Sous la pluie

Saut temporel ( Aussi simple que 1, 2, 3)

Aujourd'hui, il pleuvait et, en ce moment, le rythme ne variait pas beaucoup. C'était pas trop fort, pas très faible, mais c'était bien assez dans un cas comme dans l'autre. Pour lui, pour le Rêveur ainsi sous l'élément se laissant aller au gré de ses humeurs climatiques, il ressentait étrangemment un petit inconfort. Bah, ce n'était pas nouveau cette sensation. Il fallait dire que ça remontait aux tout débuts de l'apparition de son pouvoir du feu. À la première pluie qui avait suivi son changement, il l'avait ressentit et avait même prit peur sous le coup de l'émotion. Par contre, par la suite, il avait apprit à vivre avec et ainsi renouer comme aujourd'hui avec l'élément qui voulait montrer qu'il existait toujours. Affublé d'un kangouru gris, d'un jeans bleu et de ses souliers de course noir, il était présent sur le terrain de sport avec pour seul article en main un ballon de basketball. Les mains sur l'objet rond, il le tâta de ses doigts avec une certaine différence pour enfin l'envoyer valser d'un lancer vers le panier.

*Rentrera, rentrera pas.*, se dit-il

Tandis que le ballon continuait sa course vers son objectif premier, le jeune adolescent fut parcouru d'un léger frisson. De froid? D'excitation? De nervosité? De court-circuit de pouvoir? Hmmm... peut-être un peu de tout cela. Son capuchon de kangourou toujours sur la tête, il le retira pour le laisser pendre dans son dos pour ensuite dans le même instant aller courir vers le ballon qui avait à peine effleurer l'anneau du panier et qui s'en allait comme ça vers le petit bois à côté. Le rattrapant juste à temps, juste avant qu'il n'entre dans le manteau épars des arbres et autres créatures vertes, il revint vers le panier de basket. Refaisant un essaie, plus un autre et encore un autre pour terminer avec un dernier totalisant en tout dix lancers, Will décida de prendre une petite pause réalisant qu'il n'avait pas tellement l'étoffe d'une étoile de lanceur de ballon rond à courbes noires entremêlées puisque n'ayant réussi que seulement trois paniers sur dix. Bon, il savait qu'avec la pratique il deviendrait meilleur et peut-être, bien peut-être excellent, mais il ne fallait pas trop rêver non plus... ce qui était là l'un de ces plus beau problème lorsque ça n'amenait pas trop de mal ni trop de conséquence.

*Je dois sûrement être le seul dehors par une température pareille.*, conclut-il somplement par lui-même

Déposant le ballon par terre, il remit son capuchon sur sa tête. Levant ses mains au niveau de ses yeux, il les fixa un petit moment pour les rabaisser plus bas vers ses poches de jeans. Fermant les yeux, il essaya de se concentrer sur son pouvoir afin de le laisser aller et ainsi apparaître au grand jour sans pour autant que ça en vienne au dangereux ce qu'il ne voulait pas. Se rémémorant des moments qu'il l'avait placé en phase avec de fortes émotions, il ressentit doucement l'adrénaline battre au timbre de son coeur s'embalant assez minimement dans une folie des évènements en jeu. La puissance de son don, il la sentait vibrer comme jamais en lui même si ce n'était que de peu d'envergure. Rouvrant les yeux, il s'imagina avoir du feu dans les yeux et que s'il y avait eu des gens près de lui, ils l'auraient aussi vu mais ce n'était pas le cas... et c'était mieux ainsi. Parce que sinon, il aurait eu peur de blesser quelqu'un surtout s'il n'arrivait pas à se contrôler ce qu'il commençait à redouter. Aurait-il dû tenter le coup? Aurait-il dû jouer avec le feu comme on disait?

*Il y a la pluie, non?*, se dit-il tout en se questionnant

Son feu apparaissant dans ses mains, il fut surprit par lui-même mais cela ne dura pas longtemps, à peine moins de cinq secondes, même s'il en ressentait encore les effets. Comme il l'avait pensé, la pluie avait fait contre-poids dans la balance des éléments. S'il voulait réussir ce qu'il avait tenté, il se devait de devenir meilleur dans le domaine de son pouvoir sinon c'était peine perdue. Fermant les yeux, William se concentra sur la méthode que son amie qui était plus que son amie lui avait apprise... ou, du moins, l'avait aidé à mieux retenir. Ayant réussit, il alla s'assoir sur un banc juste à côté. D'à partir de là, il leva la tête vers le ciel et referma les yeux pour ressentir la pluie couler sur son visage, pour simplement ressentir l'élément qui était à présent et sûrement définitivement son plus grand ennemi naturel.

Après s'être recueilli un quart d'heure sur la tombe de River, comme quasiment tous les jours où il en avait eu la possibilité depuis sa disparition, l'Inuit avait commencé à retourner dans le bâtiment quand il avait aperçu quelqu'un tout seul au terrain de sport.

