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- Claire MillerJustiX
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Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Prendre l'air sous la pluie
Jeu 23 Avr 2009 - 3:05
Chambre de Viconia et Claire Chemin entre l'entrée principale de l'institut et la grille
Il pleuvait et c’était une vraie pataugeoire. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien en avoir à faire? C’était le plus près d’une piscine qu’elle avait été depuis un bon moment, autant en profiter un peu. En plus, c’était calme à l’extérieur quand il pleuvait. Pas de cris d’enfants, pas de hurlements de chiens. Seulement quelques voitures et les gouttes qui tombaient un peu partout en une symphonie harmonieuse. La pluie n’avait jamais dérangé Claire. S’il fallait que quelques gouttes d’eau l’arrêtent. Il suffit de se sécher par la suite. La muette était passé très rapidement et le plus discrètement possible dans le hall; elle voulait plutôt s'en aller le plus vite possible à l'extérieur.
Son imperméable rouge de sauveteur déjà trempé après quelques pas, la capuche bien installée sur sa tête et ses bottes en caoutchouc bien attaché par-dessus son jean, les deux mains dans les poches, la muette marchait le long de l’entrée vers la grille. Plus précisément, vers la boîte aux lettres. L’air humide et frais frappait son visage dans un souffle qui semblait vouloir chasser toutes ses pensées noires.
Oublier Viconia pour l’instant. Oublier qu’elle ne servait à rien pour aider son amie. Oublier ce monde particulier dans lequel elle était tombée. Oublier une question qu’elle se posait depuis le début; pourquoi était-elle là? Dès la première minute où elle avait posé ses pieds dans la ville, Claire aurait tout aussi bien pu rentrer chez elle. Julie avait disparut, la laissant elle et ses « amis » en paix, et sans danger. Mais quelque chose l’avait quand même attiré vers l’institut. Une curiosité peut être?
La question lui sembla soudainement un peu égoïste. Elle avait sauvé des gens lors de la dernière mission; des personnes qui sans elle aurait possiblement péris. C’était en effet une bonne raison d’être à cet endroit. Il y avait aussi son amitié avec Viconia, qui semblait devenir plus forte que toutes celles qu’elle avait eues avant. Et Joachim, qu’elle avait rencontré à l’institut. C’était une autre bonne chose qui s’était produite.
C’était peut être simplement qu’elle ne s’était pas encore bien habitué à sa nouvelle vie, si soudaine. Sa routine avait changé du tout au tout; elle avait changé d’état, changé de maison, changé d’amis, changé de vocation peut être. Elle était loin de ses parents, de sa ville et de pratiquement tout ce qu’elle avait connu. Mais est-ce que ça aurait été différent avec son entrée à l’université? Probablement pas.
Une goutte d’eau lui plongea directement dans l’œil. Elle cligna vigoureusement des yeux avant de se rendre compte qu’elle était sur le bord de la grille et de la boîte aux lettres. Tirant alors la lettre de sa poche, Claire observa l’adresse de ses parents encore quelques instants. Les gouttes venaient déjà mouiller le papier, mais elle n’y prêtait pas attention. La muette y déposa un petit baiser avant de la glisser dans la boîte et de faire demi-tour.
En fin de compte, le seul malheur que la muette trouvait dans sa vie, c’était elle qui le rajoutait. À quoi bon de dire qu’on ne sert à rien pour quelque chose, si on sert à autre chose ailleurs? Ou bien de trouver notre famille loin, lorsqu’on en a une autre à disposition. Un petit sourire étira ses lèvres, alors qu’elle posa ses yeux sur le bâtiment. Ça fait du bien prendre l’air, surtout quand il pleut. Et, joignant les pieds ensemble, elle sauta dans le trou d’eau le plus près, venant tremper tout ce qui n’avait pas déjà été mouillé, si c’était possible.
Il pleuvait et c’était une vraie pataugeoire. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien en avoir à faire? C’était le plus près d’une piscine qu’elle avait été depuis un bon moment, autant en profiter un peu. En plus, c’était calme à l’extérieur quand il pleuvait. Pas de cris d’enfants, pas de hurlements de chiens. Seulement quelques voitures et les gouttes qui tombaient un peu partout en une symphonie harmonieuse. La pluie n’avait jamais dérangé Claire. S’il fallait que quelques gouttes d’eau l’arrêtent. Il suffit de se sécher par la suite. La muette était passé très rapidement et le plus discrètement possible dans le hall; elle voulait plutôt s'en aller le plus vite possible à l'extérieur.
Son imperméable rouge de sauveteur déjà trempé après quelques pas, la capuche bien installée sur sa tête et ses bottes en caoutchouc bien attaché par-dessus son jean, les deux mains dans les poches, la muette marchait le long de l’entrée vers la grille. Plus précisément, vers la boîte aux lettres. L’air humide et frais frappait son visage dans un souffle qui semblait vouloir chasser toutes ses pensées noires.
Oublier Viconia pour l’instant. Oublier qu’elle ne servait à rien pour aider son amie. Oublier ce monde particulier dans lequel elle était tombée. Oublier une question qu’elle se posait depuis le début; pourquoi était-elle là? Dès la première minute où elle avait posé ses pieds dans la ville, Claire aurait tout aussi bien pu rentrer chez elle. Julie avait disparut, la laissant elle et ses « amis » en paix, et sans danger. Mais quelque chose l’avait quand même attiré vers l’institut. Une curiosité peut être?
La question lui sembla soudainement un peu égoïste. Elle avait sauvé des gens lors de la dernière mission; des personnes qui sans elle aurait possiblement péris. C’était en effet une bonne raison d’être à cet endroit. Il y avait aussi son amitié avec Viconia, qui semblait devenir plus forte que toutes celles qu’elle avait eues avant. Et Joachim, qu’elle avait rencontré à l’institut. C’était une autre bonne chose qui s’était produite.
C’était peut être simplement qu’elle ne s’était pas encore bien habitué à sa nouvelle vie, si soudaine. Sa routine avait changé du tout au tout; elle avait changé d’état, changé de maison, changé d’amis, changé de vocation peut être. Elle était loin de ses parents, de sa ville et de pratiquement tout ce qu’elle avait connu. Mais est-ce que ça aurait été différent avec son entrée à l’université? Probablement pas.
Une goutte d’eau lui plongea directement dans l’œil. Elle cligna vigoureusement des yeux avant de se rendre compte qu’elle était sur le bord de la grille et de la boîte aux lettres. Tirant alors la lettre de sa poche, Claire observa l’adresse de ses parents encore quelques instants. Les gouttes venaient déjà mouiller le papier, mais elle n’y prêtait pas attention. La muette y déposa un petit baiser avant de la glisser dans la boîte et de faire demi-tour.
En fin de compte, le seul malheur que la muette trouvait dans sa vie, c’était elle qui le rajoutait. À quoi bon de dire qu’on ne sert à rien pour quelque chose, si on sert à autre chose ailleurs? Ou bien de trouver notre famille loin, lorsqu’on en a une autre à disposition. Un petit sourire étira ses lèvres, alors qu’elle posa ses yeux sur le bâtiment. Ça fait du bien prendre l’air, surtout quand il pleut. Et, joignant les pieds ensemble, elle sauta dans le trou d’eau le plus près, venant tremper tout ce qui n’avait pas déjà été mouillé, si c’était possible.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Jeu 23 Avr 2009 - 14:23
Centre-ville
Joachim revenait de la ville sous la pluie Son imperméable noir trempé claquant sur ses tibias comme il marchait. Il avait plutôt eut tendance à éviter les flaques, lui et ses rangers en cuir, même si elles étaient suffisament entretenues pour ne pas trop prendre l'eau. Il aurait dû prendre un chapeau. Le col remonté façon londonienne ou newyorkaise. Il s'arrêta un instant en repensant à ce qu'il avait appris et au personnage qui pouvait se cacher derrière Midas quand il entendit un bruit de flaque d'eau. L'événement le tira de sa rêverie. Et il passa de Midas au personnage en imperméable rouge qu'il soupçonnait fortement de ne pas être le même. Un élève de l'institut sûrement qui venait de sauter dans une flaque comme un enfant. Lui, au moins, avait pensé aux bottes en caoutchouc. En fait il était plutôt emballé dans des matières imperméables synthétiques alors que Joachim avait eu à huiler un minimum les siennes. Il s'approcha de la personne dans son dos. Il ne savait pas qui c'était. Des mains fines, sûrement une fille. Il ne fit pas plus attention au fait de savoir si Harald le suivait ou pas. Il alla voir, trop curieux pour s'en retenir.
"Bonjour."
Joachim revenait de la ville sous la pluie Son imperméable noir trempé claquant sur ses tibias comme il marchait. Il avait plutôt eut tendance à éviter les flaques, lui et ses rangers en cuir, même si elles étaient suffisament entretenues pour ne pas trop prendre l'eau. Il aurait dû prendre un chapeau. Le col remonté façon londonienne ou newyorkaise. Il s'arrêta un instant en repensant à ce qu'il avait appris et au personnage qui pouvait se cacher derrière Midas quand il entendit un bruit de flaque d'eau. L'événement le tira de sa rêverie. Et il passa de Midas au personnage en imperméable rouge qu'il soupçonnait fortement de ne pas être le même. Un élève de l'institut sûrement qui venait de sauter dans une flaque comme un enfant. Lui, au moins, avait pensé aux bottes en caoutchouc. En fait il était plutôt emballé dans des matières imperméables synthétiques alors que Joachim avait eu à huiler un minimum les siennes. Il s'approcha de la personne dans son dos. Il ne savait pas qui c'était. Des mains fines, sûrement une fille. Il ne fit pas plus attention au fait de savoir si Harald le suivait ou pas. Il alla voir, trop curieux pour s'en retenir.
"Bonjour."
- Claire MillerJustiX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Ven 24 Avr 2009 - 17:38
Une pensée amusa la muette; petite, ses parents lui empêchaient de sauter dans les flaques d'eau. Elle allait trop être mouillée. Le faire une fois, adulte et déjà trempée jusqu'à la moelle, était une véritable révolte! Aussi bien enlever aussi son capuchon et faire une révolution. Mais elle décida de garder cette idée pour une autre fois. Attraper une pneumonie n'était pas dans ses plans de la journée.
Soudainement, une voix résonna derrière elle. Et une voix familière. Visiblement, le bruit de la pluie qui martelait le sol tout autour d'elle avait etouffé les pas de la personne. Surprise, Claire se retourna rapidement et leva les yeux vers la personne qui se trouvait près d'elle. C'était Joachim. La muette s'immobilisa. Son visage devint chaud malgré les gouttes d'eau gelé qui venait la fouetter, mais pas à cause de la gêne d'avoir été surprise en train de faire la gamine. Elle sentit son coeur se réveiller dans sa poitrine et un sourire étirer ses lèvres. Elle était contente de le voir.
