Richard Fish

Nom : Fish
Prénom "Surnom": Richard
Nom de code : Factoriel
Date de naissance : 7 avril 2079
Sexe : masculin
Lieu de naissance : Dakota du Sud (USA)
Pouvoir : Homme multiple

Note du pouvoir : 80%

Barème de pouvoir :
Multiclonage :

Contrôle : 4/4

0 = aléatoire
1 = inhibé, activation sous l'effet d'une émotion
2 = contrôlé. Activation et inhibition inattendus sous l'effet d'émotions
3 = contrôlé. Inhibé par emotions négatives
4 = contrôlé

Nombre de clones maximal : 9/10

0 = 2
2 = 4
4 = 8
6 = 16
8 = 32
10 = 64

Personnalité des clones : 9/12

0 = Aucune personnalité et indépendance, tu le contrôles comme un pantin
3 = Tu le "préprogrammes" pour une tâche
6 = Clone ayant une personnalité aléatoire
9 = clone ayant ton humeur du moment
12 = clone standard

Lien avec le clone : 9/12

0 = Aucun lien
3 = Lien empathique et psychosomatique (transmission des blessures)
6 = lien empathique
9 = lien télépathique
12 = transfert de l'apprentissage

Destruction des clones : 9/12

0 = aléatoire
3 = contrôlé, clones à vue
6 = contrôlé, à l'initiative d'un clone
9 = contrôlé, même quand les clones ne sont pas visibles
12 = réabsorption du clone avec récupération de son vécu

Caractère : Richard possède un charisme du à sa profession. Il s'en sert afin de convaincre son entourage à propos de sujet quelconque, débattant souvent pour un rien. Il aime à provoquer une discussion plus complexe à partir d'un rien, posant des questions parfois troublantes, embarrassantes... Au fond de lui, il est sensible et peut rapidement passer de joyeux à une sorte de nostalgie qui semble ne provenir de nulle part. La plupart du temps, il s'isole lorsque cela lui prend, ou dissimule bien son jeu. Il aime à se trouver à plusieurs endroit à la fois, ou à faire tourner certaine personne en bourrique. Une partie de son âme d'enfant ne l'a jamais quitté, ou en tout cas est revenu avec l'apparition de ses pouvoirs.

Description physique : Voir avatar. Richard n'est pas très grand, il mesure 1m78 et est plutôt maigre. Il n'est pas d'une forte carrure, étant plus penché sur le dialogue que sur l'action en elle même. Il tente malgré tout d'entretenir sa forme, notamment au niveau de l'endurance.

Condition physique : Richard a une condition physique normale à la moyenne, et pratique une activité physique modérée.

Sports pratiqués : Richard pratique la course, l'endurance à un niveau de loisir.

Savoirs particuliers : Richard avait un bon niveau scolaire et a suivit des études de droit. Il ne pratique aucune activité particulière autres que ce qui a attrait à son travail.

Langues parlées : Anglais.

Particularités: On le retrouve souvent à plusieurs endroit différent, et ses petites excursions multiples se terminent généralement par une réunion de lui avec lui même dans son bureau...

Histoire :

Richard était un petit garçon plein d'entrain. Il vécu avec ses parents et sa soeur aînée Catherine, dans une ville de Dakota du Sud, jusqu'à l'âge de 8ans. Cet endroit représentait tout pour lui, liberté et vie. Il y avait apprit à monter à cheval, pouvait sortir lorsqu'il en avait envie et se rendre presque partout où il voulait. Mais il fut obligé de tout quitter. Laisser sa maison derrière lui fut une première épreuve, en particulier pour passer de ses vertes étendues près de chez lui à cette ville, Chicago. Il n'aimait pas cet endroit, contrairement à sa soeur qui s'intégra facilement dans son collège. Jusqu'à ce qu'il apprenne à y vivre. Après un temps d'adaptation, il retrouva son entrain naturel et se fit de nouveaux amis, dans une nouvelle école.

