Genève, en suisse

Sonia continua de marcher quelques pas puis se retourna. Son expression si légère et insouciante avait disparu et c'est un visage résolument sincère et cnvaincu qu'elle affichait à présent.

- Oui, je continue de croire que c'est un talent. Quel intérêt y aurait-il à être comme tout le monde, j'te le demande. Tu ne trouves pas extraordinaire de te dire que tu es différent de tous les autres, que tu peux faire des choses qu'ils ne peuvent pas faire et encore moins imaginer ? C'est comme ça que je vois les choses et personne ne me fera changer d'avis.

Sonia regarda fixement Jonas de ses grands yeux plein d'innocence et de conviction.

- Même si pour le moment il faut se cacher, je veux croire qu'un jour, on nous acceptera. Les rêves sont fait pour être réalisés. Le mien serait de pouvoir enfin me montrer et ne plus me cacher. Ne plus devoir fuire ... oui, ça, ça serait bien, finit-elle par dire d'une petite voix.

A ce moment, une agitation se fit entendre depuis le camp. S'étant éloignés, les deux jeunes ne pouvaient voir ce qui se passait mais le bruit témoignait d'une vive agitation. Sonia s'arrêta et regarda en arrière. Visiblement inquiète, son visage trahissait une rélle inquiétude.

- Qu'est-ce que ... dit-elle.

- Oui, je continue de croire que c'est un talent. Quel intérêt y aurait-il à être comme tout le monde, j'te le demande. Tu ne trouves pas extraordinaire de te dire que tu es différent de tous les autres, que tu peux faire des choses qu'ils ne peuvent pas faire et encore moins imaginer ? C'est comme ça que je vois les choses et personne ne me fera changer d'avis.

- Même si pour le moment il faut se cacher, je veux croire qu'un jour, on nous acceptera. Les rêves sont fait pour être réalisés. Le mien serait de pouvoir enfin me montrer et ne plus me cacher. Ne plus devoir fuire ... oui, ça, ça serait bien

Jonas la regarda fixement, écoutant chaque parole, il semblait touché par tant de conviction, se pourrait-il qu’elle ai raison ? Jonas n’avait jamais vu les choses sous cet angle.

« Tu a peut-être raison après tout… » Répondit-il, en lui souriant légèrement.

C’est à ce moment la que tout sembla s’agiter au camp duquel ils s’étaient éloigné pour discuter. Le sourire de Jonas s’effaça alors qu’il tourna la tête en direction du camp. Ils étaient malheureusement trop loin pour l’apercevoir.

« Nous devrions aller voir» Dit-il en lui prenant la main et en se dépêchant de retourner au camp. Que pouvait-il bien se passer ? Il n’en savait rien, mais cela ne lui disait rien de bon.

Entraîner par Jonas, Sonia le suivit. Mais bientôt, ce fut elle qui le dépassa et le tira presque en avant. Le bruit et l'agitation semblait réellement la paniquer au point qu'elle ne dit plus rien le temps qu'ils regagnent le camp.

Quand ils ne furent plus qu'à quelques mètres, ils comprirent : la police avait encerclé le campement et chargait, chaque policier lourdement armé et protégé par de grosses combinaisons. Empêchant les éventuels gitans de fuir, ils avaient lancé l'assaut à des plusieurs endroits à la fois, formant ainsi un filet. Certains gitans luttèrent et se débatirent mais face à la force et l'organisation des policiers, s'était peine perdue.
C'est là que la plus surprenant advint : par endroit, des jets de flammes s'élevèrent de nulle part tandis que plus loin, plusieurs policiers se faisaient malmenés par ... un homme de pierre ! Vsiblement, Sonia n'était pas la seule à avoir des pouvoirs au sein de sa grande famille.

Voyant sa famille ainsi malmenée, certains membres usant ouvertement de leur pouvoir, Sonia sentit monter en elle une grande rage. Mu par cette force autant que par la peur, son corps commença à se transformer. Elle était prête à se lancer dans la bagarre, sans se soucier des risques qu'elle encourait.