Elle repoussa les mèches de cheveux mouillés lui collaient au visage. La muette le regarda rapidement, s'attardant ensuite sur son visage. Était-ce trop idiot de penser qu'il était beau tout mouillé? Son sourire s'étira encore un peu plus en voyant son imperméable. Étrangement, elle n'était pas surprise de son choix vestimentaire. Et il était élégant. Touchant son front du bout des doigts et d'un mouvement de main vers l'avant, Claire lui rendit son bonjour. Quelques secondes passèrent où la pluie ne faisait que tomber autour d'eux, et que les yeux bleus de Claire fixaient ceux sombre de Joachim. Il était inutile de dire qu'elle était heureuse qu'il soit là; ses yeux le disaient.
"Comment vas-tu?", signa-t-elle.
Soudainement, une voix résonna derrière elle. Et une voix familière. Visiblement, le bruit de la pluie qui martelait le sol tout autour d'elle avait etouffé les pas de la personne. Surprise, Claire se retourna rapidement et leva les yeux vers la personne qui se trouvait près d'elle. C'était Joachim. La muette s'immobilisa. Son visage devint chaud malgré les gouttes d'eau gelé qui venait la fouetter, mais pas à cause de la gêne d'avoir été surprise en train de faire la gamine. Elle sentit son coeur se réveiller dans sa poitrine et un sourire étirer ses lèvres. Elle était contente de le voir.
Elle repoussa les mèches de cheveux mouillés lui collaient au visage. La muette le regarda rapidement, s'attardant ensuite sur son visage. Était-ce trop idiot de penser qu'il était beau tout mouillé? Son sourire s'étira encore un peu plus en voyant son imperméable. Étrangement, elle n'était pas surprise de son choix vestimentaire. Et il était élégant. Touchant son front du bout des doigts et d'un mouvement de main vers l'avant, Claire lui rendit son bonjour. Quelques secondes passèrent où la pluie ne faisait que tomber autour d'eux, et que les yeux bleus de Claire fixaient ceux sombre de Joachim. Il était inutile de dire qu'elle était heureuse qu'il soit là; ses yeux le disaient.
"Comment vas-tu?", signa-t-elle.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Ven 24 Avr 2009 - 23:49
Joachim fut surpris par la vitesse à laquelle l'imperméable rouge se retourna. Il sourit quand il reconnu Claire. Et râla intérieurement d'être si peu présentable avec ses cheveux tous collés. Mais bon, il s'en fichait pas mal quelques instants plus tôt. Clair lui adressa un bonjour signé facilement compréhensible, il doutait que le langage des signes serve en quoi que ce soit dans cette interjection non-verbale.
Il était heureux qu'elle soit là, juste devant lui même sous la pluie. Et il sentait que c'était réciproque. Et aussi étrange que ça paraisse, il avait l'impression que c'était la seule personne avec qui ce phénomène lui était arrivé jusque-là. Il était encore étonné que quelqu'un connaissant ses capacités puisse continuer de l'approcher comme elle le faisait sans la moindre appréhension. Le calme agrémenté de l'odeur de pluie les entourant semblait les isoler de tout ce qu'il pouvait y avoir d'autre. Le mutant plongea ses yeux dans le bleus de ceux de Claire. Finalement elle signa, "brisant" le silence, bien qu'elle ne pu pas le faire.
Joachim cligna des yeux. Toute la tension qu'avait pu mettre la rencontre avec Chris dans son esprit et son corps s'était envolée ou presque. Se grattant le menton et sa courte barbe au passage il leva les yeux.
"Bah... J'imagine. Ca pourrait être bien pire si je considère qu'on vient de discuter tranquillement en buvant café ou chocolat avec un mutant d'une organisation qui a fait une petite hécatombe ici il y a quelques mois... Je suis entier, mouillé, mais entier, une apparition enchanteresse en rouge flashy devant moi. Je vois pas trop ce que je pourrais demander de plus..."
Joachim sourit à Claire.
"Hmmm.... une feuille de papier pour augmenter la compréhension mais ça impliquerait d'être plus au sec."
Joachim tourna un instant la tête vers l'institut pour contempler le chemin qui les en séparait. Il eut une moue pensive.
"Chez moi on dit que pour passer le Rhone il faut être deux. Ca semble bien tomber même si je suis pas sûr que tu saisisse la totalité de l'allusion."
Il marqua une pause.
"Normalement faut le faire en dansant aussi... mais comme on en est pas encore tout à fait au même niveau d'eau je pense que c'est faisable sans. Encore que ce serait amusant."
Joachim tendit sa main droite vers Claire à la fois comme une invitation et à la fois comme une envie d'avoir la main de la jeune fille dans la sienne
Il était heureux qu'elle soit là, juste devant lui même sous la pluie. Et il sentait que c'était réciproque. Et aussi étrange que ça paraisse, il avait l'impression que c'était la seule personne avec qui ce phénomène lui était arrivé jusque-là. Il était encore étonné que quelqu'un connaissant ses capacités puisse continuer de l'approcher comme elle le faisait sans la moindre appréhension. Le calme agrémenté de l'odeur de pluie les entourant semblait les isoler de tout ce qu'il pouvait y avoir d'autre. Le mutant plongea ses yeux dans le bleus de ceux de Claire. Finalement elle signa, "brisant" le silence, bien qu'elle ne pu pas le faire.
Joachim cligna des yeux. Toute la tension qu'avait pu mettre la rencontre avec Chris dans son esprit et son corps s'était envolée ou presque. Se grattant le menton et sa courte barbe au passage il leva les yeux.
"Bah... J'imagine. Ca pourrait être bien pire si je considère qu'on vient de discuter tranquillement en buvant café ou chocolat avec un mutant d'une organisation qui a fait une petite hécatombe ici il y a quelques mois... Je suis entier, mouillé, mais entier, une apparition enchanteresse en rouge flashy devant moi. Je vois pas trop ce que je pourrais demander de plus..."
Joachim sourit à Claire.
"Hmmm.... une feuille de papier pour augmenter la compréhension mais ça impliquerait d'être plus au sec."
Joachim tourna un instant la tête vers l'institut pour contempler le chemin qui les en séparait. Il eut une moue pensive.
"Chez moi on dit que pour passer le Rhone il faut être deux. Ca semble bien tomber même si je suis pas sûr que tu saisisse la totalité de l'allusion."
Il marqua une pause.
"Normalement faut le faire en dansant aussi... mais comme on en est pas encore tout à fait au même niveau d'eau je pense que c'est faisable sans. Encore que ce serait amusant."
Joachim tendit sa main droite vers Claire à la fois comme une invitation et à la fois comme une envie d'avoir la main de la jeune fille dans la sienne
- Claire MillerJustiX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Sam 25 Avr 2009 - 17:22
Elle oublia quelques instants Viconia à l'étage pour se concentrer sur la joie qu'elle ressentait en ce moment même. Son coeur soupira en voyant son sourire, remarquant qu'il semblait également heureux de la voir. Elle pouvait se perdre dans ses yeux, comme s'ils voyaient dans son être entier. Ces émotions étaient aussi inexplicables que lors de la soirée. Était-ce ses yeux ou son sourire? Le sourire de Claire s'étira un peu plus en le voyant se gratter le menton. S'il pouvait y avoir des doutes de l'authenticité de l'homme devant elle, maintenant il n'y en avait plus. C'était bien lui, la pluie ne lui jouait pas des tours. Et ils semblaient seuls au milieu d'une bulle fraiche et humide.
La mention de la rencontre avec le mutant effaça le sourire de Claire. Que voulait-il dire par hécatombe? Elle pouvait immédiatement sauter l'interprétation grecque, mais parlait-il réellement de morts ou utilisait le terme de façon figurée? Elle se rappela de ce qu'Ivy avait dit lors de son arrivée, mais préféra arrêter d'y penser pour le moment. Elle se laissa donc charmer par la fin de sa phrase. Au moins, avec un imper rouge flashy, elle était visible. Et il l’avait vue.
Claire le remercia, sentant ses joues devenir plus chaudes encore lorsqu'il sourit à nouveau. Son sourire revint lorsque Joachim mentionna une feuille de papier. Oui, en effet, ça ne serait pas très pratique à l'instant présent. Elle secoua la tête, à la fois pour la feuille de papier et pour l'allusion à la traverser du Rhone. Claire se souvenait que c'était un fleuve, mais ne connaissait pas les dires qui le concernaient. Elle accepta néanmoins son invitation en souriant.
Mais avant de prendre sa main, Claire haussa les épaules, levant les paumes vers le ciel. Il fallait danser comment? Amusée, elle se hissa sur la pointe des pieds et se mettre à danser le swing. Ses bottes faisaient un bruit assez étrange contre la pierre humide, une espèce de scouic-scouic un peu agaçant. La jeune femme secoua la tête. Non, ce n’était pas idéal. Elle s’arrêta donc et se prit le menton entre les doigts, imitant la moue pensive de l’homme. Avec un air moqueur et un regard en coin dans la direction de Joachim, Claire lâcha son menton et, posant sa main sur l'épaule d'un partenaire imaginaire, la muette poursuivit avec quelques pas de valse. La muette s’arrêta face à Joachim, un petit sourire aux lèvres.
Sans le quitter des yeux, Claire posa sa main gauche mouillée et froide dans celle de Joachim. Du dos de l’autre main, elle essuya les gouttes qui coulaient dans son visage. Trêve de plaisanteries. Quant à elle, ils pourraient simplement marcher en se tenant la main qu’elle ne se plaindrait pas trop. Une petite caresse du pouce sur sa main, Claire ne bougea pas plus en le regardant simplement. Étirant son sourire, elle leva la main droite pour venir essuyer une goutte qui lui coulait sur le bout du nez.
La mention de la rencontre avec le mutant effaça le sourire de Claire. Que voulait-il dire par hécatombe? Elle pouvait immédiatement sauter l'interprétation grecque, mais parlait-il réellement de morts ou utilisait le terme de façon figurée? Elle se rappela de ce qu'Ivy avait dit lors de son arrivée, mais préféra arrêter d'y penser pour le moment. Elle se laissa donc charmer par la fin de sa phrase. Au moins, avec un imper rouge flashy, elle était visible. Et il l’avait vue.
