[KozaX 4.4] Retour de l’asile

Le plan semblait bien avancer, Claire acceptait même d’être inscrite en cible, sans forcement voir ça comme ça. Mais Vadim foutait tout en l’air. Jay ne comprenait rien, il voulait faire violent, on le regardait bizarrement, il tentait la ruse, on lui disait non. La prochaine fois, il dirait le contraire de ce qu’il voudrait, ça marcherait peut-être mieux. Et le plan de Vadim était très machiavélique, trop peut-être.

**Nan’ sait où est l’Allemagne? Jen’ lui donne des cours de géo?**

Il s’était attendu à ce que son coloc’ parle peu et donne très vite son avis, mais pas de cette manière là. En tout cas, il avait raison.

-Alors on oublie le plan administratif et on passe directement à la fouille? Pourquoi pas… Et si on pouvait éviter de dire que c’est un otage, ça irai mieux aussi.

Il avait l’impression de travailler dans le camp d’en face. Ils n’étaient pas censé faire des coups tordus, ils étaient censé aidé les gens comme eux, et voilà qu’ils se retrouvaient avec un pseudo-otage, c’était trop bizarre.

-Et si vous organisiez un rendez-vous? Enfin… en rouge ça ira pas… Mais pendant que vous vous occupez de Mikh, nous on fouille les lieux. Et en cas de problème, on hurle!

Le plan était encore plus simple cette fois, un parent aurait sûrement un entretien plus vite qu’un simple demandeur comme tant d’autre.

Niko n'en croyait pas ses oreilles. il avait monter un super plan que ton le monde avait accepter. Mais Vadim refusa. Il le fusilla des yeux en écoutant ce qu'il disait. pour qui il se prenait ce prof. Il était pas a l'armée, ici c'était une école. En plus le grand Rouge essayait de les enrolés en vantant les mérites de son administration. Les ancêtre avaient pus voir ce que ça avait donné. mais bon leur objetifs était commun. N'empéche, il était marteau le prof, mais il dirigeait ses élève d'une main de fer! C'était un homme solide.

Niko soupira en disant.

" Moi j'aimais bien mon plan! il est pas faux? Si!... Enfin je veux dire que... Oh est puis zut de toute façon on ne mécoute pas! A croire que mon avis est censurer! Il est génial votre plan! Monsieur! Défonçons tout avec Yamina qui passe a travers les mur et les illusions de Kalalli! Ca va être efficace ça! Il vous encore avoir l'impression de ne rien avoir fait de la mission!"

Niko se mit a bouder sur sa chaise en se disant qu'il avait de la chance d'être en démocratie. Mais pour éviter d'être envoyer au goulag, il dit en regardant Vadim.

" Euh pardon je... Allons-y! On risque quoi?"

Puis il se tut pour bouder sur sa chaise.

Vadim haussa un sourcil perplexe devant le rêve dévoilé de Kabeyun de partir en Allemagne. Il se frotta le menton, regardant l'horizon de son air pensif. Il nota la réticence de Jay à évoquer Dmitri comme un otage. Vadim hésitait. Il répondit à la remarque de Push.

"Mon idée était d'obtenir les informations de ce Mikhaïl avant d'aller à Moscou visiter le bureau des inscriptions. C'est risqué mais... lui donner un jour d'avance, s'il est complice des kidnapeurs de Dmitri, ne devrait pas nous faire trop de mal. D'autant qu'il ignorera notre visite à Moscou..."

Le Sibérien réfléchissait tout haut, pesant les pour et les contre. Aller en Allemagne... Il fut tiré de ses pensées stratégiques par Niko, qui s'animait. Vadim observa le gros garçon bouder. Un spectacle qui valait toutes les caricatures. L'Ogre eut un sourire, puis s'appuya sur la table comme pour s'approcher de Niko. Il planta ses yeux dorés sur le mutant obèse.

"Ce plan est une très bonne idée... si nous avions plusieurs semaines devant nous, Bullet. Le facteur temps est décisif. Je n'ose imaginer le calvaire que vivent les parents de Dmitri. Nous ne pouvons nous engager dans une procédure longue, et risquée pour ceux qui joueront les "appâts"."

Dit-il en braquant brièvement son regard sur Claire avant de revenir sur Niko, sévère.

"Je vois cette affaire comme... un champ de mines dans le brouillard. N'ayant aucune information sur nos interlocuteurs, chaque pas hasardeux peut entraîner des explosions en chaîne. Ou bien se révéler fructueux. Notre meilleure chance est de faire un pas, nous risquer devant ce Mikhaïl."

Il revint sur Nan.

