Re: Départ d'Okinawa

Le marin ricana, dévoilant une canine en or. Il se râcla la gorge et cracha dans l'eau du port.

"Tu vois tous ces dockers et ces marins là ?" demanda-t-il en pointant les environs autours d'eux.

"Ces types s'acharnent depuis plusieurs heures pour tenir le cahier des charges, petit. Eux nous plus ils ont pas le temps pour ces bêtises. Un conseil, rentre chez toi. Allez, bon vent." dit-il en tournant les talons. Il escalada la passerelle, en haut de laquelle un matelot semblait faire le guet.

Josh observa les alentours d'où il était. Le marin n'avait pas menti : tout le monde avait l'air très occupé... Peut-être trop occupé... Non loin, des grues déposaient de gros conteneurs en ferrailles, des caisses en bois dans la cale de la Dolce Vita. Personne ne faisait plus attention à Josh.

**Ce gars là, n’est pas net. Il part dans une heure, mais on as l’impressions qu’il est près à partir à tout instant.**

Voyant que personne ne faisait plus attention à moi, je décidais de monter à bord.

**A partir du moment ou je serai caché, il ne me restera plus qu’à trouver de quoi manger. Je n’est pas la moindres idée de la durée de la traversé, mais si je ne leur vole qu’un peu de nourriture ça devrais le faire**

Je traversais la passerelle, d’abord normalement au cas ou quelqu’un me voyais, pour que ça ne fasse pas trop « ma tu vu ». Puis, sentant la pression monté en moi, la peur de me faire voir, l’excitation de mon acte dit interdit, j’accélérais le pas malgré moi, jusqu’à atteindre le pas de cours.

**Ne pas me faire voir, c’est la mot d’ordre que je dois suivre sinon je suis mort.**

Une fois sur le bateau je ralentissais le pas, il fallait que je puisse entendre si quelqu’un arrivais, bien que le bruit des battements de mon cœur m’assourdissait. Je me dirigeai vers le premier escalier qui descendait.

Le marin posté en haut de la passerelle vit immédiatement josh suivre son capitaine sur la passerelle à découvert.

"Hé là ! Où c'est que tu crois aller comme ça, hein ?" lança-t-il d'un ton bourru.

"Allez, allez, du vent !" ajouta-t-il en lui faisant signe de faire demi-tour. Josh se retrouva au bas de la passerelle, dépité de s'être jeté dans la gueule du loup.

Je sentais le vent marin contre ma peau, des sueurs froides me coulaient dans le dos. J’étais à bout de souffle. Pourquoi ai-je courue ainsi, je n’en savais rien, le chaos qui régnait dans ma tête à ce moment là m’empêchais de réfléchir. Seul mon cœur raisonnait et percutait ma poitrine tel un marteau sur un clou.

**Même pas capables de regarder en l’aire**

J’était frustré, affreusement frustré. Je m’assis et repris mon souffle. Après quelques minutes je me décidais à refaire le chemin en sens inverse. J’avais parcourue pas mal de chemin dans ma fuite.

**Attend ! Si ces marins sont tellement occupés que ça au travail, pourquoi garde t’il un homme à la vigie. Il ne risque pas grand-chose en pleine journée.**

Je me dirigeai anouveau vers la taverne. Je devais reparler avec Yamamoto.

**Le meilleur moyen c’est que je rentre en contacte avec Zachary ou Fleury, je devrais peut-être pouvoir trouver leur adresse sur Internet, après tout, un « toubib » ça doit pas être sur liste rouge…enfin j’espère. Yamamoto m’aidera probablement.**

Josh commença donc à repartir en direction du bar. Alors qu'il marchait, il eut tout le loisir d'observer le chargement en cours de la Dolce Vita. Apparemment, le pilote de la grue était seul responsable du transport des containers à embarquer à bord, car personne ne semblait présent à terre pour le guider.
Pour un cargo aussi gros, les containers étaient de dimmensions variables mais bien souvent importantes, voire très importantes. Les caisses énormes étaient entreposées non loin de Josh, et formaient à elles seules un petit labyrinthe dans lequel il serait aisé de se faufiler.

Perdu dans mes pensées au début, je ne faisais pas attention au monde qui m’entourais, puis naturellement en revenant vers l’entré du port, mon regard ce porta sur le Dolce Vita. J’observais les containers et le petit labyrinthe que formait celui-ci.

**Tien, tien, intéressant**

Je partis donc me « promener » discrètement parmi les containers et autres caisses. En faisans attention de ne pas me faire voir, ni par la vigie, ni par celui qui dirigeait la grue.

**Voyons voir, ce qu’il y a par là, après tout qu’est-ce que je risque de plus**

Je cherchais un container ou une caisse qui pouvais s’ouvrir aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur.

**Si je rentre dans un de ces trucs, il faudra que j’en sorte si je ne veut pas mourir de faim**

Je me mis donc à errer dans ce mini labyrinthite.