Vêtu d'un sweat shirt rouge à capuche rabattue sur sa tête et d'un pantacourt blanc, le jeune garçon commença à se rapprocher en observant les lancés de ballon de celui dont l'identité restait difficile à déterminer.

La pluie battait fort et il ne faudrait pas tarder à rentrer se changer pour éviter d'avoir un gros rhume, quoi que l'adolescent fut quelque peu immunisé contre ce genre de contrainte. Mais il valait mieux éviter de tenter le mauvais esprit !

Le sportif venait de s'arrêter de jouer et s'était assis pour se reposer en remettant son capuchon en tête. Kalalli aurait été à présent assez proche pour déterminer l'identité mais maintenant ça semblait plus difficile !

Restant à une distance respectable, il observa l'autre garçon qui fixait ses mains. Kala sursauta même lorsque des flammes apparurent quelques secondes sous cette pluie battante. L'Inuit détestait le feu. Il en avait d'ailleurs une peur panique et ne restait jamais bien longtemps dans une salle où une cheminée crépitait ou là où il y avait des bougies.

Sans bruit, immobile, il observa les flammes disparaitre de celui qui devait être Math ou William d'après le pouvoir. Il n'était pas très à l'aise avec eux non pas à cause de ce qu'ils étaient réellement, simplement parce que leur pouvoir l'effrayait, un peu comme la télépathie. Pourtant quelques jours plus tôt, il s'était rapproché de Kitty. C'était depuis la fête de l'institut. Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble pendant leur temps libre. Mais avec elle il n'avait pas peur. Il savait qu'elle ne l'utiliserait sur lui qu'avec son accord et il lui faisait entièrement confiance à ce sujet.

Alors pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à penser la même chose avec ces deux esprits de feu ? Sans doute parce que cette peur était plus ancrée en lui dans son enfance que la peur qu'on lise ses pensées. Kala ne savait plus quoi faire tout à coup. Il aurait bien fait demi-tour mais si on le voyait, ce serait pas très sympa... Il était un peu effrayé rien qu'à l'idée de bouger. Bêtement. Comme s'il était face à un ennemi...

saut temporel

Juan sortit du bâtiment principal de l'institut. le temps ne brillait pas par sa clarté. La pluie n'était pas forte. Juan était en tenue de sport. Il ne pratiquait pas beaucoup d'activité physique de manière régulière, mais ces derniers temps lui avaient montrés que la pratique d'exercices physiques pouvait se révélait utile en mission. Donc malgré le temps, il était dehors avec la ferme intention de se dépenser.
Le jeune mexicain approcha du terrain de sport et aperçut sur celui-ci, quelqu'un qu'il ne semblait pas connaitre, mais après tut, Juan ne prétendait pas être un puit de relations sociales. Mais plus près de lui il y avait l'Inuit avec qui Juan se souvenait d'avoir eu une conversation intéressante. Il décida donc de s'approcher pour de nouveau parler avec lui.


"Salut, tu es bien Kalalli c'est ça? Je sais pas si tu te souviens, mais je m'appelle Juan. Comment ça va ce matin? tu veux venir faire du sport avec moi?"

Le jeune mexicain s'impressionna lui-même d'avoir été aussi sociable avec quelqu'un. Maintenant, ne restait plus qu'à espérer que Kalalli soit moins bourru que lui.

Les yeux toujours fermés et la tête levée vers un ciel gris pleurant, William appréciait comme il le pouvait, comme il l'était possible d'apprécier le bien-être d'une pluie tranquille tombante. Normallement comme dans le temps, il l'aurait mieux accueillie, mais maintenant avec son pouvoir c'était tout autre, vraiment tout autre chose. Lui qui avait aimé à la plage avec ses deux meilleurs amis, il avait à présent comme qui dirait quelques petits frissons à chaque fois qu'il entrait dans l'eau. Pour l'instant, son pouvoir n'était pas vraiment quelque chose qu'il pouvait pleinement apprécié, mais cela viendrait, il le savait, il le sentait.

*Il le faut.*, pensa-t-il

Toujours dans ses pensées, ce fut à ce moment-là qu'il entendit du mouvement pas si loin de sa personne. S'imaginait-il n'importe quoi laissant libre cours à son esprit dans la fantaisie la plus totale ou bien son ouïe s'était finnement affilée et ne le trompait pas? La seule façon de le savoir était de mettre les faits devant les gestes... ce qu'il n'attendit pas. La tête rabaissée et les yeux réouvert c'est ainsi qu'il aperçu un peu plus loin un Kalalli et un Juan, plutôt inconnu pour lui, ayant l'air de parler à ce premier. Il ne pouvait pas en être sûr, mais c'était ce qu'il lui semblait. Il aurait bien pu savoir de quoi il en retournait, mais il préférait rester dans son coin et qu'on continue de l'ignorer... ce qui n'avait pas l'air d'être puisqu'on aurait dit que les deux autres jeunes le regardaient encore. Qu'allait-il donc se passer? Il n'en savait rien. Devrait-il aller à leur rencontre? Peut-être bien que oui, mais ses jambes ne lui obéissaient plus et ce dû à l'effet de sa gêne plus que stupide. Et puis, que faisaient-ils là tous les deux sous la pluie sur le terrain de sport?