"Kabeyun, je suis navré, mais je ne vois pas ce que nous gagnerions à rencontrer en Allemagne Mikhaïl Maximovitch. S'il est complice de l'enlèvement, il nous aura à sa merci. Alors que si nous l'appelons - et nos moyens techniques nous permettent de passer un appel indétectable - nous nous exposons au minimum."

Il reprit sa respiration, regardant les Kozax avec gravité. Il sentait ses recrues fatiguées et perdues.

"Je vais appeler Mikhaïl. Ceux qui le souhaitent pourront assister à l'entretien, mais je crois plutôt que vous avez tous besoin de repos. Je vous tiendrai au courant."

Vadim regarda à nouveau Dmitri, affalé sur la table, les yeux trahissant son état de choc et de fatigue extrême. La mine du malheureux gamin saisit le coeur du Sibérien.

"Nous devons résoudre cette affaire rapidement. Pour Dmitri et sa famille."

Il éteignit l'écran mural et rassembla ses notes.

"Allez vous reposer. Grâce à vous la mission en Inde a été un succès, mais éprouvante. Je crois que notre visite à Moscou nécessitera du sang-froid et une grande prudence. Là-bas, encore moins qu'en Inde, je ne pourrai me montrer au grand jour. J'ai quitté la Russie sans permission."

Vadim adressa un regard significatif à Yamina. La solidarité, la communication permanente et la cohésion du groupe seraient plus que jamais nécessaire, et il comptait beaucoup sur la jeune leadeuse pour l'obtenir. Il adressa enfin un petit sourire encourageant à Claire, mais qui n'enlevait rien à la pression contenue dans son regard.

Niko écouta ce que disait son prof et fut content de se rendre compte que son plan lui avait plu. mais son regard sévère lui glaça le sang il continua d'écouter ce qu'il leur disait et compris qu'il s'agissait de la fin du briefing. Niko resta un instant dans sa chaise en se demandant quand est-ce qu'ils auraient le droit aux gâteaux et au thé.
Puis il répondit d'une façon au prof.

" Je comprends. il parait que le meilleur moyen d'avancé dans un champs de mine, c'est de jeter une pierre devant soi. Vous voulez juste jeter la première pierre en fait"

Niko voulez écouter l'entretient. Mais ça ne servirait a rien vu qu'il ne comprenait rien à sa langue de barbare. Il regarda Yamina et se dit qu'il ne lui ferait jamais confiance. Puis il se leva pour se préparer a partir

Ils avaient un plan, ils étaient tous d'accord, sauf Vadim... d'ailleurs qui avait décidé que c'était lui le chef? Ils auraient bien pu faire ça sans lui mais non, il était au-dessus d'eux, les russes... toujours pistonné! Il écouta néanmoins sa pseudo-explication avec l'air d'être autant convaincu qu'un cabre à qui on expliquerait que l'eau bouillant, c'est bien pour son teint.

**et on fait quoi du coup? On y va comme des brutes? Dans le genre, je ne sais pas ce que je veux, il se pose là Vadim**

En plus, les parents de Dimitri devaient être très affolés, ou pas, il suffisait de passer un coup de fils au lieu d'appeler Mikhaïl et ils comprendraient. Et voir Mikhaïl n'était pas une bonne idée non plus. Vadim avait-il oublié le moment où ils avaient proposé qu'ils fouillent discrètement les lieux à la recherche d'info?

De toute manière, Niko avait raison, oh mon dieu! encore?, ils n'étaient pas vraiment apte à tout casser, ou alors certains membres feraient déco ou appât... Vadim ne les écoutait pas vraiment, il avait son idée, ils n'avaient que le choix entre être d'accord et...c'était tout en fait.

Il leur donna ensuite la permission d'aller dormir tout en glissant qu'il ne pourrait pas les aider en Russie, il avait fuit...

***c'est pas mal ça, il semble aimer encore beaucoup son pays pour quelqu'un qui en est très vite partit...**

-Bon, vu comme ça, je pense qu'on peut aller voir ailleurs si on y est... Tenez-nous au courant pour le coup de fils...

Il se leva lentement, cette équipe ne menait vraiment à rien et le chef pensait encore être en droit d'être totalitaire. Il fallait qu'il pense à le perdre en Russie... Il les salua rapidement puis sortit de la salle.

Après avoir écouté le discours de toutes les parties, réfléchissants d'apparence, mais le cerveaux en pleine ébulition, la jeune fille se leva, enfin. La réunion était terminé, et elle devait aller se préparer pour la prochaine mission.

