Montréal, interconnexion Pierre-Elliott Trudeau

Michaël se scruta de nouveau dans la vitre, cherchant visiblement ce qui pouvait lui valoir un tel regard de la part de Luther, puis lâcha simplement :

"Dis, tu pourrais arrêter de m'zyeuter comme..."

Lorsqu'il comprit ce que son interlocuteur venait de lui dire, il se laissa tomber dans son siège et se renfrogna. Il haussa simplement un sourcil lorsque Luther se présenta, puis fini par reprendre la parole. C'était plus fort que lui, visiblement.

"Tu n'm'appelles plus Mickey, capisce? Pis j'fais pas Montréal New-York toutes les semaines, faq j'tais pas trop trop sûr si c'était cool de parler avec les autres personnes, ...ou pas."

Visiblement, il était en train de se dire que l'asociabilité aurait peut-être été la meilleure option et il parvint enfin à se murer dans le silence. Le menton dans la main, il regardait en direction de Luther, mais semblait dans la lune. Son attitude dégageait quelque chose de plus sexy qu'auparavant, comme s'il s'agissait d'un défi pour Luther de le désamorcer.

Luther s'enfargea un peu mieux dans son fauteuil, bras croisés spécialement pour un peu faire saillir son torse, un petit sourire aguicheur au visage. Puis il se décida à briser la glace.

"Y'a des gens qui aiment ben placoter, et d'autres qui s'en côlissent en maudit. Faque, moi j'aime ben ça, mais après, c'est comme tu veux. Qu'est-ce que tu t'en viens faire à New-York ?"

La question était polie, et une base assez plate pour démarrer une conversation, et Luther la regretta tout de suite... Que répondrait-il, quand il se ferait retourner la question ?

"Tournoi d'badminton. Vu qu'mon partenaire est en vacances chez ses grands-parents, dans le coin, j'me suis ramassé tout seul pour l'allée."

Et manifestement, la situation le frustrait un peu. Il laissa tout de même tomber sa moue, se redressant dans son siège, pour une expression plus avenante.

"Et toi? Tu y vas pour des vacances aussi?"

Luther eut un petit sourire aguicheur à l'évocation du partenaire.

"Ayoye, c'est donc ben plate qu'il ait pas pris la peine de faire le trip avec toi. C'est pas le fun de voyager tout seul. T'es mardeux en maudit de m'avoir rencontré alors"

Il lui adressa un clin d'oeil avant de rire, puis regarda subitement par la fenêtre lorsque la question fatidique fut posée.

"Ouin... J'y vais pour des vacances. J'avais le goût de voir un peu du pays, alors j'ai pris mon foin, et chu parti voir ailleurs si c'était pas si pire."

Il se ressaisit alors, et détourna la conversation.

"Mais c'est malade quand même que t'ailles faire un tournoi de badminton chez ces barbares d'américains. Tu dois donc être ben doué."

Il posa un regard appuyé sur ses épaules et sa poitrine, qu'il imaginait particulièrement avantageux.

Michaël avait manifestement décidé d'ignorer tout ce que Luther pourrait faire pour flirter, bien qu'un certain malaise soit transparent dans son hochement d'épaule, l'air de dire "Bah c'est la vie" et son hochement de tête disant plutôt "Ouais, c'est quand même chouette de pouvoir jaser avec quelqu'un". Il ne sembla pas manifester plus de curiosité que nécessaire aux motifs des vacances de Luther, mais son attitude changea complètement lorsqu'on le flatta. Il releva le menton et un petit rictus trahit bien son orgueil flatté. Il répondit d'ailleurs sur un ton enjoué, bien qu'il dû marquer la fin de sa phrase par une petite moue qui n'enlevait pourtant rien à son charisme.

"On s'est classés deuxième au championnat pancanadien, mais j'dois avouer que Jeremy y est pour un 'tit peu plus que moi."

Le temps d'un souffle, Michaël perdit sa moue et sembla vouloir s'intéresser un peu plus à Luther. Il demanda de but en blanc :

"Et toi, tu fais quel sport?"