*Ils sont venus faire des paniers?*, se demanda-t-il en plus

Will pouvait bien se tromper, mais en même temps non. Et lui, pourquoi était-il venu? Il n'en savait trop rien. Il avait juste décidé de venir voilà tout. Il fallait dire qu'il avait aussi eu besoin de réfléchir un peu et sous la pluie à un endroit qui serait sûrement désert c'était parfait pour, mais il n'avait pas trop pensé à ce quoi il voulait se pencher. Et puis, il avait le temps pour, non? Enfin, bref, il continua d'obsever les deux mutants qui était côté à côte continuant de se demander ce qu'ils allaient faire.

L'attaque n'arriva pas de devant mais de derrière lui. Une voix masculine commença à lui faire la conversation, ce qui fit sursauter l'Inuit qui ne l'avait même pas entendu arriver. Il tourna la tête vers celui-ci. Juan. Il lui proposait de faire un peu de sport, mais le jeune garçon n'était pas venu là pour ça. Il voulait juste tenir compagnie à celui-ci qui à priori ruminait quelque chose pour jouer seul sous la pluie au basket. Mais maintenant il regrettait un peu sa magnanimité.

Toujours sous la pluie battante, Kala répondit :

" Ca va merci. Mais si on reste trop sous la pluie, on va attraper mal. Je suis juste venu voir qui était tout seul, mais je n'ai pas trop envie de faire du sport. Désolé Juan. "

Il remarqua alors que le sportif avait relevé la tête. C'était William. Un nouveau à qui il n'avait pas encore eu l'occasion de parler. Mais maintenant il ne savait plus vraiment quoi faire. Celui-ci les regardait parler. Peut être avait-il envie de faire parti d'un groupe et de se sentir moins exclu. Ce serait normal.

" Si tu veux faire du sport, je pense que William a envie d'en faire, tu devrais lui proposer plutôt. Moi je vais rentrer, je suis trempé. Si on prof nous voit, on va se faire enguirlander... A plus ! "

Le courageux Inuit au prix d'une lutte acharnée avait réussi à fuir le lieu où la bataille pour sa timidité s'était déroulée. Il allait donc rentrer triomphant à l'Institut. Mais comme pour beaucoup de ses victoires, le petit homme savait rester humble et ne pas s'en vanter auprès de ses camarades afin d'éviter d'attiser les jalousies inutiles.

Institut

* y a pas beaucoup de courageux ici dès qu'il se met à pleuvoir. Bon bein puisque je suis venu jusqu'ici, autant aller jusqu'au bout, on va aller faire quelques panier avec le petit, comme ça je me serais pas trempé pour rien. Je me demande pourquoi Kallali s'en va comme ça à chaque fois, je veux bien qu'on soit timide, je l'ai été, mais à ce point là c'est maladif.*


"Euh oauis, à plus Kallali. Moi je reste, la pluie je l'ai pas tellement vue souvent jusqu'à présent, donc ça me fera pas de mal."

Il se trouna alors vers la personne qui était déjà sur le terrain, puis il s'adressa à elle.

"Je suppose que tu as entendu ma présentation, mais au cas où, je m'appelle Juan, je viens du nouveau mexique, et toi?"

Sans attendre de réponse de la part de son camarade, il pénétra sur le terrain de sport, puis il se tourna de nouveau vers William.

"On se la joue comment? avec ou sans pouvoir?"

-> Foyer


"-Puis-je participer ?"

La demande provenait d'une grande gigue en imperméable marin bleu marine à capuche jaune repérable a plus fort des tempêtes. La capuche resserrée au maximum par les lacets prévus à cet effet révélait un visage pâlichon au milieu duquel siégeaient deux yeux verts clairs délavés. La pluie rinçait les dernières tâches de peinture qui trainaient aux plis du visage de Viconia.

A l’aller, la jeune fille avait croisé un Kalalli détrempé. Curieuse, elle avait suivit en sens inverse et avait abouti au terrain de basket. Un peu de sport, pourquoi pas ? A l’aise dans ses bottes en caoutchouc vert pomme, qu’elle utilisait parfois à la faculté pour les travaux salissants, elle était opérationnelle.

Juan et William pouvaient toujours refuser, mais il serait éventuellement intéressant de faire un match chacun pour soi… Avec pouvoir ? Will ne risquait-il pas d’enflammer la balle, ou leurs impairs ?
Allez Vic, ressaisit toi ! Tu veux apprendre à contrôler cette saloperie et la maitrise vient de la pratique. Qui plus est, elle voulait se vider la tête un bon coup après les émotions extrêmes de la journée, et quoi de mieux que la lutte contre les éléments ? Au pire, elle se taperai un gros rhume, au mieux, elle serait vidée et crevée le soir même, parfait.

