Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
Argentine, prête pour un nouveau départ
Dim 20 Juil 2008 - 18:02
C’était un matin somme toute comme tous les matins. Le chant des oiseaux matinaux sortit Faby de son sommeil. Elle mit le nez à la fenêtre. L’aube pointait à l’horizon et la journée semblait se revêtir d’une météo agréable. Elle y demeura un moment à contempler les passereaux s’adonner à la cueillette de vermisseaux pour nourrir leurs oisillons. Elle s’étira et fit une toilette sommaire. Par la suite, elle prit son petit déjeuner, enfila sa tunique de travail et alla curer et nourrir les animaux. Elle ramassa les œufs et les porta dans la maison. La routine quotidienne achevée, elle se prépara pour aller à l’école. Après s’être nettoyée, elle revêtit un jean et un t-shirt sur lequel s’affichait une représentation de l’Amérique, où la province de Québec, au Canada, représentait une tête. L’embouchure du fleuve St-Laurent faisait office de bouche dans laquelle une paille, plantée dans la partie astrale du continent exprimait clairement que les ressources du Sud sont littéralement siphonnées par le Nord. Elle fila un coup de main à son jeune frère pour s’habiller. Elle prit son sac d'effets personnels et sa veste, embrassa sa mère et quitta son domicile en lui souhaitant une bonne journée.
Chemin faisant, comme à tous les matins qu’elle allait à l’école, elle s’arrêta chez José, son géniteur. Elle le trouva assis sur la véranda, à siroter son café et lire le journal du monde diplomatique. Elle le salua d’un air enjoué. Il releva la tête pour lui rendre son bonjour. Il semblait particulièrement étrange ce matin-là. Faby s’informa de son état, espérant qu’il n’y a rien de fâcheux qui ne le tracasse. Elle ne se doutait point que son itinéraire allait être chamboulée.
Chemin faisant, comme à tous les matins qu’elle allait à l’école, elle s’arrêta chez José, son géniteur. Elle le trouva assis sur la véranda, à siroter son café et lire le journal du monde diplomatique. Elle le salua d’un air enjoué. Il releva la tête pour lui rendre son bonjour. Il semblait particulièrement étrange ce matin-là. Faby s’informa de son état, espérant qu’il n’y a rien de fâcheux qui ne le tracasse. Elle ne se doutait point que son itinéraire allait être chamboulée.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Jeu 24 Juil 2008 - 22:09
José semblait soucieux. Une ride profonde barrait son front d'ordinaire dégagé. Il poussa un soupir mais accueillit néanmoins son enfant illégitime.
"Bonjour, ma grande." dit-il en posant son journal sur la petite table en osier près de son fauteuil.
"Dis-moi... Tu n'aurais rien remarqué de bizarre chez tes petites camarades de l'école dernièrement ?" demanda-t-il de but en blanc après s'être longuement frotté la barbe comme s'il cherchait ses mots.
"Bonjour, ma grande." dit-il en posant son journal sur la petite table en osier près de son fauteuil.
"Dis-moi... Tu n'aurais rien remarqué de bizarre chez tes petites camarades de l'école dernièrement ?" demanda-t-il de but en blanc après s'être longuement frotté la barbe comme s'il cherchait ses mots.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Sam 26 Juil 2008 - 15:06
HRP : Je n'arrive pas à ouvrir le journal pour le lire. La version pdf me signale que le fichier est endommagé et les pages individuelles ne s'ouvrent que partiellement
RP : José accueillit Faby comme tous les matins. Cependant la ride sur son front ne lui disait rien qui vaille.
- Bon matin papaito. Ça va aujourd’hui ?-
Il lui rendit sa salutation et déposa son journal sur la petite table en osier. Il lui posa une question directe.
Tel que Faby le connait, il ne s’informe pas anodinement. Elle s’approcha de la véranda, déposa son sac par terre et s’assied sur l’une des 3 marches. Elle réfléchit longuement avant de lui répondre. À quoi faisait-il référence au juste ? Son ton, sa mimique, … elle sentait bien qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Mais quoi ? Est-ce que ça avait un rapport avec les actualités du journal ? Ou avait-il entendu des rumeurs au village ? Faisait-il référence à l’absence prolongée de l’institutrice d’éducation physique Sylvia ? Faby ne voyait vraiment pas à quoi il faisait allusion. Elle tenta de sonder son esprit mais n’y trouva que son inquiétude et ça l’inquiétait aussi.
- J’ai beau repasser dans ma mémoire les faits de cette semaine et je ne vois pas ce qui pourrait être changé chez mes camarades. Il est vrai que je me suis tenue un peu à l’écart ces derniers temps. Nous avons un gros travail de recherche à faire sur la corrélation entre la grégarité des animaux sociaux et les civilisations actuelles. C’est un sujet passionnant et je me rends souvent seule sur la colline du vieux chêne pour réfléchir à la question. Mais qui a-t-il ? Je te sens inquiet. Dois-je m’inquiéter aussi ? -
RP : José accueillit Faby comme tous les matins. Cependant la ride sur son front ne lui disait rien qui vaille.
- Bon matin papaito. Ça va aujourd’hui ?-
Il lui rendit sa salutation et déposa son journal sur la petite table en osier. Il lui posa une question directe.
Dis-moi... Tu n'aurais rien remarqué de bizarre chez tes petites camarades de l'école dernièrement ?"
Tel que Faby le connait, il ne s’informe pas anodinement. Elle s’approcha de la véranda, déposa son sac par terre et s’assied sur l’une des 3 marches. Elle réfléchit longuement avant de lui répondre. À quoi faisait-il référence au juste ? Son ton, sa mimique, … elle sentait bien qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Mais quoi ? Est-ce que ça avait un rapport avec les actualités du journal ? Ou avait-il entendu des rumeurs au village ? Faisait-il référence à l’absence prolongée de l’institutrice d’éducation physique Sylvia ? Faby ne voyait vraiment pas à quoi il faisait allusion. Elle tenta de sonder son esprit mais n’y trouva que son inquiétude et ça l’inquiétait aussi.
- J’ai beau repasser dans ma mémoire les faits de cette semaine et je ne vois pas ce qui pourrait être changé chez mes camarades. Il est vrai que je me suis tenue un peu à l’écart ces derniers temps. Nous avons un gros travail de recherche à faire sur la corrélation entre la grégarité des animaux sociaux et les civilisations actuelles. C’est un sujet passionnant et je me rends souvent seule sur la colline du vieux chêne pour réfléchir à la question. Mais qui a-t-il ? Je te sens inquiet. Dois-je m’inquiéter aussi ? -
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mar 29 Juil 2008 - 11:56
[Hrp : c'est bizarre, tout fonctionne pourtant... Tu as essayé de télécharger les images individuelles sur ton disque dur et de les consulter là ? Sinon je ne vois pas ce qui cloche...
Attention, si tu veux sonder ton père, c'est une action soumise à arbitrage. Tu ne peux pas décider toi-même de ce que tu en tireras.]
"Oh moi tu sais, ça va toujours."
En sondant José, Fabiola sentit malgré tout que la boule d'inquiétude qui occupait son esprit était étroitement liée au journal posé sur la table, ce qui fut indirectement confirmé par les efforts que faisant son géniteur pour ne pas lorgner avec trop d'insistance sur l'édition de la Sentinelle.
"Hum... Je vois... C'est bien que tu t'intéresses aux animaux." approuva-t-il. En tant que shaman local, sa propre relation à la nature était notoire.
"Non non, ne t'inquiète pas... C'est juste... Tu sais dernièrement, il se passe beaucoup de choses... à "l'extérieur". Jusqu'ici, nous avons été relativement épargnés par toute cette folie... Je voudrais juste que tu sois prudente... Surtout quand tu te promènes seule dans les collines. On ne sait jamais ce qui peut arriver."
