first like lightning
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Le courtier temporel
Jay Sirian
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- Jay SirianX-Rays
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Equipe : KozaX
Nom de code : Push
Date d'inscription : 21/10/2006
Re: first like lightning
Sam 10 Jan 2009 - 18:35
Peu de personne répondirent à Jay et la seule véritable réponse venue d'Amarenna et se trouva être négative. Il ne bougea néanmoins pas, appréciant un minimum la joute verbale se déroulant devant ses yeux. Bien sûr, Iacobo en était l'instigateur, du moins le voyait-il ainsi mais il eu vite une réponse de la part d'Amarenna.
**bien dis... méchant pour Niko, bien que réaliste. Pauvre Iacobo, aurait-il trouvé quelqu'un d'autre qui lui répond que Georgia ?**
La seule réponse qu'il donna ensuite à Vincent fut un « Jay pas Ray » mais comme celui-ci semblait vouloir continuer à parler pour rien, il le laissa faire. Et maintenant un combat risquait de s'engager. C'était semble-t-il sans compter sur Hjodis. C'était intéressant en fait, plus que le basket même si le compte des points risquaient d'être perdus en cours.
-T'as raison, Hjordis, ce sont les autres les méchants mais tu crois vraiment que c'est du jour au lendemain qu'on sera capable de les battre ? Vincent n'a peut-être pas entièrement tort...qu'il se batte s'il veut, il suffit de dire que c'est un entraînement et si l'autre est d'accord, autant les laisser faire. Et tu dis que ce serait bien d'apprendre un ou deux trucs, lui est peut-être qualifié pour ça...
Il fit un simple signe de la tête vers Vincent. Lui-même c'était que très rarement battue, et avait encore moins souvent gagné, mais s'il pouvait s'entraîner, cela pourrait être utile.
-Et Vincent, ton poing est peut-être affuté mais je pense que contre les anti-mutants, ce n'est pas la meilleure des choses à dire et à montrer. Mais bon, là, on est tranquille alors tu nous proposes de nous donner un cours ou tu préfères essayer, et je dis bien essayer, d'éclater Iacobo ?
Il ne savait pas vraiment lequel des deux avait le plus de chance de gagner mais Iacobo était peut-être un peu plus suicidaire que Vincent, ce qui pouvait lui donner un avantage non négligeable. Il se rendit compte qu'il avait totalement passé du coq à l'âne et qu'il en avait oublié le basket, c'était dommage, il aurait bien voulu faire une partie. Mais ce qu'ils avaient tous dit, sauf Ivy bien sûr, l'avait motivé à faire quelque chose d'un peu plus utile.
**bien dis... méchant pour Niko, bien que réaliste. Pauvre Iacobo, aurait-il trouvé quelqu'un d'autre qui lui répond que Georgia ?**
La seule réponse qu'il donna ensuite à Vincent fut un « Jay pas Ray » mais comme celui-ci semblait vouloir continuer à parler pour rien, il le laissa faire. Et maintenant un combat risquait de s'engager. C'était semble-t-il sans compter sur Hjodis. C'était intéressant en fait, plus que le basket même si le compte des points risquaient d'être perdus en cours.
-T'as raison, Hjordis, ce sont les autres les méchants mais tu crois vraiment que c'est du jour au lendemain qu'on sera capable de les battre ? Vincent n'a peut-être pas entièrement tort...qu'il se batte s'il veut, il suffit de dire que c'est un entraînement et si l'autre est d'accord, autant les laisser faire. Et tu dis que ce serait bien d'apprendre un ou deux trucs, lui est peut-être qualifié pour ça...
Il fit un simple signe de la tête vers Vincent. Lui-même c'était que très rarement battue, et avait encore moins souvent gagné, mais s'il pouvait s'entraîner, cela pourrait être utile.
-Et Vincent, ton poing est peut-être affuté mais je pense que contre les anti-mutants, ce n'est pas la meilleure des choses à dire et à montrer. Mais bon, là, on est tranquille alors tu nous proposes de nous donner un cours ou tu préfères essayer, et je dis bien essayer, d'éclater Iacobo ?
Il ne savait pas vraiment lequel des deux avait le plus de chance de gagner mais Iacobo était peut-être un peu plus suicidaire que Vincent, ce qui pouvait lui donner un avantage non négligeable. Il se rendit compte qu'il avait totalement passé du coq à l'âne et qu'il en avait oublié le basket, c'était dommage, il aurait bien voulu faire une partie. Mais ce qu'ils avaient tous dit, sauf Ivy bien sûr, l'avait motivé à faire quelque chose d'un peu plus utile.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 11 Jan 2009 - 22:26
Dans la vie, Iacobo distinguait deux types d'individus. Il y avait ceux qui avaient accepté de vivre avec la nature du serbe, stopper de débattre sur ses opinions tranchées et endurer chaque instant à ses côtés : ceux là n'étaient plus nourrissants et Iacobo se contentait de les regarder de haut. On pouvait donc y compter Amarenna, Hjordis et Jay suite à leurs discours respectifs.
Mais il y avait ceux qui lui tenaient encore tête, qui contestaient son statut d'électron libre violent et anarchique de l'Institut, qui tentaient de s'imposer comme autorité rivale. Ceux-là étaient tout à fait succulents et le serbe décida qu'il était venu le temps d'avoir un discours à cœur ouvert avec Jen et démolir par la même occasion la bleusaille qu'était Vincent. L'Institut aurait du lui verser un salaire pour réaliser lui-même la sélection parmi les étudiants et renforcer leur petit caractère de gentils adolescents embourgeoisés.
Sa cigarette quitta subitement ses lèvres, il se sentit valser en arrière et aperçut son agresseur qui n'était autre que Vincent alors qu'il sombrait au sol. Il s'allongea net, ouvrit les yeux puis sourit de façon malsaine. Sans blessures, il se releva lentement, prenant le temps d'exagérer son mouvement de balayage de poussière. Il ressortit tranquillement une cigarette de son paquet, regarda Vincent puis alluma. Hjordis lui reprochait vaguement son comportement.
Il s'approcha du garçon au point de frôler son visage avec le sien. Volontairement intimidant, il lui souffla la fumée sur la face.
"Ton discours était presque héroïque s'il n'illustrait pas un profond complexe d'infériorité rural. Rien ne fonctionnera comme tu le souhaites ni quand tu le souhaites. C'est moi qui décide de ce que l'on va faire et de quand cela s'arrêtera. Comment comptes tu maitriser la situation alors que tu ne refrènes même pas tes pulsions de jeune fermier à la recherche d'un duel glorieux pour attirer une vilaine dans ta meule de foin ?
Non mais regarde toi ! Avec tes répliques de vieux boxer retraité et tes mimiques à deux roubles... Je te méprise, tu le sais ? Tes vérités toute faites sur le principe essentiel de tes poings m'ennuient déjà, une balle dans la tête et tu voles en éclat mon garçon. Tout le monde est capable de manier un flingue, et cela permet de faire taire les imbéciles dans ton genre qui s'entraine des années dans la montagne pour ne faire qu'un avec la nature. Enfin... tu n'es qu'un bleu. Aucune expérience sur le terrain. Ton physique de mule ne te servira à rien, ce qui te rend doublement imbécile.
Bref, je ne m'abaisserais pas à sortir les gants pour un vulgaire duel d'honneur du fond du Kansas, d'une part parce que je n'ai absolument rien à prouver et d'autre part parce que tu es déjà démoli : ces filles ont déjà une piètre image de toi, je ne doute pas une seule seconde qu'on a parlé de toi comme le nouveau bourricot au grand cœur dans tout l'institut. Elles savent déjà toutes que je suis malsain et s'en tiennent là, mais tu vas devenir le sujet préféré de toutes les chambrées : Vincent le gros tas. Tu n'auras plus qu'à rejoindre Niko que la demoiselle t'a déjà décrite dans des termes très respectueux. Épargne toi cette humiliation publique : rentre chez toi, tu n'es pas fait pour cet établissement"
D'après sa vision des choses et des individus, il lui restait donc un adversaire oral, la fougueuse Jen dont le caractère bien trempé ne faisait plus de mystère aux yeux de Iacobo qui avait agi dans son équipe. Elle était du genre féministe tenace, la volonté de paraitre fraiche et pimpante sous lequel se cachait un ignoble petit désir de tyrannie : ses yeux qui témoignaient de sa grande détermination à toute heure illustraient aussi son sentiment de confort n'importe ou et avec n'importe qui et son arrivée en territoire conquis. Elle s'était rapidement fait aimée de la plupart des élèves grâce à son dynamisme et son aspect jovial, mais Iacobo savait que dans d'autres circonstances elle aurait pu être beaucoup moins agréable et beaucoup plus agressive. Pour couronner le tout, elle avait à présent l'assurance des anciens, une confiance absolue dans sa puissance et une morale de petit bourgeois qui la mettait d'office en totale contradiction avec le serbe. Elle s'était dégotée un brave indien qui ne parlait pas trop et qui découvrait la société occidentale à ses côtés, en échange d'un petit câlin qui calmait ses trop plein d'émotions.
"Je ne veux pas de tes déculottées, tu les réserveras à ton petit indien qui d'ailleurs ferait une bien meilleure émission de télé réalité. Je veux dire, on trouve facilement mes semblables dans des squats à cracks mais l'audimat serait vraiment intéressé par un réédition du thème pourtant terriblement classique de l'indien dans la ville.
Tu dois bien m'accorder une chose : au delà de mon don exceptionnel pour énoncer des discours brûlant d'émotions, je suis le seul dans cet institut à aller à l'encontre des interdits et des tabous, des images préfabriqués et proprettes de chacun.
Contrairement à ce que tu peux dire, je m'assume pleinement : oui je suis un prostitué alcoolique, bien que brillant, mais toi, tu ne le fais pas. Sous tes dehors de jeune fille sympathique avec de la gouaille, pourquoi n'admets tu pas devant tes amis et tes connaissances ton caractère de conquérante finie, cette prétention de jeune guerrière de l'Institut au pouvoir peut-être le plus puissant de l'établissement de tout contrôler, de te faire aimer de tous. On ne me dicte rien ! Rien ! Réserve ta confiance, ton entrain et tes remarques faussement sympathiques à tes amis suffisamment idiots pour croire que tu n'es pas une petite bourgeoise égocentrique et dominatrice , ou à ton muet d'indien qui te supporte chaque jour ! Tu peux t'imposer avec qui tu veux, sauf moi que tu ne leurreras jamais. Je connais ta nature, je sais comment tu finiras et il est bien plus inquiétant que tu maitrises ton pouvoir que je m'enfile mes exquises mignonnettes de whisky.
Je suis celui qui te tiendra tête et je me ferai une joie de te décrypter à Nan"
Il s'était emporté et son teint s'était raffermi : il les regarda tous tout en tirant rageusement sur sa cigarette.
"Si quelqu'un souhaite me démonter et se ridiculiser, qu'il me le dise maintenant car je n'ai plus rien à faire ici. J'ai déjà décerné le label bourricot et le label hypocrite"
Mais il y avait ceux qui lui tenaient encore tête, qui contestaient son statut d'électron libre violent et anarchique de l'Institut, qui tentaient de s'imposer comme autorité rivale. Ceux-là étaient tout à fait succulents et le serbe décida qu'il était venu le temps d'avoir un discours à cœur ouvert avec Jen et démolir par la même occasion la bleusaille qu'était Vincent. L'Institut aurait du lui verser un salaire pour réaliser lui-même la sélection parmi les étudiants et renforcer leur petit caractère de gentils adolescents embourgeoisés.
Sa cigarette quitta subitement ses lèvres, il se sentit valser en arrière et aperçut son agresseur qui n'était autre que Vincent alors qu'il sombrait au sol. Il s'allongea net, ouvrit les yeux puis sourit de façon malsaine. Sans blessures, il se releva lentement, prenant le temps d'exagérer son mouvement de balayage de poussière. Il ressortit tranquillement une cigarette de son paquet, regarda Vincent puis alluma. Hjordis lui reprochait vaguement son comportement.
Il s'approcha du garçon au point de frôler son visage avec le sien. Volontairement intimidant, il lui souffla la fumée sur la face.
"Ton discours était presque héroïque s'il n'illustrait pas un profond complexe d'infériorité rural. Rien ne fonctionnera comme tu le souhaites ni quand tu le souhaites. C'est moi qui décide de ce que l'on va faire et de quand cela s'arrêtera. Comment comptes tu maitriser la situation alors que tu ne refrènes même pas tes pulsions de jeune fermier à la recherche d'un duel glorieux pour attirer une vilaine dans ta meule de foin ?
Non mais regarde toi ! Avec tes répliques de vieux boxer retraité et tes mimiques à deux roubles... Je te méprise, tu le sais ? Tes vérités toute faites sur le principe essentiel de tes poings m'ennuient déjà, une balle dans la tête et tu voles en éclat mon garçon. Tout le monde est capable de manier un flingue, et cela permet de faire taire les imbéciles dans ton genre qui s'entraine des années dans la montagne pour ne faire qu'un avec la nature. Enfin... tu n'es qu'un bleu. Aucune expérience sur le terrain. Ton physique de mule ne te servira à rien, ce qui te rend doublement imbécile.
