first like lightning
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Le courtier temporel
Jay Sirian
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- InvitéInvité
Re: first like lightning
Ven 23 Jan 2009 - 20:53
Nan' lança un regard croche à Iacobo, l'air de dire "mais de quoi tu parles?"
-Il s'appelle Tim, pas Judas. Tu devrais le savoir, tu le contestais toujours.
Il lui aurait bien rétorqué "et ton bien!" comme d'autres disaient parfois "et ta mère", mais il ne comprenait pas trop cette expression... Camille et Hjördis n'avaient rien dit, mais l'islandaise semblait légèrement contrariée. Ce qui n'était pas bon, si ils voulaient manger encore ce soir...
Le résumé de Jen était... décevant. Malgré ses intonations, elle ne lui donnait pas tellement l'impression de s'inquiéter pour lui. En fait, si, mais non. Pourquoi ne l'avaient-elles pas ramené, elle et Anna? C'est ce que Nan' aurait fait. Quitte à l'assommer. Il aurait bien fini par comprendre que Ganymède était des pas gentils! Ce devrait être à Iacobo de les rejoindre et non à Tim! Et Jen semblait s'en faire autant que de l'an 40! C'était leur ami, non? Ça ne l'était plus? Déjà?
-Mais quoi?
Les rejoindre? Ils ressemblaient à des chiens de prairies qui attendaient quelque chose en s'étirant... Et puis, les "élèves" étaient plus importants que lui... ou même que Tim!
-Non merci. Je dois faire ma corvée. Tu veux m'aider, Yak?
Il le regarda deux secondes puis haussa les épaules et rentra, frustré par la situation.
Ailleurs
-Il s'appelle Tim, pas Judas. Tu devrais le savoir, tu le contestais toujours.
Il lui aurait bien rétorqué "et ton bien!" comme d'autres disaient parfois "et ta mère", mais il ne comprenait pas trop cette expression... Camille et Hjördis n'avaient rien dit, mais l'islandaise semblait légèrement contrariée. Ce qui n'était pas bon, si ils voulaient manger encore ce soir...
Le résumé de Jen était... décevant. Malgré ses intonations, elle ne lui donnait pas tellement l'impression de s'inquiéter pour lui. En fait, si, mais non. Pourquoi ne l'avaient-elles pas ramené, elle et Anna? C'est ce que Nan' aurait fait. Quitte à l'assommer. Il aurait bien fini par comprendre que Ganymède était des pas gentils! Ce devrait être à Iacobo de les rejoindre et non à Tim! Et Jen semblait s'en faire autant que de l'an 40! C'était leur ami, non? Ça ne l'était plus? Déjà?
-Mais quoi?
Les rejoindre? Ils ressemblaient à des chiens de prairies qui attendaient quelque chose en s'étirant... Et puis, les "élèves" étaient plus importants que lui... ou même que Tim!
-Non merci. Je dois faire ma corvée. Tu veux m'aider, Yak?
Il le regarda deux secondes puis haussa les épaules et rentra, frustré par la situation.
Ailleurs
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 25 Jan 2009 - 1:45
Cuisine
Elle avait d’abord songé à taper quelques longueurs, histoire de renouer un peu avec l’élément aquatique, mais s’était vite ravisée en se rappelant la présentation qu’on lui avait faite de l’Institut à son arrivée. Une piscine ouverte. Génial. Intelligent. Très bien pensé. Si, si, y’a pas à dire, elle imaginait déjà excédée, la mine ravie du crétin qui s’était dit ‘Tiens, on va leur foutre une piscine à découvert en plein New York, ça leur f’ra les pieds à cette bande de mutos’. En résumé, à moins d’avoir la chance de bénéficier d’un pouvoir permettant de faire grimper la température, on l’avait profond dans l’os.
Elle avait donc remisé fissa, d’un air mêlant nostalgie et frustration, le maillot de bain dernier cri qu’elle avait pourtant pensé à acheter la veille, avant de mettre les pieds ici. Puis avait revêtu avec empressement un survêtement jaune poussin, avec des bandes vert fluo sur les côtés.
Elle quitta sa chambre au pas, entamant quelques foulées tranquilles dans le couloir, dévalant les marches, direction le hall d’entrée pour finir dehors. Elle sautilla alors sur place et prit trois bonnes inspirations d’air frais qui brûla ses poumons, en profitant du paysage donné.
Il fallait dire qu’elle était plutôt bien tombé, le standing de l’Institut était digne des plus grandes écoles privées australiennes, un train de vie auquel elle n’était nullement habituée. Mais pour le coup, ça ne l’inquiétait pas trop, ça devait pas être difficile de s’accoutumer à la vie de château avec équipements sportifs et parc privé. Si ce n’était la bouffe, on vivait dans un rêve.
Elle prit le temps de s’étirer afin de préparer ses muscles… on se penche en avant, puis en arrière, on compte jusqu’à dix, on hausse les épaules plusieurs fois de suite en ajustant son sweat-shirt, on fait craquer les os de sa nuque et c’est parti !
De bas en haut, ça donnait à peu près ça… une foulée rapide, sure, qui semblait rebondir à même le sol, de larges enjambées qui avalaient les kilomètres, un bassin droit soutenant son tronc en avant, la tête haute, le regard vers la ligne d’horizon et les bras… houlà, du réalisme, on passait soudain au conceptuel, voir à l’abstrait.
Elle considérait ces mouvements désarticulés de marionnette comme la façon dont son corps exprimait ‘une forme de créativité’. Plus concrètement, les gens s’écartaient régulièrement de son chemin de peur de s’en prendre une au passage. Une façon de courir free style donc, qui la défoulait pleinement et avait l’avantage de lui dégager le sentier.
Elle ralentit l’allure une fois arrivée au terrain de sport où était entassé un groupe d’élèves disparates. Elle ne put reconnaître que Nan’, croisée juste avant en cuisine et à qui elle avait réussi à faire ingurgiter son plat immonde ; le reste des visages lui était encore inconnu.
Déjà échauffée et le souffle repris, elle enchaîna quelques tours de pistes rapidement.
Elle avait d’abord songé à taper quelques longueurs, histoire de renouer un peu avec l’élément aquatique, mais s’était vite ravisée en se rappelant la présentation qu’on lui avait faite de l’Institut à son arrivée. Une piscine ouverte. Génial. Intelligent. Très bien pensé. Si, si, y’a pas à dire, elle imaginait déjà excédée, la mine ravie du crétin qui s’était dit ‘Tiens, on va leur foutre une piscine à découvert en plein New York, ça leur f’ra les pieds à cette bande de mutos’. En résumé, à moins d’avoir la chance de bénéficier d’un pouvoir permettant de faire grimper la température, on l’avait profond dans l’os.
Elle avait donc remisé fissa, d’un air mêlant nostalgie et frustration, le maillot de bain dernier cri qu’elle avait pourtant pensé à acheter la veille, avant de mettre les pieds ici. Puis avait revêtu avec empressement un survêtement jaune poussin, avec des bandes vert fluo sur les côtés.
Elle quitta sa chambre au pas, entamant quelques foulées tranquilles dans le couloir, dévalant les marches, direction le hall d’entrée pour finir dehors. Elle sautilla alors sur place et prit trois bonnes inspirations d’air frais qui brûla ses poumons, en profitant du paysage donné.
Il fallait dire qu’elle était plutôt bien tombé, le standing de l’Institut était digne des plus grandes écoles privées australiennes, un train de vie auquel elle n’était nullement habituée. Mais pour le coup, ça ne l’inquiétait pas trop, ça devait pas être difficile de s’accoutumer à la vie de château avec équipements sportifs et parc privé. Si ce n’était la bouffe, on vivait dans un rêve.
Elle prit le temps de s’étirer afin de préparer ses muscles… on se penche en avant, puis en arrière, on compte jusqu’à dix, on hausse les épaules plusieurs fois de suite en ajustant son sweat-shirt, on fait craquer les os de sa nuque et c’est parti !
De bas en haut, ça donnait à peu près ça… une foulée rapide, sure, qui semblait rebondir à même le sol, de larges enjambées qui avalaient les kilomètres, un bassin droit soutenant son tronc en avant, la tête haute, le regard vers la ligne d’horizon et les bras… houlà, du réalisme, on passait soudain au conceptuel, voir à l’abstrait.
Elle considérait ces mouvements désarticulés de marionnette comme la façon dont son corps exprimait ‘une forme de créativité’. Plus concrètement, les gens s’écartaient régulièrement de son chemin de peur de s’en prendre une au passage. Une façon de courir free style donc, qui la défoulait pleinement et avait l’avantage de lui dégager le sentier.
Elle ralentit l’allure une fois arrivée au terrain de sport où était entassé un groupe d’élèves disparates. Elle ne put reconnaître que Nan’, croisée juste avant en cuisine et à qui elle avait réussi à faire ingurgiter son plat immonde ; le reste des visages lui était encore inconnu.
Déjà échauffée et le souffle repris, elle enchaîna quelques tours de pistes rapidement.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 25 Jan 2009 - 2:12
Camille poursuivit avec conscience et professionalisme les exercices prescrits par Jen. Avoir l'espoir, un jour, de pouvoir latter Alixtide lui donnait les espoirs les plus fous. Et puis cette histoire de gros muscles mutants, elle y réfléchirait. Pourquoi pas, après tout ? Elle n'en était pas encore arrivée à ce point dans ses cours de physio, mais peut-être qu'elle avait des possibilités insoupçonnées.
Revenir dans la position initiale rendait l'exercice tout de même vaguement ennuyeux et infini. Elle cessa peu après l'arrivée de Nan, qui semblait chercher les embrouilles pour une sombre histoire de coéquipier déserteur. Elle posa ses mains sur ses genoux pour souffler un peu, pliée en deux, donna encore quelques coups de pieds dans le vent, de plus en plus rapide, et se redressa. Il y'avait du boulot. Pour le moment, c'est plus sur sa vitesse qu'elle pouvait compter.
Son attention fut attirée par une nouvelle fille, ou plutôt un nouveau néon avec un costume sans doute designé par son actuelle prof de sport dans un moment de folie. Inconnue au bataillon, Camille se serait souvenue si elle avait croisé un lampadaire dans les couloirs. Surtout un lampadaire souffrant de la poliomyélite, elle qui était persuadée que le virus avait été éradiqué. Elle regarda Jen la combattante : alors c'était ça l'impression que lui donnaient les débutants en boxe française ? Elle rougit, et se dit qu'elle ferait mieux de poursuivre ses exercices seule dans un coin histoire d'éviter le ridicule.
Cependant, le dynamisme presque palpable de la nouvelle venue l'enthousiasma. Peut-être qu'elle s'était trouvée une camarade de jogging ! Pour tous les autres élèves, cette pratique était plus un acte manqué régulier, un peu comme on dit "oui, j'vais faire des abdos, bien sûr", mais pour elle l'endurance, c'était LE sport. Zi oneli ouane. Ze baiste. Mais c'était pénible à pratiquer seule.
Elle démarra une vingtaine de mètres derrière l'inconnue, pour l'observer, et jauger à quelle distance d'elle elle pourrait se placer sans risquer un oeil au beurre noir. Sa foulée était atypique, un peu marsupiale, elle devait avoir une ascendance chez les lapins. Et ses bras semblaient témoigner d'une dramatique hyperactivité latente, problème qu'elle ne connaissait que trop bien. C'était un peu son devoir de la canaliser, la Bretonne se sentirait responsable si la piste de course devenait un lieu de passage dangereux.
Elle accéléra brusquement pour se retrouver à côté de la nouvelle, à laquelle elle rendait suffisamment de centimètres pour qu'elle renonce à en évaluer le nombre, et prit son rythme à défaut de pouvoir reproduire sa foulée.
Salut ! T'as l'air...pleine d'énergie ! T'aimes courir ?
Elle n'avait pas de mal à suivre, cause d'échauffement, et cause qu'elle tirait sans vergogne sur son pouvoir. Ici, elle pouvait, on était pas au cross de district. Son honneur n'était pas en jeu, St Zatopek et St El-Guerrouj ne risquaient pas de l'envoyer pourrir dans l'enfer des dopés.
Camille.
Elle ajouta, au cas où sa camarade ait de l'ascendance un peu molle du bulbe.
C'est mon prénom. Camille.
Elle avait laissé tomber Jen et son kung-fu. La possibilité de trouver une autre fondeuse était une trop belle opportunité pour laisser la moindre place au hasard.