Claire le remercia, sentant ses joues devenir plus chaudes encore lorsqu'il sourit à nouveau. Son sourire revint lorsque Joachim mentionna une feuille de papier. Oui, en effet, ça ne serait pas très pratique à l'instant présent. Elle secoua la tête, à la fois pour la feuille de papier et pour l'allusion à la traverser du Rhone. Claire se souvenait que c'était un fleuve, mais ne connaissait pas les dires qui le concernaient. Elle accepta néanmoins son invitation en souriant.
Mais avant de prendre sa main, Claire haussa les épaules, levant les paumes vers le ciel. Il fallait danser comment? Amusée, elle se hissa sur la pointe des pieds et se mettre à danser le swing. Ses bottes faisaient un bruit assez étrange contre la pierre humide, une espèce de scouic-scouic un peu agaçant. La jeune femme secoua la tête. Non, ce n’était pas idéal. Elle s’arrêta donc et se prit le menton entre les doigts, imitant la moue pensive de l’homme. Avec un air moqueur et un regard en coin dans la direction de Joachim, Claire lâcha son menton et, posant sa main sur l'épaule d'un partenaire imaginaire, la muette poursuivit avec quelques pas de valse. La muette s’arrêta face à Joachim, un petit sourire aux lèvres.
Sans le quitter des yeux, Claire posa sa main gauche mouillée et froide dans celle de Joachim. Du dos de l’autre main, elle essuya les gouttes qui coulaient dans son visage. Trêve de plaisanteries. Quant à elle, ils pourraient simplement marcher en se tenant la main qu’elle ne se plaindrait pas trop. Une petite caresse du pouce sur sa main, Claire ne bougea pas plus en le regardant simplement. Étirant son sourire, elle leva la main droite pour venir essuyer une goutte qui lui coulait sur le bout du nez.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Sam 25 Avr 2009 - 18:17
C'était tout penaud que Kalalli retournait vers l'Institut. Il n'était toujours pas très à l'aise avec certaines personnes qu'il ne connaissait pas tant que ça ou qui avaient un pouvoir qui le dérangeait. La pluie tombait toujours en trombe sur le jardin. De gros nuages gris recouvraient le ciel de cette triste journée.
Sur le chemin entre le portail et la porte d'entrée, il aperçut Claire et Joachim, tout proches l'un de l'autre ce qui lui arracha un sourire. Ils étaient mignons ensemble même si d'après ce qu'il savait, il n'y avait rien d'officiel. Mais on voyait facilement qu'ils s'appréciaient.
Il pensa alors à Kitty. Elle était partie en mission et il aurait eu envie qu'elle soit avec lui. Ils s'étaient habitué à passer du temps ensemble, alors le petit Inuit ressentait un vide soudain comme lorsqu'il était arrivé à l'Institut. Ses parents lui avaient beaucoup manqué et c'était encore le cas même si ça s'était atténué avec le temps. Aujourd'hui, ils lui manquaient particulièrement et aurait eu envie d'aller se blottir contre sa mère. Mais c'était impossible. Ils discutaient de temps en temps par courrier mais ils ne s'étaient pas revus depuis longtemps. Il aurait donné cher pour qu'ils puissent se voir.
Lâchant un soupire sonore, il jeta un coup d'œil malheureux vers le portillon et y vit quelqu'un. Dans un bête espoir, il pensa que c'était peut être elle. Mais impossible. Elle l'aurait prévenu qu'elle venait. Et le transport coûtait cher. Le portail n'était malgré tout pas ouvert. Ce n'était pas un mutant donc. Etrange. Qui est ce que ça pouvait bien être ? Il s'approcha alors lentement. Cette posture. Cette coupe de cheveux parfaite malgré la pluie. Cet imperméable. Comment était-ce possible ? C'était vraiment elle !
Un sourire illumina le visage du jeune garçon alors qu'il commençait à s'élancer vers l'entrée du domaine de l'Institut en s'écriant un joyeux : "Maman ! "
Plus il se rapprochait du portail, mieux il la distinguait. Kala commençait déjà à s'imaginer en train de se jeter dans ses bras et d'accoler sa tête dans le creux de son cou, ayant même déjà l'impression de sentir son parfum. Il cria : " Cerebra, ouvre le portail ! " alors qu'il se rapprochait enfin d'elle.
Lentement, les deux battants s'ouvrirent, ne laissant plus aucune barrière entre eux. La pluie ne semblait plus tomber. Il tendit les bras devant lui pour se préparer à l'envelopper d'une étreinte sincère, lorsque soudainement, alors qu'il traversait les deux colonnes du portail, il fut choqué violemment et repoussé en arrière à cause d'une barre de fer qui lui avait scié le visage verticalement.
Kalalli retomba lourdement sur le dos dans une flaque d'eau, complètement sonné et un regard interloqué devant lui. Il pleuvait toujours autant. Le portail était fermé. Sa mère n'était pas là. Il avait rêvé. Cette fois il était trempé pour de bon et un léger goût de sang se fit ressentir. L'Inuit passa sa langue sur ses dents et senti qu'il s'était légèrement blessé à une gencive. Amer déception.
Avait-il tant eu la volonté de la voir qu'il s'était infligé lui même une illusion ? Pourtant il n'avait jamais réussi à faire apparaître quelqu'un, ni à modifier un objet existant du décors. La dernière fois qu'il avait essayé en Russie, un terrible mal de tête l'avait étreint pendant plusieurs minutes, comme lors de l'entraînement avec Adam. Ou alors ça n'avait rien à voir.
Kala se releva lentement, fixant toujours le portail avec l'espoir qu'il ne s'était pas trompé, en se "dépoussiérant" les fesses machinalement. Il se rendit compte qu'il était trempé et que ça ne servait à rien. Il regarda ses mains pleines de terre et s'essuya un peu sur les côtés de son pantalon.
Immobile, il regarda à nouveau le portail sans réellement comprendre pourquoi c'était arrivé. Jamais il ne s'était infligé une illusion à lui-même. Le jeune homme avait la sensation de devenir dingue à cet instant.
Sur le chemin entre le portail et la porte d'entrée, il aperçut Claire et Joachim, tout proches l'un de l'autre ce qui lui arracha un sourire. Ils étaient mignons ensemble même si d'après ce qu'il savait, il n'y avait rien d'officiel. Mais on voyait facilement qu'ils s'appréciaient.
Il pensa alors à Kitty. Elle était partie en mission et il aurait eu envie qu'elle soit avec lui. Ils s'étaient habitué à passer du temps ensemble, alors le petit Inuit ressentait un vide soudain comme lorsqu'il était arrivé à l'Institut. Ses parents lui avaient beaucoup manqué et c'était encore le cas même si ça s'était atténué avec le temps. Aujourd'hui, ils lui manquaient particulièrement et aurait eu envie d'aller se blottir contre sa mère. Mais c'était impossible. Ils discutaient de temps en temps par courrier mais ils ne s'étaient pas revus depuis longtemps. Il aurait donné cher pour qu'ils puissent se voir.
Lâchant un soupire sonore, il jeta un coup d'œil malheureux vers le portillon et y vit quelqu'un. Dans un bête espoir, il pensa que c'était peut être elle. Mais impossible. Elle l'aurait prévenu qu'elle venait. Et le transport coûtait cher. Le portail n'était malgré tout pas ouvert. Ce n'était pas un mutant donc. Etrange. Qui est ce que ça pouvait bien être ? Il s'approcha alors lentement. Cette posture. Cette coupe de cheveux parfaite malgré la pluie. Cet imperméable. Comment était-ce possible ? C'était vraiment elle !
Un sourire illumina le visage du jeune garçon alors qu'il commençait à s'élancer vers l'entrée du domaine de l'Institut en s'écriant un joyeux : "Maman ! "
Plus il se rapprochait du portail, mieux il la distinguait. Kala commençait déjà à s'imaginer en train de se jeter dans ses bras et d'accoler sa tête dans le creux de son cou, ayant même déjà l'impression de sentir son parfum. Il cria : " Cerebra, ouvre le portail ! " alors qu'il se rapprochait enfin d'elle.
Lentement, les deux battants s'ouvrirent, ne laissant plus aucune barrière entre eux. La pluie ne semblait plus tomber. Il tendit les bras devant lui pour se préparer à l'envelopper d'une étreinte sincère, lorsque soudainement, alors qu'il traversait les deux colonnes du portail, il fut choqué violemment et repoussé en arrière à cause d'une barre de fer qui lui avait scié le visage verticalement.
Kalalli retomba lourdement sur le dos dans une flaque d'eau, complètement sonné et un regard interloqué devant lui. Il pleuvait toujours autant. Le portail était fermé. Sa mère n'était pas là. Il avait rêvé. Cette fois il était trempé pour de bon et un léger goût de sang se fit ressentir. L'Inuit passa sa langue sur ses dents et senti qu'il s'était légèrement blessé à une gencive. Amer déception.
Avait-il tant eu la volonté de la voir qu'il s'était infligé lui même une illusion ? Pourtant il n'avait jamais réussi à faire apparaître quelqu'un, ni à modifier un objet existant du décors. La dernière fois qu'il avait essayé en Russie, un terrible mal de tête l'avait étreint pendant plusieurs minutes, comme lors de l'entraînement avec Adam. Ou alors ça n'avait rien à voir.
Kala se releva lentement, fixant toujours le portail avec l'espoir qu'il ne s'était pas trompé, en se "dépoussiérant" les fesses machinalement. Il se rendit compte qu'il était trempé et que ça ne servait à rien. Il regarda ses mains pleines de terre et s'essuya un peu sur les côtés de son pantalon.
Immobile, il regarda à nouveau le portail sans réellement comprendre pourquoi c'était arrivé. Jamais il ne s'était infligé une illusion à lui-même. Le jeune homme avait la sensation de devenir dingue à cet instant.
- Jay SirianX-Rays
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Lun 27 Avr 2009 - 9:57
chambre de Nan' et Jay
En sortant de la chambre, Jay ne savait pas vraiment où allait aussi décida-t-il de faire un tour vers l'extérieur, le temps ne s'y prêtait pas vraiment mais pour s'aérer l'esprit, l'extérieur était le mieux. Niko qui voulait partir, Yamina qui faisait sa petite chef et ils avaient même réussit à exaspérer Nan', ce qui était très difficile. Et sur le panneau, Laura avait écrit qu'elle partait, c'était du grand n'importe quoi aujourd'hui.
Allant dehors, il se dirigea vers le jardin, tant qu'à être mouillé, autant l'être complètement. Et de loin, il eut la joie d'apercevoir Calire et Joachim, en grande "conversation" et un Kalalli qui passait par là, des KozaX, super! Ce dernier semblait regarder le portail, avait-il lui aussi l'envie de partir? C'était peut-être un prix de groupe, 2 départs pour le prix d'un.