« -Je suggère qu’on essaie tous de marquer en notre nom, et pourquoi pas en utilisant nos pouvoirs dans des voies que nous n’avions jamais envisagé avant ? »

Après tout, peut-être que le feu de William pouvait servir de propulsion ?

M’enfin, tout cela était, bien sûr si elle était acceptée… Quoique… Elle n’allait pas non plus se faire rebiffer par deux gars dont l’un était encore haut comme trois pommes !

Observant toujours les deux mutants qui restaient là à bavarder un peu plus loin devant lui, à parler sous une pluie devenue un peu plus forte, William vit le premier venu s'en aller, prendre la direction de l'Institut et disparaître comme une ombre, comme s'il n'avait jamais fait acte de présence là où il s'était trouvé peu avant. Gardant les yeux vers là où il avait aperçu l'inuit s'en aller, il se dit que lui aussi devrait peut-être rentrer et se changer afin de ne pas attraper une pnemonie et donc d'être malade. Se levant, se préparant à s'en aller de bons pas, il entendit Juan ouvrir la conversation entre eux deux. Sa présentation de refait, il allait lui répondre à son tour, mais le mexicain ne lui en laissa pas le temps. Il aurait pu lui en vouloir, mais il ne s'en offusqua aucunement n'étant pas très suceptible et préférant aborder un léger sourire plus timide qu'autre chose.

*Quel est son pouvoir?*, se questionna-t-il

S'apprêtant à prendre en nouvelle possibilité la parole, ce fut une voix féminine qui le fit à sa place. Décidément, on aurait dit qu'on ne voulait pas qu'il parle. Avait-il une voix si affreuse de Castafiore ou bien de ténor enrhumé pour ne pas pouvoir prononcer aucune syllabe? Bon, il était clair qu'il préférait que ce soit ainsi, mais il devait bien passer par-dessus sa gêne et se créer des contacts, non? S'il voulait trouver la vie plus agréable et le temps moins longs en certaines circonstances, c'était bien sûr évident que oui.

''Oui.'', répondit-il à la nouvelle venue

''Will... William, Baltimore.'', répondit-il à Juan

''Si... si on joue avec pouvoirs, je jouerais pas, j'aurais du mal à l'utiliser sous cette pluie. Et puis, vaut mieux que vous jouiez tous les deux, moi je vous gênerais plus qu'autre chose.'', répondit-il aux deux

Tout en ayant enfin parler, Willister avait continué de sourire aussi bêtement qu'il le faisait lorsqu'il ne se sentait pas vraiment à sa place ni complètement accepté. Observant de pas si haut que ça les deux plus vieux, eh oui sa croissance exponentielle ne faisait que commencer et avait l'air de pouvoir s'arrêter dans un minimum de deux à trois ans, il se demanda ce qu'ils choisiraient comme décision. Dans un cas comme dans l'autre, il était fichu, il se ferait battre à plate-couture. Il savait qu'il n'était pas à la hauteur, il ne fallait pas être devin ou médium ou bien Cassandre ou encore bien Cérébra pour savoir, pour comprendre cela. C'est alors qu'il baissa la tête pour fixer ses chaussures dont il savait qu'elles feraient bien du bruit lorsqu'il rentrerait se mettre au sec. Il pouvait encore prendre la fuite, le ferait-il?

*Utiliser nos pouvoirs dans un match de basket, oauis pourquoi pas, mais je vais avoir un énorme avantage j'aurais pas besoin de bouger pour marquer, ça serait pas vraiment sportif. Et pis c'est quoi leurs pouvoirs à tous les deux?*

Juan regarda ses deux camarades quelques instants, comme pour essayer de les évaluer. William était plus jeune, et plus petit aussi, quand à Viconia, et bien, il ne savait pas quel était son pouvoir, mais c'était une fille, et le jeune mexicain doutait qu'elle soit au courant de la manière dont on jouait au basket dans son quartier.
Puis il se décida à prendre la parole.

"Je sais pas ce qu'il en est du pouvoir de William, mais moi personnellement je ne vais pas avoir besoin de bouger pour marquer un panier, pour être plus précis je pourrais marquer un panier sur ce terrain depuis le centre commercial. ce qui me donne je pense un avantage non négligeable. Pour ma part je préfèrerais qu'on s'en remette à nos sules capacités physiques, sauf si tu insiste. Et au fait c'est quoi ton pouvoir?"

* J'ai fait un gros effort là pour paraitre aimable et pas rustre pour un sou, j'espère que c'est bon. Sinon je sens que ça va m'énerver.*

Le jeune mexicain attendait maintenant la réponse de ses camarades, pour pouvoir commencer cette partie de basket.

Foyer

Après s'être changé dans la chambre qu'il partageait avec Jeremiah, et tout à fait conscient qu'il allait sans doute regretter les prochaines heures, Jason avait décidé que courir sous la pluie pour évacuer les mauvais souvenirs et les reproches plus récents ne serait pas forcément une mauvaise idée. IL avait donc mis sa combinaison adaptée, près du corps, et traitée pour dévier une partie de l'eau. Ca ne l'empecherai pas d'etre trempé des pieds à la tête, mais il garderait une bonne partie de sa chaleur corporelle, surtout avec l'echauffement. Et puis ça le calmerait.. Il pourrait dormir, une fois bien crevé..

Arrivé sur place, il avisa, avec surprise, des camarades n'ayant eux aussi pas peur de la pluie. Il leur fit signe, curieux, surtout qu'un nouveau avait l'air d'être arrivé, mais les tensions récentes lui avait pour le moment scellé les lèvres, aussi se contenta - t il de les regarder, en essayant de faire passer un peu de chaleur dans son expression, surtout pour que le jeune homme arrivé récemment se sente acceuillis comme il se doit. Il tenta sans grand enthousiasme son sourire numero 5, histoire qu'il se sente à l'aise, puis commença son pseudo entrainement.

Il s'echauffa alors en faisant des moulinets avec ses bras, puis pris un rythme lent, histoire de chauffer les muscles et de se concentrer sur le jogging et pas autre chose. IL savait que ça prendrait quelques minutes avant que son esprit se décide à ne pas ressasser ... le passé.

Au bout de 3 tours de pistes, il pu accellerer le mouvement, et pris son rythme habituel. Il lui vint alors une idée, afin de s'exercer également sur sa nouvelle condition de mutant. Se concentrant , il matérialisa des obstacles, des petites rampes, des marches, et une fois franchis, les laissait disparaitre, pour matérialiser de nouveau, plus tard, des denivelés à son parcours autrement plutôt rébarbatif.

Libéré, son esprit, enfin, pouvait vaguabonder, pendant que sa concentration et son corps étaient accaparés.

Digne et de l'eau lui dégoulinant lentement le long du nez, Viconia ressera l'élastique qui maintenait sa capuche en place. A la bonne réflexion, Junior était terrorisé à l'idée de blesser quelqu'un, et Juan préférait la jouer loyale.
Devant tant de bon sens, et reconsidérant son pouvoir, la finlandaise se rangea à leur opinion et adressa un sourire encourageant à "William Baltimore".

"-Mais bien sûr que si, reste avec nous ! Nous la jouerons loyale, je doute que mes flamands verts eut pu aider en quoi que ce soit de toute manière."

Elle s'arrêta là pour faire un grand signe des deux bras (mode "papillon qui bat de l'aile") à une nouvelle silhouette qui était venue faire quelques exercices sous-marins.

Puis, avec une simplicité toute naturelle, elle revint à la conversation comme si de rien n'était et considéra Juan des pieds à la tête avec l'air qu'elle arborait lorsqu'elle allait dessiner un nu particulièrement perturbant anatomiquement parlant.

Elle reprit après une pause, essayant d'entrainer William de son côté en le tirant par le bras :
"-Je propose Baltimore et moi, contre toi Juan. A mon avis être de deux ne sera pas assez, mais l'intérêt du sport est d'essayer !"
Le tout, accompagné d'un clin d'oeil à William "ok, on va mourir, mais ce sera dignement.."

La Viconia baby-sitter et prête à se faire laminer à un sport dont elle connaissait à peine les règles exactes semblait avoir bel et bien remplacé la Vic hystérique de quelques heures plus tôt. Après tout, tout le monde était humain, et donc imprévisible.

"-Alors mon grand, tu la passes cette balle?"
Les deux jambes pliées à la manière du tennisman qui attend un service, la rouquine était particulièrement ridicule dans son ciré, mais là n'était pas la question. Les deux mains tendues devant elle, elle attendait que quelqu'un bouge.
"-Ah, pardonnez moi, je m'apelle Viconia, j'étudie les Arts à Salem." Comme si ce n'était pas évident.
Pour ce qui était du pouvoir, elle pensait l'avoir déjà décrit, si si, les "flamands verts"...


Et pendant ce temps là, à l'autre bout du terrain, l'autre homme grenouille faisait des bons sur des obstacles temporaires...

Sans vraiment trop d'attente, William fut fixé sur ce qui allait suivre. Ainsi, il put en apprendre un peu plus sur les deux plus vieux qui se trouvaient à ses côtés. L'un était un trou noir ambulant sans succion des alentours et l'autre, eh bien, elle pouvait s'amuser avec des flamants verts qui devaient apparaître de nulle part... du moins, c'était ce qu'il pensait. Ressaissant toujours le fait qu'il pouvait prendre la fuite et ne plus avoir à penser à la partie de basketball à trois à venir, il fut prit plus de court qu'autre chose par la demoiselle présente. Tout en même temps, quelqu'un fit son apparition dans le décor flou de l'extérieur qu'était cette pluie de maintenant. Posant un regard plus poussé sur la dite personne, il n'arriva pas à mettre un nom dessus... encore un inconnu pour lui.

*Il y a combien de personnes à l'Institut?*, se demanda-t-il

Tandis qu'il réfléchissait sur le sujet du nombre d'élèves s'étant établi à l'Institut Xavier, il remarqua le sourire du nouveau venu. Devait-il comprendre quelque chose en particulier? S'il comparait avec les autres qu'il avait vu et croisé depuis qu'il était arrivé, il pouvait en tirer la conclusion que c'était une sorte de salutation à laquelle il continua de garder son sourire plus niais qu'autre chose. C'est alors en l'observation commencer à s'entraîner, il se sentit tiré un peu plus loin par le bras comme ça. Will aurait pu s'imaginer que ça aurait été Juan qui agissait ainsi avec lui, mais ça ne ressemblait pas au jeune homme. Non, à vrai dire, cette façon d'attraction ressemblait plus à une fille d'Êve et donc naturellement à Viconia la seule demoiselle présente dans les alentours. L'envie subite de se dégager de son emprise et de prendre ses jambes à son cou lui était vraiment tentant, mais il fallait dire qu'il aurait un peu de mal de filer rapidement à l'anglaise de la façon dont elle le tenait. Il fallait aussi avouer que ça ne lui tentait pas de tenter la possibilité d'une malchance de la surprendre et de la faire tomber par terre causé par l'effet de sa fuite... bon, il le savait, il imaginait vraiment beaucoup sur le coup, mais cela se pouvait non?

*Elle me tient vraiment bien le bras, c'est comme impossible.*, se dit-il

Le voilà résigné, il écouta ce que dit ensuite Mirage et cela ne lui donna pas plus de confiance en la situation qui avait l'air d'être plus perdu qu'autre chose pour eux deux. Le clin d'oeil qu'elle lui fit ne fit que le faire encore plus douter et le faire plus avoir l'air blême qu'il ne l'était déjà dû à l'averse qui avait l'air de ne pas se terminer avant un bon moment. Prenant une grande respiration, essayant de calmer son rythme cardiaque s'étant affolé aussi vite qu'un furet courant après sa queue, il alla chercher le ballon suite à la demande de la rouquine. Était-ce à lui ou au mexicain qu'elle parlait? Il n'en savait rien, mais il se bougea malgré tout. Le ballon en main, Willister entendu la présentation de miss flamants verts. Suite à cela, il lui envoya l'objet rond pour ensuite aller se placer en position sur le terrain en arrière d'elle.

*Allez Willy, ça va bien se passer. Oui, ça va bien se passer. Si seulement cette pluie s'arrêtait, ça m'aiderait.*, pensa-t-il

*Un contre deux, humm, ça va pas être simple, le basket, c'est pas vraiment ma spécialité. Mais William est jeune et Viconia c'est une...fille, je devrais pouvoir m'en sortir.*

Juan regarda quelques instants la pluie tombé sur le terrain de sport. Il constata qu'elle ne tombait pas très fort, le match pouvait donc commencer.Il hésita encore une peu. Jouer contre une fille et un gamin, est-ce que c'était vraiment juste? Mais après tout la demande ne venait pas de lui.
Le mexicain se saisit du ballon et commença à le frapper doucement sur le sol, puis dans un geste qu'il voulut élégant il en voya la balle à Viconia.

"Voilà le ballon Viconia. Il est plus juste que ça vous deux qui commenciez la partie"

Juan s'apprêtait à commencer sérieusement la partie quand il vit un jeune homme qui courrait autour du terrain de basket. Il s'adressa à ses deux camarades de jeu.

"Attendez avant de commencer."

Puis il se tourna vers le type qui faisait sa course autour du terrain.

"Hé toi là-bas, tu veux venir jouer avec nous"?

*Deux contre deux ça sera plus équitable, je pense.*

Juan attendait patiemment une réponse de ses camarades, sous la pluie qui continuer à tomber finement sur le terrain de sport.

Petit à petit, jason arrivait à se mettre dans ce fameux état d'esprit, ou toutes les mauvaises choses pouvaient glisser sur lui, comme la pluie qui ne se gênait pas depuis plusieures minutes. A l'autre bout du terrain, les étudiants semblaient se préparer pour un match de ... machin la.... Il ne les connaissait que peu, mais il n'y avait pas de raison de les snober particulière, aussi quand le grand à la peau matte lui fit signe, il se rapprocha, en courant, histoire de pas se faire un claquage, chose probable si il s'arretait d'un coup sous la pluie, les muscles commençant à chauffer...

Il s'ebroua en s'approchant, faisant un sourire charmant, et reconnu alors deux de ses camarades. La fille étudiait les arts, d'après ses souvenirs, et il était curieux qu'ils n'aient pas discutter plus tôt, en fait... Mais tout s'était tellement précipité que jason n'avait pas eut le temps de reprendre ses cours et de s'inscrire pour le faire. L'autre était assez peu connu de ses neuronnes qui tentaient une remontée vaillante sous un tapis d'incertitude, dans sa tête.

Il leur fit donc signe, une moue amusante sur le visage.
"salut, moi c'est Jason" fit il à l'adresse du nouveau..
"une partie hmm ? c'est que je ne suis pas spécialement doué pour le basket, mais bon.. j'ai des bases, on va dire... pourquoi pas, au moins ça continuera à m'entrainer, et je serai plus seul.." il se tourna alors vers viconia. "dit, Viconia, je voulait te parler à la fête, mais .. euh... les choses se sont un peu précipitées" *on peut rougir sous la pluie ?* "en fait j'ai cru comprendre que tu étudiais les arts, et c'est plus ou moins ce que je faisais avant.. tout ça" fit il en englobant d'un geste large l'ecole.. "et j'avoue ne pas trop savoir dans quoi me réinscrire, ici.. j'etais spécialisé en arts visuels appliqués, mais j'adore dessiner et peindre aussi.. bref, c'est pas le moment de toutes façons, jouons ! on se répartit comment ?"

Un bruit dans son communicateur lui décrocha un large sourire. Sacrée Jade... Mais allait elle bien ? ou avait elle soudain le bourdon ?. IL activa à son tour le communicateur, pour lui répondre
"hey, clair obscur, comment va ? besoin d'une épaule amicale ? d'un massage ? tout va bien ? Moi aussi je vous aime, les filles"

Il se tourna alors vers les 3 autres élèves, haussant les épaules.. "mon équipe ..."

[Léger problème, nous avons deux ballons, je résoud le problème, pas de panique]

La partie n'avait pas encore commencé que le pioupiou de Viconia (la flammeche en couches culotes) semblait déjà traumatisée. Bah, qu'importe, un peu de sport avait toujours détendu les gens.
Viconia avait les bras toujours tendus devant elle dans sa position prostrée ridicule, et Will envoya la balle... Temps que choisit Juan pour envoyer la sienne également.
Une seconde, le temps de se rendre compte qu'elle se faisait canarder, et Viconia attrapa la balle de William, tout en laissant celle de Juan aller piteusement choir à côté du terrain. Le tout dans une pirouette qui aurait pu être élégante si son pied n'avait pas dérapé dans l'eau et manqué de la faire se gameller.
Bon, au moins elle en avait attrapée une.
Elle envoya un sourire à Pioupiou prête à lui renvoyer de projectile, lorsqu'elle se rendit compte que l'esprit de Juan les avait quitté (avec un peu de chance, il ne lui en voudrait pas pour la pseudo sélection ballistique) afin de se diriger vers l'hippocampe autiste.

... Hippocampe autiste qui s'avérait être quelqun qu'elle avait déjà croisé dans les couloirs de l'Institut sans pour autant en connaitre d'avantage sur son matricule.
Jason, hein...
Coup d'oeil des pieds à la tête, peut-être que tout le monde était plus ou moins couvert avec la pluie, mais pas de toute, celui-ci ferait un bon modèle.
A priori, il connaissait son cursus, et s'empressa de lui présenter le sien. Tandis qu'il faisait une déclaration d'amour à son communicateur, la rouquine plissa les yeux afin de réfléchir quelques minutes.
Une fois Jason revenu parmis eux, elle tendit la main qui portait le ballon vers William et le présenta :
"-Baltimore (prénom étrange tout de même), il est dans mon équipe. Tu es donc avec Juan !"Une fois de plus, Vic eut un sourire machiavélique en direction de William. Elle connaissait les artistes, pas de doutes possible, à l'inverse de ce que pensait certainement Juan, cela allait équilibrer les équipes en lui pourvoyant gentillement un handicap.

D'ailleurs, afin de bien le faire comprendre, elle projeta tranquilement dans l'esprit de William. C'est à dire que si tout se passait bien, celui-ci était sencé voir un ... Lapin bleu atiffé de tout un équipement flashy de pompom-bunny qui sautillait d'un air victorieux... Sur le crâne de Juan.

Ceci fait, elle s'éloigna un peu de Jason et lança la balle à William.
Alors qu'elle allait se replacer plus près du panier, elle lança à Jason :
"-J'étais antérieurement à l'Institut des Arts Appliqués d'Helsinki. A présent je suis à Salem Ceeeeeeeeen..." Son pied droit sembla soudain lui échaper. Elle battit des bras pour se rétablir, et se stopa en une pause toute lyrique. Elle décida que sa position était convenable pour attendre le ballon de Minimyn.

"-Salem Center, leur seul vrai cursus en Arts en réalité, avec une polarité arts appliqués. Il y a pas mal de cours pratiques. Mais pas de panique, il y a également les cours d'Histoire de l'Art ou de Nouvelles Techniques proférés par des professeurs intégristes dénués de toute pensée artistique."
Se frottant le nez, elle envoya valser une grosse goutte d'eau :
"-Mais en définitive le cursus n'est pas si désagréable et nous avons notre lots de déséquilibrés" Il était vrai et apparent que Viconia était en effet un exemple probant d'équilibre, de stabilité et d'insertion dans la vie réelle...

"-Tu sais quoi, tu n'a qu'a venir un jour avec moi en cours, après tout, personne ne dira rien, mais tu pourra voir si ça t'interesse ou non !"

Avides, ses yeux suivaient la balle et ses tribulations.

Tout de suite après qu'il envoie le ballon à Viconia, Juan fit de même. S'il avait su, il n'aurait rien fait, mais il était trop tard pour revenir en arrière. Au moins, voyant la rouquine se débrouiller plus moyennement qu'aisément avec les deux objets identifiés ayant voguer vers elle, il s'en voulut moins, mais quand même, la pirouette aurait pu être évitée. Se tournant vers lui, elle lui souria, cela voulait-il dire qu'elle ça allait? Sûrement, à moins qu'il se mettait le doigt dans l'oeil. Enfin bref, suite à ce début de minime remue-ménage, Ju décida de laisser les deux compères seul à seul afin d'interpeller le dernier arrivant sur place. Ainsi, le premier invitait l'autre à se joindre à eux trois. Était-ce une bonne idée? Les forces seraient-elles mieux réparties ainsi? Délaissant son nouveau questionnement, William eut le droit de mettre un nom sur le visage de celui qui se disait se faire appeler Jason. Il allait en faire de même, mais miss flamants verts fut plus rapide, il ne fit donc qu'un signe de tête pour approuver et saluer. Bon, il aurait pu le faire tout seul, il était quand même assez grand pour et il n'était pas là pour qu'on le couvre ou quelque chose dans le genre, mais il ne fit rien du tout. Et puis, Baltimore comme surnom c'était pas si pire que ça, il avait déjà vu pire... comme Willister qui lui faisait toujours penser à un nom qu'on pouvait donner à un macaque ou un chinpanzé.

*Ouais, c'est pas si pire que ça. Je suis sûr qu'elle va trouver ça amusant quand je vais lui en parler.*, pensa-t-il

De qui pouvait-il penser ainsi à qui il en parlerait? Eh bien, tout simplement à Kate sa petite amie qui se trouvait quelque part dans New York, mais bon, ce n'était pas ce qui importait pour l'heure. Ce qui était plus sérieux, là en ce moment, c'était plutôt la partie de basketball qui s'en venait plus imminente que jamais tel de la lave qui s'apprêtait à jaillir d'un volcan entrant en éruption. Celle qui serait sa coéquipière et qui avait décidée des équipes avait pensé que se serait mieux de placer ensemble les deux qui avaient l'air d'être les plus vieux d'entre les quatre présents. Là-dessus, Willy se sentit encore moins bien et le sourire pas si encourageant que ça de la demoiselle ne lui donna pas plus confiance ni de sureté en ce qui allait suivre. Devait-il faire ses prière, là, maintenant? Oui, c'était sûrement mieux, mais ça ne l'aiderait pas plus. Il était foutu, fini. C'était la fin, la fin de son monde. L'apocalypse annoncée par tant de monde, annoncées tant de fois était enfin arrivée. C'était fini, fini, fini, f-i-n-i.

*Et j'ai même pas encore fait mon testament. Euh... faut que j'arrête là, c'est juste une partie amicale. Respire un bon coup Willy, ça va mieux aller après.*, se dit-il

Prenant une, deux grandes respirations, Baltimore fit baisser son énervement de petit jeune trop imaginatif. Pourtant, même plus calme, la pluie toujours présente le mettait toujours mal à l'aise. Voilà autre chose qu'il avait besoin de rêgler au plus vite, mais apparement, ce n'était pas pour aujourd'hui. Il devrait sûrement s'en reférer à un professeur, mais lequel? Il ne savait pas, mais il trouverait bien... un jour. Pour l'heure, dû au phénomène climatique qui rêgnait en maître dans le ciel, un frisson le parcouru de la tête aux pieds. Pourtant, malgré le minime court laps de temps où il eut la tête ailleurs, Vicky ramena son attention par son pouvoir sien à elle... par un lapin bleu déguisé en une sorte de meneuse de claque flashy... faisant le kangourou heureux sur la tête de Juan. Ayant dû mal à ne pas ouvrir grand les yeux par cette illusion, il resta sans voix. Bon, il avait déjà des choses dans le genre des fois moindre des fois plus grand, mais encore là pour l'heure, ça lui restait quand même un peu bizarre... non, plutôt un peu trop magique tellement c'était incroyable de pourvoir croire que c'était possible.

*Je m'y habitue tranquillement, mais c'était toujours ausis fou.*, pensa-t-il

Se remettant petit à petit de sa surprise, il essaya de sourire à Viconia. Pourtant, son essaie faciale parut plutôt pour de la gêne que de l'acceptation. Ouais, il avait du chemin à faire le bout de chou. En tout cas, attendant le signal de départ, il continua d'observer et d'écouter les autres. Bon, il aurait pu se joindre à eux, mais il n'en voyait pas la peine. De toute façon, le sujet de conversation n'était pas du tout dans ses phères d'intérêt.