Alors qu’ils courraient en direction du camp, Jonas fut surpris de se voir dépassé par Sonia, il n’eu guère le temps de s’attarder sur ce détail et ils rejoignirent le camp aussi vite que possible.

C’est alors qu’ils comprirent : La police attaquait le camp, ils étaient extrêmement organisé et bien armé. C’est alors que Jonas remarqua les jets de flammes, ainsi que l’homme de pierre, Sonia n’était donc pas la seule ?

Alors qu’il regarda la police se faire malmené par quelques mutants, il remarqua que Sonia avait entamée sa transformation. Il se mit alors face à elle pour l’empêcher de se joindre à la mêlée.

« Il ne faut pas y aller ! C’est de la folie ! Ils sont bien trop forts ! » Lui cria-t-il, en faisant de son mieux pour l’empêcher de passer.

- Laisses-moi passer ! Cria-t-elle dans un mélange de grognement et de cri.

San transformation presque achevée, Sonia était prête à s'élancer dans la bagarre mais Jonas l'empêchait d'avancer. Elle aurait facilement pu le bousculer pour passer mais à ce moment, des policiers les virent et se dirigèrent vers eux.

- Halte vous deux ! Cria l'un d'eux. Police !

Jugeant de la situation rapidemment, passant des policiers au jeune homme, Sonia du prendre une décision. Elle agrippa l'avant bras de Jonas, y plantant presque ses griffes et s'élança dans les bois en trainant son compagnon.

- Vite ! Lui dit-elle.

Et voilà les deux jeunes en pleine course dans bois, fuyant les forces de l'ordre.

Alors que Jonas lui barrait le passage, deux policiers les remarquèrent et, étrangement, elle renonça à se jeté dans la mêlée pour l’entrainer au plus profond des bois, afin de fuir les policiers.

Dans un premier temps, Jonas n’eu guère le temps de réagir et ne pu que se laisser trainer, mais après quelques minutes, il se décida enfin à réagir, après tout, il était hors de question qu’il soit un poids mort pour Sonia.

« Lâche-moi ! » Lui cria-t-il, tout en entamant une transformation en guépard afin de fuir la police sans ralentir Sonia.

Dans la fuite, il ne faisait guère attention au chemin emprunter, l’important était de semé la police, de s’en éloigner le plus possible.

A peine surpris par la transformation de Sonia, les policiers s'élancèrent à la poursuite des deux jeunes. Mais leur équipement les retardait et les empéchait de courir vite, surtout derrière deux jeunes adolescents.
Lorsqu'enfin Jnas usa à son tour de so pouvoir, les policiers furent définitivement hors course. S'arrêtant au bout de quelques mètres, essoufflés, ils abandonnèrent la poursuite.

Sonia continua un moment de courire, sans doute pousser par un instant de survie et une rage qu'elle dépensait en courant. Mais finalement, au bout de qui semblait être des centaines de mètres, elle s'arrêta elle aussi, un peu essouflée. S'approchant d'un arbre, elle s'y appuya et reprit lentement sa forme humaine. Elle se mit alors à pleurer, le visage caché dans ses mains.

- Pourquoi ? dit-elle en sanglotant. Pourquoi il faut toujours qu'on soit poursuivis. On demande qu'à vivre tranquillement ! On peut pas rester sans rien faire. Il faut faire quelque chose

Grâce à leurs transformation, Jonas et Sonia purent semé la police sans peine. C’est ainsi, qu’une fois certains d’être en sécurité, ils s’arrêtèrent au côté d’un arbre. Sonia repris sa forme humaine et Jonas ne tarda guère à faire de même.

- Pourquoi ? Pourquoi il faut toujours qu'on soit poursuivis. On demande qu'à vivre tranquillement ! On peut pas rester sans rien faire. Il faut faire quelque chose

Jonas s’approcha d’elle et la serra dans ses bras espérant ainsi la calmé.

