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- Gilles MartinLycée
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Toronto, chez les Martin
Dim 8 Mar 2009 - 20:29
Le Ravagebeat, une excellente musique pour un réveil énergique enfin c’est ce que prétendait l’animateur du sept-neuf heures. Mais Gilles était depuis longtemps sur ses cannes, la durée de son sommeil réparateur étant anormalement faible. La machine hurlante était surtout là pour lui rappeler d’aller prendre son petit déjeuner avec le reste de la famille. Il ordonna en direction de l’appareil :
« Stop alarme »
La mélodie métallique fit place au silence. Comme bon nombre de machine dans la maison, le réveil avait une reconnaissance vocale afin que Gilles en touche et par la même occasion en casse le moins possible. Il frappa ensuite des mains deux fois pour éteindre la lumière avant de se rendre dans la cuisine. Il croisa son père sur le chemin qui était déjà entrain de prendre la poudre d’escampette pour se rendre à son travail. Après un bref bonjour et passe une bonne journée, Gilles se retrouva devant son bol préparer par sa mère et en face de sa sœur qui arrivait à peine à ouvrir les yeux. Bol spécial, cuillère spécial, petit dej déjà prêt… bref comme d’habitude, mais c’était un refrain qui ne faisait sans cesse répété au mutant :
*Oooohhh yeah ! Regarde à quel point ta force est utile ! Tu n’arrives même pas à verser de l’huile !*
Même si l’occurrence c’était du lait, mais il n’arrivait pas à trouver de rime avec… il fut couper dans ses réflexions gastronomique par sa mère :
« Alors bien dormi ? »
Sa sœur se contenta d’un vague mouvement de tête comme confirmation, mais Gilles y avait plutôt vu «Oui et je serai bien resté dans mon lit plus longtemps car j’ai sport en première heure à ça me gonfle ». Lui répondit d’un air moqueur :
« Comme jamais ! », puis il se tourna vers sa mère d’un air sérieux, « Alors Mam’, t’as toujours rien trouvé pour moi sur ton site associatif, communautaire ou je ne sais quoi pour mutant ?»
« Stop alarme »
La mélodie métallique fit place au silence. Comme bon nombre de machine dans la maison, le réveil avait une reconnaissance vocale afin que Gilles en touche et par la même occasion en casse le moins possible. Il frappa ensuite des mains deux fois pour éteindre la lumière avant de se rendre dans la cuisine. Il croisa son père sur le chemin qui était déjà entrain de prendre la poudre d’escampette pour se rendre à son travail. Après un bref bonjour et passe une bonne journée, Gilles se retrouva devant son bol préparer par sa mère et en face de sa sœur qui arrivait à peine à ouvrir les yeux. Bol spécial, cuillère spécial, petit dej déjà prêt… bref comme d’habitude, mais c’était un refrain qui ne faisait sans cesse répété au mutant :
*Oooohhh yeah ! Regarde à quel point ta force est utile ! Tu n’arrives même pas à verser de l’huile !*
Même si l’occurrence c’était du lait, mais il n’arrivait pas à trouver de rime avec… il fut couper dans ses réflexions gastronomique par sa mère :
« Alors bien dormi ? »
Sa sœur se contenta d’un vague mouvement de tête comme confirmation, mais Gilles y avait plutôt vu «Oui et je serai bien resté dans mon lit plus longtemps car j’ai sport en première heure à ça me gonfle ». Lui répondit d’un air moqueur :
« Comme jamais ! », puis il se tourna vers sa mère d’un air sérieux, « Alors Mam’, t’as toujours rien trouvé pour moi sur ton site associatif, communautaire ou je ne sais quoi pour mutant ?»
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Lun 9 Mar 2009 - 17:25
La mère de Gilles le regarda avec un grand sourire satisfait.
"Mon chéri, "Familles de Mutants" est un site qui vient en aide aux mères et pères de mutants pour prendre les meilleurs choix quant à l'avenir de leurs enfants. Tu devrais y aller de temps à autre, on y apprend beaucoup de choses !"
Elle sortit de la poche de son pantalon un papier plié en quatre qu'elle remit à Gilles.
"Et j'ai peut être trouvé quelque chose qui pourrait t'aider... Qu'en penses tu ? Ca a l'air amusant, non ? Et ça serait un bon moyen pour t'occuper, positivement, l'esprit !"
L'annonce se terminait par les coordonnées physiques et téléphoniques de l'éditeur de Toronto.
PC BOOKS rappelait à Gilles un vague souvenir d'illustrés naifs qu'il lisait chez son ami d'enfance, Paul Leibowitz. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas ouvert un exemplaire de Tom Bravoure, mais les aventures de ce courageux policier avait émerveillé ses après-midi... de quand il avait 7-8 ans !
La mère de Gilles, toujours aux anges, demanda à nouveau :
"Alors, ça t'intéresses ?"
"Mon chéri, "Familles de Mutants" est un site qui vient en aide aux mères et pères de mutants pour prendre les meilleurs choix quant à l'avenir de leurs enfants. Tu devrais y aller de temps à autre, on y apprend beaucoup de choses !"
Elle sortit de la poche de son pantalon un papier plié en quatre qu'elle remit à Gilles.
"Et j'ai peut être trouvé quelque chose qui pourrait t'aider... Qu'en penses tu ? Ca a l'air amusant, non ? Et ça serait un bon moyen pour t'occuper, positivement, l'esprit !"
AMUSANT ! RECHERCHE JEUNE MUTANT POUR INCARNER LE NOUVEAU HEROS DE PC BOOKS !
L'éditeur de bandes dessinées pour petits et grands (Tom Bravoure, Strong Sergent) recherche des jeunes mutants (entre 15 et 19 ans) pour incarner le renouveau des illustrés !
Rémunération gratifiante, expériences amusantes et ludiques, passages dans les médias... Tu es mutant et tu as envie de te servir de tes compétences pour représenter des valeurs positives et éducatives ? Contacte nous vite !
L'annonce se terminait par les coordonnées physiques et téléphoniques de l'éditeur de Toronto.
PC BOOKS rappelait à Gilles un vague souvenir d'illustrés naifs qu'il lisait chez son ami d'enfance, Paul Leibowitz. Ca faisait longtemps qu'il n'avait pas ouvert un exemplaire de Tom Bravoure, mais les aventures de ce courageux policier avait émerveillé ses après-midi... de quand il avait 7-8 ans !
La mère de Gilles, toujours aux anges, demanda à nouveau :
"Alors, ça t'intéresses ?"
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Lun 9 Mar 2009 - 20:33
Toujours pleine d’entrain sa mère se pressa d’apporter à Gilles une réponse. D’ailleurs il était admiratif de cette joie de vivre, de cette énergie qu’elle déployait chaque jour. Pourtant avoir un fils mutant avec tant de problème devait souvent lui pesé mais elle n’en montrait jamais rien. Rien ne sert de s’apitoyer, si tu veux que les choses changent motive toi et bouge toi, c’était ce qu’elle répétait à son fils durant les heures de déprime.
*Mouai familles mutants… j’irai voir…*
Il prit soin de ne pas déchirer la feuille que venait de lui tendre sa mère. Malheureusement un petit bout parti lors du dernier déplissage. Après un soupir de déception le jeune mutant reconstitua le message et le lu. L’étonnement était grand comme le soulignait son sous sourcil gauche arquer.
« Alors, ça t'intéresses ?
-eh bien… je ne sais pas trop. Pourquoi ce changement de politique soudaine ? Enfin je veux dire ça fait deux ans et demi que je suis pratiquement pas sortie de la maison et là tu voudrais que je m’expose devant tout le monde ? Je sais qu’on avait décidé de faire évoluer les choses mais ce n’est pas un peu trop là ? »
*En même temps, c’est sûrement mieux d’être la vedette de Pc book que de vivre en paria le reste de mes jours… ou pire…*
« Quoique ils pourront peut être m’aider là bas ou du moins je rencontrerai déjà pas mal d’autre personne dans mon cas… Sinon papa, il est d’accord avec tout ça ? »
*Mouai familles mutants… j’irai voir…*
Il prit soin de ne pas déchirer la feuille que venait de lui tendre sa mère. Malheureusement un petit bout parti lors du dernier déplissage. Après un soupir de déception le jeune mutant reconstitua le message et le lu. L’étonnement était grand comme le soulignait son sous sourcil gauche arquer.
« Alors, ça t'intéresses ?
-eh bien… je ne sais pas trop. Pourquoi ce changement de politique soudaine ? Enfin je veux dire ça fait deux ans et demi que je suis pratiquement pas sortie de la maison et là tu voudrais que je m’expose devant tout le monde ? Je sais qu’on avait décidé de faire évoluer les choses mais ce n’est pas un peu trop là ? »
*En même temps, c’est sûrement mieux d’être la vedette de Pc book que de vivre en paria le reste de mes jours… ou pire…*
« Quoique ils pourront peut être m’aider là bas ou du moins je rencontrerai déjà pas mal d’autre personne dans mon cas… Sinon papa, il est d’accord avec tout ça ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Mar 10 Mar 2009 - 2:25
Madame Martin s'approcha de son fils, un léger sourire aux lèvres.
"Écoute, chéri, c'est peut être un peu brusque... Mais, des fois, il faut savoir saisir une opportunité quand elle se présente !"
Gilles put constater que sa mère avait ce petit regard pétillant qu'il n'avait pas vu depuis à peu près deux ans et demi. Celui qui témoignait de la fin des épreuves.
"Et puis..." reprit-elle, l'air un peu pincé. "Tu sais, si ça ne fonctionne pas ou si ça ne te plais pas... Ben on trouvera autre chose !"
Elle fit quelques pas dans la pièce, cherchant nerveusement quelque chose à faire.
"Ton père, il est d'accord bien entendu... Après tout PC Books, c'est toute son enfance !"
S'appuyant contre un meuble, elle termina :
"Au pire, tu rencontreras d'autres garçons et filles de ton âge... Ca peut pas te faire de mal, mon chéri... Et nous serons toujours là pour toi !"
Elle se passa la main dans les cheveux avant de terminer :
"Si tu préfères, on peut même t'accompagner..."
"Écoute, chéri, c'est peut être un peu brusque... Mais, des fois, il faut savoir saisir une opportunité quand elle se présente !"
Gilles put constater que sa mère avait ce petit regard pétillant qu'il n'avait pas vu depuis à peu près deux ans et demi. Celui qui témoignait de la fin des épreuves.
"Et puis..." reprit-elle, l'air un peu pincé. "Tu sais, si ça ne fonctionne pas ou si ça ne te plais pas... Ben on trouvera autre chose !"
Elle fit quelques pas dans la pièce, cherchant nerveusement quelque chose à faire.
"Ton père, il est d'accord bien entendu... Après tout PC Books, c'est toute son enfance !"
S'appuyant contre un meuble, elle termina :
"Au pire, tu rencontreras d'autres garçons et filles de ton âge... Ca peut pas te faire de mal, mon chéri... Et nous serons toujours là pour toi !"
Elle se passa la main dans les cheveux avant de terminer :
"Si tu préfères, on peut même t'accompagner..."
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Mar 10 Mar 2009 - 5:11
Au fur et à mesure du discours de sa mère, Gilles se détendit et les inquiétudes s’atténuèrent fortement. Ca faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu aussi sûre d’elle pour un projet. Et quel projet ! Il prit son bol et le vida de moitié tout en se remettant en question.
*Mais de quoi j’ai peur réellement ? Au pire je me plante et j’aurais passé une bonne journée en dehors d’ici. Au mieux je me retrouve propulser au rang de héro pour jeune enfant, ça ne peut pas fait de mal ni à moi ni à la communauté mutante…enfin je crois*
Il se leva de table. Il avait envie de poser sa main sur l’épaule de sa mère en signe d’affection et d’approbation, mais ces gestes il avait décidé de les bannir tant que son pouvoir n’était pas sous contrôle.
« Merci, je sais bien que vous serez toujours là pour moi… » Puis il se tourna vers Emy avant de rajouter avec le sourire «…et pour la petite zombie là bas »
Il reprit une gorgé de lait puis versa le fond de son bol dans levier.