Il décida de se diriger vers lui tout en faisant un rapide signe à Claire, la deuxième KozaX qu'il appréciait à peu prêt, après Nan'.
-Alors, t'as décidé de partir aussi? Non mais t'as raison, de toute façon pourquoi rester dans cette équipe de merde, je suis sûr que tes amis pingouin étaient mieux que cette équipe.
Il se rendit ensuite compte que Kal était entièrement mouillé et assez... sal, qu'est-ce qu'il avait encore pu faire, l'inuitile ne savait peut-être pas pas marcher seul en fait.
-Tu fais quoi alors, tu rejoints NIko dans l'idée que c'est mieux de crever en-dehors de l'Institut ou tu restes là?
Il n'en avait pas vraiment grand chose à faire des gens qui partaient ou non, du moment que ce n'était pas des personnes proches et il fallait avouer que les personnes de l'équipe n'étaient pas encore jugées proches pour Jay.
En sortant de la chambre, Jay ne savait pas vraiment où allait aussi décida-t-il de faire un tour vers l'extérieur, le temps ne s'y prêtait pas vraiment mais pour s'aérer l'esprit, l'extérieur était le mieux. Niko qui voulait partir, Yamina qui faisait sa petite chef et ils avaient même réussit à exaspérer Nan', ce qui était très difficile. Et sur le panneau, Laura avait écrit qu'elle partait, c'était du grand n'importe quoi aujourd'hui.
Allant dehors, il se dirigea vers le jardin, tant qu'à être mouillé, autant l'être complètement. Et de loin, il eut la joie d'apercevoir Calire et Joachim, en grande "conversation" et un Kalalli qui passait par là, des KozaX, super! Ce dernier semblait regarder le portail, avait-il lui aussi l'envie de partir? C'était peut-être un prix de groupe, 2 départs pour le prix d'un.
Il décida de se diriger vers lui tout en faisant un rapide signe à Claire, la deuxième KozaX qu'il appréciait à peu prêt, après Nan'.
-Alors, t'as décidé de partir aussi? Non mais t'as raison, de toute façon pourquoi rester dans cette équipe de merde, je suis sûr que tes amis pingouin étaient mieux que cette équipe.
Il se rendit ensuite compte que Kal était entièrement mouillé et assez... sal, qu'est-ce qu'il avait encore pu faire, l'inuitile ne savait peut-être pas pas marcher seul en fait.
-Tu fais quoi alors, tu rejoints NIko dans l'idée que c'est mieux de crever en-dehors de l'Institut ou tu restes là?
Il n'en avait pas vraiment grand chose à faire des gens qui partaient ou non, du moment que ce n'était pas des personnes proches et il fallait avouer que les personnes de l'équipe n'étaient pas encore jugées proches pour Jay.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Ven 1 Mai 2009 - 8:45
Joachim sourit à Claire tout du long alors qu'elle essayait de trouver sur quel pied danser. Ils n'étaient pas assez nombreux pour les pas conventionnels de toutes façons. Lorsqu'elle lui tendit la main, il hésita un peu puis, doucement la prit dans la sienne. Moment un peu magique et emplit de timidité dont le charme fut plus ou moins brisé par deux onomatopées. d'abord celle qui naît de la rencontre fortuite d'un crâne et d'un barreau de portail métallique. Ensuite le choc du crâne et du corps auquel il appartient heurtant le sol.
Joachim se retourna vivement pour voir Kalalli, l'esquimau national de l'institut allongé par terre et pas super frais. Et Jay, arrivant peu après lui et tentant d'engager la conversation à propos de trucs bizarres sur des envies de mourir que Joachim ne compris pas bien pour le coup. Il sourit à Claire.
"Je crois que c'est rapé pour le papier pour l'instant."
Il la fit passer sous son bras et l'entraina un peu vers ses deux coéquipiers qui n'étaient pas bien loin. Manteau noir et blouson rouge, Stendhal en aurait peut-être rêvé la nuit. Un peu désolé de voir Kalalli dans cet état Joachim continuait néanmoins de sourire.
"Je sais pas ce que c'est cette histoire de crever dans l'institut ou en-dehors, je dirais qu'on a juste plus de chances en dehors... Qu'est-ce qu'il se passe ?"
Joachim se retourna vivement pour voir Kalalli, l'esquimau national de l'institut allongé par terre et pas super frais. Et Jay, arrivant peu après lui et tentant d'engager la conversation à propos de trucs bizarres sur des envies de mourir que Joachim ne compris pas bien pour le coup. Il sourit à Claire.
"Je crois que c'est rapé pour le papier pour l'instant."
Il la fit passer sous son bras et l'entraina un peu vers ses deux coéquipiers qui n'étaient pas bien loin. Manteau noir et blouson rouge, Stendhal en aurait peut-être rêvé la nuit. Un peu désolé de voir Kalalli dans cet état Joachim continuait néanmoins de sourire.
"Je sais pas ce que c'est cette histoire de crever dans l'institut ou en-dehors, je dirais qu'on a juste plus de chances en dehors... Qu'est-ce qu'il se passe ?"
- Claire MillerJustiX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Ven 1 Mai 2009 - 16:47
L'hésitation de Joachim fit sourire un peu Claire. Ils avaient surement l'air de jeune adolescents, mais la muette s'en foutait. Maintenant avec lui, elle n'était plus si pressée de rentrer à l'institut. La pluie semblait être un simple accessoire supplémentaire dans la scène qui se déroulait au moment même. Si elle avait entendu un cri lointain, Claire n'en avait pas vraiment pris conscience, perdue dans les yeux sombres de son compagnon. C'est pourquoi la muette sursauta en entendant un choc et un ploutch boueux. Elle se retourna donc en même temps que Joachim, surprise.
Acte 1, Scène 2. Entrer de nouveaux personnages. Les yeux de Claire passaient de la grille à Kallali, pour revenir à la grille et redescendre sur son équipier. Qu'avait-il voulut faire, ça elle l'ignorait. Mais elle ne doutait pas que ça avait du faire mal. Une réunion KozaX se préparait peut être près de la grille, se dit-elle lorsque Jay approcha. Il ne semblait pas répandre la joie et la bonne humeur autour de lui. Claire ne le connaissait pas trop, mais elle pouvait deviner que quelque chose le tracassait lorsqu'il se mit à engueuler le petit inuit. La muette se laissa entrainer par Joachim. Elle aurait sans doute plus appréciée être contre lui si elle ne s'inquiétait pas de ce qui pouvait bien se passer. Elle ne put retenir un sourire au commentaire de Joachim, lançant un petit regard en sa direction.
Ne voulant pas materner non plus le jeune garçon, elle préfera s'adresser à Jay en premier. D'un haussement d'épaule et d'un regard interrogateur, Claire fixait l'anglais. C'était amusant comme la muette semblait lui demander ce qui se passait! Mais bon, elle n'avait pas besoin d'être plus claire que cela, puisque Joachim venait lui même de poser la question. Puis, elle se tourna vers Kallali et regarda pour voir s'il s'était fait mal. Posant sa main sur sa machoire, comme si elle avait une rage de dent, elle l'interrogea à savoir s'il s'était fait mal. Prenant délicatement le menton de l'inuit entre ses doigts froids, elle tourna lentement la tête pour voir de l'autre côté.
Il n'avait heureusement rien de visible, aussi Claire le délivra de sa prise légère. Elle lui adressa un petit sourire et posa une main sur son épaule. Puis, venant se recoller contre Joachim, elle se tourna vers Jay pour attendre une explication, curieuse de comprendre le pourquoi de ce qu'il venait de dire. Contre Joachim, la muette était bien. Mais elle ne put s'empêcher de vouloir se blottir plus dans ses bras. En attendant, d'autre choses semblaient plus importantes.
Acte 1, Scène 2. Entrer de nouveaux personnages. Les yeux de Claire passaient de la grille à Kallali, pour revenir à la grille et redescendre sur son équipier. Qu'avait-il voulut faire, ça elle l'ignorait. Mais elle ne doutait pas que ça avait du faire mal. Une réunion KozaX se préparait peut être près de la grille, se dit-elle lorsque Jay approcha. Il ne semblait pas répandre la joie et la bonne humeur autour de lui. Claire ne le connaissait pas trop, mais elle pouvait deviner que quelque chose le tracassait lorsqu'il se mit à engueuler le petit inuit. La muette se laissa entrainer par Joachim. Elle aurait sans doute plus appréciée être contre lui si elle ne s'inquiétait pas de ce qui pouvait bien se passer. Elle ne put retenir un sourire au commentaire de Joachim, lançant un petit regard en sa direction.
Ne voulant pas materner non plus le jeune garçon, elle préfera s'adresser à Jay en premier. D'un haussement d'épaule et d'un regard interrogateur, Claire fixait l'anglais. C'était amusant comme la muette semblait lui demander ce qui se passait! Mais bon, elle n'avait pas besoin d'être plus claire que cela, puisque Joachim venait lui même de poser la question. Puis, elle se tourna vers Kallali et regarda pour voir s'il s'était fait mal. Posant sa main sur sa machoire, comme si elle avait une rage de dent, elle l'interrogea à savoir s'il s'était fait mal. Prenant délicatement le menton de l'inuit entre ses doigts froids, elle tourna lentement la tête pour voir de l'autre côté.
Il n'avait heureusement rien de visible, aussi Claire le délivra de sa prise légère. Elle lui adressa un petit sourire et posa une main sur son épaule. Puis, venant se recoller contre Joachim, elle se tourna vers Jay pour attendre une explication, curieuse de comprendre le pourquoi de ce qu'il venait de dire. Contre Joachim, la muette était bien. Mais elle ne put s'empêcher de vouloir se blottir plus dans ses bras. En attendant, d'autre choses semblaient plus importantes.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Sam 2 Mai 2009 - 21:03
Alors qu'il continuait à fixer le portail, une douleur lancinante à la mâchoire, il remarqua de côté que Jay arrivait. Mais comme la plupart du temps, quand il venait, ce n'était pas pour être gentil et il commença à rentrer dans une parano comme si tout le monde voulait quitter l'Institut et plus particulièrement l'équipe. Sans daigner lui jeter un regard, il ne fit que dire :
" Peut être que les gens partent parce qu'ils en ont marre de se prendre toute ta frustration dans la figure. " avant de le fixer dans les yeux en tentant de dissimuler la tristesse qui l'étreignait.