Bref, je ne m'abaisserais pas à sortir les gants pour un vulgaire duel d'honneur du fond du Kansas, d'une part parce que je n'ai absolument rien à prouver et d'autre part parce que tu es déjà démoli : ces filles ont déjà une piètre image de toi, je ne doute pas une seule seconde qu'on a parlé de toi comme le nouveau bourricot au grand cœur dans tout l'institut. Elles savent déjà toutes que je suis malsain et s'en tiennent là, mais tu vas devenir le sujet préféré de toutes les chambrées : Vincent le gros tas. Tu n'auras plus qu'à rejoindre Niko que la demoiselle t'a déjà décrite dans des termes très respectueux. Épargne toi cette humiliation publique : rentre chez toi, tu n'es pas fait pour cet établissement"
D'après sa vision des choses et des individus, il lui restait donc un adversaire oral, la fougueuse Jen dont le caractère bien trempé ne faisait plus de mystère aux yeux de Iacobo qui avait agi dans son équipe. Elle était du genre féministe tenace, la volonté de paraitre fraiche et pimpante sous lequel se cachait un ignoble petit désir de tyrannie : ses yeux qui témoignaient de sa grande détermination à toute heure illustraient aussi son sentiment de confort n'importe ou et avec n'importe qui et son arrivée en territoire conquis. Elle s'était rapidement fait aimée de la plupart des élèves grâce à son dynamisme et son aspect jovial, mais Iacobo savait que dans d'autres circonstances elle aurait pu être beaucoup moins agréable et beaucoup plus agressive. Pour couronner le tout, elle avait à présent l'assurance des anciens, une confiance absolue dans sa puissance et une morale de petit bourgeois qui la mettait d'office en totale contradiction avec le serbe. Elle s'était dégotée un brave indien qui ne parlait pas trop et qui découvrait la société occidentale à ses côtés, en échange d'un petit câlin qui calmait ses trop plein d'émotions.
"Je ne veux pas de tes déculottées, tu les réserveras à ton petit indien qui d'ailleurs ferait une bien meilleure émission de télé réalité. Je veux dire, on trouve facilement mes semblables dans des squats à cracks mais l'audimat serait vraiment intéressé par un réédition du thème pourtant terriblement classique de l'indien dans la ville.
Tu dois bien m'accorder une chose : au delà de mon don exceptionnel pour énoncer des discours brûlant d'émotions, je suis le seul dans cet institut à aller à l'encontre des interdits et des tabous, des images préfabriqués et proprettes de chacun.
Contrairement à ce que tu peux dire, je m'assume pleinement : oui je suis un prostitué alcoolique, bien que brillant, mais toi, tu ne le fais pas. Sous tes dehors de jeune fille sympathique avec de la gouaille, pourquoi n'admets tu pas devant tes amis et tes connaissances ton caractère de conquérante finie, cette prétention de jeune guerrière de l'Institut au pouvoir peut-être le plus puissant de l'établissement de tout contrôler, de te faire aimer de tous. On ne me dicte rien ! Rien ! Réserve ta confiance, ton entrain et tes remarques faussement sympathiques à tes amis suffisamment idiots pour croire que tu n'es pas une petite bourgeoise égocentrique et dominatrice , ou à ton muet d'indien qui te supporte chaque jour ! Tu peux t'imposer avec qui tu veux, sauf moi que tu ne leurreras jamais. Je connais ta nature, je sais comment tu finiras et il est bien plus inquiétant que tu maitrises ton pouvoir que je m'enfile mes exquises mignonnettes de whisky.
Je suis celui qui te tiendra tête et je me ferai une joie de te décrypter à Nan"
Il s'était emporté et son teint s'était raffermi : il les regarda tous tout en tirant rageusement sur sa cigarette.
"Si quelqu'un souhaite me démonter et se ridiculiser, qu'il me le dise maintenant car je n'ai plus rien à faire ici. J'ai déjà décerné le label bourricot et le label hypocrite"
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 13 Jan 2009 - 3:38
Salon Chambre
Apprendre que finalement elle était apte à la pratique d'activités de relaxation avait élevé le moral de Camille au niveau beau fixe. Elle n'en avait pas tant profité que ça, à moitié pour ne pas griller toutes ses cartouches de concentration sous l'effet de l'euphorie, à moitié parce qu'un couple en devenir avait choisi le salon pour faire des bébés sous prétexte de relâchement musculaire et de langage des mains, ben voyons. Mais rester allongée sans rien faire lui avait donné de l'énergie, qu'elle se devait de dépenser dans les plus brefs délais.
Elle eut donc tôt fait d'aller chercher un jogging noir, le même qu'elle avait gagné à une coupe d'athlétisme lorsqu'elle avait quatorze ans - il lui allait toujours, évidemment - de l'enfiler en six-quatre-deux et de se retrouver sur le stade, prête à une séance échauffement-course-étirements-course-douche.
Elle eut la surprise de voir beaucoup de monde sur le terrain habituellement désert. Des sportifs, il y'en avait, mais des coureurs, point. Camille considérait de toute façon que la beauté de l'effort solitaire n'était pas ouverte à tout le monde, d'où son incompréhension : elle allait devoir slalomer entre des piquets.
En s'approchant, elle fut soulagée : c'était bien du flan. Déjà, il y'avait Iacobo, dont l'intérieur des poumons devait vaguement être apparenté aux égouts de la Grosse Pomme, et qu'elle n'avait jamais vu courir, à part pour se jeter sur Math et lui démolir une épaule, donc sous l'effet de la testostérone. Ensuite, Vincent, qui tapait fort, mais sans nécessairement se déplacer, Jay qui était plus basket - Camille eut un regard de mépris pour la balle orange réservée aux têtes en altitude - Jen qui ne courait pas, et Amarenna et Hjordis qui ne couraient plus. La piste était donc libre, avec visiblement en primer un son et lumière sur l'ambiance "débat entre mutants".
La Bretonne arriva "hands in the pocket" pour saisir des bribes de la conversation animée, et essayer d'en comprendre des fragments.
Bon. Elle avait tablé sur quelque chose d'original, mais c'était visiblement une énième rediffusion de "Iacobo contre l'humanité". Sans intérêt tant que la discussion n'en arrivait pas aux poings, donc. Elle s'arrêta tout de même pour entendre l'intégralité de la ciceronnade du serbe, décidément très en langue aujourd'hui. Lorsqu'il finit, elle se contenta d'applaudir à deux ou trois reprises
Une-autre ! Une-autre !
Puis elle se dirigea vers la piste, hésita, revint vers Iacobo et le groupe.
Attends Coco - tu permets que je t'appelle Coco ? Pour éviter d'user ta salive, parce que là je te sens chaud-patate, je vais faire mon autocritique. Camille : petite conne qui essaie de compenser son manque de taille en étant plus maligne que les autres, qui croit qu'elle a une personnalité alors qu'elle vit dans l'ombre de la sublime Georgia qui ELLE en a vraiment une, et qui essaie de s'acoquiner avec la frange révoltée de l'Institut pour finir sa crise d'ado de petite bourgeoise.
Ceci fait, elle entama son entraînement à foulées régulières, tout en laissant traîner ses oreilles à chaque passage près du petit groupe.
Apprendre que finalement elle était apte à la pratique d'activités de relaxation avait élevé le moral de Camille au niveau beau fixe. Elle n'en avait pas tant profité que ça, à moitié pour ne pas griller toutes ses cartouches de concentration sous l'effet de l'euphorie, à moitié parce qu'un couple en devenir avait choisi le salon pour faire des bébés sous prétexte de relâchement musculaire et de langage des mains, ben voyons. Mais rester allongée sans rien faire lui avait donné de l'énergie, qu'elle se devait de dépenser dans les plus brefs délais.
Elle eut donc tôt fait d'aller chercher un jogging noir, le même qu'elle avait gagné à une coupe d'athlétisme lorsqu'elle avait quatorze ans - il lui allait toujours, évidemment - de l'enfiler en six-quatre-deux et de se retrouver sur le stade, prête à une séance échauffement-course-étirements-course-douche.
Elle eut la surprise de voir beaucoup de monde sur le terrain habituellement désert. Des sportifs, il y'en avait, mais des coureurs, point. Camille considérait de toute façon que la beauté de l'effort solitaire n'était pas ouverte à tout le monde, d'où son incompréhension : elle allait devoir slalomer entre des piquets.
En s'approchant, elle fut soulagée : c'était bien du flan. Déjà, il y'avait Iacobo, dont l'intérieur des poumons devait vaguement être apparenté aux égouts de la Grosse Pomme, et qu'elle n'avait jamais vu courir, à part pour se jeter sur Math et lui démolir une épaule, donc sous l'effet de la testostérone. Ensuite, Vincent, qui tapait fort, mais sans nécessairement se déplacer, Jay qui était plus basket - Camille eut un regard de mépris pour la balle orange réservée aux têtes en altitude - Jen qui ne courait pas, et Amarenna et Hjordis qui ne couraient plus. La piste était donc libre, avec visiblement en primer un son et lumière sur l'ambiance "débat entre mutants".
La Bretonne arriva "hands in the pocket" pour saisir des bribes de la conversation animée, et essayer d'en comprendre des fragments.
Bon. Elle avait tablé sur quelque chose d'original, mais c'était visiblement une énième rediffusion de "Iacobo contre l'humanité". Sans intérêt tant que la discussion n'en arrivait pas aux poings, donc. Elle s'arrêta tout de même pour entendre l'intégralité de la ciceronnade du serbe, décidément très en langue aujourd'hui. Lorsqu'il finit, elle se contenta d'applaudir à deux ou trois reprises
Une-autre ! Une-autre !
Puis elle se dirigea vers la piste, hésita, revint vers Iacobo et le groupe.
Attends Coco - tu permets que je t'appelle Coco ? Pour éviter d'user ta salive, parce que là je te sens chaud-patate, je vais faire mon autocritique. Camille : petite conne qui essaie de compenser son manque de taille en étant plus maligne que les autres, qui croit qu'elle a une personnalité alors qu'elle vit dans l'ombre de la sublime Georgia qui ELLE en a vraiment une, et qui essaie de s'acoquiner avec la frange révoltée de l'Institut pour finir sa crise d'ado de petite bourgeoise.
Ceci fait, elle entama son entraînement à foulées régulières, tout en laissant traîner ses oreilles à chaque passage près du petit groupe.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 13 Jan 2009 - 12:48
Les réactions étaient, comme bien souvent avec Iacobo, très contrastées. Il y avait ceux qui faisait comme si cela leur passait complètement au-dessus de la tête comme Amy, ceux qui le défendait comme Hjördis, ceux qui cherchaient à l'affronter physiquement comme Vincent...
Jenifer commençait à connaître le bonhomme. Iacobo n'en avait rien à faire de rien du moment qu'on ne l'affrontait pas sur son terrain. Et aujourd'hui, Jen avait l'âme combattive.
Iacobo tentait de l'attaquer sur Nan, mais elle ne s'abaisserait pas à faire de même avec l'anglaise pour laquelle elle avait bien trop d'estime pour la mêler à cette joute verbale. Il pensait y trouver une faiblesse là où Jenifer trouvait une force. S'il y avait une personne en laquelle elle avait toute confiance c'était Nanikana.
Sans craindre rien et imitant l'attitude de défi du serbe, Jen vint se poster juste devant lui, la forçant à lever les yeux pour le regarder en face mais cela ne lui faisait rien. Elle parla d'une voix froide et convaincue :
- Tu me connais si bien Iacobo... Je donnerais cher pour être à ta place, me noyer dans l'alcool et envoyer tout en l'air comme si rien n'avait d'importance parce que même si je perds les pédales mon pouvoir ne provoquera que des trous dans ma chemise. Mais si MOI je perds le contrôle, je provoque un blackout dans tout l'Etat ou plus, ou je tue toute vie à des kilomètres à la ronde. Alors tiens-moi tête si tu veux je m'en moque parce que moi aussi je te tiendrai tête le jour où tu dirigeras un cartel de drogue où que tu seras parrain de la Mafia ou président. Mais si j'étais toi je mettrais mon énergie contre mon ou mes copies car contrairement à toi j'ai vu mon clone, une marionnette ayant le même pouvoir mais guidée par n'importe lequel des maniaques en liberté dans le monde. Sauf que moi au moins je serais prête à sauver tes miches alors qu'elle te transformera en saucisse grillée sans hésitation.
Décrypte-moi donc puisque tu es si fort Iacobo, et quand tu auras trouvé mon Moi profond, dis-lui de m'envoyer une carte postale de temps en temps.
Elle lui tourna le dos et s'éloigna un peu avant de reprendre des étirements. Elle était tout de même là avant tout pour faire du sport et pas passer la journée en palabres. Mais elle avait tout de même finit par lâcher quelque chose d'intéressant : elle serait prête à aider Iacobo. Effectivement, derrière sa façade de junky irascible se cachait probablement quelqu'un de pas si mauvais... enfin peut-être...
* Wind... bon courage ! *
Jenifer commençait à connaître le bonhomme. Iacobo n'en avait rien à faire de rien du moment qu'on ne l'affrontait pas sur son terrain. Et aujourd'hui, Jen avait l'âme combattive.
Iacobo tentait de l'attaquer sur Nan, mais elle ne s'abaisserait pas à faire de même avec l'anglaise pour laquelle elle avait bien trop d'estime pour la mêler à cette joute verbale. Il pensait y trouver une faiblesse là où Jenifer trouvait une force. S'il y avait une personne en laquelle elle avait toute confiance c'était Nanikana.