Fabiola eut la nette sensation que José ne lui disait pas tout.
Attention, si tu veux sonder ton père, c'est une action soumise à arbitrage. Tu ne peux pas décider toi-même de ce que tu en tireras.]
"Oh moi tu sais, ça va toujours."
En sondant José, Fabiola sentit malgré tout que la boule d'inquiétude qui occupait son esprit était étroitement liée au journal posé sur la table, ce qui fut indirectement confirmé par les efforts que faisant son géniteur pour ne pas lorgner avec trop d'insistance sur l'édition de la Sentinelle.
"Hum... Je vois... C'est bien que tu t'intéresses aux animaux." approuva-t-il. En tant que shaman local, sa propre relation à la nature était notoire.
"Non non, ne t'inquiète pas... C'est juste... Tu sais dernièrement, il se passe beaucoup de choses... à "l'extérieur". Jusqu'ici, nous avons été relativement épargnés par toute cette folie... Je voudrais juste que tu sois prudente... Surtout quand tu te promènes seule dans les collines. On ne sait jamais ce qui peut arriver."
Fabiola eut la nette sensation que José ne lui disait pas tout.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Ven 1 Aoû 2008 - 23:19
[HRP j'ai bien essayé d'enregistré sur le disque dur. Mais les pages demeurent incomplètes. J'ai demandé à un autre joueur de vérifier et c'est la même chose. Je suis vraiment attristée de cela. J'ai quand même une petite idée de ce qui s'y trouve.]
José était nébuleux sur sa réponse. Cela agaçait grandement Fabiola qui ne comprenait pas pourquoi son père lui cachait quelque chose de vraisemblablement important. Sa mise en garde en faisait preuve. Pourquoi lui voiler la vraie situation? Faby arqua les sourcils, lui donnant un air sévère. Elle rétorqua sur un ton ferme.
- Je suis persuadée que tu ne me dis pas tout. Mais à quoi rime tout ce mystère ? Si une menace potentielle me guette, pourquoi ne pas m'en aviser clairement ? Tu veux me protéger ou pas ? Être prudente ... que veux-tu dire au juste ? Non mais c'est agaçant à la fin ! -
Puis elle soupira de déception. Elle se frotta le front pour lisser les plis de la colère. Elle n'avait pas envie de se quereller avec celui pour qui elle voue un immense respect. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle était en colère. Elle re-soupira et ravala ses paroles et pris un ton plus calme.
-Désolée padre. Je n'aurais pas dû me laisser emporter par mes émotions. Mais comprend moi, tu me mets en garde en me cachant des éléments sûrement essentiels. Et en plus, tu m'inquiètes. Dis-moi clairement ce à quoi je dois m'en tenir. Je ne peux que mieux me protéger, non ? -
José était nébuleux sur sa réponse. Cela agaçait grandement Fabiola qui ne comprenait pas pourquoi son père lui cachait quelque chose de vraisemblablement important. Sa mise en garde en faisait preuve. Pourquoi lui voiler la vraie situation? Faby arqua les sourcils, lui donnant un air sévère. Elle rétorqua sur un ton ferme.
- Je suis persuadée que tu ne me dis pas tout. Mais à quoi rime tout ce mystère ? Si une menace potentielle me guette, pourquoi ne pas m'en aviser clairement ? Tu veux me protéger ou pas ? Être prudente ... que veux-tu dire au juste ? Non mais c'est agaçant à la fin ! -
Puis elle soupira de déception. Elle se frotta le front pour lisser les plis de la colère. Elle n'avait pas envie de se quereller avec celui pour qui elle voue un immense respect. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle était en colère. Elle re-soupira et ravala ses paroles et pris un ton plus calme.
-Désolée padre. Je n'aurais pas dû me laisser emporter par mes émotions. Mais comprend moi, tu me mets en garde en me cachant des éléments sûrement essentiels. Et en plus, tu m'inquiètes. Dis-moi clairement ce à quoi je dois m'en tenir. Je ne peux que mieux me protéger, non ? -
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Sam 2 Aoû 2008 - 13:27
José parut surpris de la perspicacité de Fabiola. Il s'était sûrement attendu à un simple assentiment d'une fille envers son père. L'homme se rassit dans son fauteuil avec un soupir las, et après quelques instants, se décida à parler :
"Il se passe des choses étranges en ce moment un peu partout dans le monde. Des événements... bizarres et parfois dangereux. Notre zone géographique n'est pas épargnée, c'est pour ça que je veux que tu sois prudente. Si tu vois des phénomènes... disons inexpliqués, je veux que tu t'en tiennes à l'écart."
Le nom du journal, "La Sentinelle", n'était en fait pas étranger à Fabiola, et le phénomène récent qui bouleversait le monde non plus ; ses camarades en parlaient souvent à l'école. Elle commençait à cerner ce qui tracassait José.
"Il se passe des choses étranges en ce moment un peu partout dans le monde. Des événements... bizarres et parfois dangereux. Notre zone géographique n'est pas épargnée, c'est pour ça que je veux que tu sois prudente. Si tu vois des phénomènes... disons inexpliqués, je veux que tu t'en tiennes à l'écart."
Le nom du journal, "La Sentinelle", n'était en fait pas étranger à Fabiola, et le phénomène récent qui bouleversait le monde non plus ; ses camarades en parlaient souvent à l'école. Elle commençait à cerner ce qui tracassait José.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Sam 2 Aoû 2008 - 19:10
Un moment de silence s’installa entre eux deux. Fabiola s’attendait à des remontrances dues à son manque de contrôle. Cet homme plein de sagesse et de bon sens gardait son calme malgré qu’elle se soit emportée. C’est une qualité qu’elle devait cultiver chez elle. José se refoula dans son fauteuil avant d’enchaîner. Elle l’écouta attentivement.
Elle ne saisissait pas tout à fait le sens de «évènements bizarres et parfois dangereux» jusqu'à ce qu'elle pose son regard sur le journal posé sur la table et vit en gros titre : «La Sentinelle». Elle comprenait mieux ce à quoi José faisait référence maintenant. Son pouvoir d’empathie faisant partie intégrante de sa personnalité, elle oubliait parfois qu’elle était … différente. Elle posa un regard doux sur l’homme et sourit.
- Je vois maintenant. Je vais être attentive et ferai preuve de prudence. Merci de ta prévoyance. J'éviterai de m'éloigner inutilement de l'école. Maintenant je dois filer pour ne pas être en retard. Ça fait 3 fois en 2 semaines que ça m’arrive et le proviseur m’a bien mise en garde de faire attention sous peine de sévices. Il y a tellement de travail à la maison que je ne peux me permettre une retenue. Tu n’as rien d’autre à me dire avant que je parte ? – Fabiola attendit la réponse avant d’enchaîner les mots d’au revoir.
Elle ne saisissait pas tout à fait le sens de «évènements bizarres et parfois dangereux» jusqu'à ce qu'elle pose son regard sur le journal posé sur la table et vit en gros titre : «La Sentinelle». Elle comprenait mieux ce à quoi José faisait référence maintenant. Son pouvoir d’empathie faisant partie intégrante de sa personnalité, elle oubliait parfois qu’elle était … différente. Elle posa un regard doux sur l’homme et sourit.
- Je vois maintenant. Je vais être attentive et ferai preuve de prudence. Merci de ta prévoyance. J'éviterai de m'éloigner inutilement de l'école. Maintenant je dois filer pour ne pas être en retard. Ça fait 3 fois en 2 semaines que ça m’arrive et le proviseur m’a bien mise en garde de faire attention sous peine de sévices. Il y a tellement de travail à la maison que je ne peux me permettre une retenue. Tu n’as rien d’autre à me dire avant que je parte ? – Fabiola attendit la réponse avant d’enchaîner les mots d’au revoir.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mar 5 Aoû 2008 - 22:47
José secoua légèrement la tête en signe de négation. Il semblait toujours aussi inquiet, mais Fabiola put sentir qu'il se détendait un peu maintenant qu'elle lui avait promis de faire attention.