Joachim arriva avec Claire en demandant ce qu'était cette histoire de mourir à l'intérieur ou en dehors de l'Institut. Ca, l'Inuit n'en avait aucune idée. Jay piquait toujours des crises sans raisons. Jamais heureux. Il semblait constamment en vouloir à la terre entière, même à ceux qui n'y pouvaient rien.
Claire simula une douleur à la mâchoire pour demander si le jeune garçon avait mal et lui tourna délicatement la tête pour vérifier qu'il n'y avait rien de visible. Ce n'était pas le cas. C'était plutôt intérieur, une sorte de fatigue morale. Celle qu'il accumulait depuis le premier voyage en Inde. Les cauchemars, les heures de vols, le stress constant, le manque de tendresse qu'il avait cru retrouver en la personne de sa mère, illusoire. Espoir brisé contre les durs barreaux du portail.
C'est alors que la muette posa sa main sur l'épaule du jeune garçon. Le contact physique, bien que court lui fut agréable. Mais en cet instant de frustration la plus totale, il se sentait mal. Il avait la soudaine impression d'être abandonné. Les seules personne qu'il aurait voulu voir n'étaient pas là. Sa mère, Kitty, Juliette ou Amarenna. Il se sentait seul.
Alors que Claire se rapprochait de Rot, Kala se jeta contre elle, se sentant craquer, et plongea son visage dans son cou. Il y trouva le réconfort qu'il recherchait tant et s'imagina un instant être dans les bras de sa mère. Pourtant il savait que ce n'était pas elle. Le geste était tendre, quoi qu'humide sous cette pluie battante. Il aurait certainement été plus agréable dans un autre cadre que celui-ci, et de façon plus intime. Mais il avait forcé ce contact et espérait que la jeune fille ne lui en voudrait pas trop.
Contrairement à Jay, il resserrait les liens, lui, plutôt que de tout détruire.
" Peut être que les gens partent parce qu'ils en ont marre de se prendre toute ta frustration dans la figure. " avant de le fixer dans les yeux en tentant de dissimuler la tristesse qui l'étreignait.
Joachim arriva avec Claire en demandant ce qu'était cette histoire de mourir à l'intérieur ou en dehors de l'Institut. Ca, l'Inuit n'en avait aucune idée. Jay piquait toujours des crises sans raisons. Jamais heureux. Il semblait constamment en vouloir à la terre entière, même à ceux qui n'y pouvaient rien.
Claire simula une douleur à la mâchoire pour demander si le jeune garçon avait mal et lui tourna délicatement la tête pour vérifier qu'il n'y avait rien de visible. Ce n'était pas le cas. C'était plutôt intérieur, une sorte de fatigue morale. Celle qu'il accumulait depuis le premier voyage en Inde. Les cauchemars, les heures de vols, le stress constant, le manque de tendresse qu'il avait cru retrouver en la personne de sa mère, illusoire. Espoir brisé contre les durs barreaux du portail.
C'est alors que la muette posa sa main sur l'épaule du jeune garçon. Le contact physique, bien que court lui fut agréable. Mais en cet instant de frustration la plus totale, il se sentait mal. Il avait la soudaine impression d'être abandonné. Les seules personne qu'il aurait voulu voir n'étaient pas là. Sa mère, Kitty, Juliette ou Amarenna. Il se sentait seul.
Alors que Claire se rapprochait de Rot, Kala se jeta contre elle, se sentant craquer, et plongea son visage dans son cou. Il y trouva le réconfort qu'il recherchait tant et s'imagina un instant être dans les bras de sa mère. Pourtant il savait que ce n'était pas elle. Le geste était tendre, quoi qu'humide sous cette pluie battante. Il aurait certainement été plus agréable dans un autre cadre que celui-ci, et de façon plus intime. Mais il avait forcé ce contact et espérait que la jeune fille ne lui en voudrait pas trop.
Contrairement à Jay, il resserrait les liens, lui, plutôt que de tout détruire.
- Jay SirianX-Rays
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Dim 3 Mai 2009 - 1:14
Attendant de savoir ce que Kal faisait donc là, Jay ne s'attendait pas vraiment à une réponse de la part de celui-ci et encore moins qu'elle soit autant véhémente. Il était prêt à lui répondre tout aussi méchamment, de quel droit se permettait-il de juger la vie de Jay à l'Institut alors que ça faisait plus longtemps que lui qu'il était là! Et il était vrai que beaucoup de personnes qu'il connaissait était parti mais cela n'avait aucun rapport, l'Institut était tellement petit que tout le monde se connaissait plus ou moins de toute façon.
En plus maintenant, ils étaient rejoint par Claire et Joachim, ce dernier en plus se mêlait à son exaspération et dit qu'il n'était pas d'accord avec lui. Il allait répliquer quand il vit le regard de Claire voulant apparemment savoir ce qu'il se passait puis examiner Kalalli. C'est vrai qu'il était mouillé le pauvre, peut-être qu'il avait oublié de savoir marcher ou qu'il avait été assez bête pour s'illusionner et se faire croire qu'il marchait sur l'eau.
Par contre, la suite l'étonna encore plus, au point de lui faire oublier tout ce qu'il pouvait, ou voulait, dire. Kal sauta sur Claire, geste d'espérer ou d'amour, sur le coup, Jay n'en savait rien, en tout cas, il ne savait plus quoi dire. Il reste un petit moment interdit, moment qui lui sembla très long même s'il en devait pas vraiment l'être. Il avait vu de tout ici, malgré tout, ce qu'il se passait sous ses yeux l'étonnait. Il s'en voulait de lui avoir parler ainsi, il n'avait pas voulu le blesser, enfin... si mais...
Ne sachant pas quoi faire et voulant plus ou moins se racheter, il se dirigea vers Kal et avança, prudemment sa main vers l'épaule de Kal, comme Claire l'avait fait auparavant. Avec néanmoins la crainte de se faire rejeter, il le méritait peut-être un peu après tout.
-Je suis... désolé... c'est Niko qui m'a énervé à vouloir partir... Il serait temps que tout le monde comprenne qu'on est mieux ici que dehors. Okay on risque nos vies mais... dehors, ça serait pire...
Il mit finalement sa main sur l'épaule de Kal, tout en étant toutefois prêt à la retirer à tout moment. Kal lui tournant le dos, avec un peu de chance, il ne saurait pas que c'était la sienne.
En plus maintenant, ils étaient rejoint par Claire et Joachim, ce dernier en plus se mêlait à son exaspération et dit qu'il n'était pas d'accord avec lui. Il allait répliquer quand il vit le regard de Claire voulant apparemment savoir ce qu'il se passait puis examiner Kalalli. C'est vrai qu'il était mouillé le pauvre, peut-être qu'il avait oublié de savoir marcher ou qu'il avait été assez bête pour s'illusionner et se faire croire qu'il marchait sur l'eau.
Par contre, la suite l'étonna encore plus, au point de lui faire oublier tout ce qu'il pouvait, ou voulait, dire. Kal sauta sur Claire, geste d'espérer ou d'amour, sur le coup, Jay n'en savait rien, en tout cas, il ne savait plus quoi dire. Il reste un petit moment interdit, moment qui lui sembla très long même s'il en devait pas vraiment l'être. Il avait vu de tout ici, malgré tout, ce qu'il se passait sous ses yeux l'étonnait. Il s'en voulait de lui avoir parler ainsi, il n'avait pas voulu le blesser, enfin... si mais...
Ne sachant pas quoi faire et voulant plus ou moins se racheter, il se dirigea vers Kal et avança, prudemment sa main vers l'épaule de Kal, comme Claire l'avait fait auparavant. Avec néanmoins la crainte de se faire rejeter, il le méritait peut-être un peu après tout.
-Je suis... désolé... c'est Niko qui m'a énervé à vouloir partir... Il serait temps que tout le monde comprenne qu'on est mieux ici que dehors. Okay on risque nos vies mais... dehors, ça serait pire...
Il mit finalement sa main sur l'épaule de Kal, tout en étant toutefois prêt à la retirer à tout moment. Kal lui tournant le dos, avec un peu de chance, il ne saurait pas que c'était la sienne.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Lun 4 Mai 2009 - 20:16
Joachim contempla la scène avec plus ou moins de dépit, bien que son coeur se réchauffa grandement lorsque Claire revînt se serrer contre lui, et Joachim posa sa main dans le dos de la brune. En fait, il rougît un peu et sourit. Jay et Kalalli semblaient tous deux un peu sur les nerfs. Enfin pour Kalalli ce ne fut qu'une fois le choc de la barre passé.
Ce dernier d'ailleurs eut la réplique qui sembla, aux yeux de Joachim, la plus sèche du lot. Puis le jeune inuit se jeta sur Claire soit dans une tentative désespérée d'assouvir des désirs que Joachim pouvait comprendre dès qu'il regardait la jeune fille mais ne pouvais tolérer dans le cas présent. Thèse que Iacobo aurait sûrement retenue. Soit par un fort besoin de consolation, thèse que Joachim préférait retenir pour son calme intérieur et que l'ambiance ne devienne pas plus tendue. Elle eut d'ailleurs tendance à s'adoucir. Jay fit une tentative de présentation d'excuses et d'explications. Et le sourire de Joachim s'étira.
Joli tableau ! Jay main posé sur l'épaule de Kalalli, serré contre Claire, serré contre Joachim. Il se demandait s'il devait se rapprocher de Jay, mais en fait il se sentait un peu comme un intrus dans la touchante scène de réconciliation entre les membres d'une même équipe.
"Bon puisque les choses on l'air de s'adoucir ! Vous allez vous faire un calîn de réconciliation de demi-équipe, puis il serait temps de se diriger vers l'institut avant d'avoir des malades, ce qui serait bête ! Imaginez que votre pouvoir vous échappe lors d'un éternuement ! Je vous laisse votre moment d'intimité en équipe."
Tout doucement Joachim s'écarta de Claire pour s'accorder à ses paroles, il fit une pause au niveau de Jay et à voix plus basse s'adressa à ce dernier.
"Nos dernières expériences prouvent que des mutants qui se débrouillent vachement bien existe derrière ces grilles, tu devrais peut-être revoir un peu ton jugement, tu devrais pousser les gens à rester parce qu'on est une famille ou quelque chose du genre sympa plutôt que parce qu'ils risquent de mal s'en sortir dehors. Ce sera... plus convivial !"
Joachim reprit son sourire usuel et fit encore quelques pas vers l'institut puis s'arrêta pour attendre les autres. Il leva les yeux vers le ciel nuageux et pluvieux et sourit un peu plus. Cette averse faisait quand même du bien.