Sans craindre rien et imitant l'attitude de défi du serbe, Jen vint se poster juste devant lui, la forçant à lever les yeux pour le regarder en face mais cela ne lui faisait rien. Elle parla d'une voix froide et convaincue :
- Tu me connais si bien Iacobo... Je donnerais cher pour être à ta place, me noyer dans l'alcool et envoyer tout en l'air comme si rien n'avait d'importance parce que même si je perds les pédales mon pouvoir ne provoquera que des trous dans ma chemise. Mais si MOI je perds le contrôle, je provoque un blackout dans tout l'Etat ou plus, ou je tue toute vie à des kilomètres à la ronde. Alors tiens-moi tête si tu veux je m'en moque parce que moi aussi je te tiendrai tête le jour où tu dirigeras un cartel de drogue où que tu seras parrain de la Mafia ou président. Mais si j'étais toi je mettrais mon énergie contre mon ou mes copies car contrairement à toi j'ai vu mon clone, une marionnette ayant le même pouvoir mais guidée par n'importe lequel des maniaques en liberté dans le monde. Sauf que moi au moins je serais prête à sauver tes miches alors qu'elle te transformera en saucisse grillée sans hésitation.
Décrypte-moi donc puisque tu es si fort Iacobo, et quand tu auras trouvé mon Moi profond, dis-lui de m'envoyer une carte postale de temps en temps.
Elle lui tourna le dos et s'éloigna un peu avant de reprendre des étirements. Elle était tout de même là avant tout pour faire du sport et pas passer la journée en palabres. Mais elle avait tout de même finit par lâcher quelque chose d'intéressant : elle serait prête à aider Iacobo. Effectivement, derrière sa façade de junky irascible se cachait probablement quelqu'un de pas si mauvais... enfin peut-être...
* Wind... bon courage ! *
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 13 Jan 2009 - 18:39
[désolée, suis en vacances, donc, je vais faire relativement court, si j'y arrive^^]
"Meci Ivy"[color] fit-elle avec surprise en prenan le petit pot que lui tendait sa coéquipière avant que celle-ci ne s'en aille.
Concernant ce qu'il se passait sous ses yeux, toute cette histore commençait à lui courir sur le haricot. L'ambiance commençait, sérieusement, à se dégrader sur le terrain de sport et Amy sentait la lassitude la gagner. Elle préféra ne pas prêter attention à la nouvelle diatribe du sebe qui, somme toute, ne la concernait pas. Devait-elle y voir là une victoire? Sans doute pas. Et c'est dans un désintéressement complet qu'elle se détourna de la scène entre Iacobo et Vincent, laissan Hjördis réagir. Toute cette histoire était d'une puérilité monumentale et elle n'avait plus guère envie d'y participer. Elle se considérait au dessus de ça, non pas supérieure, mais plutôt trop mature pour ce genre de petit jeu. Comme Jen, elle s'écarta pour faire de nouveaux étirements avant de recommecer à s'entraîner, seule cette fois au kung fu, Hjördis étant restée en arrière pour empêcher que tout ne dérappe entre Vincent et Iacobo. Amy poussa un profond soupir découragé. Quelques soient les interventions, celle de Camille comprise, Amy préféra ne pas y prêter attention, se plongeant dans un concentration à toute épreuve. Mais elle se stoppa après quelques mouvements et revint vers le groupe pour s'adresser uniquement à Hjördis:
[color=corail]"Je vais aller faire un tour."
Le petit pot de crème donné par Ivy en main, elle retourna vers son sac et remballa ses affaires avant de remonter vers le bâtiment et sa chambre.
[j'ai fait court! miracle! je préfère partir pour pas vous ralentir, d'autant que comme je suis en vacances, j'ai un pu du mal à tout suivre]
[ ailleurs]
"Meci Ivy"[color] fit-elle avec surprise en prenan le petit pot que lui tendait sa coéquipière avant que celle-ci ne s'en aille.
Concernant ce qu'il se passait sous ses yeux, toute cette histore commençait à lui courir sur le haricot. L'ambiance commençait, sérieusement, à se dégrader sur le terrain de sport et Amy sentait la lassitude la gagner. Elle préféra ne pas prêter attention à la nouvelle diatribe du sebe qui, somme toute, ne la concernait pas. Devait-elle y voir là une victoire? Sans doute pas. Et c'est dans un désintéressement complet qu'elle se détourna de la scène entre Iacobo et Vincent, laissan Hjördis réagir. Toute cette histoire était d'une puérilité monumentale et elle n'avait plus guère envie d'y participer. Elle se considérait au dessus de ça, non pas supérieure, mais plutôt trop mature pour ce genre de petit jeu. Comme Jen, elle s'écarta pour faire de nouveaux étirements avant de recommecer à s'entraîner, seule cette fois au kung fu, Hjördis étant restée en arrière pour empêcher que tout ne dérappe entre Vincent et Iacobo. Amy poussa un profond soupir découragé. Quelques soient les interventions, celle de Camille comprise, Amy préféra ne pas y prêter attention, se plongeant dans un concentration à toute épreuve. Mais elle se stoppa après quelques mouvements et revint vers le groupe pour s'adresser uniquement à Hjördis:
[color=corail]"Je vais aller faire un tour."
Le petit pot de crème donné par Ivy en main, elle retourna vers son sac et remballa ses affaires avant de remonter vers le bâtiment et sa chambre.
[j'ai fait court! miracle! je préfère partir pour pas vous ralentir, d'autant que comme je suis en vacances, j'ai un pu du mal à tout suivre]
[ ailleurs]
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 13 Jan 2009 - 19:45
La provocation avait fonctionné, voire même trop car la belle Hjordis s'immisça dans le débat et pris le parti de s'opposer a l'action du boxeur, ainsi, un nouveau front venait de s'ouvrir, chose imprévue, mais qu'il fallait géré de toute urgence au vue de l'état de fonte de la banquise.
Hjordis, la fureur et la rage dont tu parles sont effectivement des moteurs de motivation pour un combat, mais aucunement une force utile comme tu sembles l'afficher.
Toi qui prône l'analyse des situations, je pense que tu devrais pouvoir faire preuve d'assez de discernement pour savoir que tu n'as pas à intervenir, et surtout de cette manière là.
J'ai utilisé une provocation physique certes, mais sans utilisation de pouvoir, ce qu tu fais toi, c'est réprehensible en cet institut, alors ravises toi au plus tôt et attends de voir pourquoi j'ai agit comme ça.
Il se tourna ensuite vers Iacobo mais revînt quelques instants plus tard vers la slave pour lui fournir une autre précision.
Au fait, saches que le prof amateur n'a jamais eu a utiliser son pouvoir pour progresser dans ses grades, dans le cas présent, c'est toi qui viole les préceptes martiaux essentiels, je t'encourage donc a ne pas déraper trop vite, je ne sais pas ce que j'ai pu te faire, mais je ne suis absolument pas en tord.Médite sur ceci.
Puis il finit par réorienté son regard vers Iacobo qui se relevait et venait souffler sa fumée au visage de Vincent.
Ce dernier ne bougea pas et attendît sagement la fin du discours du serbe, bien enervé pour le coup.
Il lui laissa même finir son altercation ave Jen avant de poursuivre un discours, préfacer par des applaudissements.
Bravo bravo, quel beau combat verbal, quelle technique, quelle vitesse d'éxécution ... de la boxe en somme.
Je vais te faire chier une dernière fois avec mes serments de boxeur retraité pour que tu comprennes, et ansuite on passera a autre chose.
Dans tout ce que tu m'as dit, voire même tout ce que tu as balancé a Jen, tu trouves vraiment qu'il y a une argumentation, des éléments importants? tu penses faire avancer la conditions des gens? ... allez, soyons magnanime, on va dire qu'il y a une petite partie des violences qui peuvent eveiller des leçons.
Maintenant, si je t'avoine la tête, tu n'en tireras aucun éléments bénefique, mais tu es au moins sur de comprendre quelques menus détails comme la fait de ne pas faire chier n'importe qui, ou encore que tu n'es pas le roi du monde.
Ainsi, je me fout de savoir que je peux mourrir par une balle de pistolet, tout comme tu vas complêtement te foutre du nom du coup de pied qui peux te mettre K.O.
Vincent élargit un peu plus ces gestes pour désigner les autres personnes.
Oh, mais c'est qu'il est vilain le Vincent, c'est un dictateur, il veux imposer sa loi avec ses poing !!! Mais non, je ne défend personne a part moi, je ne prête ma force a aucune cause politisé ou autre, c'est simplement un moyen de défense personnel, tout comme les phrases acerbes de Iacobo.
Et la encore, je n'use pas de mes pouvoirs ni d'une quelquonque arme externe, je fais avec ce que la nature me donne et ce en quoi j'excelle.
Hjordis, les arts martiaux servent bien a se défendre, et si j'estime que ce beau parleur m'aggresse verbalement, je suis en droit de me défendre.
Au final, on dit bien qu'un blessure physique guerie plus facilement qu'une blessure mentale.
Vincent avait maintenant mis les points sur les "i", il tenait à ce que la situation soit claire pour tous et ce quelle que soit l'issue de cet affrontement.
Il omit volontairement de justifier son comportement, une defense physique ou éviter au possible d'être heurté mentalement dans sa nouvelle condition fragilisée par une torture.
Hjordis, la fureur et la rage dont tu parles sont effectivement des moteurs de motivation pour un combat, mais aucunement une force utile comme tu sembles l'afficher.
Toi qui prône l'analyse des situations, je pense que tu devrais pouvoir faire preuve d'assez de discernement pour savoir que tu n'as pas à intervenir, et surtout de cette manière là.
J'ai utilisé une provocation physique certes, mais sans utilisation de pouvoir, ce qu tu fais toi, c'est réprehensible en cet institut, alors ravises toi au plus tôt et attends de voir pourquoi j'ai agit comme ça.
Il se tourna ensuite vers Iacobo mais revînt quelques instants plus tard vers la slave pour lui fournir une autre précision.
Au fait, saches que le prof amateur n'a jamais eu a utiliser son pouvoir pour progresser dans ses grades, dans le cas présent, c'est toi qui viole les préceptes martiaux essentiels, je t'encourage donc a ne pas déraper trop vite, je ne sais pas ce que j'ai pu te faire, mais je ne suis absolument pas en tord.Médite sur ceci.
Puis il finit par réorienté son regard vers Iacobo qui se relevait et venait souffler sa fumée au visage de Vincent.
Ce dernier ne bougea pas et attendît sagement la fin du discours du serbe, bien enervé pour le coup.
Il lui laissa même finir son altercation ave Jen avant de poursuivre un discours, préfacer par des applaudissements.
Bravo bravo, quel beau combat verbal, quelle technique, quelle vitesse d'éxécution ... de la boxe en somme.
Je vais te faire chier une dernière fois avec mes serments de boxeur retraité pour que tu comprennes, et ansuite on passera a autre chose.
Dans tout ce que tu m'as dit, voire même tout ce que tu as balancé a Jen, tu trouves vraiment qu'il y a une argumentation, des éléments importants? tu penses faire avancer la conditions des gens? ... allez, soyons magnanime, on va dire qu'il y a une petite partie des violences qui peuvent eveiller des leçons.
Maintenant, si je t'avoine la tête, tu n'en tireras aucun éléments bénefique, mais tu es au moins sur de comprendre quelques menus détails comme la fait de ne pas faire chier n'importe qui, ou encore que tu n'es pas le roi du monde.
Ainsi, je me fout de savoir que je peux mourrir par une balle de pistolet, tout comme tu vas complêtement te foutre du nom du coup de pied qui peux te mettre K.O.
Vincent élargit un peu plus ces gestes pour désigner les autres personnes.
Oh, mais c'est qu'il est vilain le Vincent, c'est un dictateur, il veux imposer sa loi avec ses poing !!! Mais non, je ne défend personne a part moi, je ne prête ma force a aucune cause politisé ou autre, c'est simplement un moyen de défense personnel, tout comme les phrases acerbes de Iacobo.
Et la encore, je n'use pas de mes pouvoirs ni d'une quelquonque arme externe, je fais avec ce que la nature me donne et ce en quoi j'excelle.
Hjordis, les arts martiaux servent bien a se défendre, et si j'estime que ce beau parleur m'aggresse verbalement, je suis en droit de me défendre.
Au final, on dit bien qu'un blessure physique guerie plus facilement qu'une blessure mentale.
Vincent avait maintenant mis les points sur les "i", il tenait à ce que la situation soit claire pour tous et ce quelle que soit l'issue de cet affrontement.
Il omit volontairement de justifier son comportement, une defense physique ou éviter au possible d'être heurté mentalement dans sa nouvelle condition fragilisée par une torture.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: first like lightning
Mer 14 Jan 2009 - 2:38
Charis débarqua avec son sac devant les grilles de l'Institut. Ces dernières s'ouvrirent automatiquement. Une voix indiqua :
"Identité mutante confirmée, Charis Held. Bienvenue à l'institut Xavier."
Il s'agissait d'un hologramme.
Ne remarquant personne de prime abord dans le jardin, la mutante s'avança jusqu'à un terrain de sport occupé par plusieurs jeunes gens...
"Identité mutante confirmée, Charis Held. Bienvenue à l'institut Xavier."
Il s'agissait d'un hologramme.
Ne remarquant personne de prime abord dans le jardin, la mutante s'avança jusqu'à un terrain de sport occupé par plusieurs jeunes gens...
