rien de grave."

Adam entra dans l'infirmerie avec Ernest et Gabrielle plaquées sur son dos comme quelques excroissances étranges d'un professeur non moins étrange. Autant Olivier semblait remonté par la décharge de stress, autant Adam semblait épuisé physiquement par ce qui venait de se produire.

Il se plaça entre deux lits adjacents, et agita les bras, décrochant les deux adolescents évanouis, et les plaçant l'un après l'autre dans leur lit avant de les recouvrir, et de reconstituer son intégrité physique.

Il alla ensuite s'assoir sur la première chaise venue, et se frotta le visage de ses mains en soupirant, visiblement il était épuisé.

Le sommeil, le vrai sommeil semblait avoir emporté Cassandre après sa vision de mort. Comment pouvait-on encore dormir après avoir "vu" tout cela ? La réponse était simple : elle avait été vidée de son énergie, tout comme Ernest et Gabrielle.

Ce n'est que quelques heures plus tard que son graphe avait recommencé à montrer des signes d'activité. Elle pouvait voir le gros plan d'un oeil grand ouvert, affolé. Soudain, la pointe d'un pic à glace vint se poser entre l'oeil et l'arrête du nez. L'arme recula, comme pour prendre son élan, puis...

Cassandre se redressa vivement sur son lit, aspirant une goulée d'air comme un noyé reprend vie. Elle posa une main blême sur son visage. Ses muscles la faisaient souffrir comme si elle avait fait un marathon la veille. Elle connaissait bien cette sensation au réveil. Elle annonçait une nuit agitée, trop agitée, et pour la psychologue, une nuit agitée ne pouvait signifier qu'une chose... A côté de la douleur musculaire venait s'ajouter un mal de crâne qu'elle connaissait bien, malheureusement. A chaque fois que cela se produisait, elle avait l'impression désagréable d'être une sorte de fusible, traversé par un courant incontrôlable et qui disjonctait de temps à autre.
Occupée à remettre ses pensées en ordre dans le tumulte chaotique de son esprit, elle ne fut atteinte par ses sens que quelques secondes plus tard. L'odeur médicamenteuse de l'infirmerie... Que faisait-elle ici, au juste ? D'ordinaire, elle était celle qui veillait les autres. Aujourd'hui il semblait qu'elle occupât un lit de patient.
Le parfum d'Olivier lui parvenait également, ténu mais bien là, flottant dans la pièce. Celui d'Adam aussi... Elle se redressa, adoptant une posture assise, puis tourna lentement la tête dans la direction d'Olivier, comme si elle suivait son parfum jusqu'à lui.
Elle était bien consciente de ne plus avoir le rempart de ses lunettes entre son handicap et le regard du directeur. Elle se sentait vulnérable, mis à nue... aveugle. Néanmoins, elle prit sur elle de garder les yeux ouverts.

"Olivier." dit-elle seulement avec sa douceur habituelle, comme pour constater sa présence.

"Qu'est-ce que je fais ici ?" demanda-t-elle. Mieux valait ne pas chercher la réponse dans une vision. Elle avait dans l'idée qu'elle avait suffisamment vu de choses cette nuit.

Les bras croisé aux pieds de Cassandre, Olivier dormait d'un sommeil léger le front posé sur ses avant-bras. De nombreuses pensés avaient secoués son esprit après qu'Adam se soit endormi sur sa chaise.

Dormant peu le plus souvent, Olivier veilla encore plus tard cette nuit là. Quand Cassandre se reveilla, secouée par son dernier cauchemar - ou sa dernière vision ? - le directeur s'éveilla lui aussi en sursaut. En professionnel il regarda sa patiente trempées de sueurs et consciente puis l'hologramme qui l'a surmontait.

"Cassandre, tu es enfin reveillée? Comment te sens-tu? Tu nous a tous fait très peur cette nuit."