Dans la frénésie qui activait le port, personne ne remarqua l'adolescent se faufiler entre deux containers. Il faisait sombre à l'ombre des caisses géantes, mais les yeux de Josh s'accoutumèrent. Entre deux caisses, il pouvait voir le ciel, les mouettes affamées, et de temps à autres, le bras de la grue passant au-dessus de lui pour s'emparer d'une caisse.

Au fil de ses recherches, il finit par tomber sur une caisse correspondant à ses attentes. Là, il dû attendre une bonne demi-heure dans l'obscurité avant que la grue ne jete son dévolu sur lui.

Après un remou, qui envoya Josh valser par terre, le mutant glissa d'un bord à l'autre de la caisse, tandis que divers sacs de marchandise s'écroulaient sur lui. Enfin, la grue déposa la caisse dans la cale de la Dolce Vita.

Sam 1 Sep 2007 - 14:51

J’étais ballotté dans tout les sens, à croire que le gars qui manipulait la grue n’avait aucun respect pour les marchandises. Celles-ci d’ailleurs c’étaient violemment jetées sur moi, j’avais beau les repousser, elles revenaient à chaque fois à la charge.

Une fois que la caisse fut posée, dans un vacarme pas possible, tout s’immobilisa. Juste les remous de la mère nous faisaient encor légèrement bouger.

**Bien, maintenant il me suffit d’attendre ici. Je ne sortirais que quand j’aurais faim, cela fera sûrement longtemps qu’on sera en mer à ce moment là.**

Je m’allongeais parmi les marchandises.

**Le mieux pour aller prendre de quoi manger, ce serai quand même d’attendre la nuit. Beaucoup moins de marin seront réveillé à ce moment là. C’est un bateau de transport de marchandise, pas de pêche, ils ne doivent pas avoir une activité nocturne excessive. Au fait sur quoi suis-je installé ?**

Je me retournais et commença à chercher dans les marchandises.

**Qu’on t’il donc là ?**

Sam 1 Sep 2007 - 16:04

Remis de son choc, Josh commença à explorer son refuge de fortune. Il était clair que si on le trouvait là en pleine traversée, son destin serait des plus improbables. Des rayons de lumières filtraient à travers certains interstices, lui permettant de s'acclimater à la pénombre tout en discernant grossièrement les formes autour de lui.

En fouillant dans les divers paquets, sacs et caisses qui lui étaient tombés dessus, le jeune homme fit quelques découvertes, notamment un grand nombre de conserves, qu'il ne pouvait malheureusement pas ouvrir. Néanmoins, une caisse contenait une grande quantité de biscuits pur beurre, en fouillant un peu plus, il tomba sur du jambon fumé, et des fruits séchés.

Il ne lui restait plus qu'à sortir pour ses besoins naturels en réalité, tout en prenant garde à ne pas se faire prendre. Dans sa solitude, le jeune mutant compta 7 jours de traversée, durant lesquels il ne put que s'imaginer ce qui l'attendait au-dehors, une fois sur le sol américain.
Son petit manège de clandestin passa inaperçu les deux premiers jours, mais les marins de quart commencèrent à paraître vigilants, suspicieux. Parfois, Josh pouvait les entendre discuter. La rumeur que le monstre aquatique était de nouveau venu les hanter refaisait surface, stimulée par les impressions des matelots de déceler une présence inconnue à bord. Apparemment, d'après ce que Josh comprit à force de les entendre parler, le-dit monstre aurait justement visité les toilettes lors de sa première apparition sur le bateau.
Le marins, supersiticieux, avaient collé diverses coupures de journaux dans les toilettes, chacune parlant de ce fameux monstre.

Coupure de journal a écrit:Monstre en ville?! Peur Panique au square publique!
C'est arrivé près de chez vous! Cet après-midi même au Square près de la place de l'hôtel de ville, deux enfants se sont faits attaquer par ce que les témoins ont décrit comme "un monstre aquatique à forme humaine", qui les a menacés d'une voix sépulcrale. Les enfants n'ont heureusement subit aucune blessure physique, mais ils sont dors et déjà suivis psychologiquement. Le monstre a été mis en fuite par les parents des enfants, qui veillaient à la sécurité de leurs têtes blondes.
Cette nouvelle légende attise la curiosité de nombreux badaux en mal d'aventure, qui déclaraient peu après le drame "La chasse est ouverte!"...

Les matelots finirent par carrément en surveiller l'accès, ce qui contraignit le mutant à se soulager par-dessus bord...

Mais malgré cette anecdote triviale, josh parvint à bon port, la moitié d'un tour du monde plus tard. Il s'éclipsa en douce de son abri après avoir été déchargé à quai, et se retrouva dans les dock de New-York. Il ne lui restait plus qu'à trouver Salem Center, et Zachary et Fleury.