« Calme toi…Nous allons trouver une solution, nous allons sauver ta famille… » Dit-il, sur un ton compatissant.

« Je ne sait pas encore ce que nous pouvons faire, mais nous trouverons bien quelque chose… » Ajouta-t-il.

Que pouvaient-ils bien faire face à une armée de policier armé jusqu’aux dents ? Jonas l’ignorait pour l’instant, mais il espérait bien trouver une solution.

Sonia se laissa enlacer par Jonas, laissant peu à peu sa colère retombée. Apaisée par les paroles douces et réconfortantes du jeune homme, elle retrouva lentement son calme mais les larmes continuaient de couler sur son visage.

- Mais que veux-tu faire ? dit-elle en sanglotant. On peut rien faire contre eux ! On a aucun moyen de leur échapper et encore moins de libérer ma famille !

Sonia sentit alors monter en elle une crise. A la fois en colère et appeurée, elle était perdue, ne sachant plus quoi faire ni quoi dire.
On se dégagea de l'étreinte de Jonas et commença a faire les cents pas.

- On est perdu! Dit-elle, nerveuse. On est là, peut-être pourchassés par les flics, perdus, sans argent ...

Sonia sembla réconfortée par les paroles de Jonas, mais ce dernier ignorait toujours comment les tirés de ce mauvais pas.

- Mais que veux-tu faire ? On peut rien faire contre eux ! On a aucun moyen de leur échapper et encore moins de libérer ma famille !

Sonia se dégagea alors de l’étreinte de Jonas, désespérée, elle entama les cents pas, pendant que Jonas réfléchissait à une solution en fixant le sol.

- On est perdu! On est là, peut-être pourchassés par les flics, perdus, sans argent ...

« Il y a forcément une solution… En attendant de trouver une solution, nous devrions aller chez moi, nous y seront en sécurité. » Dit-il, ne voyant pas d’autre endroit sûr.

« Mais une chose, ne parle pas de nos capacités, mes parents ne sont pas au courant et je ne tiens pas à ce qu’ils le soient. » Ajouta-t-il, en espérant qu’elle saurait vraiment tenir sa langue.

Sonia s'arrêta, à la fois intrigué et interloquée par les paroles de Jonas. Elle semblait ne pas trop savoir comment réagit à la proposition du jeune homme.

- Chez ... chez toi, répéta-t-elle. Mais c'est peut-être dangereux.

Sonia ne savait plus quoi penser. Quelques minutes auparavant sa famile se faisait arrêter et voilà que maintenant, un jeune garçon qu'elle ne connaissait que de vue lui proposait de l'héberger. Elle ne savait plus quoi dire ni quoi faire.

- Tu ... tu es sûre ? demanda-t-elle d'un ton à la fois inquiet mais qui recélait un mince espoir. Tu prends des risques, tu sais. Tu pourrais avoir de gros ennuis.

Sonia sembla intriguée, Jonas n’en voyait guère la raison. Il était naturel pour lui de l’aider, surtout après ce qu’elle avait vécu. Et après tout, les parents de Jonas était des scientifiques reconnus, il était donc peu probable que la police s’attaque à eux d’après lui.

- Chez ... chez toi, Mais c'est peut-être dangereux.

« Il n’y a aucun danger, du moins, si nous faisons attention à ne pas nous faire remarquer » Dit-il, semblant sûr de ses capacités à passé inaperçu.

- Tu ... tu es sûre ? Tu prends des risques, tu sais. Tu pourrais avoir de gros ennuis.

« Et mes parents ne risquent rien, se sont des scientifiques reconnus, je doute que la police s’attaque à eux » Ajouta-t-il, avant de lui tendre la main en souriant, l’invitant visiblement à le suivre.

Sonia prit la main que Jonas lui tendit. Elle n'aurait su dire pourquoi, mais elle sentait qu'elle pouvait faire confiance à ce jeune homme dont elle ignorait presque tout. Il lui offrait son aide sans qu'elle lui demande quoique se soit.
La jeune fille sourit à son sauveur providentiel.