Comme tous les enfants, le petit Richard avait ses caprices. Il était à l'école primaire lorsqu'il rencontra pour la première fois de vrai jumeaux, qui étaient soudés comme les deux doigts d'une même main, semblable comme deux gouttes d'eau, et très complices. Jaloux, Richard déclara en rentrant chez lui qu'il voulait un jumeau. Sa soeur passait la soirée avec des copines. Ses parents rirent, lui expliquant gentillement que cela n'était pas possible. Qu'ils n'étaient pas Dieu, et que rien ne pourrait lui en donner un. Que d'ailleurs, ne c'était pas toujours un don du ciel que d'avoir un être similaire à nous.
Le jeune garçon se mit alors en colère, déclarant que c'était injuste. Et tandis qu'il disait cela, un être se matérialisa à ses côtés. Un second Richard... Comme emplit de joie à cette vue, le vrai Richard se tourna vers ses parents, les prenant à témoin.

« Vous avez vu ? Hein vous avez vu ? J'en ai un maintenant! »

Il semblait si heureux... mais son clone lui, ne semblait pas comprendre. Puis il se mit à ouvrir un placard, et à le vider. Passant la main afin d'en mettre tout le contenu par terre. Richard avait beau lui crier d'arrêter, rien à faire. Il était incontrôlable.
Sous le choc, les parents attrapèrent leur véritable fils et l'emmenèrent dans une autre pièce. Son père le secoua, comme s'il était responsable de ce qu'il se passait en ce moment dans leur cuisine. Il lui criait d'arrêter, tandis que le petit garçon ne comprenait pas.
Finalement après un moment, le clone disparu tel qu'il était venu, et tout revint à la normal. Cependant ses parents l'obligèrent à ne plus jamais prononcé un seul mot ayant rapport avec cette histoire, ni même à propos de jumeaux, et de tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin ce sujet devenu tabou.

Une tension s'était tout de même installée entre le jeune garçon et ses parents, qui appréhendaient ce qui pouvait bien avoir eu lieu ce jour là. Kit, comme il appelait sa soeur, se rendit compte qu'il s'était passé quelque chose, mais songea qu'il avait du faire une bêtise... et puis la tension se dissipa rapidement, passant aux oubliettes. Tant que rien d'autre de si étrange ne venait troubler à nouveau leur tranquillité, ils n'avaient aucune raison d'y penser. Plus le temps passait, plus ils croyaient tous les trois avoir eu une hallucination, ou bien avoir rêver. Comme ils n'en parlaient jamais, rien ne leur rappelait que tous l'avaient belle et bien vécus.

C'est au lycée que Richard envisageat son avenir comme avocat. Il avait d'abord songé à grand chirurgien, comme beaucoup de monde, mais en avait conclu qu'il ne supporterait pas la pression d'avoir entre ses mains la vie ou la mort d'une personne. Surtout au niveau charcuterie interne... Puis après une multitude d'idée non concluante, c'est celle là qui vint prendre la première place. Il aurait ainsi une aide véritable pour certaine personne, et une pression moins importante que celle d'un chirurgien. Lycéen, il pensait vraiment que ces deux métiers étaient similaires, tout en étant différent. Mais là où il se trompait s'était sur la pression que la profession exercerait sur lui.

Lors de sa seconde année d'étude, il se retrouva impliqué dans un jeu, qu'il aurait mieux fait d'éviter. Lui, Matt, Peter, Tania et Cécile. En résumer, leur groupe d'ami. D'après Matt, avant de devenir un défenseur de la loi, il fallait en avoir dépassé au moins une fois les limites...
Cette idée ne plaisait que peu à Cécile et Peter, mais lui devait bien s'avouer qu'il avait bien envie de faire au moins une fois ce pour quoi défendrait d'autre plus tard. Car tout comme Matt, il voulait la jouer défenseur de quiconque en aurait besoin. Pensant encore naïvement qu'il n'aurait à s'occuper que d'innocent, ou, au pire, de personne qui, comme lui en cet instant, aurait eu envie de franchir les limites, ne serait-ce qu'une fois.