Son géniteur lui souhaita bonne journée avant de laisser filer la mutante. Mine de rien, Fabiola allait être en retard si elle ne piquait pas un petit sprint.
Pressant le pas après avoir salué José, Fabiola se rapprochait de l'école lorsqu'elle percuta quelqu'un au détour d'une rue du village. Chose inhabituelle, il s'agissait d'un homme "blanc", habillé de façon sobre mais pas décontractée.
"Tout va bien mademoiselle ?" s'enquit-il dans un espagnol très académique en aidant Fabiola à se relever.
Son géniteur lui souhaita bonne journée avant de laisser filer la mutante. Mine de rien, Fabiola allait être en retard si elle ne piquait pas un petit sprint.
Pressant le pas après avoir salué José, Fabiola se rapprochait de l'école lorsqu'elle percuta quelqu'un au détour d'une rue du village. Chose inhabituelle, il s'agissait d'un homme "blanc", habillé de façon sobre mais pas décontractée.
"Tout va bien mademoiselle ?" s'enquit-il dans un espagnol très académique en aidant Fabiola à se relever.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Dim 10 Aoû 2008 - 16:57
José n'avait rien à ajouter. Faby sentit quelque peu la tension s'amenuiser chez lui malgré un fond d'inquiétude. Mais craignant de devoir passer au bureau de la direction, elle se leva prestement, l'embrassa sur le front et, ramassant son sac, partit sur le chemin de l'école d'un pas rapide. Elle se retourna une dernière fois et lança à son père :
- Je repasse ici après l'école. Te amo mucho papa-ito! - Elle lui souffla un baiser avec sa main.
Chemin faisant, elle ressassait sa discussion avec José. Plongée dans ses pensées, Fabiola ne vit pas la personne arrivant vers elle par une rue perpendiculaire. Elle heurta un homme en tournant le coin. L’impact la fit tomber. Un peu étourdie elle jeta un regard vers lui. Elle alla s'excuser de sa maladresse mais resta bouche bée devant cet inconnu qui se démarquai par son allure. Elle l'avisa des pieds à la tête. Ayant fréquenté bons nombres de recoins dans cet endroit, elle n’avait jamais vu cet homme auparavant. De toute façon elle s’en rappellerait; les «peaux pâles» se remarquent facilement ici. La tenue vestimentaire était très stylée malgré la simplicité. Nul doute que cet homme était dans les parages par affaires. Il s’exprimait dans un espagnol trop bien dicté pour être de l’endroit. Se rendant compte qu'elle le dévisageait, elle prit la main qu’il lui tendait. En se relevant, elle prit la parole, peu sûre d'elle.
- Euh ... pardon monsieur, je ne regardais pas devant moi. Moi ça va, juste un peu étourdie mais pas de mal. Merci de votre aide. Je suis désolée, je dois filer en classe, je vais être en retard. Bonne journée. –
Elle reprit son sac, secoua un peu ses vêtements et amorça son geste pour se diriger vers l’école qu’on pouvait apercevoir non loin de là. Mais la curiosité la gagna. Elle se retourna pour s’informer si l’homme avait besoin d’être renseigné.
- Je repasse ici après l'école. Te amo mucho papa-ito! - Elle lui souffla un baiser avec sa main.
Chemin faisant, elle ressassait sa discussion avec José. Plongée dans ses pensées, Fabiola ne vit pas la personne arrivant vers elle par une rue perpendiculaire. Elle heurta un homme en tournant le coin. L’impact la fit tomber. Un peu étourdie elle jeta un regard vers lui. Elle alla s'excuser de sa maladresse mais resta bouche bée devant cet inconnu qui se démarquai par son allure. Elle l'avisa des pieds à la tête. Ayant fréquenté bons nombres de recoins dans cet endroit, elle n’avait jamais vu cet homme auparavant. De toute façon elle s’en rappellerait; les «peaux pâles» se remarquent facilement ici. La tenue vestimentaire était très stylée malgré la simplicité. Nul doute que cet homme était dans les parages par affaires. Il s’exprimait dans un espagnol trop bien dicté pour être de l’endroit. Se rendant compte qu'elle le dévisageait, elle prit la main qu’il lui tendait. En se relevant, elle prit la parole, peu sûre d'elle.
- Euh ... pardon monsieur, je ne regardais pas devant moi. Moi ça va, juste un peu étourdie mais pas de mal. Merci de votre aide. Je suis désolée, je dois filer en classe, je vais être en retard. Bonne journée. –
Elle reprit son sac, secoua un peu ses vêtements et amorça son geste pour se diriger vers l’école qu’on pouvait apercevoir non loin de là. Mais la curiosité la gagna. Elle se retourna pour s’informer si l’homme avait besoin d’être renseigné.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mer 13 Aoû 2008 - 23:01
"Il n'y a pas de mal, j'étais moi-même un peu perdu. Vous vous rendez à l'école du quartier ? Ca tombe bien, je cherchais à y retourner. Auriez-vous l'amabilité de me guider ?" s'enquit-il en emboîtant le pas de la mutante.
"Voyez-vous, je suis médecin. Une collecte de sang est organisée dans votre établissement. Je m'y rendais mais je me suis perdu en chemin..." expliqua-t-il.
"Vous semblez pressées. Avez-vous déjà envisagé de faire un don de sang ? Je pourrai sans problème fournir une excuse écrite à vos professeurs." ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
"Voyez-vous, je suis médecin. Une collecte de sang est organisée dans votre établissement. Je m'y rendais mais je me suis perdu en chemin..." expliqua-t-il.
"Vous semblez pressées. Avez-vous déjà envisagé de faire un don de sang ? Je pourrai sans problème fournir une excuse écrite à vos professeurs." ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Dim 31 Aoû 2008 - 9:21
À prime abord, cet homme semblait bien honnête. Un don de sang ?! Faby n’y avait jamais songé. De plus, ça lui faisait une excuse pour esquiver la retenue sans doute inévitable à cette heure-ci. Par contre, quelque chose accrocha dans le discours. Il disait vouloir retourner à l’école du quartier. C’est donc qu’il y avait déjà mis les pieds. Comment pouvait-il s’être «un peu perdu» ? Probablement y avait-il été qu’une seule fois. Mais encore …
Elle lui sourit et l’invita du regard à la suivre. Elle marchait d’un pas rapide, tentant délibérément d’arriver à l’heure. Chemin faisant, elle réfléchissait aux conséquences d’un don de sang. À première vue, c’est un acte de dévouement, qualité qu’elle a tendance à adopter de par sa nature coopérante. Mais le discours de son paternel revint lui tirailler l’esprit. Et si ce dont de sang dévoilait sa génétique ? Elle sentait quelque peu la panique monter en elle. Elle essayait, tant bien que mal, de dissimuler cette inquiétude. Pendant qu’elle cherchait une excuse pour refuser qu’on lui ponctionne du sang, elle sonda l’esprit du médecin, pour recueillir plus d'information sur la véracité de ses objectifs.
- Désolée de marcher si vite monsieur. Je suis effectivement très pressée. J’ai un examen de classement très important ce matin. –lui menti-t-elle.
- Vous êtes à l’école toute la journée ? Si j’ai le temps je passerai … peut-être … je dois vous avouer que la vue de mon sang me fait blêmir. – Sur ce point, elle disait vrai.