Ce dernier d'ailleurs eut la réplique qui sembla, aux yeux de Joachim, la plus sèche du lot. Puis le jeune inuit se jeta sur Claire soit dans une tentative désespérée d'assouvir des désirs que Joachim pouvait comprendre dès qu'il regardait la jeune fille mais ne pouvais tolérer dans le cas présent. Thèse que Iacobo aurait sûrement retenue. Soit par un fort besoin de consolation, thèse que Joachim préférait retenir pour son calme intérieur et que l'ambiance ne devienne pas plus tendue. Elle eut d'ailleurs tendance à s'adoucir. Jay fit une tentative de présentation d'excuses et d'explications. Et le sourire de Joachim s'étira.
Joli tableau ! Jay main posé sur l'épaule de Kalalli, serré contre Claire, serré contre Joachim. Il se demandait s'il devait se rapprocher de Jay, mais en fait il se sentait un peu comme un intrus dans la touchante scène de réconciliation entre les membres d'une même équipe.
"Bon puisque les choses on l'air de s'adoucir ! Vous allez vous faire un calîn de réconciliation de demi-équipe, puis il serait temps de se diriger vers l'institut avant d'avoir des malades, ce qui serait bête ! Imaginez que votre pouvoir vous échappe lors d'un éternuement ! Je vous laisse votre moment d'intimité en équipe."
Tout doucement Joachim s'écarta de Claire pour s'accorder à ses paroles, il fit une pause au niveau de Jay et à voix plus basse s'adressa à ce dernier.
"Nos dernières expériences prouvent que des mutants qui se débrouillent vachement bien existe derrière ces grilles, tu devrais peut-être revoir un peu ton jugement, tu devrais pousser les gens à rester parce qu'on est une famille ou quelque chose du genre sympa plutôt que parce qu'ils risquent de mal s'en sortir dehors. Ce sera... plus convivial !"
Joachim reprit son sourire usuel et fit encore quelques pas vers l'institut puis s'arrêta pour attendre les autres. Il leva les yeux vers le ciel nuageux et pluvieux et sourit un peu plus. Cette averse faisait quand même du bien.
- Claire MillerJustiX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Mar 5 Mai 2009 - 5:06
La muette eut un petit sourire en sentant la main de Joachim contre son dos. Le bien-être qu'elle ressentait d'être contre lui semblait naturel, mais en même temps il y avait une timidité qui résidait dans ce contact non-officiel. Elle appréciait toutefois d'être près de lui, et donc exerça une petite pression de sa main qui se trouvait également autour de la taille du jeune homme pour qu'il le sache. Elle ne sut pas combien de temps elle resta contre lui avant que son jeune coéquipier se jette dans ses bras.
Surprise, elle détacha le bras qui encerclait Joachim pour répondre à l'étreinte Kalalli. La tête du jeune garçon tira sur son capuchon d'imperméable et écrasa sa tête contre le tissu rouge, réduisant de façon très importante son champ de vision. Claire ne comprit pas exactement la soudaine affection que lui porta son petit compagnon, mais elle le serra toutefois fermement contre elle. Il avait probablement besoin, c'est tout. Pas besoin de raison. La muette pencha donc la tête pour s'appuyer contre celle de l'inuit, ne sachant pas, malheureusement pour le garçon, qu'elle était appuyé contre son visage, et écouta par la même occasion l'explication de Jay.
Ensuite, les commentaires de Joachim firent sourire la muette. Son pouvoir à elle, en éternuant, n'était pas si terrible. Mais par contre, Jay pouvait être un peu plus dangereux. Elle le vit dans son petit champ de vision, poser sa main sur l'épaule de Kalalli. Son sourire s'adoucit alors, heureuse que les choses se détendent. La muette nota quand même dans un coin de son esprit de demander plus de précision sur le cas Niko lorsqu'un papier sera de mise. Claire sentait le corps de Kalalli glacé dans ses bras, aussi elle approuva d'un signe de tête la proposition de Joachim de rentrer à l'institut, sans toutefois apprécier qu'il se dégage d'elle. Mais bon, elle pourra bien y retourner… Non?
Elle frotta vigoureusement le dos de Kalalli pour le réchauffer un minimum, ses doigts à elle-même gelés par la pluie. Claire pouvait comprendre qu'il n'était pas facile de vivre loin de ses parents lorsqu'on a encore besoin d'eux. Certes, elle était plus jeune que lui quand cela s'était produit pour elle, mais elle avait quand même été éloignée. C'est difficile de s'adapter. Pour le réconforter, et mettre fin en l'étreinte, Claire se tourna vers lui et lui donna un bisou. Bon, elle n'avait pas vu que son visage lui faisait face, donc au lieu d'atterrir sur sa joue comme le plan dans sa tête l'indiquait, le bisou se plaça très près... du milieu... de ses lèvres… Erreur normale chez les aveugles, mais plus étrange chez les muettes.
Meilleure chose à faire dans un cas comme cela? Replacer rapidement sa tête dans la position initiale, devenir rouge comme son imperméable et faire comme si de rien n'était. Ou bien se mettre à rire. Claire se dégagea donc rapidement, secouée d'un rire silencieux. Retirant la cause de cet embarras, soit sa sublime capuche rouge, Claire signa rapidement à l'adresse de Kalalli.
"Je suis désolée, je ne voulais pas. Je ne pensais pas que tu me faisais face."
Même si au départ, ils n’auraient probablement pas compris, la vitesse n’aidait vraiment pas. Certaine que son rire aurait sonné faux, la muette continua de rire en reculant vers l’institut. Mais derrière le rire, elle était gênée de son erreur et inquiète de la réaction des trois hommes. En particulier le petit homme et "son" homme. Peut être était-ce parce que c’était des membres de son équipe et également la personne qui faisait battre son cœur? Confuse, la muette fit quelques pas rapides vers l'institut et Joachim, se passant les mains dans ses cheveux trempés et se mordant les lèvres.
Et dire qu’elle voulait seulement être gentille.
Surprise, elle détacha le bras qui encerclait Joachim pour répondre à l'étreinte Kalalli. La tête du jeune garçon tira sur son capuchon d'imperméable et écrasa sa tête contre le tissu rouge, réduisant de façon très importante son champ de vision. Claire ne comprit pas exactement la soudaine affection que lui porta son petit compagnon, mais elle le serra toutefois fermement contre elle. Il avait probablement besoin, c'est tout. Pas besoin de raison. La muette pencha donc la tête pour s'appuyer contre celle de l'inuit, ne sachant pas, malheureusement pour le garçon, qu'elle était appuyé contre son visage, et écouta par la même occasion l'explication de Jay.
Ensuite, les commentaires de Joachim firent sourire la muette. Son pouvoir à elle, en éternuant, n'était pas si terrible. Mais par contre, Jay pouvait être un peu plus dangereux. Elle le vit dans son petit champ de vision, poser sa main sur l'épaule de Kalalli. Son sourire s'adoucit alors, heureuse que les choses se détendent. La muette nota quand même dans un coin de son esprit de demander plus de précision sur le cas Niko lorsqu'un papier sera de mise. Claire sentait le corps de Kalalli glacé dans ses bras, aussi elle approuva d'un signe de tête la proposition de Joachim de rentrer à l'institut, sans toutefois apprécier qu'il se dégage d'elle. Mais bon, elle pourra bien y retourner… Non?
Elle frotta vigoureusement le dos de Kalalli pour le réchauffer un minimum, ses doigts à elle-même gelés par la pluie. Claire pouvait comprendre qu'il n'était pas facile de vivre loin de ses parents lorsqu'on a encore besoin d'eux. Certes, elle était plus jeune que lui quand cela s'était produit pour elle, mais elle avait quand même été éloignée. C'est difficile de s'adapter. Pour le réconforter, et mettre fin en l'étreinte, Claire se tourna vers lui et lui donna un bisou. Bon, elle n'avait pas vu que son visage lui faisait face, donc au lieu d'atterrir sur sa joue comme le plan dans sa tête l'indiquait, le bisou se plaça très près... du milieu... de ses lèvres… Erreur normale chez les aveugles, mais plus étrange chez les muettes.
Meilleure chose à faire dans un cas comme cela? Replacer rapidement sa tête dans la position initiale, devenir rouge comme son imperméable et faire comme si de rien n'était. Ou bien se mettre à rire. Claire se dégagea donc rapidement, secouée d'un rire silencieux. Retirant la cause de cet embarras, soit sa sublime capuche rouge, Claire signa rapidement à l'adresse de Kalalli.
"Je suis désolée, je ne voulais pas. Je ne pensais pas que tu me faisais face."
Même si au départ, ils n’auraient probablement pas compris, la vitesse n’aidait vraiment pas. Certaine que son rire aurait sonné faux, la muette continua de rire en reculant vers l’institut. Mais derrière le rire, elle était gênée de son erreur et inquiète de la réaction des trois hommes. En particulier le petit homme et "son" homme. Peut être était-ce parce que c’était des membres de son équipe et également la personne qui faisait battre son cœur? Confuse, la muette fit quelques pas rapides vers l'institut et Joachim, se passant les mains dans ses cheveux trempés et se mordant les lèvres.
Et dire qu’elle voulait seulement être gentille.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Jeu 7 Mai 2009 - 1:46
Dans les bras de Claire, Kalalli essayait de se reposer mentalement. Un de ses bras l'entoura, signe qu'elle ne le rejetait pas. Jay semblait avoir été stoppé net dans son délire paranoïaque puisqu'il apposa également sa main, mais sur l'épaule de l'Inuit en balbutiant quelques mots d'excuses et de justifications. Joachim proposa un câlin de groupe entre les KozaX. Il imaginait mal son camarade télékinésiste s'adonner à ce genre de tendresse.
C'est alors qu'il sentit que Claire bougeait la tête. Lorsqu'il la vit s'approcher de son visage, il pensa qu'il aurait un bisous de la muette. Et c'est ce qu'il eut. Sur la bouche. Il avait fermé les yeux pour profiter de la caresse des lèvres. C'était la première fois qu'on l'embrassait. Et même si c'était par erreur et sous la pluie, l'action avait été très agréable.