Après de longue reflexion, ils avaient décidés de se lancer dans une expérience qui n'était pas porteuse de grand risque. Car s'ils venaient à se faire prendre, s'en serait fini de leur carrière, et ce n'était pas leur but. De plus, même si les idées partaient parfois un peu trop loin, Cécile et Peter était toujours la pour en revenir à quelque chose de raisonnable. Finalement, ce fut sur un terrain vague, entre deux immeubles miteux d'un quartier éloigné qu'ils se donnèrent rendez-vous. Quelques rues plus loin, dans un appartement, au 3ème étage d'un immeuble d'habitation, une personne ne tarderait pas à recevoir leur visite.

« - Bon alors c'est comprit ? On entre, on prend quelques photos et on ressort. Faut faire vite, et discrètement surtout. Le but c'est de ne pas réveiller la femme qui vit la ok ?
- T'es sur qu'on risque rien ?
- Mais non, on attend qu'elle dorme et après ce sera facile. A cet âge là ça pionce bien une vieille! Bon vous avez le matos ? »

Matt prenait vraiment cette histoire au sérieux, on aurait cru un vrai pro. Pourquoi est-ce qu'il avait choisit cette femme ? Et cet endroit ? Il ne l'avait pas précisé. Mais tous en avait conclu que c'était faisable sans grand risque. Pourtant maintenant qu'ils étaient sur le point d'agir, ils leur semblaient qu'ils étaient fous d'entreprendre une chose pareil. Et en plus pour... eh bien pour rien.

Leur plan était prêt. Matt entrait en premier, il disait savoir comment ouvrir la porte. Puis venait Cécile et lui, puis Tania, et enfin Peter. Matt, sans vraiment savoir comment, était parvenu à crocheter la serrure comme on le voyait faire dans les films. Il fallait dire que la sécurité n'était pas vraiment au top dans cet endroit. Il entra sans faire de bruit et laissa Cécile se faufiler jusqu'à la cuisine, ou un flash s'aperçu du couloir. Tandis que dans le salon, Peter percuta une table basse qu'il n'avait pas vu, lachant un juron au passage, ce qui lui valut quatre regards noirs de la part de ses amis.

Quelques instants plus tard, une voix se fit entendre depuis la chambre.
« Il y a quelqu'un ? »

Peu rassuré la voix, normal. Quand on se fait réveiller en pleine nuit par un bruit dans son salon et qu'on est censé être seule... En panique, Peter resta immobile à regarder les autres comme s'ils allaient lui dire quoi faire. Tania était déjà sur le pas de la porte et s'apprêtait à redescendre, espérant que les autres la suivent immédiatement. Matt, après un instant de silence, leur fit signe de rester, comme s'il pensait que la femme allait se rendormir en croyant avoir rêver. Toujours est-il qu'il entra dans la salle de bain et continua à fureter un peu partout.

Quant à Richard, il s'avança vers Peter qui retrouvait son calme et prit quelques clichés de la pièce. Rien de bien intéressant, la décoration était vraiment vétuste. Puis la porte de la chambre s'ouvrit, et là ils purent vraiment observer la pièce à la lumière... seulement la femme se tenait sur le seuil, et après avoir lâché une exclamation de surprise, elle referma la porte et on entendit un verrou se tourner.

« Merde Matt on se casse d'ici et tout de suite! Ça tourne mal! »

Richard fit signe à Peter de sortir, suivit par Cécile. Tania était déjà en bas, prête à partir en courant au moindre signe de danger. Toute cette histoire ne lui plaisait absolument pas, et encore moins la tournure qu'elle prenait. Dans l'appartement de cette femme, il ne restait plus que Matt et Richard. Seulement Matt ne semblait pas vouloir partir tout de suite, et il termina son tour de l'appartement, sans toute fois pouvoir aller dans la chambre. Richard ne le reconnaissait plus dans cette situation, il semblait complètement changer. Sans doute la poussée d'adrénaline. Des sirènes retentirent... comme pour en ajouter à la panique qui s'installait. Les autres avaient filés, c'était déjà ça. Mais eux, ils allaient devoir sortir. Sortant ensemble de l'appartement, un regard l'un vers l'autre leur suffit pour décider qu'ils n'emprunteraient pas l'escalier principale. La porte de l'escalier de secours, elle, était fermée.