- J'ai passé toute ma vie à ne pas me faire remarquer, dit-elle. Alors je suis habituée.

Quand elle entendit Jonas parler de ses parents qui étaient "reconnus", elle entrevit là une sorte de salut. S'ils étaient effectivement si reconnus que ça, peut-être que oui, là-bas, elle et lui seraient à l'abri.

- D'accord, je te suis, finit-elle par dire.

Et c'est ainsi, main dans la main, que les deux jeunes prirent le chemin de la maison de Jonas. Non sans se presser malré tout car toute menace n'était pas écartée.

Ainsi, les deux jeunes mutants était à présent en chemin pour rejoindre la maison de Jonas. Ce dernier espérait bien qu’ils n’allaient pas avoir de problème, car la dernière chose qu’il souhaitait, était bien que ses parents apprennent la vérité, mais au point ou ils en étaient, il n’avait plus tellement le choix.

Jonas tacha de retrouver le chemin pour rentrer, ce n’était pas chose aisée étant donné tous les détours qu’ils avaient fait pour venir au camp et échapper à la police. Heureusement, il possédait un très bon sens de l’orientation. Il tacha également de ne pas se faire remarquer par la police qui devait toujours être dans les environs. Pour cela, il fit bien attention à ne pas laisser d’emprunte trop visible et à ne pas faire trop de bruit lorsqu’ils se déplaçaient. Plus ils approchaient de sa maison, plus Jonas était anxieux.

*Et si mes parents découvrent la vérité ? Et qu’es que je vais leur raconter une fois rentrer…* Pensa-t-il, durant tout le chemin.

Le chemin du retour se fit sans encombres.
Les rares fois où Jonas se trompait de chemin, Sonia le ramenait sur la bonne voie, poursuivant ainsi rapidemment. Les précautions que prenaient Jonas étaient nombreuses mais cela valait certainement mieux que de laisser derrière soi une piste qu'un enfant de 5 ans aurait pu suivre.
Au bout d'un moment, ils finirent par arriver aux environs de la maison. S'arrêtant un instant pour observer, Sonia scruta les alentours, un air méfiant sur le visage. Mais rien. Aucun danger ni aucune menace ne semblait présente.

- Ca semble correct, dit-elle à mi-voix. Aller, j'te suis, dit-elle en souriant Jonas.

La marche dura un certain temps, Jonas s’assurant que personne ne pourrait les suivre, allant jusqu'à être presque maniaque. Sonia l’aidant lorsque son sens de l’orientation lui faisait défaut, et ils finirent par arriver aux abords de sa maison.

Sonia sembla jauger un instant les environs de la maison, aucun danger ne semblait menacer. Jonas se dirigea naturellement vers la porte et pris la clé qu’ils cachaient toujours sous le paillasson, c’était certes classique, mais cela l’était tellement, que peu pensait à regarder. La porte s’ouvrit dans un léger grincement et Jonas entra le premier, afin de prévenir ses parents.

« Je suis rentré ! » Cria-t-il a travers la maison, sans certitude que ses parents était la.

Il tenu ensuite la porte ouverte pour Sonia puis la referma derrière elle, la verrouillant à double tour et posa la clé sur une commode à l’entrée.

« J’ignore si mes parents sont la, car ils font beaucoup d’expériences. » Dit-il en regardant Sonia.

Sonia n'eut pas le temps de répondre. Tout alla très vite.
D'un coup de bélier, les policiers fracassèrent la porte d'entrée et s'engoufrèrent dans le hall tandis que d'autres pénétrèrent dans la maison via les porte et porte fenêtres du rez-du-chaussée. Tous lourdement armés et le visage masqué par des gagoules sombres.

- Police ! Police ! Crièrent tous à la fois. A terre ! A terre!