"Tu m'as fait très peur." termina-t-il à demi mot

L'inquiétude perçait dans la voix d'Olivier. Un sentiment de culpabilité envahit aussitôt la jeune femme. Elle ne savait pas exactement ce qui avait pu se passer, mais il était clair que pour finir à l'infirmerie entourée des deux responsables de l'institut, elle n'avait pas simplement dû tomber de son lit.
Qu'avait-elle fait ? Elle savait qu'en crise, elle pouvait faire plus ou moins n'importe quoi, même des choses qu'en temps ordinaires, elle serait incapable de faire à cause de son handicap. Elle avait peut-être blessé quelqu'un ?
Malgré son mal de crâne, elle scanna la pièce, pour y détecter Ernest et Gabrielle...
Sans répondre à Olivier, elle porta simplement sa main à sa bouche, et secoua doucement la tête en signe de consternation. Rien n'y faisait : malgré ses efforts, son entourage finissait toujours par pâtir de sa présence.
Elle rabattit la couverture, inquiète pour les deux adolescents. Ses pieds nus touchèrent le sol. Elle eut un frisson à la sensation du carrelage gelé, mais se força à se lever. Le frottement de la chemise dont elle se servait pour dormir la rappela à une réalité plus triviale. Légèrement mal à l'aise, elle rabattit les pans de sa chemise sur son corps, et alla voir les deux élèves. Elle resta silencieuse quelques instants, le visage tendu, avant de répondre :

"J'ai connu des jours meilleurs, mais ça va. Par contre, eux..."

Elle croisa ses bras sur sa poitrine comme prise d'un coup de froid, et se retourna vers Olivier.

"Qu'est-ce qu'il leur est arrivé ?"

Olivier se leva précipitemment quand Cassandre voulut se deplacer - lui aussi était encore habillé pour la nuit, les pieds nu, un pantalon de pyjama et un vieux tee-shirt de la fac sur les épaules - il la soutint du lieux qu'il pouvait n'osant pas trop la toucher maintenant qu'elle était réveillée.

"Retourne t'allonger ou tout du moins assis-toi, la nuit a été longue."

Olivier posa le regard sur les jeunes télépathes qui dormaient.

"Disons simplement que contrairement à toi, il ne sont pas habitué à avoir des visions, il ne savent pas encore utiliser leurs pouvoirs à ce niveau. Maintenant, ils terminent juste leur nuit mais il continueront certainement à faire des cauchemars pendant plusieurs jours."

*Les cours commencent ce matin, ils apréhenderont mieux leurs pouvoirs.*

Olivier continua son récit, il expliqua à Cassandre comment elle avait réveillé la moitié de l'institut, l'inquiètude des élèves et surtout des Nexus, les doutes des télépathes et leurs actions. Il lui raconta même l'épisode de la perte de sang froid d'Adam à laquelle il n'avait pu assister. Enfin, il lui raconta la vision que Gabrielle avait projetté à la vue des deux directeurs et des Nexus présents.

Puis vint le temps des interrogations qui étaient nombreuses dans l'esprit d'Olivier mais dont certaines devaient rester secrètes pour la psychologue.

"As-tu souvenir des ces images, parce que contrairement à toi, nous n'avons pas l'habitude de ces choses et ton interprétations est attendues. Est-ce que ces crises t'arrive souvent ou est-ce exceptionnel quand tes visions sont trop violentes?"

Olivier aurait voulu lui poser beaucoup d'autres questions beaucoup plus personnelles comme : Pourquoi ne m'as-tu jamais parlé de ton handicap? Mais il se retint, le moment n'était pas le bon et Olivier commençait à se demander s'il le serait un jour.

Assis sur une chaise dans une position trop peu naturelle pour être confortable, Adam dormait à poings fermés.

Tout du moins, ce qu'il en restait... Il s'était rapidement endormi, et avait progressivement pris sa réelle apparence : incolore mis à part quelques irisations de surface, plus aucun signe particulier, plus aucun relief, plus aucune respiration. Une sorte de mannequin que quelqu'un aurait laissé traîner là.

Il semblait toutefois nettement moins consistant que dans la base Eden, ressemblant à ces toiles que les araignées tissaient entre les feuilles, semblant solides et remplies, et qui pourtant se déchiraient au moindre coup de vent.

Perturbé par les bruits de Cassandre se réveillant, il se retourna sur sa chaise, ce qui donna à ses jambes une vrille assez inhumaine...

A regrets, Cassandre se laissa reconduire docilement jusqu'au lit, sur lequel elle s'assit, interdite. Le situation était étrange. Bien plus que les événements de la nuit, se retrouver en pyjama si près d'Olivier était pour le moins troublant. Leurs années d'études étaient loin, et la situation lui paraissait incongrue, irréelle.
Elle souffla pensivement une mèche de cheveux de son visage émacié, les bras toujours croisés.
L'expérience à laquelle ils avaient soumis les deux élèves était plutôt risquée... Ils avaient eu beaucoup de chance de s'en tirer à si bon compte. Et même si leur psychisme n'en garderait aucune séquelle directe, elle savait que l'impact psychologique de ce qu'elle voyait parfois pouvait être immense. Elle avait vécu son adolescence hantée par ces images, elle savait ce que ça pouvait représenter.