« Ça leur couterait cher cette porte fermée en cas d'incendie! »

C'était bien une remarque d'avocat ça... Plus qu'une solution, monter.

Quelques vollées de marche plutard, et un souffle plus que court, ils se retrouvèrent sur le toit de l'immeuble. Richard déboula le premier et s'écarta pour laisser Matt sortir. Il s'avança vers le bord du toit, et regarda dans le vide... à vu de nez, ils devaient bien être à une cinquantaire de mètre du sol... il vit les autres qui étaient parvenus à descendre en train de s'enfuir dans une allée, et eu une pensée reconnaissante envers Céline, qui semblait réticente à partir sans eux. Derrière lui, un bruit sourd le fit se figer, puis se retourner doucement...

« Merde! Ne me dit pas que... »

Il accourut vers la porte qui venait de se fermer. Son doute se confirma rapidement, elle était fermée, et ne s'ouvrait pas de l'extérieur... Typique de ce genre de vieux immeubles! Il se retourna et se prit la tête entre les mains, cherchant une solution. Matt l'interpela de plus loin.

« Hep Richard! Par là! »

Richard le rejoignit, une lueur d'espoir émergent dans son esprit. S'ils n'arrivaient pas à s'enfuir, s'en était fini de leur carrière. Même pas commencée et déjà achevée! En arrivant auprès de son ami, il le regarda d'un air dubitatif.

« Tu comptes vraiment passer par là ? Je sais pas si t'as vu mais y a peut-être bien trois ou quatre mètre pour atteindre ce toit... et en plus c'est des tuiles! Si tu veux te suicider vas-y mais sans moi! »

Richard fit demi tour, faisant comprendre à son ami que lui ne passerait certainement par là.

« Et comment tu comptes t'y prendre ? On a pas vraiment le choix! J'ai pas l'intention de me laisser prendre et de pourir ma vie!
- Fallait y penser avant de nous entraîner là-dedans!
- T'étais pas contre l'idée! Si t'avais pas envie fallait pas venir! »

Mais il était inutile de discuter plus. Les sirènes avaient stoppé juste en dessous de la où ils se trouvaient, au pied de l'immeuble. Ils n'allaient certainement pas tardé... Richard espérait qu'ils ne viendraient pas vérifier jusque sur le toit, mais Matt, de toute façon, n'avait pas l'intention d'attendre pour le savoir. Il prit son élan et, sous l'oeil inquiet de Richard, il sauta... Le jeune homme parvint à retomber sur le toit adjacent, par miracle sans se blesser. Mais ce qu'il n'avait pas prit en compte, c'était que ce toit était en effet constituer de tuile, avec en prime une assez forte inclinaison... Matt atterrit lourdement et commença à glisser et glisser, entraînement bon nombre de tuile dans sa descente aux enfers.

« Matt! »

Alors qu'il passait par dessus la gouttière, une main le ratrappa de justesse. Sans comprendre, il se laissa hisser par l'inconnu qui venait de le sauver in extremis d'une mort certaine... Lorsqu'il le vit, Matt ne comprit pas, et ne chercha pas à comprendre. Tout ce qu'il savait c'était qu'il lui en était reconnaissant. Richard venait de lui sauver la vie.

Sur le toit d'en face, un homme n'avait pas bouger d'un pouce, se contentant d'hurler le nom de Matt. Lui aussi était figé devant ce qu'il voyait. C'était lui ? Une vision de son enfance revint à la surface, s'imposant à son esprit. Ce n'était pas la première fois. Sauf que cette fois, il était à même de comprendre ce qu'il lui arrivait.

Le lendemain, les jeunes gens se retrouvèrent dans l'enceinte de l'université. Dès qu'ils les apperçurent, Peter, Céline et Tania se précipitèrent. Céline la première ne put s'empêcher de se retrouver au coup de Richard.