Revenir dans la position initiale rendait l'exercice tout de même vaguement ennuyeux et infini. Elle cessa peu après l'arrivée de Nan, qui semblait chercher les embrouilles pour une sombre histoire de coéquipier déserteur. Elle posa ses mains sur ses genoux pour souffler un peu, pliée en deux, donna encore quelques coups de pieds dans le vent, de plus en plus rapide, et se redressa. Il y'avait du boulot. Pour le moment, c'est plus sur sa vitesse qu'elle pouvait compter.
Son attention fut attirée par une nouvelle fille, ou plutôt un nouveau néon avec un costume sans doute designé par son actuelle prof de sport dans un moment de folie. Inconnue au bataillon, Camille se serait souvenue si elle avait croisé un lampadaire dans les couloirs. Surtout un lampadaire souffrant de la poliomyélite, elle qui était persuadée que le virus avait été éradiqué. Elle regarda Jen la combattante : alors c'était ça l'impression que lui donnaient les débutants en boxe française ? Elle rougit, et se dit qu'elle ferait mieux de poursuivre ses exercices seule dans un coin histoire d'éviter le ridicule.
Cependant, le dynamisme presque palpable de la nouvelle venue l'enthousiasma. Peut-être qu'elle s'était trouvée une camarade de jogging ! Pour tous les autres élèves, cette pratique était plus un acte manqué régulier, un peu comme on dit "oui, j'vais faire des abdos, bien sûr", mais pour elle l'endurance, c'était LE sport. Zi oneli ouane. Ze baiste. Mais c'était pénible à pratiquer seule.
Elle démarra une vingtaine de mètres derrière l'inconnue, pour l'observer, et jauger à quelle distance d'elle elle pourrait se placer sans risquer un oeil au beurre noir. Sa foulée était atypique, un peu marsupiale, elle devait avoir une ascendance chez les lapins. Et ses bras semblaient témoigner d'une dramatique hyperactivité latente, problème qu'elle ne connaissait que trop bien. C'était un peu son devoir de la canaliser, la Bretonne se sentirait responsable si la piste de course devenait un lieu de passage dangereux.
Elle accéléra brusquement pour se retrouver à côté de la nouvelle, à laquelle elle rendait suffisamment de centimètres pour qu'elle renonce à en évaluer le nombre, et prit son rythme à défaut de pouvoir reproduire sa foulée.
Salut ! T'as l'air...pleine d'énergie ! T'aimes courir ?
Elle n'avait pas de mal à suivre, cause d'échauffement, et cause qu'elle tirait sans vergogne sur son pouvoir. Ici, elle pouvait, on était pas au cross de district. Son honneur n'était pas en jeu, St Zatopek et St El-Guerrouj ne risquaient pas de l'envoyer pourrir dans l'enfer des dopés.
Camille.
Elle ajouta, au cas où sa camarade ait de l'ascendance un peu molle du bulbe.
C'est mon prénom. Camille.
Elle avait laissé tomber Jen et son kung-fu. La possibilité de trouver une autre fondeuse était une trop belle opportunité pour laisser la moindre place au hasard.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 25 Jan 2009 - 13:02
Est-ce que par hasard il y avait quelque chose que Hjördis ignorait à propos de sa professeur et de l'indien? Leur comportement était bizarre, les informations à demi-mot lui laissait penser qu'ils connaissaient quelqu'un de l'Institut qui avait rejoint... Ganymède!
Du coup, elle cessa son mouvement, les regardant avec une expression étonnée rivée sur le visage. Il y avait donc des ex-membres de l'Institut qui avaient accepté que les leurs soient attaqués voir même tués!? Qu'est ce que c'est que cette histoire!? Elle eut envie de demander à Nanikana des précisions mais il partit avant qu'elle eut mis assez d'ordre dans ses idées pour formuler une question.
A ce moment, une nouvelle débarqua en train de courir de façon disons... très personnelle. Camille s'éclipsa et Hjördis se retrouva seule apprentie (Iacobo n'étant là que pour se rincer l'œil et énerver les autres).
*J'intérroge Jenifer? Elle semble pas vraiment joyeuse d'en parler. Pourtant c'est important : des membres de l'Institut ont trahis leurs ex-amis et ont accepté les morts que leurs actions ont entrainées! C'est quoi ce délire!*
Cherchant des mots qui tardaient à se rassembler, la jeune fille décida de laisser tomber pour le moment. Il y avait derrière cette trahison une histoire qui lui semblait douloureuse et privée. Reprenant sa position de départ, elle recommença les gestes. Maintenant que l'adrénaline était retombée, elle commençait à avoir mal aux tibias et aux phalanges mais ça lui permettait de se concentrer sur son propre corps.
La tête pleine d'interrogations, elle baclait un peu ses mouvements sans s'en rendre compte.
Du coup, elle cessa son mouvement, les regardant avec une expression étonnée rivée sur le visage. Il y avait donc des ex-membres de l'Institut qui avaient accepté que les leurs soient attaqués voir même tués!? Qu'est ce que c'est que cette histoire!? Elle eut envie de demander à Nanikana des précisions mais il partit avant qu'elle eut mis assez d'ordre dans ses idées pour formuler une question.
A ce moment, une nouvelle débarqua en train de courir de façon disons... très personnelle. Camille s'éclipsa et Hjördis se retrouva seule apprentie (Iacobo n'étant là que pour se rincer l'œil et énerver les autres).
*J'intérroge Jenifer? Elle semble pas vraiment joyeuse d'en parler. Pourtant c'est important : des membres de l'Institut ont trahis leurs ex-amis et ont accepté les morts que leurs actions ont entrainées! C'est quoi ce délire!*
Cherchant des mots qui tardaient à se rassembler, la jeune fille décida de laisser tomber pour le moment. Il y avait derrière cette trahison une histoire qui lui semblait douloureuse et privée. Reprenant sa position de départ, elle recommença les gestes. Maintenant que l'adrénaline était retombée, elle commençait à avoir mal aux tibias et aux phalanges mais ça lui permettait de se concentrer sur son propre corps.
La tête pleine d'interrogations, elle baclait un peu ses mouvements sans s'en rendre compte.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 25 Jan 2009 - 19:19
Tout le monde commençait déjà à oublier la confrontation éphémère qui avait eu lieu il y a quelques minutes pour se recentrer sur les activités propres à chacun et chacune et décriées par le serbe.
Il écrasa son mégot à terre et se sentit seul. C'était à la fois bon de par la confiance que ce statut lui confiait, l'assurance de ne dépendre de personne et déchirant lorsqu'il pensa à Wind. Il se mit soudain à se demander où elle se trouvait, ce qu'elle faisait, si elle était en danger. Tout en essayant de l'évacuer de son esprit tourmenté, l'image de son visage diaphane s'amplifiait en lui jusqu'à lui chauffer les membres. Il espérait qu'elle reviendrait : il lui fallait être au moins honnête intellectuellement avec lui même. Lui parler semblait même une idée attachante.
En attendant, Nan tentait de regagner sa virilité et reprendre le dessus sur son couple largement dominé par la puissante mutante lumineuse. Il la rejeta sévèrement, apparemment insatisfait par les petites cachoteries de sa presque-femme.
Il resta parfaitement silencieux mais regarda Jen : il l'avait prévenu. Nan lui proposa de venir faire sa corvée avec lui. Il se leva et hocha de la tête : l'attaque avait commencé.
Corvée de Nan
Il écrasa son mégot à terre et se sentit seul. C'était à la fois bon de par la confiance que ce statut lui confiait, l'assurance de ne dépendre de personne et déchirant lorsqu'il pensa à Wind. Il se mit soudain à se demander où elle se trouvait, ce qu'elle faisait, si elle était en danger. Tout en essayant de l'évacuer de son esprit tourmenté, l'image de son visage diaphane s'amplifiait en lui jusqu'à lui chauffer les membres. Il espérait qu'elle reviendrait : il lui fallait être au moins honnête intellectuellement avec lui même. Lui parler semblait même une idée attachante.
En attendant, Nan tentait de regagner sa virilité et reprendre le dessus sur son couple largement dominé par la puissante mutante lumineuse. Il la rejeta sévèrement, apparemment insatisfait par les petites cachoteries de sa presque-femme.
Il resta parfaitement silencieux mais regarda Jen : il l'avait prévenu. Nan lui proposa de venir faire sa corvée avec lui. Il se leva et hocha de la tête : l'attaque avait commencé.
Corvée de Nan
- Jason RedclifOnyX
- Age : 34
Nom de code : Tatoo
Date d'inscription : 21/01/2009
Re: first like lightning
Lun 26 Jan 2009 - 3:02
Jay pris le temps de s'acclimater un peu... *Bon, ben c'est partit !* se dit-il, *on carre les épaules, on se tient bien droit, et on file .. euh.. dans ce grand machin, la bas*
L'arrivée à l'institut ne l'intimida finalement pas tant que ça... (enfin si, il fallait être honnête, la grille qui détecte les mutants, ça, c'était fort !)
Encore fatigué de la nuit consacrée à la finition de sa peinture, *prend soin de toi, Charles*, Jay se dirigea vers les sons qu'il croyait entendre, au loin. Tout était gigantesque, et l'herbe crissant sous ses pas semblait scander une sorte de marche militaire.. *Bon, on se calme, et on marche à la cool*.
Au loin il repéra un terrain emmenagé, qui ressemblait fort à un espace dédié au sport. Quatres filles semblaient y être, deux en train de courir, et deux autres semblant s'entrainer à la boxe ou à un sport martial quelconque (pour ce qu'il y connaissait, la dedans, lui, il était plutôt aguéris dans des combats moins... disons... conventionnels...le sang chaud des irlandais couplé à quelques verres, c'est un apprentissage rapide, mais pas indolore ...).
Marchant tranquillement, il se rapprocha suffisament pour voir que la grande blonde était vraiment ... grande !
Il mit autant de dynamisme qu'il pu dans son sourire, avant de lancer
"salut... Je .. viens d'arriver, j'avoue que je suis un ptit peu paumé" mouvement gêné de sa main dans les cheveux. "je m'appelle Jason... ou Jay, comme les gens veulent.." son accent irlandais ne trompait pas. Afin de se donner une contenance, il posa son sac de sport à ses pieds, et se pencha,regard malicieux, bras replié, dans une parodie de courbette à la française, comme lorsqu'un gentleman, dans l'ancien temps, se présentait à une dame... Bien sur, normalement, on était pas en tenue de sport, et la dame n'apprenait pas à donner des coups qui avaient l'air sacrément efficaces.
L'arrivée à l'institut ne l'intimida finalement pas tant que ça... (enfin si, il fallait être honnête, la grille qui détecte les mutants, ça, c'était fort !)
Encore fatigué de la nuit consacrée à la finition de sa peinture, *prend soin de toi, Charles*, Jay se dirigea vers les sons qu'il croyait entendre, au loin. Tout était gigantesque, et l'herbe crissant sous ses pas semblait scander une sorte de marche militaire.. *Bon, on se calme, et on marche à la cool*.
Au loin il repéra un terrain emmenagé, qui ressemblait fort à un espace dédié au sport. Quatres filles semblaient y être, deux en train de courir, et deux autres semblant s'entrainer à la boxe ou à un sport martial quelconque (pour ce qu'il y connaissait, la dedans, lui, il était plutôt aguéris dans des combats moins... disons... conventionnels...le sang chaud des irlandais couplé à quelques verres, c'est un apprentissage rapide, mais pas indolore ...).
Marchant tranquillement, il se rapprocha suffisament pour voir que la grande blonde était vraiment ... grande !
Il mit autant de dynamisme qu'il pu dans son sourire, avant de lancer
"salut... Je .. viens d'arriver, j'avoue que je suis un ptit peu paumé" mouvement gêné de sa main dans les cheveux. "je m'appelle Jason... ou Jay, comme les gens veulent.." son accent irlandais ne trompait pas. Afin de se donner une contenance, il posa son sac de sport à ses pieds, et se pencha,regard malicieux, bras replié, dans une parodie de courbette à la française, comme lorsqu'un gentleman, dans l'ancien temps, se présentait à une dame... Bien sur, normalement, on était pas en tenue de sport, et la dame n'apprenait pas à donner des coups qui avaient l'air sacrément efficaces.
- Jeremiah HarnoldsX-Rays
- Age : 32
Equipe : X-Rays
Nom de code : Spy
Date d'inscription : 08/12/2008
Re: first like lightning
Lun 26 Jan 2009 - 15:50
[Bon bah allons-y ... Deux nouveaux pour le prix d'un !]