La jeune fille se détacha de l'Inuit en riant silencieusement, puis elle se dirigea vers l'Institut, rouge comme une pivoine après lui avoir présenté un petit mot d'excuse. Il devait sans doute être aussi gêné qu'elle tout en étant émoustillé comme jamais. Son coeur battait soudainement rapidement et il aurait inconsciemment aimé recommencer. Mais sur le moment, il était surtout mal à l'aise. Il se retourna vers Jay :
" Heu. C'est pas grave pour ce que tu as dis. Je suis désolé aussi. Je vais aller me changer vite. Je suis trempé. A plus ! "
En un instant, Kalalli l'éclair disparut vers l'intérieur de l'Institut et plus particulièrement dans sa chambre, un joli souvenir en tête et un agréable goût sur les lèvres...
chambre
C'est alors qu'il sentit que Claire bougeait la tête. Lorsqu'il la vit s'approcher de son visage, il pensa qu'il aurait un bisous de la muette. Et c'est ce qu'il eut. Sur la bouche. Il avait fermé les yeux pour profiter de la caresse des lèvres. C'était la première fois qu'on l'embrassait. Et même si c'était par erreur et sous la pluie, l'action avait été très agréable.
La jeune fille se détacha de l'Inuit en riant silencieusement, puis elle se dirigea vers l'Institut, rouge comme une pivoine après lui avoir présenté un petit mot d'excuse. Il devait sans doute être aussi gêné qu'elle tout en étant émoustillé comme jamais. Son coeur battait soudainement rapidement et il aurait inconsciemment aimé recommencer. Mais sur le moment, il était surtout mal à l'aise. Il se retourna vers Jay :
" Heu. C'est pas grave pour ce que tu as dis. Je suis désolé aussi. Je vais aller me changer vite. Je suis trempé. A plus ! "
En un instant, Kalalli l'éclair disparut vers l'intérieur de l'Institut et plus particulièrement dans sa chambre, un joli souvenir en tête et un agréable goût sur les lèvres...
chambre
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Jeu 7 Mai 2009 - 2:23
Hall
Marchant pieds nus sous la pluie, ne faisant qu'une courte pause pour allumer sa cigarette, Esther pensa qu'elle se laissait grandement aller. Mais au fond, ce n'était pas réellement ça qui la gênait...
Tout comme ce n'était pas l'idée de se retrouver dans une grande flaque de boue à proximité immédiate du breton qui la dérangeait. Au pire, si l'odeur était insoutenable elle se collerait un filtre de cigarette dans chacune des narines...
Ce qui la dérangeait, c'était qu'elle avait beaucoup de choses à penser en ce moment même. De nombreux sujets de préoccupations. Elle était devenue une fille soucieuse. Ancrée dans une réalité complexe. Du genre de celles qui n'existent pas réellement dans les livres. Et aucun manuel pour vivre sa vie n'avait encore été écrit à ce jour... Et à tout cela venait se rajouter les souffrances psychologiques d'Alixtide. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais ce garçon la touchait presque autant qu'il ne l'exaspérait. C'était inextricable. Elle comprenait maintenant le mot de Freud : "enseigner, gouverner et analyser, voilà trois métiers impossibles !". Et d'une certaine manière, elle exerçait les trois...
Croisant Kalalli en route pour l'Institut, elle se contenta d'un signe de tête, passant à proximité de la réunion d'élèves qui se tenait non loin de là... Elle arriva à son objectif : un bout de jardin, détrempé par la pluie, qui s'était transformé en belle flaque de boue. Elle se positionna au centre de celle-ci, attendant patiemment l'arrivée du breton.
Marchant pieds nus sous la pluie, ne faisant qu'une courte pause pour allumer sa cigarette, Esther pensa qu'elle se laissait grandement aller. Mais au fond, ce n'était pas réellement ça qui la gênait...
Tout comme ce n'était pas l'idée de se retrouver dans une grande flaque de boue à proximité immédiate du breton qui la dérangeait. Au pire, si l'odeur était insoutenable elle se collerait un filtre de cigarette dans chacune des narines...
Ce qui la dérangeait, c'était qu'elle avait beaucoup de choses à penser en ce moment même. De nombreux sujets de préoccupations. Elle était devenue une fille soucieuse. Ancrée dans une réalité complexe. Du genre de celles qui n'existent pas réellement dans les livres. Et aucun manuel pour vivre sa vie n'avait encore été écrit à ce jour... Et à tout cela venait se rajouter les souffrances psychologiques d'Alixtide. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais ce garçon la touchait presque autant qu'il ne l'exaspérait. C'était inextricable. Elle comprenait maintenant le mot de Freud : "enseigner, gouverner et analyser, voilà trois métiers impossibles !". Et d'une certaine manière, elle exerçait les trois...
Croisant Kalalli en route pour l'Institut, elle se contenta d'un signe de tête, passant à proximité de la réunion d'élèves qui se tenait non loin de là... Elle arriva à son objectif : un bout de jardin, détrempé par la pluie, qui s'était transformé en belle flaque de boue. Elle se positionna au centre de celle-ci, attendant patiemment l'arrivée du breton.
- Jay SirianX-Rays
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Jeu 7 Mai 2009 - 13:57
C'était assez étrange ce qui était en train de se dérouler, Jay s'en rendait compte mais ce fut surtout Joachim qui mit le doigt dessus, ça faisait vraiment câlin d'équipe et c'était vraiment bizarre. Enlevant sa main après avoir entendu que Kal ne lui en voulait pas, il se retourna vers Joachim qui lui avait dit quelque chose avec lequel il n'était pas vraiment d'accord. Mais était-ce vraiment le moment de remettre ça sur la table? Surtout que là, la table c'était dehors et sous la pluie.
Il attendit de voir ce que faisait les autres, avant de se décider. Tout le monde semblait vouloir partir, surtout que Claire et Kal étaient tout gêné, il n'avait pas vu pourquoi, trop occupé à suivre Joachim des yeux.
Lui-même était trempé et n'était pas vraiment contre l'idée de rentrer, surtout que maintenant ses pieds étaient trempés, il n'avait pas vraiment des basket waterproof.
-Bon, je vais rentrer aussi, c'est un peu humide par ici.
Il usa un peu sa télékinésie pour se mettre à 20 centimètres au-dessus du sol, pour ne pas se mouiller encore plus les pieds et se dirigea vers l'intérieur, tout en passant à côté de Joachim.
-Je suis pas vraiment d'accord avec toi mais bon, tant que les personnes restent ici, je pense qu'il ne faut pas vraiment se plaindre... Bonjour.
Même les profs décidaient qu'il faisait bon aller dehors, il était vraiment temps de rentrer. Il laissa donc Claire et Joachim un peu derrière lui, déjà qu'il les avait dérangés, il pouvait bien s'excuser comme il pouvait. Il décida de rentrer par le hall, il pourrait ainsi directement retourner dans sa chambre, en espérant que Yamina et Niko étaient partis.
hall
Il attendit de voir ce que faisait les autres, avant de se décider. Tout le monde semblait vouloir partir, surtout que Claire et Kal étaient tout gêné, il n'avait pas vu pourquoi, trop occupé à suivre Joachim des yeux.
Lui-même était trempé et n'était pas vraiment contre l'idée de rentrer, surtout que maintenant ses pieds étaient trempés, il n'avait pas vraiment des basket waterproof.
-Bon, je vais rentrer aussi, c'est un peu humide par ici.
Il usa un peu sa télékinésie pour se mettre à 20 centimètres au-dessus du sol, pour ne pas se mouiller encore plus les pieds et se dirigea vers l'intérieur, tout en passant à côté de Joachim.
-Je suis pas vraiment d'accord avec toi mais bon, tant que les personnes restent ici, je pense qu'il ne faut pas vraiment se plaindre... Bonjour.
Même les profs décidaient qu'il faisait bon aller dehors, il était vraiment temps de rentrer. Il laissa donc Claire et Joachim un peu derrière lui, déjà qu'il les avait dérangés, il pouvait bien s'excuser comme il pouvait. Il décida de rentrer par le hall, il pourrait ainsi directement retourner dans sa chambre, en espérant que Yamina et Niko étaient partis.
hall
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Jeu 7 Mai 2009 - 18:25
hall
Encapuchonné, et encapé dans ses draps roses, Alixtide sortit du hall en croisant Jay. Il s'irrita de voir le Britannique s'octroyer 20 centimètres de hauteur en plus avec sa télékinésie. Quel crâneur ! Encore un avec qui Niko devait faire la compétition de celui qui serait le plus capable de crâner en allant le plus vite.
Il arrangea les bords de sa capuche pour ne plus voir personne, hormis la locomotive pieds-nus Esther.
Alixtide ressentit avec lassitude les grosses gouttes de pluie doucher sa tête et ses épaules. Il regrettait un peu d'avoir incité Esther à déclarer ses penchants de cochonne. Maintenant il faudrait qu'il soit disponible pour elle n'importe quand, pour lui tenir compagnie.
Il la suivit en traînant des pieds, se demandant si elle n'avait pas une autre idée derrière la tête, comme le perdre dans la forêt de l'Institut, le livrer ainsi aux bêtes sauvages comme Mina, Ivy, Heike, Allison et bien d'autres.
Sa curiosité éveillée, il trottina finalement jusqu'à elle quand elle s'arrêta. Il vit une marre de gadoue et adressa un sourire un peu crispé à la prof. Sous son drap il tendit son bras vers l'arbre le plus proche.
"Heu allez-y, moi je fais la garde. Si j'arrive quelqu'un vous perviens."
Et il alla s'adosser contre son arbre et fit mine de guetter.
"Je dois vous dire un truc. Laura, la gamine gronchonne, qui n'avait pour rien si dire aucun pouvoir ou presque, elle est partie mais à cause d'Aillevie."
Il adressa un regard compatissant à la référente des LeX.
"Ca doit être impossible, Aillevie ! Je crois que vous n'auriez pas dû l'avoir avec vous, en plus de la gamine. Mais c'est purin sûrement le docteur Fleury qui vous a obligé, hein ?"
Dit-il en tortillant ses draps pour se protéger lui et ses petits compagnons insectes.
Encapuchonné, et encapé dans ses draps roses, Alixtide sortit du hall en croisant Jay. Il s'irrita de voir le Britannique s'octroyer 20 centimètres de hauteur en plus avec sa télékinésie. Quel crâneur ! Encore un avec qui Niko devait faire la compétition de celui qui serait le plus capable de crâner en allant le plus vite.
Il arrangea les bords de sa capuche pour ne plus voir personne, hormis la locomotive pieds-nus Esther.
Alixtide ressentit avec lassitude les grosses gouttes de pluie doucher sa tête et ses épaules. Il regrettait un peu d'avoir incité Esther à déclarer ses penchants de cochonne. Maintenant il faudrait qu'il soit disponible pour elle n'importe quand, pour lui tenir compagnie.