« Tu sembles si enthousiaste que je ne vois pas pourquoi je refuserai. Sinon je veux bien que tu m’accompagne oui. Rien que pour des raisons pratiques déjà, je me vois mal y aller à pied ou en bus. Tu sais quand ça ouvre ou il faut prendre un rendez-vous ? Tu veux qu’on y aille cet aprem ? »
*Mais de quoi j’ai peur réellement ? Au pire je me plante et j’aurais passé une bonne journée en dehors d’ici. Au mieux je me retrouve propulser au rang de héro pour jeune enfant, ça ne peut pas fait de mal ni à moi ni à la communauté mutante…enfin je crois*
Il se leva de table. Il avait envie de poser sa main sur l’épaule de sa mère en signe d’affection et d’approbation, mais ces gestes il avait décidé de les bannir tant que son pouvoir n’était pas sous contrôle.
« Merci, je sais bien que vous serez toujours là pour moi… » Puis il se tourna vers Emy avant de rajouter avec le sourire «…et pour la petite zombie là bas »
Il reprit une gorgé de lait puis versa le fond de son bol dans levier.
« Tu sembles si enthousiaste que je ne vois pas pourquoi je refuserai. Sinon je veux bien que tu m’accompagne oui. Rien que pour des raisons pratiques déjà, je me vois mal y aller à pied ou en bus. Tu sais quand ça ouvre ou il faut prendre un rendez-vous ? Tu veux qu’on y aille cet aprem ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Mar 10 Mar 2009 - 14:00
Le sourire de sa mère se fit plus large. Et même sa petite soeur paraissait emballée par cette idée ! Visiblement, les femmes de la maison semblaient voir dans cette petite affaire une opportunité pour aider Gilles à mieux supporter sa condition.
Madame Martin appela le numéro indiqué et obtint une convocation pour l'après-midi même.
Après un petit trajet dans le véhicule familial, Gilles et sa mère se retrouvèrent devant l'immeuble de PC BOOKS.
Le bâtiment paraissait flambant neuf, bien loin de l'image que l'on pouvait se faire d'un éditeur ringard.
Après quelques mots échangés avec la réceptionniste, mère et fils furent conduits au sixième étage dans une petite salle. On leur signifia qu'il fallait attendre que Gilles soit appelé, suite à quoi il serait auditionné par un jury de professionnels.
Quelques gamins étaient présents.
Le voisin de Gilles lui tendit la main, affichant un petit sourire pincé :
"Salut. Moi c'est Bernard. C'est la première fois que je fais une audition. Je suis un peu stressé"
Il parlait d'une voix nasillarde et rapide.
"En plus j'ai lu tous les épisodes de Tom Bravoure. C'est mon héros ! Bien sur le Strong Sergent c'est bien aussi... Et même "Les aventures de Jésus" étaient sympas, à leur façon... Mais travailler pour PC BOOKS serait la chance de ma vie !"
La chemise bien rentrée dans le pantalon, Bernard ne ressemblait guère à un héros...
Un homme déboula dans la pièce, en faisant de grands gestes dont un V de la victoire très marqué.
"Yo les jeunes ! Vous me reconnaissez ?"
Il ne disait absolument rien à qui que ce soit, hormis Bernard qui gesticulait frénétiquement sur sa chaise.
"Je suis... Je suis..."
L'homme bougeait des mains comme s'il essayait de réaliser un roulement de tambours sur une batterie imaginaire.
"Je suis Ben "Magic" Tucker ! Le créateur de l'incroyable, du magnifique, du génialissime, du Tuckeresque... Tom... BRAVOURE !"
Quelques longs instants de solitude, pendant lesquels seul Bernard demeurait enthousiaste, eurent raison des effets de manche de l'homme.
Ben termina plus sobrement :
"Les gosses, si vous avez des questions ou quoi... Je suis là pour y répondre. Tout à l'heure vous allez être auditionnés par les huiles de la société pour la chance de votre vie. Devenir le Super Héros de PC BOOKS avec bandes dessinées à la clé, spots publicitaires, série télé, etc... Ce n'est pas rien. Vous êtes stressés, les cow-boys, c'est normal... Alors, je suis là !"
Il attendait la première question.
Madame Martin appela le numéro indiqué et obtint une convocation pour l'après-midi même.
Après un petit trajet dans le véhicule familial, Gilles et sa mère se retrouvèrent devant l'immeuble de PC BOOKS.
Le bâtiment paraissait flambant neuf, bien loin de l'image que l'on pouvait se faire d'un éditeur ringard.
Après quelques mots échangés avec la réceptionniste, mère et fils furent conduits au sixième étage dans une petite salle. On leur signifia qu'il fallait attendre que Gilles soit appelé, suite à quoi il serait auditionné par un jury de professionnels.
Quelques gamins étaient présents.
Le voisin de Gilles lui tendit la main, affichant un petit sourire pincé :
"Salut. Moi c'est Bernard. C'est la première fois que je fais une audition. Je suis un peu stressé"
Il parlait d'une voix nasillarde et rapide.
"En plus j'ai lu tous les épisodes de Tom Bravoure. C'est mon héros ! Bien sur le Strong Sergent c'est bien aussi... Et même "Les aventures de Jésus" étaient sympas, à leur façon... Mais travailler pour PC BOOKS serait la chance de ma vie !"
La chemise bien rentrée dans le pantalon, Bernard ne ressemblait guère à un héros...
Un homme déboula dans la pièce, en faisant de grands gestes dont un V de la victoire très marqué.
"Yo les jeunes ! Vous me reconnaissez ?"
Il ne disait absolument rien à qui que ce soit, hormis Bernard qui gesticulait frénétiquement sur sa chaise.
"Je suis... Je suis..."
L'homme bougeait des mains comme s'il essayait de réaliser un roulement de tambours sur une batterie imaginaire.
"Je suis Ben "Magic" Tucker ! Le créateur de l'incroyable, du magnifique, du génialissime, du Tuckeresque... Tom... BRAVOURE !"
Quelques longs instants de solitude, pendant lesquels seul Bernard demeurait enthousiaste, eurent raison des effets de manche de l'homme.
Ben termina plus sobrement :
"Les gosses, si vous avez des questions ou quoi... Je suis là pour y répondre. Tout à l'heure vous allez être auditionnés par les huiles de la société pour la chance de votre vie. Devenir le Super Héros de PC BOOKS avec bandes dessinées à la clé, spots publicitaires, série télé, etc... Ce n'est pas rien. Vous êtes stressés, les cow-boys, c'est normal... Alors, je suis là !"
Il attendait la première question.
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 11 Mar 2009 - 3:28
Alors que Meg s'occupait des détails administratifs, Gilles était retourné dans sa chambre pour enfiler son pull favori représentant l’équipe de hockey de la ville, une pointe de superstition ne pouvait pas faire de mal.
Une fois sur place, il fallut prendre son mal en patience. Gilles avait l’impression d’être dans une salle d’attente d’un médecin jusqu’à ce qu’un autre candidat vienne l'aborder. Avec gêne le mutant ne lui tendit pas la main en retour :
« Salut, moi c’est Gilles. N’y vois aucune forme d’impolitesse mais j’évite de serrer la main au gens… pour leur propre sécurité… »
Il espérait avoir été assez évasif pour que Bernard ne le bombarde pas de question là-dessus. Le gamin enchaina afin d’étaler sa passion et ça motivation au grand jour.
*Il est un peu envahissant comme garçon… puis on dirait qu’il est vraiment au taqué, alors que moi je prends guère l'histoire au sérieux, essayons d’avoir eu l’air intéresser…*
« Ah bah… c’est cool Bernard. Je souhaite bonne chance alors… »
Gilles fut sauvé par le gong. Enfin en admettant qu’un gong puisse ressembler à un homme moustachu, à grosse lunette, essayant d’imiter pitoyablement un super héro déjà bien stéréotyper. Un cocktail détonnant qui ne sembla pas déranger Bernard, bien au contraire… L’homme était en fait un professionnelle de la boite, c’’était même lui qui avait crée un des héros d’enfance de Gilles qui était un peu sous le choc.
*Non…No way…*
Le coup encaissé, Gilles se releva afin de faire face à Ben.
«Bonjour Monsieur. J’aimerai savoir comment votre personnage Tom Bravoure à réussi à faire pour être accepter justement par le jury de la société ? Avait-il déjà une idée du pouvoir qu’il recherchait ou autre ? »
- Spoiler:
Une fois sur place, il fallut prendre son mal en patience. Gilles avait l’impression d’être dans une salle d’attente d’un médecin jusqu’à ce qu’un autre candidat vienne l'aborder. Avec gêne le mutant ne lui tendit pas la main en retour :
« Salut, moi c’est Gilles. N’y vois aucune forme d’impolitesse mais j’évite de serrer la main au gens… pour leur propre sécurité… »
Il espérait avoir été assez évasif pour que Bernard ne le bombarde pas de question là-dessus. Le gamin enchaina afin d’étaler sa passion et ça motivation au grand jour.
*Il est un peu envahissant comme garçon… puis on dirait qu’il est vraiment au taqué, alors que moi je prends guère l'histoire au sérieux, essayons d’avoir eu l’air intéresser…*
« Ah bah… c’est cool Bernard. Je souhaite bonne chance alors… »
Gilles fut sauvé par le gong. Enfin en admettant qu’un gong puisse ressembler à un homme moustachu, à grosse lunette, essayant d’imiter pitoyablement un super héro déjà bien stéréotyper. Un cocktail détonnant qui ne sembla pas déranger Bernard, bien au contraire… L’homme était en fait un professionnelle de la boite, c’’était même lui qui avait crée un des héros d’enfance de Gilles qui était un peu sous le choc.
*Non…No way…*
Le coup encaissé, Gilles se releva afin de faire face à Ben.
«Bonjour Monsieur. J’aimerai savoir comment votre personnage Tom Bravoure à réussi à faire pour être accepter justement par le jury de la société ? Avait-il déjà une idée du pouvoir qu’il recherchait ou autre ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 11 Mar 2009 - 3:53
Bernard ne se formalisa pas, se contentant de passer au dernier moment sa main dans les cheveux et de commenter :
"Je vois... Mon père, d'ailleurs qui est psy, dit souvent que les gens se serrent la main pour montrer qu'ils ne sont pas armés... Enfin, il dit beaucoup de choses et... Pas forcément très adaptées aux mutants. Mais merci pour tes encouragements. Je te souhaite bonne chance aussi, Gilles... On verra qui sera le plus héroïque de nous deux !"
Ben Tucker écouta la question de Gilles, d'abord avec un sourire béat et amusé, puis enfin avec une mine défaite. Il s'assit sur un siège libre, juste à côté de la mère du mutant. Il semblait avoir pris un sacré coup de vieux.
"Ecoute, petit... A l'époque, quand avec Jack Palmer on a eu l'idée de Tom Bravoure, nous étions plus jeunes, plus insouciants... Alors on dessinait et on faisait des petits strips qu'on essayait de vendre dans les journaux du dimanche. Mais personne ne voulait de nous..."
Il retira ses lunettes pour les essuyer avec un chiffon.
"Mais comme je dis, nous étions jeunes et un peu emportés. Alors Jack, qui avait un peu d'argent de côté, a créé PC BOOKS... Palmer Comic Books. Et moi j'étais le directeur de la boutique. Puis, y a eu le succès... Les exemplaires que les enfants s'arrachaient par millions"
La mère de Gilles coupa la parole au bonhomme, très enthousiaste :
"Oui mon mari lisait toutes les aventures de Tom Bravoure !"
Le bonhomme la regarda un instant puis reprit.
"Comme beaucoup de petits américains du nord. Et ça a bien marché ! On a embauché, on a sorti d'autres titres... Comme le Strong Sergent ou Spy Pig !"
Il remit ses lunettes. L'air toujours triste.
"Mais bon, nous n'avons pas nécessairement su nous adapter au marché... Les aventures de Jésus n'ont pas tellement marché. Et, Jack a vendu ses parts... et je ne suis plus directeur de rien !"
Ben Tucker regarda Gilles, puis tous les autres gamins présents dans la salle.
"Alors je ne sais pas comment j'aurai pu vendre Tom Bravoure aux gens dans la pièce. Ils veulent un héros, faites en sorte de leur en donner un les gosses ! Je suis trop vieux pour continuer à rêver mais vous... Vous avez une belle carrière qui peut s'ouvrir à vous ! Soyez le héros dont tout le monde rêve, pour les enfants et leurs mères et grands-mères !"
Il conclut sa tirade sur un petit sourire. La porte venait de s'ouvrir. Une assistante fit signe à un gamin au teint maladif de rentrer. Puis remarquant la présence de Gilles, elle marqua un temps d'arrêt avant de le désigner du doigt :
"Non... Toi mon garçon, vient là, on t'auditionne tout de suite"
"Je vois... Mon père, d'ailleurs qui est psy, dit souvent que les gens se serrent la main pour montrer qu'ils ne sont pas armés... Enfin, il dit beaucoup de choses et... Pas forcément très adaptées aux mutants. Mais merci pour tes encouragements. Je te souhaite bonne chance aussi, Gilles... On verra qui sera le plus héroïque de nous deux !"