En un instant, les deux jeunes furent cernés puis plaqués au sol. Deux policiers vinrent appuyer un genoux sur leur dos, en les força à mettre les mains dans le dos. Mains qu'on menotta aussitôt avec des bracelets en plastique.
Quand ils furent mit hors d'état, les policiers se relevèrent laissant les deux jeunes au sol.
Sonia sembla en état de choc, incapable de réagir. Les yeux plein de larmes, elle cherchait du regard Jonas sans le trouver. Il lui était impossible de dire quoique se soit tellement elle sanglotait.

Alors que Jonas se pensait enfin en sécurité, chez lui, des policiers entrèrent en force, enfonçant la porte, les plaquant au sol et les menottant sans qu’il ne puisse dire un mot. Jonas était visiblement aussi choqué que Sonia, il eu à peine le temps de réaliser ce qui lui arrivait.

« Vous…vous n’avez...pas le droit » Dit-il, parvenant à peine à bredouiller ces quelques mots.

Son regard se posa ensuite sur Sonia qui semblait terrifiée.

« Ca va…ca va aller… » Ajouta-t-il péniblement.

Qu’allaient-ils devenir à présent ? Il ignorait, mais une autre question lui vint rapidement à l’esprit Qu’allait penser ses parents ? Ce n’était peut être pas le bon moment pour pensé à cela, mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser à leur réaction, son mensonge serait sans doute découvert, comment allaient-il réagir ?

Jonas était bien le seul à réagir. Toujours incapable de reprendre ses esprits, Sonia s'était refermée sur elle-même, se réfugiant dans un silence inquiétant.
Mais alors même que Jonas parvint à bredouiller qelques mots, un policier s'approcha aussitôt de lui pour le faire taire.

- La ferme, toi ! dit-il en menaçant le jeune homme avec son arme. On t'a rien demander !
- Ca suffit ! dit alors une voix derrière le policier.

Sortant de nul part, l'ordre sec avait stopper net l'élan du policier. De qui émanait cet ordre ? Il était pour l'instant impossible aux deux jeunes de le savoir, cloués qu'ils étaient au sol. Mais ce devait être quelqu'un de grader pour ainsi s'imposer aux policiers.

- Emmener le garçon dans la pièce d'à côté, reprit la voix autoritaire.
- Et la fille ? Demanda un des policiers.
- Embarqua-la avec les autres, répondit la voix après un bref instant de silence.

Aussitôt, des bras musclés se saisir de Jonas pour le relever et le soulever tel un pantin. Encadré de deux agents, le jeune homme fut conduit dans une autre pièce de la maison sans rien pouvoir faire.
Au même moment, deux autres agents se saisirent de Sonia, la soulevant elle aussi. Ce geste eut pour effet de la remener à la réalité. Elle tenta de se débattre, de se libérer de l'étreinte des policiers mais rien n'y faisait.

- Noon ! Lachez-moi ! Criait-elle. Jonas ! Jonas ! Empêches-les !!

Elle essaya même de mordre un des agents mais en vain. Le seul résulta fut que l'un des deux giffla la jeune fille qui s'évanouit sous le coup.
Rendu ainsi docile, les deux policiers n'eurent aucun mal à la trainer en dehors de la maison.

De son côté, Jonas était trainé jusque dans le salon où il eut l'ordre de s'assoir sur une chaise à laquelle on l'attacha.
Les deux policiers sortirent alors de la pièce, laissant le jeune homme tout seul.

Jonas, menotté et impuissant, ne pu que les écouter discuter, qui pouvait bien être l’homme qui semblait s’imposer ainsi aux autres policiers ? Un gradé, sans aucun doute, mais pourquoi avait-il arrêté ainsi l’autre policier ? Jonas l’ignorait, mais nul doute que les réponses finiraient par arriver.

- Emmener le garçon dans la pièce d'à côté
- Et la fille ?
- Embarquez-la avec les autres,

« Ne la touchez pas ! » Cria-t-il, alors que les policiers se saisir de Sonia.