Luther se voulut immédiatement plus enthousiaste, et lâcha un soupir impressionné.

"Maaaan, vous êtes des stars, chu donc ben honoré de partager mon train avec des pros ! Vous jouez en paire, alors ? Faut donc pas être modeste, y'en avait aussi deux en face, alors forcément, si yavait été tout seul, yaurait eu de la trouble en sacre pour gagner !"

Une ultime petite flatterie, en espérant qu'il devienne subitement tout rouge, signe qu'il avait été ferré.

"Oh moi, je fais pas trop de sport comme ça... J'vais juste soulever des poids histoire de pas être rendu tout gras comme une poutine."

Il souleva alors son t-shirt, histoire d'exhiber la preuve patente du dur labeur éprouvé à la salle de sport : un impeccable six pack.

Devant la réaction de Luther, Michaël éclata d'un rire franc, et conserva un bon sourire qui faisait saillir ses joues alors qu'il rétorquait.

"Bah, t'sais, j'pense qu'on a tous nos talents. J'suis yeink chanceux parc'qu'le mien est bien r'connu! Sauf qu'j'suis pas capable de passer mon cours d'algèbre!"

Manifestement, même si il était jeune, il commençait à avoir l'habitude avec les flatteries. Il sembla un peu déçu de la réponse de Luther sur les sports qu'il pratiquait, mais n'en perdit pas son sourire pour autant.

"Ouais, j'vois..."

Et lorsque son camarade s'exhiba, le jeune joueur de badminton étira un sourire en coin et sembla une infime seconde sur le point de rouler les yeux lorsqu'il complimenta Luther, sur un ton qui n'était pas impressionné du tout, comme si il aurait voulu dire qu'il avait déjà vu des abdominaux et en avaient, lui aussi.

"Wow! Bravo, c'est vraiment impress..."

"Pardon, Lise, je n'ai pas compris ce que tu m'as dit!"
"Je disais que les mutants avaient encore fait des dégâts, c'est écrit dans la sentinelle, tante Alphonsine."

Visiblement, une dame du quatrième âge et sa nièce étaient assises tout juste derrière Michaël et la plus jeune avait dû lever le ton pour se faire entendre. Le sportif se retourna un instant, comme si il attendait quelque chose, puis haussa les épaules négligemment en faisant de nouveau face au blond, un sourire nonchalant au visage.

"Ces histoires de mutants, j'vais dire comme mon coach, c'est qu'des salades pour vendre des journaux. Y'veulent nous faire oublier les vrais trucs importants avec ça!"

Luther rabaissa rapidement son haut alors que les voisines se mettaient à parler bruyamment. Maudit, il ne supportait pas ces vieilles qui placotaient à un volume frisant le seuil de dangerosité.

Michaël aussi semblait avoir envie de s'obstiner avec elles, mais finalement, il resta dans son rôle de timide qui n'osait pas parler... En tout cas, il osait lui parler, mais Luther ne sut pas trop comment réagir à cela. Faque, il devint un peu plus troublé, et ne sut pas trop quoi répondre sur le coup, se contentant de regarder un bref instant par la fenêtre le paysage qui défilait à toute allure.

Enfin, il se décida de dire un truc plate.

"Ouin... T'es sans doute raison. Y jasent en masse sur les mutants, faque les gens pognent pas qu'ils ont d'autres choses à faire..."

Le changement d'attitude était assez flagrant.

"Mouais, les gens catchent jamais rien..." reprit Michaël en écho de son écho, ne sachant visiblement plus quoi dire. Luther avait bien meublé la conversation pour l'instant et voilà qu'il semblait s'embêter. Le sportif s'assombrit également et demanda, mal à l'aise :

"Hey, Luther? Qu'est-ce qui va pas, l'big?"

Il lui donna une bine amicale sur l'épaule, par-dessus la table, en s'efforçant lui-même de sourire.

"T'as des problèmes en algèbre, toi aussi? Allez, cheer up!"