« Qu'est ce qu'il vous est arrivé ensuite ? J'suis désolé! On voulait pas vous laisser mais...
- On sait t'en fait pas.
- On a fait un peu de haute voltige, déclara Matt.
- Ouai, je m'en serais bien passé...
- N'empêche que je comprends toujours pas comment t'as fait pour te retrouver si vite sur ce toit... t'étais pas resté de l'autre côté ? »

Richard répondit d'un air gêné.
« Bah, quand je t'ai vu tombé... j'ai sauté. J'ai eu une sacrée chance de pas faire la même que toi! »

Il n'y avait pas eu de chute pour lui... il était resté sur le toit tandis que la police interrogeait la femme de l'appartement, qui déclarait qu'ils s'étaient tous enfuit lorsqu'elle les avait surpris et qu'elle avait appelé la police. Lui n'avait eu qu'à attendre, se cachant à la vue de Matt qui se trouvait en compagnie de son clone. Les deux voltigeurs quant à eux, avait continué leur petite excursion sur les toits jusqu'à trouver un escalier de secours leur permettant de rejoindre la rue. Ce n'est qu'après leur séparation que le clone se rendit à l'appartement de Richard, pour disparaître enfin. Là, Richard avait appelé Kit, visiblement troublé par ce qu'il lui arrivait. Il lui avait tout raconté. Surprise passé, elle promit de ne rien dire et continua de se renseigner régulièrement sur l'évolution du pouvoir de son frère. Au moins une personne savait désormais pour lui.

Après cette événement, le groupe d'ami cessa de faire les idiots et retrouva un quotidien normal. Richard et Céline finirent leurs études ensemble, et le restèrent après. Pourtant, la situation ne cessait de se compliquer. Richard commençait à prendre partie des mutants de plus en plus ouvertement, bien que personne ne le soupçonnait d'en être un lui même. Mais étrangement, il parvenait à abattre à lui seul plus de travail que trois de ses collègues réunient, tout en rentrant chez lui à des heures corrects. Ayant trouvé mieux pour leur couple de ne pas travailler ensemble, Céline était parvenue à se faire embaucher dans un cabinet d'avocat qui devenait gagnait chaque jour en réputation.

Un jour, Richard se rendit à la prison où l'on venait de lui remettre un dossier commit d'office. Arrivé sur place, il vit que la sécurité était étrangement plus soutenu que lorsqu'il avait eu affaire à d'autres clients. On lui apprit que le jeune homme qu'il allait voir était un meurtrier, de plus, un vrai monstre, d'après les rumeurs qui circulaient sur ses méthodes pour tuer, et qu'il ne méritait pas de vivre. C'était la version des gardiens. Richard respira un bon coup, afin de rendre ses pensées plus objective avant de rencontrer ce fameux meurtrier.
A sa grande surprise, assis à la table devant lui, un adolescent. Il ne devait pas avoir plus de dix-sept ans, et se prénomait Austin. Celui-ci semblait vouloir paraître intouchable, comme si, quoi que l'on dise, son interlocuteur ne pourrait pas tirer un mot de nouveau sur l'affaire dont il était question.
Après une brève entrevue, Richard aborda le sujet que semblait vouloir éviter Austin, et mit les pieds en plein dans le plat. Tout ceci ne pouvait pas être naturel. Comme deux hommes pouvaient-ils mourir d'électrocution dans le couloir d'un immeuble, et lui s'en sortir indemne ? Un témoin l'avait vu sortir du bâtiment, et avait appelé la police. Quant à la scène, il était le seul à savoir ce qu'il s'était passé. Techniquement, il n'avait pas pu faire ce pourquoi il était accusé. Pourtant, témoin à l'appui, il l'avait fait. Lui ne cessait de répéter qu'il était innocent, et que c'était sans doute un court circuit qui avait électrocuté les hommes... preuve qu'il ne connaissait rien dans ce domaine...
Après une longue discussion, Richard parvint à lui tirer les vers du nez. Et il apprit que le jeune homme en face était non seulement un mutant, mais en plus un innocent. Il n'avait plus cette air comme quoi personne ne pouvait comprendre, et semblait désormais plus bouleversé qu'autre chose par ce qu'il n'avait pas voulu faire...