Ben Tucker écouta la question de Gilles, d'abord avec un sourire béat et amusé, puis enfin avec une mine défaite. Il s'assit sur un siège libre, juste à côté de la mère du mutant. Il semblait avoir pris un sacré coup de vieux.
"Ecoute, petit... A l'époque, quand avec Jack Palmer on a eu l'idée de Tom Bravoure, nous étions plus jeunes, plus insouciants... Alors on dessinait et on faisait des petits strips qu'on essayait de vendre dans les journaux du dimanche. Mais personne ne voulait de nous..."
Il retira ses lunettes pour les essuyer avec un chiffon.
"Mais comme je dis, nous étions jeunes et un peu emportés. Alors Jack, qui avait un peu d'argent de côté, a créé PC BOOKS... Palmer Comic Books. Et moi j'étais le directeur de la boutique. Puis, y a eu le succès... Les exemplaires que les enfants s'arrachaient par millions"
La mère de Gilles coupa la parole au bonhomme, très enthousiaste :
"Oui mon mari lisait toutes les aventures de Tom Bravoure !"
Le bonhomme la regarda un instant puis reprit.
"Comme beaucoup de petits américains du nord. Et ça a bien marché ! On a embauché, on a sorti d'autres titres... Comme le Strong Sergent ou Spy Pig !"
Il remit ses lunettes. L'air toujours triste.
"Mais bon, nous n'avons pas nécessairement su nous adapter au marché... Les aventures de Jésus n'ont pas tellement marché. Et, Jack a vendu ses parts... et je ne suis plus directeur de rien !"
Ben Tucker regarda Gilles, puis tous les autres gamins présents dans la salle.
"Alors je ne sais pas comment j'aurai pu vendre Tom Bravoure aux gens dans la pièce. Ils veulent un héros, faites en sorte de leur en donner un les gosses ! Je suis trop vieux pour continuer à rêver mais vous... Vous avez une belle carrière qui peut s'ouvrir à vous ! Soyez le héros dont tout le monde rêve, pour les enfants et leurs mères et grands-mères !"
Il conclut sa tirade sur un petit sourire. La porte venait de s'ouvrir. Une assistante fit signe à un gamin au teint maladif de rentrer. Puis remarquant la présence de Gilles, elle marqua un temps d'arrêt avant de le désigner du doigt :
"Non... Toi mon garçon, vient là, on t'auditionne tout de suite"
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 11 Mar 2009 - 6:21
Gilles se contenta de hocher la tête envers Bernard avec l’air le plus neutre possible, mais son esprit était en ébullition.
*Armés ? Psy ? Mais qu’est-ce que tu me raconte avec ton air ahurie de fan boy ! Le plus héroïque ? Mais c’est quoi un héro ? T’en as déjà vu un ? Non, parce que les cimetières en sont remplis il parait !*
Le mutant déglutit et essaya de récupérer son calme.
*Houla houla doucement… ce pauvre Bernard n’y est pour rien, c’est juste toi qui n’a plus l’habitude d’être avec tant de gens et tu flippe à mort. Déstresse*
L’arrivée de Ben avait réussi à faire descendre la pression sans doute à cause de la dégaine du personnage et de son comment dire… charisme ? Gilles avait même réussi à prendre la parole avant les autres candidats. Exploit ou signe de nervosité ? Bref la question était posée et la réponse de Magic sonnait étrangement, un mélange d’envie et de nostalgie, un peu comme les témoignages de Georges Martin sur la gold Team des Maple leafs des années 2080. C’était peut être à ce ton que l’on reconnaissait les gens habité par leur passion. Mais le vieux bougre finit par des conseils qui n’en n’étaient pas vraiment. Gilles leva les deux pouces en l'air en direction de Ben comme signe de remerciement mais comme précédemment :
*Ah bah oui, je dois seulement procurer du rêve… facile et comme si j’y avais pas penser. Mais je ne suis pas télépathe moi ! Un héros intergénérationnel… un gars qui arrête les saletés de méchant pour les enfants… un gars qui dit non à la drogue pour rassurer les mères… pour les grands-mères un gars qui les aide dans leur tache quotidienne… je ne sais pas moi, Mister Clean ? *
Quelques fractions de seconde après cette…judicieuse analyse, l’assistante chargé de rabattre les candidats vers le jury désigna Gilles comme première victime. Brillante idée de s’être mit debout… Il se tourna vers sa mère, craintif, limite comme un appel au secours mais celle-ci lui faisait déjà signe de suivre le bourreau.
*Ok ça va c’est cool… pas vraiment mais tu va t’en convaincre. Aller tête haute, fière allure !*
Il se dirigea vers la porte déterminer à en découdre, ou presque, et les bras croisés. Une future posture de son héros pour sûr ! Et puis ainsi le jury évitera peut être de présenté leur main…
*Armés ? Psy ? Mais qu’est-ce que tu me raconte avec ton air ahurie de fan boy ! Le plus héroïque ? Mais c’est quoi un héro ? T’en as déjà vu un ? Non, parce que les cimetières en sont remplis il parait !*
Le mutant déglutit et essaya de récupérer son calme.
*Houla houla doucement… ce pauvre Bernard n’y est pour rien, c’est juste toi qui n’a plus l’habitude d’être avec tant de gens et tu flippe à mort. Déstresse*
L’arrivée de Ben avait réussi à faire descendre la pression sans doute à cause de la dégaine du personnage et de son comment dire… charisme ? Gilles avait même réussi à prendre la parole avant les autres candidats. Exploit ou signe de nervosité ? Bref la question était posée et la réponse de Magic sonnait étrangement, un mélange d’envie et de nostalgie, un peu comme les témoignages de Georges Martin sur la gold Team des Maple leafs des années 2080. C’était peut être à ce ton que l’on reconnaissait les gens habité par leur passion. Mais le vieux bougre finit par des conseils qui n’en n’étaient pas vraiment. Gilles leva les deux pouces en l'air en direction de Ben comme signe de remerciement mais comme précédemment :
*Ah bah oui, je dois seulement procurer du rêve… facile et comme si j’y avais pas penser. Mais je ne suis pas télépathe moi ! Un héros intergénérationnel… un gars qui arrête les saletés de méchant pour les enfants… un gars qui dit non à la drogue pour rassurer les mères… pour les grands-mères un gars qui les aide dans leur tache quotidienne… je ne sais pas moi, Mister Clean ? *
Quelques fractions de seconde après cette…judicieuse analyse, l’assistante chargé de rabattre les candidats vers le jury désigna Gilles comme première victime. Brillante idée de s’être mit debout… Il se tourna vers sa mère, craintif, limite comme un appel au secours mais celle-ci lui faisait déjà signe de suivre le bourreau.
*Ok ça va c’est cool… pas vraiment mais tu va t’en convaincre. Aller tête haute, fière allure !*
Il se dirigea vers la porte déterminer à en découdre, ou presque, et les bras croisés. Une future posture de son héros pour sûr ! Et puis ainsi le jury évitera peut être de présenté leur main…
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 11 Mar 2009 - 20:01
Gilles entra donc, en compagnie de l'assistante dans la salle des auditions. La jeune femme referma la porte avant que Madame Martin n'ait eu le temps de dire quoique ce soit, puis s'éclipsa dans un coin de la pièce.
Devant le jeune mutant se trouvaient trois personnes assises sur un canapé en cuir derrière une petite table.
La première était une jeune femme avenante qui regardait Gilles avec attention. Sur la table se trouvait un papier où était indiqué son nom et sa fonction : "Helena Graff - Assistante de Direction".
La seconde femme avait l'air moins enthousiaste. Un cendrier plein et encore fumant se trouvait devant elle. Gilles remarqua qu'elle avait retiré ses talons qui trainaient en vrac sous la table. Elle poussa un soupir en voyant le mutant et se gratta la tête de manière ostensible.
Un papier similaire à celui de l'assistante indiquait "Nicole van Damme - Directrice Générale"
Enfin, un homme à l'expression neutre était assis tout à gauche. Le papier l'identifiait comme "Clive Westerberg - Chef de Projet".
Ce fut ce dernier qui prit la parole, d'un ton calme et posé :
"Bonjour Monsieur... Pourriez vous vous présenter en quelques mots et nous faire une petite démonstration de vos talents ? Je vous remercie..."
Hormis la table et le canapé de cuir, la salle était presque vide. Il y'avait une armoire à dossier et divers meubles de rangement ainsi que quelques chaises.
Devant le jeune mutant se trouvaient trois personnes assises sur un canapé en cuir derrière une petite table.
La première était une jeune femme avenante qui regardait Gilles avec attention. Sur la table se trouvait un papier où était indiqué son nom et sa fonction : "Helena Graff - Assistante de Direction".
La seconde femme avait l'air moins enthousiaste. Un cendrier plein et encore fumant se trouvait devant elle. Gilles remarqua qu'elle avait retiré ses talons qui trainaient en vrac sous la table. Elle poussa un soupir en voyant le mutant et se gratta la tête de manière ostensible.
Un papier similaire à celui de l'assistante indiquait "Nicole van Damme - Directrice Générale"
Enfin, un homme à l'expression neutre était assis tout à gauche. Le papier l'identifiait comme "Clive Westerberg - Chef de Projet".
Ce fut ce dernier qui prit la parole, d'un ton calme et posé :
"Bonjour Monsieur... Pourriez vous vous présenter en quelques mots et nous faire une petite démonstration de vos talents ? Je vous remercie..."
Hormis la table et le canapé de cuir, la salle était presque vide. Il y'avait une armoire à dossier et divers meubles de rangement ainsi que quelques chaises.
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Lun 16 Mar 2009 - 4:39
Gilles arriva enfin devant son jury, et il mit du temps à voir qu’ils étaient trois car une femme retenu vivement son attention lorsqu’il posa ses yeux sur elle. Une fois désenvouté il remarqua sur nom ainsi que sa fonction sur la table, Helena Graff assistante de Direction. Elle le regardait sans animosité visible. Il afficha un sourire béat qui s’effaça vite car il fallait rester concentrer, puis les deux autres membres, grâce à leur comportement, le firent redescendre de son nuage. L’homme prit la parole afin de démarrer l’audition. Aucune questions pièges pour le moment, pas de quoi paniqué outre mesure. Gilles répondit donc simplement :
« Bonjour, je me nomme Martin Gilles. J’ai dix-huit ans, je suis née et habite ici même à Toronto avec ma famille. Comme vous pouvez le voir je suis un grand fan de hockey sur glace mais aussi de musique… »
Il en aurait encore eu beaucoup à dire mais avait-il déjà dépassé les quelques mots ou n’était-ce pas suffisant ? Dans les deux cas il fallait qu’il enchaine rapidement avec une démonstration qui en jette. Le mieux aurait été de soulever ce canapé sur lequel ils étaient assis, mais il ne voulait guère voir leur tête enfoncer dans le plafond si les choses dérapées. Il se dirigea vers un meuble de rangement qu’il pouvait prendre sans risque. Il tenta alors d’effecteur cet exploit, soulever le meuble, le faire passer au-dessus de sa tête puis de la faire basculer sur une seule de ses mains pour ce rendre plus impressionnant.
« Bonjour, je me nomme Martin Gilles. J’ai dix-huit ans, je suis née et habite ici même à Toronto avec ma famille. Comme vous pouvez le voir je suis un grand fan de hockey sur glace mais aussi de musique… »
Il en aurait encore eu beaucoup à dire mais avait-il déjà dépassé les quelques mots ou n’était-ce pas suffisant ? Dans les deux cas il fallait qu’il enchaine rapidement avec une démonstration qui en jette. Le mieux aurait été de soulever ce canapé sur lequel ils étaient assis, mais il ne voulait guère voir leur tête enfoncer dans le plafond si les choses dérapées. Il se dirigea vers un meuble de rangement qu’il pouvait prendre sans risque. Il tenta alors d’effecteur cet exploit, soulever le meuble, le faire passer au-dessus de sa tête puis de la faire basculer sur une seule de ses mains pour ce rendre plus impressionnant.
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 18 Mar 2009 - 0:54
Les 3 membres du jury observèrent l'exploit de Gilles : la petite étagère n'était pas excessivement lourde en soit mais le fait de la tenir à une seule main au dessus de sa tête éveilla l'intérêt de Clive et d'Helena, toujours enthousiaste. Nicole van Damme demeurait relativement peu réceptive en revanche...