A l'approche de l'Institut, Miah avait ralenti. Le portail symbolisait un peu le point de non-retour pour lui et si Joanna n'avait pas été à ses côtés, il aurait sans doute fait volte-face. Les deux jeunes gens s'arrêtèrent un instant avant le pas fatidique et la main du mutant n'était pas beaucoup plus assurée que celle de sa compagne quand il la serra :
"Je suppose ... Que c'est plutôt à moi de te remercier."
Il aurait voulu ajouter autre chose : qu'il espérait la revoir vite, que son sale caractère lui manquerait ... Mais les mots ne franchirent pas ses lèvres et il la regarda s'éloigner. Bon ... C'était son tour maintenant ... De loin, il avait aperçu une silhouette passait le portail avant lui, mais il n'avait aucune idée d'où elle avait bien pu disparaître et, hésitant, le sac sur l'épaule, il suivit pendant quelques mètres un sentier de gravier, avant d'apercevoir enfin de la vie. Vie qu'il se serait empressé de fuir à n'importe quel autre moment, mais aujourd'hui était jour de changement. Et non, le fait qu'il soit carrément handicapé socialement parlant et ignorait totalement qui il devait aller voir ou ce qu'il devait faire n'étaient pas rentrés en ligne de compte.
Cinq personnes. Woah. Un record personnel, certainement le prochain niveau de sa progression en société. Il avait ralenti son allure en s'approchant, observant avec méfiance les inconnus. Du sport. Eurk. Enfin, il fallait de tout pour faire un monde. Le seul garçon du groupe pourrait certainement bientôt concurrencer Conan (tendance à exagérer ? Alors là, pas du tout.) et Miah lui lança un regard boudeur, mal à l'aise dans ses baskets défoncées et son blouson trop grand. La princesse n'avait peut-être pas tout à fait tort au sujet de ses fringues ... Ils allaient le prendre pour un clodo venu quémander un peu d'argent.
"'jour ... Marmonna-t-il, déjà maussade à cette idée. Heu ... je viens d'arriver hmm ..."
S'il avait su, le garçon se serait évité le ridicule de la redite de ce que venait d'annoncer son prédécesseur avec beaucoup plus de naturel. Malheureusement, il était encore trop loin au moment Jason s'était présenté et ne l'avait pas entendu, décidant de se diriger vers lui, une brunette et la grand blonde en survet tâché justement parce qu'elle était en survet tâché.
"Je sais pas trop où je suis censé aller ..."
A l'approche de l'Institut, Miah avait ralenti. Le portail symbolisait un peu le point de non-retour pour lui et si Joanna n'avait pas été à ses côtés, il aurait sans doute fait volte-face. Les deux jeunes gens s'arrêtèrent un instant avant le pas fatidique et la main du mutant n'était pas beaucoup plus assurée que celle de sa compagne quand il la serra :
"Je suppose ... Que c'est plutôt à moi de te remercier."
Il aurait voulu ajouter autre chose : qu'il espérait la revoir vite, que son sale caractère lui manquerait ... Mais les mots ne franchirent pas ses lèvres et il la regarda s'éloigner. Bon ... C'était son tour maintenant ... De loin, il avait aperçu une silhouette passait le portail avant lui, mais il n'avait aucune idée d'où elle avait bien pu disparaître et, hésitant, le sac sur l'épaule, il suivit pendant quelques mètres un sentier de gravier, avant d'apercevoir enfin de la vie. Vie qu'il se serait empressé de fuir à n'importe quel autre moment, mais aujourd'hui était jour de changement. Et non, le fait qu'il soit carrément handicapé socialement parlant et ignorait totalement qui il devait aller voir ou ce qu'il devait faire n'étaient pas rentrés en ligne de compte.
Cinq personnes. Woah. Un record personnel, certainement le prochain niveau de sa progression en société. Il avait ralenti son allure en s'approchant, observant avec méfiance les inconnus. Du sport. Eurk. Enfin, il fallait de tout pour faire un monde. Le seul garçon du groupe pourrait certainement bientôt concurrencer Conan (tendance à exagérer ? Alors là, pas du tout.) et Miah lui lança un regard boudeur, mal à l'aise dans ses baskets défoncées et son blouson trop grand. La princesse n'avait peut-être pas tout à fait tort au sujet de ses fringues ... Ils allaient le prendre pour un clodo venu quémander un peu d'argent.
"'jour ... Marmonna-t-il, déjà maussade à cette idée. Heu ... je viens d'arriver hmm ..."
S'il avait su, le garçon se serait évité le ridicule de la redite de ce que venait d'annoncer son prédécesseur avec beaucoup plus de naturel. Malheureusement, il était encore trop loin au moment Jason s'était présenté et ne l'avait pas entendu, décidant de se diriger vers lui, une brunette et la grand blonde en survet tâché justement parce qu'elle était en survet tâché.
"Je sais pas trop où je suis censé aller ..."
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Lun 26 Jan 2009 - 19:59
La course, c’était pas sa passion. Et pas son fort non plus vu la manière dont elle la pratiquait, quoi que le rythme, de par sa condition, était rapide. Mais ça maintenait en forme à défaut de surf, et ça permettait de faire plein de rencontres intéressantes.
Bon, passage en revue entre deux inspirations, histoire d’étudier la population locale et pis ça occupait l’esprit. Parce qu’à part passer une jambe devant l’autre le plus vite possible et accorder sa respiration, y’avait pas grand-chose à faire…
Le grand brun là, pour commencer. Vêtement non-conforme, clope au bec, pas une auréole de transpi sous le bras. Au mieux, sportif du dimanche qui pouvait à peine aligner un cent mètre sans frôler la tachycardie et cracher ses boyaux, au pire, un pervers venu mater les trois nanas qui s’amusaient à parodier des katas. De toute façon, il s’éloignait déjà. Un sourcil levé par le dédain, elle continua son inspection…
*Boon… ensuite, les trois nanas donc… nan deux ! Bah elle est passé où la troisième, j’ai pas rêvé ?!... C’est quoi… mais… je… hin hin hin… nan mais je rêve… ouais vas-y cours ma p’tite*
Une respiration étrangère à la sienne retint son attention, c’était là, juste derrière, c’était petit mais véloce, ça la suivait et ça prenait le risque d’approcher la sphère protectrice que formaient ses bras. Elle pivota légèrement son buste mais c’était déjà à côté ! Surprise d’être ainsi rattrapée en pleine course, enfin surtout vexée, elle jaugea la petite arriviste d’un regard sévère…
« Nan… J’aime surtout… surfer… mais j’ai… pas encore… trouvé de plages… dans l’coin. »
Ah mais ça n’allait pas s’passer comme ça, il n’en était pas question. A chaque quart d’heure, la journée empirait. On résume, l’audience, la salade, la dent et maintenant ça ! Elle se faisait courser, nan, rattraper par un poids plume et c’est qu’elle avait pas l’air de forcer en plus. Kate non plus d’ailleurs, elle était en mode croisière pour le moment mais la perspective de se faire humilier une énième fois dans la même journée allait lui donner des ailes.
Elle en venait à se demander si l’Institut ne diminuait pas les capacités physiques de ses occupants, ou si l’éloignement de l’air marin en était responsable. Il se pouvait qu’elle courût à deux à l’heure, sans s’en rendre compte, ce qui expliquerait la présence de Camille à ses côtés.
*Camille hein ? Et bah on va voir de quoi t’es capable Camille !*
N’écoutant que son honneur blessé, elle ne prit pas la peine de répondre, ni même de se présenter mais mit plutôt un bon coup d’accélérateur dans les jambes.
Ca devenait sérieux, on n’était plus dans le bon vieux jogging qui entretenait la forme et on avait dépassé le stade de la compét’ inter lycée où les parents applaudissaient dans les gradins et où y’avait des médailles pour tout l’monde à la fin parce que comme l’a dit un jour un looser célèbre : ‘l’important, c’est de participer’… gna gna gna… tocard !
Naaann… là, on était un bon cran au-dessus, ça filait droit et ça serrait dans les virages. Plus le temps de jeter un regard vagabond aux deux nouveaux qui débarquaient sur le terrain de sport. On verrait bien ce qu’elle avait dans les tripes. Elle aimait courir ? Tant mieux, Kate aussi. Et si par le plus grand des miracles, elle tenait le cap, Kate s’en foutait, elle avait encore de la ressource pour passer la cinquième… enfin, pas plus hein. Juste la cinquième.
Bon, passage en revue entre deux inspirations, histoire d’étudier la population locale et pis ça occupait l’esprit. Parce qu’à part passer une jambe devant l’autre le plus vite possible et accorder sa respiration, y’avait pas grand-chose à faire…
Le grand brun là, pour commencer. Vêtement non-conforme, clope au bec, pas une auréole de transpi sous le bras. Au mieux, sportif du dimanche qui pouvait à peine aligner un cent mètre sans frôler la tachycardie et cracher ses boyaux, au pire, un pervers venu mater les trois nanas qui s’amusaient à parodier des katas. De toute façon, il s’éloignait déjà. Un sourcil levé par le dédain, elle continua son inspection…
*Boon… ensuite, les trois nanas donc… nan deux ! Bah elle est passé où la troisième, j’ai pas rêvé ?!... C’est quoi… mais… je… hin hin hin… nan mais je rêve… ouais vas-y cours ma p’tite*
Une respiration étrangère à la sienne retint son attention, c’était là, juste derrière, c’était petit mais véloce, ça la suivait et ça prenait le risque d’approcher la sphère protectrice que formaient ses bras. Elle pivota légèrement son buste mais c’était déjà à côté ! Surprise d’être ainsi rattrapée en pleine course, enfin surtout vexée, elle jaugea la petite arriviste d’un regard sévère…
« Nan… J’aime surtout… surfer… mais j’ai… pas encore… trouvé de plages… dans l’coin. »
Ah mais ça n’allait pas s’passer comme ça, il n’en était pas question. A chaque quart d’heure, la journée empirait. On résume, l’audience, la salade, la dent et maintenant ça ! Elle se faisait courser, nan, rattraper par un poids plume et c’est qu’elle avait pas l’air de forcer en plus. Kate non plus d’ailleurs, elle était en mode croisière pour le moment mais la perspective de se faire humilier une énième fois dans la même journée allait lui donner des ailes.
Elle en venait à se demander si l’Institut ne diminuait pas les capacités physiques de ses occupants, ou si l’éloignement de l’air marin en était responsable. Il se pouvait qu’elle courût à deux à l’heure, sans s’en rendre compte, ce qui expliquerait la présence de Camille à ses côtés.
*Camille hein ? Et bah on va voir de quoi t’es capable Camille !*
N’écoutant que son honneur blessé, elle ne prit pas la peine de répondre, ni même de se présenter mais mit plutôt un bon coup d’accélérateur dans les jambes.
Ca devenait sérieux, on n’était plus dans le bon vieux jogging qui entretenait la forme et on avait dépassé le stade de la compét’ inter lycée où les parents applaudissaient dans les gradins et où y’avait des médailles pour tout l’monde à la fin parce que comme l’a dit un jour un looser célèbre : ‘l’important, c’est de participer’… gna gna gna… tocard !
Naaann… là, on était un bon cran au-dessus, ça filait droit et ça serrait dans les virages. Plus le temps de jeter un regard vagabond aux deux nouveaux qui débarquaient sur le terrain de sport. On verrait bien ce qu’elle avait dans les tripes. Elle aimait courir ? Tant mieux, Kate aussi. Et si par le plus grand des miracles, elle tenait le cap, Kate s’en foutait, elle avait encore de la ressource pour passer la cinquième… enfin, pas plus hein. Juste la cinquième.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Lun 26 Jan 2009 - 20:12
La planète entière s'était liguée pour l'empêcher d'apprendre un art martial... A moins que ce ne soit une malédiction. Un des mutants de l'académie était-il capable d'altérer le cours de la vie des gens au point de leur empoisonner l'existence? Hypothèse tout ce qu'il y avait de plus plausible.
Si la nouvelle venue précédente était allée plutôt vers d'autres personnes (en effet, adresser la parole à une personne qui s'explose les phalanges sur un poteau qui n'a rien demandé n'est pas un signe d'une personne saine d'esprit) les deux nouveaux gaillards sont allés comme un seul homme vers elle.
