En centre de jeunesse

Mariann était sur le palier du centre dont la femme lui avait parlé. Cet endroit, vieille apparemment, était d'une toute petite envergure et d'hauteur. Il ne devait pas avoir grand mondes à l'intérieur... se dit-elle. Elle observa de nouveau derrière elle, et soupira. Elle n'avait pas du tout envie d'y entrer mais le destin peut parfois être triste et le vent peut souvent changer de chemin... Elle monta la première marche avec lenteur. Puis la deuxième et la troisième, puis le reste de l'escalier à six marche avec un regain d'énergie. Arrivée à la porte, c'est avec force qu'elle frappa. Une petite femme rondelle et brune vint lui ouvrir quelques secondes après.

- Que puis-je pour toi ma tendre enfant ? demanda-t-elle chaudement.

Cela prit quelques minutes pour Mariann avant de répondre, la gorge sèche d'émotion.

- Un endroit où je pourrais vivre quelques instants...

Sur le visage de la femme, un sourire apparût. D'un geste, elle prit la main tiède de la jeune fille et lui montra l'intérieur.

- Regarde ma chérit, ceci est ton nouveau chez toi jusqu'à se que tu désireras me quitter. aller vient entre, que je te prépare un peu de café.

Dans le regard de Mariann, la femme pu y lire l'honnêteté de son sentiment de redevances. Alors les deux femmes entrèrent dans la maison et Mariann sentie qu'elle s'y plairait malgré le fait d'être loin de sa famille...

Le centre pour jeunes en difficulté dans lequel Mariann avait été envoyée était assez grand. Situé dans la banlieue de New York, il offrait un toit aux jeunes défavorisés aux problèmes variés. Pourtant, aux regards que lui jetaient les autres pensionnaires, Mariann comprit rapidement qu'elle était la seule mutante "affirmée" des lieux.

Son hôtesse quant à elle, ne semblait pas plus surprise que cela. A travailler dans ce genre de centres, elle avait dû en voir passer des gens...

"Je m'appelle Abigaël. Je suis assistante sociale." expliqua la femme qui l'avait si chaleureusement accueillie. Elles traversèrent quelques salles occupées par des jeunes, qui braquèrent tous leurs yeux sur les ailes de Mariann, puis arrivèrent aux cuisines, où Abigaël lui fit chauffer un café.

"Assieds-toi, je t'en prie." dit-elle en montrant un tabouret près de la table. Elle s'absorba un moment dans la contemplation des ailes immaculées de la jeune mutante.

"Parle-moi un peu de toi et de ce qui t'as amenée ici." demanda-t-elle gentiment après lui avoir posé sa tasse de café.

Mariann ne savait pas si elle devait tout lui dire ou bien garder tout cela secret. Depuis qu'elle était jeune, elle avait appris à ses dépents que les secrets, vallait mieux le rester que d'être découvert, pour sa propre sécurité. Le visage souriant d'Abigaël semblait tellementsympathique que c'était presqu'un suplice de ne rien dire. Et puis finalement, après mûre réflexion, elle désida de raconter qu'une tranche de sa vie de recluse;

- Je viens de la Grèce et s'y suis grandit pendant de longue années avant de déménager loin mon pays. Arrivée en Amérique, je fut tout de suite rejeter par les éleves dans les écoles où mes parents m'inscrivèrent. La cause ; mes ailes. Ils me traitaient de noms, me maltraitèrent et certains allèrent jusqu'à me faire très mal. Alors durant de nombreuses et interminables années scolaire, je désida enfin à quitter la ville pour fuir au loin. En espérant trouver des amis ou des personnes aimable avec moi.

Termina-t-elle sombrement, car ses souvenirs étaient dur pour elle.

Abigaël écouta les paroles de Mariann avec compassion. Des histoires semblables elle en avait entendues...

"Comment t'appelles-tu ?" demanda-t-elle après avoir hoché la tête en signe de compréhension.

"Tu pourras rester ici autant de temps que nécessaire. Nous accueillons tous les jeunes qui ont besoin d'aide ici. Cependant... il serait peut-être sage de couvrir tes ailes pendant ton séjour parmi nous... Nous accueillons des jeunes très variés, parfois des déliquents... Je ne voudrais pas que tu rencontres le même genre de problèmes que de là où tu viens, tu comprends ?"