"Vous n'auriez pas dû leur imposer ça... Ca aurait pu très mal tourner... Tout l'as dit toi-même, moi j'ai l'habitude..." dit-elle doucement de sa voix grave.

Si t'en est qu'on s'y habitue réellement un jour...

"Je me souviens..." commença-t-elle après quelque secondes, essayant de récupérer les bribes de rêves qui lui restaient, comme on ramasse les morceaux d'un vase brisé. Ce faisant, les dernières images qu'elle avait vues, et qu'elle soupçonnait fortement d'être liées de près ou de loin à une lobotomie sauvage, s'imposèrent à sa mémoire. Elle ferma les yeux avec force, comme si ce reflexe inconscient pourrait la protéger de quoi que ce soit. Devait-elle en parler à Olivier ? Inquieter les élèves, remuer une affaire qui avait déjà troublé la paix de l'institut ?

"... Je me souviens de quelques images." dit-elle après quelques secondes. Maintenant qu'Olivier lui avait raconté ce qu'ils avaient vu, elle avait l'impression de toucher du doigt sa vision, de lever le voile sur ses souvenirs enfouis, comme un feu reprend lorsque l'on souffle sur les braises.

"D'ordinaire, j'arrive à éviter ce genre de débordements... Mais il est déjà arrivé..."

Elle s'interrompit. Il y avait des souvenirs qu'elle préférait ne pas faire ressurgir.

"Il faut que j'essaie de réconstituer précisemment ce que j'ai vu. Je devrais pouvoir déterminer la vraisemblance et la temporalité." dit-elle enfin avec emphase. Il était clair que pour qu'une vision pareille la frappe, il fallait que les conséquences des événements soient très importantes. Il était hors de question qu'elle laisse des gens mourir à nouveau.

"Pour ça, il me suffit de revisiter ce que l'un d'entre vous à vu..." dit-elle, sa voix légèrement plus déterminée. Fidèle à sa règle d'or, elle ne se prendrait pas elle-même comme point d'ancrage temporel. Pourtant, ses maux de tête étaient une comme une supplique de son corps pour la dissuader d'utiliser son pouvoir.

"Ca serait dangereux d'essayer immédiatement. Dans deux ou trois heures peut-être... En attendant, nous pouvons déjà essayer d'en savoir plus sur cette fameuse adresse. Je crois qu'aucun d'entre nous n'aura l'esprit tranquille tant que nous n'aurons pas tiré tout ceci au clair."

C'est donc dans l'infirmerie qu'Ernest fini par ouvrir les yeux a son tour et se redresser sur son lit, portant instinctivement la main a son front douloureux. La douleur s'était atténuée mais certaines images persistait, il émit un leger sourire

" C'est étrange... je ne me rapelle pas avoir abuser d'absinthe cette nuit..."

En parcourant la salle, Ernest eu une mine de dégout et un petit geste de recul en appercevant Adam complêtement blanc, les jambes disloquées. Olivier et Cassandre discutait l'un avec l autre a quelques lits pres du siens, entre eux, Gabrielle... Elle avait le visage en sueur mais semblait avoir finalement finit par s'endormir. Helas les cours allait commencer et elle ne pouvait se permettre d'être en retard. Le polonais se dressa sur ses jambes et salua de la tête les professeurs réveillés, il n'avait absolument pas envi d'être mêlé davantage a cette affaire, instinctivement il claqua des doigts au dessus de Gabrielle comme pour la réveillée par quelques sorts qu il soit

" Bonjour professeurs ... Permettez que l'on quitte l'infirmerie Il jeta un vague coup d'oeil a l'horloge qui surplombait la porte et se mordit la levre afin d'avoir un minimum de temps pour nous préparer a assister a notre premier cour."

Plus que par réel attrait pour les cours, Ernest voulait enfin laisser fuser ses pensées hors de son esprit, mais la présence de la psychologue l'en empêchait, il n'en pensait pas moins mais il devait se retenir, de plus il n'avait jamais réellement apprécier le corp médical, toutes ces odeurs hostiles, ces instruments de torture, ces blouses blanches...