Que diable avait-elle pour que ces personnes viennent droit vers elle? Hjördis savait qu'avec sa taille elle paraissait bien plus vieille que son âge, mais ils ne pensaient quand même pas qu'elle soit un professeur ici?! Tout d'abord, un Beau Gosse (donc forcément suspect) qui lui parla avec un accent horriblement familier. Un collègue de la plante verte de son équipe. Si il était aussi stable qu'elle, l'Institut allait imploser. Le suivant était bien plus discret et, pour tout dire, semblait perdu. S'il était parvenu jusqu'ici, c'est qu'il était mutant.
Hésitant un peu, elle se tourna vers Jenifer et leva des épaules en un signe fataliste : on ne choisi pas quand des nouveaux venus arrivent! Se tournant vers les deux personnes, elle se chargea de les accueillir.
"Hu-hum. Bonjour. Bienvenu à l'Institut Xavier. Je suis Hjördis, la cuisinière attitrée..."
Surtout auto-proclamée, mais ce n'était qu'un vague détail après tout.
"On va commencer par vous donner une chambre où vous pourrez laisser vos affaires et je vais vous faire faire le tour..."
Oui, mais, comment donner des chambres? Elle prit son communicateur et contacta sa professeur référante.
"Professeur Esther? Ici Hjördis. On a deux nouveaux élèves. des garçons. On leur donne quelle chambre?"
Si la nouvelle venue précédente était allée plutôt vers d'autres personnes (en effet, adresser la parole à une personne qui s'explose les phalanges sur un poteau qui n'a rien demandé n'est pas un signe d'une personne saine d'esprit) les deux nouveaux gaillards sont allés comme un seul homme vers elle.
Que diable avait-elle pour que ces personnes viennent droit vers elle? Hjördis savait qu'avec sa taille elle paraissait bien plus vieille que son âge, mais ils ne pensaient quand même pas qu'elle soit un professeur ici?! Tout d'abord, un Beau Gosse (donc forcément suspect) qui lui parla avec un accent horriblement familier. Un collègue de la plante verte de son équipe. Si il était aussi stable qu'elle, l'Institut allait imploser. Le suivant était bien plus discret et, pour tout dire, semblait perdu. S'il était parvenu jusqu'ici, c'est qu'il était mutant.
Hésitant un peu, elle se tourna vers Jenifer et leva des épaules en un signe fataliste : on ne choisi pas quand des nouveaux venus arrivent! Se tournant vers les deux personnes, elle se chargea de les accueillir.
"Hu-hum. Bonjour. Bienvenu à l'Institut Xavier. Je suis Hjördis, la cuisinière attitrée..."
Surtout auto-proclamée, mais ce n'était qu'un vague détail après tout.
"On va commencer par vous donner une chambre où vous pourrez laisser vos affaires et je vais vous faire faire le tour..."
Oui, mais, comment donner des chambres? Elle prit son communicateur et contacta sa professeur référante.
"Professeur Esther? Ici Hjördis. On a deux nouveaux élèves. des garçons. On leur donne quelle chambre?"
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Lun 26 Jan 2009 - 20:22
La sportive n'avait pas daigné donner son nom à Camille, ce qui était contrariant. Pis, plutôt que de continuer à courir en papotant, tranquillement, histoire de passer le temps, elle avait accéléré, ce qui était contrariant.
Enfin, non. C'était plutôt marrant. Vu son déhanché, y'avait peu de chances qu'elle ait les accélérations d'elle ou Rob - quoique, quand on connaissait Niko, il valait mieux se méfier. Mais les quelques mètres d'avance qu'elle prit rassurèrent la Bretonne sur deux choses :
1/ Elle n'allait pas vite
2/ Elle n'aimait visiblement pas être rattrapée
Si l'inconnue avait pris la peine de lui décliner une identité sommaire, façon "je te respecte au moins un peu", elle n'aurait pas bronché et l'aurait laissée faire son deux-cents, puis choper un point de côté, des crampes, de l'hypoglycémie et tout le toutim, sans la gêner. Mais là, c'était trop beau, trop facile presque, à tel point qu'elle retarda son initiative pour regarder ici et là.
Ici, Iacobo avait disparu, l'atmosphère du terrain de sport s'était donc détendue, et Hjordis faisait des katas, des katas, toujours des katas. Et là, apparaissaient deux nouvelles têtes. Une passable, la première, et une...- Camille regarda plus attentivement - une...à voir de plus près. Plus tard. Pour le moment, elle avait une joggeuse du dimanche à faire bisquer.
Sans quitter des yeux le petit groupe en formation, elle se retourna, courant en marche arrière, et rattrapa aisément Kate, qu'elle accosta de nouveau avec un sifflement.
Fiii ! T'as visé les deux nouveaux ? Peut-être qu'ils seront moins demeurés que les autres mecs ? Si tu savais les cas qu'il peut y avoir, par ici, je crois que tu partirais tout droit et que tu retournerais....ben, jsais pas, en Californie, c'est de là que t'as l'air de venir.
Elle courait tranquillement, connaissant la piste comme sa poche, et ne craignant pas - pas trop - de rencontrer un obstacle en position dorsale. Elle faisait surtout attention aux longs membres de sa camarade-de-course-à-son-insu, qui eux étaient imprévisibles et dangereux, et qu'elle gardait soigneusement dans son champ de vision. Elle jetait de temps à autres des coups d'oeil aux nouveaux arrivants. Le branchouille était pas repoussant, mais était justement branchouille - comme tous les XY de l'Institut, en gros - par contre, le deuxième avait l'air de ne pas soigner son allure, mais sans verser dans le cradingue à la Niko ou dans le provoc à la Iacobo. Curieux. La mode dans le coin semblait plus au concours du sourire le plus ravageur et de la veste la plus fashion, il risquait d'avoir quelques difficultés à l'intégration.
Enfin, non. C'était plutôt marrant. Vu son déhanché, y'avait peu de chances qu'elle ait les accélérations d'elle ou Rob - quoique, quand on connaissait Niko, il valait mieux se méfier. Mais les quelques mètres d'avance qu'elle prit rassurèrent la Bretonne sur deux choses :
1/ Elle n'allait pas vite
2/ Elle n'aimait visiblement pas être rattrapée
Si l'inconnue avait pris la peine de lui décliner une identité sommaire, façon "je te respecte au moins un peu", elle n'aurait pas bronché et l'aurait laissée faire son deux-cents, puis choper un point de côté, des crampes, de l'hypoglycémie et tout le toutim, sans la gêner. Mais là, c'était trop beau, trop facile presque, à tel point qu'elle retarda son initiative pour regarder ici et là.
Ici, Iacobo avait disparu, l'atmosphère du terrain de sport s'était donc détendue, et Hjordis faisait des katas, des katas, toujours des katas. Et là, apparaissaient deux nouvelles têtes. Une passable, la première, et une...- Camille regarda plus attentivement - une...à voir de plus près. Plus tard. Pour le moment, elle avait une joggeuse du dimanche à faire bisquer.
Sans quitter des yeux le petit groupe en formation, elle se retourna, courant en marche arrière, et rattrapa aisément Kate, qu'elle accosta de nouveau avec un sifflement.
Fiii ! T'as visé les deux nouveaux ? Peut-être qu'ils seront moins demeurés que les autres mecs ? Si tu savais les cas qu'il peut y avoir, par ici, je crois que tu partirais tout droit et que tu retournerais....ben, jsais pas, en Californie, c'est de là que t'as l'air de venir.
Elle courait tranquillement, connaissant la piste comme sa poche, et ne craignant pas - pas trop - de rencontrer un obstacle en position dorsale. Elle faisait surtout attention aux longs membres de sa camarade-de-course-à-son-insu, qui eux étaient imprévisibles et dangereux, et qu'elle gardait soigneusement dans son champ de vision. Elle jetait de temps à autres des coups d'oeil aux nouveaux arrivants. Le branchouille était pas repoussant, mais était justement branchouille - comme tous les XY de l'Institut, en gros - par contre, le deuxième avait l'air de ne pas soigner son allure, mais sans verser dans le cradingue à la Niko ou dans le provoc à la Iacobo. Curieux. La mode dans le coin semblait plus au concours du sourire le plus ravageur et de la veste la plus fashion, il risquait d'avoir quelques difficultés à l'intégration.
- Jason RedclifOnyX
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Date d'inscription : 21/01/2009
Re: first like lightning
Mar 27 Jan 2009 - 1:11
A peine arrivé, le sac déposé à ses pieds, et sa courte présentation finie, Jason entendit des bruits de pas derrière lui.
Se retournant, il avisa un jeune homme qui avait l'air aussi crevé que lui.
*ya une sorte d'épreuve à la con avant d'arriver ici ou quoi ?* c'était quoi pour lui ? on l'avait enfermé dans un supermarché remplis de gamins idiots, déguisé en Robotman III et il avait été sauvé in extremis par un type le faisant tourner en bourique ? *non ça c'est que pour toi, Jay, le coup du sauveur enygmatique... t'as toujours eut beaucoup de chance * En tout cas, il était un peu palot.
"Salut, moi c'est jason ! Je viens d'arriver aussi" grimace "faut qu'on arrete de dire ça hein ? vu la tête de paumé qu'on doit faire, c'est évident qu'on vient d'arriver. Flippant la grille d'entrée non ?" ajouta-til avec un sourire malicieux.
Il lui tendit une main amicale, son regard franc dénué de toute froideur.
Puis, se retournant vers la grande blonde... c'est dingue comme elle était grande..
"merci, euh..Hjördis, cuisinière attitrée" c'est le moment très précis que son estomac choisit pour lui rappeller qu'il n'avait pas mangé depuis 2 jours, a part des cochoneries qui trainaient par miracle chez lui. *tout ça pour quoi, pour que l'autre soit même pas la pour découvrir son tableau *. "DESOLE SI ON VOUS AS INTERROMPU PENDANT VOTRE .. euh.. entrainement.. je me suis dirigé la ou j'entendais du bruit." (bon, il avait couvert les gargouillis, mais maintenant il passait pour un schizo ou un truc du genre, bien joué, jason... si on t'interroge, t'as qu'a dire que c'est ton pouvoir : pas controler ta voix.. c'est pas plus con que pas controler tes tatouages)...
Jason remarqua que la fille activait une sorte d'appareil, et d'ailleurs, il remarqua le même appareil sur sa partenaire de combat.
Gêné, il détourna le regard, quand elle parla de trouver une chambre, et tomba sur le spectacle pitoresque des deux filles en train de courir.
L'une semblait faire une sorte de moulinet avec ses bras tout en courant (elle devait avoir un pouvoir qui se déclenchait en faisant la toupie ou un truc du genre), quant à l'autre, elle avait réinventer la course.. a l'envers.
Curieux de voir comment allait tourner cette course un peu surréaliste, Jason se laissa captiver par le spectacle, se demandant quand même si il n'était pas déjà embarqué dans une sorte de bizutage.... ...
Se retournant, il avisa un jeune homme qui avait l'air aussi crevé que lui.
*ya une sorte d'épreuve à la con avant d'arriver ici ou quoi ?* c'était quoi pour lui ? on l'avait enfermé dans un supermarché remplis de gamins idiots, déguisé en Robotman III et il avait été sauvé in extremis par un type le faisant tourner en bourique ? *non ça c'est que pour toi, Jay, le coup du sauveur enygmatique... t'as toujours eut beaucoup de chance * En tout cas, il était un peu palot.
"Salut, moi c'est jason ! Je viens d'arriver aussi" grimace "faut qu'on arrete de dire ça hein ? vu la tête de paumé qu'on doit faire, c'est évident qu'on vient d'arriver. Flippant la grille d'entrée non ?" ajouta-til avec un sourire malicieux.
Il lui tendit une main amicale, son regard franc dénué de toute froideur.
Puis, se retournant vers la grande blonde... c'est dingue comme elle était grande..
"merci, euh..Hjördis, cuisinière attitrée" c'est le moment très précis que son estomac choisit pour lui rappeller qu'il n'avait pas mangé depuis 2 jours, a part des cochoneries qui trainaient par miracle chez lui. *tout ça pour quoi, pour que l'autre soit même pas la pour découvrir son tableau *. "DESOLE SI ON VOUS AS INTERROMPU PENDANT VOTRE .. euh.. entrainement.. je me suis dirigé la ou j'entendais du bruit." (bon, il avait couvert les gargouillis, mais maintenant il passait pour un schizo ou un truc du genre, bien joué, jason... si on t'interroge, t'as qu'a dire que c'est ton pouvoir : pas controler ta voix.. c'est pas plus con que pas controler tes tatouages)...