- Charis HeldOnyX
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Re: first like lightning
Mer 14 Jan 2009 - 3:42
Bon... Le gros du voyage avait été fait. New-York était décidément une ville énorme. Sion lui manquait plus vite qu'elle ne l'aurait pensé. Ses montagnes enneigées lui paraissaient tellement loin à présent! Et maintenant qu'elle arrivait devant les grilles de l'institut, elle ne pu que se demander si c'était vraiment un bon choix. La laisserait-on entrer? Elle ignorait même si elle pourrait avoir une place ici. Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée après tout. De fait, son plus gros regret était d'être arrivée jusque-là seule. L'horrible sentiment d'avoir fuit toute sa vie lui serrait le coeur. Pourtant, elle restait terriblement calme en apparence. C'était encore peu, bien trop peu de laisser une simple vie derrière soi alors que six de ses semblables l'avaient définitivement perdu par la folie d'une bande de fanatiques. Une de ses mains serra dans la poche de son jeans le papier que Jo lui avait laissé à l'aéroport et elle s'immobilisa devant les grilles. Que devait-elle faire à présent? Appeler?
Avant même qu'elle envisage une solution, une voix lui répondit, et elle tourna brusquement la tête pour voir... Un hologramme? C'était quoi ce truc? Curieuse, Charis tendit une main vers le visage féminin, hésitante, mais avant même qu'elle ne l'atteigne, les grilles s'ouvrir. Interdite, elle contempla l'entrée quelques secondes, avant de bafouiller un "merci" à l'intention de l'hologramme sans même savoir si cette chose technologique pouvait l'entendre. Enfin peu importait, un peu de politesse ne faisait pas de mal. Charis eut un petit saut, pour replacer son gros sac de sport sur son épaule, fausant tressauter la planche à roulette qui y était accrochée. Elle aurait préféré embarquer sa planche de snowboard, mais doutait sérieusement d'avoir l'occasion de s'en servir sur place. Et puis, le skate était quand même plus facilement transportable.
L'imposant jardin semblait être désert, alors elle avança, cherchant avant tout à croiser quelqu'un qui pourrait peut-être l'aiguiller un peu dans cette histoire. elle aperçu plus loin un terrain de sport, et quelques personnes s'y trouvant. Visiblement, il semblait y avoir de l'eau dans le gaz. Deux jeunes filles semblaient s'éloigner, une autre courait autour alors que la discussion des autres semblaient animée. La perspective d'arriver au mauvais moment ne l'enchantait pas le moins du monde, mais... Ce n'était pas en restant bêtement à l'écart qu'elle allait y comprendre quelques chose.
Elle prit une grande inspiration et s'avança sur le terrain, gênée visiblement d'arriver dans un instant pareil. Non loin de la troupe de mutants, elle laissa son sac glisser de son épaule jusqu'au sol et se racla la gorge avant de lancer dans un anglais, vaguement teinté d'un accent français.
"Hem. Bonjour, excusez-moi de vous déranger... Je m'appelle Charis, je viens à peine d'arriver... Est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer l'endroit exact où je dois me rendre?"
Surtout que ça avait l'air grand... Et elle ne tenait pas vraiment à se balader des heures durant avec son gros sac de sport informe.
Avant même qu'elle envisage une solution, une voix lui répondit, et elle tourna brusquement la tête pour voir... Un hologramme? C'était quoi ce truc? Curieuse, Charis tendit une main vers le visage féminin, hésitante, mais avant même qu'elle ne l'atteigne, les grilles s'ouvrir. Interdite, elle contempla l'entrée quelques secondes, avant de bafouiller un "merci" à l'intention de l'hologramme sans même savoir si cette chose technologique pouvait l'entendre. Enfin peu importait, un peu de politesse ne faisait pas de mal. Charis eut un petit saut, pour replacer son gros sac de sport sur son épaule, fausant tressauter la planche à roulette qui y était accrochée. Elle aurait préféré embarquer sa planche de snowboard, mais doutait sérieusement d'avoir l'occasion de s'en servir sur place. Et puis, le skate était quand même plus facilement transportable.
L'imposant jardin semblait être désert, alors elle avança, cherchant avant tout à croiser quelqu'un qui pourrait peut-être l'aiguiller un peu dans cette histoire. elle aperçu plus loin un terrain de sport, et quelques personnes s'y trouvant. Visiblement, il semblait y avoir de l'eau dans le gaz. Deux jeunes filles semblaient s'éloigner, une autre courait autour alors que la discussion des autres semblaient animée. La perspective d'arriver au mauvais moment ne l'enchantait pas le moins du monde, mais... Ce n'était pas en restant bêtement à l'écart qu'elle allait y comprendre quelques chose.
Elle prit une grande inspiration et s'avança sur le terrain, gênée visiblement d'arriver dans un instant pareil. Non loin de la troupe de mutants, elle laissa son sac glisser de son épaule jusqu'au sol et se racla la gorge avant de lancer dans un anglais, vaguement teinté d'un accent français.
"Hem. Bonjour, excusez-moi de vous déranger... Je m'appelle Charis, je viens à peine d'arriver... Est-ce que quelqu'un pourrait m'indiquer l'endroit exact où je dois me rendre?"
Surtout que ça avait l'air grand... Et elle ne tenait pas vraiment à se balader des heures durant avec son gros sac de sport informe.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mer 14 Jan 2009 - 16:46
Le terrain de sport était assez vaste. Il y avait pas mal de personnes qui se trouvaient là. Mais Hjördis ne voyait que Vincent. Les yeux rivés sur le sportif de haut niveau, son niveau de rage allait crescendo et avait déjà explosé la limite de non-retour depuis quelques tirades.
Il avait dit quoi à l'instant? Qu'elle venait de commettre un "acte répréhensible?" A cause de la neige qui lui glissait des doigts et hors des cheveux?
L'islandaise ne prêta aucune attention à ce que dirent les autres personnes présentes, elle était trop énervée pour cela. Faisant deux pas supplémentaires vers Vincent, elle se trouvait maintenant presque au contact et il pouvait sentir sa respiration fraiche et le froid émanant de sa personne.
"Je résume : tu as le droit de casser la figure à ceux qui te disent quelque chose que tu aimes pas et ils n'ont pas le droit de se défendre..."
C'était plus complexe que ça mais la notion même de bafouer un règlement interne horripilait la jeune fille trop sérieuse. Alors, lui dire qu'elle risquait l'expulsion pour avoir prit la défense de quelqu'un contre une agression physique faisait atteindre à son adrénaline des sommets effrayants.
"Montre-moi le règlement qui ordonne de virer les élèves ne contrôlant pas à 100% leur pouvoir... Parce que si je suis là c'est justement parce que je ne contrôle RIEN. Je ne voulais pas tuer quelqu'un en le transformant en viande surgelée parce qu'il m'a énervée..."
Amarenna était partie et une autre personne était arrivée. Si elle ne nota pas l'arrivée de la nouvelle élève elle avait en tout cas remarquée la disparition de sa prof d'arts martiaux. Formidable! Maintenant, en plus, elle devrait se débrouiller toute seule pour apprendre à se défendre! Toujours aussi furieuse et avec rictus mauvais, elle dévisageait Vincent en tremblant de fureur.
Il fallait qu'elle cogne. Il avait réussi à la pousser au-delà de ses retranchements et ne pourrait pas se calmer tant qu'il serait là à lui rabâcher ces histoires ridicules de punitions pour avoir perdu le contrôle de son pouvoir sous le coup de la colère. Se détournant d'un seul mouvement et marchant lentement vers l'extrémité du terrain de basket, faussement décontractée, elle finit par s'arrêter devant le poteau soutenant le filet.
Et elle frappa.
Pas de la grâce ou de la haute technique, juste des coups pour expulser cette rage profonde qui venait d'années de frustration. Le poteau était bien solide et ses coups de poings comme de pieds ne laissaient aucune marque. Le choc des impacts lui remontait jusqu'aux épaules et au-dessus des genoux, mais cela ne la ralentit pas.
*Me faire punir pour avoir défendu quelqu'un, super! Pourquoi ne pas m'interdire de faire bien la cuisine? Ou de ne jamais aider à entretenir cette maison? Espèce de...*
Mine de rien, c'était défoulant. Au fur et à mesure, elle se rappela de ses potentiels adversaires. Eux aussi avaient le cuir robuste, alors s'habituer à frapper sur quelque chose de dur pouvait être pratique.
Il avait dit quoi à l'instant? Qu'elle venait de commettre un "acte répréhensible?" A cause de la neige qui lui glissait des doigts et hors des cheveux?
L'islandaise ne prêta aucune attention à ce que dirent les autres personnes présentes, elle était trop énervée pour cela. Faisant deux pas supplémentaires vers Vincent, elle se trouvait maintenant presque au contact et il pouvait sentir sa respiration fraiche et le froid émanant de sa personne.
"Je résume : tu as le droit de casser la figure à ceux qui te disent quelque chose que tu aimes pas et ils n'ont pas le droit de se défendre..."
C'était plus complexe que ça mais la notion même de bafouer un règlement interne horripilait la jeune fille trop sérieuse. Alors, lui dire qu'elle risquait l'expulsion pour avoir prit la défense de quelqu'un contre une agression physique faisait atteindre à son adrénaline des sommets effrayants.
"Montre-moi le règlement qui ordonne de virer les élèves ne contrôlant pas à 100% leur pouvoir... Parce que si je suis là c'est justement parce que je ne contrôle RIEN. Je ne voulais pas tuer quelqu'un en le transformant en viande surgelée parce qu'il m'a énervée..."
Amarenna était partie et une autre personne était arrivée. Si elle ne nota pas l'arrivée de la nouvelle élève elle avait en tout cas remarquée la disparition de sa prof d'arts martiaux. Formidable! Maintenant, en plus, elle devrait se débrouiller toute seule pour apprendre à se défendre! Toujours aussi furieuse et avec rictus mauvais, elle dévisageait Vincent en tremblant de fureur.
Il fallait qu'elle cogne. Il avait réussi à la pousser au-delà de ses retranchements et ne pourrait pas se calmer tant qu'il serait là à lui rabâcher ces histoires ridicules de punitions pour avoir perdu le contrôle de son pouvoir sous le coup de la colère. Se détournant d'un seul mouvement et marchant lentement vers l'extrémité du terrain de basket, faussement décontractée, elle finit par s'arrêter devant le poteau soutenant le filet.
Et elle frappa.
Pas de la grâce ou de la haute technique, juste des coups pour expulser cette rage profonde qui venait d'années de frustration. Le poteau était bien solide et ses coups de poings comme de pieds ne laissaient aucune marque. Le choc des impacts lui remontait jusqu'aux épaules et au-dessus des genoux, mais cela ne la ralentit pas.
*Me faire punir pour avoir défendu quelqu'un, super! Pourquoi ne pas m'interdire de faire bien la cuisine? Ou de ne jamais aider à entretenir cette maison? Espèce de...*
Mine de rien, c'était défoulant. Au fur et à mesure, elle se rappela de ses potentiels adversaires. Eux aussi avaient le cuir robuste, alors s'habituer à frapper sur quelque chose de dur pouvait être pratique.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mer 14 Jan 2009 - 17:18
Jen tourna la tête pour voir la suite. Hjördis semblait hors d'elle à un point qui devenait un peu inquiétant. Mais elle n'avait pas tout à fait tort, au moins sur le fait que Vincent n'avait pas été très fin, voire même plutôt lourd dans cette affaire. Mais il fallait croire que c'était son truc de taper d'abord et de réfléchir ensuite.
Se dirigeant vers l'islandaise en furie, Jenifer glissa un mot à la nouvelle :
[Français avec accent américain]- Salut, désolé tu n'arrives pas dans un bon moment. Adolescents... hormones qui travaillent tu vois ?! Bienvenue à toi ! Quelqu'un va bien pouvoir te faire visiter... hum... excuse-moi mais j'ai une tempête de neige à arrêter...
Lorsque Jen s'était approchée, Charis avait tout de suite sentit une chaleur, comme si la jeune fille qui venait de lui parler rayonnait comme un radiateur.
Jenifer vint poser une main sur l'épaule de Hjödis (autant dire un avant-goût d'escalade vue la taille) et lui dit d'une voix calme :
- C'est un idiot mais faut pas lui en vouloir à Vincent... Iacobo a le don de faire sortir plein de choses chez les gens, parfois c'est juste de l'urticaire ou du dégoût... Arrête de frapper ce pauvre poteau comme ça ou tu vas vraiment te faire mal. Mais si tu veux je peux te montrer comment le frapper... bon il aura pas plus mal mais toi oui. Et tu pourras même taper sur autre chose qu'un poteau ça marchera aussi ! dit-elle avec un clin d'oeil complice.
- C'est peut-être moins gracieux que ce que Amy voulait te montrer mais c'est efficace aussi... ça te dit ?
Elle avait déjà tenté sur Ivy mais l'irlandaise n'était pas très réceptive à ce genre de chose, aussi cela faisait des lustres que Jen n'avait pas eu l'occasion de jouer les profs.
Se dirigeant vers l'islandaise en furie, Jenifer glissa un mot à la nouvelle :
[Français avec accent américain]- Salut, désolé tu n'arrives pas dans un bon moment. Adolescents... hormones qui travaillent tu vois ?! Bienvenue à toi ! Quelqu'un va bien pouvoir te faire visiter... hum... excuse-moi mais j'ai une tempête de neige à arrêter...
Lorsque Jen s'était approchée, Charis avait tout de suite sentit une chaleur, comme si la jeune fille qui venait de lui parler rayonnait comme un radiateur.
Jenifer vint poser une main sur l'épaule de Hjödis (autant dire un avant-goût d'escalade vue la taille) et lui dit d'une voix calme :
- C'est un idiot mais faut pas lui en vouloir à Vincent... Iacobo a le don de faire sortir plein de choses chez les gens, parfois c'est juste de l'urticaire ou du dégoût... Arrête de frapper ce pauvre poteau comme ça ou tu vas vraiment te faire mal. Mais si tu veux je peux te montrer comment le frapper... bon il aura pas plus mal mais toi oui. Et tu pourras même taper sur autre chose qu'un poteau ça marchera aussi ! dit-elle avec un clin d'oeil complice.