- Noon ! Lachez-moi ! Jonas ! Jonas ! Empêches-les !!

Jonas tenta de se débattre en vain, alors qu’il était emmené dans une pièce et laisser seul. Que pouvait-il bien faire ? Il l’ignorait, mais une pensée l’obsédais : Qu’allaient-ils faire de Sonia ?

Il ne pouvait rester la sans rien tenter, il se concentra afin de devenir une souris et de pouvoir ainsi se défaire des liens qui l’entravait.

Jonas n'eut pas le temps de tenter quoique se soit. Alors qu'il se concentrait, un officier entra dans la pièce suivit de prêt par les parents du jeune homme. Voyant son fils, la mère courut vers lui et l'enlaça, en pleures. Le père s'était lui rapproché mais gardait une attitude plus digne. Ses yeux ne pouvaient cependant pas dissimulé un profond soulagement. Voyant alors que son fils était menoté à la chaise, il se retourna vers l'officier.

- Pourquoi mon fils est-il attaché ? Demanda-t-il en colère. Ce n'est pas un criminèle que je sache!
- Simple mesure de sécurité, répondit stoïquement l'officier.
- Détachez-le immédiatement, ordonna le père. Il n'a commis aucun délis alors libérez-le.

L'officer s'exécuta non sans amertune. Cela ne l'enchentait visiblement pas de libérer Jonas mais il le fit quand même.

- Voilà, reprit l'officier. Comme convenu, je le libère. Aucune charge ne sera retenu contre lui. Mais il serait préférable qu'il ne reste pas ici.
- Moi seul est mieux placé pour juger de ce qui est préférable ou pas pour mon fils, répondit du tact au tact le père.

L'officier fit face au père un instant puis salua sèchement celui-ci avant de sortir de la pièce.
Restés seuls avec leur fils, les parents l'enlacèrent.

- Jonas, dit sa mère toujours en pleure, nous étions si inquiets.
- Mais bon sang, cria le père, qu'est-ce qui t'a prit d'aller te méler à ces gens-là !

Alors qu’il se concentrait, un officier entra suivit de ses parents, cela brisa immédiatement la concentration de Jonas et le fit revenir sur terre. L’heure de la confrontation qu’il redoutait tant était arrivée… Qu’allait-il pouvoir leur dire ? Qu’allaient-ils pensé ?

Sa mère vint l’enlacer en pleurant, alors que Jonas ne pu que baisser la tête, ne souhaitant visiblement pas les regarder dans les yeux.

- Pourquoi mon fils est-il attaché ? Ce n'est pas un criminèle que je sache!

- Simple mesure de sécurité

- Détachez-le immédiatement. Il n'a commis aucun délis alors libérez-le.

Jonas n’osa rien dire, se contentant de fixer le sol alors que l’officier le détachait.

- Jonas, nous étions si inquiets.

- Mais bon sang, qu'est-ce qui t'a prit d'aller te méler à ces gens-là !

Jonas était hésitant, devait-il leur dire ? Et si il ne disait rien, qu’allait devenir Sonia ? Non, il ne pouvait pas la laisser ainsi, il devait leur dire…leur demander de libérer Sonia…Encore hésitant, Jonas releva la tête et regarda son père.

« Car…Car ils sont comme moi… Je… Je suis aussi un mutant… Ce sont les premiers à être comme moi !» Dit-il, d’un ton hésitant avant de fixer à nouveau le sol.

« Il faut les faire libérer… Ils n’ont rien fait… » Ajouta-t-il, d’une voix triste.

Les parents se regardèrent un instant, visiblement déstabilisés par la confession de leur fils. Ils se sentirent gênés de ce que venait de leur dire Jonas ; La mère se releva alors, lâchant son fils, tandis que le père alla se servir un verre au bar. Verre qu'il bu d'une traite sans un mot.