Jason remarqua que la fille activait une sorte d'appareil, et d'ailleurs, il remarqua le même appareil sur sa partenaire de combat.
Gêné, il détourna le regard, quand elle parla de trouver une chambre, et tomba sur le spectacle pitoresque des deux filles en train de courir.
L'une semblait faire une sorte de moulinet avec ses bras tout en courant (elle devait avoir un pouvoir qui se déclenchait en faisant la toupie ou un truc du genre), quant à l'autre, elle avait réinventer la course.. a l'envers.
Curieux de voir comment allait tourner cette course un peu surréaliste, Jason se laissa captiver par le spectacle, se demandant quand même si il n'était pas déjà embarqué dans une sorte de bizutage.... ...
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 27 Jan 2009 - 12:02
Jenifer était troublée par ce qu'il venait de se passer. C'était certes la première fois que Nan semblait lui en vouloir mais aussi parce qu'elle ne lui avait peut-être pas tout dit. Pas dit qu'il semblait content de ce qu'il faisait à Ganymèe mais aussi qu'il semblait avoir... trouvé un "ami" parmi eux. Pas dit qu'elle avait essayé de lui faire ouvrir les yeux mais qu'il semblait sûr de son choix. Pas dit qu'elle avait eu si peu de temps et qu'ils étaient dans un lieu publique où elle ne pouvait pas faire trop d'esclandre. Pas dit qu'elle s'était portée au secours de Vincent et que Tim s'était éclipsé pendant ce temps sous le nez d'Adam et d'Anna.
Elle s'en voulait mais elle connaissait bien le lien qui unissait Tim et Nan les deux anciens colloc et amis. Comment Nan aurait réagit ?
Elle se sentait toujours peinée d'avoir laissé Tim, et toujours aussi frustrée qu'il s'échappe encore une fois sans qu'elle ne puisse rien faire parce qu'elle n'était pas là.
Elle capta un message du professeur Zachary dans son communicateur.
L'arrivée des deux nouveaux passa inaperçue pour la jeune mutante. La colère montait comme la lave d'un volcan prêt à exploser, et c'était dangereux chez elle, plus que chez beaucoup d'autres. De peur que son pouvoir s'active, Jen se dirigea vers le poteau que Hjördis avait frappé il y a peu. Elle laissa un coup de pied rageur qui pour le coup résonna bien plus fort dans le poteau que ceux que l'islandaise avait portés. Elle se tourna vers cette dernière et lui dit avec le ton le plus calme dont elle était capable en cet instant :
- Désolé les filles, j'ai... rendez-vaus chez le prof Zachary... On reprend dès que vous voulez mais déjà vous pouvez vous entrainer à ce coup de pied, c'est efficace. Biz à plus...
Et elle tourna des talons sans demander son reste, visiblement pas dans le meilleur état d'humeur.
Bureau Prof Zachary
Elle s'en voulait mais elle connaissait bien le lien qui unissait Tim et Nan les deux anciens colloc et amis. Comment Nan aurait réagit ?
Elle se sentait toujours peinée d'avoir laissé Tim, et toujours aussi frustrée qu'il s'échappe encore une fois sans qu'elle ne puisse rien faire parce qu'elle n'était pas là.
Elle capta un message du professeur Zachary dans son communicateur.
L'arrivée des deux nouveaux passa inaperçue pour la jeune mutante. La colère montait comme la lave d'un volcan prêt à exploser, et c'était dangereux chez elle, plus que chez beaucoup d'autres. De peur que son pouvoir s'active, Jen se dirigea vers le poteau que Hjördis avait frappé il y a peu. Elle laissa un coup de pied rageur qui pour le coup résonna bien plus fort dans le poteau que ceux que l'islandaise avait portés. Elle se tourna vers cette dernière et lui dit avec le ton le plus calme dont elle était capable en cet instant :
- Désolé les filles, j'ai... rendez-vaus chez le prof Zachary... On reprend dès que vous voulez mais déjà vous pouvez vous entrainer à ce coup de pied, c'est efficace. Biz à plus...
Et elle tourna des talons sans demander son reste, visiblement pas dans le meilleur état d'humeur.
Bureau Prof Zachary
- Jeremiah HarnoldsX-Rays
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Re: first like lightning
Mar 27 Jan 2009 - 13:26
Miah baissa un instant les yeux sur les dites affaires. En l'occurrence, le sac usé où il avait jeté quelques vêtements la veille au soir, pensant tout de même revenir assez rapidement. Autant pour lui. Au moins, il avait un ordinateur. Toujours méfiant, il fallait toujours rester méfiant par rapport à ses types trop parfaits pour être vrai, il serra la main de l'inconnu et le gratifia d'un semblant de sourire. Ce n'était pas franchement le moment de faire l'ours.
"Jeremiah. Marmonna-t-il. Un peu oui ..."
BAM ! Un pauvre poteau sans défense venait de servir de défouloir à la brunette et le mutant surpris fit un bond. Interloqué, il suivit des yeux la jeune fille qui s'éloignait après avoir salué ses amies. C'était l'arrivée de nouveaux qui la mettait dans cet état ? Reportant son regard nerveux sur Jason et Hjördis, il haussa un sourcil.
"Quoique ... Moins qu'elle ._.."
Humectant rapidement ses lèvres sèches, il respira un bon coup et eut cette fois un sourire presque convainquant. Bon. Les formalités d'entrée n'avaient pas l'air extrêmement compliquées, leur interlocutrice leur cherchant déjà une chambre. Les élèves par contre étaient un chouilla inquiétants, entre celle qui courrait en agitant les bras et l'autre qui fracassait du matériel innocent. Il revint à la géante, après un regard mi-figue mi-raison à son compagnon de galère. Il se tâtait quand à être inquiété ou amusé de sa brusque variation de voix :
"Oui, pareil ... Ajouta-il, sa voix semblant moins nerveuse. Mais hmm ... Vous savez tous taper aussi fort ici ?"
Tout ce qu'on lui avait dit à lui, c'est qu'il apprendrait à maîtriser son pouvoir. Certes, c'était déjà suffisamment le cas pour qu'il n'en soit pas embarrassé dans sa vie palpitante de tous les jours, mais venir ici était aussi une excuse pour changer ... Au moins un peu. Et dans sa tête, cela n'impliquait pas de devenir Rambo. Il y avait déjà Conan pour ça. Et Jason à présent, hinhin. De toute façon, tout ce qu'il avait vu pour le moment, c'était des gens plus ou moins étranges, quant à savoir si leur bizarrerie était manifestation de leur mutation ou pas ...
Le jeune homme n'avait pas entendu les gargouillis si habilement caché de l'autre nouvel arrivant, il sentait cependant son propre estomac gronder et grimaça en se mordillant la lèvre. Surtout, faire comme de si de rien était. Suivant un instant des yeux la course comme s'il s'était agi d'une vue passionnante (les deux filles discutaient, mais il n'entendait pas de quoi), il s'interrogea à la vue de Camille. Tombera ? Tombera pas ? Non alors, vraiment pas ? C'était son dernier mot ? Dommage, ça aurait fait oublié le propre ridicule de son estomac. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur, au moins, la première personne sur laquelle il était tombé était la cuisinière.
"Jeremiah. Marmonna-t-il. Un peu oui ..."
BAM ! Un pauvre poteau sans défense venait de servir de défouloir à la brunette et le mutant surpris fit un bond. Interloqué, il suivit des yeux la jeune fille qui s'éloignait après avoir salué ses amies. C'était l'arrivée de nouveaux qui la mettait dans cet état ? Reportant son regard nerveux sur Jason et Hjördis, il haussa un sourcil.
"Quoique ... Moins qu'elle ._.."
Humectant rapidement ses lèvres sèches, il respira un bon coup et eut cette fois un sourire presque convainquant. Bon. Les formalités d'entrée n'avaient pas l'air extrêmement compliquées, leur interlocutrice leur cherchant déjà une chambre. Les élèves par contre étaient un chouilla inquiétants, entre celle qui courrait en agitant les bras et l'autre qui fracassait du matériel innocent. Il revint à la géante, après un regard mi-figue mi-raison à son compagnon de galère. Il se tâtait quand à être inquiété ou amusé de sa brusque variation de voix :
"Oui, pareil ... Ajouta-il, sa voix semblant moins nerveuse. Mais hmm ... Vous savez tous taper aussi fort ici ?"
Tout ce qu'on lui avait dit à lui, c'est qu'il apprendrait à maîtriser son pouvoir. Certes, c'était déjà suffisamment le cas pour qu'il n'en soit pas embarrassé dans sa vie palpitante de tous les jours, mais venir ici était aussi une excuse pour changer ... Au moins un peu. Et dans sa tête, cela n'impliquait pas de devenir Rambo. Il y avait déjà Conan pour ça. Et Jason à présent, hinhin. De toute façon, tout ce qu'il avait vu pour le moment, c'était des gens plus ou moins étranges, quant à savoir si leur bizarrerie était manifestation de leur mutation ou pas ...
Le jeune homme n'avait pas entendu les gargouillis si habilement caché de l'autre nouvel arrivant, il sentait cependant son propre estomac gronder et grimaça en se mordillant la lèvre. Surtout, faire comme de si de rien était. Suivant un instant des yeux la course comme s'il s'était agi d'une vue passionnante (les deux filles discutaient, mais il n'entendait pas de quoi), il s'interrogea à la vue de Camille. Tombera ? Tombera pas ? Non alors, vraiment pas ? C'était son dernier mot ? Dommage, ça aurait fait oublié le propre ridicule de son estomac. Il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur, au moins, la première personne sur laquelle il était tombé était la cuisinière.
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 27 Jan 2009 - 14:47
Allez… elle avait gagné quoi ? Dix mètres à tout casser, une avance suffisante pour la laisser croire qu’elle prenait la tête et jouait les lièvres. Elle enfilait les mètres et prenait le large, la respiration de sa concurrente s’éloignait peu à peu… mais son honneur avait un prix et elle casquait un max. La cinquième était passée depuis belle lurette, c’est qu’il avait fallu s’assurer la première place.
Kate tournait à plein régime. Les genoux montaient haut et le cœur s’affolait ; de la course de fond, on était passé progressivement au rythme d’un sprint qui par définition, ne pouvait durer des lustres, faute de collapser sur place. Et Kate n’était pas faite pour ce genre d’exercice… trop brutal, trop intensif quand ses muscles fins préféraient l’endurance. Le point de côté la titillait furieusement, ses poumons manquaient d’air.
Mais le pire… le pire, c’était elle. Camille, un mètre soixante, cinquante kilos.
Pas vraiment un physique à décrocher des médailles en cent mètres non plus et pourtant ! L’aisance de la gazelle personnifiée et les jambes qui vont avec. Elle ne courrait même pas, elle n’en donnait pas l’impression en tous cas. Non, elle se contentait de survoler la piste et en marche arrière je vous prie… décourageant. Pire, usant, encore plus usant que la douleur des crampes elle-même.
Rattrapée en un quart de seconde par Camille, l’Australienne tourna vers elle ses yeux révulsés pour la comparaison. Pas une goutte de sueur perlant quand elle était en nage, pas de rougeur sur les joues quand elle frisait le cramoisi, pas même l’ombre d’une ride exprimant l’effort quand elle peinait à conserver un visage humain. Ecœurant. Implacable. Injuste.
L’idée que Camille ait recouru à ses pouvoirs ne lui traversa même pas l’esprit, elle n’était d’ailleurs plus en état de réfléchir. Elle tira sur la corde une dernière fois, histoire d’aller au bout de la ligne droite et décrocha, lasse du combat perdu d’avance.
Les foulées ralentirent pour finir en une marche rapide, les mains vinrent se poser au niveau de la taille comme pour la soutenir et les épaules s’affaissèrent un peu sous le poids de l’effort fourni. Elle espérait que sa redoutable adversaire freinerait à son tour ; d’une parce que la voir continuer tranquillement l’aurait enterrée pour de bon, de deux parce que se faire étaler de la sorte en sport élevait Camille à un rang respectable.
Fière mais pas butée, elle reconnaissait la supériorité de la Bretonne.
Et loin de la rendre détestable, ses qualités physiques au contraire gagnèrent l’estime de Kate.
Continuant sa marche, elle tenta de retenir son attention, entre deux inspirations bruyantes…
« K… KATE !... Hmmouf… J’m’app… appelle Kate… gmmff… chais pas… sous quoi… ghhhm… tu carbures… mais ça marche ! »
Elle s’était maintenant arrêtée, rejetant son buste en arrière et levant les yeux au ciel comme si l’air y était plus pur. Puis avisa les deux nouvelles recrues en détail, à quelques mètres à peine. Elle sourit à l’idée que Camille puisse la croire Californienne, elle qui passait ses premières heures sur le sol américain. Gardant les garçons en ligne de mire, elle lança sans qu’ils puissent entendre…
« J’viens d’Australie, j’suis arrivée hier… alors j’ai pas vraiment eu l’temps de rencontrer tout l’monde… mais celui-là à droite… hin… ressemble à la plupart de mes potes en fait… l’aut’… il s’habille à l’armée du salut mais i’m’a l’air correct vu d’ici… pas demeuré en tous cas… un peu cachet d’aspirine… »
Elle se tourna alors vers Camille, son visage à présent éclairé d’un sourire avenant et admiratif.
« Ca fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui aime courir et… j’dois dire que t’assures… J’sais pas si tu fais d’la compet’ mais tu m’as carrément séchée... Si t’as une bouteille d’eau dans l’coin, j’suis preneuse… et tu pourras me raconter à quel point les mecs d’ici sont demeurés… »
Kate tournait à plein régime. Les genoux montaient haut et le cœur s’affolait ; de la course de fond, on était passé progressivement au rythme d’un sprint qui par définition, ne pouvait durer des lustres, faute de collapser sur place. Et Kate n’était pas faite pour ce genre d’exercice… trop brutal, trop intensif quand ses muscles fins préféraient l’endurance. Le point de côté la titillait furieusement, ses poumons manquaient d’air.
Mais le pire… le pire, c’était elle. Camille, un mètre soixante, cinquante kilos.
Pas vraiment un physique à décrocher des médailles en cent mètres non plus et pourtant ! L’aisance de la gazelle personnifiée et les jambes qui vont avec. Elle ne courrait même pas, elle n’en donnait pas l’impression en tous cas. Non, elle se contentait de survoler la piste et en marche arrière je vous prie… décourageant. Pire, usant, encore plus usant que la douleur des crampes elle-même.
Rattrapée en un quart de seconde par Camille, l’Australienne tourna vers elle ses yeux révulsés pour la comparaison. Pas une goutte de sueur perlant quand elle était en nage, pas de rougeur sur les joues quand elle frisait le cramoisi, pas même l’ombre d’une ride exprimant l’effort quand elle peinait à conserver un visage humain. Ecœurant. Implacable. Injuste.
L’idée que Camille ait recouru à ses pouvoirs ne lui traversa même pas l’esprit, elle n’était d’ailleurs plus en état de réfléchir. Elle tira sur la corde une dernière fois, histoire d’aller au bout de la ligne droite et décrocha, lasse du combat perdu d’avance.
Les foulées ralentirent pour finir en une marche rapide, les mains vinrent se poser au niveau de la taille comme pour la soutenir et les épaules s’affaissèrent un peu sous le poids de l’effort fourni. Elle espérait que sa redoutable adversaire freinerait à son tour ; d’une parce que la voir continuer tranquillement l’aurait enterrée pour de bon, de deux parce que se faire étaler de la sorte en sport élevait Camille à un rang respectable.
Fière mais pas butée, elle reconnaissait la supériorité de la Bretonne.
Et loin de la rendre détestable, ses qualités physiques au contraire gagnèrent l’estime de Kate.
Continuant sa marche, elle tenta de retenir son attention, entre deux inspirations bruyantes…
« K… KATE !... Hmmouf… J’m’app… appelle Kate… gmmff… chais pas… sous quoi… ghhhm… tu carbures… mais ça marche ! »
Elle s’était maintenant arrêtée, rejetant son buste en arrière et levant les yeux au ciel comme si l’air y était plus pur. Puis avisa les deux nouvelles recrues en détail, à quelques mètres à peine. Elle sourit à l’idée que Camille puisse la croire Californienne, elle qui passait ses premières heures sur le sol américain. Gardant les garçons en ligne de mire, elle lança sans qu’ils puissent entendre…
« J’viens d’Australie, j’suis arrivée hier… alors j’ai pas vraiment eu l’temps de rencontrer tout l’monde… mais celui-là à droite… hin… ressemble à la plupart de mes potes en fait… l’aut’… il s’habille à l’armée du salut mais i’m’a l’air correct vu d’ici… pas demeuré en tous cas… un peu cachet d’aspirine… »
Elle se tourna alors vers Camille, son visage à présent éclairé d’un sourire avenant et admiratif.
« Ca fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui aime courir et… j’dois dire que t’assures… J’sais pas si tu fais d’la compet’ mais tu m’as carrément séchée... Si t’as une bouteille d’eau dans l’coin, j’suis preneuse… et tu pourras me raconter à quel point les mecs d’ici sont demeurés… »
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Mar 27 Jan 2009 - 15:11
Le sourire de Camille fut d'abord rigoureusement triomphant et plein d'orgueil. Elle avait réussi à calmer la maître-nageuse d'Alerte à Malibu qui était venue la défier sur son propre terrain, avec classe, facilité et décontraction. Cela dit, visiblement, la Kate, puisqu'il faut l'appeler par son nom, celle qui n'avait point su rester sur ses talons, ne désirait plus la guerre, et entamait même une conversation sympa. Australienne, donc. C'était pour ça l'accent. Et le bronzage en février. Et le...euh...le style.
Des années d'entraînement !
Inutile de se décrédibiliser ouvertement. Elle fit tout de même quelques étirements, les mouvements arrière ne faisant pas partie de sa chorégraphie traditionnelle de course.
On ira boire un coup, mais tu tiendrais encore cinq minutes ? J'aimerais...euh...jauger les deux nouveaux. Tu viens ?
Elle les montrait ouvertement du doigt, sans trop se préoccuper de l'impolitesse de la situation. Puis elle se dirigea tranquillement vers le trio, les mains revenues à leur place habituelle - in ze pocket, avant de se raviser et de revenir vers Kate.
Bon...j'ai un peu triché avec mon pouvoir, mais vrai de vrai je courais vite avant. Moins, mais vite quand même.
Elle espéra que ça ne lui vaudrait aucune vengeance, ni aucun mépris, puis alla enfin entamer la papote avec les bizuths.
Donc vous êtes les deux nouveaux monstres. Hmm...
Elle réalisa une évaluation complète, de haut en bas, de gauche à droite, et en s'attardant sur les détails, de Jason, puis de Jeremiah. Camille se demandait s'ils méritaient qu'elle leur accorde assez d'importance au point de leur dire son nom. Elle resta un peu plus longtemps sur Jeremiah, parce qu'après tout, les ploucs pas crades, y'en avait pas tripette, et parut satisfaite.
J'm'appelle Camille. On a déjà du vous dire bienvenue, pas la peine de répéter.
Elle eut un petit regard ironique pour Hjordis.
Si vous avec faim et que vous voulez bien manger, faites confiance à la grande jeune fille, là. Et si vous avez faim de pâtes, de chips et de trucs sucrés, vous pouvez me demander, je suis compétente.
Des années d'entraînement !
Inutile de se décrédibiliser ouvertement. Elle fit tout de même quelques étirements, les mouvements arrière ne faisant pas partie de sa chorégraphie traditionnelle de course.
On ira boire un coup, mais tu tiendrais encore cinq minutes ? J'aimerais...euh...jauger les deux nouveaux. Tu viens ?
Elle les montrait ouvertement du doigt, sans trop se préoccuper de l'impolitesse de la situation. Puis elle se dirigea tranquillement vers le trio, les mains revenues à leur place habituelle - in ze pocket, avant de se raviser et de revenir vers Kate.
Bon...j'ai un peu triché avec mon pouvoir, mais vrai de vrai je courais vite avant. Moins, mais vite quand même.
Elle espéra que ça ne lui vaudrait aucune vengeance, ni aucun mépris, puis alla enfin entamer la papote avec les bizuths.
Donc vous êtes les deux nouveaux monstres. Hmm...
Elle réalisa une évaluation complète, de haut en bas, de gauche à droite, et en s'attardant sur les détails, de Jason, puis de Jeremiah. Camille se demandait s'ils méritaient qu'elle leur accorde assez d'importance au point de leur dire son nom. Elle resta un peu plus longtemps sur Jeremiah, parce qu'après tout, les ploucs pas crades, y'en avait pas tripette, et parut satisfaite.
J'm'appelle Camille. On a déjà du vous dire bienvenue, pas la peine de répéter.
Elle eut un petit regard ironique pour Hjordis.
Si vous avec faim et que vous voulez bien manger, faites confiance à la grande jeune fille, là. Et si vous avez faim de pâtes, de chips et de trucs sucrés, vous pouvez me demander, je suis compétente.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: first like lightning
Mer 28 Jan 2009 - 2:12
Esther à l'attention de Hjördis a écrit:
"Hjördis. Mettez en un avec Alixtide. Et l'autre, tout seul pour l'instant. Merci !"
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Jeu 29 Jan 2009 - 18:38
Comment se sentir mal en l'espace d'une demi-seconde : avoir une réponse laconique de son professeur qui vous met dans une situation abominable. Un des deux dans la chambre d'Alixtide... Comme bizutage, on pouvait difficilement faire pire! Le pire, c'est que la décision lui revenait à elle. Comment diable allait-elle s'en sortir? Dieu merci, elle en avait été la seule informée.
C'est avec un visage un peu crispé qu'elle se tourna vers les deux nouveaux. Pendant ce temps, Camille humiliait gentillement Kate en usant de son pouvoir de façon assez sournoise. Par contre, Jenifer venait de faire encore pire que l'islandaise et cela sans prévenir. Hjördis se retourna vers elle, surprise. Elle n'était donc pas la seule fausse calme de l'Institut. Se rappelant de ce qu'elle devait faire, elle se tourna à nouveau vers les deux nouveaux qui faisaient connaissance.
"Si on est tous aussi costaud? Heu... On a un champion de combat libre... une fille qui a dix ans de Kung-Fu... elle c'est le Tae Kwon chose... quelques ex-loubards ou des choses dans ce genre... mais la majorité n'est pas comme ça. Hum. L'un de vous va aller avec un des garçons de l'Institut qui n'a pas encore de colocataire. L'autre aura une chambre seule, enfin jusqu'à l'arrivée d'un autre nouveau..."
Faut-il vraiment décrire Alixtide? Aucun des deux ne voudra aller avec lui et ils risqueraient de se disputer. Au pire, autant résoudre ça à pile ou face. Reprenant un peu contenance, Hjördis leur montra le bâtiment.
"En attendant de vous décider, vous allez poser vos affaires dans ma chambre et je vais vous faire faire le tour du propriétaire."
Comment on fait déjà? On donne les papiers dans le hall, un communicateur chacun... Enfin, elle allait déjà les mener jusqu'à sa chambre où leurs affaires seront à l'abri.
Chambre de Georgia et Hjördis (entre le moment du départ du terrain de sport et l'arrivée à la chambre, les communicateurs et le résumé de l'histoire des mutants sont donnés aux deux nouveaux arrivants.)
C'est avec un visage un peu crispé qu'elle se tourna vers les deux nouveaux. Pendant ce temps, Camille humiliait gentillement Kate en usant de son pouvoir de façon assez sournoise. Par contre, Jenifer venait de faire encore pire que l'islandaise et cela sans prévenir. Hjördis se retourna vers elle, surprise. Elle n'était donc pas la seule fausse calme de l'Institut. Se rappelant de ce qu'elle devait faire, elle se tourna à nouveau vers les deux nouveaux qui faisaient connaissance.
"Si on est tous aussi costaud? Heu... On a un champion de combat libre... une fille qui a dix ans de Kung-Fu... elle c'est le Tae Kwon chose... quelques ex-loubards ou des choses dans ce genre... mais la majorité n'est pas comme ça. Hum. L'un de vous va aller avec un des garçons de l'Institut qui n'a pas encore de colocataire. L'autre aura une chambre seule, enfin jusqu'à l'arrivée d'un autre nouveau..."
Faut-il vraiment décrire Alixtide? Aucun des deux ne voudra aller avec lui et ils risqueraient de se disputer. Au pire, autant résoudre ça à pile ou face. Reprenant un peu contenance, Hjördis leur montra le bâtiment.
"En attendant de vous décider, vous allez poser vos affaires dans ma chambre et je vais vous faire faire le tour du propriétaire."
Comment on fait déjà? On donne les papiers dans le hall, un communicateur chacun... Enfin, elle allait déjà les mener jusqu'à sa chambre où leurs affaires seront à l'abri.
Chambre de Georgia et Hjördis (entre le moment du départ du terrain de sport et l'arrivée à la chambre, les communicateurs et le résumé de l'histoire des mutants sont donnés aux deux nouveaux arrivants.)
- Jason RedclifOnyX
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Re: first like lightning
Jeu 29 Jan 2009 - 19:56
Jason était en train de serrer la main du co-bizut, quand un bruit d'enfer le fit sursauter. Un con de poteau, qui n'avait rien demandé à personne venait de se prendre un argument... convainquant de miss karaté en plein dans sa tête de poteau.. (pourvu que ce soit la tête qu'elle visait).. Jason eut un début de mouvement protecteur envers ses parties sensibles, mais s'arreta à temps, avant de se ridiculiser (il aurait largement le temps de le faire après, se ridiculiser, mais il n' aimait pas le faire en étant fatigué comme ça, il profitait pas assez de l'humiliation, donc ça n'avait aucun intérêt).
Jeremiah avait l'air simpa et aussi peu a l'aise que lui, ce qui le rassurait.
Les deux sprinteuses, la toupie et "retour arrière" se rapprochaient maintenant d'eux en marchant, la course ayant tourné apparemment en faveur de la petite énergique.
Jason eut un haussement de sourcil au mot "monstre" suivit d'un petit sourire, il était donc pas le seul à utiliser ce mot par dérision. Quelquepart, ça le soulageait un brin à vrai dire. Ils étaient bien tous autant frappés que lui, mais pas plus, enfin, la karatéka avait l'air quand même bien remontée, mais bon, il ne connaissait pas l'historique entre elle le poteau, aussi, alors fallait pas juger comme ça.... (c'était bien la tête hein ?)
"oui, merci, ça me rassure un peu a vrai dire, d'être aussi vite pris en charge.. je.. savais pas trop à quoi m'attendre en arrivant ici, et rien que l'idée que je vai enfin pouvoir dormir... ça fait deux jours et deux nuits que ça ne m'est pas arrivé..." se faisant, Jay fut pris d'une soudaine fatigue, et s'essuya le front avec son bras gauche, se faisant ainsi une sublime trace de peinture bleue sur son visage... A bien y regarder, d'ailleurs, son joging était maculé de traces de peintures, ainsi que ses ongles... Il sentait vaguement la térébentine et ses efforts pour se tenir frais et alertes étaient de moins en moins récompensés.
"enchanté Camille... Moi c'est Jason... Je serai ravie de goûter à tes spécialités, Hjordis, mais j'avoue que la, ce qui me tenterait le plus c'est une bonne platrée de pâtes, ça fait aussi 2 jours que j'ai rien mangé, ou presque... Et ce serait franchement gaché que de consommer des nouveaux plats que je veux prendre le temps d'apprécier, juste pour me caler l'estomac.. Mais je vai pas vous déranger pour ça hein, suffira de m'indiquer ou je peux me faire ça tranquilement.. Chouette en tout cas d'avoir une pro en cuisine..." *c'est ça, fait ton brave petit soldat, bien poli, comme hayden*
Jay fit la grimace "raa... voila que je parle comme mon couillon de frère... bon enfin voila, quoi, je suis content d'être tombé sur des gens simpas, et savoir que je suis pas le seul "monstre" du coin, c'est cool..." sur ce, il ajouta une touche de bleu dans ses cheveux en désordre....
Se tournant alors vers la dernière fille, "en tout cas bravo pour la course" son sourire encourageant fut cette fois ci bien gaché par un gros gargouillis. Jay se dépécha de couvrir son ventre, dans un espoir futile de masquer le son, puis voyant que c'était raté, dit simplement "désolé", l'air un peu gêné.
Attendant poliment que les deux filles lui répondent, et se retournant vers jeremiah, jay haussa les épaules "c'est partit, on dirait bien"..
[hj : jason attend que les filles lui parlent, avant de partir, il leur pose pas un vent ]
Chambre de Georgia et Hjördis
Jeremiah avait l'air simpa et aussi peu a l'aise que lui, ce qui le rassurait.
Les deux sprinteuses, la toupie et "retour arrière" se rapprochaient maintenant d'eux en marchant, la course ayant tourné apparemment en faveur de la petite énergique.
Jason eut un haussement de sourcil au mot "monstre" suivit d'un petit sourire, il était donc pas le seul à utiliser ce mot par dérision. Quelquepart, ça le soulageait un brin à vrai dire. Ils étaient bien tous autant frappés que lui, mais pas plus, enfin, la karatéka avait l'air quand même bien remontée, mais bon, il ne connaissait pas l'historique entre elle le poteau, aussi, alors fallait pas juger comme ça.... (c'était bien la tête hein ?)
"oui, merci, ça me rassure un peu a vrai dire, d'être aussi vite pris en charge.. je.. savais pas trop à quoi m'attendre en arrivant ici, et rien que l'idée que je vai enfin pouvoir dormir... ça fait deux jours et deux nuits que ça ne m'est pas arrivé..." se faisant, Jay fut pris d'une soudaine fatigue, et s'essuya le front avec son bras gauche, se faisant ainsi une sublime trace de peinture bleue sur son visage... A bien y regarder, d'ailleurs, son joging était maculé de traces de peintures, ainsi que ses ongles... Il sentait vaguement la térébentine et ses efforts pour se tenir frais et alertes étaient de moins en moins récompensés.
"enchanté Camille... Moi c'est Jason... Je serai ravie de goûter à tes spécialités, Hjordis, mais j'avoue que la, ce qui me tenterait le plus c'est une bonne platrée de pâtes, ça fait aussi 2 jours que j'ai rien mangé, ou presque... Et ce serait franchement gaché que de consommer des nouveaux plats que je veux prendre le temps d'apprécier, juste pour me caler l'estomac.. Mais je vai pas vous déranger pour ça hein, suffira de m'indiquer ou je peux me faire ça tranquilement.. Chouette en tout cas d'avoir une pro en cuisine..." *c'est ça, fait ton brave petit soldat, bien poli, comme hayden*
Jay fit la grimace "raa... voila que je parle comme mon couillon de frère... bon enfin voila, quoi, je suis content d'être tombé sur des gens simpas, et savoir que je suis pas le seul "monstre" du coin, c'est cool..." sur ce, il ajouta une touche de bleu dans ses cheveux en désordre....
Se tournant alors vers la dernière fille, "en tout cas bravo pour la course" son sourire encourageant fut cette fois ci bien gaché par un gros gargouillis. Jay se dépécha de couvrir son ventre, dans un espoir futile de masquer le son, puis voyant que c'était raté, dit simplement "désolé", l'air un peu gêné.
Attendant poliment que les deux filles lui répondent, et se retournant vers jeremiah, jay haussa les épaules "c'est partit, on dirait bien"..
[hj : jason attend que les filles lui parlent, avant de partir, il leur pose pas un vent ]
Chambre de Georgia et Hjördis
- Jeremiah HarnoldsX-Rays
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Re: first like lightning
Ven 30 Jan 2009 - 11:47
Soulagement. Malgré quelques électrons libre, les élèves de l'Institut étaient normaux. Enfin, aussi normaux que pouvait l'être un groupe de mutants, évidemment. Il n'irait pas se frotter au champion de combat libre tout de suite ... Pas avant de s'être un peu entraîné sur le dernier jeu de baston qu'il avait commandé ! Bientôt, il maîtriserait le mouvement ultime et ce serait les autres qui auraient peur de s'approcher de lui ... Un peu comme avec Conan, sauf que celui-ci avait une épée et se battait contre des trolls.
Les lèvres du jeune homme se crispèrent un instant en revenant à la réalité et à la suite des paroles de leur blonde accueillante. L'un d'eux irait avec un ancien ?? Pourvu que ce ne soit pas un emmerdeur qui l'empêche de se maintenir à niveau ! Ou pire, un débutant plein de bonne volonté mais qui lui ferait perdre un temps précieux à vouloir essayer. Des heures dans le mode bac à sable, quelle horreur ...
Comme Jason faisait très bien la conversation -finalement c'était peut-être un avantage d'être plusieurs, on ne se formalisait pas de votre manque de réactivité-, Miah se contentait d'hocher de temps en temps la tête, histoire de montrer que si, il écoutait. Avec un peu de chance, c'était le padawan de Conan qui se retrouverait avec l'inconnu dans sa chambre, et ça lui laisserait un peu de temps à lui avant l'arrivée d'un prochain nouveau ! Le geek n'en finissait pas de découvrir toutes les implications d'être dans cette école et auxquelles il n'avait tout d'abord pas songé. Exit la tanière ou il pourrait se planquer tout seul quand il en aurait marre, il allait falloir partager.
Les deux poussins -l'une par la couleur, l'autre par le gabarit- les avait rejoint et il leur adressa un vague sourire. Poussinjaune semblait éreintée, ça lui apprendrait à faire une activité absolument impropre à toute personne normalement constituée ! Quant à Petitpoussin, elle s'appelait en réalité Camille et avait l'air aussi fraîche qu'une rose. Conclusion évidente : elle n'était pas normalement constituée. Son esprit lui rappela alors qu'en effet, ce n'était pas le cas, puisqu'elle était ici. Peut-être sa mutation ...
"Jeremiah." Répéta-t-il à leur adresse, soutenant le regard de Camille qui les scannait tel une porte blindée à reconnaissance visuelle. Entre le portail et Petitpoussin, l'Institut était hautement sécurisée !
Le mutant jeta un regard à son co-bizut. L'expert en diplomatie s'était révélé malgré la fatigue évidente de ses traits à la question de la cuisine. Très finement joué, vraiment, mais Miah n'avait pas cette délicatesse.
"Y a des chips ici ? Tout n'est pas perdu alors !"
Le sourire du jeune homme s'était fait plus large à cette exclamation. École était pour lui synonyme de vieille cantine et de self aux plats peu ragoûtants. Joie, il ne perdrait en tout cas pas ses bonnes vieilles habitudes alimentaires, celles si équilibrées qui faisaient le désespoir de sa mère. Malheureusement, c'était la cuisinière qui les emmenait, et pas la pourvoyeuse en denrées vitales, et il adressa un signe aux deux jeunes filles qu'ils quittaient, se rappelant des règles élémentaires de politesse qui voulaient qu'on salue une dernière fois les gens avant de partir.
Emboîtant le pas à Hjördis, le mutant se fit la réflexion que c'était nouveau ça, le géant, enfin la géante, qui servait de guide. Peut-être que si, à un moment ou un autre, ils avaient mal répondu, elle serait repassée en mode hostile ... Qu'elle ne l'ait pas fait indiquait qu'ils avaient passé avec brio une épreuve, et Miah se demanda si Jason le peinturluré serait heureux d'apprendre qu'ils venaient de gagner chacun une centaine d'xp.
Chambre de Georgia et Hjördis
Les lèvres du jeune homme se crispèrent un instant en revenant à la réalité et à la suite des paroles de leur blonde accueillante. L'un d'eux irait avec un ancien ?? Pourvu que ce ne soit pas un emmerdeur qui l'empêche de se maintenir à niveau ! Ou pire, un débutant plein de bonne volonté mais qui lui ferait perdre un temps précieux à vouloir essayer. Des heures dans le mode bac à sable, quelle horreur ...
Comme Jason faisait très bien la conversation -finalement c'était peut-être un avantage d'être plusieurs, on ne se formalisait pas de votre manque de réactivité-, Miah se contentait d'hocher de temps en temps la tête, histoire de montrer que si, il écoutait. Avec un peu de chance, c'était le padawan de Conan qui se retrouverait avec l'inconnu dans sa chambre, et ça lui laisserait un peu de temps à lui avant l'arrivée d'un prochain nouveau ! Le geek n'en finissait pas de découvrir toutes les implications d'être dans cette école et auxquelles il n'avait tout d'abord pas songé. Exit la tanière ou il pourrait se planquer tout seul quand il en aurait marre, il allait falloir partager.
Les deux poussins -l'une par la couleur, l'autre par le gabarit- les avait rejoint et il leur adressa un vague sourire. Poussinjaune semblait éreintée, ça lui apprendrait à faire une activité absolument impropre à toute personne normalement constituée ! Quant à Petitpoussin, elle s'appelait en réalité Camille et avait l'air aussi fraîche qu'une rose. Conclusion évidente : elle n'était pas normalement constituée. Son esprit lui rappela alors qu'en effet, ce n'était pas le cas, puisqu'elle était ici. Peut-être sa mutation ...
