- InvitéInvité
Petit passage furtif
Ven 10 Oct 2008 - 21:16
Daedalion marcha fébrilement dans les couloirs de l’institut, la feuille de papier plier dans la poche de son pantalon, il suffoquait à chaque mètre que son corps parcourait. Victime d’un sentiment souverain, il ne parvenait plus à le contenir au fond de lui et, pour s’affranchir de la douleur constante que le silence lui infligeait, il s’arma d’un courage nouveau pour dévoiler à la personne aimée son impossible passion. Déjà guère apprécié du reste de ses contemporains, l’anonymat de l’acte était vital pour entretenir sa réputation.
Il repensa à la première fois qu’il le vit. Il venait de rentrer de mission, sa toute première d’ailleurs, et l’euphorie d’un confort retrouvait lui apaisa son âme. Il ne le connaissait alors que de réputation et ne se souciait guère du sort, aussi funeste eut-il était, d’un inconnu. Lorsqu’il le distingua dans la masse, il fut comme envoûté par l’aura dégagée par ce professeur dont seule les paroles des autres parvenaient à le personnifier. Durant les deux mois d’accalmie, il ne trouva pas le courage de lui adresser mot. Peu à peu, il se contenta de l’observer. Il se mit à l’idéaliser, à apprécier n’importe quel geste ou mouvement que l’être pouvait commettre.
Il prit une douloureuse inspiration, sortit le papier et le déplia. La feuille tremblait dans ses mains moites et l’encre maladroite du garçon aurait mérité d’être retravaillé, mais à ce point précis de son aventure, reculer aurait pu compromettre sa timide déclaration.
Quand mon regard se laisse attraper,
S’engouffre alors l’horrible vérité,
Responsable de cet exquis malheur,
Je ne parviens plus à contenir cette douce frayeur.
Et lorsque parfois je parviens à vous oublier,
Cruellement votre visage m’apparaît.
Je n’ignore pas l’indécence de ma passion,
Mais sous le joug souverain de mes sentiments,
Je subis innocent la plus atroce des tentations.
J’abdique impuissant à la fougue de mon âme,
Laissant à mes mots le triste soin d’exprimer ma flamme.
Puissiez-vous un jour à peine me remarquer,
Pour permettre à mon être un semblant de liberté.
Un mot, une phrase à mon égard prononcé,
Remplirait de joie mon cœur si esseulé.
C’est sans crainte que je laisse ici apparaître,
L’amour profond qui sévit dans le tumulte de mon être.
Après une rapide relecture, il glissa le poème sous la porte et s’en alla le plus rapidement possible.
Il repensa à la première fois qu’il le vit. Il venait de rentrer de mission, sa toute première d’ailleurs, et l’euphorie d’un confort retrouvait lui apaisa son âme. Il ne le connaissait alors que de réputation et ne se souciait guère du sort, aussi funeste eut-il était, d’un inconnu. Lorsqu’il le distingua dans la masse, il fut comme envoûté par l’aura dégagée par ce professeur dont seule les paroles des autres parvenaient à le personnifier. Durant les deux mois d’accalmie, il ne trouva pas le courage de lui adresser mot. Peu à peu, il se contenta de l’observer. Il se mit à l’idéaliser, à apprécier n’importe quel geste ou mouvement que l’être pouvait commettre.
Il prit une douloureuse inspiration, sortit le papier et le déplia. La feuille tremblait dans ses mains moites et l’encre maladroite du garçon aurait mérité d’être retravaillé, mais à ce point précis de son aventure, reculer aurait pu compromettre sa timide déclaration.
Quand mon regard se laisse attraper,
S’engouffre alors l’horrible vérité,
Responsable de cet exquis malheur,
Je ne parviens plus à contenir cette douce frayeur.
Et lorsque parfois je parviens à vous oublier,
Cruellement votre visage m’apparaît.
Je n’ignore pas l’indécence de ma passion,
Mais sous le joug souverain de mes sentiments,
Je subis innocent la plus atroce des tentations.
J’abdique impuissant à la fougue de mon âme,
Laissant à mes mots le triste soin d’exprimer ma flamme.
Puissiez-vous un jour à peine me remarquer,
Pour permettre à mon être un semblant de liberté.
Un mot, une phrase à mon égard prononcé,
Remplirait de joie mon cœur si esseulé.
C’est sans crainte que je laisse ici apparaître,
L’amour profond qui sévit dans le tumulte de mon être.
Après une rapide relecture, il glissa le poème sous la porte et s’en alla le plus rapidement possible.
[ Jardin]
- InvitéInvité
Re: Petit passage furtif
Ven 17 Oct 2008 - 20:28
- En provenance du jardin
La jeune fille pénétra dans l’institut. Il n’y avait personne dans le hall. C’était assez rare. Mais en même temps, cela l’arrangeait un peu, elle n’aurait pas besoin de saluer les élèves qui y seraient présents. Elle se réserverait cette activité pour après son entrevue avec le professeur. Une chose tilta dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi on l’avait envoyé vers le professeur Zachary et non vers le professeur Fleury ? Peut être était-il tout simplement absent. Il ne devait rien n’y avoir la dessous.