Elle lui sourit et l’invita du regard à la suivre. Elle marchait d’un pas rapide, tentant délibérément d’arriver à l’heure. Chemin faisant, elle réfléchissait aux conséquences d’un don de sang. À première vue, c’est un acte de dévouement, qualité qu’elle a tendance à adopter de par sa nature coopérante. Mais le discours de son paternel revint lui tirailler l’esprit. Et si ce dont de sang dévoilait sa génétique ? Elle sentait quelque peu la panique monter en elle. Elle essayait, tant bien que mal, de dissimuler cette inquiétude. Pendant qu’elle cherchait une excuse pour refuser qu’on lui ponctionne du sang, elle sonda l’esprit du médecin, pour recueillir plus d'information sur la véracité de ses objectifs.
- Désolée de marcher si vite monsieur. Je suis effectivement très pressée. J’ai un examen de classement très important ce matin. –lui menti-t-elle.
- Vous êtes à l’école toute la journée ? Si j’ai le temps je passerai … peut-être … je dois vous avouer que la vue de mon sang me fait blêmir. – Sur ce point, elle disait vrai.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Dim 31 Aoû 2008 - 11:59
Fabiola sentait effectivement quelque chose d'étrange planer autour de son interlocuteur.
Ce dernier ne se départit pourtant aucunement de son attitude courtoise à la réponse de la jeune fille.
"Oh je vois. Très bien, n'hésitez pas à passer à l'interclasse en ce cas. Nous conseillons généralement à nos généreux donateurs de détourner le regard, ils sont plus à l'aise ainsi. Mais ne vous en faites pas, les premiers à être indisposés à la vue du sang sont les garçons." répondit-il d'une voix amicale.
Devant l'enjambée pressée de Fabiola, ils arrivèrent rapidement en vue de l'école.
"Je compte sur vous, alors, mademoiselle... ?" dit-il, une note interrogative dans la fin de sa phrase, qui invitait vraisemblablement Fabiola à se présenter.
Ce dernier ne se départit pourtant aucunement de son attitude courtoise à la réponse de la jeune fille.
"Oh je vois. Très bien, n'hésitez pas à passer à l'interclasse en ce cas. Nous conseillons généralement à nos généreux donateurs de détourner le regard, ils sont plus à l'aise ainsi. Mais ne vous en faites pas, les premiers à être indisposés à la vue du sang sont les garçons." répondit-il d'une voix amicale.
Devant l'enjambée pressée de Fabiola, ils arrivèrent rapidement en vue de l'école.
"Je compte sur vous, alors, mademoiselle... ?" dit-il, une note interrogative dans la fin de sa phrase, qui invitait vraisemblablement Fabiola à se présenter.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Dim 31 Aoû 2008 - 23:31
À l’inspection émanait de son interlocuteur un danger et une sonnette d’alerte se déclancha dans l’esprit de Fabiola. Pour une fois, son pouvoir lui servait bien, malgré toutes les fois où cela s’était avéré torturant. Son interlocuteur, trop bienséant, devenait une menace. Nul doute qu’une telle ponction allait dévoiler sa génétique. José avait vu juste. Faby remercia le Tout-puissant de l’avoir mis sur sa route, particulièrement ce matin même. Mais la partie n'était pas gagnée. Maintenant se défiler, mine de rien.
Un rictus se dessina sur la commissure de ses lèvres lorsque le médecin déclara que les garçons s’indisposaient rapidement. Comme l’homme avait réponse à tout, il était bien inutile d’exploiter cette excuse. Son interrogation semblait davantage à une insistance. Elle devait penser vite pour réfuter le dévouement prétendu. Trouver quelque chose d’efficace mais crédible. S’il fallait qu’il devine son petit jeu, il ne tarderait pas à lui mettre le grappin dessus. Mais il ne fallait pas devenir paranoïaque tout de même. Juste vigilante. Ces mots résonnaient dans sa tête via la voix apaisante de son géniteur.
L’établissement était bien en vue, heureusement. Faby avisa le médecin et lui lança avec un air le plus innocent possible :
- Voilà nous y sommes. Pour le don de sang … je ne sais pas … je vais y penser. Pour l’instant ma tête ne ressasse que les notions académiques en vue de mon examen très important pour moi. Mais je dois avouer que l’idée ne m’enchante guère. Sur ce, je vous laisse ici. Désolée d’interrompre si brusquement mais je dois filer maintenant. Bonne journée. –
Soulagée d’être arrivée, Faby prit un pas de course et espérait ne pas rencontrer le proviseur en entrant.
Un rictus se dessina sur la commissure de ses lèvres lorsque le médecin déclara que les garçons s’indisposaient rapidement. Comme l’homme avait réponse à tout, il était bien inutile d’exploiter cette excuse. Son interrogation semblait davantage à une insistance. Elle devait penser vite pour réfuter le dévouement prétendu. Trouver quelque chose d’efficace mais crédible. S’il fallait qu’il devine son petit jeu, il ne tarderait pas à lui mettre le grappin dessus. Mais il ne fallait pas devenir paranoïaque tout de même. Juste vigilante. Ces mots résonnaient dans sa tête via la voix apaisante de son géniteur.
L’établissement était bien en vue, heureusement. Faby avisa le médecin et lui lança avec un air le plus innocent possible :
- Voilà nous y sommes. Pour le don de sang … je ne sais pas … je vais y penser. Pour l’instant ma tête ne ressasse que les notions académiques en vue de mon examen très important pour moi. Mais je dois avouer que l’idée ne m’enchante guère. Sur ce, je vous laisse ici. Désolée d’interrompre si brusquement mais je dois filer maintenant. Bonne journée. –
Soulagée d’être arrivée, Faby prit un pas de course et espérait ne pas rencontrer le proviseur en entrant.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mar 2 Sep 2008 - 11:59
Le médecin eut un petit soupir nasal amusé devant la dérobade manifeste de Fabiola.
"Bonne chance pour votre examen, alors." salua-t-il la jeune fille alors que celle-ci filait à l'anglaise. Fabiola se précipita vers la cour de récréation, qui était quasiment vide : la sonnerie avait déjà retenti, et seuls les retardataires, volontaires ou non, s'attardaient encore là.
Elle ouvrit la porte du hall et poussa la porte battante menant à l'escalier des salles de classe, lorsqu'elle percuta la deuxième personne de la journée de la porte battante ! Par chance... il ne s'agissait pas du proviseur... mais tout de même de son professeur principal qui descendait l'escalier, un paquet de feuilles à la main.
Son le choc, la femme, d'un certain âge, laissa tomber ses polycopiés.
"Eh bien, mademoiselle Cerventès, regardez donc où vous mettez les pieds !" sermonna-t-elle la jeune fille en reprenant sa contenance. Elle s'accroupit alors pour ramasser ses feuilles éparpillées sur le sol.
"Mais dites-moi, vous êtes en retard !" remarqua-t-elle après quelques secondes de réflexion.
"C'est ma faute, madame." intervint une voix que Fabiola reconnut avec mauvaise humeur pour l'avoir esquivée l'instant d'avant.
Le médecin se trouvait dans le hall, non loin du bureau des surveillants.
"Mademoiselle... Cerventès est passée faire un don de sang, un acte très généreux pour quelqu'un de son âge, vous ne trouvez pas ?" affirma-t-il avec aplomb.
Le professeur sembla se radoucir.
"Bonne chance pour votre examen, alors." salua-t-il la jeune fille alors que celle-ci filait à l'anglaise. Fabiola se précipita vers la cour de récréation, qui était quasiment vide : la sonnerie avait déjà retenti, et seuls les retardataires, volontaires ou non, s'attardaient encore là.
Elle ouvrit la porte du hall et poussa la porte battante menant à l'escalier des salles de classe, lorsqu'elle percuta la deuxième personne de la journée de la porte battante ! Par chance... il ne s'agissait pas du proviseur... mais tout de même de son professeur principal qui descendait l'escalier, un paquet de feuilles à la main.