- C'est peut-être moins gracieux que ce que Amy voulait te montrer mais c'est efficace aussi... ça te dit ?
Elle avait déjà tenté sur Ivy mais l'irlandaise n'était pas très réceptive à ce genre de chose, aussi cela faisait des lustres que Jen n'avait pas eu l'occasion de jouer les profs.
- Jay SirianX-Rays
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Re: first like lightning
Mer 14 Jan 2009 - 18:09
Iacobo avait décidé d'en faire taire certains, mais bien que son exposé était aussi intéressant que d'habitude, il semblait même le rabâcher en fait, il l'avait vraiment écouté pour une fois. Qui sait, peut-être y avait-il une faille, et il y en avait effectivement une. Mais avant de pouvoir répondre, les autres parlèrent, et même Abaigh se jeta dans la bataille, elle n'avait peut-être rien d'autre à faire.
Il fut néanmoins étonné par les propos de Jen, était-elle vraiment si puissante? Et lui qui pensait que seuls les profs étaient vraiment dangereux, à un haut niveau, il s'était apparemment trompé.
Et Vincent n'avait vraiment rien compris, ce que Hjordis lui dit à sa manière.
-Tu sais Vincent, si jamais tes poings arrivent à battre une Sentinelle ou un autre Overmind, là, je serais prêt à dire que t'es fort mais sinon, je pense qu'ils te seront bien inutiles... Et Iacobo, si tu veux tellement être libre, y a une porte-là. Et oui, ça me ferait plaisir, pas besoin d'essayer de le cacher, tu sais tellement de chose.
Mais une nouvelle était arrivée et comme Jen était allé voir Hjordis, il fallait s'occuper d'elle. Surtout qu'il n'avait absolument plus d'idée sur ce qu'il pouvait rajouter à l'attention de Iacobo et Vincent. Il avait dit ce qu'il pensait, comme les autres, maintenant c'était à eux de choisir s'ils voulaient y réfléchir ou non. Même s'il doutait qu'ils allaient vraiment y repenser.
Il parla ensuite en français, tout comme Jen, sans vraiment savoir pourquoi, mais l'avait sûrement fait pour une bonne raison alors il décida de faire pareil.
-Bonjour et bienvenue. Je pense que je vais te montrer un peu l'Institut. Et en fait, je dois avouer que tu arrives au bon moment, à peu de chose près, j'aurais dû partir bêtement. Au moins, j'ai une bonne raison maintenant.
Il sourit tout en se retournant vers les deux autres puis jeta un coup d'oeil vers le ballon de basket qu'il tenait encore.
**et dire que je l'ai cherché pour rien. Bon, au moins maintenant je saurais où le trouver**
-Je pense qu'on va aller à l'intérieur. Tu as d'autres affaires ou juste ce sac?
Il fut néanmoins étonné par les propos de Jen, était-elle vraiment si puissante? Et lui qui pensait que seuls les profs étaient vraiment dangereux, à un haut niveau, il s'était apparemment trompé.
Et Vincent n'avait vraiment rien compris, ce que Hjordis lui dit à sa manière.
-Tu sais Vincent, si jamais tes poings arrivent à battre une Sentinelle ou un autre Overmind, là, je serais prêt à dire que t'es fort mais sinon, je pense qu'ils te seront bien inutiles... Et Iacobo, si tu veux tellement être libre, y a une porte-là. Et oui, ça me ferait plaisir, pas besoin d'essayer de le cacher, tu sais tellement de chose.
Mais une nouvelle était arrivée et comme Jen était allé voir Hjordis, il fallait s'occuper d'elle. Surtout qu'il n'avait absolument plus d'idée sur ce qu'il pouvait rajouter à l'attention de Iacobo et Vincent. Il avait dit ce qu'il pensait, comme les autres, maintenant c'était à eux de choisir s'ils voulaient y réfléchir ou non. Même s'il doutait qu'ils allaient vraiment y repenser.
Il parla ensuite en français, tout comme Jen, sans vraiment savoir pourquoi, mais l'avait sûrement fait pour une bonne raison alors il décida de faire pareil.
-Bonjour et bienvenue. Je pense que je vais te montrer un peu l'Institut. Et en fait, je dois avouer que tu arrives au bon moment, à peu de chose près, j'aurais dû partir bêtement. Au moins, j'ai une bonne raison maintenant.
Il sourit tout en se retournant vers les deux autres puis jeta un coup d'oeil vers le ballon de basket qu'il tenait encore.
**et dire que je l'ai cherché pour rien. Bon, au moins maintenant je saurais où le trouver**
-Je pense qu'on va aller à l'intérieur. Tu as d'autres affaires ou juste ce sac?
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Jeu 15 Jan 2009 - 3:04
Une petite sonate se jouait tranquillement dans la tête du serbe qui écoutait de plus en plus blasé les échauffements de ses petits camarades. Une fois de plus, il avait mangé sa dose quotidienne de ressentiments divers saupoudrés à la crise d'hystérie féminine.
Jen avait choisi de quitter la conversation, ce qui n'était pas une mauvaise décision en somme. Elle le défiait aussi quant à sa relation indestructible avec son indien. Déjà, quelques plans acerbes se fomentaient dans son esprit pervers visant à déstabiliser cette quasi institution de l'amour que représentait les deux tourtereaux. La mise à l'épreuve d'une relation était une activité à laquelle le serbe ne s'était jamais encore attaqué bien que l'idée lui parut alors tout à fait excitante.
Sa future distraction qui était presque une vendetta gratuite n'allait pas être aisée : Tarzanne et Janan représentaient une quasi famille pour Wind.
"J'ai hâte de rencontrer mon clone bien que sa conception doit être très peu rentable au vu de sa durée de vie estimée. Probablement un bon camarade de beuverie et plus utile que de cloner un mouton." se contenta-t-il de dire comme dernière provocation à l'adresse de Jen.
Quant à Vincent, il se révéla être le parfait successeur du probablement défunt Roscart. Sa bonne volonté et son entrain fermier se retournèrent contre lui par l'intermédiaire de filles finalement plus enclines à l'oral pervers aux conséquences lâchement pacifiques qu'aux franches beignes salvatrices que le garçon se voulait la peine de donner.
Iacobo l'écouta donc se défouler dans une sorte de discours extrêmement confus et empreint de l'angoisse du guerrier acculé à la négociation.
Il se contenta de soupirer puis de tirer une nouvelle bouffée de cigarette.
"Je n'ai rien compris. Toutefois nous pouvons conclure sur les points suivants : personne ne me dicte quoi que ce soit ici, je n'ai aucune volonté humaniste et persévérer dans ta politique barbare ne fera qu'entacher un peu plus ton image de brave garçon qui cherchait pourtant au départ du lien social"
A la question de Jay, il se retourna vers l'intéressé qui accueillait une nouvelle arrivée :
"Contrairement au consensus mou qui s'est fait sur l'idée que l'institut était réservé aux braves gaillards sociaux, l'établissement me convient comme je suis. J'ai certaines choses à en tirer. Toutefois je ne te ferai biensûr pas obstacle dans ta découverte tant attendue du sexe opposé... tu vas t'amuser, c'est bien meilleur que le basket.
Toutes mes excuses jeune femme... Bienvenue à l'Institut. Je suis en quelque sorte le Saint Patron du vice en ces lieux si agréables. Avant que tout le monde ne vienne té féliciter, t'embrasser, te câliner comme il le faut, je te présente quelques aspects séduisants de notre établissement qui j'espère ne te feront pas fuir : ici c'est un peu l'armée, tu es envoyée quelque part dans le monde et il est estimé d'après mes sondages que tu as une chance sur deux d'y survivre. Si tu retournes saine et sauve à l'Institut, des fêtes régulières seront organisées pendant lesquelles tu pourras sociabiliser avec les futurs individus sur lesquels tu déposeras des fleurs sur leurs tombes. Bref en un petit slogan : on vit peu mais on y vit bien ! Sur ce, je te laisse entre de bonnes mains innocentes et encore insatisfaites..."
Dernier petit sourire cynique avant de finalement se diriger vers Camille qui par son discours lui avait arraché une mimique joviale.
"Mademoiselle, je n'aurai probablement pas dit mieux. Une analyse psychologique remarquable comme anticipation à mes piques cocaïnées ! Cela relève clairement le niveau... je suis las, cigarette ?"
Il lui en proposait donc une fraichement sortie de son paquet, à présent intéressé par une petite conversation à propos du détail de sa crise d'adolescence dans un milieu mutant et dégénéré.
Jen avait choisi de quitter la conversation, ce qui n'était pas une mauvaise décision en somme. Elle le défiait aussi quant à sa relation indestructible avec son indien. Déjà, quelques plans acerbes se fomentaient dans son esprit pervers visant à déstabiliser cette quasi institution de l'amour que représentait les deux tourtereaux. La mise à l'épreuve d'une relation était une activité à laquelle le serbe ne s'était jamais encore attaqué bien que l'idée lui parut alors tout à fait excitante.
Sa future distraction qui était presque une vendetta gratuite n'allait pas être aisée : Tarzanne et Janan représentaient une quasi famille pour Wind.
"J'ai hâte de rencontrer mon clone bien que sa conception doit être très peu rentable au vu de sa durée de vie estimée. Probablement un bon camarade de beuverie et plus utile que de cloner un mouton." se contenta-t-il de dire comme dernière provocation à l'adresse de Jen.
Quant à Vincent, il se révéla être le parfait successeur du probablement défunt Roscart. Sa bonne volonté et son entrain fermier se retournèrent contre lui par l'intermédiaire de filles finalement plus enclines à l'oral pervers aux conséquences lâchement pacifiques qu'aux franches beignes salvatrices que le garçon se voulait la peine de donner.
Iacobo l'écouta donc se défouler dans une sorte de discours extrêmement confus et empreint de l'angoisse du guerrier acculé à la négociation.
Il se contenta de soupirer puis de tirer une nouvelle bouffée de cigarette.
"Je n'ai rien compris. Toutefois nous pouvons conclure sur les points suivants : personne ne me dicte quoi que ce soit ici, je n'ai aucune volonté humaniste et persévérer dans ta politique barbare ne fera qu'entacher un peu plus ton image de brave garçon qui cherchait pourtant au départ du lien social"
A la question de Jay, il se retourna vers l'intéressé qui accueillait une nouvelle arrivée :
"Contrairement au consensus mou qui s'est fait sur l'idée que l'institut était réservé aux braves gaillards sociaux, l'établissement me convient comme je suis. J'ai certaines choses à en tirer. Toutefois je ne te ferai biensûr pas obstacle dans ta découverte tant attendue du sexe opposé... tu vas t'amuser, c'est bien meilleur que le basket.
Toutes mes excuses jeune femme... Bienvenue à l'Institut. Je suis en quelque sorte le Saint Patron du vice en ces lieux si agréables. Avant que tout le monde ne vienne té féliciter, t'embrasser, te câliner comme il le faut, je te présente quelques aspects séduisants de notre établissement qui j'espère ne te feront pas fuir : ici c'est un peu l'armée, tu es envoyée quelque part dans le monde et il est estimé d'après mes sondages que tu as une chance sur deux d'y survivre. Si tu retournes saine et sauve à l'Institut, des fêtes régulières seront organisées pendant lesquelles tu pourras sociabiliser avec les futurs individus sur lesquels tu déposeras des fleurs sur leurs tombes. Bref en un petit slogan : on vit peu mais on y vit bien ! Sur ce, je te laisse entre de bonnes mains innocentes et encore insatisfaites..."
Dernier petit sourire cynique avant de finalement se diriger vers Camille qui par son discours lui avait arraché une mimique joviale.
"Mademoiselle, je n'aurai probablement pas dit mieux. Une analyse psychologique remarquable comme anticipation à mes piques cocaïnées ! Cela relève clairement le niveau... je suis las, cigarette ?"
Il lui en proposait donc une fraichement sortie de son paquet, à présent intéressé par une petite conversation à propos du détail de sa crise d'adolescence dans un milieu mutant et dégénéré.
- Charis HeldOnyX
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Re: first like lightning
Jeu 15 Jan 2009 - 7:56
C'était... De la neige qu'elle voyait sur la jeune fille blonde? Maintenant qu'elle s'est rapprochée, Charis constatait sans mal qu'elle était vraiment grande... Et surtout furieuse. Un peu embarrassée, elle la regarda s'éloigner pour aller se défouler contre un pauvre poteau métallique. Les deux mains accrochées à la sangle de son sac, elle ne fit pas le moindre mouvement. La première réponse qu'elle obtenu fut, à sa plus grande surprise, en français. Elle se reporta sur l'autre jeune fille, plus petite, mais pas moins surprenante. Après la neige, elle avait droit à la chaleur. Elle ne pu que bafouiller un merci, en français cette fois, pour le message de bienvenu perdu au milieu de l'explication très évasives de la situation ambiante. Adolescent, hormones, les mutants étaient des gens comme les autres!
Super... Finalement, elle se sentait un peu moins dépaysée qu'elle ne l'aurait pensé de prime abord. Arrivée comme un cheveux dans la soupe, elle était prête à tourner les talons. Les bagarres, trop peu pour elle. Même verbales, elle ne s'en sentait pas le courage aujourd'hui. Après une nuit blanche et passé six heures de vol, elle n'avait tout simplement pas la force. Heureusement pour elle, un autre élève de l'institut vint à la rescousse, non sans avoir lui aussi lancé quelques paroles qui se voulaient cinglantes à l'intention des deux protagonistes principaux de la dispute. (Dont l'un, au passage, avait l'air particulièrement blasé, si ce n'est indifférent.)