Bien qu'elle eut voulu rester écouté l'appel de Vadim, elle considéra que, vu les connaissances qu'elles possédait en Russe était pratiquement nulle, elle aurait été plus un boulet qu'autre chose. De plus, elle avait confiance en la qualité de Vadim pour lui résumé l'appel.

Elle ne se fit donc pas prier pour quitter promptement la pièce, d'un côté pour pouvoir se calmer avant d'affronter Niko, et ensuite pour aller chercher des informations sur le language des signes.

- On se voit plus tard. Bonne Chance Monsieur Vadim.

Il n'y avait pas de temps à perdre. Elle se reposerait une fois la mission terminé. Elle fila donc derechef vers sa chambre, pour ensuite aller dans le salon. Là, elle pourrait enfin dire ce qu'elle pensait à Niko.

Salon

Les réflexions semblaient partir de tous les côtés. Sans s'en rendre compte, l'inuit avait piqué du nez et avait somnolé pendant toute la fin du briefing. C'était assez peu professionnel pour une jeune recrue, mais le voyage en avion l'avait épuisé et la nuit de leur retour avait été rythmée de songes sombres. Le sommeil n'avait ainsi pas du tout été réparateur.

Il ne savait plus du tout où il était. Il était bien, dans la chaleur de la salle de briefing et n'avait aucunement conscience du fait qu'il fallait qu'il se réveille s'il voulait éviter de passer pour un idiot.

Kala vacilla quelque peu sur sa chaise dans laquelle il s'était calé confortablement ce qui le réveilla doucement. Sans se souvenir de la situation dans laquelle il s'était laissé emporter par ses songes, il se frotta tout doucement les yeux des deux mains puis releva le regard. Il chercha des yeux le reste du groupe, remarquant qu'il manquait déjà Niko, Jay et Yamina.

Le briefing était terminé ?! Oups ! Un peu affolé, il observa le reste du groupe pour vérifier que personne ne l'avait vu se réveiller. Surtout Vadim. L'inuit sera vraiment mal à l'aise si son professeur l'avait vu dormir à un de ses débriefings qui étaient importants !

Nan' fut surpris. Il avait toujours cru que l'institut privilégié les sorties en face-à-face plutôt que les coups de téléphone. À vrai dire, il trouvait ces engins impersonnels, quoique clairement utiles. Tant pis pour l'allemagne. Il ne tenait pas tellement à y aller, de toute manière. Il savait juste que les gens là-bas ressemblaient à Luther. Et que Pikogan restait beaucoup mieux que Berlin ou New-York, dans son coeur.
Vadim était cohérent. Évidemment, c'était le chef! Dmitri semblait déjà traumatisé, alors aussi bien ne pas le faire languir à l'institut, avec des gens parfois spéciaux!
L'algonquin lança un coup d'oeil circonspect à son compagnon des premières nations qui semblait émerger du royaume des esprits, mais ne fit pas de commentaire. Il fit un signe à Claire, pour l'inviter à se lever elle aussi et sortir avec lui (de la pièce!) sans trop savoir ce qu'ils pourraient se "dire", étant donné le mutisme de chacun.

Ailleurs!

[HRP: Sorry, short and sweet..]

Claire retint un soupir. Elle voulait essayer de trouver des solutions, comprendre ce qui se passait, aider... Mais elle se sentait comme la chaine d'un prisonnier, ou comme la peruche agaçante qui n'arrêtait pas de distraire les gens. Mais elle voulait bien faire, donc elle essayait de dire des choses, de réfléchir. Et pour finir, rien n'avait vraiment été utile. La seule chose que sa présence avait changé c'était la dispute par rapport aux moyens de communiquer, et son baptême de surnom.

La muette rangea lentement le clavier à sa place, voyant Jay, Yamina, Niko et Kalalli partir les uns après les autres. Avec un regard vers le petit garçon, Claire se leva sur ses pieds. Elle ajusta son t-shirt, qui avait un peu remonté sur ses hanches, puis adressa un sourire a Dmitri, tentant de le rassurer avec un peu de chaleur humaine.

Levant les yeux, son regard bleu glacé croisa celui perçant de Nanikawa qui lui fit signe pour le suivre hors de la pièce. Son sourire s'étira un peu plus, reconnaissant, puis Claire approcha le bout de ses index sur ses lèvres pour faire un signe de baiser, le remerciant ainsi dans son langage. Puis, avec un dernier signe de tête et le même petit sourire, elle salua Vadim. Le sourire du professeur lui réchauffa le coeur, et ainsi, elle se sentit moins seule.

Accompagnant Nan, alors, ne sachant pas trop ce qu'ils pourraient bien faire, Claire quitta la pièce
Ailleurs