Son le choc, la femme, d'un certain âge, laissa tomber ses polycopiés.
"Eh bien, mademoiselle Cerventès, regardez donc où vous mettez les pieds !" sermonna-t-elle la jeune fille en reprenant sa contenance. Elle s'accroupit alors pour ramasser ses feuilles éparpillées sur le sol.
"Mais dites-moi, vous êtes en retard !" remarqua-t-elle après quelques secondes de réflexion.
"C'est ma faute, madame." intervint une voix que Fabiola reconnut avec mauvaise humeur pour l'avoir esquivée l'instant d'avant.
Le médecin se trouvait dans le hall, non loin du bureau des surveillants.
"Mademoiselle... Cerventès est passée faire un don de sang, un acte très généreux pour quelqu'un de son âge, vous ne trouvez pas ?" affirma-t-il avec aplomb.
Le professeur sembla se radoucir.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Ven 5 Sep 2008 - 4:23
Arrivée au pas de course, Fabiola constatât qu’elle était manifestement en retard. Seuls quelques élèves étaient dans la cour. Elle ralentie son pas et baissa les épaules d’un air découragé. Elle maugréa quelques jurons avant de pousser la porte battante violemment. Elle ne se douta pas qu’elle heurterait quelqu’un. Son cœur s’arrêta net, imaginant que c’était le proviseur. Voyant les feuilles voler dans les airs, elle souffla de soulagement, remarqua que ce n’était point lui, mais esquissa un regard désolé d’avoir fait cette gaffe.
Elle allait s’excuser quand la Dame, son professeur principal, lui dit de faire attention où elle mettait les pieds sur un ton visiblement choqué. Elle se dit en elle-même * c’est elle qui devrait faire attention. On ne se tient pas derrière les portes. * Mais elle se ravisa de dire de tels propos, sachant fort bien qu’elle était dans le tort. Elle feignit tout de même un air de désolation et se pencha pour aider l’institutrice à ramasser les feuilles.
Les regards se croisèrent et Madame Esméralda lui fit la remarque de son retard. Elle allait inventer une excuse lorsqu’une voix le fit à sa place. Elle reconnue le médecin. La moutarde lui monta au nez. *Encore lui ! * pensa-t-elle. *En plus il a saisi mon nom. Comment vais-je faire pour m’esquiver maintenant ? Et pourquoi s’acharne-t-il à me couvrir ? Qu’est-ce qu’il me veut à la fin ? * Autant de questions, mêlées à la colère tourmentaient la jeune fille.
Faby hésitait entre jouer le jeu du médecin ou renier ses propos salvateurs. Car du coup le professeur changea d’attitude envers la mutante. Elle évaluait s’il valait mieux se taper une retenu ou … elle imaginait le pire. Feindre se sentir mal après le don de sang ? … Non vraiment pas une bonne idée. Il est médecin et va vouloir l’ausculter. Elle ne pouvait pas non plus revenir à la charge avec son faux examen. Et s’attarder à cet endroit allait dévoiler qu’elle avait menti pour son examen. Elle était vraiment mal prise. Une chose était sûre, elle n’allait pas trop élaborée sur ce fameux don de sang et espérait que la Dame ne lui demande pas trop de précision. D’abord s’excuser, sans trop laisser paraître son agacement dû à l’intervention du médecin puis s’adapter.
- Heu … désolée Miss Esméralda, je n’ai pas fait exprès … je … n’ai pas pensé que quelqu’un pouvait être derrière la porte. Je suis vraiment navrée. –
Faby remit les dernières feuilles éparpillées en tentant de les mettre en un seul paquet à son institutrice. En aucun temps elle posa son regard vers l’homme. Elle regardait plutôt ses pieds.
- Voilà, je peux aller en classe maintenant ? -
Elle allait s’excuser quand la Dame, son professeur principal, lui dit de faire attention où elle mettait les pieds sur un ton visiblement choqué. Elle se dit en elle-même * c’est elle qui devrait faire attention. On ne se tient pas derrière les portes. * Mais elle se ravisa de dire de tels propos, sachant fort bien qu’elle était dans le tort. Elle feignit tout de même un air de désolation et se pencha pour aider l’institutrice à ramasser les feuilles.
Les regards se croisèrent et Madame Esméralda lui fit la remarque de son retard. Elle allait inventer une excuse lorsqu’une voix le fit à sa place. Elle reconnue le médecin. La moutarde lui monta au nez. *Encore lui ! * pensa-t-elle. *En plus il a saisi mon nom. Comment vais-je faire pour m’esquiver maintenant ? Et pourquoi s’acharne-t-il à me couvrir ? Qu’est-ce qu’il me veut à la fin ? * Autant de questions, mêlées à la colère tourmentaient la jeune fille.
Faby hésitait entre jouer le jeu du médecin ou renier ses propos salvateurs. Car du coup le professeur changea d’attitude envers la mutante. Elle évaluait s’il valait mieux se taper une retenu ou … elle imaginait le pire. Feindre se sentir mal après le don de sang ? … Non vraiment pas une bonne idée. Il est médecin et va vouloir l’ausculter. Elle ne pouvait pas non plus revenir à la charge avec son faux examen. Et s’attarder à cet endroit allait dévoiler qu’elle avait menti pour son examen. Elle était vraiment mal prise. Une chose était sûre, elle n’allait pas trop élaborée sur ce fameux don de sang et espérait que la Dame ne lui demande pas trop de précision. D’abord s’excuser, sans trop laisser paraître son agacement dû à l’intervention du médecin puis s’adapter.
- Heu … désolée Miss Esméralda, je n’ai pas fait exprès … je … n’ai pas pensé que quelqu’un pouvait être derrière la porte. Je suis vraiment navrée. –
Faby remit les dernières feuilles éparpillées en tentant de les mettre en un seul paquet à son institutrice. En aucun temps elle posa son regard vers l’homme. Elle regardait plutôt ses pieds.
- Voilà, je peux aller en classe maintenant ? -
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mar 9 Sep 2008 - 22:52
"Je... Oui bien entendu ! Avec tous les malheurs qui arrivent de par le monde, cela fait plaisir de voir des jeunes gens responsables et concernés... surtout avec ces histoires de mutants !" commenta la vieille femme après une hésitation durant laquelle elle s'était redonné une contenance devant l'étranger.
"Oh, ne m'en parlez pas, vous savez, avec mon métier j'en vois passé des gens..." répondit le médecin en allant dans le sens du professeur. Pourtant Fabiola sentait qu'il ne s'agissait pas là d'une simple excuse pour embobiner la vieille femme.
"Bon bon, dépêchez-vous donc de rejoindre votre premier cours, Fabiola."
Le professeur congédia la mutante, la laissant ruminer ses pensées en rejoignant sa salle de classe. Les deux premières heures de cours se passèrent sans accroc, mais Fabiola ne parvenait pas vraiment à se concentrer sur les cours : elle était préoccupée par cette rencontre inhabituelle. Qui était cet homme ? Que savait-il du phénomène mutant ?
"Oh, ne m'en parlez pas, vous savez, avec mon métier j'en vois passé des gens..." répondit le médecin en allant dans le sens du professeur. Pourtant Fabiola sentait qu'il ne s'agissait pas là d'une simple excuse pour embobiner la vieille femme.
"Bon bon, dépêchez-vous donc de rejoindre votre premier cours, Fabiola."
Le professeur congédia la mutante, la laissant ruminer ses pensées en rejoignant sa salle de classe. Les deux premières heures de cours se passèrent sans accroc, mais Fabiola ne parvenait pas vraiment à se concentrer sur les cours : elle était préoccupée par cette rencontre inhabituelle. Qui était cet homme ? Que savait-il du phénomène mutant ?