Elle allait répondre à celui qui avait le ballon de basket quand la voix de celui au regard quelque vide lui lança une longue tirade sur l'établissement.
Il avait l'air de faire parti de ceux trop blessé par la vie pour accorder à cette dernière un regard autre que cynique. Il n'avait pas vraiment tort en un sens. Au moins il avait daigné faire un semblant de présentation. Saint-Patron des Vices, hein? Elle s'en souviendra. Peut-être qu'il avait besoin d'un câlin? C'était tout du moins l'une des choses stupides que Charis en retira, pour dédramatiser. Le seul bon point dans ce discours, c'était les tombes. Ceux qui étaient morts pour lui permettre de venir ici ne recevraient probablement jamais de fleur. Elle saurait rapidement si elle a la carrure ou pas pour supporter cet institut. Étrangement, elle avait un air parfaitement normal pendant ces palabres, comme s'il lui avait parlé du climat nord-américain. Blasée elle aussi? Peut-être pas à ce point, mais elle n'en était pas très loin, il fallait avouer. Elle le suivit des yeux alors qu'il alla simplement proposer des cigarettes à une autres jeune fille, puis se reporta sur... Ah ben il ne faudra pas qu'elle oublie de lui demander son nom.
"Bon, et bien... Profitons de l'excuse idéale que je t'offre! C'est gentil de me faire visiter."
Et d'ailleurs elle ne s'attendait pas du tout à tomber sur deux francophones en débarquant aux États-Unis. La France aurait-elle envahie le monde pendant ces six heures de vol?
"Je n'ai que ce sac. On y va?"
Elle replaça la lanière sur son épaule, non sans jeter un dernier regard désolé à l'intention de tous les autres pris dans l'altercation, puis elle fut prête à suivre Jay.
Super... Finalement, elle se sentait un peu moins dépaysée qu'elle ne l'aurait pensé de prime abord. Arrivée comme un cheveux dans la soupe, elle était prête à tourner les talons. Les bagarres, trop peu pour elle. Même verbales, elle ne s'en sentait pas le courage aujourd'hui. Après une nuit blanche et passé six heures de vol, elle n'avait tout simplement pas la force. Heureusement pour elle, un autre élève de l'institut vint à la rescousse, non sans avoir lui aussi lancé quelques paroles qui se voulaient cinglantes à l'intention des deux protagonistes principaux de la dispute. (Dont l'un, au passage, avait l'air particulièrement blasé, si ce n'est indifférent.)
Elle allait répondre à celui qui avait le ballon de basket quand la voix de celui au regard quelque vide lui lança une longue tirade sur l'établissement.
Il avait l'air de faire parti de ceux trop blessé par la vie pour accorder à cette dernière un regard autre que cynique. Il n'avait pas vraiment tort en un sens. Au moins il avait daigné faire un semblant de présentation. Saint-Patron des Vices, hein? Elle s'en souviendra. Peut-être qu'il avait besoin d'un câlin? C'était tout du moins l'une des choses stupides que Charis en retira, pour dédramatiser. Le seul bon point dans ce discours, c'était les tombes. Ceux qui étaient morts pour lui permettre de venir ici ne recevraient probablement jamais de fleur. Elle saurait rapidement si elle a la carrure ou pas pour supporter cet institut. Étrangement, elle avait un air parfaitement normal pendant ces palabres, comme s'il lui avait parlé du climat nord-américain. Blasée elle aussi? Peut-être pas à ce point, mais elle n'en était pas très loin, il fallait avouer. Elle le suivit des yeux alors qu'il alla simplement proposer des cigarettes à une autres jeune fille, puis se reporta sur... Ah ben il ne faudra pas qu'elle oublie de lui demander son nom.
"Bon, et bien... Profitons de l'excuse idéale que je t'offre! C'est gentil de me faire visiter."
Et d'ailleurs elle ne s'attendait pas du tout à tomber sur deux francophones en débarquant aux États-Unis. La France aurait-elle envahie le monde pendant ces six heures de vol?
"Je n'ai que ce sac. On y va?"
Elle replaça la lanière sur son épaule, non sans jeter un dernier regard désolé à l'intention de tous les autres pris dans l'altercation, puis elle fut prête à suivre Jay.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Jeu 15 Jan 2009 - 10:15
Les tours de terrain s'enchaînaient pour Camille, mais elle ne les comptait absolument pas. Déjà, parce que traditionnellement, elle préférait se baser sur sa fatigue plutôt que sur les maths, et ensuite, parce que son rythme était tout sauf régulier, puisqu'elle accélérait à chaque fois qu'elle était dos au petit groupe et ralentissait lorsqu'elle lui faisait face, histoire de ne pas perdre une miette du mélodrame en cours.
La distance lui faisait manquer l'essentiel de la substance, mais elle n'était pas certaine de le regretter. Elle se distrayait à la simple vue de Vincent trépignant mais refusant de tabasser le Serbe - ce qui aurait pourtant été certainement la chose la moins débile qu'il ait pu faire, Camille doutant fortement qu'il ne soit capable de l'affronter verbalement - et de Hjordis s'énervant toute seule contre le poteau du panneau de basket. Iacobo tirerait certainement un bilan très satisfaisant de sa journée : quatre énervés et une fracture des phalanges, il était en excellente forme. A tel point qu'il lui proposa même d'en fumer une avec lui.
Ah non ! Ma crise d'ado ne détériorera que ma condition sociale, pas mon physique. Mais c'est gentil de penser à moi.
Puis la catastrophe manqua arriver : une nouvelle se pointa précisément à cet instant à l'Institut. Le Serbe comme première rencontre, c'était un coup à vouloir retourner illico presto chez soi et y rester à demeure jusqu'à la fin de ses jours. Cela dit, Jay semblait vouloir la prendre en charge, aussi Camille se contenta-t-elle de lancer un grand "Welcome, Bienvenue, Benvenido, Willkommen, Degemer vat !", en espérant que la nouvelle comprenne une des langues, parce qu'elle ne savait pas souhaiter une heureuse arrivée en ukrainien, en polonais, en zoulou ou en mandarin. Puis elle se dirigea vers le poteau, Jen et Hjordis.
Sur ce coup, Jen a raison. Si chaque fois que tu le croises tu réagis comme ça, on t'ampute une main d'ici deux mois.
Puis songeant que Hjordis n'était pas très réceptrice à l'humour...elle se tourna vers Jen.
Tu donnes des cours de boxe ? Euh...tu accepterais une seconde élève ?
La Bretonne se dit qu'elle devait être la seule greluche - Hjordis exceptée - à ne pas être ceinture noire, grand maître ou champion du monde d'un art martial dans l'Institut. Il fallait y remédier. Ca pourrait toujours être utile, à un moment ou l'autre.
La distance lui faisait manquer l'essentiel de la substance, mais elle n'était pas certaine de le regretter. Elle se distrayait à la simple vue de Vincent trépignant mais refusant de tabasser le Serbe - ce qui aurait pourtant été certainement la chose la moins débile qu'il ait pu faire, Camille doutant fortement qu'il ne soit capable de l'affronter verbalement - et de Hjordis s'énervant toute seule contre le poteau du panneau de basket. Iacobo tirerait certainement un bilan très satisfaisant de sa journée : quatre énervés et une fracture des phalanges, il était en excellente forme. A tel point qu'il lui proposa même d'en fumer une avec lui.
Ah non ! Ma crise d'ado ne détériorera que ma condition sociale, pas mon physique. Mais c'est gentil de penser à moi.
Puis la catastrophe manqua arriver : une nouvelle se pointa précisément à cet instant à l'Institut. Le Serbe comme première rencontre, c'était un coup à vouloir retourner illico presto chez soi et y rester à demeure jusqu'à la fin de ses jours. Cela dit, Jay semblait vouloir la prendre en charge, aussi Camille se contenta-t-elle de lancer un grand "Welcome, Bienvenue, Benvenido, Willkommen, Degemer vat !", en espérant que la nouvelle comprenne une des langues, parce qu'elle ne savait pas souhaiter une heureuse arrivée en ukrainien, en polonais, en zoulou ou en mandarin. Puis elle se dirigea vers le poteau, Jen et Hjordis.
Sur ce coup, Jen a raison. Si chaque fois que tu le croises tu réagis comme ça, on t'ampute une main d'ici deux mois.
Puis songeant que Hjordis n'était pas très réceptrice à l'humour...elle se tourna vers Jen.
Tu donnes des cours de boxe ? Euh...tu accepterais une seconde élève ?
La Bretonne se dit qu'elle devait être la seule greluche - Hjordis exceptée - à ne pas être ceinture noire, grand maître ou champion du monde d'un art martial dans l'Institut. Il fallait y remédier. Ca pourrait toujours être utile, à un moment ou l'autre.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Jeu 15 Jan 2009 - 13:01
Encore en train de se défouler sur le malheureux poteau qui n'avait pas demandé un tel traitement, Hjördis senti une main chaleureuse sur son épaule. Très chaleureuse. Trop chaleureuse. Restant face au poteau, elle cessa de cogner, posant ses deux mains contre la surface froide. Respirant profondément, elle se calma au fur et à mesure. L'islandaise n'aimait pas se donner en spectacle et elle venait de faire quelque chose dont elle n'était pas fière.
C'est un visage extraordinairement neutre qu'elle tourna vers Camille et Jeniffer. Les passages du mode "folie furieuse" à "normal" s'accompagnaient généralement d'une grosse culpabilité et d'une légère déprime.
"Désolée..."
N'osant pas regarder ses ainées dans les yeux, elle se retourna vers le poteau, massant ses phalanges endolories. Elle sentirait encore un petit moment des fourmis dans les doigts mais ça lui servirait de leçon.
"Je ne suis pas très... ouverte d'esprit..."
Jeniffer proposait des cours d'auto-défense. Hjördis coula un regard rapide vers la jeune fille avant de continuer de montrer un dos aux épaules affaissées. Le problème, c'est que la perche blonde voulait surtout une méthode de combat au bâton parce qu'elle pensait être meilleure avec cette méthode. Jeniffer lui proposait une méthode plus expéditive mais qui s'écartait un peu de ses objectifs.
"Heu, oui... Je veux bien des cours..."
Camille aussi était venue. En jetant un œil en arrière vers elle, Hjördis vit la nouvelle avec son gros sac. ça lui remémora sa propre arrivée et la jeune fille se sentit encore plus honteuse : s'humilier devant des nouveaux-venus, elle n'avait pas besoin de ça en plus. Elle la héla donc de loin avant de se retourner totalement vers sa "professeur", redressant les épaules.
"Bonjour et bienvenue à l'Institut Xavier. Il y a le repas qui est prêt dans la cuisine."
C'est un visage extraordinairement neutre qu'elle tourna vers Camille et Jeniffer. Les passages du mode "folie furieuse" à "normal" s'accompagnaient généralement d'une grosse culpabilité et d'une légère déprime.
"Désolée..."
N'osant pas regarder ses ainées dans les yeux, elle se retourna vers le poteau, massant ses phalanges endolories. Elle sentirait encore un petit moment des fourmis dans les doigts mais ça lui servirait de leçon.
"Je ne suis pas très... ouverte d'esprit..."
Jeniffer proposait des cours d'auto-défense. Hjördis coula un regard rapide vers la jeune fille avant de continuer de montrer un dos aux épaules affaissées. Le problème, c'est que la perche blonde voulait surtout une méthode de combat au bâton parce qu'elle pensait être meilleure avec cette méthode. Jeniffer lui proposait une méthode plus expéditive mais qui s'écartait un peu de ses objectifs.
"Heu, oui... Je veux bien des cours..."
Camille aussi était venue. En jetant un œil en arrière vers elle, Hjördis vit la nouvelle avec son gros sac. ça lui remémora sa propre arrivée et la jeune fille se sentit encore plus honteuse : s'humilier devant des nouveaux-venus, elle n'avait pas besoin de ça en plus. Elle la héla donc de loin avant de se retourner totalement vers sa "professeur", redressant les épaules.
"Bonjour et bienvenue à l'Institut Xavier. Il y a le repas qui est prêt dans la cuisine."
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Jeu 15 Jan 2009 - 16:43
La tension était palpable et s'était propagé au dela du simple duel que Vincent voulait contre Iacobo.
Un simple coup d'oeil autour de lui lui suffit a comprendre que son plaidoyer avait fait chou blanc, ce que Iacobo ne manqua pas de souligner dans sa phrase de conclusion.
*Et merde, ce connard a raison, je passe pour le dernier des blaireaux, et si je le frappe maintenant, ce sera plus une action défensive ... il aurait pas pu m'insulter encore un peu ce fumier*
La plupart des personnes semblaient maintenant lassés de cette guerre pour le choix des armes en duel, Vincent avait trop attendu avant de determiner le terrain d'affrontement, Iacobo avait gagné, c'était indéniable.
Le boxeur ne savait quoi faire, il voulait tenter de rétablir le contact avec les autres personnes, surtout Hjordis qui avait très mal interprétée ses paroles. Mais il était trop enervé de son echec, de plus, il risquait d'aggraver encore plus son cas à cause de sa difficulté manifeste a se faire comprendre.