Luther tâcha de retrouver rapidement une contenance et son sourire.

"Ouin, non, l'algèbre, je sais pas trop, j'en ai pas trop fait. Je sais pas trop quoi choisir comme matières encore, j'aime bien un peu tout, faque je sais jamais quoi choisir."

Il laissa un temps, puis ne put s'empêcher de demander, sur un ton un peu naïf.

Honnêtement, tu penses-tu que les mutants y sont pas vrais ?"

Michaël marmonna un espèce de "C'est poche ça", bien qu'il n'avait manifestement jamais eu de problème à choisir ses options.

Il releva la tête et sourit à Luther, comme si il appréhendait que sa question était un piège, mais y répondit tout de même en paraissant sincère.

"Pantoute! C'est sûr qu'y'a vraiment des mutants. Sauf que j'pense pas qu'y sont aussi malades qu'on veut nous le dire. J'dirais qu'la presse a inventé pas mal de trucs, comme cette histoire à Paris... Voir que que'qu'un que'qu'part s'en prendrait genre à la colline parl'mentaire! Ou ben, c't'école... j'trouve ça pas mal louche! Avoue que ça r'semble à un piège pour attirer les mutants, non? Et pis ça s'peut pas qu'ce soient tous des fous furieux comme qu'y disent dans les journaux... Y peuvent pas être tous désaxés! Genre y disent qu'c'est du monde normal, comme toé pis moé... mais j'suis pas désaxé! Toé tu l'es-tu, hein?"

Il conclut ainsi, comme si l'ultime argument pour dire que tout le monde est bien était de dire que lui-même et son interlocuteurs n'étaient pas mauvais en soi. Au moins, il avait le culot, que ce soit par courage ou par bêtise, de défendre son opinion.

Luther hocha la tête aux explications de Michaël. Ouais... les mutants existent, mais on ne raconte que des salades sur eux. Il se décida toutefois de répondre à la provocation... à sa manière.

"Moi ? Désaxé ? Sûr ! Chu malade en sacre ! Faque, je drague tout le monde, je m'obstine avec du monde, et rien que tout à l'heure, y'a une agace hippie qu'est venue essayer de me pogner vingt cinq cents, et m'a rendu ma pièce comme un biscuit chinois quand je lui ai dit non."

Il montra alors son doigt pincé, en se gardant bien d'évoquer la façon dont il avait mis en fuite la fameuse hippie.

"Elle m'a fait capoter en maudit celle là, mais là, je dis que ç'aurait été un BS qu'y m'aurait obstiné pas pire pantoute. Faque, je dis que y'a pantoute plus de désaxés chez les mutants que chez les autres, donc que les autres y sont aussi malades que les uns."

Il conclut son argumentaire d'une moue pas forcément très convaincue... Puis regarda à nouveau par la fenêtre avant de regarder comment Michaël réagissait, et en tendant l'oreille pour écouter les deux vieilles.

Michaël rit au début de l'explication de Luther. Manifestement, draguer n'était pas bien méchant à ses yeux. Puis, en bon auditeur, il figea et ouvrit des yeux ronds. En voyant le doigt de Luther, il s'esclaffa :
"Une mutante? Et tu croyais qu'ils existaient pas?"

Il se tut et écouta la fin de l'argumentaire de Luther en hochant la tête, suivant avec une aisance déconcertante son raisonnement.

"Mouais, c'est c'que j'voulais dire."

Du côté des sièges de l'âge d'or, le mutant n'entendit plus rien jusqu'à ce que l'ainée des deux s'exclame :
"En six lettres? Je dirais..."

Il ne put savoir ce qu'était le mot mystère du mot croisé, car à ce moment, un bip signala qu'une hôtesse prenait possession du micro. Sa voix douce et caricaturalement féminine retentit aussitôt dans les hauts-parleurs.

