[GenèsiX] 1.12 Fin du pèlerinage

Le taxi s'arrêta devant un imposant mûr d'enceinte, pourvu d'une grille en fer élégante. Cassandre remercia puis paya le chauffeur et descendit de la voiture, accompagnée de Jessica.
Le taxi repartit en sens inverse, les laissant seules, dans le calme surréaliste du voisinnage. Tout était silencieux, comme le calme avant la tempête.
La jeune femme tourna la tête vers Jessica.

"Qu'en dis-tu? Nous sommes au bon endroit? En principe il devrait y avoir une plaque quelque part avec le nom de l'établissement écrit dessus..."

Jessica avait passé le trajet en avion à regarder les films qu'il passait, le temps d'en voir deux, elle avait également dormit un peu.

Enfin, elles arrivèrent devant le bâtiment qui était le lieu de leur destination.

"Qu'en dis-tu? Nous sommes au bon endroit? En principe il devrait y avoir une plaque quelque part avec le nom de l'établissement écrit dessus..."

Jessica regarda autour d'elle, et s'approcha de la grille. Sur le côté était inscrite sur une plaque : Institut Xavier.
"Oui c'est là..."
Elle trouva que ça ne ressemblait pas vraiment à un internat, mais elle n'était jamais venu de ce côté des Etats-Unis, n'ayant jamais voyagé.
Jess regardait avec apréhension ce qui se trouvait devant elle, derrière cette grille, puis se retourna vers Cassandre.
"Et maintenant ?"

"Hum...Eh bien on a qu'à essayer de rentrer." suggéra Cassandre. Elle se rapprocha de la grille et tatonna le murêt à la recherche d'une quelconque sonnette. Elle finit par mettre littéralement la main dessus, et appuya sur le petit bouton une fois....
Deux fois....
Elle tourna la tête vers jessica avec un sourire d'excuse.

"On tombe peut-être en période creuse..." dit-elle sans conviction en avançant sa main en direction des barreaux.

"On peut peut-être aller jeter un oei..." reprit-elle mais elle ne termina pas sa phrase. Elle resta figée quelques secondes, la main toujours posée sur la grille.

Une caméra de surveillance scrutait le parc de l'Institut, habilement dissimulées sur le mûr d'enceinte et sur certains arbres des jardins.

"Après réflexion, mieux vaut ne pas s'aventurer à l'intérieur sans y avoir été convié." conlut-elle soudain en relevant la tête.

Que faire...?Elles n'avaient pas fait tout se chemin pour se heurter à une porte close... Cassandre savait que mine de rien, elle serait peut-être l'auteur de la déception de Jessica si tel était le cas, et elle ne le supporterait pas.

"Tu vois quelquechose ou quelqu'un qui pourrait nous aider?" demanda-t-elle en focalisant son attention sur son ouï et son odorat.

Jessica commençait à penser qu'elles avaient fait ce voyage pour rien, lorsque elle vit la caméra.
Elle ne serait certainement pas la si il n'y avait personne.

"Non je vois pas. Mai speut-etre que quelqu'un va venir maintenant qu tu as sonné."

Sans savoir pourquoi, Cassandre avait un drôle de pressentiment à proximité de l'école.
"Peut-être...Tu as raison, attendons un peu, de toute façon il n'y a que çà à faire." dit-elle en s'éloignant un peu de la grille.

Je ne repartirais pas sans savoir le lien entre cette école et Jessica...

Midas rentra du centre commercial, toujours avec son sac de tissus qu'il venait d'acheter pour réaliser son costume de combat. Lorsqu'il se raprocha du centre, il vit que d'autres personnes attendaient devant le protail, deux jeunes filles apparement.

*Tient des nouveaux mutants ... Je ne vais quand même pas les laisser dehors ...*

"Je peux vous aider ? Si vous cherchez l'institut Xavier c'est ici."

Dit-il d'un ton détendu.

Cassandre tourna sa tête dans la direction du nouveau venu. Il avait une voix agréable. Elle se leva : elle avait pour quelques minutes élu domicile sur sa valise collée au mûr d'enceinte de l'institut.

"Bonjour... Vous semblez être un familier" commença-t-elle. Elle avait tout de suite noté l'assurance avec laquelle il avait engagé la conversation.
"Nous aurions voulu y entrer, et en apprendre plus sur cet...institut." réprit-elle, en se rapprochant inconsciemment de la position de Jessica.

On peut dire que tu l'oeil midas, 2 personnes et c'est des mutants.

Et machaon, tu l'a oublié en route.

"Tout ce que je peux vous dire sur cet institut est qu'il permet aux mutants d'aprendres à contrôler et maitriser leurs pouvoirs. J'aimerais bien vous faire en entrer mais je n'ai pas les clés avec moi..."

Alors il sortit son comunicateur de sa poche pour tenter de contacter Olivier.

Olivier c'est Midas, je suis devant l'institut avec un blessé grave, il faut vite nous ouvrir !...

(Olivier)"Oui Midas, je demande tout de suite à Cerebra de vous laisser entrer et de desactiver le système de sécurité le temps que vous alliez à l'infirmerie. Ton communicateur te permets aussi de parler à Cerebra."

Il n'avais peut-être pas fait dans la politesse mais il n'avait pas le temps pour la mise en forme, ni pour attendre une réponse.

[HJ J'éspère avoir bien ratrapé mon erreur.]

*...cet institut permet aux mutants d'apprendre à contrôler et maitriser leurs pouvoirs ?*

Jessica recula d'un pas, se retrouvant juste à côté de Cassandre.
Au moins lui était direct, et ne tournait pas autour du pot sur le sujet...
Alors comme ça cet internat était pour les mutants ? elle n'aurait jamais cru qu'un endroit comme celui existe.
Jess resta près de Cassandre, peu rassuré, et silencieuse.

(désolé je reviens lundi soir, si vous avancé je suivrais Cassandre.)

Une odeur de chair brûlée assaillit immédiatement Cassandre alors que l'inconnu se rapprochait.
Un blessé grave?
L'autre révélation du jeune homme interloqua Cassandre. Un école pour mutant? Elle n'aurait jamais cru qu'une telle institution pouvait perdurer par les temps qui courraient. Ainsi était-ce la destinée de Jessica que d'y aller? Apprendre à contrôler ses pouvoirs... Cà devenait logique...

"J'ai quelques notions de secourisme, je peux vous aider." répondit Cassandre instinctivement. Il lui fallait laisser ses interrogations de côté, une vie semblait en dépendre.
Elle tourna la tête en direction de Jessica.
"Reste près de moi..." dit-elle doucement à son intention.

Bien que Midas était en train de manipuler les sens de machaon pour qu'il ne sente pas ses douleurs, il ne pouvait absolument pas empêcher le corp de saigner.

Je ne peux pas vous dire ce qu'il c'est passé. Quand je suis arrivé sur les lieux j'ai trouvé cet homme allongé par terre. Les autres membres sont resté au centre commercial pour règler des problèmes disons 'd'interaction avec la foule'.

Je veux bien de l'aide. Mon pouvoir me permet de manipuler les sens. Normalement il ne doit plus sentir ses douleurs mais je ne peux pas empecher le sang de couler.

Celle qui s'appelle cérébra est un hologramme qui reste à l'institut. Elle devrait arriver pour nous ouvrir.

Les autres membres?
Cassandre trouvait que le jeune homme se dévoilait bien vite pour un mutant. Après tout, elles n'avaient jamais précisé leur identité... Cette pensée lui laissa une impression paradoxale : l'institut était protégé par un système high-tech, mais ses étudiants se livraient avec une facilité déconcertante.

Le grincement du portail sur ses gonds détourna l'attention de Cassandre de ces réflexions sur la nature de l'établissement. Entendant les pas du jeune homme s'éloigner à l'interieur du parc, elle se mit en marche à sa suite, en calculant sa trajectoire sur celle qu'il prenait. Derrière elle, elle pouvait entendre les petits pas de Jessica.

"Vous avez de quoi soigner cette personne à l'intérieur?"

Machaon ne le sait pas encore mais il a peut être trouver sa nouvelle famille. A part ses parents personne ne s'est jamais occupé de lui aussi bien que ces mutants, il ne les connaît pas et pourtant ils l'aident mais pourquoi ?
Cette question Godollo ne se la pose pas encore il baigne dans la béa attitude, le papillon s'est envolé au septième ciel.

Tallie finis sa réponse :

- "Je suis ... embrasse moi et tu vas le découvrir "

Elle le lui dit ça d'un ton envoûtant, selon machaon elle a toute les qualités et aucun défauts, normal c'est son idéal féminin comment pourrait il résister à ses charmes ?
Godollo obéit à sa dulcinée, il l'embrassa langoureusement, on ne voit des scènes comme ça uniquement au cinema. Pour augmenter le romantisme elle fis "la jambe pin-up", il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux, pour conclure ce magnifique baiser, il lui "roula une pelle" !
Il connaissait désormais toute la vérité, c'est la grâce de la floraison, comment a t'il put passer à coté de ça alors qu'avec un nom pareille c'était évident ?
Tout simplement car Godollo était envoûté par la beauté et la grâce de Tallie !

Quand ce moment de bonheur énorme ce termina, Machaon arrêta avec ses questions, il savait déjà tout d'elle.

Dans la réalité, il ouvre légèrement les yeux, godollo est encore dans son rêve mais il mélange délire et réalité.
Donc lui et sa dulcinée se repose sur terre, ils sont dans un jardin, le papillon ne voit pas du tout les choses pareils, pour lui mirage est un satyre bouclé, Cassandre est une prêtresse et Jessica une fée.
Godollo voit le jardin comme un parc très fleurie, les fleurs sont abondantes et colorés, des oiseaux exotiques roucoulent et au centre se trouve un lac où l'eau est douce et bleu, elle reflète la lune.

Machaon commença à reprendre le sens de la réalité, tout ça est trop idéaliste et irréaliste, la mythologie grec n'est pas réel, Tallie ne peut être une grâce, peut être rêve il.
Godollo doit partir mais comment, il doit accepter ce qui l'attends, c'est à dire une mort certaine dut à l'hémorragie !
Il dit à Tallie d'un air désespérer:

- "Tout cela n'est pas réel, je ne t'aime pas tu n'es qu'un songe, un purs délire, tu n'es qu'un mensonge que j'ai crée et moi un "mithoman" pathétique !
Comment ai-je put être aussi stupide ???
Garde la poésie,
Garde la joie pour toi !"

Godollo pleurer de désespoir, il n'avait jamais eut plus honte de lui, il ne pouvait même pas se regarder dans le lac !

Tallie bien qu'étant un fantasme et le double féminin de machaon n'aller pas rester à ne rien faire, la rose lui cria avec une haine et une colére énorme :

"L'amour me fait si mal
C'est une torture
De te perdre
Que tu parte sans dire où tu va

Tu n'es qu'un chien
Et qu'on se dise adieu !"

Godollo s'envola en versant une larme et lui dit :

"Ecoute ma rose
Ne me punis pas plus
Parce que je vais loin
Sans toi je n'ai pas la paix
Je ne peux pas demander que l'hiver pardonne a un rosier
Je ne peux pas demander aux ormes qu'ils engendrent des poires
Je ne peux pas demander l'éternité à un simple mortel
Et marcher en jetant aux porcs des milliers de perles"

Il était en larmes et elle mourante de désespoir, pour finir elle lui cria avec toute la rage de son coeur sans verser une larme :
"Moi... Moi je ne vais pas pleurer pour toi"


C'est la dernière phrase qu'il entendit d'elle, Godollo était dans les jardins de l'institut en compagnie d'autres mutant, son réveil fut très brusque et dynamique, machaon décida de tourner la page et d'oublier ce mauvais rêve .

Un bruissement dans un fourrée se fit entendre non loin. Suivi d'un léger juron en une langue qui n'était familière à aucun des mutants présents.

Puis un bras sortit du bosquet autour de l'allée, tâtonnant au milieu des graviers. Puis la main tomba sur la chaussure de Cassandre, la tâta aussi, puis remonta au niveau des chevilles, avant de disparaitre à nouveau dans le buisson.

Cette fois-ci, une tête blonde, terreuse, couverte de branches sortit du haut du buisson.

"Dites, vous auriez pas des vêtements qui ne vous servent pas ?"

La question de Cassandre était restée en suspens. Un bruissement de feuillage détourna son attention de Mirage pendant un cours instant, suivi du contact de ce qui s'apparentait à une main sur sa cheville, ce qui ne manqua pas de la faire légèrement sursauter.
Une voix aux intonations étranges se fit entendre, pour demander... des vêtements?
Cassandre hésita entre la surprise et la méfiance : les évènements qui les avaient attendues à la grille de l'institut étaient loin d'être banals, et elle se demanda soudain si son handicap n'allait pas l'empêcher de protéger Jessica en cas de problème. Elle n'avait jamais songé attérir dans une situation aussi complexe, et se retrouvait pour une fois, à suivre le flot des évènements plutôt que de le voir à l'avance. Et cette situation était pour le moins déconcertante.
Elle se décala instinctivement de façon à se tenir devant Jessica. Elle pouvait sentir une odeur fraîche et vaporeuse venir de la même direction que la voix. Elle la nota mentalement, l'ajoutant à un vaste répertoire qu'elle avait mis sa vie à bâtir.
La jeune femme eut une pensée : si l'inconnu se trouvait dans un buisson de l'institut, c'est qu'il avait passé le système de sécurité avec succès...

"Il y a un blessé dont il faut s'occuper rapidement. Prenez çà et venez nous aider." dit-elle en déboutonnant sa chemise et en la lançant à l'aveuglette vers le buisson, se retrouvant en débardeur pour le compte. La fraîcheur de la brise lui donna la chair de poule. Ou peut-être était-ce la peur de l'Inconnu.

Elle rentra dans l'institut à la suite de Mirage.

Infirmerie de l'institut

Machaon essaya d'être le plus présent possible dans le coeur de l'action malgré l'hémorragie et ses faiblesse actuel.

A ses cotés se trouvait, une petite fillette très chou, un homme avec de magnifiques boucles brunes, un garçon blond couvert de branches et assez sale et pour finir en apothéose une splendide brune, aux yeux mystérieux mais sans regards, il lui sourit et sa présence et sa chaleur (humaine) lui remonta le morale.

Il chuchota d'une voix roque :

"Euh, on est où ?
Et vous êtes qui pour aider un monstre de mon espèce ?"

La suite se déroule ici