Opération sauvetage
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Robin Hoster
Rachel McCallum
6 participants
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- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Lun 14 Juil 2008 - 20:02
Anna à tous a écrit: Pour ceux qui l'ignoraient encore, les professeurs ne sont plus contrôlés ... Certains s'occupent de les faire sortir de la salle de dangers... Ils devraient nous donner un coup de main ... Normalement..."
"Je vais maintenant m'adresser plus particulièrement aux X-Rays et aux JustiX ... Mr Zachary et Melle Marcin sont vivants. Et je pense qu'ils vont bien ..."
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 0:32
Elle restait silencieuse, incapable de répondre à la question qui lui était posé. D'un côté, on avait peur des professeurs, peur complétement rationnelle qu'elle éprouvait aussi. Libéré ces fous-furieux? Et si comme le disait Ken, ils étaient toujours possédé? De l'autre, Rachel qui le lui avait demandé, se basant sur le témoignage d'Anna, qu'elle croyait en ce moment, de les libérer. On avait certe besoin d'eux... au moins du professeur Fleury.
Devant elle un problème coriace: Les professeurs pris au piège dans cette salle des dangers. À entendre parler le garçon au nuage, il fallait faire quelque chose pour eux. Pour les faire sortir. Ils devaient courir un grand danger!
Première étape, répondre à Ken:
- Non, je ne le connais pas vraiment. Il était avec nous au jardin, mais je ne sais pas ce qu'implique sa mutation. Par contre, s'il le dit, c,est que ça doit être vrai... enfin, je vois pas pourquoi il se serrait jeté par terre et ferait semblant d'être inconscient...
Elle allait répondre au doute de Sven quand son communicateur grésilla. Anna, la personne qu'il fallait! La preuev idéal.
- Bon, c'était elle notre source, et c'est Rachel qui nous a demandé de nous en occuper, mais vu le message qu'elle a fait, elle n'est pas disponible pour le moment.
Elle regarda la porte qui semblait vouloir resté fermé, et Cerebra qui semblait resté muette.
- J'ai demandé à Cerebra d'ouvrir la porte, ou d'au moins baisser le niveau de difficulté de la simulation. Je sais pas si ça va marcher. Je sais pas qui aurait l'autorité nécessaire pour le faire sinon.
Elle regarda Robin s'éloigner. Il était déjà en mauvais état lorsqu'il avait quitter le jardins, il semblait maintenant aller de pire en pire.
- Bon, si vous voulez faire une liste je veux bien vous aider... en attendant que cette salle s'ouvre. Je veux bien écrire ce que vous dites si quelqu'un a une papier et un crayon, à moins que tu puissent l'écrire sur tes nuages?
Cette dernière question était à l'endroit du Norvégiens. Elle l'avait vu manipuler ses nuages à son arrivé à l'institut. Peut-êter en était-il capable?
Devant elle un problème coriace: Les professeurs pris au piège dans cette salle des dangers. À entendre parler le garçon au nuage, il fallait faire quelque chose pour eux. Pour les faire sortir. Ils devaient courir un grand danger!
Première étape, répondre à Ken:
- Non, je ne le connais pas vraiment. Il était avec nous au jardin, mais je ne sais pas ce qu'implique sa mutation. Par contre, s'il le dit, c,est que ça doit être vrai... enfin, je vois pas pourquoi il se serrait jeté par terre et ferait semblant d'être inconscient...
Elle allait répondre au doute de Sven quand son communicateur grésilla. Anna, la personne qu'il fallait! La preuev idéal.
- Bon, c'était elle notre source, et c'est Rachel qui nous a demandé de nous en occuper, mais vu le message qu'elle a fait, elle n'est pas disponible pour le moment.
Elle regarda la porte qui semblait vouloir resté fermé, et Cerebra qui semblait resté muette.
- J'ai demandé à Cerebra d'ouvrir la porte, ou d'au moins baisser le niveau de difficulté de la simulation. Je sais pas si ça va marcher. Je sais pas qui aurait l'autorité nécessaire pour le faire sinon.
Elle regarda Robin s'éloigner. Il était déjà en mauvais état lorsqu'il avait quitter le jardins, il semblait maintenant aller de pire en pire.
- Bon, si vous voulez faire une liste je veux bien vous aider... en attendant que cette salle s'ouvre. Je veux bien écrire ce que vous dites si quelqu'un a une papier et un crayon, à moins que tu puissent l'écrire sur tes nuages?
Cette dernière question était à l'endroit du Norvégiens. Elle l'avait vu manipuler ses nuages à son arrivé à l'institut. Peut-êter en était-il capable?
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 11:44
Message aux Nexus: ici Kirsten, comment allez vous? Y'a-t-il des blessés? Je me dirige vers le hangar, si vous avez besoin faites moi signe!
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 14:09
La porte de la salle des dangers en vint finalement à s'ouvrir. À l'intérieur, il n'y avait visiblement rien de dangereux... Les professeurs étaient là, semblant pour le moins éprouvés. Olivier et Richard étaient inconscients, mais Gabriel, Cassandre et Sahari avaient l'air en forme, bien qu'un peu hagards.
Que faisaient-ils ici ? Cerebra avait été pour le moins évasive...
Elle s'adressa toutefois aux élèves.
"Si Anna le dit, c'est qu'ils sont libres... J'aime autant que cela dure le plus longtemps possible, et je n'ai plus de raisons particulières de les retenir dans cette pièce."
Quelle avait été la teneur de ce qu'ils avaient vu ? Nul ne pouvait le dire. Jareld n'avait rien vu du décor...
Que faisaient-ils ici ? Cerebra avait été pour le moins évasive...
Elle s'adressa toutefois aux élèves.
"Si Anna le dit, c'est qu'ils sont libres... J'aime autant que cela dure le plus longtemps possible, et je n'ai plus de raisons particulières de les retenir dans cette pièce."
Quelle avait été la teneur de ce qu'ils avaient vu ? Nul ne pouvait le dire. Jareld n'avait rien vu du décor...
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 15:10
La forme astral de Jareld regardait une salle vide, le décor semblait avoir disparut soudainement. Puis balayant la salle d'un regard, il vit les professeurs au nombre de cinq. Trois semblaient conscients et deux autres étaient encore étendus au sol mais ils paraissaient en vie. Les professeurs conscients titubaient un peu et paraissaient totalement désorientés. Il y avait la créature du jardin qui avait reprit une apparence humaine... Jareld frissonna. La porte de la salle des dangers s'ouvrit sous la voix robotique qui annonça:
"Si Anna le dit, c'est qu'ils sont libres... J'aime autant que cela dure le plus longtemps possible, et je n'ai plus de raisons particulières de les retenir dans cette pièce."
Jareld ne trouva plus de raisons de rester sous sa forme astrale, il décida donc de réintégrer son corps. Un bref instant plus tard, son esprit se trouvait dans son habituelle prison...
Jareld se releva et adressa un sourire à ses compagnons d'infortune pour signifier que tout allait bien.
"Je n'ai rien vu quand je suis rentré, la simulation a due s'arrêter... Les profs sont vivants, trois d'entre eux sont conscients et deux autres ne le sont pas, mais ils sont vivants, je pense..."
Après avoir dit cela, Jareld entra dans la salle des dangers et se dirigea d'un pas raide vers le premier professeur, le plus proche de lui. Faisant son possible pour éviter le regard de ce qui avait été la créature. Le professeur était une femme, aux cheveux longs et bruns, Jareld apprendra plus tard qu'il s'agissait de Cassandre Deneos. Jareld l'aida à se mettre debout et annonça rapidement sans lui laisser le temps de se remettre:
"Nous avons besoin de votre aide, les élèves sont blessés, ils ont besoin de soins..."
Il ne voulait pas trop en dire pour ne pas les bousculer. Mais il fallait, qu'ils agissent vite: il y avait tant à faire... Jareld espérait que ce calvaire se finirait au plus vite pour découvrir enfin cette école dans un contexte moins... catastrophique.
"Si Anna le dit, c'est qu'ils sont libres... J'aime autant que cela dure le plus longtemps possible, et je n'ai plus de raisons particulières de les retenir dans cette pièce."
Jareld ne trouva plus de raisons de rester sous sa forme astrale, il décida donc de réintégrer son corps. Un bref instant plus tard, son esprit se trouvait dans son habituelle prison...
Jareld se releva et adressa un sourire à ses compagnons d'infortune pour signifier que tout allait bien.
"Je n'ai rien vu quand je suis rentré, la simulation a due s'arrêter... Les profs sont vivants, trois d'entre eux sont conscients et deux autres ne le sont pas, mais ils sont vivants, je pense..."
Après avoir dit cela, Jareld entra dans la salle des dangers et se dirigea d'un pas raide vers le premier professeur, le plus proche de lui. Faisant son possible pour éviter le regard de ce qui avait été la créature. Le professeur était une femme, aux cheveux longs et bruns, Jareld apprendra plus tard qu'il s'agissait de Cassandre Deneos. Jareld l'aida à se mettre debout et annonça rapidement sans lui laisser le temps de se remettre:
"Nous avons besoin de votre aide, les élèves sont blessés, ils ont besoin de soins..."
Il ne voulait pas trop en dire pour ne pas les bousculer. Mais il fallait, qu'ils agissent vite: il y avait tant à faire... Jareld espérait que ce calvaire se finirait au plus vite pour découvrir enfin cette école dans un contexte moins... catastrophique.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 17:06
Aussitôt qu’il eut donné son avis tranché sur la dangerosité que la libération des professeurs entrainerait pour eux, qui formait le premier rempart de l’institut désormais dévasté, protégeant plus ou moins les blessés graves ou légers qui peuplaient l’infirmerie et les autres endroits de l’institut si la place manquait dans le dispensaire des soins que Jareld, un type qu’il n’avait jamais vu auparavant répondit qu’il n’y avait pas d’autre chance de sauver les élèves qu’en sortant les profs de cette satanée salle des dangers où ils étaient somme toute très bien pour le moment.
*ça serait aussi le meilleur moyen de tuer tous les élèves restant, voire tous les résidents de Salem center, jusqu’à ce que ces fous furieux soient enfin arrêtés.*
Jareld parla alors du fait que la folie des profs avait été contrôlée par des télépathes, sans doute Anna et Kitty, vu que Lucas ne voyait qu’elles possédant un tel pouvoir dans l’institut, ou s’y rapprochant, tout du moins, bien qu’il ne comprenait pas comment elles auraient pu commettre une telle chose. Il n’avait jamais pensé que la petite Kitty serait capable, du haut de son enfance asthmatique, manipuler sans effort toute une flopée de puissants professeurs mutants sans se mettre sérieusement en danger…C’était un peu aberrant pour Lucas, qui ne trouvait pas très juste la manière de penser de ce nouveau-venu qui visiblement ne connaissait pas grand-chose à l’institut…
Mais alors, ce même garçon aux idées vives et inconsciente décida qu’il allait se lancer corps et âme… enfin… plus âme que corps, dans la salle des dangers, pour aller voir ce qu’il s’y passait. En effet, il fit la révélation au petit groupe qui stagnait là que son pouvoir se rapprochait étrangement de celui de l’ancien professeur de l’équipe aujourd’hui dissoute des Stryx, à savoir détacher une forme astrale de son corps, et la promener de manière indépendante. Ainsi, il activa son pouvoir sans même nous demander notre avis, et son corps resta là sans vie, avant même que les autres aient pu répondre.
*Il est fou ! Galère de galère, qu’est-ce qui va lui arriver là dedans…*
Entre temps, Ken faisait la leçon au suédois en lui disant qu’il avait vu mourir quelqu’un là haut par manque de soin… Oubliait-il que ce camarade défunt avait été blessé justement par les professeurs qu’ils avaient enfermés là pour ne plus qu’ils causent de tort ? Quoi qu’il en soit, Lucas ne répondit pas et se contenta d’un regard dur vers celui qui prévoyait tout de même d’avoir une attitude prudente quant à ces professeurs que l’on ne savait désormais plus comment prendre…
Pourtant, c’est avec autorité qu’il somma Cerebra d’arrêter la simulation et d’ouvrir les portes de la salle des dangers. Heureusement, Sven conservait une once de lucidité, même si c’était sous sa forme marginale et hors de la réalité… bref Lucas se sentait ici le seul capable de raisonner correctement. Il se prit la tête entre les mains en s’écartant un peu de ce groupe qui débitait ânerie sur ânerie, jusqu’à ce qu’un bruit sourd retentit… La salle des dangers venait d’être ouverte.