*Pourquoi est ce que je suis passé pour l'agresseur alors que je voulait simplement me défendre?*
C'est sur cette question qu'il s'éloigna du terrain, la tête baissée et le regard dans le vide, ses canaux lacrymaux commençaient a déborder de larmes ne demandant qu'a couler. Une fois de plus, l'eternel recommencement, se voulant utile, non seulement il n'avait rien put faire, mais il avait en plus aggraver la situation ... il repensa immédiatement a Danny, qu'était-il devenu?
[ Jardin]
Un simple coup d'oeil autour de lui lui suffit a comprendre que son plaidoyer avait fait chou blanc, ce que Iacobo ne manqua pas de souligner dans sa phrase de conclusion.
*Et merde, ce connard a raison, je passe pour le dernier des blaireaux, et si je le frappe maintenant, ce sera plus une action défensive ... il aurait pas pu m'insulter encore un peu ce fumier*
La plupart des personnes semblaient maintenant lassés de cette guerre pour le choix des armes en duel, Vincent avait trop attendu avant de determiner le terrain d'affrontement, Iacobo avait gagné, c'était indéniable.
Le boxeur ne savait quoi faire, il voulait tenter de rétablir le contact avec les autres personnes, surtout Hjordis qui avait très mal interprétée ses paroles. Mais il était trop enervé de son echec, de plus, il risquait d'aggraver encore plus son cas à cause de sa difficulté manifeste a se faire comprendre.
*Pourquoi est ce que je suis passé pour l'agresseur alors que je voulait simplement me défendre?*
C'est sur cette question qu'il s'éloigna du terrain, la tête baissée et le regard dans le vide, ses canaux lacrymaux commençaient a déborder de larmes ne demandant qu'a couler. Une fois de plus, l'eternel recommencement, se voulant utile, non seulement il n'avait rien put faire, mais il avait en plus aggraver la situation ... il repensa immédiatement a Danny, qu'était-il devenu?
[ Jardin]
- Jay SirianX-Rays
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Re: first like lightning
Ven 16 Jan 2009 - 19:15
Jay avait écouté la réponse de Iacobo sans rien dire, de toute manière, que pouvait-il rajouter de plus? Il ne savait pas quoi répondre et il n'allait pas ajouter qu'il voulait simplement faire preuve de courtoisie car cela ce serait retourné contre lui.
De toute manière, il avait mieux à faire, surtout que la nouvelle était d'accord pour qu'il lui présente les lieux. Il ne prit pas le sac, étant donné qu'elle l'avait pris et se dirigea vers le hall, tout en continuant de parler français
-Désolé que t'ai assisté à ça mais bon, il faut de tout pour faire un monde et disons que l'Institut accueil des personnes venant des quatre coins du monde.
Arrivant près du hall, il se retourna une dernière fois vers les autres, juste pour vérifier si la rixe était vraiment finie, ce qui semblait être le cas comme Vincent allait ailleurs.
Hall
De toute manière, il avait mieux à faire, surtout que la nouvelle était d'accord pour qu'il lui présente les lieux. Il ne prit pas le sac, étant donné qu'elle l'avait pris et se dirigea vers le hall, tout en continuant de parler français
-Désolé que t'ai assisté à ça mais bon, il faut de tout pour faire un monde et disons que l'Institut accueil des personnes venant des quatre coins du monde.
Arrivant près du hall, il se retourna une dernière fois vers les autres, juste pour vérifier si la rixe était vraiment finie, ce qui semblait être le cas comme Vincent allait ailleurs.
Hall
- Charis HeldOnyX
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Re: first like lightning
Sam 17 Jan 2009 - 7:06
Ah! La fille qui courait autour du groupe s'était arrêtée devant le Saint Patron des Vices. Charis ignorait encore pourquoi, mais cette appellation pour cet illustre inconnu lui paraissait de circonstances, sans même que l'aspect péjoratif ne lui vienne en tête. La jeune femme paraissait très... Enjouée? En tout cas pas aussi échauffée par le débat que tous les autres. En même temps, depuis qu'elle était arrivée. Charis ne l'avait pas vu y participer. Peut-être se contentait-elle, tout comme elle à présent, d'observer le spectacle de l'humanité dans toute sa splendeur. Elle ne pu que lui lancer un sourire amusé, quoique fatigué également, en tâchant de répondre sur le même ton.
"Thanks, merci, gracias, Danke schöne, et je sèche pour le dernier!"
Quoique de fait, concernant l'espagnol, Charis n'avait pour ainsi dire aucune connaissance autre que bonjour-merci, et éventuellement quelques insultes qui n'avaient absolument pas leur place ici.
Quant aux coups contre le poteau, ils semblaient avoir cessés. La (très grande) jeune fille blonde, celle-là même qui lui semblait capable de jeter un froid au sens propre s'était retournée vers elle. Charis avait dit une bêtise? Malgré tout, elle restait quelque peu nerveuse devant quelqu'un d'aussi grand qui était en mesure de filer une correction à un poteau métallique. Contre toute attente, elle la salua également. Charis fut clairement surprise pendant quelques instants, puis un sourire ravi étira ses lèvres.
"Merci, c'est très gentil!"
Qui plus est, un repas ne serait pas de refus. A part les cacahuètes dans l'avion, elle n'avait strictement rien avalé. Même si elle avait toujours l'appétit quelque peu coupé, de la vraie nourriture ne pourrait pas lui faire le moindre mal. Son attention fut détourner quelques secondes par celui qui avait affronté le Saint Patron des Vices (oui, les majuscules sont importantes). Elle le regarda s'éloigner. Le débat semblait être clos pour le moment. Tout du moins la bagarre n'aurait pas lieu, ce qui, bien qu'elle ne connaissait encore personne ici, la rassura tout de même.
Elle suivit celui qui s'était si gentiment proposé pour lui présenter les lieux, s'éloignant avec lui.
"Il n'y a pas de quoi être désolé, ça fait partie des choses inévitables quel que soit l'endroit..."
Hall
"Thanks, merci, gracias, Danke schöne, et je sèche pour le dernier!"
Quoique de fait, concernant l'espagnol, Charis n'avait pour ainsi dire aucune connaissance autre que bonjour-merci, et éventuellement quelques insultes qui n'avaient absolument pas leur place ici.
Quant aux coups contre le poteau, ils semblaient avoir cessés. La (très grande) jeune fille blonde, celle-là même qui lui semblait capable de jeter un froid au sens propre s'était retournée vers elle. Charis avait dit une bêtise? Malgré tout, elle restait quelque peu nerveuse devant quelqu'un d'aussi grand qui était en mesure de filer une correction à un poteau métallique. Contre toute attente, elle la salua également. Charis fut clairement surprise pendant quelques instants, puis un sourire ravi étira ses lèvres.
"Merci, c'est très gentil!"
Qui plus est, un repas ne serait pas de refus. A part les cacahuètes dans l'avion, elle n'avait strictement rien avalé. Même si elle avait toujours l'appétit quelque peu coupé, de la vraie nourriture ne pourrait pas lui faire le moindre mal. Son attention fut détourner quelques secondes par celui qui avait affronté le Saint Patron des Vices (oui, les majuscules sont importantes). Elle le regarda s'éloigner. Le débat semblait être clos pour le moment. Tout du moins la bagarre n'aurait pas lieu, ce qui, bien qu'elle ne connaissait encore personne ici, la rassura tout de même.
Elle suivit celui qui s'était si gentiment proposé pour lui présenter les lieux, s'éloignant avec lui.
"Il n'y a pas de quoi être désolé, ça fait partie des choses inévitables quel que soit l'endroit..."
Hall
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Sam 17 Jan 2009 - 18:24
- Euh... de boxe pas vraiment, faut dire que même si je connais les coups de poing, avec nos petits bras de fille ça fait moins mal qu'avec un bon coup de pied de nos cuisses/abdo/fessiers en béton armé !
Regardant Camille d'un air suspicieux, elle ajouta :
- Quoique... exception faite pour les gros bras nourris au gêne X... Mais on va commencer par des coups de pieds, ce sera plus efficace tout de même, plus d'allonge ! On va travailler le coup de pied de face. Faites comme moi.
Jambe gauche devant, bras en position de garde, Jenifer commença une série de coup de pied droit devant elle avec la jambe droite, le corps de face, comme si elle voulait enfoncer une porte.
- Pour vous aider, imaginez un garçon, genre gros lourd qui veut vous agresser. Et vous lui mettez un bon coup de pied dans ses bijoux de famille. Ca vous parle comme image ?!
Jenifer continuait son mouvement encore et encore.
Regardant Camille d'un air suspicieux, elle ajouta :
- Quoique... exception faite pour les gros bras nourris au gêne X... Mais on va commencer par des coups de pieds, ce sera plus efficace tout de même, plus d'allonge ! On va travailler le coup de pied de face. Faites comme moi.
Jambe gauche devant, bras en position de garde, Jenifer commença une série de coup de pied droit devant elle avec la jambe droite, le corps de face, comme si elle voulait enfoncer une porte.
- Pour vous aider, imaginez un garçon, genre gros lourd qui veut vous agresser. Et vous lui mettez un bon coup de pied dans ses bijoux de famille. Ca vous parle comme image ?!
Jenifer continuait son mouvement encore et encore.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Sam 17 Jan 2009 - 21:25
Cuisine
Nan' venait de croiser Jay, Vincent et une nouvelle, qui lui avaient confirmé que Jen était bien dehors, au terrain de sport. C'était l'un des trois endroits où il la cherchait d'abord, aussi n'était-il pas très surpris de l'y trouver. En arrivant, il la vit avec Hjördis, Camille et Iacobo.
Il salua Iacobo de la main, l'air tout de même renfrogné et arriva derrière Jen, qui semblait donner des coups de pieds à un Sven Fouippé. Préférant ne pas trop s'approcher pour ne pas se prendre un coup, Nan' lui cria :
-Jen! Tu m'avais pas dit que vous aviez vu Tim!
Malgré son air calme, le ton de Nan' ne mentait pas : il était déçu que Jen ne l'en ait pas informé immédiatement. Après tout, Tim était important pour Nan' : c'était celui qui l'avait accueilli, ça avait été leur leader, mais surtout, c'était son meilleur ami, et Nan' n'avait pas encore trouvé quelqu'un qui puisse le remplacer, ce qui était plutôt dommage, il va sans dire.
Nan' venait de croiser Jay, Vincent et une nouvelle, qui lui avaient confirmé que Jen était bien dehors, au terrain de sport. C'était l'un des trois endroits où il la cherchait d'abord, aussi n'était-il pas très surpris de l'y trouver. En arrivant, il la vit avec Hjördis, Camille et Iacobo.
Il salua Iacobo de la main, l'air tout de même renfrogné et arriva derrière Jen, qui semblait donner des coups de pieds à un Sven Fouippé. Préférant ne pas trop s'approcher pour ne pas se prendre un coup, Nan' lui cria :
-Jen! Tu m'avais pas dit que vous aviez vu Tim!
Malgré son air calme, le ton de Nan' ne mentait pas : il était déçu que Jen ne l'en ait pas informé immédiatement. Après tout, Tim était important pour Nan' : c'était celui qui l'avait accueilli, ça avait été leur leader, mais surtout, c'était son meilleur ami, et Nan' n'avait pas encore trouvé quelqu'un qui puisse le remplacer, ce qui était plutôt dommage, il va sans dire.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 20 Jan 2009 - 2:26
Rocky s'enfouit dans un mutisme qui ne lui ressemblait apparemment pas et qui était pourtant la première action non dénuée de sens. Dans la hiérarchie iacobienne, il s'élevait donc au dessus de Roscart ou de Rob puisqu'il avait eu la présence d'esprits de ranger ses mouflets, se retirer après une certaine humiliation mais avec de nouveaux plans en tête et un réseau social encore presque intact. Il reverrait sans doute Vincent, cette fois peut-être se fera-t-il détruire le visage.
En attendant, Camille lui envoya d'une certaine façon son élégante invitation à la figure. Elle était sans doute un des mutants les plus raisonnés de l'établissement. Il ne l'avait vu que rarement prendre part aux grands mouvements passionnels de l'Académie, elle ne payait pas de mine mais répondait intelligemment. Il y avait bien ce flirt douteux qui relevait plus de la recherche émotive personnelle qu'étaient ces quelques embrassades avec Georgia qu'il avait surpris au cours des grandes soirées. Un bon taux de normalité en somme qui l'excluait de fait et partiellement de cette communauté mutante détraquée. Les tentatives d'intégration à un groupe plus "déjanté" de la petite française négligée et sérieuse le fit sourire lorsqu'il les considéra avec du recul.
Il soupira donc une fois de plus tout en observant sa course correcte mais imparfaite.
"Je vois... tu rates un grand moment. En revanche je ne suis pas très convaincu par tes tentatives socialisantes, cela m'apparait mièvre et fade. Mais tu as l'air très sûre de ce que tu veux, alors je suppose que cette fausse débauche bourgeoise est tout à fait ce que tu recherches : un peu de prolétaire sexy et gourmande mais pas trop, un peu de discussion avec le junky, un peu de tout pour te démarquer de cette image un peu coincée sans prendre de risques réels... pourquoi pas. Je me demande quand même combien de temps tu arriveras à leurrer Georgia, elle qui est vraie et qui finira par se lasser..."
A peine eut-il terminé que Nan arrivait sur le terrain de sport, le saluait avant de rejoindre sa tutrice/petite amie qui enseignait à quelques donzelles comment perdre un peu de leur féminité. Il se contenta de lui adresser un léger haussement de tête comme salut.
Perfide, il tendit l'oreille lors du reproche de Nan à propos de Tim. Il termina sa cigarette tout en lançant quelques paroles en l'air.
"Conquérante, dominatrice, couve son petit ami étranger comme un enfant à qui il aurait fallu épargner les mauvaises anecdotes... par exemple des nouvelles du Judas anciennement X-Rays, pour ton bien Nan, pour ton bien..."
En attendant, Camille lui envoya d'une certaine façon son élégante invitation à la figure. Elle était sans doute un des mutants les plus raisonnés de l'établissement. Il ne l'avait vu que rarement prendre part aux grands mouvements passionnels de l'Académie, elle ne payait pas de mine mais répondait intelligemment. Il y avait bien ce flirt douteux qui relevait plus de la recherche émotive personnelle qu'étaient ces quelques embrassades avec Georgia qu'il avait surpris au cours des grandes soirées. Un bon taux de normalité en somme qui l'excluait de fait et partiellement de cette communauté mutante détraquée. Les tentatives d'intégration à un groupe plus "déjanté" de la petite française négligée et sérieuse le fit sourire lorsqu'il les considéra avec du recul.
Il soupira donc une fois de plus tout en observant sa course correcte mais imparfaite.
"Je vois... tu rates un grand moment. En revanche je ne suis pas très convaincu par tes tentatives socialisantes, cela m'apparait mièvre et fade. Mais tu as l'air très sûre de ce que tu veux, alors je suppose que cette fausse débauche bourgeoise est tout à fait ce que tu recherches : un peu de prolétaire sexy et gourmande mais pas trop, un peu de discussion avec le junky, un peu de tout pour te démarquer de cette image un peu coincée sans prendre de risques réels... pourquoi pas. Je me demande quand même combien de temps tu arriveras à leurrer Georgia, elle qui est vraie et qui finira par se lasser..."
A peine eut-il terminé que Nan arrivait sur le terrain de sport, le saluait avant de rejoindre sa tutrice/petite amie qui enseignait à quelques donzelles comment perdre un peu de leur féminité. Il se contenta de lui adresser un léger haussement de tête comme salut.
Perfide, il tendit l'oreille lors du reproche de Nan à propos de Tim. Il termina sa cigarette tout en lançant quelques paroles en l'air.
"Conquérante, dominatrice, couve son petit ami étranger comme un enfant à qui il aurait fallu épargner les mauvaises anecdotes... par exemple des nouvelles du Judas anciennement X-Rays, pour ton bien Nan, pour ton bien..."
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 20 Jan 2009 - 10:42
Camille s'était rapprochée de Jenifer et Hjordis. Lorsque Iacobo eut pour elle sa traditionnelle remarque déplacée, elle se retourna, leva les yeux au ciel avec les bras écarté l'air de dire "Je suis irratrapable, hein ?" puis retourna à la nouvelle activité physique, écouter les cours de sa camarade. Elle ne releva pas la remarque sur Georgia, en songeant tout de même que si elle était de mauvaise humeur, pour les mêmes mots, le Serbe aurait pu se retrouver paralysé pour une ou deux heures dans un recoin sombre de l'Institut.
Elle hocha silencieusement la tête lorsqu'il fut question de "petits bras" et de "cuisses en béton armé". Elle n'avait aucune force dans les mains, mais se disait qu'en serrant très fort, l'effet pourrait être le même.
Lorsque Jen la regarda avec insistance en parlant de "muscles mutants", ou quelque chose comme ça, elle ne comprit pas et l'exprima dans son regard. Jamais son pouvoir ne lui avait permis de dépasser sa force de crevette, ou de gambas, puisqu'elle était tout de même sportive. De toute façon, Jen était la coach, alors on ne l'interrompait pas. La Bretonne avait zéro respect pour les profs, sauf ceux de sport, qui étaient les seuls enseignants (Carrie Marcin exceptée, pour cause d'allergie profonde) qu'elle écoutait presque religieusement.
Elle se mit donc en garde face à rien du tout, ferma les yeux et imagina Alixtide qui s'approchait. Pas pour lui piquer son sac, ou la tripoter, non, juste entrer dans son espace vital immédiat. La réaction fut immédiate. Elle leva la jambe gauche et l'écrasa de toutes ses forces dans le vide en poussant un faux cri de moine Shaolin, comme "KYAH !", puis manqua tomber du fait du déséquilibre.
C'était amusant. Dans sa tête, Alixtide se tenait désormais par terre, à genoux, les mains sur ce qui restait de ses choses, et rien que pour ça, l'exercice n'était pas vain. Elle se remit donc en position, satisfaite.
Elle hocha silencieusement la tête lorsqu'il fut question de "petits bras" et de "cuisses en béton armé". Elle n'avait aucune force dans les mains, mais se disait qu'en serrant très fort, l'effet pourrait être le même.
Lorsque Jen la regarda avec insistance en parlant de "muscles mutants", ou quelque chose comme ça, elle ne comprit pas et l'exprima dans son regard. Jamais son pouvoir ne lui avait permis de dépasser sa force de crevette, ou de gambas, puisqu'elle était tout de même sportive. De toute façon, Jen était la coach, alors on ne l'interrompait pas. La Bretonne avait zéro respect pour les profs, sauf ceux de sport, qui étaient les seuls enseignants (Carrie Marcin exceptée, pour cause d'allergie profonde) qu'elle écoutait presque religieusement.
Elle se mit donc en garde face à rien du tout, ferma les yeux et imagina Alixtide qui s'approchait. Pas pour lui piquer son sac, ou la tripoter, non, juste entrer dans son espace vital immédiat. La réaction fut immédiate. Elle leva la jambe gauche et l'écrasa de toutes ses forces dans le vide en poussant un faux cri de moine Shaolin, comme "KYAH !", puis manqua tomber du fait du déséquilibre.
C'était amusant. Dans sa tête, Alixtide se tenait désormais par terre, à genoux, les mains sur ce qui restait de ses choses, et rien que pour ça, l'exercice n'était pas vain. Elle se remit donc en position, satisfaite.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 20 Jan 2009 - 15:28
La voix caverneuse de Vadim se fit entendre dans le communicateur de Nan.
« Razgriz, Kabeyun, Bullet, Maaddi, Push, ici Gulliver. J’attends dans l’infirmerie ceux qui le souhaitent, pour révision après notre débriefing de tout à l’heure. »
Il fit une pause, puis ajouta.
« J’accueille aussi vos camarades des autres groupes, bien entendu. »
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 20 Jan 2009 - 16:43
La nouvelle méthode proposée par Jenifer était bien différente de celle de Amarenna. Par contre, elle était un peu surprise qu'on lui parle de "petits bras" la concernant. Elle soulevait sans difficulté les cageots à poisson que remplissait son père au pays et avait participé plus qu'à son tour au relevage de filet.
Inquiète qu'elle ait un peu fondu dans cet environnement bien mou, elle serra le poing droit et plia un peu le bras, se tâtant le biceps. Non, elle était encore en forme. Se concentrer uniquement sur les jambes lui semblait un non-sens parce qu'avec sa taille elle n'avait aucun problème de manque d'allonge ou d'histoire de ce genre.
Toutefois, il ne fallait pas énerver son nouveau professeur et Hjördis se mit elle aussi en position de garde, lançant son pied vers une entrejambe imaginaire. A l'arrivée de Iacobo, la tentation fut grande de mettre immédiatement en application ce nouveau cours.
*Résiste ma fille, résiste. Tu n'est pas là pour te faire virer...*
Un autre élément vint troubler le début d'entrainement : l'arrivée de Nanikana. Il était assez sympathique comme gaillard mais l'espèce de phrase codée contenait une espèce de sous-entendu incompréhensible qui semblait être un détonateur vers une crise entre sa prof et lui. Bien entendu, Iacobo céda à la tentation de délivrer davantage de venin dans la situation tendue qui s'annonçait.
Si quelqu'un venait encore pourrir la situation au point de faire partir son prof de self-défense, règlement ou pas, l'islandaise lui casserait la figure : son calme n'était pas encore totalement revenu et venir lui mettre des bâtons dans les roues n'était pas la meilleure chose à faire pour être en bons termes avec elle.
Inquiète qu'elle ait un peu fondu dans cet environnement bien mou, elle serra le poing droit et plia un peu le bras, se tâtant le biceps. Non, elle était encore en forme. Se concentrer uniquement sur les jambes lui semblait un non-sens parce qu'avec sa taille elle n'avait aucun problème de manque d'allonge ou d'histoire de ce genre.
Toutefois, il ne fallait pas énerver son nouveau professeur et Hjördis se mit elle aussi en position de garde, lançant son pied vers une entrejambe imaginaire. A l'arrivée de Iacobo, la tentation fut grande de mettre immédiatement en application ce nouveau cours.
*Résiste ma fille, résiste. Tu n'est pas là pour te faire virer...*
Un autre élément vint troubler le début d'entrainement : l'arrivée de Nanikana. Il était assez sympathique comme gaillard mais l'espèce de phrase codée contenait une espèce de sous-entendu incompréhensible qui semblait être un détonateur vers une crise entre sa prof et lui. Bien entendu, Iacobo céda à la tentation de délivrer davantage de venin dans la situation tendue qui s'annonçait.
Si quelqu'un venait encore pourrir la situation au point de faire partir son prof de self-défense, règlement ou pas, l'islandaise lui casserait la figure : son calme n'était pas encore totalement revenu et venir lui mettre des bâtons dans les roues n'était pas la meilleure chose à faire pour être en bons termes avec elle.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mer 21 Jan 2009 - 17:05
Ignorant complètement la remarque du serbe, Jenifer arrêta ses coups de pieds à l'arrivée de Nan. Elle avait oublié... C'était dur à dire mais c'était peut-être là aussi un acte manqué, issu de son inconscient.
- Deux secondes... dit-elle à l'algonquin avant de se tourner vers ses élèves.
- Regardez bien mes appuis au sol, l'important c'est de garder l'équilibre et de revenir dans la position de garde après chaque coup, même s'il est dans le vide. Je reviens...
Elle s'approcha de son amoureux sans prêter la moindre attention à Iacobo et dit d'une voix neutre presque déçue :
- On a vu Tim... pas longtemps peut-être 1 ou 2 minutes seulement, j'ai pas vu quand il est reparti, j'étais auprès de Vincent. Tu sais... il va bien mais... il a vraiment épousé la cause de Ganymède et il semble y être très bien. Je ne pense pas qu'il reviendra, j'espère seulement qu'on aura jamais à choisir entre lui et notre objectif... Je sais franchement pas ce que je ferais s'il se mettait contre nous... C'est toujours Tim et je pense pas qu'il nous ferait du mal mais... pas directement en tout cas...
Le regard de Jen devint triste alors qu'elle le détournait, restant ainsi quelques secondes. Elle espérait ne pas avoir trop déçu Nan' et pourtant il fallait bien se faire à l'idée que Tim ne serait probablement plus jamais à l'institut et peut-être même qu'il travaillerait contre eux s'il devait choisir. Il était au courant de l'attaque de l'institut et de la mort de River et pourtant cela ne semblait pas avoir entamé sa volonté de travailler pour Ganymède. Pourtant c'était bien les mêmes types puisque le télépathe était là et qu'il semblait le connaître, il devait aussi connaître l'empathe responsable de ce gâchis. River morte et Chris rendu coupable...
- Je pense pas pouvoir t'en raconter bien plus vu le peu qu'on l'a vu... tu m'excuses si je ne fais pas plus attendre mes élèves ? Si tu veux tu peux te joindre à nous bien sûr.
Elle eut un petit sourire, pas celui des grands jours mais de quoi alléger tant bien que mal l'atmosphère. Son regard était toujours tellement triste.
- Deux secondes... dit-elle à l'algonquin avant de se tourner vers ses élèves.
- Regardez bien mes appuis au sol, l'important c'est de garder l'équilibre et de revenir dans la position de garde après chaque coup, même s'il est dans le vide. Je reviens...
Elle s'approcha de son amoureux sans prêter la moindre attention à Iacobo et dit d'une voix neutre presque déçue :
- On a vu Tim... pas longtemps peut-être 1 ou 2 minutes seulement, j'ai pas vu quand il est reparti, j'étais auprès de Vincent. Tu sais... il va bien mais... il a vraiment épousé la cause de Ganymède et il semble y être très bien. Je ne pense pas qu'il reviendra, j'espère seulement qu'on aura jamais à choisir entre lui et notre objectif... Je sais franchement pas ce que je ferais s'il se mettait contre nous... C'est toujours Tim et je pense pas qu'il nous ferait du mal mais... pas directement en tout cas...
Le regard de Jen devint triste alors qu'elle le détournait, restant ainsi quelques secondes. Elle espérait ne pas avoir trop déçu Nan' et pourtant il fallait bien se faire à l'idée que Tim ne serait probablement plus jamais à l'institut et peut-être même qu'il travaillerait contre eux s'il devait choisir. Il était au courant de l'attaque de l'institut et de la mort de River et pourtant cela ne semblait pas avoir entamé sa volonté de travailler pour Ganymède. Pourtant c'était bien les mêmes types puisque le télépathe était là et qu'il semblait le connaître, il devait aussi connaître l'empathe responsable de ce gâchis. River morte et Chris rendu coupable...
- Je pense pas pouvoir t'en raconter bien plus vu le peu qu'on l'a vu... tu m'excuses si je ne fais pas plus attendre mes élèves ? Si tu veux tu peux te joindre à nous bien sûr.
Elle eut un petit sourire, pas celui des grands jours mais de quoi alléger tant bien que mal l'atmosphère. Son regard était toujours tellement triste.
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