"Nous parviendrons à New York, notre destination, dans environ 15 minutes. Il est présentement 17h45 et la température actuelle est de 6 degrés. Merci d'avoir voyagé avec Eastrails. We will arrive at New York, our final destination, in approximately 15 minutes. It is 5h45 pm and the actual temperature is 6 degrees. Thanks for travelling with Eastrails."

Un nouveau bip indiqua que le message était terminé.
"Woaow! Déjà? Tu sais où tu vas rester au fait? Si c'est dans le même coin on pourrait s'caller un taxi à deux, non?"

Luther répondit d'un air amusé, parce qu'il avait réussi à coincer son interlocuteur.

"Hey ! J'ai pantoute dit que je croyais ça... Je t'ai juste demandé si c'est ce que tu croyais..."

Il écouta le message d'une oreille distraite, se disant que les gens qui répétaient ça 15 fois la stifie de journée finissaient sans doute par en rêver la nuit, puis il répondit à Michaël.

"Non, non, j'ai pas encore d'idées sur où je vais rester, faque je vais tâcher de trouver un truc correct pour finir la journée, avant d'aller me promener un peu..."

Il plissa les yeux. Une idée lui était venue, mais il lui fallait gagner un peu de temps.

Michaël fronça les sourcils, tentant de se remémorer des mots exacts que Luther avaient employés. Malheureusement pour lui, il était né garçon et n'avait conséquemment pas l'aptitude mémorielle de se souvenir parfaitement des mots d'une discussion. Il finit par s'avouer vaincu, avec le sourire.

"Ouais, bon, tu m'as eu! Tu penses quoi si c'pas ça qu'tu penses?"

À la déclaration de Luther qui comptait se chercher un endroit où dormir, les yeux de Michaël fixèrent un point sur son côté, comme si il réfléchissait.

Luther afficha un simple sourire mystérieux, sans répondre. Maintenant qu'il avait capté son attention, il fallait un petit peu jouer avec ses nerfs, histoire d'être sûr que son effet soit bien celui désiré. Et surtout que le monorail soit bien arrivé à New-York, pour qu'il puisse prendre ses jambes à son cou !

"Oh ! C'est donc ben plate ce que je pense. Les mutants, y'en a des biens, y'en a des malades, y'en a des niaiseux, et même des agaces. Faque, c'est donc pas full pire que les autres."

Il sortit alors sa fameuse pièce de sa poche.

"Tiens, check donc ça, je vais te faire une passe magique !"

Il fit alors passer la pièce d'une main à l'autre, puis dans ses deux mains jointes, puis d'un geste rapide, il la fit tomber sur ses genoux en faisant semblant de l'avaler. Il montra alors ses deux poings fermés.

"Essaie donc de deviner dans quelle main je l'ai mise !"

Il regardait Michaël d'un air malicieux.

Michaël sourcilla, ne voyant définitivement pas de différence entre leur point de vue, puis observa le tour de magie de Luther.

"Beh... je sais pas, y'a sûrement une pogne là!"

"La droite, mettons..."

Il fit aussi un sourire amusé.

Luther se fendit d'un petit sourire alors qu'il faisait apparaître sa main sur ses genoux, pour récupérer la pièce.

Perdu boy, elle était dans la 3e.

Il montra alors ses deux mains, et la 3e qui tenait la pièce sur sa paume, avant de la poser sur la table, et de faire disparaître la "preuve accablante".

Il se contenta, pour la suite, de sourire, en espérant qu'il n'allait pas se faire trucider dans les 10 prochaines minutes.

Bien que la main ressembla plus à une mitaine qu'à un gant, l'effet restait très impressionnant.

"La...? Holy shit!"

Malgré tout ce qu'il avait pu dire, Michaël semblait plutôt inquiet. Il baissa tout de même le ton.

"O. Kay. Toi t'es un bien, un malade, un niaiseux ou un agace?"

Il se gratta nerveusement la tête pendant que le monorail commençait à ralentir.

"Dude. Je voulais t'proposer d'aller à l'auberge de jeunesse où j'reste -les sports amateurs ça paie pas autant qu'le professionnel!- mais... tu dois déjà savoir où tu vas? À c't'institut dont ils parlent tout l'temps, c'est ça?"