Ni d’une, ni de deux, il se retourna vers l’entrée de celle-ci et son regard s’emplit d’effroi. Ce fut l’impulsion nécessaire pour qu’à nouveau, il active son pouvoir. Sa peau se changea en diamant, prêt à affronter une nouvelle fois ces tarés professoraux et à les garder bien au chaud dans une nouvelle simulation made in Rock, si jamais ils essayaient à nouveau de commettre des impairs plutôt gênants, pour ne pas dire carrément embarrassants. Même la révélation d’Anna n’avait pas réellement convaincu Lucas, qui se préparait déjà à subir l’assaut de ces mutants dégénérés et potentiellement très dangereux pour leur santé à tous.
C’est alors que l’astralien regagna son enveloppe charnelle et se remit debout, expliquant ce qu’il avait vu à l’intérieur de la salle des dangers vide, hormis les cinq professeurs, dont deux étaient toujours inconscients…
*Richard…*
Sans attendre de réaction, une fois encore, l’impulsif de service pénétra sans la moindre protection dans la salle des dangers, et Lucas se mit à courir à sa suite sous sa forme minérale. Lorsqu’il vit que le nouveau se penchait au dessus de la belle, la magnifique, l’idyllique Cassandre, qu’il avait peine à percevoir comme ayant été un monstre assoiffé de sang, Lucas ne sut pas ce qui lui prit, et une poussée de colère l’envahit, peut-être inspirée par une jalousie refoulée, comme si son admiration sans borne pour la psychologue souffrait d’être entravée par l’aide, pourtant bienveillante, de Jareld. Il s’approcha de celui-ci et lui intima d’une voix autoritaire, qu’il savait impressionnante lorsqu’il prenait sa forme de pierre :
« Ne la touche pas !! »
Puis, comme se rendant compte de son accès d’humeur involontaire et déplacé, il tenta de justifier ses propos féroces.
« On ne peut être certain qu’ils ne sont plus sous contrôle, mieux vaut d’abord s’en assurer… »
Il regarda Cassandre, mais détourna vite le regard vers Sahari et Gabriel. Heureusement pour lui, sa peau diamantée ne rougissait pas aussi facilement que son épiderme normal, bien qu’il sente intérieurement ses joues bruler sous les pulsations du sang qui lui montait au visage. Il se tenait prêt à intervenir au moindre geste malhonnête de l’un des professeurs, mais il saurait aussi les aider s’ils montraient des signes de faiblesse. Peu fier de son intervention auprès de Cassandre, il s’approcha donc de Richard, son professeur, prêt à le transporter à l’infirmerie si les autres se montraient sensés et raisonnés.
Il s’adressa d’une voix forte, bien que peu assurée, aux professeurs… Il voulait comprendre…
« Que vous est-il arrivé ? »
Sans doute ne sauraient-ils pas répondre, mais qui sait… Peut-être qu’ils étaient conscients de ce qu’ils faisaient, après tout…
*ça serait aussi le meilleur moyen de tuer tous les élèves restant, voire tous les résidents de Salem center, jusqu’à ce que ces fous furieux soient enfin arrêtés.*
Jareld parla alors du fait que la folie des profs avait été contrôlée par des télépathes, sans doute Anna et Kitty, vu que Lucas ne voyait qu’elles possédant un tel pouvoir dans l’institut, ou s’y rapprochant, tout du moins, bien qu’il ne comprenait pas comment elles auraient pu commettre une telle chose. Il n’avait jamais pensé que la petite Kitty serait capable, du haut de son enfance asthmatique, manipuler sans effort toute une flopée de puissants professeurs mutants sans se mettre sérieusement en danger…C’était un peu aberrant pour Lucas, qui ne trouvait pas très juste la manière de penser de ce nouveau-venu qui visiblement ne connaissait pas grand-chose à l’institut…
Mais alors, ce même garçon aux idées vives et inconsciente décida qu’il allait se lancer corps et âme… enfin… plus âme que corps, dans la salle des dangers, pour aller voir ce qu’il s’y passait. En effet, il fit la révélation au petit groupe qui stagnait là que son pouvoir se rapprochait étrangement de celui de l’ancien professeur de l’équipe aujourd’hui dissoute des Stryx, à savoir détacher une forme astrale de son corps, et la promener de manière indépendante. Ainsi, il activa son pouvoir sans même nous demander notre avis, et son corps resta là sans vie, avant même que les autres aient pu répondre.
*Il est fou ! Galère de galère, qu’est-ce qui va lui arriver là dedans…*
Entre temps, Ken faisait la leçon au suédois en lui disant qu’il avait vu mourir quelqu’un là haut par manque de soin… Oubliait-il que ce camarade défunt avait été blessé justement par les professeurs qu’ils avaient enfermés là pour ne plus qu’ils causent de tort ? Quoi qu’il en soit, Lucas ne répondit pas et se contenta d’un regard dur vers celui qui prévoyait tout de même d’avoir une attitude prudente quant à ces professeurs que l’on ne savait désormais plus comment prendre…
Pourtant, c’est avec autorité qu’il somma Cerebra d’arrêter la simulation et d’ouvrir les portes de la salle des dangers. Heureusement, Sven conservait une once de lucidité, même si c’était sous sa forme marginale et hors de la réalité… bref Lucas se sentait ici le seul capable de raisonner correctement. Il se prit la tête entre les mains en s’écartant un peu de ce groupe qui débitait ânerie sur ânerie, jusqu’à ce qu’un bruit sourd retentit… La salle des dangers venait d’être ouverte.
Ni d’une, ni de deux, il se retourna vers l’entrée de celle-ci et son regard s’emplit d’effroi. Ce fut l’impulsion nécessaire pour qu’à nouveau, il active son pouvoir. Sa peau se changea en diamant, prêt à affronter une nouvelle fois ces tarés professoraux et à les garder bien au chaud dans une nouvelle simulation made in Rock, si jamais ils essayaient à nouveau de commettre des impairs plutôt gênants, pour ne pas dire carrément embarrassants. Même la révélation d’Anna n’avait pas réellement convaincu Lucas, qui se préparait déjà à subir l’assaut de ces mutants dégénérés et potentiellement très dangereux pour leur santé à tous.
C’est alors que l’astralien regagna son enveloppe charnelle et se remit debout, expliquant ce qu’il avait vu à l’intérieur de la salle des dangers vide, hormis les cinq professeurs, dont deux étaient toujours inconscients…
*Richard…*
Sans attendre de réaction, une fois encore, l’impulsif de service pénétra sans la moindre protection dans la salle des dangers, et Lucas se mit à courir à sa suite sous sa forme minérale. Lorsqu’il vit que le nouveau se penchait au dessus de la belle, la magnifique, l’idyllique Cassandre, qu’il avait peine à percevoir comme ayant été un monstre assoiffé de sang, Lucas ne sut pas ce qui lui prit, et une poussée de colère l’envahit, peut-être inspirée par une jalousie refoulée, comme si son admiration sans borne pour la psychologue souffrait d’être entravée par l’aide, pourtant bienveillante, de Jareld. Il s’approcha de celui-ci et lui intima d’une voix autoritaire, qu’il savait impressionnante lorsqu’il prenait sa forme de pierre :
« Ne la touche pas !! »
Puis, comme se rendant compte de son accès d’humeur involontaire et déplacé, il tenta de justifier ses propos féroces.
« On ne peut être certain qu’ils ne sont plus sous contrôle, mieux vaut d’abord s’en assurer… »
Il regarda Cassandre, mais détourna vite le regard vers Sahari et Gabriel. Heureusement pour lui, sa peau diamantée ne rougissait pas aussi facilement que son épiderme normal, bien qu’il sente intérieurement ses joues bruler sous les pulsations du sang qui lui montait au visage. Il se tenait prêt à intervenir au moindre geste malhonnête de l’un des professeurs, mais il saurait aussi les aider s’ils montraient des signes de faiblesse. Peu fier de son intervention auprès de Cassandre, il s’approcha donc de Richard, son professeur, prêt à le transporter à l’infirmerie si les autres se montraient sensés et raisonnés.
Il s’adressa d’une voix forte, bien que peu assurée, aux professeurs… Il voulait comprendre…
« Que vous est-il arrivé ? »
Sans doute ne sauraient-ils pas répondre, mais qui sait… Peut-être qu’ils étaient conscients de ce qu’ils faisaient, après tout…
- Rachel McCallumX-Rays
- Age : 34
Nom de code : Warp
Date d'inscription : 30/09/2006
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 18:24
Rachel à l'Institut a écrit:"Avis à tous les membres de l'Institut. Si vous trouvez des coussins, des matelas, des oreillers, n'importe quoi de mou et confortable (sauf Niko), amenez le moi dans le hangar!
Re: Opération sauvetage
Mar 15 Juil 2008 - 22:30
"Oh ferme-la, Sven..."
Ken en avait assez qu'on le prenne de haut ou qu'on lui dise qu'il devait faire ci ou ça plutôt qu'autre chose : il avait confiance en Anna et Rachel, et il n'avait aucune envie de faire cette saleté de liste ou d'entrer dans le jeu de son camarade. Si celui-ci voulait continuer dans cette attitude, libre à lui ! Il préférait plutôt s'occuper de Jareld qui n'allait peut-être pas bien et aller de l'avant au lieu de jouer avec les mots et de regarder les choses sans rien faire.
Il salua Robin et fut heureux de voir qu'un de ses seuls amis allait bien, mais soudain des informations leur vinrent enfin : les professeurs étaient bien libérés de tout contrôle et surtout Carrie était vivante ! Il n'en croyait pas ses oreilles. Même si il lui en voulait encore d'avoir disparu aussi rapidement, savoir qu'elle allait normalement bien était plutôt qu'une bonne nouvelle pour lui. Ca voulait dire que la vie allait peut-être reprendre son cours normal et qu'ils s'en sortiraient malgré tout.
Il acquiesça aux paroles de Yamina en silence, tandis que Jareld revenait et que la porte s'ouvrait devant eux. Par réflexe, il se releva et serra les poings : même si il était pour faire sortir les professeurs de là, il n'avait rien oublié. Lucas était encore très énervé et sur les nerfs, et il pouvait le comprendre : si leurs collègues étaient morts et blessés, c'était parce que les personnes en face d'eux les avaient frappés. Evidemment, ils devaient se sentir encore plus mal qu'eux, mais ça n'excuserait pas tout et il savait qu'il ne pourrait jamais regarder Cassandre comme avant.
Lucas et Jareld parlèrent aux professeurs et il resta silencieux quelques secondes, jaugeant chacun d'entre eux. O'Connell n'avait aucune idée de comment s'étaient déroulés les autres combats, mais celui avec Cassandre avait été une déroute totale dont il n'était pas fier. Il savait que beaucoup de ses camarades auraient peur en voyant ceux en qui ils avaient eu confiance et qui les avaient trahis en quelques sortes venir les aider, mais ils n'avaient pas le choix : eux seuls pouvaient gérer la situation dans laquelle ils se trouvaient.
Après quelques secondes et en se rappelant les messages de Niko et de Rachel, il prit la parole d'une voix qui se voulait calme et sûre, mais qui était rendue nasillarde et déformée par son nez cassé et le sang qui coulait encore un peu de sa blessure. Ses gestes empêchaient la plaie de se refermer réellement, en fait.
"La majorité des élèves sont dans l'infirmerie, j'ai entendu qu'un autre centre de soins avait été installé dans la cuisine mais je n'en sais pas plus. Nous avons beaucoup de blessures difficiles et graves, et aucun de nous ne semble avoir les capacités pour soigner vraiment ceux qui le méritent. Rachel et Anna tentent de gérer tout ça mais peu ont le permis et surtout peu se sont vraiment remis de...tout ça."