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Ven 12 Sep 2008 - 14:36
Faby écoutait d’une oreille, qu’elle voulait laisser paraître distraite, les adultes discuter. Elle attendait la «permission» de prendre congé de leur présence. Au mot «mutant», un frisson lui parcouru l’échine. *Ainsi, José avait raison. Nous étions épargnés jusqu’à présent mais voilà que le sujet est d’actualité.* La mutante était très intéressée par la réponse du médecin. Mais sa riposte imprécise ne donna pas assez d’indices clairs que ce dernier était à leur école pour les repérer. Néanmoins, Faby avait l’impression que si, sinon certaine.
Miss Esméralda lui permit d’aller en classe, non sans oublier de prononcer son prénom. * Voilà qu’il peut me désigner complètement maintenant, et qui plus est, fouiller les archives scolaires pour se renseigner à mon sujet * pensa-t-elle découragée.
Elle quitta le professeur et le médecin très songeuse. En classe, elle ne parvenait tout simplement pas à se concentrer sur ce que l’enseignant disait en avant. Tant de questions lui trottaient dans l’esprit. *Je ne pourrai pas passer la journée, si j’occupe tout mon temps à me questionner sur cette personne. *
À l’entre classe, elle se décida d’aller discuter avec lui. Elle se pointa dans la salle où s’effectuait l’opération. Au seuil de la porte, elle s’arrêta. S’appuyant sur le cadrage, elle mis sans tête dans l’antre et jeta un coup d’œil mal assuré dans la salle. * Espérons que ma curiosité ne me mènera pas à ma perte. Mais il faut que je sache, impérativement ! * se convainquit-elle.
Miss Esméralda lui permit d’aller en classe, non sans oublier de prononcer son prénom. * Voilà qu’il peut me désigner complètement maintenant, et qui plus est, fouiller les archives scolaires pour se renseigner à mon sujet * pensa-t-elle découragée.
Elle quitta le professeur et le médecin très songeuse. En classe, elle ne parvenait tout simplement pas à se concentrer sur ce que l’enseignant disait en avant. Tant de questions lui trottaient dans l’esprit. *Je ne pourrai pas passer la journée, si j’occupe tout mon temps à me questionner sur cette personne. *
À l’entre classe, elle se décida d’aller discuter avec lui. Elle se pointa dans la salle où s’effectuait l’opération. Au seuil de la porte, elle s’arrêta. S’appuyant sur le cadrage, elle mis sans tête dans l’antre et jeta un coup d’œil mal assuré dans la salle. * Espérons que ma curiosité ne me mènera pas à ma perte. Mais il faut que je sache, impérativement ! * se convainquit-elle.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Ven 12 Sep 2008 - 18:50
Une salle près de l'infirmerie avait été reconvertie pour accueillir les élèves souhaitant effectuer des dons de sang. Pas mal d'élèves, des filles en particulier, profitaient comme Fabiola de l'inter-classe pour s'y rendre et faire leur bonne action.
Des brancards étaient installés, près de tables roulantes comportant tout le matériel nécessaire. Dans un coin de la salle, une table avec des victuailles diverses attendait les généreux donateurs. Plusieurs hommes et femmes en blouses blanches officiaient, pour la plupart, d'origine blanche, chinoise ou afro-américaine.
Parmi eux, elle reconnut l'homme du hall, qui était attablé dans un coin, tenant des registres ou faisant signer des attestations aux élèves.
Il ne semblait pas avoir remarqué Fabiola sur le seuil de la salle.
Des brancards étaient installés, près de tables roulantes comportant tout le matériel nécessaire. Dans un coin de la salle, une table avec des victuailles diverses attendait les généreux donateurs. Plusieurs hommes et femmes en blouses blanches officiaient, pour la plupart, d'origine blanche, chinoise ou afro-américaine.
Parmi eux, elle reconnut l'homme du hall, qui était attablé dans un coin, tenant des registres ou faisant signer des attestations aux élèves.
Il ne semblait pas avoir remarqué Fabiola sur le seuil de la salle.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Mer 17 Sep 2008 - 3:19
Faby fit le tour de la salle du regard. L’installation temporaire était étonnamment bien aménagée. Tout avait été pensé. Une chose surprit l’Argentine. La majorité des gens qui oeuvraient à la collecte n’était pas d’origine sud-américaine. La mutante se demandait bien pour qui était destiné tout le sang récolté. * Hum, il me semble qu’une telle collecte devrait servir pour les hôpitaux locaux. Alors pourquoi on ne retrouve pas essentiellement des professionnels d’ici ? Sans aucun doute que c’est pour l’exportation ? Mais pourquoi au fait ? Nos institutions médicales n’ont-elles pas besoin de sang aussi ? Tout ça est bien bizarre ! La recherche de mutants y est sûrement pour quelque chose … Peut-être devrais-je m’en retourner avant que le toubib ne m’aperçoive ?*
Autant de questions tourmentaient la jeune étudiante. Mais la curiosité l’emporta sur la raison. Faby entra donc timidement dans la salle. Elle hésitait à se rendre auprès de l’homme qui l’avait couvert de son retard. Il semblait bien occupé dans ses papiers. Et pour tout dire, elle le craignait. Elle voulut faire demi-tour, mais resta plantée là un petit moment, à observer les opérations qui se déroulaient. Elle aurait pu filer son chemin et ignorer cet événement, tel que l’avait si bien mis en garde son géniteur. Mais Faby avait cette incorrigible manie. Il fallait qu’elle réponde à toutes les questions qui lui trottaient dans la tête. Elle ne pouvait demeurer dans le brouillard. D’un grand soupir qui se voulait générateur de courage, elle regarda vers le plafond, et demanda au Tout-puissant de la protéger.
Elle se dirigea vers le médecin et tenta d’attirer son attention très discrètement pour ne pas trop le déranger.
- Heu … re-bonjour ! … Y’a pas mal de monde qui se dévoue on dirait ? -
Autant de questions tourmentaient la jeune étudiante. Mais la curiosité l’emporta sur la raison. Faby entra donc timidement dans la salle. Elle hésitait à se rendre auprès de l’homme qui l’avait couvert de son retard. Il semblait bien occupé dans ses papiers. Et pour tout dire, elle le craignait. Elle voulut faire demi-tour, mais resta plantée là un petit moment, à observer les opérations qui se déroulaient. Elle aurait pu filer son chemin et ignorer cet événement, tel que l’avait si bien mis en garde son géniteur. Mais Faby avait cette incorrigible manie. Il fallait qu’elle réponde à toutes les questions qui lui trottaient dans la tête. Elle ne pouvait demeurer dans le brouillard. D’un grand soupir qui se voulait générateur de courage, elle regarda vers le plafond, et demanda au Tout-puissant de la protéger.
Elle se dirigea vers le médecin et tenta d’attirer son attention très discrètement pour ne pas trop le déranger.
- Heu … re-bonjour ! … Y’a pas mal de monde qui se dévoue on dirait ? -
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Jeu 18 Sep 2008 - 22:34
Le médecin fit un petit signe à Fabiola pour lui signifier de patienter un instant, termina avec l'élève à qui il parlait, puis se rapprocha de la jeune fille. Il semblait content de la revoir, un brin malicieux également : son petit tour dans le hall lui apportait sûrement satisfaction.
"Effectivement, et vous voyez, je ne vous avais pas menti : une majorité de jeunes filles." répondit-il avec un clin d'oeil.
"Vous êtes venue faire ce don dont j'ai parlé à votre professeur ou souhaitiez-vous me parler ?" ajouta-t-il, devant la gêne de la mutante.
"Effectivement, et vous voyez, je ne vous avais pas menti : une majorité de jeunes filles." répondit-il avec un clin d'oeil.