"Merci, Martin Gilles" lança le chef de projet.
Suite à quoi ils échangèrent quelques mots entre jurés. Finalement, Nicole, étendit les jambes et soupira un grand coup, affichant une moue un peu ennuyée. Elle prit la parole :
"Jeune homme, on peut pas dire que ça m'accroche énormément... Loin de là..."
Helena la coupa dans un grand sourire.
"Voyons, Mademoiselle van Damme, ce jeune garçon est exactement ce qu'il nous faut... N'est ce pas Clive ?"
L'assistante de direction était radieuse. Elle croisa et décroisa les jambes en dévorant du regard la directrice générale. Puis, elle reporta son attention sur Clive, levant des petits yeux suppliants.
L'homme répliqua sur le ton de celui qui réfléchit à voix haute.
"Bon... Il est pas mal... Pouvoir compréhensible de tous, physique passe partout, il peut plaire à toute la famille. Passions positives. C'est un bon produit. Pour moi ce sera lui ou la fille de toute à l'heure pour le rôle principal"
Nicole s'alluma une cigarette. Elle sourit très légèrement à Helena puis observa Gilles.
"OK... Je suis pas emballée... Mais vous êtes certainement ce qu'on a eu de mieux aujourd'hui... Et puis comme je dis souvent, les filles c'est segmentant. Pour moi, ce sera OK..."
Et elle s'interrompit comme si elle avait déjà usé assez de temps et de salive sur le cas du jeune homme.
Helena résuma la situation au jeune mutant :
"Félicitations, vous allez être la prochaine star de PC BOOKS ! Avez vous des questions ou pouvons nous continuer le casting pour les seconds rôles ?"
L'enthousiasme avait l'air réel. Et la jeune femme faisait preuve d'une telle candeur, d'un tel volontarisme que même la directrice parut se détendre.
"Merci, Martin Gilles" lança le chef de projet.
Suite à quoi ils échangèrent quelques mots entre jurés. Finalement, Nicole, étendit les jambes et soupira un grand coup, affichant une moue un peu ennuyée. Elle prit la parole :
"Jeune homme, on peut pas dire que ça m'accroche énormément... Loin de là..."
Helena la coupa dans un grand sourire.
"Voyons, Mademoiselle van Damme, ce jeune garçon est exactement ce qu'il nous faut... N'est ce pas Clive ?"
L'assistante de direction était radieuse. Elle croisa et décroisa les jambes en dévorant du regard la directrice générale. Puis, elle reporta son attention sur Clive, levant des petits yeux suppliants.
L'homme répliqua sur le ton de celui qui réfléchit à voix haute.
"Bon... Il est pas mal... Pouvoir compréhensible de tous, physique passe partout, il peut plaire à toute la famille. Passions positives. C'est un bon produit. Pour moi ce sera lui ou la fille de toute à l'heure pour le rôle principal"
Nicole s'alluma une cigarette. Elle sourit très légèrement à Helena puis observa Gilles.
"OK... Je suis pas emballée... Mais vous êtes certainement ce qu'on a eu de mieux aujourd'hui... Et puis comme je dis souvent, les filles c'est segmentant. Pour moi, ce sera OK..."
Et elle s'interrompit comme si elle avait déjà usé assez de temps et de salive sur le cas du jeune homme.
Helena résuma la situation au jeune mutant :
"Félicitations, vous allez être la prochaine star de PC BOOKS ! Avez vous des questions ou pouvons nous continuer le casting pour les seconds rôles ?"
L'enthousiasme avait l'air réel. Et la jeune femme faisait preuve d'une telle candeur, d'un tel volontarisme que même la directrice parut se détendre.
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 3:35
Gilles avait réussi l’exercice sans encombre, rien n’était tombé de l’étagère, ce qui aurait été gênant si tout son contenu s’était déversé sur la tête du mutant. Il déposa le meuble lorsque Clive le remercia pour la prestation. Le jury délibéra ensuite. Gilles se sentit alors comme ces tas de prétendants pour les multiples télés crochet pas souvent intéressant mais toujours drôle pour le bêtisier…Finirai-t-il dans l’un deux sur le net ? Par reflex il regarda une nouvelle fois l’ensemble de la pièce à la recherche de caméra. Il fut couper dans ses investigations par madame blasé du groupe, oui car un jury sans le Bad Guy, n’était pas un vrai jury. Avant même qu’il ne réponde à l’affreuse, la sublime Helena volant à son secours pour prendre sa défense.
*Wha… j’ai un ticket…*
Alors que les deux femmes se battaient sur leur point de vu subjectif, le chef de projet lui énonça clairement les raisons de son choix. Le business c’est le business. Ce qui finit par convaincre l’affreuse du potentiel de Gilles. C’est alors qu’Helena lui annonça clairement qu’il était prit.
*Martin Gilles déborde sur la droite laissant le défenseur sur le carreau, shoot et… BBUUUUUUUUUTTTTTT !!!!*
Il explosait intérieurement mais ne laissa transparaitre qu’un grand sourire envers le jury. Il répondit d’un ton donnant écho à l’enthousiasme de l’assistante de direction.
« Super, merci ! Oui j’ai un tas de question sur les modalités du travail, le nombre d’heure, quand est-ce qu’il commence, etc… mais ça peut se résumer en une seule. Y-t-il quelqu’un pour m’expliquer tout ça pour que je puisse vous laisser faire la suite des castings ? »
*Wha… j’ai un ticket…*
Alors que les deux femmes se battaient sur leur point de vu subjectif, le chef de projet lui énonça clairement les raisons de son choix. Le business c’est le business. Ce qui finit par convaincre l’affreuse du potentiel de Gilles. C’est alors qu’Helena lui annonça clairement qu’il était prit.
*Martin Gilles déborde sur la droite laissant le défenseur sur le carreau, shoot et… BBUUUUUUUUUTTTTTT !!!!*
Il explosait intérieurement mais ne laissa transparaitre qu’un grand sourire envers le jury. Il répondit d’un ton donnant écho à l’enthousiasme de l’assistante de direction.
« Super, merci ! Oui j’ai un tas de question sur les modalités du travail, le nombre d’heure, quand est-ce qu’il commence, etc… mais ça peut se résumer en une seule. Y-t-il quelqu’un pour m’expliquer tout ça pour que je puisse vous laisser faire la suite des castings ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 3:58
Helena sourit en entendant la fin de la requête de Gilles.
"Bien entendu, il y a quelqu'un pour vous expliquer tout cela. Et nous vous sommes gré de penser d'abord à nous, avant de penser à vous. L'altruisme et le souci des autres, ce sont des valeurs qui relèvent du vivre-ensemble auquel nous sommes tout particulièrement sensibles à PC BOOKS"
Elle se passa une main rapide dans les cheveux, comme pour vérifier que sa tenue était impeccable, et termina avec le grand sourire qui ne semblait jamais la quitter :
"Stacy, la jeune fille qui vous a amené dans la salle, vous expliquera toutes les modalités. Et vous verrez, de toutes manières, Clive, demain pour votre premier jour de travail. Quant à moi, je reste bien évidemment à votre entière disposition"
La dénommée Stacy accompagna Gilles dans une petite salle où elle lui présenta brièvement ce que l'on attendait d'un héros PC BOOKS. En gros, de ce que le jeune mutant put rapidement comprendre, il s'agissait pour lui de devenir un héros de bande dessinées avant tout. Son visage, ses pouvoirs et sa personnalité allaient servir de base à une série d'illustrés visant à promouvoir et à défendre l'image des mutants dans le monde. Par ailleurs, il y aurait une campagne de publicité avec spot télé et affichages publiques pour promouvoir le comic-books. Bref, du boulot l'attendait ! Stacy confirma par ailleurs que le jury cherchait trois jeunes mutants. Il y avait Gilles dans le rôle du héros. Puis une jeune fille qui avait été retenue pour jouer sa petite amie. Et enfin, dernier poste à pourvoir, celui qui incarnerait son fidèle compagnon et ami d'enfance.
Gilles put rentrer en compagnie de sa mère qui le félicita bien chaleureusement. Le soir, à son domicile, l'argenterie des grands jours fut de mise. Gilles était la fierté du jour de la famille Martin.
Le lendemain matin, sa mère le conduisit à nouveau chez l'éditeur. Après l'avoir encouragé, elle le laissa entre les mains d'une autre assistante qui le conduisit dans une salle de travail, avant de repartir vaquer à ses occupations.
Deux autres jeunes gens étaient présents : Bernard tout d'abord, ainsi qu'une fille de son âge.
Bernard lança à Gilles sur un ton triomphant et rapide, et somme toute plutôt agaçant :
"Tu vois, j'ai eu exactement le rôle que je voulais ! C'est super ! Être le héros ne m'intéressait pas vraiment, les seconds rôles sont toujours les meilleurs... Genre ténébreux face au héros guimauve... Enfin, c'est pas pour critiquer, hein ! Chacun ce qu'il préfère... Mon personnage sera peut être moins héroïque mais mieux travaillé psychologiquement, plus crédible, plus attachant... Mais tu auras plus de succès, j'imagine, sur les petites filles !"
Quant à la fille, elle se contenta de préciser :
"Hors de question qu'on s'embrasse..."
"Bien entendu, il y a quelqu'un pour vous expliquer tout cela. Et nous vous sommes gré de penser d'abord à nous, avant de penser à vous. L'altruisme et le souci des autres, ce sont des valeurs qui relèvent du vivre-ensemble auquel nous sommes tout particulièrement sensibles à PC BOOKS"
Elle se passa une main rapide dans les cheveux, comme pour vérifier que sa tenue était impeccable, et termina avec le grand sourire qui ne semblait jamais la quitter :
"Stacy, la jeune fille qui vous a amené dans la salle, vous expliquera toutes les modalités. Et vous verrez, de toutes manières, Clive, demain pour votre premier jour de travail. Quant à moi, je reste bien évidemment à votre entière disposition"
La dénommée Stacy accompagna Gilles dans une petite salle où elle lui présenta brièvement ce que l'on attendait d'un héros PC BOOKS. En gros, de ce que le jeune mutant put rapidement comprendre, il s'agissait pour lui de devenir un héros de bande dessinées avant tout. Son visage, ses pouvoirs et sa personnalité allaient servir de base à une série d'illustrés visant à promouvoir et à défendre l'image des mutants dans le monde. Par ailleurs, il y aurait une campagne de publicité avec spot télé et affichages publiques pour promouvoir le comic-books. Bref, du boulot l'attendait ! Stacy confirma par ailleurs que le jury cherchait trois jeunes mutants. Il y avait Gilles dans le rôle du héros. Puis une jeune fille qui avait été retenue pour jouer sa petite amie. Et enfin, dernier poste à pourvoir, celui qui incarnerait son fidèle compagnon et ami d'enfance.
Gilles put rentrer en compagnie de sa mère qui le félicita bien chaleureusement. Le soir, à son domicile, l'argenterie des grands jours fut de mise. Gilles était la fierté du jour de la famille Martin.
*
* *
* *
Le lendemain matin, sa mère le conduisit à nouveau chez l'éditeur. Après l'avoir encouragé, elle le laissa entre les mains d'une autre assistante qui le conduisit dans une salle de travail, avant de repartir vaquer à ses occupations.
Deux autres jeunes gens étaient présents : Bernard tout d'abord, ainsi qu'une fille de son âge.
Bernard lança à Gilles sur un ton triomphant et rapide, et somme toute plutôt agaçant :
"Tu vois, j'ai eu exactement le rôle que je voulais ! C'est super ! Être le héros ne m'intéressait pas vraiment, les seconds rôles sont toujours les meilleurs... Genre ténébreux face au héros guimauve... Enfin, c'est pas pour critiquer, hein ! Chacun ce qu'il préfère... Mon personnage sera peut être moins héroïque mais mieux travaillé psychologiquement, plus crédible, plus attachant... Mais tu auras plus de succès, j'imagine, sur les petites filles !"
Quant à la fille, elle se contenta de préciser :
"Hors de question qu'on s'embrasse..."
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 5:13
Lorsque Gilles vit le sourira d’Helena s’illuminait encore une fois sous l’effet de sa réponse il ne peut s’empêcher de se faire des films.