Même si Anna, Rachel et Kitty leur avaient dit qu'ils avaient été contrôlés et même si il les croyait, Fury avait toujours du mal à se dire qu'il ne pourrait pas se venger sur ceux qui avaient tués ses camarades. Il aurait les responsables, du moins il l'espérait, mais à voir ces personnes là devant lui...c'était difficile de se contenir ou même de se comporter normalement.
"Nous avons besoin de vous."
Sa réplique avait été plus froide qu'auparavant. Avant, il avait apprécié et respecté chaque personne en face de lui ; maintenant, il espérait qu'ils pourraient les aider mais ne savait pas comment il pourrait agir avec eux. Beaucoup de choses s'étaient passées...et la suite serait sûrement pire.
Ken en avait assez qu'on le prenne de haut ou qu'on lui dise qu'il devait faire ci ou ça plutôt qu'autre chose : il avait confiance en Anna et Rachel, et il n'avait aucune envie de faire cette saleté de liste ou d'entrer dans le jeu de son camarade. Si celui-ci voulait continuer dans cette attitude, libre à lui ! Il préférait plutôt s'occuper de Jareld qui n'allait peut-être pas bien et aller de l'avant au lieu de jouer avec les mots et de regarder les choses sans rien faire.
Il salua Robin et fut heureux de voir qu'un de ses seuls amis allait bien, mais soudain des informations leur vinrent enfin : les professeurs étaient bien libérés de tout contrôle et surtout Carrie était vivante ! Il n'en croyait pas ses oreilles. Même si il lui en voulait encore d'avoir disparu aussi rapidement, savoir qu'elle allait normalement bien était plutôt qu'une bonne nouvelle pour lui. Ca voulait dire que la vie allait peut-être reprendre son cours normal et qu'ils s'en sortiraient malgré tout.
Il acquiesça aux paroles de Yamina en silence, tandis que Jareld revenait et que la porte s'ouvrait devant eux. Par réflexe, il se releva et serra les poings : même si il était pour faire sortir les professeurs de là, il n'avait rien oublié. Lucas était encore très énervé et sur les nerfs, et il pouvait le comprendre : si leurs collègues étaient morts et blessés, c'était parce que les personnes en face d'eux les avaient frappés. Evidemment, ils devaient se sentir encore plus mal qu'eux, mais ça n'excuserait pas tout et il savait qu'il ne pourrait jamais regarder Cassandre comme avant.
Lucas et Jareld parlèrent aux professeurs et il resta silencieux quelques secondes, jaugeant chacun d'entre eux. O'Connell n'avait aucune idée de comment s'étaient déroulés les autres combats, mais celui avec Cassandre avait été une déroute totale dont il n'était pas fier. Il savait que beaucoup de ses camarades auraient peur en voyant ceux en qui ils avaient eu confiance et qui les avaient trahis en quelques sortes venir les aider, mais ils n'avaient pas le choix : eux seuls pouvaient gérer la situation dans laquelle ils se trouvaient.
Après quelques secondes et en se rappelant les messages de Niko et de Rachel, il prit la parole d'une voix qui se voulait calme et sûre, mais qui était rendue nasillarde et déformée par son nez cassé et le sang qui coulait encore un peu de sa blessure. Ses gestes empêchaient la plaie de se refermer réellement, en fait.
"La majorité des élèves sont dans l'infirmerie, j'ai entendu qu'un autre centre de soins avait été installé dans la cuisine mais je n'en sais pas plus. Nous avons beaucoup de blessures difficiles et graves, et aucun de nous ne semble avoir les capacités pour soigner vraiment ceux qui le méritent. Rachel et Anna tentent de gérer tout ça mais peu ont le permis et surtout peu se sont vraiment remis de...tout ça."
Même si Anna, Rachel et Kitty leur avaient dit qu'ils avaient été contrôlés et même si il les croyait, Fury avait toujours du mal à se dire qu'il ne pourrait pas se venger sur ceux qui avaient tués ses camarades. Il aurait les responsables, du moins il l'espérait, mais à voir ces personnes là devant lui...c'était difficile de se contenir ou même de se comporter normalement.
"Nous avons besoin de vous."
Sa réplique avait été plus froide qu'auparavant. Avant, il avait apprécié et respecté chaque personne en face de lui ; maintenant, il espérait qu'ils pourraient les aider mais ne savait pas comment il pourrait agir avec eux. Beaucoup de choses s'étaient passées...et la suite serait sûrement pire.
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mer 16 Juil 2008 - 0:36
-Je ne suis pas certain que ça ne peut plus recommencer, qu'ils ne se feront pas posséder leur esprit une nouvelle fois? Il faudrait...
Le message coupa. Les piles du communicateurs de Nan' étaient mortes et ça risquait de ne pas tarder pour les autres aussi...
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mer 16 Juil 2008 - 13:17
Lorsque Jareld tenta de relever la psychologue, cette dernière vacilla en arrière, les jambes flageolantes, et tomba inerte dans les bras du mutant.
Seul le tremblement nerveux qui agitait ses paupières laissait à penser que son cerveau était toujours le siège d'une forme d'activité.
Seul le tremblement nerveux qui agitait ses paupières laissait à penser que son cerveau était toujours le siège d'une forme d'activité.
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mer 16 Juil 2008 - 17:04
Jareld était à peine rentrer dans la salle pour aider Cassandre qu'une voix tonitruante résonna avec force dans la salle des dangers:
« Ne la touche pas !! »
Jareld crut déceler un ton empreint d'amertume et de jalousie, mais ça devait être une mauvaise interprétation de sa part.
Il se retourna vivement et vit un colosse de pierre. Il avait les apparences humaines du jeune homme que Jareld avait rencontré tout à l'heure devant la salle des dangers. Il s'agissait là de sa forme mutante. Jareld qui découvrait encore tout cet univers fut totalement prit au dépourvu. Mais le colosse ajouta d'un ton plus neutre:
« On ne peut être certain qu’ils ne sont plus sous contrôle, mieux vaut d’abord s’en assurer… »
A peine avait-il terminer sa phrase que la professeur tituba en reculant, puis elle tomba et Jareld eut juste le temps de la rattraper. Elle tremblait et ses paupières ne cessait de battre à cause de ses tremblements incontrôlés qui la secouait. Jareld ne pensa pas un instant que les professeurs puissent être, encore contrôlés par une quelconque force...
Pour toute réponse, Jareld se tourna vers le géant de pierre et lui dit:
"Je crois pas qu'ils soient en mesure de faire quoique ce soit..."
Jareld songea avec animosité que c'était de professeurs compétents et en forme dont cette école avait besoin, pas de personnes totalement effondrées... Ils avaient désormais besoin de les soigner eux aussi... Ce retournement de situation laissa confus le jeune homme.
Jareld se tourna vers le garçon de tout à l'heure qu'il avait rencontré, celui qui était le plus âgé. Il ne semblait pas avoir vu l'état des professeurs. Il leurs résuma la situation puis il leur demanda leurs aide...
Une aide qu'ils ne semblaient pas capables de fournir, malheureusement... C'était tellement décevant! Le jeune homme avait tant espéré de ces adultes qu'ils devinaient responsables, mais ces derniers n'étaient pas en état de les aider, c'était eux qui avaient besoin d'aide... La déception était grande, proportionnelle aux espoirs que Jareld portait dans la libération des professeurs. Mais où allaient-ils bien pouvoir être soignés? L'infirmerie était bondée de blessés... Mais peut-être ne leurs fallait-ils pas de soins: juste de repos... C'est ce qu'espérait Jareld.
Si tous les professeurs s'étaient conduits comme la créature du jardin, ils avaient utilisés leur pouvoir mutants, et la fatigue les avaient très certainement terrassés... C'était sans compter ce que Cérébra avait du effectuée dans cette salle pour les maîtrisés...
Jareld se tourna vers les professeurs, Cassandre toujours dans ses bras à moitié écroulée sur le sol.
Qu'allaient-ils bien pouvoir faire?
« Ne la touche pas !! »
Jareld crut déceler un ton empreint d'amertume et de jalousie, mais ça devait être une mauvaise interprétation de sa part.
Il se retourna vivement et vit un colosse de pierre. Il avait les apparences humaines du jeune homme que Jareld avait rencontré tout à l'heure devant la salle des dangers. Il s'agissait là de sa forme mutante. Jareld qui découvrait encore tout cet univers fut totalement prit au dépourvu. Mais le colosse ajouta d'un ton plus neutre:
« On ne peut être certain qu’ils ne sont plus sous contrôle, mieux vaut d’abord s’en assurer… »
A peine avait-il terminer sa phrase que la professeur tituba en reculant, puis elle tomba et Jareld eut juste le temps de la rattraper. Elle tremblait et ses paupières ne cessait de battre à cause de ses tremblements incontrôlés qui la secouait. Jareld ne pensa pas un instant que les professeurs puissent être, encore contrôlés par une quelconque force...
Pour toute réponse, Jareld se tourna vers le géant de pierre et lui dit:
"Je crois pas qu'ils soient en mesure de faire quoique ce soit..."
Jareld songea avec animosité que c'était de professeurs compétents et en forme dont cette école avait besoin, pas de personnes totalement effondrées... Ils avaient désormais besoin de les soigner eux aussi... Ce retournement de situation laissa confus le jeune homme.
Jareld se tourna vers le garçon de tout à l'heure qu'il avait rencontré, celui qui était le plus âgé. Il ne semblait pas avoir vu l'état des professeurs. Il leurs résuma la situation puis il leur demanda leurs aide...
Une aide qu'ils ne semblaient pas capables de fournir, malheureusement... C'était tellement décevant! Le jeune homme avait tant espéré de ces adultes qu'ils devinaient responsables, mais ces derniers n'étaient pas en état de les aider, c'était eux qui avaient besoin d'aide... La déception était grande, proportionnelle aux espoirs que Jareld portait dans la libération des professeurs. Mais où allaient-ils bien pouvoir être soignés? L'infirmerie était bondée de blessés... Mais peut-être ne leurs fallait-ils pas de soins: juste de repos... C'est ce qu'espérait Jareld.
Si tous les professeurs s'étaient conduits comme la créature du jardin, ils avaient utilisés leur pouvoir mutants, et la fatigue les avaient très certainement terrassés... C'était sans compter ce que Cérébra avait du effectuée dans cette salle pour les maîtrisés...
Jareld se tourna vers les professeurs, Cassandre toujours dans ses bras à moitié écroulée sur le sol.
Qu'allaient-ils bien pouvoir faire?
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Mer 16 Juil 2008 - 17:23
Sven regarda d'un air distrait Lucas jouer les gros durs au sens littéral, puis Ken s'amuser à le rabrouer, ce qui provoqua chez le norvégien la même exaltation que s'il regardait une mouche se poser sur le derrière d'une vache.
Ils aimaient bien se la jouer gros bras visiblement... Figure sans doute viriles et dominatrices, pour impressionner les jouvencelles innocentes et naïves, dans le genre de River et Rachel sans doute. Mais ça ne prenait pas avec Sven. Contrairement à tous les autres membres de l'institut, il était le premier élève. Il connaissait bien les professeurs, pour les avoir tous vu arriver, et pour avoir vu Olivier le ramasser au vol par un miracle qui n'était toujours pas vraiment élucidé.
Et voilà que maintenant, Jareld s'amusait à jouer le prince charmant de la belle au bois dormant. Allait-il oser embrasser Cassandre pour la réveiller ? Il ne valait mieux pas y songer. D'ailleurs, il valait mieux intervenir rapidement.
C'est pourquoi Sven s'avança tranquillement vers les professeurs, ayant totalement oublié Yamina et sa question étrange d'écrire sur des nuages. Depuis quand écrivait-on sur des nuages ? Pourquoi pas s'en servir comme plateau-repas tant qu'on y était.
Pas plus impressionné que ça, il alla se carrer de sa stature allumetrique en face de Ken et Lucas, s'interposant devant les professeurs.
"Dites donc les gars... Il semblerait que vous ayez bien été servis en culs, mais je crois que le dictionnaire a du oublier de vous donner le I."
Il braqua son regard sur Lucas.