"Jeremiah." Répéta-t-il à leur adresse, soutenant le regard de Camille qui les scannait tel une porte blindée à reconnaissance visuelle. Entre le portail et Petitpoussin, l'Institut était hautement sécurisée !
Le mutant jeta un regard à son co-bizut. L'expert en diplomatie s'était révélé malgré la fatigue évidente de ses traits à la question de la cuisine. Très finement joué, vraiment, mais Miah n'avait pas cette délicatesse.
"Y a des chips ici ? Tout n'est pas perdu alors !"
Le sourire du jeune homme s'était fait plus large à cette exclamation. École était pour lui synonyme de vieille cantine et de self aux plats peu ragoûtants. Joie, il ne perdrait en tout cas pas ses bonnes vieilles habitudes alimentaires, celles si équilibrées qui faisaient le désespoir de sa mère. Malheureusement, c'était la cuisinière qui les emmenait, et pas la pourvoyeuse en denrées vitales, et il adressa un signe aux deux jeunes filles qu'ils quittaient, se rappelant des règles élémentaires de politesse qui voulaient qu'on salue une dernière fois les gens avant de partir.
Emboîtant le pas à Hjördis, le mutant se fit la réflexion que c'était nouveau ça, le géant, enfin la géante, qui servait de guide. Peut-être que si, à un moment ou un autre, ils avaient mal répondu, elle serait repassée en mode hostile ... Qu'elle ne l'ait pas fait indiquait qu'ils avaient passé avec brio une épreuve, et Miah se demanda si Jason le peinturluré serait heureux d'apprendre qu'ils venaient de gagner chacun une centaine d'xp.
Chambre de Georgia et Hjördis
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 1 Fév 2009 - 15:18
Des années d’entraînement ? Tu m’étonnes ! Et depuis le berceau… Elle devait avoir appris à courir avant d’avoir prononcé ses premiers mots. Le souffle repris et le front essuyé d’un coup de manche, Kate fit quelques pas pour se rapprocher de Camille et acquiesça d’un hochement de tête à sa proposition.
Emboîtant le pas de la Bretonne, Kate resta un instant bouche bée suite à son aveu. Que Camille ait utilisé son pouvoir durant la course éclatait comme une évidence à présent et qu’elle ait fait juste pour la narguer ou la jauger comme les deux nouveaux la fit éclater de rire sur place. Entre deux respirations saccadées, elle lâcha la voix rieuse…
« OK… Bien joué… j’te suis la flèche »
Petit poussin et Poussin jaune en approche. Inspection des troupes.
La bûcheronne semblait venir du fin fond d’un pays où il devait faire très, correction, trop froid selon les critères australiens. A part le gabarit de faucheur de bois et une aptitude développée à fracasser des poteaux, histoire d’évacuer le stress… rien à signaler.
Si ce n’était les derniers mots de Camille. Deux choses.
Primo. C’était elle ! Elle, la cuisinière ! Elle, la responsable !
Kate lui aurait bien touché deux mots à propos de son déjeuner, mais considérant d’un froncement de sourcil l’état du poteau explosé, elle remit son entreprise à plus tard.
Secundo – Décidément, cette Camille, en plus d’être une partenaire de sport potentielle, se révélait être une source d’informations précieuses. A garder sous le coude.
Donc, secundo, un fait de la plus haute importance. Le genre d’annonces qui devrait figurer dans une sorte de mode d’emploi remis à tout nouveau débarqué : ‘Comment survivre à l’Institut en dix leçons’. Les chips donc. Et les pâtes et les trucs sucrés, tout ce qu’elle avait cherché pendant près d’un quart d’heure dans la cuisine et la fournisseuse était là, à portée de main.
Jason s’enquit immédiatement des denrées disponibles et son estomac confirma son jeun prolongé ; Camille avait intérêt à posséder une caverne d’Ali Baba parce qu’avec Jeremiah, ça faisait trois ventres en demande. Kate pouffa allègrement de rire quand l’expression ‘pro en cuisine’ et Hjördis furent associés dans la même phrase. Il regretterait bien vite sa lèche quand il aurait goûté aux spécialités de la nordique. La félicitant de sa course, elle leva vers lui un visage enjoué…
« Oui ! C’était… *risible, truqué, mutant*… une bonne course… Camille était en grande forme ! »
Elle détourna légèrement la tête et posa alors ses yeux sur Jeremiah, prenant quelques secondes pour détailler le phénomène. Un brin débraillé, les cheveux en bataille, le teint pâle, pas loquace mais doué en hochement de tête. Ah oui ! Aime les chips, bon point.
Elle sourit dans un soupir. Il fallait faire quelque chose, absolument, vite. Elle n’allait pas laisser les deux recrues se faire avoir de la sorte. Personne n’était venu la sauver du naufrage, mais pour eux, il était encore possible d’agir et de leur éviter une salade huronne et autres joyeusetés.
« Ah mais on vous suit ! Pas vrai ? » Lança-t-elle à Camille.
« De toute façon, on avait fini… on va vous aider à vous installer ! Moi, c’est Kate. »
Chambre de Hjördis et Georgia
Emboîtant le pas de la Bretonne, Kate resta un instant bouche bée suite à son aveu. Que Camille ait utilisé son pouvoir durant la course éclatait comme une évidence à présent et qu’elle ait fait juste pour la narguer ou la jauger comme les deux nouveaux la fit éclater de rire sur place. Entre deux respirations saccadées, elle lâcha la voix rieuse…
« OK… Bien joué… j’te suis la flèche »
Petit poussin et Poussin jaune en approche. Inspection des troupes.
La bûcheronne semblait venir du fin fond d’un pays où il devait faire très, correction, trop froid selon les critères australiens. A part le gabarit de faucheur de bois et une aptitude développée à fracasser des poteaux, histoire d’évacuer le stress… rien à signaler.
Si ce n’était les derniers mots de Camille. Deux choses.
Primo. C’était elle ! Elle, la cuisinière ! Elle, la responsable !
Kate lui aurait bien touché deux mots à propos de son déjeuner, mais considérant d’un froncement de sourcil l’état du poteau explosé, elle remit son entreprise à plus tard.
Secundo – Décidément, cette Camille, en plus d’être une partenaire de sport potentielle, se révélait être une source d’informations précieuses. A garder sous le coude.
Donc, secundo, un fait de la plus haute importance. Le genre d’annonces qui devrait figurer dans une sorte de mode d’emploi remis à tout nouveau débarqué : ‘Comment survivre à l’Institut en dix leçons’. Les chips donc. Et les pâtes et les trucs sucrés, tout ce qu’elle avait cherché pendant près d’un quart d’heure dans la cuisine et la fournisseuse était là, à portée de main.
Jason s’enquit immédiatement des denrées disponibles et son estomac confirma son jeun prolongé ; Camille avait intérêt à posséder une caverne d’Ali Baba parce qu’avec Jeremiah, ça faisait trois ventres en demande. Kate pouffa allègrement de rire quand l’expression ‘pro en cuisine’ et Hjördis furent associés dans la même phrase. Il regretterait bien vite sa lèche quand il aurait goûté aux spécialités de la nordique. La félicitant de sa course, elle leva vers lui un visage enjoué…
« Oui ! C’était… *risible, truqué, mutant*… une bonne course… Camille était en grande forme ! »
Elle détourna légèrement la tête et posa alors ses yeux sur Jeremiah, prenant quelques secondes pour détailler le phénomène. Un brin débraillé, les cheveux en bataille, le teint pâle, pas loquace mais doué en hochement de tête. Ah oui ! Aime les chips, bon point.
Elle sourit dans un soupir. Il fallait faire quelque chose, absolument, vite. Elle n’allait pas laisser les deux recrues se faire avoir de la sorte. Personne n’était venu la sauver du naufrage, mais pour eux, il était encore possible d’agir et de leur éviter une salade huronne et autres joyeusetés.
« Ah mais on vous suit ! Pas vrai ? » Lança-t-elle à Camille.
« De toute façon, on avait fini… on va vous aider à vous installer ! Moi, c’est Kate. »
Chambre de Hjördis et Georgia
- InvitéInvité
Re: first like lightning
Dim 1 Fév 2009 - 16:41
Visiblement, Hjördis avait pris en main l'installation des nouveaux. Elle faisait déjà la cuisine, désormais elle était responsable du rangement, il ne manquait plus qu'elle soit nommée CPE de l'Institut. En tout cas, songea Camille, elle avait définitivement des chromosomes de mère poule. Peut-être que d'ici un ou deux ans ?
Cependant, elle ne satisfit pas la case "ragots" de la Bretonne, tout simplement parce qu'elle n'avait pas dit qui allait avec qui. Un peu de sérieux ! Lors d'une conversation type langue-de-vipère - ou même lors d'un badinage mondain - il était impensable de ne pas savoir répondre à une question existentielle comme "avec qui il dort ?". Toute une crédibilité pouvait se retrouver par terre à cause d'un tel oubli. Il fallait creuser le problème.
Elle nota que sa proposition sucro-graisseuse semblait remporter plus de succès que les trois étoiles au Michelin de l'Islandaise, ce qu'elle interpréta comme une petite victoire. Certes, sa réserve personnelle de bonbons, chocolats et autres pommes au four était risible à côté de la caverne d'Ali Baba de Niko, mais elle serait sans doute suffisante pour satisfaire les trois nouveaux. Camille se découvrait des talents sociaux jusque là plutôt mis en sourdine.
Quant à Kate, elle était bonne perdante. Décidément, les bizus du jour étaient positivement sympatoches. Une belle promotion.
Kate a raison, on va pas vous laisser dans le pétrin.
Si ça se trouve, Hjördis allait profiter de leur faiblesse pour leur faire goûter à l'improviste un sauté de queue de ragondin à l'aïl et aux bananes flambées. Et même si Camille n'avait rien d'une justicière, il y'avait des choses qu'elle se refusait à laisser faire dans l'Institut. Surtout à de pauvres innocents qui ne savaient pas où ils avaient mis les pieds.
Elle suivit donc les quatre mutants - non, les trois, qui eux-mêmes suivaient Hjördis et ses enjambées inhumaines - en prévoyant un détour par sa chambre histoire de calmer la faim qui semblait dévorer l'un et tirailler l'autre des néomecs. Elle connaissait plutôt bien le chemin de la chambre de Georgia, peu de risques qu'elle se perde.
Chambre de Camille et Gabrielle Chambre de Hjördis et Georgia
Cependant, elle ne satisfit pas la case "ragots" de la Bretonne, tout simplement parce qu'elle n'avait pas dit qui allait avec qui. Un peu de sérieux ! Lors d'une conversation type langue-de-vipère - ou même lors d'un badinage mondain - il était impensable de ne pas savoir répondre à une question existentielle comme "avec qui il dort ?". Toute une crédibilité pouvait se retrouver par terre à cause d'un tel oubli. Il fallait creuser le problème.
Elle nota que sa proposition sucro-graisseuse semblait remporter plus de succès que les trois étoiles au Michelin de l'Islandaise, ce qu'elle interpréta comme une petite victoire. Certes, sa réserve personnelle de bonbons, chocolats et autres pommes au four était risible à côté de la caverne d'Ali Baba de Niko, mais elle serait sans doute suffisante pour satisfaire les trois nouveaux. Camille se découvrait des talents sociaux jusque là plutôt mis en sourdine.
Quant à Kate, elle était bonne perdante. Décidément, les bizus du jour étaient positivement sympatoches. Une belle promotion.
Kate a raison, on va pas vous laisser dans le pétrin.
Si ça se trouve, Hjördis allait profiter de leur faiblesse pour leur faire goûter à l'improviste un sauté de queue de ragondin à l'aïl et aux bananes flambées. Et même si Camille n'avait rien d'une justicière, il y'avait des choses qu'elle se refusait à laisser faire dans l'Institut. Surtout à de pauvres innocents qui ne savaient pas où ils avaient mis les pieds.
Elle suivit donc les quatre mutants - non, les trois, qui eux-mêmes suivaient Hjördis et ses enjambées inhumaines - en prévoyant un détour par sa chambre histoire de calmer la faim qui semblait dévorer l'un et tirailler l'autre des néomecs. Elle connaissait plutôt bien le chemin de la chambre de Georgia, peu de risques qu'elle se perde.
Chambre de Camille et Gabrielle Chambre de Hjördis et Georgia
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