*Yeah, yeah ! Alors c’est qui hein ? C’est qui le meilleur ? Bien sûr que c’est toi mon grand ! Yes i can ! *
L’assistante de direction lui apprit par la suite que Clive serait en quelque sorte son fil conducteur pour l’ensemble de la tache à accomplir et qu’elle restait à sa disposition. Ne vous feront ici grâce des pensées de l’adolescent à la fin de cette réplique. Il fut ensuite conduit par Stacy qui leva le voile sur bon nombre de ses interrogations. Elle lui apprit que deux autres candidats aller être choisis pour l’accompagner dans ses futures aventures.
*Par pitié j’espère que Bernard ne sera pas l’un d’entre eux… oh puis de toute façon… je vais être immortalisé sur papier glacé ! TROP LA CLASSE !*
La joie était bien réel, un sentiment qui avait depuis un petit moment déserté son cœur. Et celle-ci ne fut que décupler face aux réactions positives de sa mère et du reste de la famille. Enfin il sortait de sa sordide chambre pour vivre au grand jour.
~~~
Ce matin là rien ne pu entamait sa bonne humeur. Il se demandait bien sous quel pseudo allait-il cacher sa vrai identité et quoi pourrait ressembler son costume.
*Hercule ? Strong agent ? Capitaine Canada ? Goon ? Mouai non, faut pas oublier que c’est PC BOOK ça ne passera jamais ça.*
Ni une ni deux il se retrouva chez l’éditeur, dans une salle de travail où résidaient déjà une fille et Bernard.
*OH my god ! No es posible ! Mais pourquoi je parle espagnol…*
Et ses craintes aillait se vérifier très vite. Son nouveau collègue se vantant d’avoir eu la meilleure place. Si ça pouvait le rassurer, Gilles répondit avec ironie :
« Oh et bien super. J’espère juste que je n’aurais jamais à te faire de promesse sur ton lit de mort lors d’une bataille… du style prendre soin de la justice ou de ton poisson rouge… »
La jeune fille quand elle afficha directement la couleur. Le mutant fut surpris de cette semi-agression. Une telle réaction ne pouvait dire qu’une chose, c’est qu’elle en mourrait d’envie… non en fait elle ne voulait vraiment pas.
« Ok et bien moi aussi je suis ravi de faire ta connaissance. Sinon moi c’est Gilles et je n'écris malheureusement pas le scénario… »
*Car sinon Bernard se sacrifierai pour ma pomme dès le premier disque destructeur de molécule que l’on me lancerai. Puis c’est triste à dire, enfin à penser, mais si on s’embrassait tu serais la seule à sentir quelque chose…*
*Yeah, yeah ! Alors c’est qui hein ? C’est qui le meilleur ? Bien sûr que c’est toi mon grand ! Yes i can ! *
L’assistante de direction lui apprit par la suite que Clive serait en quelque sorte son fil conducteur pour l’ensemble de la tache à accomplir et qu’elle restait à sa disposition. Ne vous feront ici grâce des pensées de l’adolescent à la fin de cette réplique. Il fut ensuite conduit par Stacy qui leva le voile sur bon nombre de ses interrogations. Elle lui apprit que deux autres candidats aller être choisis pour l’accompagner dans ses futures aventures.
*Par pitié j’espère que Bernard ne sera pas l’un d’entre eux… oh puis de toute façon… je vais être immortalisé sur papier glacé ! TROP LA CLASSE !*
La joie était bien réel, un sentiment qui avait depuis un petit moment déserté son cœur. Et celle-ci ne fut que décupler face aux réactions positives de sa mère et du reste de la famille. Enfin il sortait de sa sordide chambre pour vivre au grand jour.
~~~
Ce matin là rien ne pu entamait sa bonne humeur. Il se demandait bien sous quel pseudo allait-il cacher sa vrai identité et quoi pourrait ressembler son costume.
*Hercule ? Strong agent ? Capitaine Canada ? Goon ? Mouai non, faut pas oublier que c’est PC BOOK ça ne passera jamais ça.*
Ni une ni deux il se retrouva chez l’éditeur, dans une salle de travail où résidaient déjà une fille et Bernard.
*OH my god ! No es posible ! Mais pourquoi je parle espagnol…*
Et ses craintes aillait se vérifier très vite. Son nouveau collègue se vantant d’avoir eu la meilleure place. Si ça pouvait le rassurer, Gilles répondit avec ironie :
« Oh et bien super. J’espère juste que je n’aurais jamais à te faire de promesse sur ton lit de mort lors d’une bataille… du style prendre soin de la justice ou de ton poisson rouge… »
La jeune fille quand elle afficha directement la couleur. Le mutant fut surpris de cette semi-agression. Une telle réaction ne pouvait dire qu’une chose, c’est qu’elle en mourrait d’envie… non en fait elle ne voulait vraiment pas.
« Ok et bien moi aussi je suis ravi de faire ta connaissance. Sinon moi c’est Gilles et je n'écris malheureusement pas le scénario… »
*Car sinon Bernard se sacrifierai pour ma pomme dès le premier disque destructeur de molécule que l’on me lancerai. Puis c’est triste à dire, enfin à penser, mais si on s’embrassait tu serais la seule à sentir quelque chose…*
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 14:20
Bernard fit la moue, l'air de ne pas trop savoir comment prendre le commentaire de Gilles. Il cogita quelques instants puis répliqua finalement :
"Non, je pense pas que ce soit nécessaire... Et puis, mon père dit tout le temps que les héros de bandes dessinées sont une façon détournée d'exorciser les frustrations de la vie quotidienne des gens. Nous devons incarner tous leurs espoirs déçus et, notamment le plus prégnant, celui de ne pas être moi... Pardon, nous"
Il cligna des yeux et observa rapidement la fille avant de terminer.
"Enfin, j'imagine que de toutes façons, les lectrices écriront pour que mon personnage ne disparaîsse jamais"
La fille lança sans classe ni retenue aucune :
"C'est ça, rêve la crevette !"
Elle enfourna un chewing-gum dans sa bouche et tout en mâchonnant celui-ci, elle ajouta à l'attention de Gilles :
"Salut, têtard, moi c'est Devon... Devon Cherski. J'espère que t'es moins rasoir que Bernie, parce que sinon, j'suis pas sortie de l'auberge !"
L'instant d'après, deux têtes connues entrèrent dans la salle : Clive et Ben "Magic" Tucker. Tous les deux étaient équipés d'un gros bloc notes.
"Bonjour, jeune gens" lança Clive d'un ton neutre. "Ben est là pour commencer à faire les premiers croquis"
Ce dernier s'installa sur une chaise, croisa les jambes et ouvrit son carnet à croquis.
"C'est parti les jeunes !"
Clive, quant à lui, alla s'appuyer contre un mur.
"Bon, on a du travail... Déjà je vais faire les présentations : Gilles est très fort comme nous avons pu le voir hier. Bernard est télékinésiste. Quant à Devon, elle fait de la pyrokinésie. Ensemble, vous allez être l'équipe de la prochaine production de PC BOOKS"
Le chef de projet essuya ses lunettes à l'aide d'un chiffon.
"Vous avez une légende de la bande dessinée à vos côtés... Profitez en, Ben est le meilleur"
Ce dernier fit un V de la victoire en souriant d'un air ravi.
"Pour le scénario, nous avons quelques pistes... Gilles, vous êtes le héros. Votre père est policier et il vous a inculqué des valeurs saines, comme le travail, le courage et l'amitié. Devon, vous êtes sa petite amie. Vous vous êtes rencontrés lors d'une réunion de la ligue pour la chasteté dont vous êtes la présidente. Ensemble, vous êtes le couple idéal... Quant à Bernard... Bernard vous êtes l'ami de Gilles. Vous l'admirez pour tout ce que vous n'avez pas : son courage, son physique et son charisme. Vous, vous êtes l'élève modèle"
Mines dépitées de Devon et Bernard.
"Le premier numéro expliquera rapidement l'origine de vos pouvoirs et vous confrontera à une bande de méchants mutants terroristes qui attaque une église. Avez vous des idées ? N'hèsitez pas à formuler des observations, rien n'est définitif !"
Il sourit un peu plus largement :
"Enfin, si vous avez des idées pour un nom de code et un costume, je suis intéressé par les entendre. Etant entendu que dans la pièce du fond, vous trouverez, j'imagine votre bonheur..."
[Pour le costume, n'hèsite pas à te servir de ça que tu dois bien connaître ]
"Non, je pense pas que ce soit nécessaire... Et puis, mon père dit tout le temps que les héros de bandes dessinées sont une façon détournée d'exorciser les frustrations de la vie quotidienne des gens. Nous devons incarner tous leurs espoirs déçus et, notamment le plus prégnant, celui de ne pas être moi... Pardon, nous"
Il cligna des yeux et observa rapidement la fille avant de terminer.
"Enfin, j'imagine que de toutes façons, les lectrices écriront pour que mon personnage ne disparaîsse jamais"
La fille lança sans classe ni retenue aucune :
"C'est ça, rêve la crevette !"
Elle enfourna un chewing-gum dans sa bouche et tout en mâchonnant celui-ci, elle ajouta à l'attention de Gilles :
"Salut, têtard, moi c'est Devon... Devon Cherski. J'espère que t'es moins rasoir que Bernie, parce que sinon, j'suis pas sortie de l'auberge !"
L'instant d'après, deux têtes connues entrèrent dans la salle : Clive et Ben "Magic" Tucker. Tous les deux étaient équipés d'un gros bloc notes.
"Bonjour, jeune gens" lança Clive d'un ton neutre. "Ben est là pour commencer à faire les premiers croquis"
Ce dernier s'installa sur une chaise, croisa les jambes et ouvrit son carnet à croquis.
"C'est parti les jeunes !"
Clive, quant à lui, alla s'appuyer contre un mur.
"Bon, on a du travail... Déjà je vais faire les présentations : Gilles est très fort comme nous avons pu le voir hier. Bernard est télékinésiste. Quant à Devon, elle fait de la pyrokinésie. Ensemble, vous allez être l'équipe de la prochaine production de PC BOOKS"
Le chef de projet essuya ses lunettes à l'aide d'un chiffon.
"Vous avez une légende de la bande dessinée à vos côtés... Profitez en, Ben est le meilleur"
Ce dernier fit un V de la victoire en souriant d'un air ravi.
"Pour le scénario, nous avons quelques pistes... Gilles, vous êtes le héros. Votre père est policier et il vous a inculqué des valeurs saines, comme le travail, le courage et l'amitié. Devon, vous êtes sa petite amie. Vous vous êtes rencontrés lors d'une réunion de la ligue pour la chasteté dont vous êtes la présidente. Ensemble, vous êtes le couple idéal... Quant à Bernard... Bernard vous êtes l'ami de Gilles. Vous l'admirez pour tout ce que vous n'avez pas : son courage, son physique et son charisme. Vous, vous êtes l'élève modèle"
Mines dépitées de Devon et Bernard.
"Le premier numéro expliquera rapidement l'origine de vos pouvoirs et vous confrontera à une bande de méchants mutants terroristes qui attaque une église. Avez vous des idées ? N'hèsitez pas à formuler des observations, rien n'est définitif !"
Il sourit un peu plus largement :
"Enfin, si vous avez des idées pour un nom de code et un costume, je suis intéressé par les entendre. Etant entendu que dans la pièce du fond, vous trouverez, j'imagine votre bonheur..."
[Pour le costume, n'hèsite pas à te servir de ça que tu dois bien connaître ]
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 16:29
Bernard n’avait pas comprit que son futur meilleur ami aurait préféré qu’il se taise dorénavant. Alors que Gilles était entrain de réfléchir à une réponse cinglante, la fille lui coupa l’herbe sous le pied en répondant si sèchement à ce pauvre Bernard que le nouveau héros n'ajouta que brièvement :
« C’est vrai qu’il dit beaucoup de chose ton père… »
Quand à la miss elle finit par se présenter, Devon Cherski. Elle n’avait pas l’air commode du tout. Entre un fils à papa très agaçant et une langue de vipère c’était plutôt ce pauvre Gilles qui n’était pas sortie de cette auberge.
Ben et clive firent leur entré, le mutant poussa un soupir de soulagement. Il se voyait mal continuer la conversation avec ses partenaires. Une fois les capacités de chacun dévoilaient, c’était au tour du scénario d’être mit à plat. Tout était terriblement lisse, il n’y avait pas de doute sur la catégorie d’âge ciblé. Mais deux choses firent tiquer notre héros sans peur et sans reproche :
« Hum excuse-moi, l’origine de mes pouvoirs ce sera bien la cause d’une mutation naturel n’est-ce pas ? Et je croyais qu’on allait promouvoir et défendre l’image des mutants dans le monde. Vous n’avez pas peur que faire passer les mutants pour des méchants terroristes puisse amener les enfants à faire des amalgames ? »
Une fois ces points du scénario soulevaient, Gilles se rapprocha de Ben et de son carnet à croquis.