Mariann hocha vivement de la tete. Elle rougit car elle avait oublier de lui dire son nom.

- Je m'appelle Mariann Chevaler, et merci de votre comprehension. Ou puis-je aller m'installer pour dormir car j'ai tres sommeil ? lui demanda-t-elle en baillant malgres elle.

"Viens avec moi, je vais te montrer les dortoirs des filles." répondit Abigaël avec un signe de main. A nouveau, les regards se tournèrent sur Mariann lorsqu'elles traversèrent le foyer, où pas mal de jeunes s'étaient réunis pour regarder la télé. Le jour commençait à décliner. En passant, Mariann put avoir un aperçu des informations.

Abigaël s'arrêta quelques instants pour écouter la brève, puis s'empressa de mener la mutante ailée dans les couloirs, alors que certains regards déviaient du poste de télévision aux ailes de Mariann, avec une lueur de compréhension malsaine.

"Hum... Comme tu as pu le voir, la situation est assez tendue pour les gens... dans ta situation." reprit Abigaël avec tact. En effet, les émeutes évoquées par le flash info étaient concentrées sur les grandes villes, et New York n'était qu'à quelques kilomètres d'ici.

Abigaël s'arrêta devant un placard dans le couloir. Elle l'ouvrit pour en sortir un vieil imperméable, probablement d'homme.

"Tiens, je pense ça que ça devrait te permettre de passer inaperçue." dit-elle le tendant à Mariann.
Sur ces mots, elle la mena jusqu'aux dortoirs des filles, encore vides pour le moment. Elle lui désigna une couchette libre.

"Tu peux t'installer ici. Les autres filles traînent souvent devant la télé le soir. Le couvre-feu est à 22h. Nous rediscuterons de ce que tu souhaites faire quand tu seras reposée. Bonne nuit." dit l'assistante sociale avant de laisser Mariann se reposer.

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(Hrp : je veux bien mais mon ordi ne peut pas le lire...)

Mariann prit le manteau avec tristesse et lassitude. Elle n'aurai dont jamais la paix tant qu'elle ne saura une humaine normale... Elle entra sans un bruit dans la modeste chambre et alla s'assoir sur le lit que lui présentait Abigaël. Il grinça, mais Mariann se dit qu'elle était mieux dans un vieux lit que sur le plancher sale de la rue.

- Je vous remercie profondement pour ce que vous faites pour moi madame.

elle la salua et resta assise sur le rebord du lit. Elle songeait. Plus tard, elle se déshabilla et se mit en pyjama. Bien au chaud sous les couvertures, elle allait fermer les yeux lorsque les filles habitant cette partie du dortoire arrivées. Elle ouvrit les yeux mais ne dit rien car cela pouvait se trouver dangereux.

[hrp : je poursuis, si tu veux réagir au sujet du flash infos, tu peux le faire dans ton prochain post]

Des adolescentes de tous horizons pénétrèrent unes à une dans le dortoir, certaines discutant entre elles, d'autres isolées et la mine sombre. Visiblement, Mariann était loin d'être la seule adolescente en difficulté du coin. La plupart des filles allèrent directement retrouver leur couchette, d'autres passèrent à la salle de bain attenante, une brosse à dent à la main. Un petit groupe de jeunes filles s'approchèrent du lit de Mariann, le visage curieux. Parmi elles, une adolescente d'environ 13 ans au visage portant les traces de mauvais traitements, une paire de jumelles se tenant par la main, et un grande fille élancée, aux cheveux noirs de jais et au style vestimentaire gothique.

"Salut... T'es nouvelle ?" s'enquit cette dernière, sans vraiment attendre une réponse de la question.

Les jumelles enchaînèrent !

"C'est vrai..." dit l'une.

"... que tu as des ailes dans le dos ?" termina l'autre.

On voyait plus de curiosité dans leur regards que de peur ou de méchanceté.

Mariann observa tout se beau monde. Ses filles, au premier coup d'oeil semblait bien méchante mais à présent qu'elles lui adressaient la parole, elle les trouvaient plutôt sympathique à l'exception d'une à l'allure gothique qui lui donnait un peu la frousse. Elle se releva sur sa couche et s'assie. Elle s'afficha un sourrire avant de leur répondre gentiment ;

- Oui je vient à l'instant d'arrivée, et comme vous pouvez le constatez, j'ai des ailes mais s'il-vous-plaît, soyez indulgeante avec moi car j'en ai marre que l'on se joue de moi et que l'on me maltraite simplement car je suis différente des autres, d'accord ?