La jeune fille prit alors la direction du bureau, elle monta les marcha et entra dans l’étage des bureaux des professeurs. Elle se rendit directement devant la porte du bureau du professeur Zachary. Elle posa sa valise et son sac contre le mur à côté de la porte. Elle souffla un peu et s’étira. Ses bagages n’étaient pas excessivement lourd mais elle n’utilisait pas son pouvoir pour les porter et à la longue leur poids était un peu pénible. Heureusement qu’elle n’avait pas encore due traverser l’institut en long, large et travers. Quoique, elle y serait peut être forcée su jamais le professeur n’était pas là. Elle chercherait à ce moment là une solution plus simple.
Elle était face à la main. Elle fut prit un stress soudain. Elle était partie sans vraiment de donner de nouvelle, ni d’explication. Allait-il accepter de la reprendre en tant qu’élève ? Plusieurs questions traversèrent l’esprit de la New-Yorkaise. Elle secoua la tête pour se sortir ses interrogations et se redonner un peu de confiance en soi. Elle tendit la main en direction de la porte et frappa trois coups à celle-ci puis s’annonça.
« Professeur Zachary, C’est Alicia May ! »
Elle marqua une courte pause avant de reprendre.
« Je suis de retour à l’institut après un départ … disons très précipité et inattendu. »
Elle s’arrêta à ses mots. Elle souffla un instant, le plus mauvais scénario serait que le professeur ne soit pas dans son bureau. S’il n’était pas là, elle devrait le trouver dans l’institut. Elle croisa les doigts espérant qu’une voix venant de l’intérieur du bureau lui réponde. L’attente aller s’avérer interminable pour la jeune fille.
-----------------------------------------------------------
La petite réunion entre Alicia et Adam sera passé sous silence. Elle aura été réadmise et mise aux courants de tous les derniers évènements par le professeur.
-----------------------------------------------------------
La réunion avait été finalement assez brève. Mais les nouvelles n’étaient pas toutes bonne. Beaucoup de disparus dont deux personnes que la jeune fille appréciait énormément. La nouvelle lui avait fait comme un choc. Pour l’instant, elle devait rejoindre sa nouvelle chambre. Elle prit ses affaires et partit sans plus attendre en direction des dortoirs. Elle avait pu aussi récupérer un communicateur qu’elle avait laissé en partant.
Elle marcha d’un pas un peu plus lent cette fois-ci. Son après-midi allait être très chargé entre rendre visite à certaines personnes, réaménager sa chambre et aller faire un tour au mémorial. La journée allait être longue finalement.
- Direction sa chambre
La jeune fille pénétra dans l’institut. Il n’y avait personne dans le hall. C’était assez rare. Mais en même temps, cela l’arrangeait un peu, elle n’aurait pas besoin de saluer les élèves qui y seraient présents. Elle se réserverait cette activité pour après son entrevue avec le professeur. Une chose tilta dans l’esprit de la jeune fille. Pourquoi on l’avait envoyé vers le professeur Zachary et non vers le professeur Fleury ? Peut être était-il tout simplement absent. Il ne devait rien n’y avoir la dessous.
La jeune fille prit alors la direction du bureau, elle monta les marcha et entra dans l’étage des bureaux des professeurs. Elle se rendit directement devant la porte du bureau du professeur Zachary. Elle posa sa valise et son sac contre le mur à côté de la porte. Elle souffla un peu et s’étira. Ses bagages n’étaient pas excessivement lourd mais elle n’utilisait pas son pouvoir pour les porter et à la longue leur poids était un peu pénible. Heureusement qu’elle n’avait pas encore due traverser l’institut en long, large et travers. Quoique, elle y serait peut être forcée su jamais le professeur n’était pas là. Elle chercherait à ce moment là une solution plus simple.
Elle était face à la main. Elle fut prit un stress soudain. Elle était partie sans vraiment de donner de nouvelle, ni d’explication. Allait-il accepter de la reprendre en tant qu’élève ? Plusieurs questions traversèrent l’esprit de la New-Yorkaise. Elle secoua la tête pour se sortir ses interrogations et se redonner un peu de confiance en soi. Elle tendit la main en direction de la porte et frappa trois coups à celle-ci puis s’annonça.
« Professeur Zachary, C’est Alicia May ! »
Elle marqua une courte pause avant de reprendre.
« Je suis de retour à l’institut après un départ … disons très précipité et inattendu. »
Elle s’arrêta à ses mots. Elle souffla un instant, le plus mauvais scénario serait que le professeur ne soit pas dans son bureau. S’il n’était pas là, elle devrait le trouver dans l’institut. Elle croisa les doigts espérant qu’une voix venant de l’intérieur du bureau lui réponde. L’attente aller s’avérer interminable pour la jeune fille.
-----------------------------------------------------------
La petite réunion entre Alicia et Adam sera passé sous silence. Elle aura été réadmise et mise aux courants de tous les derniers évènements par le professeur.
-----------------------------------------------------------
La réunion avait été finalement assez brève. Mais les nouvelles n’étaient pas toutes bonne. Beaucoup de disparus dont deux personnes que la jeune fille appréciait énormément. La nouvelle lui avait fait comme un choc. Pour l’instant, elle devait rejoindre sa nouvelle chambre. Elle prit ses affaires et partit sans plus attendre en direction des dortoirs. Elle avait pu aussi récupérer un communicateur qu’elle avait laissé en partant.
Elle marcha d’un pas un peu plus lent cette fois-ci. Son après-midi allait être très chargé entre rendre visite à certaines personnes, réaménager sa chambre et aller faire un tour au mémorial. La journée allait être longue finalement.
- Direction sa chambre
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum