Passage par Paris, vers une nouvelle vie

Le jeune Del venait de descendre du train qui l 'avait conduit en cette magnifique ville qu 'était Paris. I
Dés que son père avait découvert les pouvoirs de son fils, il s 'était mis à faire des recherches sur un moyen d 'éviter que ceux ci ne nuisnet à la carrière de celui ci. Il n 'avait rien trouvé et cela commençat à le rendre nerveux. Plus le temps avançait plus la nervosité de son père agressait Del. Ce dernier décida de quitter la maison famillalle un soir et d 'essayer de se débrouiller tout seul.
Jusqu 'a présent la gymnaqtique avait été son seul mode de vie. Mais il se rendnat compte que cela comptait plus pour son père que pour lui. Il ne trouva que cette solution, pour arriver à s 'éloigner des tensions naissantes et réfléchir à ce qu 'il allait faire maintenat qu 'une autre opportunité s 'ouvrait à lui.
Il avait choisit cette ville pour la facilité à pouvoir aller ailleur et par sa taille. Il serait difficilement retrouvable ici.
Voila pourquoi le jeune garçon se retrouvait seul par cette journée grise et pluvieuse en cette ville. Il n 'était aps inquiet, il connaissait Paris et avait déja voyagé sans son père. Mais à chaque fois cela avait été organisé par la fédération de gymnastique ou son club en vu des divers compétitions. Mais cette fois ci, il allait devoir se débrouiller seul. Dans un premier temps il devait se trouver un hotel pas trop cher. N 'en connaissant aucun, Del décida de prendre un Taxi.
Avec son sac de sport comme seul baggage, le jeune garçon se dirigea vers la fil de Taxi devant la gare.

Un chauffeur au visage rougeaud invita Del à monter à bord de son taxi.
"Alors, je vous dépose où jeune homme?" lui demandant-il en s'installant au volant.

Del regarda le chauffeur, puis laissa apparaitre un sourire désolé.

"Pour être franc, je ne sais pas trop. Un hotel pas trop chère fera l 'affaire."

Le jeune garçon devait faire attention à ne pas dépenser l 'argent qu 'il avait réussit à récupérer. Bien sur il pouvait essayer de se servir de son pouvoir, mais il ne le maitrisait pas et puis que ce passerait il si quelqu 'un découvrait son secret?
Tout cela sommençait à lui faire regretter sa décision. Mais il n 'allait pas reculer maintenant. Deplus il ne devait pas être seul à avoir cette aprticuliarité.
Mais pour l 'instant il devait trouver un endroit ou passer cette première nuit. Il pourra réfléchir plus tranquillement.

"Ok on va vous trouver çà!" s'écria le chauffeur en démarrant. D'une queue de poisson qu'un Parisien qualifierait d'habile, il se faufila dans la circulation dense de Paris. Quelques minutes plus tard, ils étaient à l'arrêt, empêtrés dans un embouteillage.

"Va faloir vous habituer."

Le jeune garçon était perdu dans ses pensées et n 'avait pas fait attention au démarrage du Taxi. Un certains nombres de questions revenaient sans cesse, surtout une.

*Et maintenant je fais quoi? Quelle route vais je devoir emprunter et où me ménera t elle?*

Del était entrain d 'essayer de trouver une réponse à ces questions lorsque le chauffeur s 'adressa à lui.

"Hein, pardon, ha oui les embouteillages. J 'en avait entendut parlé. Ce n 'est pas trés grave et puis cela me permet de réfléchir à ce que je vais faire."

Le jeune garçon avait offert un sourir au taxi tout en lui répondant, un peu pour s 'escuser de ne pas avoir suivit ce qu 'il lui disait.

Petit à petit, le taxi parvint à s'éloigner de la grande artère pour emprunter les petites rues pittoresques de la capitale.

"Je vous le dis, le gps c'est la plus belle invention du siècle passé!" s'exclama le chauffeur.

Un quart d'heure plus tard, la voiture s'immobilisait contre un trottoir, devant un vieil hôtel.

"C'est le moins cher que je connaisse mon garçon."

Après avoir payé, Del descendit du taxi.

En regardant l'enseigne de l'hôtel, Christopher se permis une petite rêverie. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait dormit dans un bon lit qu'il tuerait pour avec une chambre, même s'il s'agissait de l'hôtel le plus douteux du quartier.

Il poussa un soupir étouffé par son écharpe et secoua légèrement la tête pour chasser se rêve idiot. L'ennui c'est que pour bien dormir, il fallait de l'argent et justement il n'en avait pas. Et quelque chose lui disait que même s'il jouait les picpocket toute la journée, il n'aurait jamais assez pour se payer un hôtel même un comme celui-ci.

La portière du taxi ne s'était pas ouverte par surprise, en plus, il aurait du le voir venir de loin. Mais il était tellement plongé dans ses pensées qu'il fut pris au dépourvu et sursauta en reculant d'un pas lorsque la portière du taxi s'ouvrit à moins d'un mètre de lui.

Christopher ne put s'empêcher de garder un oeil sur la paye échangé avec le chauffeur de taxi. Justement en parlant d'argent. A moins que celui qui venait de descendre du taxi venait de dépenser ses derniers billets, il pouvait peut-être tenter quelque chose.

Toutefois, une bref vue de la personne qu'il projetait de voler le fit vite déchanter. Il n'était pas vraiment de taille. Il fallait être vraiment désespéré... mais c'est ce qu'il était aussi.

Alors que mentalement, il débattait du pour et du contre, il décida de ne pas rester planter là. Christopher alla donc s'accouder au mur de l'hôtel. Faisant mine d'attendre.

Plus il y réfléchissait et plus il avait l'impression de faire la bêtise du siècle.

Le jeuen garçon remercia le chauffeur, les choses s 'annonçaient pas trop mal. Ce chauffeur ne semblait pas avoir voulut profitter de la situation ne le conduisant vers un hotel, bien au dela de ses moyens.
En regardant la façade de l'hotel le jeune garçon laissa échapper un soupir. Il ne pouvait plus faire marche arrière, il venait de faire le pas de trop sur la route qu 'il avait pris. Il remarqua le jeune garçon qui se tenait accoudé au mur de l 'hotel, mais il n 'y pretta pas attention. Il rangea son argent dans la poche de son pantalon et se dirigea vers l 'entrée de cette hotel.

*demain il va falloir que je décide de ce que vais faire maintenant.*

(hrp: je me permet de poster avant le courtier pour cette action. Je ne sait pas si je dois finir mon action alors je la laisse en suspent.)

Son esprit passait en boucle l'information que ce qu'il tentait de faire était du suicide. Et ce avec toute les variantes possibles comme : vu la différence de musculaire, il va me réduire en miette. Ou encore : je n'aurais même pas le temps de faire deux pas avant de me faire rattraper. Mais aussi : Avec ma chance, je vais être pris la main dans le sac.
Pendant qu'il se torturait l'esprit, il vit le geste du garçon pour remettre son argent en place. Il décida donc dans une action purement désespérée d'attendre qu'il vienne à son niveau pour tenter sa chance. Comme il était accoudé au mur de l'hôtel, il devra forcement passer à côté de lui.
Alors que sa 'cible' s'approchait de l'entrée de l'hôtel, le cœur de Christopher battait la chamade et son souffle devenait court sous son écharpe. Si sa capuche n'était pas aussi rabattue, on y verrait des gouttes de sueurs.
Un plan tout aussi fou que son idée de base commençait à se former dans son esprit. S'il y arrive, il courrait dans une ruelle et utiliserait son pouvoir pour se cacher, le temps que les choses se calment.
Il retint son souffle quand le moment M arriva. Il laissa Del le croiser pour atteindre l'entrée et il tendit un bras dans l'espoir de prendre à la volée l'argent dans la poche de Del.
Qu'il échoue ou réussise, il se tenait prêt à courir selon son plan. Sauf si on l'aggripait au passage, se qui rendrait sa fuite plus difficile.

hrp : tu as bien fait car le courtier n'aurait pas pu dire grand chose à ce stade mdr.

La façon dont Del avait rangé son argent rendit la tâche plus aisé au pickpocket improvisé : un bout de billet dépassait de la poche de son jean. La main de Christopher sortit victorieuse de la tentative, mais Del sentit la manoeuvre au moment où l'argent quittait sa poche. Les deux mutants étaient maintenant nez-à-nez.

Voila quelque chose à la quelle le jeune garçon ne s 'attendait pas. Avoir à faire à un pick-pocket, surtout à un amateur.
Del envoya sa main afin d 'attrapper le bras de l 'auteur de cette tentative. Il fixait le jeune garçon droit dans les yeux.

*Tu vas regretter ton geste*

Le jeune homme avait en tête, l 'image de ce qu 'il pourrait faire à ce voleur. Mais en regardant mieux le coupable, il se rendit compte qu 'il lui ressemblait. Tout comme lui il était paumé dans cette ville.

Christopher n'en croyait pas ses yeux ou plutôt ne croyait pas se qu'il avait dans sa main.

*J'ai réussi ! Je ne suis peut-être pas si nulle que cela finalement.*

Alors il se retrouva nez-à-nez avec celui qu'il venait de voler et son sang se glaça littéralement dans ses veines.

*Si finalement je suis nul. Le plus nulle de la terre. Ahhh pitié, je ne veux pas mourir.*

Il s'apprêtait à tourner les talons et détalé le plus vite possible pour suivre son plan. Mais à ce moment là, il fut agriper par Del. Finalement le scénario où il se voyait pris la main dans le sac allait se réaliser.
Instinctivement, il détourna son regard et sa main qui était agrippé tremblaient légèrement de peur et de nervosité.

*Si j'ai l'air encore plus pitoyable que d'habitude, peut-être qu'il ne me fera pas trop souffrir après m'avoir fracturé le bras.*

Maintenant qu'il était pris, il se doutait qu'il devrait rendre l'argent car il ne se voyait pas résisté à Del. Il avait l'air d'un sportif et Christopher, même si sa nouvelle vie l'avait un peu endurcit, n'avait jamais été bon dans ce domaine.
Dire qu'il aurait pu s'acheter quelque chose. Acheter, pas voler. D'accord l'argent avait été volé mais bon c'était déjà mieux que rien.
En y repensant, c'était un rêve trop beau pour être vrai.
A ce moment, même s'il n'aimait pas parler, il se disait que dire quelque chose pour sa défense était inévitable. Au moins la dernière parole du condamné. Non, il n'était pas défaitisme mais la situation ne pouvait tout simplement pas être pire.

"Pitié, je voulais juste...juste avoir de quoi manger c'est tout." Dit-il d'une voix faible. En réalité un bon lit ne lui aurait pas fait de mal non plus mais il n'était pas vraiment en position de faire le difficile.
Il aurait bien ajouté quelque chose comme, si vous devez me tuer ne me faite pas souffrir s'il vous plaît. Mais il avait déjà fait un grand effort pour dire sa phrase alors il ne se sentait pas de taille à dire autre chose.
Si Del était vraiment décidé à le punir, il lui restait le plan désespéré numéro deux : essayer de se libéré et courir aussi vite que possible. Ou bien simplement se coller au mur le plus proche et utiliser son pouvoir. Il n'aimait pas faire çà en plein jour mais peut-être que Del croirait qu'il avait disparut et ne chercherait pas trop à savoir comment.
En attendant, il était attentif à la réaction de Del, prêt à essayer de fuir au moindre signe que la situation allait mal tourner.

Une patrouille de police effectuant une ronde dans le quartier réputé pour ses esclandres, déboucha à l'angle de l'hôtel.
Ils accourrurent immédiatement.

"Calmez-vous! Que se passe-t-il Messieurs? Un problème?" s'enquit l'un des deux agents.

Del regarda l 'agent, puis laissa apparaitre un sourir.

"Non aucun monsieur l 'agent."

Le jeune garçon lacha le bras de Christopher.

"Nous ne sommes pas d 'accord sur le choix de l 'hotel, mais nos finances ne nous permettent rien de mieux et je me suis laissé emporté."

Puis le regardant

"Je pense que devant un café, nous trouverons un arrengement à la situation."

Del espérait persuader l 'agent que la situation était calmée et ne nécessitait pas plus son intervention. Même si dans l 'affaire il était celui qui avait le moindre à perdre. Ce n 'était pas lui le voleur.

Quand il entendit la patrouille les accoster, la tournure des évènements devenait limpide pour Christopher.

*Il va raconter ce qui c'est passer. Dans le genre, monsieur l'agent, cette personne a essayé de me voler. Et hop, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je serais derrière les barreaux. Je dis çà mais je ne sais pas du tout ce qu'on endure pour un vol... la prison sûrement. Je pourrais essayer de m'évader mais cela aggraverait mon cas... De toute façon, je suis certain que cela va rater.* Pensa-t-il sombrement.

C'est alors qu'il entendit la réponse de Del et qu'il fit surpris. Il aurait bien sauté dans les bras de son sauveur mais il se retint heureusement. Fort heureusement, son accoutrement ne permettait pas de voir grand chose des émotions qui lui passait à l'esprit.

*Il m'aide... pourquoi ?* Des pensées purement paranoïaques revinrent au galop dans son esprit. Il se disait qu'il y avait quelque chose de louche. Mais en même temps, il lui avait lâché le bras, donc il pouvait toujours fuir si l'agent ne croyait pas Del.
Dans un élan d'intelligence, Christopher décida que la meilleur chose à faire était de se taire pour éviter de dire une bêtise (de toute façon, il ne savait pas mentir) et d'attendre. Même s'il sentait que la situation était devenue totalement incontrôlable.

L'agent vous dévisagea puis hocha la tête. Il fit un petit signe à son équipier et ils vous laissèrent tous deux, après un "bonne journée."

Christopher se serait volontiers évanoui en voyant les agents partirent mais il se retint juste à temps malgré ses genoux qui tremblotaient encore légèrement à cause de la peur.
Il était toujours soupçonnant sur les motivations de son sauveur. Personne ne l’avait jamais aidé que se soit avant ou après ce maudit anniversaire.
Il se frotta légèrement le bras que Del avait agrippé un peu plus tôt, non pas à cause d’une douleur mais en signe d’embarras.

« Merci. » Bredouilla-t-il après un silence.

Del regarda le jeune garçon qui se tenait devant lui.

"un café cela te dit, tu pourras me dire pour quelle raison tu as voulu me faire les poches ?"

Un sourire apparut sur le visage du jeune garçon.

"Au fait moi c 'est Del."

Del se demandait bien pourquoi il n 'avait dénoncer ce jeune garçon aux agents. Et voila maintenat qu 'il se proposait à faire connaissance avec lui. Cela était surement dût au fait que comme lui il semblait un peu perdut et ce demander ce que le futur allait lui réserver.

La question de Del le fit sursauter imperceptiblement et son regard se baissa vers la ‘prise de guerre’ qu’il avait dérobé. Il était évidant qu’il devait le rendre et c’était déjà de ne pas s’être fait arrêter.

Avec un petit regret, il tendit la main qui tenait encore les billets pour les rendre à Del. Il se demandait s’il n’allait pas le regretter mais en même temps, il avait l’air sympa.
Et puis entrer quelque part sans attention particulière en tête, cela faisait une éternité qu’il ne lui était pas arrivé de faire çà.
Pourquoi ne pas lui faire confiance ?

Ah mais je deviens fou ou quoi ? Faire confiance à un parfait inconnu ! Il m’a peut-être pas dénoncé parce qu’il est lui-même rechercher par la police. Ou alors c’était un leurre pour endormir ma confiance et à peine entrer une brigade va me sauter dessus. Pensa-t-il dans un nouveau délire paranoïaque.

« D’accord. » Répondit-il pourtant, avec joie.

Il se disait qu’il pouvait toujours fuir si cela tournait mal. Mais il se traitait mentalement d’idiot tout de même.

« Je m’appelle Christopher. » Se présenta-t-il ensuite. Il avait été tenté de dire un faux nom. Mais il n’était pas doué pour mentir et aucun nom ne lui venait à l’esprit. Et puis se présenter, comme çà, simplement. Cela lui faisait du bien, d’une certaine façon. Dans la vie qu’il avait menée depuis la manifestation de son pouvoir, les noms n’avaient pas d’importance et il avait faillit quelque fois oublier le sien.

Un bar tabac se trouvait non loin de là. En y entrant les deux garçons furent assaillis par l'odeur d'alcool et la fumée épaisse recrachée par les nombreux occupants.
Une petite table était libre contre la vitrine du bar.

Del montra la table à Christopher et se dirigea vers le barman.

"Deux cafés s 'il vous plait."

Puis alla s 'assoir à la table indiqué. Del se demandait toujours pourquoi il se comportait de la sorte avec ce garçon. Ce dernier ne semblait pas dangeureux, mais qui savait ce qu 'il avait en tête. Sa timidité était peut être un paravent et lui permettait de cacher ses véritables intentions. Del savait qu 'il possédait un avantage, son pouvoir, mais il savait aussi ne pas le maitriser complètement.
Aprés s 'être assis, il regarda Christopher prendre place.

"Tu viend d 'où?"

Le peu d’optimiste que Christopher possédait était en train de fondre comme neige au soleil en voyant le nombre de personne dans le bar. Nerveusement, il rajusta l’écharpe qui lui montait jusqu’au nez et enfonça ses mains gantées de mitaines dans les poches de sa veste.

Il se disait pour se rassurer qu’un café n’avait jamais tué personne et essayait de reporter le problème de le boire sans montrer sa peau qu’il qualifiait lui-même de bizarroïde, à plus tard.
Il s’assit un peu trop brusquement que prévu. Il ne regrettait pas d’être venu, voulant sans doute retarder le moment où il retournerait à sa vie misérable au maximum.

Il ne pouvait s’empêcher de regarder des regards autour de lui pour voir les réactions des autres occupants, s’ils les regardaient. Il avait l’horrible impression d’avoir tous les regards du bar braqués sur lui et que lorsqu’il entendait un rire dans une conversation, il s’imaginait que c’était de lui qu’on riait.
Il n’entendit pas immédiatement la question de Del mais lorsqu’elle entra dans son cerveau, il se força à ne plus prêter attention à ce qui l’entourait pour se concentrer.

Bien sûr, il ne regarda pas Del dans les yeux. Son regard fuyant avait trouvé refuge en regardant la table.

Il hésita sur la réponse, ne sachant pas comment la formuler.

« J’habitais dans les environs de Paris. » Répondit-il finalement.

Encore une fois, il faillit ajouter quelque chose mais comme il n’était plus habitué à faire de grandes discussions, il ne dit rien. Cela semblait suffisant non… Quoi que maintenant, on pouvait dire qu’il habitait un peu n’importe ou.

Non loin des deux jeunes mutants, un habitué du café attira l'attention générale, un journal à la main, et se mit à lire à voix haute un article sur les mutants : une interview d'un chercheur, un certain Thadeus Zachary.
Des exclamations mécontentes vous parviennent, et certains regards s'attardent sur Christopher.

hrp : pour lire l'article ici

Comme quoi, on n'était jamais assez paranoïaque… Si Christopher ne s’était pas brièvement détendu pour répondre à la question de Del et espérant avoir enfin sa première conversation morale depuis très longtemps, il aurait peut-être vu le coup venir.
Christopher se prit la tête entre les mains comme sujet à une soudaine migraine alors que l’habitué du var lisait à voix haute l’article.

*C’est pas vrai… pourquoi çà n’arrive qu’à moi ce genre d’embrouille pas possible ! *
Songea-t-il, très pessimiste.

Au début, il avait écouté mais maintenant il cherchait plutôt une issue pour filer vite d’ici. Il ne pouvait s’empêcher d’envier les mutants cités dans l’article. S’il avait possédé un pouvoir dans ce genre, il s’en serait peut-être servi de façon… peu orthodoxe et illégale mais bon comme il ne les avait pas, autant arrêter de rêver.

*Ma vie aurait sans doute était plus facile, n'empêche.*

Il réfléchit vite à une solution de secours. La solution la plus suicidaire était sans doute d’utiliser son pouvoir là, devant tout se monde. Il gardait donc cette idée dans la catégorie : à n’utiliser qu’en dernier recours.
En même temps, s’il partait, il allait encore plus attirer les regards.

*que faire…*

« Faut partir… » Souffla-t-il pour Del en essayant de garder assez de sang froid pour rester assis et non se lever précipitamment et de filer vers la sortie.

Del s 'apretait à continuer la discussion avec Christopher, lorsqu 'il entendit l 'homme lire l 'article. Ainsi il éxistait un endroit où il pourrait apprendre à mieux maitriser son pouvoir. Mais d 'aprés cet article, les "mutants" locaux semblaient être des criminels et Del ne se sentait pas l 'âme d 'un d 'entre eux.
Puis il remarqua les regards qui se posaient sur son compagnon de table et le mal aise que ce dernier ressentait. Ainsi il était un mutant lui aussi, la vie réservait de drôle de surprises.

"Trés bien, mais reste calme."

Del paya les deux cafés et se leva calmement, regardant sa montre. Puis prit la direction de la sortie, attendant le jeune homme.
Une fois dehors, il fixa Christopher.

"Tu m 'as semblé bien nerveux, tu désire peut être t 'y rendre? Moi cela me tente même si l 'article ne donne pas confiance."

Aprés avoir dit cela le jeune homme commençat à réfléchir au prix que lui reviendrait deux billets pour les USA, mais Christopher avait il un passeport. Ayant participé à des compétitions internationnales, Del en possédait un.

"Je crains ne pas avoir assez pour les billets. Mais je pense connaitre un moyen qui pourrait marcher. Nous verrons cela demain matin, allons trouver une chambre."