"Toi, Lucas. Depuis quand tu es un spécialiste en télépathie ? Si Anna dit qu'ils sont déconnectés, c'est qu'ils le sont. Anna est allé là où aucune femme n'avait jamais osé aller, dans Cerebra. Et pour autant que je le sache, un télépathe là-dedans, c'est comme une pancake avec du sirop d'erable dessus, c'est nettement meilleur."
Il se tourna ensuite vers Ken.
"Quant à toi, je vais t'aider à faire la lumière sur quelque chose qui n'a sans doute pas effleuré ton esprit. Nous aussi, nous sommes des mutants. Et si nous sommes là, c'est pour qu'on apprenne à nous débrouiller. Et alors quoi ? À peine y a-t-il une once d'espoir de retrouver nos professeurs, que tu vas directement pleurer dans leur langes que tu veux qu'ils fassent le sale boulot à ta place ?"
Il carra ses poings sur ses hanches, houspillant les deux mutants.
"Mais votre tête ne sert qu'à porter votre chapeau, c'est pas possible. D'ailleurs, vous ne portez pas de chapeau, c'est dire. Il va falloir songer à mettre du sucre dans la carafe, les enfants. Nous aussi nous sommes débrouillards, et on est pas dénué de ressources. C'est ce qu'ils nous ont appris, et j'entends bien le mettre en application.
Les professeurs, eux ? Ils viennent de se faire posséder. J'ai jamais essayé de me faire posséder, mais ça doit pas être agréable. Et quand ils se sont réveillés, ils se sont retrouvés aux prises avec Cerebra qui leur a demandé d'analyser le sentiment du jeune Julien Sorel pour Mme de Rênal du Rouge et le noir de Stendhal... Tout ceci en un mot.
La preuve que c'était difficile, c'est qu'Olivier est inconscient, Richard est out, et Cassandre a fait une exception 0E dans le VxD de je sais plus la suite. Je suis sûr qu'ils ne savent même pas de quelle planète ils atterrissent, et en plus, tu voudrais qu'ils vous changent les couches ?"
Il pointa un doigt éloquent vers la sortie de la salle des dangers.
"Allez, vous prenez vos cliques et vos claques, et vous dégagez d'ici maintenant. On a sans doute besoin de vous et de votre incommensurable talent à pleurer sur votre sort ailleurs. Si vous sortez pas vous même, je vous montrerai la sortie. J'ai fait rentrer le Pr. Layne, je ne pense pas qu'il me soit beaucoup plus difficile de vous faire sortir."
Ils aimaient bien se la jouer gros bras visiblement... Figure sans doute viriles et dominatrices, pour impressionner les jouvencelles innocentes et naïves, dans le genre de River et Rachel sans doute. Mais ça ne prenait pas avec Sven. Contrairement à tous les autres membres de l'institut, il était le premier élève. Il connaissait bien les professeurs, pour les avoir tous vu arriver, et pour avoir vu Olivier le ramasser au vol par un miracle qui n'était toujours pas vraiment élucidé.
Et voilà que maintenant, Jareld s'amusait à jouer le prince charmant de la belle au bois dormant. Allait-il oser embrasser Cassandre pour la réveiller ? Il ne valait mieux pas y songer. D'ailleurs, il valait mieux intervenir rapidement.
C'est pourquoi Sven s'avança tranquillement vers les professeurs, ayant totalement oublié Yamina et sa question étrange d'écrire sur des nuages. Depuis quand écrivait-on sur des nuages ? Pourquoi pas s'en servir comme plateau-repas tant qu'on y était.
Pas plus impressionné que ça, il alla se carrer de sa stature allumetrique en face de Ken et Lucas, s'interposant devant les professeurs.
"Dites donc les gars... Il semblerait que vous ayez bien été servis en culs, mais je crois que le dictionnaire a du oublier de vous donner le I."
Il braqua son regard sur Lucas.
"Toi, Lucas. Depuis quand tu es un spécialiste en télépathie ? Si Anna dit qu'ils sont déconnectés, c'est qu'ils le sont. Anna est allé là où aucune femme n'avait jamais osé aller, dans Cerebra. Et pour autant que je le sache, un télépathe là-dedans, c'est comme une pancake avec du sirop d'erable dessus, c'est nettement meilleur."
Il se tourna ensuite vers Ken.
"Quant à toi, je vais t'aider à faire la lumière sur quelque chose qui n'a sans doute pas effleuré ton esprit. Nous aussi, nous sommes des mutants. Et si nous sommes là, c'est pour qu'on apprenne à nous débrouiller. Et alors quoi ? À peine y a-t-il une once d'espoir de retrouver nos professeurs, que tu vas directement pleurer dans leur langes que tu veux qu'ils fassent le sale boulot à ta place ?"
Il carra ses poings sur ses hanches, houspillant les deux mutants.
"Mais votre tête ne sert qu'à porter votre chapeau, c'est pas possible. D'ailleurs, vous ne portez pas de chapeau, c'est dire. Il va falloir songer à mettre du sucre dans la carafe, les enfants. Nous aussi nous sommes débrouillards, et on est pas dénué de ressources. C'est ce qu'ils nous ont appris, et j'entends bien le mettre en application.
Les professeurs, eux ? Ils viennent de se faire posséder. J'ai jamais essayé de me faire posséder, mais ça doit pas être agréable. Et quand ils se sont réveillés, ils se sont retrouvés aux prises avec Cerebra qui leur a demandé d'analyser le sentiment du jeune Julien Sorel pour Mme de Rênal du Rouge et le noir de Stendhal... Tout ceci en un mot.
La preuve que c'était difficile, c'est qu'Olivier est inconscient, Richard est out, et Cassandre a fait une exception 0E dans le VxD de je sais plus la suite. Je suis sûr qu'ils ne savent même pas de quelle planète ils atterrissent, et en plus, tu voudrais qu'ils vous changent les couches ?"
Il pointa un doigt éloquent vers la sortie de la salle des dangers.
"Allez, vous prenez vos cliques et vos claques, et vous dégagez d'ici maintenant. On a sans doute besoin de vous et de votre incommensurable talent à pleurer sur votre sort ailleurs. Si vous sortez pas vous même, je vous montrerai la sortie. J'ai fait rentrer le Pr. Layne, je ne pense pas qu'il me soit beaucoup plus difficile de vous faire sortir."
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 0:35
Pas besoin de listes ou d'autre trucs pour passer le temps,la porte avait finit par s'ouvrir. Devant eux 3 mutants debout. Non... 2 mutant debouts, dont le professeur Layne...
* Il aurait pas pu être inconscient lui aussi?*
Elle évita à tout prix de lui faire face, et se retourna vers ses camarades en pleine discussion. Discussion qui ne la concernait que peu. Loin d'elle l'idée de se mêler à cette dispute. Elle resta donc hors de la salle des dangers.
Elle tourna son regard vers la psychologue, et les autres professeurs à l'exception de Gabriel, dont elle ne supportait toujours pas le regard. Elle ne les avait pas connu encore, aucun d'eux. Elle ne connaissait pas non plus ceux qu'ils avaient blessé, tué. Elle était incapable de leur en vouloir, ou simplement leur garder rancune. Après tout, pour la plupart, c'était la première fois qu'elle les voyait. Elle les voyait la, devant eux, et pas vraiment menaçant.
Elle n'était certe pas insensible à ce qui se passait la haut, ni aux nombreux blessés, ni au mort... Elle avait quand même un coeur! Mais elle se sentait comme un chien dans un jeu de quille. Un peu spectateur de ce drame qui c'était passé.
Et elle les voyait eux, et elle avait même un peu pitié . La haut, on avait peur de ces professeurs qu'ils avaient tant aimé. Et maintenant, c'était le doute, un doute qui ne s'effacerait peut-être jamais.
Fallait-il rester avec eux, au cas ou il avait besoin d'aide? Après tout, ils seraient dans les seuls qui pourraient leurs expliquer tout calmement, ou presque. Sans les émotions et la fureur. Mais Sven avait été assez clair sur ses intentions de les faire partir. Et puis bon, si c'était pour rester avec quelqu'un d'aussi déplaisant, valait mieux aller trouver Rachel et l'informer de tout. Elle laisserait le norvégien s'arranger tout seul avec les professeurs.
hangar
* Il aurait pas pu être inconscient lui aussi?*
Elle évita à tout prix de lui faire face, et se retourna vers ses camarades en pleine discussion. Discussion qui ne la concernait que peu. Loin d'elle l'idée de se mêler à cette dispute. Elle resta donc hors de la salle des dangers.
Elle tourna son regard vers la psychologue, et les autres professeurs à l'exception de Gabriel, dont elle ne supportait toujours pas le regard. Elle ne les avait pas connu encore, aucun d'eux. Elle ne connaissait pas non plus ceux qu'ils avaient blessé, tué. Elle était incapable de leur en vouloir, ou simplement leur garder rancune. Après tout, pour la plupart, c'était la première fois qu'elle les voyait. Elle les voyait la, devant eux, et pas vraiment menaçant.
Elle n'était certe pas insensible à ce qui se passait la haut, ni aux nombreux blessés, ni au mort... Elle avait quand même un coeur! Mais elle se sentait comme un chien dans un jeu de quille. Un peu spectateur de ce drame qui c'était passé.
Et elle les voyait eux, et elle avait même un peu pitié . La haut, on avait peur de ces professeurs qu'ils avaient tant aimé. Et maintenant, c'était le doute, un doute qui ne s'effacerait peut-être jamais.
Fallait-il rester avec eux, au cas ou il avait besoin d'aide? Après tout, ils seraient dans les seuls qui pourraient leurs expliquer tout calmement, ou presque. Sans les émotions et la fureur. Mais Sven avait été assez clair sur ses intentions de les faire partir. Et puis bon, si c'était pour rester avec quelqu'un d'aussi déplaisant, valait mieux aller trouver Rachel et l'informer de tout. Elle laisserait le norvégien s'arranger tout seul avec les professeurs.
hangar
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 1:27
La porte s'ouvrit et Sahari, l'air hagard, porta son regard autour d'elle quelques secondes. Elle reconnaissait bien la salle des dangers mais comment diable y était-elle entrée. Il y avait un instant, tout au plus, Lyu lui avait annoncé le retour de Jade et Sahari l'avait laissé partir voir son amoureuse. Frank était arrivé avec la sentinelle, et trois nouveaux étaient aussi entrés, laissés par Ivy à ses bons soins.
Et voilà qu'elle se trouvait dans la salle des dangers, ses vêtements en bien piteux état, courbaturée et avec un mal de crâne comme jamais elle n'en avait ressentit. Et les élèves qui étaient venus les rejoindre en pipaillant n'était pas pour l'aider à comprendre mieux son état.
Sahari fut surprise de voir Sven autoritaire, et même si il restait lui-même (un peu étrange), Sahari se dit qu'à son âge, elle aurait choisi de l'écouter... Elle s'avança, un peu déstabilisée, et posa la main sur son épaule.
"Reste calme, Sven, je t'en prie..."
Elle se retourna alors vers Gabriel, debout et un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Olivier, Richard et Cassandre, qui venait de s'évanouir, étaient tous trois dans les pommes. Bon sang, que s'était-il passé? Elle s'adressa d'abord à Jareld, puis à Gabriel.
"Vérifier qu'ils n'ont rien de cassé, qu'ils sont simplement inconscients, et on les emmène à l'infirmerie. Toi, tu y emmènes Cassandre et Gabriel, tu voudrais bien y emmener Olivier? Je vais m'occuper de Richard..."
Mais avant de s'approcher du clôneur étendu, Sahari vit Ken, dont le nez ne semblait pas être en excellent état...
"Qu'est-ce qui s'est passé ici? Pourquoi ton nez est comme celà, Ken? Il est cassé?"
Elle se rapprocha de lui, pour voir d'un peu plus près.
Et voilà qu'elle se trouvait dans la salle des dangers, ses vêtements en bien piteux état, courbaturée et avec un mal de crâne comme jamais elle n'en avait ressentit. Et les élèves qui étaient venus les rejoindre en pipaillant n'était pas pour l'aider à comprendre mieux son état.