Les cauchemars commençaient un peu à s'apaiser mais Gabrielle n'arrivait toujours pas à se sortir de ce cercle infernal.
Ce fut l'intervention extérieure d'Ernest qui la rappela au monde réèl. Elle ouvrit soudainement les yeux, une expression de pure terreur dans les yeux. Il lui fallut quelques secondes pour prendre conscience que ce n'étaient que des mauvais rêves.
Elle se redressa doucement et passa la main dans ses cheveux blonds qui étaient assurement emmélés après cette nuit agitée. Elle devait ressembler à un ange qu'on avait trainé dans la poussière, passablement échevelée et mal réveillée.
Elle jetta des regards intrigués autour d'elle, ne reconnaissant pas l'endroit, puis son regard se posa sur le groupe d'adultes. Adam, à moitié transparent, ce qui était assez impressionnant et la voyante et le directeur discutant à voix basse.
Ernest se trouvait non loin d'elle. C'était donc lui qui l'avait réveillé. Visiblement, il parlait de la rentrée qui allait bientôt arrivé. Gabrielle se sentait aussi fourbue et fatiguée que si elle avait fait le marathon de New York, le premier jour de rentrée allait s'annoncer des plus rocambolesque.
Gabrielle n'était pas très bavarde mais encore moins le matin. Elle se frotta les yeux avec le revers de la main, s'étira dans son t-shirt blanc et tenta un pauvre sourire:

"Euh...bonjour tout le monde."

Voilà pour les politesses.

Olivier fut rassuré par ce Cassandre venait de lui dire mais il s'abstint de dire à Cassandre tout ce qu'il aurait voulu avec le reveil des courageux télépathes.

"Comme tu peux le constater, Cassandre, ils vont biens."

Olivier regarda Gabrielle, puis Ernest à qui il s'adressa.

"Vous pouvez partir, tout va bien, vous êtes attendu en cours comme prévu."

Son regard fut ensuite attiré par Adam qui était affalé sur une chaise.

"Adam, réveille-toi, nous allons quitter l'infirmerie ou alors les élèves vont s'inquièter. Adam!" insista-t-il en haussant le ton de la voix.

Olivier reporta une fois de plus son attention sur Cassandre.

"Tu fouilleras dans mon esprit cet arpès midi Cassandre, nous aurons tout le temps. En attendant, tu te sens capable d'assurer tes cours aujourd'hui?"

Bien que ce ne fut pas vraiment visible de l'extérieur, Adam ouvrit les yeux et répondit à Olivier.

"Hmm... Oui, une seconde..." Il bailla alors, produisant une sorte de gonflement comme des blancs montant en neige. Puis il se leva. Aucune articulation ne semblait bouger, seule sa forme changeait. "Que je reprenne une contenance..."

Sa forme devint trouble et incertaine, puis plus humaine, de plus en plus... Ses vêtements se dessinèrent, ses traits, et la couleur apparut. Il fit légèrement craquer ses doigts et sa nuque, puis demanda :

"Comment vous sentez-vous ? Prêts pour affronter les cours ?"

Cassandre se leva gauchement en entendant les deux élèves se réveiller. Elle se sentait coupable de ce qu'elle leur avait probablement fait endurer bien malgré elle. Elle fit quelques pas sur le carrelage.

"Je... Je suis vraiment désolée que vous ayez été impliqués dans cette histoire. Evacuez ce que vous avez pu voir de votre esprit. Dans un ou deux jours, il ne devrait plus rien y paraître..." dit-elle sur un ton d'excuses, en détournant légèrement la tête.
Laissant les deux mutants quitter l'infirmerie, elle se retourna vers Olivier.

"Ne t'en fais pas pour moi..." commença-t-elle, choisissant ses mots avec une précision chirurgicale.

"Je suis plus forte que j'en ai l'air." dit-elle d'une voix légèrement plus assurée.

"Nous ferions mieux d'aller nous préparer, j'ai suffisamment monopolisé votre temps, et je m'en excuse. Nous avons demandé la ponctualité à nos élèves, nous nous devons d'en faire de même, et puis... Si nous ne reprenons pas rapidement un rythme normal, les élèves vont finir par s'inquiéter plus que de raison." dit-elle en passant une main dans ses cheveux. Elle disait cela mais des images virevoltaient librement dans son esprit, des images angoissantes qui n'étaient pas pour la rassurer.
Elle se retourna pour quitter la pièce, hésitant un instant sans bouger quant à la direction à prendre. Elle finit par retrouver ses repères, et alla s'enfermer dans sa chambre, troublée par les événements de la nuit.