Ce ne serait pas facile. Comment convaincre qui que ce soit qu'il était innocent, sans révéler qu'il était mutant... la thèse de l'accident n'avait pas lieu d'être, et seul lui aurait pu, par un quelconque moyen moderne, électrocuté ses hommes. Malgré tout ses efforts, le verdict tomba comme une pierre. Condanmé à mort. Ces mots ne cessaient de résonner à ses oreilles.
Quand à Austin, il avait abandonné ses airs.

« Je... non! C'est pas possible, dites leur que je suis innocent!
- Vous le savez vous!
- Je... suis désolé Austin...
- Quoi ?! C'est tout ? Mais c'est injuste, j'peux pas mourir comme ça! »

Richard baissa les yeux, conscient que s'excuser ne servait à rien. Conscient également qu'un mutant innocent, condanmé par sa particularité, allait être exécuter. À côté de lui, Austin sembla perdre le contrôle... Le temps qu'il réalise ce qu'il se passait, des éclairs commençaient à jaillir du jeune homme. Il eu juste le temps de se mettre à terre qu'un éclair partait. L'avocat adverse, lui, s'en prit un de plein fouet... Et un coup de feu retentit. Le calme s'imposa d'un coup, silence lourd, pesant... un homme était à terre, visiblement mort. Le second à terre, c'était Austin.
Richard le rejoind, dépassé par la situation. Il avait reçu une balle dans le dos, par le garde de faction à la porte. Son sang se répandait sur le sol, sans que Richard ne parvienne à penser à quoi que ce soit.

« J'ai peur... »

Et ce fut tout. Le silence complet. Son pouvoir l'avait tué, sans qu'il n'ai l'occasion de jamais les maitriser. De vivre, normalement.

Richard mit un moment avant de s'occuper de nouveau d'affaire concernant directement un mutant. Céline quant à elle, voulait qu'il arrête. Tout n'allait pas pour le mieux, depuis l'affaire dont il s'était occupé. Cependant, il n'avait pas pour autant arrêté de poursuivre son objectif premier, faire une place au mutant. Il savait que seul, il n'y parviendrait pas. L'opinion public semblait forgé dans l'acier, la peur de l'étranger était présente plus que jamais. De plus, la sentinelle n'aidait en rien. Nombreux étaient ceux qui lisaient régulièrement ce que Richard considérait comme un torchon, mais en même temps une mine d'information. C'est là qu'il entendit parler de l'institut.

Plus tard, lisant le journal en question, il se souvint d'une affaire concernant cet endroit. Il n'avait pu s'y rendre personnellement, et avait envoyé l'un de ses clones s'occuper de l'histoire. Apparemment, tout était rentré dans l'ordre, mais il n'avait pas eu pleinement connaissance de la situation. Sur un coup de tête, il fallit tout lâcher, et partir rejoindre cet endroit. Mais il ne pouvait pas faire ça. Sa conscience le lui interdisait, aussi bien professionnellement que personnellement. Il régla quelques affaires à son travail, et expliqua à Céline qu'il devait partir un moment, sans savoir combien de temps cela lui prendrait. Durant ces explications, il décida d'être franc. Il avait confiance, et dévoila à Céline qu'il en était un lui même. Surprise... bien sur. Richard lui fit une petite démonstration à sa demande, et expliqua, bien que ce soit des années auparavant, que c'était ainsi qu'il avait pu sauvé Matt. Ç'avait été la première fois.

Ils se quittèrent là, lui partant à l'institut, elle, surtout déçue qu'il ne lui ai rien avoué plus tôt... après tout ce temps. L'un ayant besoin de se rendre plus utile qu'il ne l'était, l'autre ayant besoin de temps.

Au lieu de se rendre directement à l'institut, Richard prit un avion en direction de New-York, ou vivaient sa soeur Kit, ainsi que son mari et leur fils de six ans. Il passa quelques jours là-bas, et expliqua la situation à sa soeur. Celle-ci lui promit d'appeler Céline dans quelques temps, et de lui donner de ces nouvelles régulièrement. Dans le cas où lui-même n'aurait soit pas la possibilité, soit le courage... d'en prendre lui même. D'autant plus qu'il songeait qu'il devait lui laisser du temps. Peu après, il prit la direction de Salem et se rendit à l'institut.