Sahari fut surprise de voir Sven autoritaire, et même si il restait lui-même (un peu étrange), Sahari se dit qu'à son âge, elle aurait choisi de l'écouter... Elle s'avança, un peu déstabilisée, et posa la main sur son épaule.
"Reste calme, Sven, je t'en prie..."
Elle se retourna alors vers Gabriel, debout et un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Olivier, Richard et Cassandre, qui venait de s'évanouir, étaient tous trois dans les pommes. Bon sang, que s'était-il passé? Elle s'adressa d'abord à Jareld, puis à Gabriel.
"Vérifier qu'ils n'ont rien de cassé, qu'ils sont simplement inconscients, et on les emmène à l'infirmerie. Toi, tu y emmènes Cassandre et Gabriel, tu voudrais bien y emmener Olivier? Je vais m'occuper de Richard..."
Mais avant de s'approcher du clôneur étendu, Sahari vit Ken, dont le nez ne semblait pas être en excellent état...
"Qu'est-ce qui s'est passé ici? Pourquoi ton nez est comme celà, Ken? Il est cassé?"
Elle se rapprocha de lui, pour voir d'un peu plus près.
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 14:36
Un des garçons de tout à l'heure, fit tout un discours à ses camarades, leurs demandant avec plus ou moins de formes de partir, prétendant que les profs savaient se débrouillés seuls, et que les mutants qui venaient de sortir les professeurs de la salle des dangers seraient plus utiles ailleurs. Il menaça même de les faire sortir d'ici avec ces pouvoirs... Ce que Jareld ne trouva véritablement que peu judicieux compte tenu de la situation déjà catastrophique. Il ne manquait plus que les élèves se battent entre eux!
Une des professeurs consciente s'était relevée et paraissait en meilleur état que les autres. Elle était néanmoins encore sous le choc du contrôle. Mais elle resta debout et elle paraissait capable de prendre les choses en mains. Ce qu'elle fit très rapidement. Elle s'approcha d'abord de Sven et le pria de se calmer ce que Jareld trouva tout à fait juste, mais cela se comprenait, tous les élèves étaient en état de choc... Puis la professeur se tourna vers Jareld qui remarqua son front dégarnis ou l'on pouvait voir les os du crâne, Jareld fut un moment troublé mais il n'en fit rien voir tandis que Sahari annonça:
"Vérifier qu'ils n'ont rien de cassé, qu'ils sont simplement inconscients, et on les emmène à l'infirmerie. Toi, tu y emmènes Cassandre et Gabriel, tu voudrais bien y emmener Olivier? Je vais m'occuper de Richard..."
Elle s'était tournée vers l'ancienne créature nommer Gabriel pour la deuxième partie concernant le transport d'Olivier... Jareld devait donc s'enquérir de la bonne santé de Cassandre et l'emmener ensuite dans un lieu plus confortable que la salle des dangers.
Sahari s'inquiéta ensuite du nez de Ken et s'approcha de lui.
Tandis qu'elle agissait ainsi, Jareld allongea rapidement Cassandre sur le dos, il savait qu'elle devait être vivante, elle était juste très fatiguée. Jareld balança tout de même sa tête de façon à ce que son oreille puisse entendre sa respiration. Puis il tâta ses membres pour tenter de découvrir une quelconque difformités ou blessures...
Mais elle semblait seulement épuisée, Jareld la souleva donc et attendit que les autres fassent de même pour emmener les corps dans un lieu où ils pourraient se reposer... Il constata avec plaisir qu'au moins elle semblait plus légère que Daedalion: une chance!
Décidément aujourd'hui Jareld serait attitré pour transporté les mutants infirmes...
Dire qu'il y a quelques jours il n'aurait jamais imaginé l'existence de mutants... Voilà que maintenant il se trouvait entouré de personnes comme lui... Et malgré le contexte vraiment catastrophique de la situation, il se sentait bien à l'Institut. Il avait enfin trouvé une famille à son image.
Il se tourna vers Sahari et Ken, et Jareld espérait que ce dernier expliquerait ce qui venait de se passer à l'institut, et il ne l'enviait pas pour cette tâche, c'était certain...
Une des professeurs consciente s'était relevée et paraissait en meilleur état que les autres. Elle était néanmoins encore sous le choc du contrôle. Mais elle resta debout et elle paraissait capable de prendre les choses en mains. Ce qu'elle fit très rapidement. Elle s'approcha d'abord de Sven et le pria de se calmer ce que Jareld trouva tout à fait juste, mais cela se comprenait, tous les élèves étaient en état de choc... Puis la professeur se tourna vers Jareld qui remarqua son front dégarnis ou l'on pouvait voir les os du crâne, Jareld fut un moment troublé mais il n'en fit rien voir tandis que Sahari annonça:
"Vérifier qu'ils n'ont rien de cassé, qu'ils sont simplement inconscients, et on les emmène à l'infirmerie. Toi, tu y emmènes Cassandre et Gabriel, tu voudrais bien y emmener Olivier? Je vais m'occuper de Richard..."
Elle s'était tournée vers l'ancienne créature nommer Gabriel pour la deuxième partie concernant le transport d'Olivier... Jareld devait donc s'enquérir de la bonne santé de Cassandre et l'emmener ensuite dans un lieu plus confortable que la salle des dangers.
Sahari s'inquiéta ensuite du nez de Ken et s'approcha de lui.
Tandis qu'elle agissait ainsi, Jareld allongea rapidement Cassandre sur le dos, il savait qu'elle devait être vivante, elle était juste très fatiguée. Jareld balança tout de même sa tête de façon à ce que son oreille puisse entendre sa respiration. Puis il tâta ses membres pour tenter de découvrir une quelconque difformités ou blessures...
Mais elle semblait seulement épuisée, Jareld la souleva donc et attendit que les autres fassent de même pour emmener les corps dans un lieu où ils pourraient se reposer... Il constata avec plaisir qu'au moins elle semblait plus légère que Daedalion: une chance!
Décidément aujourd'hui Jareld serait attitré pour transporté les mutants infirmes...
Dire qu'il y a quelques jours il n'aurait jamais imaginé l'existence de mutants... Voilà que maintenant il se trouvait entouré de personnes comme lui... Et malgré le contexte vraiment catastrophique de la situation, il se sentait bien à l'Institut. Il avait enfin trouvé une famille à son image.
Il se tourna vers Sahari et Ken, et Jareld espérait que ce dernier expliquerait ce qui venait de se passer à l'institut, et il ne l'enviait pas pour cette tâche, c'était certain...
Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 15:10
"Sven, je t'ai pas demandé de la fermer ?"
La réponse de Ken avait claquée dans l'air comme un fouet. Il en avait assez des bravades de son camarade et il entendait le faire sentir.
"Si tu es tellement débrouillard et plein de ressources, qu'est-ce que tu fais là à t'inquiéter de ton sauna et à faire de grandes phrases ? Pourquoi tu n'aides pas les autres, qui sont à l'infirmerie ou en train de se démener pour aider ceux qui vont mal ? Pourquoi tu n'es pas en ville, alors que Niko a besoin d'aide ? Hein ? Pourquoi ?"
Il lança un regard noir à Sven, en ayant plus qu'assez que tout le monde lui parle mal. D'abord Angel et maintenant lui, c'était trop après tout ce qu'il avait vécu.
"On vient demander de l'aide aux professeurs parce que la majorité des placards de l'infirmerie sont fermés, parce que peu savent conduire et parce que personne ne sait si nous pouvons emmener les autres à l'hôpital. Ca ne t'est peut-être pas venu à l'esprit, mais il n'y a pas que toi ici, et il me semble que les profs savent mieux que quiconque comment ouvrir l'infirmerie ou nous conseiller sur comment opérer les autres ! Si tu sais faire, vas-y ! Mais si tu n'as pas de solution comme moi et tous les autres, ferme-la."
O'Connell n'avait jamais aimé Sven et ça continuerait ; il venait peut-être de se faire un ennemi mais il s'en fichait. Si avec ça il parvenait à avoir la paix et à aider les autres, il dormirait bien ce soir.
Autour de lui, Cassandre allait mal et les autres n'étaient pas en bon état. Il se détourna de Sven pour regarder ces êtres qui avaient massacrés, et c'était le bon terme, ses camarades, et il ne pouvait s'empêcher de songer à Lyu, à Kieran qui étaient morts et dont il avait vu les cadavres. Même si ils avaient été contrôlés, ça n'empêchait qu'ils étaient responsables de ça...et qu'il devrait en répondre. Mais pas maintenant, pas quand on avait besoin de leurs conseils et surtout de leurs connaissances de l'Institut et de ses systèmes.
En fait, lui-même n'avait pas très confiance en ces gens mais savait que Rachel et les autres avaient besoin de ce qui se trouvait dans les placards de l'infirmerie et des connaissances médicales des personnes présentes. Sans cela, il ne serait pas venu leur ouvrir mais il n'avait pas le choix : ils étaient les seuls à pouvoir les conseiller.
Soudain, Sahari prit la parole pour tenter de calmer Sven et elle s'adressa à lui. Fury vit que Jareld se détournait et que Yasmina partaient, sûrement pour éviter de devoir raconter ce qui était arrivé. Il n'était pas très à l'aise et ne savait pas quels mots utiliser : les professeurs ne devaient avoir aucune idée de ce qu'il s'était passé, mais comment leur dire qu'ils étaient responsables de la pire attaque de l'Institut ? Comment leur annoncer ça sans les choquer ou leur faire mal ?
Même si il leur en voulait, il ne souhaitait la culpabilité à personne, surtout pas à ceux qu'il avait respectés et appréciés. Il resta silencieux quelques instants, cherchant ses mots puis se lança en espérant être à la hauteur.
"Oui, il est cassé madame Fouba. Et d'autres sont blessés, ont des fractures ou sont inconscients. L'Institut a été attaqué et nous avons besoin de vous pour sortir les produits nécessaires à l'infirmerie et pour nous aider à soigner ceux qui en ont besoin. Même si nous avons fait le nécessaire pour l'instant, le bâtiment a été endommagé et...et nous ne pouvons laisser les blessés là."
Il aurait voulu rajouter "et les morts", mais il s'en empêcha : ce qu'il avait à dire serait assez difficile pour ne pas aller trop loin trop rapidement.
"Je...je suis désolé de vous le dire, mais les élèves risquent d'avoir un peu...peur en vous voyant."
Ken était tout sauf à l'aise, et ça se voyait.
"En fait, il est apparu que vous avez été contrôlés télépathiquement, mais Kitty et Anna sont parvenues à vous sortir de là...on vous a amenés ici pour gérer à un moment, mais maintenant que tout semble aller mieux, nous avons besoin de vous en haut pour ce que je vous ai dis. Et...et comme je l'ai dis, vous avez été contrôlés...et vous nous avez attaqués."
Il toussa légèrement à cause du sang qui coulait encore un peu dans sa gorge. Il releva ses yeux pour regarder Sahari, se doutant bien que ce qu'il venait de dire devait avoir l'effet d'une bombe pour elle et les autres. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle agirait professionnellement et que ça ne réveillerait pas le pire en elle...ils avaient assez donnés pour aujourd'hui.
La réponse de Ken avait claquée dans l'air comme un fouet. Il en avait assez des bravades de son camarade et il entendait le faire sentir.
"Si tu es tellement débrouillard et plein de ressources, qu'est-ce que tu fais là à t'inquiéter de ton sauna et à faire de grandes phrases ? Pourquoi tu n'aides pas les autres, qui sont à l'infirmerie ou en train de se démener pour aider ceux qui vont mal ? Pourquoi tu n'es pas en ville, alors que Niko a besoin d'aide ? Hein ? Pourquoi ?"
Il lança un regard noir à Sven, en ayant plus qu'assez que tout le monde lui parle mal. D'abord Angel et maintenant lui, c'était trop après tout ce qu'il avait vécu.
"On vient demander de l'aide aux professeurs parce que la majorité des placards de l'infirmerie sont fermés, parce que peu savent conduire et parce que personne ne sait si nous pouvons emmener les autres à l'hôpital. Ca ne t'est peut-être pas venu à l'esprit, mais il n'y a pas que toi ici, et il me semble que les profs savent mieux que quiconque comment ouvrir l'infirmerie ou nous conseiller sur comment opérer les autres ! Si tu sais faire, vas-y ! Mais si tu n'as pas de solution comme moi et tous les autres, ferme-la."