Chambre de Cassandre

Comme les professeurs pouvaient être ingrats, a peine réveiller et déja en bon profesionnel qu'il etait le docteur Zachary leur posa la question fatale "Prêts pour affronter les cours ?"

Mais a peine eut il ouvert la bouche que Cassandre se jeta dans des excuses injustifiées, lassantes ... Ernest ne pouvait se résoudre a accepter qu'une telle force psychique puisse exister en ce monde et cohabiter avec un corps handicapé. Cassandre devait rester a ces yeux cette femme dépassée par les évenements, incompétente et trop fragile, il en allait ainsi pour sa propre santé mentale...

* Tu etais inconsciente ma grande ... *

" Il n' y as pas de mal Mlle. Deneos, nous etions volontaire pour çette expérience et nous l'avons exécutée en connaissance de cause. "

Ernest fit signe a Gabrielle de venir et ouvrit la porte, l'expérience ne s'etait pas du tout passée comme prévu et a défault d'entrer dans un esprit quelconque, Cassandre et Gabrielle avait etez toutes deux dans la tête du télépathe et ca ne lui plaisait absolument pas. Il allait devoir avoir tôt ou tard une discussion avec Gabrielle ...

" Tout ce passera bien Professeur Zachary, nous avons eu plus qu'il ne fallait de temps pour recuperez, n est ce pas gabrielle ? "

Ernest plissa les yeux, il ne laissait pas vraiment d'alternative a Gabrielle, ils devaient quitter l'infirmerie maintenant s'ils voulaient avoir un peu de temps avant les cours, et Ernest voulait être bien sur de certains détails ...

Cuisine

Ernest avait pris la direction des choses et parlait au nom de Gabrielle. La jeune femme trouvait son ton un peu trop autoritaire et tranchant, surtout à son égard, elle n'était pas habituée.
Elle ne dit donc rien et se leva comme il le lui avait demandé.
Si elle était remise pas vraiment, elle se sentait encore épuisée, mais elle pouvait mettre un pied devant l'autre, il n'y aurait donc aucun problème.
Elle jetta donc à Ernest un regard interrogateur et sortit à son tour de l'infirmerie en direction de sa chambre pour pouvoir se changer.
[chambre]

Tout le monde avait maintenant quitté l'infirmerie, enfin presque, il restait que ceux quii avait veillé sur les bléssés. Ce qui était plutôt une bonne chose puisque tout le monde semblait être en état de reprendre une activité normale.

"Zach', je crois qu'on va pouvoir partir aussi, tout ces évènement ne me dise rien qui vaille, il va falloir rester vigilant."

Olivier toisa son viel ami de haut en bas, il avait passé la nuit à changer de forme et de vetement sans jamais passer par sa chambre, Olivier commençait à comprendre tout le potentiel de son ami qui avait néanmoins, un énorme point faible.

"Tu vas pouvoir aller dire aux élèves que tout va bien et que tout est arrangé, pendant ce temps, je vais aller me chnage, il semble que tu n'en aies pas besoin. Ensuite, c'est le moment d'assurer nos premiers cours."

Olivier quitta la pièce pour rejoindre sa chambre, les cours allaient commencer, il devait se préparer en conséquence et paraitre normal malgré les inquiètudes qui lui etraignait l'estomac depuis la veille. Il s'en voulait déjà d'impliquer Adm et Cassandre, ses amis d'enfance, dans un projet qui pourrait les mener à leur perte.

ailleurs

Adam écouta Ernest avec un air qui laissait trahir le fait qu'il était convaincu que le jeune télépathe disait exactement le contraire de ce qu'il pensait.

Il se tourna vers Olivier et hocha la tête. L'avantage de se contrôler, c'est qu'on pouvait éviter d'avoir les yeux cernés... Mais la journée ne faisait que commencer, et il n'était pas question de déjà faire son Caliméro. En une rapide réflexion, il se dit qu'à cette heure-ci, la plupart des élèves devaient être dans la cuisine, il décida donc de s'y rendre.

cuisine