Le quai apparaissait déjà tranquillement par la fenêtre et ils auraient tôt fait d'être complètement arrêtés. Michaël ne bougea pourtant pas, fixant Luther.

Luther éclata de rire face à la question terriblement naïve de son interlocuteur, puis le regarda d'un air attendri avant de dire aimablement.

"Boy, chu donc pantoute assez bien pour devenir ton chum, pas full malade pour insister, niaiseux comme y faut pour en rire, mais assez agace pour apprécier les bonnes choses."

Il lui adressa alors un clin d'oeil et un charmant sourire, quoiqu'un peu appuyé, avant de se relever, et de prendre son petit sac, puis il s'avança jusqu'à hauteur de Michaël.

"C'est ben cute de ta part de m'inviter comme ça. Ca me ferait full plaisir. Chu pas dans le rush pour les autres là."

Michaël se retourna et saisi la sangle de son sac qu'il fit glisser jusqu'à lui avant de le reprendre en bandoulière. Lorsqu'il fit de nouveau face à Luther, il n'avait plus trop l'air amusé.

"Écoute l'big, c'est vraiment flatteur que tu m'cruises de même, mais j'joue pas sur c'terrain là."

Il passa dans l'allée, devant Luther et il avança vers la sortie en lui parlant.

"J't'ai pas inviter à quoi qu'ce soit. J't'informais yenk qu'les auberges d'jeunesse ça pouvait être cool. Mais rushé ou pas d'aller ailleurs, tu fais c'que tu veux..."

Luther sacre une tape amicale et virile sur les fesses de Michaël qui marchait devant lui, et s'en paya une bonne tranche au passage.

"Pas de trouble boy, je m'astine plus pour ce genre d'affaires, fais-en de même. Et passe le bonjour à ton chum pour moi."

Une fois sur le quai, il ajouta.

"Je m'en vais rejoindre les autres bizarres là-bas... Sont ptet pas si poches de même. En tout cas, bonne chance pour ton tournoi. Je viendrai te voir, si chu pas embarqué dans une histoire beurrante de sauver le monde."

Il lui adressa alors une petite bise du bout des doigts, provocant jusqu'au bout.

Michaël soupira, et roula probablement les yeux lorsque Luther lui tapa les fesses.

"Qu'est-ce que j'viens d'te dire, dude?"

À la croisée des chemins, Michaël sourit et attrapa la main de Luther pendant qu'il soufflait dessus et la serra avec poigne.

"Merci ben! Bonne chance à toi aussi là-bas... Y'en aura peut-être des assez bien pour toi, malade à ton goût pis pas trop niaiseux! 'S'rait cool qu'on se revoit, c'est clair! P't'être que tu m'sauveras la vie un jour!"

Il se dirigea alors vers la sortie et héla un taxi.

Vaguement secoué par l'action, Luther se prit à sourire, puis ajouta :

"Sure boy, ça me ferait full plaisir. Calle moi sur mon cellulaire une fois, ça serait le fun, pis de même si t'as besoin qu'on te sauve tes fesses, ou pour t'attraper une canne de binnes au dépanneur."

Luther lui sacra alors un bec sur la joue, puis alla voir par quel moyen il pouvait se rendre à Salem Center.

Bien que la plupart des chauffeurs de taxi semblaient vouloir éviter l'institut Charles-Xavier comme la peste, prétextant que les gens risquaient de leur lancer des projectiles et des insultes si ils s'y aventuraient, mais il finit par en trouver un qui demanda simplement un surplus. Plutôt taciturne, le chauffeur ne parla que pour l'essentiel : donner son tarif, demander son dû et souhaiter une bonne journée au mutant.

[HJ : Voilà qui complète ta phase courtier. Tu pourras ajouter 3 points à ton barême, j'ai vraiment apprécié cette phase et j'espère que toi aussi. N'oublie pas de lire le guide de l'arrivant. Tu pourras jouer ton arrivée au jardin.]