"Vous êtes venue faire ce don dont j'ai parlé à votre professeur ou souhaitiez-vous me parler ?" ajouta-t-il, devant la gêne de la mutante.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Ven 19 Sep 2008 - 14:07
Toujours aussi bienséant, l’homme ne manqua pas de lui rappeler, qu’elle elle lui avait menti. L’avait-il découvert ? Peut-être avait-elle mal jugé les intentions du médecin ? Pourtant son investigation lui avait dévoilé une personnalité louche. Faby devait se fier à son instinct premier et user de vigilance. En se concentrant, elle retenta de jauger l’homme.
Elle lui sourit. Il avait cette façon d’être presque convaincant de faire preuve de dévotion. Faby devait somme toute rester prudente, tant dans ses paroles que dans son non verbal.
- Je suis désolée pour ce matin d’avoir pris la poudre d’escampette sans vous avoir remercier d’être intervenu. Je ne sais pourquoi d’ailleurs vous m’avez couvert. N’était-ce pas une tentative pour me recruter ? – lui lança-t-elle ironiquement mais pas anodinement. Elle cherchait délibérément à savoir ce que le médecin avait en tête. Plus sérieusement elle reprit.
- Non, je ne suis pas convaincue de faire un don de sang. Enfin, pas pour le moment. Mais l’idée fera bien son chemin. – lui dit-elle une pointe de sympathie dans le regard.
- Par contre, j’ai effectivement quelques questions. Je remarque que majoritairement vos acolytes ne sont pas originaires d’ici. Vous parcourez le monde pour récolter cette réserve d’essence de vie ? Je me demande à quelle institution est destiné ce sang. Je veux dire que si c’est pour notre hôpital, pourquoi n’y a-t-il pas une majorité d’argentins dans vos troupes. Ça laisse transparaître que notre offrande est pour être exportée. -
Elle lui sourit. Il avait cette façon d’être presque convaincant de faire preuve de dévotion. Faby devait somme toute rester prudente, tant dans ses paroles que dans son non verbal.
- Je suis désolée pour ce matin d’avoir pris la poudre d’escampette sans vous avoir remercier d’être intervenu. Je ne sais pourquoi d’ailleurs vous m’avez couvert. N’était-ce pas une tentative pour me recruter ? – lui lança-t-elle ironiquement mais pas anodinement. Elle cherchait délibérément à savoir ce que le médecin avait en tête. Plus sérieusement elle reprit.
- Non, je ne suis pas convaincue de faire un don de sang. Enfin, pas pour le moment. Mais l’idée fera bien son chemin. – lui dit-elle une pointe de sympathie dans le regard.
- Par contre, j’ai effectivement quelques questions. Je remarque que majoritairement vos acolytes ne sont pas originaires d’ici. Vous parcourez le monde pour récolter cette réserve d’essence de vie ? Je me demande à quelle institution est destiné ce sang. Je veux dire que si c’est pour notre hôpital, pourquoi n’y a-t-il pas une majorité d’argentins dans vos troupes. Ça laisse transparaître que notre offrande est pour être exportée. -
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Sam 20 Sep 2008 - 15:39
Le médecin sourit à la répartie de Fabiola, et leva les mains en l'air :
"Ah, me voilà démasqué ! J'aurais effectivement apprécié vous voir faire un don, vous savez, ce n'est pas tous les jours facile d'obtenir un acte généreux. Les gens se réfugient dans l'individualisme, sans penser à tous les gens qui auraient besoin d'une transfusion. Cela dit, vous ne souhaitez pas faire de don, et c'est votre choix. Si j'ai quand même réussi à vous sensibiliser à la cause, dans ce cas, je n'ai pas totalement échoué." répondit-il avec ce que Fabiola identifia en le sondant, une certaine sensiblerie.
"Vous êtes bien observatrice, bien que je dois l'admettre, nos visages se repèrent assez vite parmi la population. Nous faisons partie d'un détachement américain de médecins au service de l'OMS. Les stocks de sang mondiaux sont au plus bas en ce moment, c'est la Russie et les pays d'Asie qui ont sonné la sirène d'alarme en réalité : vous avez dû entendre parler de cet astéroïde tombé en Sibérie il y a de cela 3 ou 4 mois ? La catastrophe a fait des milliers de morts et de blessés en Russie, mais également dans les pays voisins où le choc a provoqué des séismes importants. La demande de sang a explosé, et l'on s'est bien vite rendu compte de la pénurie. Depuis, nous cherchons à pallier ce manque pour sauver des vies." expliqua le médecin. Fabiola ne perçut pas une once de tromperie dans ses propos.
"Et puis il faut dire qu'avec l'arrivée des mutants, les accidents domestiques deviennent de plus en plus importants, cela n'arrange rien à l'affaire." ajouta-t-il avec un soupir. Il ne semblait toutefois pas spécialement hostile, mais le constat semblait l'attrister.
"Ah, me voilà démasqué ! J'aurais effectivement apprécié vous voir faire un don, vous savez, ce n'est pas tous les jours facile d'obtenir un acte généreux. Les gens se réfugient dans l'individualisme, sans penser à tous les gens qui auraient besoin d'une transfusion. Cela dit, vous ne souhaitez pas faire de don, et c'est votre choix. Si j'ai quand même réussi à vous sensibiliser à la cause, dans ce cas, je n'ai pas totalement échoué." répondit-il avec ce que Fabiola identifia en le sondant, une certaine sensiblerie.
"Vous êtes bien observatrice, bien que je dois l'admettre, nos visages se repèrent assez vite parmi la population. Nous faisons partie d'un détachement américain de médecins au service de l'OMS. Les stocks de sang mondiaux sont au plus bas en ce moment, c'est la Russie et les pays d'Asie qui ont sonné la sirène d'alarme en réalité : vous avez dû entendre parler de cet astéroïde tombé en Sibérie il y a de cela 3 ou 4 mois ? La catastrophe a fait des milliers de morts et de blessés en Russie, mais également dans les pays voisins où le choc a provoqué des séismes importants. La demande de sang a explosé, et l'on s'est bien vite rendu compte de la pénurie. Depuis, nous cherchons à pallier ce manque pour sauver des vies." expliqua le médecin. Fabiola ne perçut pas une once de tromperie dans ses propos.
"Et puis il faut dire qu'avec l'arrivée des mutants, les accidents domestiques deviennent de plus en plus importants, cela n'arrange rien à l'affaire." ajouta-t-il avec un soupir. Il ne semblait toutefois pas spécialement hostile, mais le constat semblait l'attrister.
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Lun 29 Sep 2008 - 1:14
La discussion paraissait bien franche. Faby commençait à s’attacher à cet homme. Ses propos concernant la catastrophe en Russie la touchaient. José lui en avait glissé un mot un de ces matins. Mais, elle constatait qu’entre le continent affecté et le sien constituait une énorme distance. Cela la rendit songeuse. Puis le sujet si tabou tomba comme un couperet : les mutants. Elle n’était pas si loin de son instinct en refusant de donner de son sang. Elle en profita pour percer le sujet.
-Ah oui les mutants ! On en entend parler de plus en plus. C’est un sujet qui attire mon attention. J’ai lu que souvent, dû à certains méfaits qui leur sont attribués, on tente de mettre la main dessus et on sous-entend qu’on les passe à tabac. Vous savez, moi je pense que ces personnes ont besoin d’aide. Je fais une relation étroite entre ce qui se passe sur ce phénomène et ce que j’observe dans mon troupeau de moutons. – Fabiola marqua une pause, se demandant si elle ne s’aventurait pas sur un terrain glissant. Elle continua néanmoins.
- Il arrive très souvent que certains agneaux soient très différents des autres. Et le reste du troupeau les empêche d’intégrer la harde. Alors je remarque que ces «rejets» se comportent de façon très étrange. Il démontre davantage d’agressivité envers leurs semblables. À l’âge de la maturité, ils «agressent» littéralement les femelles. – Elle rougit un peu en abordant ce sujet.