O'Connell n'avait jamais aimé Sven et ça continuerait ; il venait peut-être de se faire un ennemi mais il s'en fichait. Si avec ça il parvenait à avoir la paix et à aider les autres, il dormirait bien ce soir.
Autour de lui, Cassandre allait mal et les autres n'étaient pas en bon état. Il se détourna de Sven pour regarder ces êtres qui avaient massacrés, et c'était le bon terme, ses camarades, et il ne pouvait s'empêcher de songer à Lyu, à Kieran qui étaient morts et dont il avait vu les cadavres. Même si ils avaient été contrôlés, ça n'empêchait qu'ils étaient responsables de ça...et qu'il devrait en répondre. Mais pas maintenant, pas quand on avait besoin de leurs conseils et surtout de leurs connaissances de l'Institut et de ses systèmes.
En fait, lui-même n'avait pas très confiance en ces gens mais savait que Rachel et les autres avaient besoin de ce qui se trouvait dans les placards de l'infirmerie et des connaissances médicales des personnes présentes. Sans cela, il ne serait pas venu leur ouvrir mais il n'avait pas le choix : ils étaient les seuls à pouvoir les conseiller.
Soudain, Sahari prit la parole pour tenter de calmer Sven et elle s'adressa à lui. Fury vit que Jareld se détournait et que Yasmina partaient, sûrement pour éviter de devoir raconter ce qui était arrivé. Il n'était pas très à l'aise et ne savait pas quels mots utiliser : les professeurs ne devaient avoir aucune idée de ce qu'il s'était passé, mais comment leur dire qu'ils étaient responsables de la pire attaque de l'Institut ? Comment leur annoncer ça sans les choquer ou leur faire mal ?
Même si il leur en voulait, il ne souhaitait la culpabilité à personne, surtout pas à ceux qu'il avait respectés et appréciés. Il resta silencieux quelques instants, cherchant ses mots puis se lança en espérant être à la hauteur.
"Oui, il est cassé madame Fouba. Et d'autres sont blessés, ont des fractures ou sont inconscients. L'Institut a été attaqué et nous avons besoin de vous pour sortir les produits nécessaires à l'infirmerie et pour nous aider à soigner ceux qui en ont besoin. Même si nous avons fait le nécessaire pour l'instant, le bâtiment a été endommagé et...et nous ne pouvons laisser les blessés là."
Il aurait voulu rajouter "et les morts", mais il s'en empêcha : ce qu'il avait à dire serait assez difficile pour ne pas aller trop loin trop rapidement.
"Je...je suis désolé de vous le dire, mais les élèves risquent d'avoir un peu...peur en vous voyant."
Ken était tout sauf à l'aise, et ça se voyait.
"En fait, il est apparu que vous avez été contrôlés télépathiquement, mais Kitty et Anna sont parvenues à vous sortir de là...on vous a amenés ici pour gérer à un moment, mais maintenant que tout semble aller mieux, nous avons besoin de vous en haut pour ce que je vous ai dis. Et...et comme je l'ai dis, vous avez été contrôlés...et vous nous avez attaqués."
Il toussa légèrement à cause du sang qui coulait encore un peu dans sa gorge. Il releva ses yeux pour regarder Sahari, se doutant bien que ce qu'il venait de dire devait avoir l'effet d'une bombe pour elle et les autres. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle agirait professionnellement et que ça ne réveillerait pas le pire en elle...ils avaient assez donnés pour aujourd'hui.
- Lucas ShaamLeX
- Age : 35
Equipe : LeX
Nom de code : Rock
Date d'inscription : 12/10/2007
Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 17:10
Les profs ne répondirent pas à la question de Lucas. Cassandre, déjà patraque, s’évanouit tout bonnement dans les bras de Jareld, abandonnant toute conscience, à l’instar de Richard et des autres, tel que le fit remarquer ‘brillamment’ celui qui avait projeté ton double astral en pleine simulation dangereuse, et s’en était sorti sans trop de casse…
Et c’est là que Sven intervint, tel un nuage d’orage, noir et menaçant, agressif et hautain, mais se rabaissant à des vilenies comme s’il voulait enfin toucher le sol qu’il connaissait si peu, le monde réel, la réalité dans laquelle ils étaient plongés, tous. Il insulta Lucas et Ken, mettant en doute leurs capacités mentales de son parler métaphorique qui prenait cette fois une toute autre allure, nettement moins sympathique qu’à l’accoutumée. Il poursuivit avec acharnement son discours destructeur en ne visant plus cette fois que le Suédois, qui serra les poings en entendant de telles paroles se retourner contre lui, qui n’avait pour but que d’aider et de préserver avec prudence cet institut qui avait été détruit par la faute de ces professeurs ‘sous-contrôle’, ou plutôt à l’extérieur de leur propre contrôle.
Il insulta Ken une nouvelle fois, toujours plus méchant dans ses paroles, avant de se remettre une nouvelle fois à les houspiller sans gêne et sans modération. Il écœurait Lucas, qui voyait ce garçon pour la première fois sous un angle différent, sans doute ce qu’il était vraiment : Un frustré de la réalité, un mec hautain et imbu de lui-même, au point de mépriser tous les autres, ou tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il était franc, peut-être, mais tout ce que Lucas avait envie de voir là, c’était que Sven était franchement con…
Pourquoi ce lunatique personnage se bornait-il à les rudoyer alors qu’il y avait en cet instant bien d’autres choses plus utiles à faire que de rester là à taper la discussion alors que d’autres agonisaient ou attendaient des soins qui ne venaient pas. Il se gaussa alors de leur donner des ordres, comme s’il avait un quelconque ascendant sur eux, en leur demandant sans politesse ni amabilité de bien vouloir débarrasser le plancher.
*Qu’il essaie de me sortir, ce crétin ! En quoi est-il plus utile que nous ici, ce mauvais penseur, cet égocentrique sans compassion ?*
Non, Lucas n’avait pas de connaissance télépathique, mais il avait au moins des connaissances humaines, une conception de la réalité qui semblait tout bonnement échapper à cet entêté sans cervelle autre que ce résidu de neurones uniquement centrés sur sa petite personne et son petit monde, tout petit petit petit.
Il voulut alors le dire à l’intéressé, mais Ken, plus vif, le devança tandis que Lucas serrait les poings et les dents, regardant sévèrement ce nuage de mauvais augure. Lucas se rangea derrière la bannière que Ken venait de dresser, l’ayant pris de court dans le discours qu’il préparait intérieurement…
Alors, malgré ce qu’avait dit Sahari, Lucas tourna les talons vers le professeur qu’il avait laissé là quelques instants auparavant. Laissant son pouvoir activé, il se pencha sur son professeur inconscient, Richard, et entreprit de le reprendre sur son dos, comme il l’avait fait pour l’amener ici. Il se releva en poussant un soupir, et se dirigea vers la porte de sortie.
« J’l’emmène dans un endroit où il pourra se réveiller tranquille… J’ai peur de la réaction des autres, si je me pointe avec lui à l’infirmerie… Je m’en charge, n’ayez pas d’inquiétude… Je viendrai aider les autres quand Richard sera mis sur pied. Madame Fouba, vérifiez que vous allez bien. Comme l’a dit Ken, on a besoin de vous, là-haut, bien plus que Richard, je le crains. »
Il se tourna alors une dernière fois vers Sven, à qui il lança un regard plein de dédain et de lassitude.
« Quand à toi, tu ferais mieux de partir d’ici aussi, et d’aller te réfugier dans ton sauna, où tes esclaves t’attendront pour assouvir tes délires égocentriques. Ici, c’est la réalité, et y’a des blessés et du sang, ce n’est pas un monde pour toi. »
Il tourna les talons pour quitter la salle avec son lourd fardeau de chair et d’os… Il ne voyait qu’un endroit où Richard serait à l’abri des autres, où il pourrait se remettre de ses maux.
Bureau de Richard
Et c’est là que Sven intervint, tel un nuage d’orage, noir et menaçant, agressif et hautain, mais se rabaissant à des vilenies comme s’il voulait enfin toucher le sol qu’il connaissait si peu, le monde réel, la réalité dans laquelle ils étaient plongés, tous. Il insulta Lucas et Ken, mettant en doute leurs capacités mentales de son parler métaphorique qui prenait cette fois une toute autre allure, nettement moins sympathique qu’à l’accoutumée. Il poursuivit avec acharnement son discours destructeur en ne visant plus cette fois que le Suédois, qui serra les poings en entendant de telles paroles se retourner contre lui, qui n’avait pour but que d’aider et de préserver avec prudence cet institut qui avait été détruit par la faute de ces professeurs ‘sous-contrôle’, ou plutôt à l’extérieur de leur propre contrôle.
Il insulta Ken une nouvelle fois, toujours plus méchant dans ses paroles, avant de se remettre une nouvelle fois à les houspiller sans gêne et sans modération. Il écœurait Lucas, qui voyait ce garçon pour la première fois sous un angle différent, sans doute ce qu’il était vraiment : Un frustré de la réalité, un mec hautain et imbu de lui-même, au point de mépriser tous les autres, ou tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. Il était franc, peut-être, mais tout ce que Lucas avait envie de voir là, c’était que Sven était franchement con…
Pourquoi ce lunatique personnage se bornait-il à les rudoyer alors qu’il y avait en cet instant bien d’autres choses plus utiles à faire que de rester là à taper la discussion alors que d’autres agonisaient ou attendaient des soins qui ne venaient pas. Il se gaussa alors de leur donner des ordres, comme s’il avait un quelconque ascendant sur eux, en leur demandant sans politesse ni amabilité de bien vouloir débarrasser le plancher.
*Qu’il essaie de me sortir, ce crétin ! En quoi est-il plus utile que nous ici, ce mauvais penseur, cet égocentrique sans compassion ?*
Non, Lucas n’avait pas de connaissance télépathique, mais il avait au moins des connaissances humaines, une conception de la réalité qui semblait tout bonnement échapper à cet entêté sans cervelle autre que ce résidu de neurones uniquement centrés sur sa petite personne et son petit monde, tout petit petit petit.
Il voulut alors le dire à l’intéressé, mais Ken, plus vif, le devança tandis que Lucas serrait les poings et les dents, regardant sévèrement ce nuage de mauvais augure. Lucas se rangea derrière la bannière que Ken venait de dresser, l’ayant pris de court dans le discours qu’il préparait intérieurement…
Alors, malgré ce qu’avait dit Sahari, Lucas tourna les talons vers le professeur qu’il avait laissé là quelques instants auparavant. Laissant son pouvoir activé, il se pencha sur son professeur inconscient, Richard, et entreprit de le reprendre sur son dos, comme il l’avait fait pour l’amener ici. Il se releva en poussant un soupir, et se dirigea vers la porte de sortie.
« J’l’emmène dans un endroit où il pourra se réveiller tranquille… J’ai peur de la réaction des autres, si je me pointe avec lui à l’infirmerie… Je m’en charge, n’ayez pas d’inquiétude… Je viendrai aider les autres quand Richard sera mis sur pied. Madame Fouba, vérifiez que vous allez bien. Comme l’a dit Ken, on a besoin de vous, là-haut, bien plus que Richard, je le crains. »
Il se tourna alors une dernière fois vers Sven, à qui il lança un regard plein de dédain et de lassitude.
« Quand à toi, tu ferais mieux de partir d’ici aussi, et d’aller te réfugier dans ton sauna, où tes esclaves t’attendront pour assouvir tes délires égocentriques. Ici, c’est la réalité, et y’a des blessés et du sang, ce n’est pas un monde pour toi. »
Il tourna les talons pour quitter la salle avec son lourd fardeau de chair et d’os… Il ne voyait qu’un endroit où Richard serait à l’abri des autres, où il pourrait se remettre de ses maux.