Mariann se souvenue soudainement de l'annonce de la télévision plutôt dans la soirée et rajouta, bien avant qu'elles ne lui répondent, ceci ;

- J'ai remarquée que vous regardiez les nouvelles tantôt et je veux simplement soulignée que je ne suis pas de se genre de personne et que leur action me dégoûte.

La jeune filla ailée soutint leur regard et attendit leur réponses.

"Ouah..." s'exclamèrent les jumelles en voyant Mariann se redresser sur sa couchette. Lorsqu'elle le fit, l'ensemble des filles encore réveillée se mirent à dévisager la mutante avec insistance. Elle put entendre quelques chuchottement sans distinguer ce qui se disait.

"Tu crois vraiment ce qu'ils ont raconté à la télé ?" continua la gothique, qui semblait être le leader du petit groupe de copines.

Mariann tourna son regard gris sur la jeune fille qui venait de s'adresser à elle et soupira de lassitude.

- Non... je ne sais pas... Ma vie a changer si vite que je ne sais plus quoi penser de mon entourage et de se qui s'y passe... Mais la seule conviction que j'ai, c'est que je trouverai un jour des gens compréhensif qui voudront bien de moi dans leur vie de tout les jours...

Elle se leva et alla à la seule fenêtre du dortoir et observa la lune dans le ciel étoilé. Des larmes coulèrent sur ses joues de porcelaine et elle murmurra pour elle-même ;

- Maman, si tu savais à quel point tu me manque... j'espère que tu vas bien et que tu pense à moi en se moment...

La gothique sembla réfléchir sur les paroles de Mariann, puis la voyant aller la fenêtre, se détourna pour rejoindre sa couchette. Les autres filles, ses copines sûrement, la suivirent non sans un dernier coup d'oeil aux ailes immaculées de la mutante.
Marianna était chanceuse de ne pas avoir été chassée du dortoir par les jeunes filles, car d'après les informations, le climat était on ne pouvait plus tendu pour les mutants dernièrement.

L'extinction des feux arriva peu de temps après, ne laissant même pas le loisir à Mariann de rester encore un peu à la fenêtre. Quelques chuchottements subsistaient encore dans la pénombre du dortoir, mais la mutante, exténuée, s'endormit rapidement.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, ce fut parce qu'une des deux jumelles la secouait doucement pour la réveiller. La lumière était vive dans le dortoir, signe que le soleil était déjà bien levé.

"Tu devrais te lever, ou il restera plus rien pour le petit-déjeuner." lui conseilla-t-elle, avant de filer rejoindre sa soeur qui l'attendait à la porte.
Mariann se retrouvait seule dans le dortoir.

Mariann se leva de sa couche et sortie son petit sac-à-dos d'en-dessous du lit pour y trouver des vêtements propres. Elle y sortie une joli robe de style médiéval simple de la couleur du soleil couchant et s'en en vêtie rapidement avant de descendre timidement à la cuisine où plusieurs réfugier mangeaient le premier repas de la journée. Elle repéra promptement une place libre près de la gothique et alla s'y assoire. Elle vut les jumelles non loin et leur adressa un sourire de remerciment. Elle commença à se servir des céréales et mangea avec apétit.

Des jeunes affluaient dans la cantine pour prendre leur petit-déjeuner. Plus qu'un centre, on aurait dit un orphelinat. La gothique ne broncha pas quand Mariann s'assit à côté d'elle, mais elle lorgan néanmoins sur les ailes de la mutante, qui n'avait apparemment pas jugé utile de se vêtir de l'imperméable confié par Abigaël.

Les céréales étaient nature mais Mariann avait si faim qu'elle se jeta dessus sans chipoter. Autour d'elle, les enfants faisaient de même. Un brouhaha d'école emplissait la grande pièce.
Un jeune adolescent, douze ans peut-être, qui arborait une dent cassée, tâta le bras de Mariann pour attirer son attention. Il se tenait debout derrière elle.

"Dis... Alors toi aussi t'es une mutante à ce qu'on raconte ?" demanda-t-il en regardant les ailes de la jeune fille.