- On ne peut rien faire pour eux, finit-il par dire gravement. Déjà, nous avons du faire jouer nos relations pour t'éviter des ennuis avec la justice. Nous nous sommes trop engagés pour pouvoir faire autre chose.
- Il a raison, mon chérie, enchaîna la mère qui avait rejoint son mari.

Puis ils se regardèrent, silencieux. Un long silence lourd et pesant s'installa alors dans la pièce. Ils n'avaient pas réagit lorsque Jonas leur avait avouer être un mutant. Mais on sentait bien que cela leur pesait.

- Un mutant, dit le père à son épouse.
- Oui, répondit-elle d'une petite voix. Qu'allons-nous faire ?
- Ce qu'il faut pour sa sécurité et son bien être.

Il se tourna alors vers Jonas et s'avança vers celui-ci.

- En faisant jouer nos noms pour te tirer de cette sale histoire, nous avons pris de gros risques, avoua-t-il à Jonas. Tu n'es plus en sécurité ici. Tu dois partir. Vite.
- Non ! Cria alors la mère. Je ne veux pas !
- Nous n'avons pas le choix ! répliqua sèchement le père.

Puis il sortit de la pièce, se dirigeant vers son bureau.
Restée seule avec son fils, la mère se rapprocha de celui-ci et l'enlaça une fois encore, les larmes venant à ses yeux.

- On ne peut rien faire pour eux. Déjà, nous avons du faire jouer nos relations pour t'éviter des ennuis avec la justice. Nous nous sommes trop engagés pour pouvoir faire autre chose.
- Il a raison, mon chérie

Voici les mots que lui dirent ses parents…Ainsi elle était perdu ? Et tout cela par sa faute… Comment avait-il pu croire qu’elle serait en sécurité ici... Jamais Jonas ne s’était senti aussi coupable, il ne pouvait pas les abandonner ainsi, mais que pouvait-il faire, seul ? Il lui fallait de l’aide, mais qui ? Il finirait par trouver et il reviendrait les sauver, oui, il se le jura, il ne les abandonnerai pas.

- Un mutant.
- Oui. Qu'allons-nous faire ?
- Ce qu'il faut pour sa sécurité et son bien être.

- En faisant jouer nos noms pour te tirer de cette sale histoire, nous avons pris de gros risques. Tu n'es plus en sécurité ici. Tu dois partir. Vite.
- Non ! Je ne veux pas !
- Nous n'avons pas le choix !

Alors que son père se dirigea vers la sortie, Jonas se repassait les paroles de son père, mot après mot, comment pouvait-il lui faire sa ? L’abandonner ainsi…

« Père ! Ou es que je vais pouvoir aller ?! » Lui cria-t-il, alors qu’il sortie de la pièce en direction de son bureau.

Sa mère l’enlaça et il en fit de même, les larmes coulant de ses yeux.

« Que vais-je faire maintenant ? » Lui demanda-t-il en pleurant.

Resté seuls, mère et fils se serraient l'un l'autre. Les événements allaient tellement vite qu'il semblait à la mère que tout lui échappait. Son fils en particulier. Il lui semblait que c'était hier encore qu'elle le nourissait, assis sur sa petite chaise haute.

- Tu dois te protéger, chéri, dit-elle. Nous ... nous ne pouvons plus le faire ici. Il y a trop ... c'est devenu trop dangereux.

Sur ces entre faits, le père revient dans le salon un papier à la main. Son air sérieux en disait long sur la situation et ce qu'il avait décidé.

- Voilà, les choses sont arrangées, dit-il. J'ai téléphoné à mon ami Gabriel Layne qui ... il hésita un instant. Disons qu'il a lui aussi des dons particuliers. Son éditeur m'a dit qu'il était parti aux Etats-Unis pour intégrer une institut privée.

Il tendit alors la feuille à son fils.

- Je viens de t'y inscrire, reprit-il. Tu ... tu y seras plus en sécurité. Il y a là-bas d'autres jeunes comme toi. Ce sera mieux.