- Mes frères sont comme le reste de la harde, ils les rejettent. Mais moi j’ai essayé de leur porter une attention particulière. Le résultat est frappant. Je n’ai aucune difficulté à les amadouer. Ils sont comme, un peu plus diligent à mon égard. Enfin, ils ne tentent pas de me corner comme ça se produit avec mes frères. Enfin ce ne sont que des observations pas très scientifiques mais ce sont des faits. Et je crois que ce qui se passe chez les animaux, s’observe chez les humains.- Elle marquait une pause après cette sortie qui l’étonna elle-même.
- Excusez ma curiosité, mais vous ne trouvez pas que d’ici à l’Asie ça fait un long chemin ? Je veux dire que … il y a beaucoup d’opportunité de collecte de sang avant d’arriver à venir en chercher jusqu’ici. Et je me demande, le sang est compatible entre les peuples aussi éloignés ?-
-Ah oui les mutants ! On en entend parler de plus en plus. C’est un sujet qui attire mon attention. J’ai lu que souvent, dû à certains méfaits qui leur sont attribués, on tente de mettre la main dessus et on sous-entend qu’on les passe à tabac. Vous savez, moi je pense que ces personnes ont besoin d’aide. Je fais une relation étroite entre ce qui se passe sur ce phénomène et ce que j’observe dans mon troupeau de moutons. – Fabiola marqua une pause, se demandant si elle ne s’aventurait pas sur un terrain glissant. Elle continua néanmoins.
- Il arrive très souvent que certains agneaux soient très différents des autres. Et le reste du troupeau les empêche d’intégrer la harde. Alors je remarque que ces «rejets» se comportent de façon très étrange. Il démontre davantage d’agressivité envers leurs semblables. À l’âge de la maturité, ils «agressent» littéralement les femelles. – Elle rougit un peu en abordant ce sujet.
- Mes frères sont comme le reste de la harde, ils les rejettent. Mais moi j’ai essayé de leur porter une attention particulière. Le résultat est frappant. Je n’ai aucune difficulté à les amadouer. Ils sont comme, un peu plus diligent à mon égard. Enfin, ils ne tentent pas de me corner comme ça se produit avec mes frères. Enfin ce ne sont que des observations pas très scientifiques mais ce sont des faits. Et je crois que ce qui se passe chez les animaux, s’observe chez les humains.- Elle marquait une pause après cette sortie qui l’étonna elle-même.
- Excusez ma curiosité, mais vous ne trouvez pas que d’ici à l’Asie ça fait un long chemin ? Je veux dire que … il y a beaucoup d’opportunité de collecte de sang avant d’arriver à venir en chercher jusqu’ici. Et je me demande, le sang est compatible entre les peuples aussi éloignés ?-
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Jeu 2 Oct 2008 - 0:02
Le médecin parut intéressé par les observations de Fabiola, et l'écouta sans l'interrompre, en hochant de temps en temps la tête pour montrer à la jeune fille qu'il comprenait son propos.
"C'est loin d'être bête comme raisonnement ! Après tout, ne dit-on pas que l'homme est un animal social ? Vous croyez donc à l'intégration des mutants ? C'est assez rare, vous savez, vous ne devriez pas le crier sur les toits... A part l'Institut Xavier pas loin de chez moi, il y a assez peu de personnes à être de votre avis." répondit-il un peu plus discrètement, sur le ton de la confidence. A l'entendre, Fabiola pourrait bien être prise à partie par des anti-mutants, sans bien comprendre comment.
"Les collectes sont assez difficiles à pratiquer dans cette partie du monde ; la Russie et la Chine par exemple, ont développé des règles encore plus strictes depuis l'émergence des mutants. Il devient difficile d'y entrer, même avec des papiers humanitaires, alors y effectuer des prélèvements sanguins..."
Le médecin ne put réprimer un éclat de rire à la question naïve de Fabiola.
"Excusez-moi... je ne m'attendais pas à cette question."
Il se reprit :
"Bien entendu ! Le sang est universel, seul le groupe sanguin et le rhésus comptent lors d'une transfusion, même si certains se demandent maintenant si le gène X a une quelconque incidence lors d'une transfusion."
"C'est loin d'être bête comme raisonnement ! Après tout, ne dit-on pas que l'homme est un animal social ? Vous croyez donc à l'intégration des mutants ? C'est assez rare, vous savez, vous ne devriez pas le crier sur les toits... A part l'Institut Xavier pas loin de chez moi, il y a assez peu de personnes à être de votre avis." répondit-il un peu plus discrètement, sur le ton de la confidence. A l'entendre, Fabiola pourrait bien être prise à partie par des anti-mutants, sans bien comprendre comment.
"Les collectes sont assez difficiles à pratiquer dans cette partie du monde ; la Russie et la Chine par exemple, ont développé des règles encore plus strictes depuis l'émergence des mutants. Il devient difficile d'y entrer, même avec des papiers humanitaires, alors y effectuer des prélèvements sanguins..."
Le médecin ne put réprimer un éclat de rire à la question naïve de Fabiola.
"Excusez-moi... je ne m'attendais pas à cette question."
Il se reprit :
"Bien entendu ! Le sang est universel, seul le groupe sanguin et le rhésus comptent lors d'une transfusion, même si certains se demandent maintenant si le gène X a une quelconque incidence lors d'une transfusion."
- InvitéInvité
Re: Argentine, prête pour un nouveau départ
Sam 11 Oct 2008 - 8:13
Fabiola écouta bien attentivement le médecin. Il lui semblait maintenant bien plus amical qu'à sa première impression un peu plus tôt. Il avait suivi son discours et lui donnait l'impression qu'il comprenait exactement ce dont elle discutait. Son explication sur la difficulté de recueillir du sang dans la région affligée semblait plausible. Mais elle trouvait quand même que la distance était bien grande.
Elle eu une petite bouffée de chaleur lorsqu'il éclata de rire à sa question. Elle sentait ses oreilles rougir. Mais bon, elle aura appris les rouages des groupes sanguins aujourd'hui.
Son attention fut cependant bien interpellée en apprenant qu'un institut existait et qui, à ce qu'elle pouvais comprendre, oeuvrait relativement aux mutants.
*Peut-être est-il la personne qui pourrait m'aider* s'interrogea-t-elle. Elle se rapprocha de lui pour lui transmettre discrètement une question, qui tenait presqu'à une faveur. L'occasion était trop tentante et elle avait besoin d'en savoir davantage, même si elle s'offrait potentiellement en pâture aux fauves. Après tout, peut-être s'était-elle trompée sur toute la ligne. Néanmois, il en savait beaucoup sur le phénomène des mutants et elle devait savoir.
-Dites, vous avez un peu de temps pendant le repas du midi? J'aimerais que vous me parliez de cet institut. -
Elle eu une petite bouffée de chaleur lorsqu'il éclata de rire à sa question. Elle sentait ses oreilles rougir. Mais bon, elle aura appris les rouages des groupes sanguins aujourd'hui.
Son attention fut cependant bien interpellée en apprenant qu'un institut existait et qui, à ce qu'elle pouvais comprendre, oeuvrait relativement aux mutants.
*Peut-être est-il la personne qui pourrait m'aider* s'interrogea-t-elle. Elle se rapprocha de lui pour lui transmettre discrètement une question, qui tenait presqu'à une faveur. L'occasion était trop tentante et elle avait besoin d'en savoir davantage, même si elle s'offrait potentiellement en pâture aux fauves. Après tout, peut-être s'était-elle trompée sur toute la ligne. Néanmois, il en savait beaucoup sur le phénomène des mutants et elle devait savoir.
-Dites, vous avez un peu de temps pendant le repas du midi? J'aimerais que vous me parliez de cet institut. -
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum