- Michael KäferböckX-Rays
- Age : 33
Date d'inscription : 27/08/2010
[29 mai 2109] Des pas sous la pluie
Ven 29 Avr 2011 - 2:02
Michael portait un pull à capuche, le genre même qu'Alexander appréciait particulièrement (outre la couleur), par-dessus un t-shirt bicolore blanc et rouge, ainsi que des pantalons de jogging bleu marine, pour compléter l'ensemble. Le pull gris portait l'inscription "Universität Innsbruck" et, à voir le niveau de décoloration du vêtement, cela faisait certainement quelques années que l'Autrichien l'avait.
Après avoir passé quelque temps à tenter de se convaincre que le soleil ressortirait bientôt, Michael dû se résigner : le temps était largement moins variable sur la côte est-américaine qu'en Tyrol. Aussi devrait-il endurer la pluie un peu plus longtemps, ou faire avec. Ce qui fut manifestement son choix. Il avait besoin de sortir de l'institut où, malgré ce qu'on tentait de laisser paraitre, la pression s'accumulait comme dans une cocotte-minute. Aussi, il avait besoin de se distraire, de se changer les idées. Surtout qu'un petit jogging n'avait jamais tué personne, pas vrai? Et puis, bon... il espérait bénéficier d'un avantage supplémentaire.
Jeremiah et lui s'étaient donné rendez-vous, un peu plus tard, au mur d'escalade. Assez plus tard, en fait, pour que Michael ait le temps de bien se reposer entre les deux activités physiques. Il avait pensé à tout. Ou presque. Il observait depuis quelques minutes déjà le rideau de pluie qui s'écoulait devant lui, protéger qu'il était par le toit au-dessus de sa tête. Un sourire aux lèvres, le germain était perdu dans ses pensées. Une voiture passa devant la grille de l'institut et l'en tira. Il actionna alors son communicateur, après avoir vérifié l'unique fréquence à laquelle il désirait envoyer un message, rougissant légèrement.
-Grégoire? C'est Michael. Je me demandais si tu avais enwie d'un jogging. Sous la pluie, ce sera rafraichissant! Je me suis dit que seul, ce serait moins plaisant qu'à deux, et comme tu m'avais inwité à en faire, l'autre jour... Ca te dirait?
Après avoir passé quelque temps à tenter de se convaincre que le soleil ressortirait bientôt, Michael dû se résigner : le temps était largement moins variable sur la côte est-américaine qu'en Tyrol. Aussi devrait-il endurer la pluie un peu plus longtemps, ou faire avec. Ce qui fut manifestement son choix. Il avait besoin de sortir de l'institut où, malgré ce qu'on tentait de laisser paraitre, la pression s'accumulait comme dans une cocotte-minute. Aussi, il avait besoin de se distraire, de se changer les idées. Surtout qu'un petit jogging n'avait jamais tué personne, pas vrai? Et puis, bon... il espérait bénéficier d'un avantage supplémentaire.
Jeremiah et lui s'étaient donné rendez-vous, un peu plus tard, au mur d'escalade. Assez plus tard, en fait, pour que Michael ait le temps de bien se reposer entre les deux activités physiques. Il avait pensé à tout. Ou presque. Il observait depuis quelques minutes déjà le rideau de pluie qui s'écoulait devant lui, protéger qu'il était par le toit au-dessus de sa tête. Un sourire aux lèvres, le germain était perdu dans ses pensées. Une voiture passa devant la grille de l'institut et l'en tira. Il actionna alors son communicateur, après avoir vérifié l'unique fréquence à laquelle il désirait envoyer un message, rougissant légèrement.
-Grégoire? C'est Michael. Je me demandais si tu avais enwie d'un jogging. Sous la pluie, ce sera rafraichissant! Je me suis dit que seul, ce serait moins plaisant qu'à deux, et comme tu m'avais inwité à en faire, l'autre jour... Ca te dirait?
- Grégoire DelibesX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Njord
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: [29 mai 2109] Des pas sous la pluie
Ven 29 Avr 2011 - 3:40
Chambre de Grégoire
Un jogging ! Un jogging ! Grégoire avait l'impression de flotter jusqu'au perron. N'importe qui l'aurait observé depuis quelques minutes, l'aurait sûrement cru cyclothymique ou simplement timbré. Mais cette invitation égaillait sa journée et il ne pouvait pas cacher sa joie à l'idée de retrouver Michael.
Persuadé que Micheal avait déjà prit un peu d'avance sur lui, Grégoire, un large sourire accroché au visage, ouvrit la porte d'entrée de l'Institut avec énergie... et tomba nez à nez avec Michael, qui l'attendait sous le porche.
Honte. Timidité. Attirance. Gêne. Tout ceci s'était mêlé en un instant dans l'esprit de Grégoire qui resta figé à la porte, ne trouvant que dire. Il la referma derrière lui et s'avança vers Micheal, un peu penaud.
*Trouver quelque chose à dire, trouver quelque chose à dire, trouv...*
"Ah ? Tu as été à Innsbruck ?", demanda Grégoire.
Et il pensa aussitôt qu'il avait toujours cru que Michael était allemand et non autrichien. Quelle honte ! Il se gardera bien de le mentionner dans le futur.
"On risque de tomber malades à courir sous la pluie ! Moi qui suis frileux en plus", dit Grégoire un large sourire au lèvres. "On y va ?", proposa Grégoire en sautillant un peu sur place. Il lui fallait trouver une activité ou du moins de quoi s'occuper l'esprit. La présence si proche de Michael était très dure à gérer et Grégoire ne savait pas combien de temps il allait pouvoir empêcher son exaltation de se transformer en maladresse...
Un jogging ! Un jogging ! Grégoire avait l'impression de flotter jusqu'au perron. N'importe qui l'aurait observé depuis quelques minutes, l'aurait sûrement cru cyclothymique ou simplement timbré. Mais cette invitation égaillait sa journée et il ne pouvait pas cacher sa joie à l'idée de retrouver Michael.
Persuadé que Micheal avait déjà prit un peu d'avance sur lui, Grégoire, un large sourire accroché au visage, ouvrit la porte d'entrée de l'Institut avec énergie... et tomba nez à nez avec Michael, qui l'attendait sous le porche.
Honte. Timidité. Attirance. Gêne. Tout ceci s'était mêlé en un instant dans l'esprit de Grégoire qui resta figé à la porte, ne trouvant que dire. Il la referma derrière lui et s'avança vers Micheal, un peu penaud.
*Trouver quelque chose à dire, trouver quelque chose à dire, trouv...*
"Ah ? Tu as été à Innsbruck ?", demanda Grégoire.
Et il pensa aussitôt qu'il avait toujours cru que Michael était allemand et non autrichien. Quelle honte ! Il se gardera bien de le mentionner dans le futur.
"On risque de tomber malades à courir sous la pluie ! Moi qui suis frileux en plus", dit Grégoire un large sourire au lèvres. "On y va ?", proposa Grégoire en sautillant un peu sur place. Il lui fallait trouver une activité ou du moins de quoi s'occuper l'esprit. La présence si proche de Michael était très dure à gérer et Grégoire ne savait pas combien de temps il allait pouvoir empêcher son exaltation de se transformer en maladresse...
- Michael KäferböckX-Rays
- Age : 33
Date d'inscription : 27/08/2010
Re: [29 mai 2109] Des pas sous la pluie
Ven 29 Avr 2011 - 7:14
Apparemment que le hasard fait bien les choses, puisque Grégoire comptait lui-même aller courir, selon la réponse qu'il fit à Michael et que celui-ci prit pour de l'argent comptant. Un sourire innocent sur les lèvres, l'Autrichien continuait d'observer la pluie qui tombait. Elle lui semblait d'ailleurs moins forte que dans les minutes précédentes, mais peut-être n'était-ce que l'effet de son imagination?
Il attendait donc la venue de son partenaire de jogging, sur le perron de l'institut. Comme il y avait déjà quelques minutes qu'il y flânait, Michael commençait à avoir un peu plus froid et décida de rentrer se réchauffer dans le hall. Sauf que la porte s'ouvrit d'elle même tout juste avant que sa main n'atteigne la poignée, et il se retrouva face à face avec Grégoire. Surpris, il ouvrit de grands yeux et rit quelques secondes du sursaut qu'il avait eu. Bien qu'il n'ait pas encore commencé à courir, il sentait que son pouls s'était déjà accéléré depuis quelques minutes.
Il plissa des yeux de gamins à la question de son coéquipier, et répondit d'un ton très naturel.
-Oui, j'y vi... vais. J'ai commencé l'université là-bas, avant d'aller en Espagne. Les montagnes me manquent un peu.
Un peu était, en quelque sorte, un euphémisme. En fait, il aurait préféré mille fois une randonnée alpine à un jogging, mais à New York, il faut faire comme les New Yorkais.
-Il fera moins froid dès qu'on sera en marche. En plus, je pensais arrêter en wille pour qu'on se réchauffe un peu, si ca t'intéresse. Il frissonna, sans trop être certain si c'était à cause de la morsure du froid ou du sourire du français.
-C'est parti!
Le Germain descendit les quelques marches du perron et commença à se réchauffer sur place, attendant son acolyte. Ils auraient le loisir de choisir ensemble l'endroit où ils se poseraient, en chemin. Et dès que Grégoire commença à jogger, Michael lui emboîta le pas. Il n'était généralement pas bavard lorsqu'il courrait, mais ça ne le tuerait pas d'échanger quelques banalités, demander à Grégoire comment celui-ci allait et, le plus important, déterminer le lieu de leur rendez-vous. Halte-routière, plutôt.
?
Il attendait donc la venue de son partenaire de jogging, sur le perron de l'institut. Comme il y avait déjà quelques minutes qu'il y flânait, Michael commençait à avoir un peu plus froid et décida de rentrer se réchauffer dans le hall. Sauf que la porte s'ouvrit d'elle même tout juste avant que sa main n'atteigne la poignée, et il se retrouva face à face avec Grégoire. Surpris, il ouvrit de grands yeux et rit quelques secondes du sursaut qu'il avait eu. Bien qu'il n'ait pas encore commencé à courir, il sentait que son pouls s'était déjà accéléré depuis quelques minutes.
Il plissa des yeux de gamins à la question de son coéquipier, et répondit d'un ton très naturel.
-Oui, j'y vi... vais. J'ai commencé l'université là-bas, avant d'aller en Espagne. Les montagnes me manquent un peu.
Un peu était, en quelque sorte, un euphémisme. En fait, il aurait préféré mille fois une randonnée alpine à un jogging, mais à New York, il faut faire comme les New Yorkais.
-Il fera moins froid dès qu'on sera en marche. En plus, je pensais arrêter en wille pour qu'on se réchauffe un peu, si ca t'intéresse. Il frissonna, sans trop être certain si c'était à cause de la morsure du froid ou du sourire du français.
-C'est parti!
Le Germain descendit les quelques marches du perron et commença à se réchauffer sur place, attendant son acolyte. Ils auraient le loisir de choisir ensemble l'endroit où ils se poseraient, en chemin. Et dès que Grégoire commença à jogger, Michael lui emboîta le pas. Il n'était généralement pas bavard lorsqu'il courrait, mais ça ne le tuerait pas d'échanger quelques banalités, demander à Grégoire comment celui-ci allait et, le plus important, déterminer le lieu de leur rendez-vous. Halte-routière, plutôt.
?
- Grégoire DelibesX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Njord
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: [29 mai 2109] Des pas sous la pluie
Ven 29 Avr 2011 - 13:29
Grégoire n'entendit absolument rien de la réponse de son coéquipier. Il se perdit dans son sourire au bout de quelques syllabes.
"Oui, très bonne idée, allons en ville. Si tu veux je connais un endroit très sympa en ville, qui en plus, me rappelle mon pays", proposa Grégoire en s'avançant un peu vers le parc. "J'aurais du faire comme toi et prévoir une capuche.
Les deux jeunes hommes se mirent en marche dans l'allée centrale. Grégoire se demandait bien qu'elles étaient les sujets habituellement abordés pendant un jogging en tant qu'ami... Il resta ainsi interdit pendant quelques instants.
Il se demandait bien comment Micheal réussissait a faire sortir de lui ce garçon si en joie, si tremblant et fébrile à chaque fois qu'il le croisait. Ce n'était ni son habitude ni sa volonté propre, mais davantage le résultat d'une alchimie qui restait encore inconnue pour le français.
"Tu connais Chez Valérie ?"
Chez ValérieChez Valérie
"Oui, très bonne idée, allons en ville. Si tu veux je connais un endroit très sympa en ville, qui en plus, me rappelle mon pays", proposa Grégoire en s'avançant un peu vers le parc. "J'aurais du faire comme toi et prévoir une capuche.
Les deux jeunes hommes se mirent en marche dans l'allée centrale. Grégoire se demandait bien qu'elles étaient les sujets habituellement abordés pendant un jogging en tant qu'ami... Il resta ainsi interdit pendant quelques instants.
Il se demandait bien comment Micheal réussissait a faire sortir de lui ce garçon si en joie, si tremblant et fébrile à chaque fois qu'il le croisait. Ce n'était ni son habitude ni sa volonté propre, mais davantage le résultat d'une alchimie qui restait encore inconnue pour le français.
"Tu connais Chez Valérie ?"
Chez ValérieChez Valérie
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