Bureau de Richard
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Re: Opération sauvetage
Jeu 17 Juil 2008 - 22:22
Silencieux depuis le début, Gabriel se frottait l'arrière de la tête, tentant en vain de se remémorer les derniers événements. Comment était-il arrivé en salle des dangers ? Il avait beau tourner et retourner la question dans sa tête, il ne trouvait aucune explication.
D'un coup d'oeil circulaire, il apperçut d'autres professeurs ainsi que des élèves. Aucun d'eux ne faisait spécialement attention à lui. Une chance car vu son état, il aurait pu les éventrer qu'il ne s'en rendrait peut-être même pas compte ! Mieux valait alors pour eux garder leurs distance.
Il ne manqua pas d'assister à une altercation entre les jeunes présents. Ils ne les connaissait que de nom et de visage, mais il fut cependant surpris d'assister à une telle empoignade.
Il fut plus encore lorsque Sven parla de lui.
Sven l'avait conduit ici ? Mais quand ? Et comment ? Son mal de tête persistant était-il la conséquence de ce qu'avait fait Sven ?
Pour en avoir le coeur net, Gabriel s'approcha du jeune homme, bravant ainsi la colère de celui-ci. Mais en terme de mauvaise humeur, Gabriel s'imposait lui aussi. C'est à qui aurait le pire caractère.
- Dis moi, Sven, commença-t-il en accostant le jeune homme. Qu'est-ce que j'entends ? C'est à toi que je dois d'être ici ? Tu peux m'expliquer ?
D'un coup d'oeil circulaire, il apperçut d'autres professeurs ainsi que des élèves. Aucun d'eux ne faisait spécialement attention à lui. Une chance car vu son état, il aurait pu les éventrer qu'il ne s'en rendrait peut-être même pas compte ! Mieux valait alors pour eux garder leurs distance.
Il ne manqua pas d'assister à une altercation entre les jeunes présents. Ils ne les connaissait que de nom et de visage, mais il fut cependant surpris d'assister à une telle empoignade.
Il fut plus encore lorsque Sven parla de lui.
Sven l'avait conduit ici ? Mais quand ? Et comment ? Son mal de tête persistant était-il la conséquence de ce qu'avait fait Sven ?
Pour en avoir le coeur net, Gabriel s'approcha du jeune homme, bravant ainsi la colère de celui-ci. Mais en terme de mauvaise humeur, Gabriel s'imposait lui aussi. C'est à qui aurait le pire caractère.
- Dis moi, Sven, commença-t-il en accostant le jeune homme. Qu'est-ce que j'entends ? C'est à toi que je dois d'être ici ? Tu peux m'expliquer ?
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Ven 18 Juil 2008 - 12:37
Interpellé par Gabriel, Sven se tourna vers celui qui était précédemment son adversaire, oubliant instantanément la présence de Ken et Lucas derrière lui.
"Oui Pr. Layne. Oui, je vous ai emmené ici. Votre valise est dans le couloir d'ailleurs. En fait, figurez-vous que j'étais dans le jardin avec Ivy en train de préparer un concept révolutionnaire de sauna mutant, quand Kitty est passée à travers la fenêtre de votre bureau."
Sven accompagnait son discours de grands gestes évoquants la situation.
"Il faut dire que vous l'avez un peu aidé. Après, vous vous êtes battu avec tout le monde dans le jardin, et vous avez estropié des gens... Enfin, moi je vais bien. Je vous ai enfermé dans un nuage... Rassurez-vous, c'est tout confort, et déposé ici, suivant les instructions de je ne sais plus qui... Histoire que vous vous teniez tranquille."
Il arrêta sa diatribe et ses grands gestes, puis prit une pose plus réfléchie.
"En fait, d'après nos télépathes, vous étiez possédés. Un peu comme un virus dans un ordinateur. Heureusement, Anna et Kitty sont allés dans Cerebra jouer les antivirus. Je sais pas trop. En tout cas, ça a l'air d'aller mieux, vu que vous ne m'avez pas encore mangé."
Il prit un air faussement détaché, et ajouta sur un ton un peu trop factuel.
"Mais je crois que vous avez mangé Michel, par contre... Ceci expliquant peut-être cela ?"
Il fit apparaître un nuage-civière sous Olivier, qu'il regarda avec un air paternel, puis s'adressa encore à Gabriel.
"Ne restons pas là. Je vais déposer le Dr. Fleury à l'infirmerie pour qu'il se repose. Non parce que sa chambre est probablement détruite. J'espère juste qu'il y aura assez de place à l'infirmerie. Figurez-vous qu'il y a tout un tas de gens qui se sont cassé un ongle et qui l'occupent pour je ne sais quelle raison, en attendant que le St Esprit vienne les guérir... C'est d'un exaspérant. D'ailleurs, pas plus tard qu'il y a 2mn, Ken et Lucas étaient juste là en train de vous harceler pour que vous veniez mettre des pansements.
Moi je dis toujours, les morts, on ne peut plus rien pour eux, et les blessés, s'ils ont assez de force pour râler, c'est que c'est pas si grave que ça. Mais à mon avis, ce sont juste des chochotes."
Il se retourna alors, constatant que Lucas était parti, mais que Ken était toujours là, ce qui ne le dérangea pas le moins du monde.
"Ah, tu es encore là toi. Tu aimes vraiment rester planté comme un prunier hein... Bon, je file moi, je vais déposer Olivier dans un endroit calme et serein. Si tant est que ça existe encore... Venez avec moi, Pr. Layne, je vous expliquerai le reste des détails en chemin."
Infirmerie.
"Oui Pr. Layne. Oui, je vous ai emmené ici. Votre valise est dans le couloir d'ailleurs. En fait, figurez-vous que j'étais dans le jardin avec Ivy en train de préparer un concept révolutionnaire de sauna mutant, quand Kitty est passée à travers la fenêtre de votre bureau."
Sven accompagnait son discours de grands gestes évoquants la situation.
"Il faut dire que vous l'avez un peu aidé. Après, vous vous êtes battu avec tout le monde dans le jardin, et vous avez estropié des gens... Enfin, moi je vais bien. Je vous ai enfermé dans un nuage... Rassurez-vous, c'est tout confort, et déposé ici, suivant les instructions de je ne sais plus qui... Histoire que vous vous teniez tranquille."
Il arrêta sa diatribe et ses grands gestes, puis prit une pose plus réfléchie.
"En fait, d'après nos télépathes, vous étiez possédés. Un peu comme un virus dans un ordinateur. Heureusement, Anna et Kitty sont allés dans Cerebra jouer les antivirus. Je sais pas trop. En tout cas, ça a l'air d'aller mieux, vu que vous ne m'avez pas encore mangé."
Il prit un air faussement détaché, et ajouta sur un ton un peu trop factuel.
"Mais je crois que vous avez mangé Michel, par contre... Ceci expliquant peut-être cela ?"
Il fit apparaître un nuage-civière sous Olivier, qu'il regarda avec un air paternel, puis s'adressa encore à Gabriel.
"Ne restons pas là. Je vais déposer le Dr. Fleury à l'infirmerie pour qu'il se repose. Non parce que sa chambre est probablement détruite. J'espère juste qu'il y aura assez de place à l'infirmerie. Figurez-vous qu'il y a tout un tas de gens qui se sont cassé un ongle et qui l'occupent pour je ne sais quelle raison, en attendant que le St Esprit vienne les guérir... C'est d'un exaspérant. D'ailleurs, pas plus tard qu'il y a 2mn, Ken et Lucas étaient juste là en train de vous harceler pour que vous veniez mettre des pansements.
Moi je dis toujours, les morts, on ne peut plus rien pour eux, et les blessés, s'ils ont assez de force pour râler, c'est que c'est pas si grave que ça. Mais à mon avis, ce sont juste des chochotes."
Il se retourna alors, constatant que Lucas était parti, mais que Ken était toujours là, ce qui ne le dérangea pas le moins du monde.
"Ah, tu es encore là toi. Tu aimes vraiment rester planté comme un prunier hein... Bon, je file moi, je vais déposer Olivier dans un endroit calme et serein. Si tant est que ça existe encore... Venez avec moi, Pr. Layne, je vous expliquerai le reste des détails en chemin."
Infirmerie.
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Re: Opération sauvetage
Ven 18 Juil 2008 - 14:04
Alors que Lucas partait emmener le corps de son professeur, et que Sven avait crée un nuage pour emporter celui du professeur à lunettes. Jareld se décida à emmener à son tour Cassandre à l'infirmerie... Même s'il elle était bondée il devait bien y avoir une place pour la professeur et comme Jareld ne connaissait pas le lieu ou se trouvait la chambre de Cassandre, il se décida à suivre Sven jusqu'au sous-sols de l'institut et de retrouver par conséquence, l'enfer de l'infirmerie.
A ce moment Jareld se sentit soudainement fatigué... C'était très certainement du au décalage horaire... Et à toutes ces mésaventures depuis son arrivée. Sans parler de l'utilisation de son pouvoir pour pénétrer dans la salle des dangers...
Jareld suivit donc l'antipathique personnage qu'était Sven dans une série de couloirs pour enfin être mener à l'infirmerie. Jareld en profitait pour repérer les lieux, même si parmi les gravats c'était plus ou moins difficile.
Enfin, il arriva à l'infirmerie.
[infirmerie]
A ce moment Jareld se sentit soudainement fatigué... C'était très certainement du au décalage horaire... Et à toutes ces mésaventures depuis son arrivée. Sans parler de l'utilisation de son pouvoir pour pénétrer dans la salle des dangers...
Jareld suivit donc l'antipathique personnage qu'était Sven dans une série de couloirs pour enfin être mener à l'infirmerie. Jareld en profitait pour repérer les lieux, même si parmi les gravats c'était plus ou moins difficile.
Enfin, il arriva à l'infirmerie.
[infirmerie]
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Ven 18 Juil 2008 - 21:33
Sahari était réellement intriguée par les discussions qu'il y avait ici. Et les jeunes semblaient particulièrement à pic… L'africaine lança un regard à Gabriel, et demanda à la cantonade :
"Bon! Ça suffit! Au lieu de vous chicaner comme des enfants dites-nous donc où est Niko et ce qu'il a!
Sa voix déjà imposante sortit bien plus autoritaire qu'à l'habitude, et il ne faisait aucun doute que le prochain qui lèverait le ton aurait droit à une discussion privée dans son bureau. C'était bien la journée pour, après tout…
Ken l'avait tout de même inquiétée, parlant d'opérations et tout. On aurait cru qu'une bombe s'était écrasée sur l'institut. Et, en fait, si elle avait vu l'état de l'aile des garçons et de la cuisine, elle aurait pu penser que c'était bel et bien le cas.
L'institut, attaqué? Mais où diable avait-elle été, entre le hall et la salle des dangers. D'ailleurs, pourquoi s'y cacher alors que l'école subit une attaque? Toute cette histoire ne faisait aucun sens dans l'esprit de Sahari.
Ken la mettait en garde… Et depuis quand les élèves étaient-ils à l'aise en voyant ses difformités? Légèrement vexée par l'attitude de Ken –il y avait tout de même plusieurs mois qu'elle lui enseignait!-, elle continua de l'écouter, stupéfiée. Ils avaient été contrôlés? Qui ils? Les profs?
Elle les avait attaqués? Une tonne d'images sanglantes déboulèrent dans son esprit, souvenirs qui avaient réussis à transpercer le barrage de sa volonté à les refouler. Son village, des corps étendus, transpercer. Son seul ami, lynché. Sa nourrice en larmes. Des blessés qui fuyaient. Des blessés. Ken avait parlé de blessés. Y avait-il aussi des… décès? Certainement, se dit-elle sans oser le demander… Et par sa faute, certainement! Elle resta là, figée un bon moment, sans entendre Lucas ni le voir disparaître avec Richard. En fait si, elle le vit, mais ne porta pas attention, rongée par la crainte et la culpabilité.
La voix de son collègue la ramena sur terre, et elle écouta le récit de Sven, dégoûtée. Mais il en fallait plus que ça pour ébranler la mutante solitaire…
Restée seule avec Ken, après le départ du jeune inconnu, Sahari s'approcha de Ken et observa son nez.