« Ouai j’ai déjà une idée pour mon personnage… »
Après quelques minutes d’explication et d’indication, un premier dessin fut obtenu.
« Alors vous en dites quoi ? »
« C’est vrai qu’il dit beaucoup de chose ton père… »
Quand à la miss elle finit par se présenter, Devon Cherski. Elle n’avait pas l’air commode du tout. Entre un fils à papa très agaçant et une langue de vipère c’était plutôt ce pauvre Gilles qui n’était pas sortie de cette auberge.
Ben et clive firent leur entré, le mutant poussa un soupir de soulagement. Il se voyait mal continuer la conversation avec ses partenaires. Une fois les capacités de chacun dévoilaient, c’était au tour du scénario d’être mit à plat. Tout était terriblement lisse, il n’y avait pas de doute sur la catégorie d’âge ciblé. Mais deux choses firent tiquer notre héros sans peur et sans reproche :
« Hum excuse-moi, l’origine de mes pouvoirs ce sera bien la cause d’une mutation naturel n’est-ce pas ? Et je croyais qu’on allait promouvoir et défendre l’image des mutants dans le monde. Vous n’avez pas peur que faire passer les mutants pour des méchants terroristes puisse amener les enfants à faire des amalgames ? »
Une fois ces points du scénario soulevaient, Gilles se rapprocha de Ben et de son carnet à croquis.
« Ouai j’ai déjà une idée pour mon personnage… »
Après quelques minutes d’explication et d’indication, un premier dessin fut obtenu.
- Spoiler:
« Alors vous en dites quoi ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Jeu 19 Mar 2009 - 19:36
Clive eut un léger sourire.
"Ne vous inquiétez pas Gilles... Nous avons un expert de la cause mutante dans notre comité éditorial. Il n'y aura rien qui puisse nuire à l'amitié entre les espèces, bien au contraire"
Il observa les trois jeunes héros en herbe avant de reprendre :
"Mais nous sommes dans l'univers des illustrés. Les situations doivent être simples et éducatives, de manière à pouvoir être comprises de toutes et de tous. L'intérêt de mettre en oeuvre des mutants terroristes permet d'opérer une distinction entre les bons et les mauvais mutants. Nous démontrons que les bons mutants sont les amis des humains et luttent à leurs côtés, contre les mauvais mutants qui sont paresseux, lâches et nuisibles pour la société. Tout le contraire de vous, les héros, qui êtes l'incarnation de valeurs positives"
Devon leva la main puis, comprenant qu'elle n'était pas en classe, demanda :
"OK, M'sieur Clive, je vois ce que vous voulez dire... Mais vous pensez que j'ai vraiment une tronche de Présidente de Ligue de Vertu ? Et puis, ça vient faire quoi dans cette histoire de mutants ?"
Monsieur Westerberg soupira et reprit :
"N'oublions pas que vous vous devez d'incarner des valeurs saines et positives. La sexualité dans un tel système moral ne peut donc s'entendre que dans le cadre d'un rapport conjugal entre un homme et une femme"
Telle la mouche du coche, Bernard commenta à nouveau :
"Mon père dit tout le temps que le manichéisme c'est une façon détournée d'admettre et de revendiquer son ignorance"
Mais Clive décida d'ignorer Bernard et d'admirer le travail de Ben Tucker. Il sourit au vieil artiste puis à Gilles.
"C'est pas mal du tout, jeune homme. Bien sur, compte tenu de ton âge, Capt'ain Canada serait plus approprié mais c'est bien... J'aime beaucoup le concept du costume de patriote. Et c'était pour rencontrer des gens comme vous, Gilles, que nous faisons ce métier !"
Les deux autres n'ayant fait aucune proposition, Clive décida de prendre les devants et quitta la pièce pour se rendre dans la salle des costumes, histoire de leur trouver quelque chose à se mettre sur le dos...
A peine avait il quitté la pièce, que les 3 mutants purent entendre Ben Tucker marmonner en dessinant.
"Saletés de fondamentalistes... Saleté de Bucéphale... Si j'avais pas misé sur ce maudit canasson, je n'en serai pas là et j'aurai pas eu à composer avec cette bande de requins ! Déjà que les religieux comprenaient rien à la Bande Dessinée... Les aventures de Jésus, quelle rigolade... Ah, ça, si j'avais écouté ma pauvre mère, j'aurai fait comptable !"
"Ne vous inquiétez pas Gilles... Nous avons un expert de la cause mutante dans notre comité éditorial. Il n'y aura rien qui puisse nuire à l'amitié entre les espèces, bien au contraire"
Il observa les trois jeunes héros en herbe avant de reprendre :
"Mais nous sommes dans l'univers des illustrés. Les situations doivent être simples et éducatives, de manière à pouvoir être comprises de toutes et de tous. L'intérêt de mettre en oeuvre des mutants terroristes permet d'opérer une distinction entre les bons et les mauvais mutants. Nous démontrons que les bons mutants sont les amis des humains et luttent à leurs côtés, contre les mauvais mutants qui sont paresseux, lâches et nuisibles pour la société. Tout le contraire de vous, les héros, qui êtes l'incarnation de valeurs positives"
Devon leva la main puis, comprenant qu'elle n'était pas en classe, demanda :
"OK, M'sieur Clive, je vois ce que vous voulez dire... Mais vous pensez que j'ai vraiment une tronche de Présidente de Ligue de Vertu ? Et puis, ça vient faire quoi dans cette histoire de mutants ?"
Monsieur Westerberg soupira et reprit :
"N'oublions pas que vous vous devez d'incarner des valeurs saines et positives. La sexualité dans un tel système moral ne peut donc s'entendre que dans le cadre d'un rapport conjugal entre un homme et une femme"
Telle la mouche du coche, Bernard commenta à nouveau :
"Mon père dit tout le temps que le manichéisme c'est une façon détournée d'admettre et de revendiquer son ignorance"
Mais Clive décida d'ignorer Bernard et d'admirer le travail de Ben Tucker. Il sourit au vieil artiste puis à Gilles.
"C'est pas mal du tout, jeune homme. Bien sur, compte tenu de ton âge, Capt'ain Canada serait plus approprié mais c'est bien... J'aime beaucoup le concept du costume de patriote. Et c'était pour rencontrer des gens comme vous, Gilles, que nous faisons ce métier !"
Les deux autres n'ayant fait aucune proposition, Clive décida de prendre les devants et quitta la pièce pour se rendre dans la salle des costumes, histoire de leur trouver quelque chose à se mettre sur le dos...
A peine avait il quitté la pièce, que les 3 mutants purent entendre Ben Tucker marmonner en dessinant.
"Saletés de fondamentalistes... Saleté de Bucéphale... Si j'avais pas misé sur ce maudit canasson, je n'en serai pas là et j'aurai pas eu à composer avec cette bande de requins ! Déjà que les religieux comprenaient rien à la Bande Dessinée... Les aventures de Jésus, quelle rigolade... Ah, ça, si j'avais écouté ma pauvre mère, j'aurai fait comptable !"
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Dim 22 Mar 2009 - 7:15
Gilles était moyennement convaincu par l’argumentation de son patron au sujet du problème mutant, mais bon en même temps il devait savoir ce qu’il faisait, surtout s’il était appuyé d’experts. Devon eu ensuite une réaction étrange, elle se plaignait de faire partie d’une ligue de saint ni touche. Ce n’était pas elle qui avait, avant même de se présenter, fait part de sa volonté à ne pas embrasser le beau héros ? Gilles afficha un sourire narquois lorsque Clive répondit à sa petite amie. Il se reconnecta ensuite avec Tucker pour finir son costume.
Un habit qui fit forte impression au boss, le mutant ne cacha pas sa satisfaction lors des félicitations. Ce projet était vraiment une aubaine pour lui. Un sentiment qui n’était pas partager de tous, car le grand Ben rageait dans son coin… Gilles devait-il le laisser tranquille ou le motiver ? En même temps comment faire naitre l’enthousiasme chez une personne qui considérait le projet comme un sale boulot alimentaire ? Enfin pour le peu que Gilles avait compris. Cependant c’était peut être le premier challenge à relever de la part de Capt’ain Canada !
« Ben je ne vous sens pas à fond dans le projet avec nous là, il y a un problème ? Où est passé votre légendaire bonne humeur et les brillants signes de victoire ? Il faut rester positif, même si ce n'est pas de la grande BD qui restera dans les annales, il ne faut pas négligé le travail pour autant. J'espère vraiment véhiculé une bonne image des mutants à la futur génération. Croyez-moi c'est important vu tout ce qui se passe dans le monde en ce moment vis à vis de ce sujet »
Un habit qui fit forte impression au boss, le mutant ne cacha pas sa satisfaction lors des félicitations. Ce projet était vraiment une aubaine pour lui. Un sentiment qui n’était pas partager de tous, car le grand Ben rageait dans son coin… Gilles devait-il le laisser tranquille ou le motiver ? En même temps comment faire naitre l’enthousiasme chez une personne qui considérait le projet comme un sale boulot alimentaire ? Enfin pour le peu que Gilles avait compris. Cependant c’était peut être le premier challenge à relever de la part de Capt’ain Canada !
« Ben je ne vous sens pas à fond dans le projet avec nous là, il y a un problème ? Où est passé votre légendaire bonne humeur et les brillants signes de victoire ? Il faut rester positif, même si ce n'est pas de la grande BD qui restera dans les annales, il ne faut pas négligé le travail pour autant. J'espère vraiment véhiculé une bonne image des mutants à la futur génération. Croyez-moi c'est important vu tout ce qui se passe dans le monde en ce moment vis à vis de ce sujet »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Lun 23 Mar 2009 - 2:00
Ben marqua une pause pour méditer les paroles de Cap'tain Canada. Il se caressait le menton en fronçant du sourcil. Visiblement, il y avait quelque chose qui avait fait tilt dans sa tête... Puis finalement, il termina :
"Hum... Tu as raison, petit... Après tout, c'est de l'alimentaire. Mais c'est ni pire ni meilleur que ce que j'faisais à l'époque avec Jack Palmer. J'veux dire : c'est ce qu'on en fera qui compte, c'est tout !"
Il sourit en passant la main dans les cheveux du jeune mutant.
"En fait, t'es le nouveau Tom Bravoure quoi ! Si un de ces bouffeurs de bible était là, il me bassinerai avec le fait que tu es là pour m'éprouver et me conduire à la rédemption, mais je m'égare..."
Ben s'approcha de l'oreille du jeune homme et lui chuchota :
"Fais bien gaffe à tes arrières, petit... Écoute le vieux Ben : les 3 rigolos qui dirigent la boite pour le compte des bouffeurs de bible et de la fondation qui nous a racheté, c'est pas mes potes... ni les tiens... Soit comme Tom Bravoure et protège tes vrais amis, hein ?"
Il termina sur un clin d'œil sa diatribe. Pourtant il ne semblait pas avoir bu !
Clive revint finalement avec des pièces de costume grotesques pour Devon et Bernard. Si le second était aux anges, la première fit une tête plutôt rigolote, mélange d'indignation et de dégout !
Quelques dessins dans ce genre là accompagnaient le scénario :
C'était signé Ben Tucker. Et un mot de la main d'Helena Graff accompagnait le texte : "Nous tournons le spot télé tout à l'heure. En cas de souci, viens me voir chambre 208. Bises. HG."
Gilles se rappela qu'ils étaient tous les 3 logés au même étage et que la chambre d'Helena ne devait pas être trop loin...
"Hum... Tu as raison, petit... Après tout, c'est de l'alimentaire. Mais c'est ni pire ni meilleur que ce que j'faisais à l'époque avec Jack Palmer. J'veux dire : c'est ce qu'on en fera qui compte, c'est tout !"
Il sourit en passant la main dans les cheveux du jeune mutant.
"En fait, t'es le nouveau Tom Bravoure quoi ! Si un de ces bouffeurs de bible était là, il me bassinerai avec le fait que tu es là pour m'éprouver et me conduire à la rédemption, mais je m'égare..."
Ben s'approcha de l'oreille du jeune homme et lui chuchota :
"Fais bien gaffe à tes arrières, petit... Écoute le vieux Ben : les 3 rigolos qui dirigent la boite pour le compte des bouffeurs de bible et de la fondation qui nous a racheté, c'est pas mes potes... ni les tiens... Soit comme Tom Bravoure et protège tes vrais amis, hein ?"
Il termina sur un clin d'œil sa diatribe. Pourtant il ne semblait pas avoir bu !
Clive revint finalement avec des pièces de costume grotesques pour Devon et Bernard. Si le second était aux anges, la première fit une tête plutôt rigolote, mélange d'indignation et de dégout !
*
* *
Le scénario fut rapidement bouclé : dès le lendemain matin dans sa chambre d'hôtel en face du siège de PC BOOKS, Gilles découvrit une enveloppe glissée sous sa porte. Le script était assez édifiant.* *
Jimmy Scott, alias Cap'tain Canada, est le fils que tout le monde aurait aimé avoir. Son père, un ancien pilote de chasse reconverti dans la Police fait régner l'ordre et la justice dans le quartier. Avec lui, il va à la pêche le samedi et à la messe le dimanche.
Sharon McDougall est sa petite amie. Ils ont décidé de rester purs en attendant de se marier. D'ailleurs, ils vont également à l'église le dimanche en compagnie du Capitaine Scott.
Bernard Duchaussoy est le meilleur ami de Jimmy. C'est le fort en thème. L'intellectuel introverti qui se met toujours dans les pires situations pour que Jimmy et Sharon aillent le sauver !
Ensemble, ce sont les Canadian WonderKids ! Ils luttent contre le mal partout où il se présente dans la rue !
D'ailleurs, ce dimanche à l'église, alors qu'une lecture de l'épitre aux corinthiens de Saint Paul de Tarse était faite par l'officiant, des mutants terroristes de l'Institut Ravier pénètrent dans le lieu de culte. Il s'agit de Rat Man, Kid Vicious et Stupid Girl sous la houlette de Fleur Oliver, leur gourou.
Affrontement entre les disciples de Karl Ravier (un ancien criminel de guerre nazi reconverti dans la pédagogie) et les enfants bien aimés de Dieu. Finalement, le père de Jimmy viendra leur prêter main forte en compagnie de son coéquipier, Martin, un roboflic rigolo et professionnel, ami des enfants et des croyants, qui maîtrisera les misérables mutants.
Le numéro se clôture sur un goûter chez les Scott !
Quelques dessins dans ce genre là accompagnaient le scénario :
C'était signé Ben Tucker. Et un mot de la main d'Helena Graff accompagnait le texte : "Nous tournons le spot télé tout à l'heure. En cas de souci, viens me voir chambre 208. Bises. HG."
Gilles se rappela qu'ils étaient tous les 3 logés au même étage et que la chambre d'Helena ne devait pas être trop loin...
- Gilles MartinLycée
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Re: Toronto, chez les Martin
Mar 24 Mar 2009 - 6:04
Les premières paroles de Ben annonçaient la victoire du jeune homme. Pas peu fière il croisa les bras d’un air triomphant. Il avait su trouver les mots justes pour réveiller la carcasse du vieux Magic. La suite était nettement plus effrayante… des murmures, des mises en gardes, des complots… Gilles avait eu l’impression d’être téléporter en plein milieu d’un film d’espionnage. Mais de quoi parler le dessinateur ? N’était-il pas un brin paranoïaque ?
*C’est une BD pour gamin, je ne vois pas ce qui pourrait m’arriver…Il débloque le grand père…*
Sa réponse fut quand à elle l’inverse de sa pensée, essayant de suivre le chemin traçait par Ben :
« Oh… ok, message reçu. Je ferai attention.»
Puis le garçon regarda l’arrivé de Clive d’un air perplexe. L’horreur des vêtements n’étaient qu’égal qu’au bonheur de Gilles à la vu de Devon. Il ne pu s’empêcher de lui envoyer une pique :
« Alors heureuse ? Prête à combattre dans…ça ? »
Alors qu’il affichait un grand sourire, le regard de la jeune fille ne signifiait qu’une chose "si je le pouvais je te l’agrandirai jusqu’aux oreilles". Il s’éclipsa ensuite dans le couloir afin qu’elle puisse essayer son costume, d’autant plus qu’il avait assez joué avec le feu pour aujourd’hui.
~~~
Le jour suivant une surprise de taille attendait le cap’ tain, le scénario. Gilles se demandait combien touchait le type qui pouvait bien pondre de tel chef d’œuvre.
*Sérieusement, ils avaient décidé d’attendre jusqu’au mariage… mouhahahaha, il y a vraiment que des gamins pour croire une chose pareille. L’institut Ravier ? Cool on pourrait presque penser que ça existe vraiment, genre en Colombie… par contre le robot c’est vraiment too much. Hey mais je ne vois pas en quoi aller à la pêche explique l’origine de mes pouvoirs.*
Puis ses yeux finirent par ce posé sur le message de la belle Helena.
« Oh… mon dieu ! »
Vu le scénario, il ferait bien d’éviter de jurer ainsi, mais en l’occurrence c’était limite justifiable. En cas de soucis ? Mais quels soucis pouvait-il bien avoir ? C’était un prétexte pour le voir. Il passa ensuite cinq bonnes minutent à mater une mèche rebelle devant le miroir, puis il forma un pistolet avec ses doigts :
« Bang ! A toi de jouer cowboy. »
Il se mit ensuite à la recherche de la chambre perdu à la manière d’un archéologue qui aurait peur des serpents. Suite à cette comparaison dénuée de sens, le mutant se retrouva devant la porte 208. Il était dans un état de nervosité tel que frapper à la porte aurait synonyme "d’enfoncer la porte". Il se racla la gorge et parla d’une voix grave :
« Bonjour Helena, c’est moi Gilles. Vous êtes là ? »
*C’est une BD pour gamin, je ne vois pas ce qui pourrait m’arriver…Il débloque le grand père…*
Sa réponse fut quand à elle l’inverse de sa pensée, essayant de suivre le chemin traçait par Ben :
« Oh… ok, message reçu. Je ferai attention.»
Puis le garçon regarda l’arrivé de Clive d’un air perplexe. L’horreur des vêtements n’étaient qu’égal qu’au bonheur de Gilles à la vu de Devon. Il ne pu s’empêcher de lui envoyer une pique :
« Alors heureuse ? Prête à combattre dans…ça ? »
Alors qu’il affichait un grand sourire, le regard de la jeune fille ne signifiait qu’une chose "si je le pouvais je te l’agrandirai jusqu’aux oreilles". Il s’éclipsa ensuite dans le couloir afin qu’elle puisse essayer son costume, d’autant plus qu’il avait assez joué avec le feu pour aujourd’hui.
~~~
Le jour suivant une surprise de taille attendait le cap’ tain, le scénario. Gilles se demandait combien touchait le type qui pouvait bien pondre de tel chef d’œuvre.
*Sérieusement, ils avaient décidé d’attendre jusqu’au mariage… mouhahahaha, il y a vraiment que des gamins pour croire une chose pareille. L’institut Ravier ? Cool on pourrait presque penser que ça existe vraiment, genre en Colombie… par contre le robot c’est vraiment too much. Hey mais je ne vois pas en quoi aller à la pêche explique l’origine de mes pouvoirs.*
Puis ses yeux finirent par ce posé sur le message de la belle Helena.
« Oh… mon dieu ! »
Vu le scénario, il ferait bien d’éviter de jurer ainsi, mais en l’occurrence c’était limite justifiable. En cas de soucis ? Mais quels soucis pouvait-il bien avoir ? C’était un prétexte pour le voir. Il passa ensuite cinq bonnes minutent à mater une mèche rebelle devant le miroir, puis il forma un pistolet avec ses doigts :
« Bang ! A toi de jouer cowboy. »
Il se mit ensuite à la recherche de la chambre perdu à la manière d’un archéologue qui aurait peur des serpents. Suite à cette comparaison dénuée de sens, le mutant se retrouva devant la porte 208. Il était dans un état de nervosité tel que frapper à la porte aurait synonyme "d’enfoncer la porte". Il se racla la gorge et parla d’une voix grave :
« Bonjour Helena, c’est moi Gilles. Vous êtes là ? »
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: Toronto, chez les Martin
Mar 24 Mar 2009 - 19:54
Alors que Gilles attendait devant la porte, il put entendre la fin d'une conversation téléphonique :
"Laurie, ma chérie, tout se passe pour le mieux à Toronto. Je commence à prendre mes marques et... ne t'inquiète pas, je passerai à Washington dès que je pourrai. Je pense que ce sera bien assez tôt. Je te tiens au courant. Je t'embrasse, chérie"
Finalement, Helena ouvrit la porte, son téléphone cellulaire à bout de bras. La jeune assistante de direction portait une sorte de kimono en satin qui lui arrivait à mi cuisses et affichait un large sourire en découvrant le jeune homme.
"Entre, entre... Et, puis tu n'as qu'à me tutoyer... et m'appeler Helena !"
Gilles put découvrir une suite sensiblement plus chic que sa petite chambre d'hôtel.
Du regard, il constata la présence d'une bouteille de vin débouchée ainsi que deux verres à moitié vides. Non loin de là, un cendrier débordait de mégots de cigarette, le tout empestant le tabac froid.
Le petit déjeuner était posé sur une table en verre : il y avait une bouteille de jus d'orange ainsi que quelques pommes et des céréales. Quelques journaux (le numéro 4 de l'Eastern News, une édition spéciale du même magazine et le numéro 12 de la Sentinelle) trainaient juste à côté.
La suite était composée de deux autres pièces : une salle de bain ainsi qu'une chambre. Le lit de cette dernière était défait et la pièce empestait également la cigarette !
Helena fit signe à Gilles de s'asseoir non loin du petit déjeuner.
"Alors bien dormi ? Tes amis Bernard et Devon - Quelle charmante jeune fille ! Quel adorable garçon ! - ont l'air d'avoir apprécié leur chambre ! En tout cas, tu as du lire le scénario de Ben qui s'est vraiment surpassé... Et ce n'est que le début, tout à l'heure nous entrons en tournage ! Tu es un garçon très chanceux..."
Elle marqua une petite pause, un léger sourire aux lèvres.
"Tu dois avoir faim ! Sers toi à manger, moi je vais prendre ma douche... J'en ai pour un tout petit moment mais après nous pourrons parler"
Une bonne demi heure plus tard, Helena revint avec le même kimono et une serviette sur la tête. Elle vint s'asseoir tout près de Gilles et lui demanda :
"Alors, tu as des questions ?"
Le sourire de la jeune femme semblait ne jamais la quitter...
"Laurie, ma chérie, tout se passe pour le mieux à Toronto. Je commence à prendre mes marques et... ne t'inquiète pas, je passerai à Washington dès que je pourrai. Je pense que ce sera bien assez tôt. Je te tiens au courant. Je t'embrasse, chérie"
Finalement, Helena ouvrit la porte, son téléphone cellulaire à bout de bras. La jeune assistante de direction portait une sorte de kimono en satin qui lui arrivait à mi cuisses et affichait un large sourire en découvrant le jeune homme.
"Entre, entre... Et, puis tu n'as qu'à me tutoyer... et m'appeler Helena !"
Gilles put découvrir une suite sensiblement plus chic que sa petite chambre d'hôtel.
Du regard, il constata la présence d'une bouteille de vin débouchée ainsi que deux verres à moitié vides. Non loin de là, un cendrier débordait de mégots de cigarette, le tout empestant le tabac froid.
Le petit déjeuner était posé sur une table en verre : il y avait une bouteille de jus d'orange ainsi que quelques pommes et des céréales. Quelques journaux (le numéro 4 de l'Eastern News, une édition spéciale du même magazine et le numéro 12 de la Sentinelle) trainaient juste à côté.
La suite était composée de deux autres pièces : une salle de bain ainsi qu'une chambre. Le lit de cette dernière était défait et la pièce empestait également la cigarette !
Helena fit signe à Gilles de s'asseoir non loin du petit déjeuner.
"Alors bien dormi ? Tes amis Bernard et Devon - Quelle charmante jeune fille ! Quel adorable garçon ! - ont l'air d'avoir apprécié leur chambre ! En tout cas, tu as du lire le scénario de Ben qui s'est vraiment surpassé... Et ce n'est que le début, tout à l'heure nous entrons en tournage ! Tu es un garçon très chanceux..."
Elle marqua une petite pause, un léger sourire aux lèvres.
"Tu dois avoir faim ! Sers toi à manger, moi je vais prendre ma douche... J'en ai pour un tout petit moment mais après nous pourrons parler"
*
* *
* *
Une bonne demi heure plus tard, Helena revint avec le même kimono et une serviette sur la tête. Elle vint s'asseoir tout près de Gilles et lui demanda :
"Alors, tu as des questions ?"
Le sourire de la jeune femme semblait ne jamais la quitter...
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Re: Toronto, chez les Martin
Mer 25 Mar 2009 - 12:24
Il n’aurait jamais dû laisser ses oreilles trainer. La conversation téléphonique avait de quoi renversé la théorie de Gilles. Chérie ? Ma Chérie ? Cette fois-ci il était clair que dans les cas deux possibles, aucun ne convenait au mutant.
*Mais elle n’est pas un peu jeune pour avoir une gamine ? Et si elle est de l’autre bord, moi je n’ai plus qu’à passer par-dessus bord… Ou alors c’est sa sœur qu’elle appel comme ça ! Mais oui ! Mais bien sûr que non. Tu sais des fois tu me fais mal à vouloir t’accrocher comme ça…*
Helena finit par faire son apparition. Les yeux de Gilles s’écarquilla sous l’étonnement, s’il avait était un personnage de cartoon et non de BD, à ce moment précis il aurait très bien pu incarner le loup des dessins animé de son enfance avec langue pendue, yeux exorbités et tout le reste. Sans mot dire il accepta l’invitation d’un hochement de tête à peine perceptible. Mais il fronça rapidement les sourcils lorsqu’il sentit l’odeur qui se dégageait de la pièce, le tabac froid quel horreur. Si l’odeur de la fumée ne le dérangeait pas plus que ça, celle du tabac froid par contre… surtout quand celle-ci s’incruste dans ses vêtements pour ne plus le lâcher, une vrai plaie. Qui ne fit que s’élargir à la vu de la bouteille de vin.
*C’est dans ce genre de situation que je veux avoir une machine à remonté dans le temps. Hop je lis la lettre, je reste dans ma chambre et j’attends le tournage de la pub. C’était pas compliqué quand même…*
Il prit place ensuite dans l’un des nombreux fauteuils que comptait la pièce tout en répondant :
« Oui oui, bien dormi. Justement le scénario c’est de ça que je voulais te parler… »
*MENTEUR*
« …oui deux trois zone d’ombre à éclairer »
Mais la belle créature se défila pour une douche… rien que d’y penser Gilles voulut se fracasser le crâne contre un mur pour justement penser à tout sauf à ça. Il prit donc en attendant un des journaux.
~~~
Alors que l'assistante revenait pour s’assoir tout près de lui, Gilles n’était plus d’humeur à sauter au plafond pour cette charmante intention. Il venait lire l’édition spéciale de L’Eastern New et fait le rapprochement avec le pitoyable scénario. Des questions ? Oh oui qu’il en avait. Il tendit le journal à Helena et parla sèchement :
« C’est quoi cet institut ? Et surtout tu as lu le scénario ? Le méchant de notre histoire c’est le directeur de cet établissement et c’est à peine voilé en plus ! »
Il se leva du fauteuil et agita ses bras de manière énergie, trahissant le sentiment de colère qui monter en lui.
« Il faut demander à Ben de changer ça. Déjà rien que pénalement je ne suis pas sûr qu’on puisse faire une telle caricature sans exposer la société à des poursuites judiciaires pour diffamation et puis surtout j’en sais rien si ces gars là c’est des terroristes. Je n’ai pas envie de leur placarder cette image au Canada alors qu’on est sait rien. »
Il posa ses mains sur sa tête et poursuivit :
« Je dirai même le contraire, regarde la page deux, ils ont même arrêté des expériences sur des mutants comme moi. C’est vraiment EUX les héros ces mecs là… »
*Mais elle n’est pas un peu jeune pour avoir une gamine ? Et si elle est de l’autre bord, moi je n’ai plus qu’à passer par-dessus bord… Ou alors c’est sa sœur qu’elle appel comme ça ! Mais oui ! Mais bien sûr que non. Tu sais des fois tu me fais mal à vouloir t’accrocher comme ça…*
Helena finit par faire son apparition. Les yeux de Gilles s’écarquilla sous l’étonnement, s’il avait était un personnage de cartoon et non de BD, à ce moment précis il aurait très bien pu incarner le loup des dessins animé de son enfance avec langue pendue, yeux exorbités et tout le reste. Sans mot dire il accepta l’invitation d’un hochement de tête à peine perceptible. Mais il fronça rapidement les sourcils lorsqu’il sentit l’odeur qui se dégageait de la pièce, le tabac froid quel horreur. Si l’odeur de la fumée ne le dérangeait pas plus que ça, celle du tabac froid par contre… surtout quand celle-ci s’incruste dans ses vêtements pour ne plus le lâcher, une vrai plaie. Qui ne fit que s’élargir à la vu de la bouteille de vin.
*C’est dans ce genre de situation que je veux avoir une machine à remonté dans le temps. Hop je lis la lettre, je reste dans ma chambre et j’attends le tournage de la pub. C’était pas compliqué quand même…*
Il prit place ensuite dans l’un des nombreux fauteuils que comptait la pièce tout en répondant :
« Oui oui, bien dormi. Justement le scénario c’est de ça que je voulais te parler… »
*MENTEUR*
« …oui deux trois zone d’ombre à éclairer »
Mais la belle créature se défila pour une douche… rien que d’y penser Gilles voulut se fracasser le crâne contre un mur pour justement penser à tout sauf à ça. Il prit donc en attendant un des journaux.
~~~
Alors que l'assistante revenait pour s’assoir tout près de lui, Gilles n’était plus d’humeur à sauter au plafond pour cette charmante intention. Il venait lire l’édition spéciale de L’Eastern New et fait le rapprochement avec le pitoyable scénario. Des questions ? Oh oui qu’il en avait. Il tendit le journal à Helena et parla sèchement :
« C’est quoi cet institut ? Et surtout tu as lu le scénario ? Le méchant de notre histoire c’est le directeur de cet établissement et c’est à peine voilé en plus ! »
Il se leva du fauteuil et agita ses bras de manière énergie, trahissant le sentiment de colère qui monter en lui.
« Il faut demander à Ben de changer ça. Déjà rien que pénalement je ne suis pas sûr qu’on puisse faire une telle caricature sans exposer la société à des poursuites judiciaires pour diffamation et puis surtout j’en sais rien si ces gars là c’est des terroristes. Je n’ai pas envie de leur placarder cette image au Canada alors qu’on est sait rien. »
Il posa ses mains sur sa tête et poursuivit :
« Je dirai même le contraire, regarde la page deux, ils ont même arrêté des expériences sur des mutants comme moi. C’est vraiment EUX les héros ces mecs là… »
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: Toronto, chez les Martin
Mer 25 Mar 2009 - 13:14
L'éternel sourire d'Helena fit place quelques instants à une moue gênée... Visiblement, la jeune n'était pas à l'aise face à toute manifestation de colère. Elle observa Gilles faire son remue-ménage puis garda le silence quelques instants, l'air pensive, parcourant rapidement la page indiquée par le jeune mutant.
Enfin, elle commença d'une voix douce et lente :
"Je pensais qu'il s'agissait d'une création de toutes pièces... Ben n'est pas réputé pour faire ce genre de choses. Je suis assez surprise. J'avais pourtant lu quelques résumés et épisodes de Tom Bravoure et du Strong Sergent mais..."
Elle releva des petits yeux inquiets en direction de Gilles.
"Là, il s'agirait de propagande, n'est ce pas ?"
Laissant le journal de côté, elle se servit un verre de jus d'orange.
"Il faudrait en parler à nos consultants sur la question mutante... Ou mieux, j'en parlerai à Nicole..."
Elle sourit légèrement.
"A Mademoiselle van Damme, je veux dire. En tout cas tu as bien fait de m'en parler, Gilles. C'est aussi mon rôle de m'assurer qu'il n'y a pas de problèmes. Et puis, nous devons apporter au monde une image positive et respectueuse de la communauté des honnêtes mutants ! Nous ne pouvons nous permettre de nous cacher derrière des paravants aussi misérables..."
Helena réajusta son kimono et sourit plus largement à Gilles.
"En tout cas, on a bien fait de te choisir comme héros. Devon, tout à l'heure n'a même pas lu le journal et Bernard m'a juste parlée des quelques fautes d'orthographe qu'il avait identifié"
Elle porta le verre à ses lèvres et but une petit gorgée avant de terminer :
"Ne t'inquiètes pas, Mademoiselle van Damme et Clive sauront ramener Ben à la raison. Ils ne prendront pas le risque de perdre Cap'tain Canada ! As tu, en revanche des questions sur le tournage de toute à l'heure ?"
Enfin, elle commença d'une voix douce et lente :
"Je pensais qu'il s'agissait d'une création de toutes pièces... Ben n'est pas réputé pour faire ce genre de choses. Je suis assez surprise. J'avais pourtant lu quelques résumés et épisodes de Tom Bravoure et du Strong Sergent mais..."
Elle releva des petits yeux inquiets en direction de Gilles.
"Là, il s'agirait de propagande, n'est ce pas ?"
Laissant le journal de côté, elle se servit un verre de jus d'orange.
"Il faudrait en parler à nos consultants sur la question mutante... Ou mieux, j'en parlerai à Nicole..."
Elle sourit légèrement.
"A Mademoiselle van Damme, je veux dire. En tout cas tu as bien fait de m'en parler, Gilles. C'est aussi mon rôle de m'assurer qu'il n'y a pas de problèmes. Et puis, nous devons apporter au monde une image positive et respectueuse de la communauté des honnêtes mutants ! Nous ne pouvons nous permettre de nous cacher derrière des paravants aussi misérables..."
Helena réajusta son kimono et sourit plus largement à Gilles.
"En tout cas, on a bien fait de te choisir comme héros. Devon, tout à l'heure n'a même pas lu le journal et Bernard m'a juste parlée des quelques fautes d'orthographe qu'il avait identifié"
Elle porta le verre à ses lèvres et but une petit gorgée avant de terminer :
"Ne t'inquiètes pas, Mademoiselle van Damme et Clive sauront ramener Ben à la raison. Ils ne prendront pas le risque de perdre Cap'tain Canada ! As tu, en revanche des questions sur le tournage de toute à l'heure ?"
- Gilles MartinLycée
- Age : 33
Nom de code : SMASH
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Toronto, chez les Martin
Mer 25 Mar 2009 - 15:25
Alors qu’Helena lisait le journal et fit par de son étonnement, l’adrénaline de Gilles s’évacuait peu à peu retrouvant ainsi un calme relatif.
« De la propagande ? Je ne sais pas mais en tout cas Ben à l’air d’avoir un avis bien tranché sur le sujet et je me refuse à véhiculer sa vision des choses… »
Il fit craquer ses doigts et fit par de son indignation :
« Je ne sais pas qui sont vos experts de la question mutante mais j’espère qu’ils n’ont pas encore approuvé ce torchon car sinon je commencerai sérieusement à douter de leur capacité… »
Mais ce qui le rassurait un peu c’est qu’Helena continuait à la bombarder de sourire en lui disant qu’elle allait s’occuper de cette affaire, d’autant plus qu’elle partageait l’avis du mutant. L’assistante finit par calmer les ardeurs du héros rouge et blanc en le complimentant sur sa réaction. Décidément il était bien trop réceptif aux charmes de la jeune femme.
« Pour tout à l’heure, je n’ai pas de question précise… je suppose que je serai en costume pour promouvoir la BD devant une caméra avec un texte déjà prévu. Ce sera bien de ce style là ? Donc à moins que la production ait des recommandations spéciale qu’on est pas encore évoqué, je pense que ça ira…»
« De la propagande ? Je ne sais pas mais en tout cas Ben à l’air d’avoir un avis bien tranché sur le sujet et je me refuse à véhiculer sa vision des choses… »
Il fit craquer ses doigts et fit par de son indignation :
« Je ne sais pas qui sont vos experts de la question mutante mais j’espère qu’ils n’ont pas encore approuvé ce torchon car sinon je commencerai sérieusement à douter de leur capacité… »
Mais ce qui le rassurait un peu c’est qu’Helena continuait à la bombarder de sourire en lui disant qu’elle allait s’occuper de cette affaire, d’autant plus qu’elle partageait l’avis du mutant. L’assistante finit par calmer les ardeurs du héros rouge et blanc en le complimentant sur sa réaction. Décidément il était bien trop réceptif aux charmes de la jeune femme.
« Pour tout à l’heure, je n’ai pas de question précise… je suppose que je serai en costume pour promouvoir la BD devant une caméra avec un texte déjà prévu. Ce sera bien de ce style là ? Donc à moins que la production ait des recommandations spéciale qu’on est pas encore évoqué, je pense que ça ira…»
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