"Les autres gens ici, ils savent pas ce que c'est... Moi, j'en connais une... peut-être deux même." ajouta-t-elle en chuchotant.

Le petit garçon l'intriguait beaucoup. Il en connaisait d'autre comme elle ? Elle le ragarda dans les yeux si profondément, qu'elle y pu lire que son âme était charitable et juste. Se nouveau don impressionna la mutante mais elle n'en fit pas tout un plat car elle ne connaisait pas très bien se phénomène. Elle se relava de sa chaise sans avoir terminer son repas et prit la main du jeune garçon dans la sienne pour aller discuter plus loin dans un espace où personne n'avait élu se mettre à l'aise.

- c'est vrai dis moi ? Est-ce qu'ils sont ici où ailleur ? j'aimerai beaucoup me lier d'amitier avec eux..., murmurra-t-elle dans une joie presque hérétique.

Le garçon se laissa mener à l'écart, sous le regard suspicieux, voire parfois franchement hostile de certains garçons à une table un peu plus loins.

"Oui, je t'assure que c'est vrai !" zozota-t-il en hochant de la tête. Il n'avait l'air ni effrayé ni hostile.

"Elles sont ailleurs. C'était des filles. Enfin, une fille et une dame. Elles étaient dans le premier centre d'accueil où ils m'ont placé à la mort de mon père... La dame travaillait dans le centre. Un matin, elles sont parties toutes les deux. Depuis je crois que la dame travaille dans une école spécialisée et que la fille est restée avec elle..." expliqua le garçon. Il s'interrompit, comme s'il hésitait à en dire plus.

Mariann était vraiment interressée par se qu'elle venait d'entendre. S'il connaisait l'endroit, elle voulait le savoir, comme cela, si elle avait des ennuis ou bien des questions, elle pouvait les leurs posée. Enthousiaste, elle le lui demanda ;

- Sais-tu où elles sont en se moment ?

Elle vut son air, et décida de le rassurer immédiatement ;

- Ne t'inquiète pas, je ne dirait rien et s'il t'arrive malheur, tu peux compter sur moi en tout temps, n'oublie pas que je suis ta nouvelle amie et que les amis ses serent les coudes.

Le garçon secoua la tête.

"Non... J'ai pas encore eu de nouvelles de Jessica. Je crois qu'Abigaël connaît la dame qui s'occupait d'elle. Tu devrais peut-être lui demander..."

Mariann hocha de la tête en signe de compréhension. Elle décoiffa un peu le petit garçon et le remercia avant de partir à la recherche d'Abigaël.

Elle n'alla pas loin car, en se promenant dans les couloir menant ve la porte d'entrer, elle la croisa, fredonnante et bien portante.

- Madame, pardonnez moi mais j'aimerai vous parler seule à seule, est-ce possible ? Maintenant serait le mieux.

[hrp : ta bannière ne doit pas dépasser 500px. Fais aussi attention à ne pas anticiper sur ce qu'il se passe, c'est le courtier qui dit quand/comment/où tu retrouves Abigaël, si tu la retrouves]

Abigaël sourit à Mariann.

"Ah, bonjour, Mariann. Tout s'est bien passé cette nuit ?" demanda-t-elle en regardant les ailes, visibles de la mutante.

"Personne ne t'a embêtée j'espère..." ajouta-t-elle, inquiète.

Elle prit alors Mariann par l'épaule pour la mener dans ce qui semblait être son bureau.

"Nous serons tranquilles pour discuter ici. Je t'écoute."

( Okay merci de le dire, à l'avenir j'en tiendrai compte. )

Mariann la suivie sans un mot, un sourire impatient aux lèvres et attendit qu'elle s'assoie avant de commencer à parler;

- Oui j'ai très bien dormie, merci de le demander et non les filles ont été très gentille avec moi mais ce n'est pas pour cela que je vient voir voir Madame, c'est pour une autre chose tout à fait pas en rapport avec mon confort.

Elle fit une pose, se râcla la gorge et soupira.

- Voilà, j'ai su par un membre que vous connaisiez l'existance de deux autres personnes comme moi que que vous saviez où elles sont. J'aimerai, en conséquance, que vous me disiez où elles sont où bien que nous nous rencontrions, car cela n'en a pas l'air mais j'ai grandement besoin que l'on réponde à mes questions.