"Je vais t'arranger ça. Mais pour ressouder les os, je devrai redonner une forme normale à ton nez, à moins que tu préfères qu'il ne reste difforme. Respire bien, ça pourrait faire mal… désolée!"
Elle ne lui laissa que le temps d'inspirer qu'elle replaça le nez de Ken droit, avec son indélicatesse habituelle, et répara le nez cassé. Elle savait bien l'effet que ça lui ferait pour s'être parfois réparer elle-même des fractures. C'était comme si une infinité d'aiguilles microscopiques envahissaient l'os. La sensation de picotement était généralement apaisante, au moins.
Une fois que le nez de Ken fut comme neuf –excepté le sang qui restait et les lésions qu'elle ne pouvait retirer-, elle le poussa devant elle pour sortir de la salle.
"Je vais aller à l'infirmerie. J'aimerais que tu me dises qui a des blessures importantes, et qui ne s'en est pas sorti."
Avant de continuer, elle posa son regard sur lui. Elle pensait qu'il tenterait de nier ou de détourner, comme il l'avait fait juste avant. Mais l'africaine n'aimait pas trop tourner autour du pot. Elle était franche et directe et s'attendait à ce qu'on le soit avec elle. Pas question de perdre du temps.
"Je ne suis pas dupe, je connais assez bien le potentiel du corps professoral..."
La porte de l'infirmerie se referma derrière eux alors qu'elle souhaitait que Gabriel ait plus de connaissances en médecine qu'elle-même en avait.
Infirmerie!
"Bon! Ça suffit! Au lieu de vous chicaner comme des enfants dites-nous donc où est Niko et ce qu'il a!
Sa voix déjà imposante sortit bien plus autoritaire qu'à l'habitude, et il ne faisait aucun doute que le prochain qui lèverait le ton aurait droit à une discussion privée dans son bureau. C'était bien la journée pour, après tout…
Ken l'avait tout de même inquiétée, parlant d'opérations et tout. On aurait cru qu'une bombe s'était écrasée sur l'institut. Et, en fait, si elle avait vu l'état de l'aile des garçons et de la cuisine, elle aurait pu penser que c'était bel et bien le cas.
L'institut, attaqué? Mais où diable avait-elle été, entre le hall et la salle des dangers. D'ailleurs, pourquoi s'y cacher alors que l'école subit une attaque? Toute cette histoire ne faisait aucun sens dans l'esprit de Sahari.
Ken la mettait en garde… Et depuis quand les élèves étaient-ils à l'aise en voyant ses difformités? Légèrement vexée par l'attitude de Ken –il y avait tout de même plusieurs mois qu'elle lui enseignait!-, elle continua de l'écouter, stupéfiée. Ils avaient été contrôlés? Qui ils? Les profs?
Elle les avait attaqués? Une tonne d'images sanglantes déboulèrent dans son esprit, souvenirs qui avaient réussis à transpercer le barrage de sa volonté à les refouler. Son village, des corps étendus, transpercer. Son seul ami, lynché. Sa nourrice en larmes. Des blessés qui fuyaient. Des blessés. Ken avait parlé de blessés. Y avait-il aussi des… décès? Certainement, se dit-elle sans oser le demander… Et par sa faute, certainement! Elle resta là, figée un bon moment, sans entendre Lucas ni le voir disparaître avec Richard. En fait si, elle le vit, mais ne porta pas attention, rongée par la crainte et la culpabilité.
La voix de son collègue la ramena sur terre, et elle écouta le récit de Sven, dégoûtée. Mais il en fallait plus que ça pour ébranler la mutante solitaire…
Restée seule avec Ken, après le départ du jeune inconnu, Sahari s'approcha de Ken et observa son nez.
"Je vais t'arranger ça. Mais pour ressouder les os, je devrai redonner une forme normale à ton nez, à moins que tu préfères qu'il ne reste difforme. Respire bien, ça pourrait faire mal… désolée!"
Elle ne lui laissa que le temps d'inspirer qu'elle replaça le nez de Ken droit, avec son indélicatesse habituelle, et répara le nez cassé. Elle savait bien l'effet que ça lui ferait pour s'être parfois réparer elle-même des fractures. C'était comme si une infinité d'aiguilles microscopiques envahissaient l'os. La sensation de picotement était généralement apaisante, au moins.
Une fois que le nez de Ken fut comme neuf –excepté le sang qui restait et les lésions qu'elle ne pouvait retirer-, elle le poussa devant elle pour sortir de la salle.
"Je vais aller à l'infirmerie. J'aimerais que tu me dises qui a des blessures importantes, et qui ne s'en est pas sorti."
Avant de continuer, elle posa son regard sur lui. Elle pensait qu'il tenterait de nier ou de détourner, comme il l'avait fait juste avant. Mais l'africaine n'aimait pas trop tourner autour du pot. Elle était franche et directe et s'attendait à ce qu'on le soit avec elle. Pas question de perdre du temps.
"Je ne suis pas dupe, je connais assez bien le potentiel du corps professoral..."
La porte de l'infirmerie se referma derrière eux alors qu'elle souhaitait que Gabriel ait plus de connaissances en médecine qu'elle-même en avait.
Infirmerie!
Re: Opération sauvetage
Sam 19 Juil 2008 - 12:16
Dans le dictionnaire, à côté de "lèche-cul" se trouvait la tête de Sven : Ken ne pouvait pas imaginer la chose autrement. Il lança un dernier regard noir à son camarade partant avec Gabriel après que Lucas l'ait aussi rabroué. Il ne connaissait pas beaucoup ce dernier mais vu ses réactions, il sentait qu'ils pourraient devenir copains : de bons mots envers un autre cimentaient en général assez bien un début d'amitié.
Néanmoins, ce serait pour plus tard : l'important était ailleurs pour le moment.
Il se retourna ainsi vers Sahari : ses difformités étaient impressionnantes mais il avait tenté jusque là de cacher ses sentiments à cet égard. Il savait que ça ne plairait sûrement à la professeure d'être ainsi dévisagée, et il ne voulait pas la mettre encore plus mal à l'aise après lui avoir dit ce que elle et ses collègues avaient fait ça. Ce n'était que du simple respect pour lui et il se tenait donc toujours calme devant elle.
Elle lui proposa de reformer son nez comme il était avant, mais O'Connell savait que ça ne se ferait pas sans douleur ; néanmoins, il acquiesça et subit l'opération sans rien dire. Il se sentait toujours honteux de n'avoir pas été à la hauteur face à Cassandre et d'avoir blessé Juliette, et était sûr qu'il fallait maintenant prouver sa valeur en encaissant les chocs et en se contenant. Même si ça serait difficile, il se jurait de ne plus jamais se laisser aller à ses émotions durant les phases complexes pour garder la tête froide et user de son intelligence. Ca n'avait pas été le cas quelques moments plus tôt, et le résultat catastrophique en était sûrement une conséquence plus ou moins directe.
Il serra donc les dents et encaissa sans rien dire tandis que son nez se reformait et qu'il reprenait une allure normale. Il fut soulagé de cela, car cela lui évitait une opération et le remettait plus facilement sur les rails. Il était toujours blessé, mais ça ne restait qu'accessoire maintenant que la guérison était en très bonne voie.
Il toussotta légèrement à cause de la douleur et du changement dans son nez, avant que Sahari ne le trouble en lui demandant le nombre de blessés, leurs caractéristiques...et qui était mort. Il n'avait pas voulu "charger" les professeurs en leur disant ceux qui étaient décédés, mais la dernière remarque de madame Fouba lui fit comprendre qu'ils devaient tous s'en douter. Ca devait être terrible pour eux de se dire qu'ils avaient failli à leur tâche et étaient responsables d'horreurs...il était alors normal qu'ils veuillent connaître vraiment leurs actes pour tenter de les réparer.
D'une voix sobre, en marchant aux côtés de la professeure, il se mit alors à reparler.
"Juliette a été terriblement blessée à l'épaule et au visage. Iacobo était brûlé quand je suis parti, plusieurs avaient des nez cassés et certains d'autres fractures. Et...et Luy est mort...Kieran aussi...je ne sais pas pour les autres mais je crois qu'il y en a encore un..."
Ca avait été difficile de dire cela, mais il y était parvenu. Maintenant, il fallait accompagner Sahari pour l'aider et surtout dire aux autres de ne pas paniquer en la voyant...ce qui serait dur.
Infirmerie.
Néanmoins, ce serait pour plus tard : l'important était ailleurs pour le moment.
Il se retourna ainsi vers Sahari : ses difformités étaient impressionnantes mais il avait tenté jusque là de cacher ses sentiments à cet égard. Il savait que ça ne plairait sûrement à la professeure d'être ainsi dévisagée, et il ne voulait pas la mettre encore plus mal à l'aise après lui avoir dit ce que elle et ses collègues avaient fait ça. Ce n'était que du simple respect pour lui et il se tenait donc toujours calme devant elle.
Elle lui proposa de reformer son nez comme il était avant, mais O'Connell savait que ça ne se ferait pas sans douleur ; néanmoins, il acquiesça et subit l'opération sans rien dire. Il se sentait toujours honteux de n'avoir pas été à la hauteur face à Cassandre et d'avoir blessé Juliette, et était sûr qu'il fallait maintenant prouver sa valeur en encaissant les chocs et en se contenant. Même si ça serait difficile, il se jurait de ne plus jamais se laisser aller à ses émotions durant les phases complexes pour garder la tête froide et user de son intelligence. Ca n'avait pas été le cas quelques moments plus tôt, et le résultat catastrophique en était sûrement une conséquence plus ou moins directe.
Il serra donc les dents et encaissa sans rien dire tandis que son nez se reformait et qu'il reprenait une allure normale. Il fut soulagé de cela, car cela lui évitait une opération et le remettait plus facilement sur les rails. Il était toujours blessé, mais ça ne restait qu'accessoire maintenant que la guérison était en très bonne voie.
Il toussotta légèrement à cause de la douleur et du changement dans son nez, avant que Sahari ne le trouble en lui demandant le nombre de blessés, leurs caractéristiques...et qui était mort. Il n'avait pas voulu "charger" les professeurs en leur disant ceux qui étaient décédés, mais la dernière remarque de madame Fouba lui fit comprendre qu'ils devaient tous s'en douter. Ca devait être terrible pour eux de se dire qu'ils avaient failli à leur tâche et étaient responsables d'horreurs...il était alors normal qu'ils veuillent connaître vraiment leurs actes pour tenter de les réparer.
D'une voix sobre, en marchant aux côtés de la professeure, il se mit alors à reparler.
"Juliette a été terriblement blessée à l'épaule et au visage. Iacobo était brûlé quand je suis parti, plusieurs avaient des nez cassés et certains d'autres fractures. Et...et Luy est mort...Kieran aussi...je ne sais pas pour les autres mais je crois qu'il y en a encore un..."
Ca avait été difficile de dire cela, mais il y était parvenu. Maintenant, il fallait accompagner Sahari pour l'aider et surtout dire aux autres de ne pas paniquer en la voyant...ce qui serait dur.
Infirmerie.
- InvitéInvité
Re: Opération sauvetage
Sam 19 Juil 2008 - 23:19
Durant toute la tirade de Sven, Gabriel continuait à se froter l'arrière de la tête.
En apparence distrait, il ne semblait pas intéressé parce que ce disait le jeune homme. Son mal au crâne importait plus. Il ne sourcilla même pas en entendant Sven dire qu'il avait manger Michel. Au lieu de ça, il parcourait la salle du regard, observant l'environement.
- Mmmmm, grogna-t-il tout simplement, les sourcils froncés.Je te suis
Se rajustant d'un geste non chalant, il suivit Sven sur le chemin de l'infirmerie.
Infirmerie
En apparence distrait, il ne semblait pas intéressé parce que ce disait le jeune homme. Son mal au crâne importait plus. Il ne sourcilla même pas en entendant Sven dire qu'il avait manger Michel. Au lieu de ça, il parcourait la salle du regard, observant l'environement.
- Mmmmm, grogna-t-il tout simplement, les sourcils froncés.Je te suis
Se rajustant d'un geste non chalant, il suivit Sven sur le chemin de l'infirmerie.
Infirmerie
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