Abigaël s'assit tranquillement à son bureau, et écouta Mariann avec attention. Elle réfléchit un moment, les yeux levés au plafond.

"Hum... Non, vraiment je ne vois pas de qui tu parles. A ma connaissance, tu dois être la première mutante que je rencontre en chair et en os, Mariann." lui répondit-elle après une moment.

Mariann affaisa ses épaules. Son espoir venait de s'envoler comme des colombes relacher. Ce gamin lui avait-il menti ? Si oui, elle en était triste, affreusement triste. Sa mine devint sombre et elle songea à partir de là et tenter de chercher elle-même des gens de son espèce. Soudain un nom lui revint en tête, un fol espoir s'émiça dans son esprit et voulu l'essayer ;

- On m'a dit que vous connaitriez une dame qui s'occupait d'une jeune fille qui se nommait Jessica, vous devez vous souvenir de se nom là, non ?

[hrp : c'est mieux pour l'orthographe, continue comme ça ! Essaie d'étoffer encore un peu tes posts et ça sera impec.]

"Hum... Jessica... Jessica..." répéta pensivement Abigaël en se caressant le menton. Enfin, elle reprit la parole.

"Il y a bien eu une Jessica récemment dans un centre dans lequel j'ai travaillé il y a quelque semaines, un centre de la côte ouest. J'étais venu chercher des jeunes qui devaient être transféré ici, à New York. Mais je ne savais pas qu'elle était mutante aussi..." expliqua l'assistante sociale.

"Cette dame... En fait je n'ai vu qu'une adulte approcher Jessica. La pauvre enfant n'est pas resté très longtemps dans le centre, encore une tragédie familiale..." continua-t-elle en secouant tristement la tête.

"Si nous parlons bien de la même Jessica, il me semble que ce devait être cette psychologue un peu bizarre qui s'occupait d'elle. Si tu tiens à la rencontrer, j'arriverai peut-être à retrouver sa trace..."

Tout en disant ceci, elle avait ouvert son tiroir pour en sortir un agenda, puis saisit le téléphone.

"Je vais appeler ce centre à San Francisco, ils ont peut-être gardé contact avec cette psychologue. Je n'arrive plus à me souvenir de son nom, mais ça ne sonnait pas américain."

Abigaël composa le numéro et s'entretint quelques minutes avec ses collègues à l'autre bout du pays, griffonnant de temps à autres quelques mots sur un bloc note. Enfin, elle raccrocha.

"Je crois que j'ai une piste. Cette psychologue s'appelle Cassandre Deneos, avec un nom pareil, elle doit venir de Grèce, comme toi. Apparemment, elle aurait démissionné du centre et transféré la petite Jessica dans une école spécialisée où elles seraient restées toutes les deux. J'ai l'adresse, ce n'est pas loin d'ici. Institut Charles Xavier, à Salem Center. Je crois que c'est à trente minutes à peine en voiture. Qu'espères-tu trouver là-bas ?"

(Hrp : Merci beaucoup je fais de mon mieux pour ne pas faire d'erreur et je n'utilise même pas un auto-correcteur !)

Mariann jubilait. Enfin des réponses à ses questions ! Deplus, cette Cassandre semblait venir du même pays natal ! Quelle veine elle avait à présent ! Elle sourriait de toute ses dents blanches et ses ailes frétillaient de joie. Ses manifestation de bonheur étaient apparente et elle était sûr qu'Abigaël les avaient remarquée. Elle fouilla son esprit et lui répondit en maitrisant de son mieux sa voix pour ne pas crier;

- Des gens comme moi qui pourrons répondre à mes questions et me faire comprendre pourquoi je suis comme cela. Il faut savoir que la vie de recluse que j'ai menée n'a pas été évidente et je veux connaître la raison de ma, comment dire..., ma mutation ! Voilà le bon mot !

Elle se tut et pensa à la façon d'aller le plus rapidement à cette Institut Xavier mais ne vut pas quoi. Elle leva son regard sur Abigaël.

- Pouvez-vous m'y emmenée ? Je ne connais pas bien le coin et je ne voudrai pas m'y perdre pour ensuite revenir à la case de départ.

Lui demanda-t-elle en fessant des yeux de biche.