Il la suivit en traînant des pieds, se demandant si elle n'avait pas une autre idée derrière la tête, comme le perdre dans la forêt de l'Institut, le livrer ainsi aux bêtes sauvages comme Mina, Ivy, Heike, Allison et bien d'autres.
Sa curiosité éveillée, il trottina finalement jusqu'à elle quand elle s'arrêta. Il vit une marre de gadoue et adressa un sourire un peu crispé à la prof. Sous son drap il tendit son bras vers l'arbre le plus proche.
"Heu allez-y, moi je fais la garde. Si j'arrive quelqu'un vous perviens."
Et il alla s'adosser contre son arbre et fit mine de guetter.
"Je dois vous dire un truc. Laura, la gamine gronchonne, qui n'avait pour rien si dire aucun pouvoir ou presque, elle est partie mais à cause d'Aillevie."
Il adressa un regard compatissant à la référente des LeX.
"Ca doit être impossible, Aillevie ! Je crois que vous n'auriez pas dû l'avoir avec vous, en plus de la gamine. Mais c'est purin sûrement le docteur Fleury qui vous a obligé, hein ?"
Dit-il en tortillant ses draps pour se protéger lui et ses petits compagnons insectes.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Dim 10 Mai 2009 - 15:42
Joachim avait malencontreusement assisté à la scène qui fait se briser l'objectif de la caméra dans un film a effet spéciaux. Il s'était vivement retourné vers l'institut, direction opposée au petit groupe, presque persuadé d'avoir entendu un bruit de brisure. Mais il restait quasiment persuadé que ce bruit venait de lui. Il sentait les larmes lui venir mais par reflexe, un réflexe hérité de longues années de renfermement sur soi, il les contînt et garda un sourire figé, ridicule. Il regarda les nuages gris qui s'amoncelaient dans le ciel, la pluie qui tombait sur son visage le calmait un peu. Des milliards de questions lui traversaient l'esprit dans des milliards de directions. Mais il fallait bien dire qu'une réponse transparaissait. Ils avaient passé une soirée ensemble. Agréable, certes, mais ils ne se connaissaient pas et rien ne les liait particulièrement au-delà des murs de l'institut. Il reporta son regard vers Esther Kofman qui semblait attendre quelque chose ou quelqu'un. Claire vînt vers lui, Kalalli passa, Jay passa lui adressant des mots que Joachim ne prit pas la peine d'écouter absorbé dans ses pensées et ses auto-tortures psychiques. Il ne dit pas un mot. Ses mains étaient jointes la droite grattant la paume de la gauche au niveau de la première phalange du pouce et ses yeux perdus dans le vide.
Arriva Alixtide avec un drap/capuchon de fortune sur la tête et le corps qui suivit Esther. Il mit un moment à tiquer sur le fait qu'il était relativement étrange de les voir sortir ainsi sous la pluie battante. Ne faisant plus du tout attention à tout ce qu'il pouvait y avoir alentour, il se dirigea vers le "couple" sa curiosité attisée surtout après la lecture du panneau qui avait été affiché dans le hall quelques temps plus tôt.
"Bonjour Ma'me Kofman, Alix. Ca vous dérange si je prend un petit bout de terre dans le coin ? Histoire de rester debout là à ne rien faire, ou peut-être m'assoir ou je ne sais trop quoi. Juste pas envie de rentrer dans la bicoque et pas envie d'être seul là maintenant tout de suite..."
La petite tempête qui faisait faire des bonds aux neurones dans sa tête passerait sûrement bientôt, mais pour l'heure elle était toujours là. Et il se rendait compte qu'il avait déjà connu semblables situations. Au moins une autre fois à l'institut. Enfin ce n'était pas exactement pareil mais ça avait des points communs. Il resta debout fixant la gadoue sans expression particulière sinon son sourire figé et ses yeux un peu vide qui avaient repris un peu en vivacité avec le besoin d'interagir avec les gens à proximité.
Arriva Alixtide avec un drap/capuchon de fortune sur la tête et le corps qui suivit Esther. Il mit un moment à tiquer sur le fait qu'il était relativement étrange de les voir sortir ainsi sous la pluie battante. Ne faisant plus du tout attention à tout ce qu'il pouvait y avoir alentour, il se dirigea vers le "couple" sa curiosité attisée surtout après la lecture du panneau qui avait été affiché dans le hall quelques temps plus tôt.
"Bonjour Ma'me Kofman, Alix. Ca vous dérange si je prend un petit bout de terre dans le coin ? Histoire de rester debout là à ne rien faire, ou peut-être m'assoir ou je ne sais trop quoi. Juste pas envie de rentrer dans la bicoque et pas envie d'être seul là maintenant tout de suite..."
La petite tempête qui faisait faire des bonds aux neurones dans sa tête passerait sûrement bientôt, mais pour l'heure elle était toujours là. Et il se rendait compte qu'il avait déjà connu semblables situations. Au moins une autre fois à l'institut. Enfin ce n'était pas exactement pareil mais ça avait des points communs. Il resta debout fixant la gadoue sans expression particulière sinon son sourire figé et ses yeux un peu vide qui avaient repris un peu en vivacité avec le besoin d'interagir avec les gens à proximité.
- Claire MillerJustiX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Dim 10 Mai 2009 - 20:10
Immobile, Claire ferma ses yeux. Par la pluie froide qui tombait sur le sommet de sa tête, ses cheveux plus chauds laissèrent échapper un peu de vapeur comme un nuage de fumée pendant quelques secondes. Maintenant, par contre, ses boucles lourdes semblaient se gelés entre ses doigts. Elle ramena donc ses mains pour poser ses paumes sur son front, avant de rouvrir les yeux en laissant tomber les bras le long de son corps. Elle n'avait pas eu à regarder longtemps Joachim pour que l'inquiètude s'évanouisse. Non, plus besoin d'être inquiète puisque le mal avait été fait. Visiblement, Kalalli était parti mal à l'aise, et Jay n'avait rien remarqué.
La muette aurait du se dire que c'était déjà cela, mais son corps ne semblait pas être d'accord. Elle resta derrière lorsqu'il s'avança vers les deux autres personnes devant. Qui s'était, elle n'avait même pas regardé. Claire bougea ses yeux jusqu'à la couverture de l'un et les pieds nus de l'autre. Il faisait près du 0°. Il faut croire qu'il y avait des gens plus résistant au froid qu'elle, ou qui voulait être malade. Elle ne bougea pas, tentant de retrouver un tempo en fond d'elle. Elle avait mérité le vide qui s'était formé en elle, la pression contre sa poitrine, sa gorge serrée.. Les paroles qu'il prononça à Esther et Alixtide, visiblement, firent monter des larmes à ses yeux.
Relevant les yeux des pieds nus, la muette fronça les sourcils légerement. L'avait-elle vraiment mérité? Elle tentait de réconforter un jeune adolescent et avait fait une gaffe. Une gaffe qui, alors qu'elle y pensait, ne devrait pas changer rien. L'erreur est humaine après tout. Peut être ne voulait-il plus de sa compagnie, mais elle n'allait pas partir comme cela. Des paroles remontèrent en elles, des paroles qu'il avait dit la première soirée qu'ils avaient passé ensemble. Si aujourd'hui, une maladresse avait réussit à le blesser, c'est qu'il n'était, à son tour, pas rassuré. Claire s'approcha donc, concentrée et déterminée, et tira sur le bras de Joachim pour le tourner vers elle, fermement pour ne pas lui laisser le choix.
Elle avait le choix; le direct ou le passif. Être directe dans un moment comme celui là, et selon les circonstances n'était pas l'idéal. Elle le fixa donc, le regard contenant une trace de douleur. Aussi, Claire se mit à signer en articulant les mots en même temps. Quelques erreurs d'articulation pouvait s'y être glisser, mais le mélange des deux devrait, ponctué de signes rajoutés, espérait-elle, faire passer le message.
"Tu ne veux plus de ma compagnie, alors je pars. Mon intention n'était pas de te faire mal (elle posa sa main sur le coeur de l'homme.), mais d'aider quelqu'un qui avait besoin. Je ne voulais pas. (elle effleura ses propres lèvres, puis glissa le doigt jusqu'à sa joue. Claire dirigea sa paume pour couvrir ses yeux, puis se remit à signer.) Nous ne sommes pas lié (elle croisa les doigts ensemble, et les éloigna d'elle), mais... (Elle décroisa les doigts et posa une main contre sa poitrine.). Fais moi confiance, et rassure-toi."
Ses quelques phrases s'étaient déroulés rapidement, les symboles ajoutés pour lui faire comprendre venant naturellement. Ses yeux bleus quittèrent ceux de Joachim, alors qu'elle se tourna. Elle avait voulut révéler des choses, sans l'envahir. Mais maintenant, elle n'avait rien d'autre à faire. Elle sentait l'eau de la pluie couler le long de ses vêtements, sous son imperméable qui ne couvrait plus sa tête. Face au professeur et à son compagnon (ses compagnons, beurk), Claire les salua d'un petit sourire. Il fallait croire que les gens aimaient quand même la pluie. Voulant être aimable, sans pour autant avoir le coeur à la joie (et voulant rentrer le plus rapidement possible), Claire leur souhaita une bonne journée, du signe assez commun, puis se dirigea vers l'intérieur.
Hall
La muette aurait du se dire que c'était déjà cela, mais son corps ne semblait pas être d'accord. Elle resta derrière lorsqu'il s'avança vers les deux autres personnes devant. Qui s'était, elle n'avait même pas regardé. Claire bougea ses yeux jusqu'à la couverture de l'un et les pieds nus de l'autre. Il faisait près du 0°. Il faut croire qu'il y avait des gens plus résistant au froid qu'elle, ou qui voulait être malade. Elle ne bougea pas, tentant de retrouver un tempo en fond d'elle. Elle avait mérité le vide qui s'était formé en elle, la pression contre sa poitrine, sa gorge serrée.. Les paroles qu'il prononça à Esther et Alixtide, visiblement, firent monter des larmes à ses yeux.
Relevant les yeux des pieds nus, la muette fronça les sourcils légerement. L'avait-elle vraiment mérité? Elle tentait de réconforter un jeune adolescent et avait fait une gaffe. Une gaffe qui, alors qu'elle y pensait, ne devrait pas changer rien. L'erreur est humaine après tout. Peut être ne voulait-il plus de sa compagnie, mais elle n'allait pas partir comme cela. Des paroles remontèrent en elles, des paroles qu'il avait dit la première soirée qu'ils avaient passé ensemble. Si aujourd'hui, une maladresse avait réussit à le blesser, c'est qu'il n'était, à son tour, pas rassuré. Claire s'approcha donc, concentrée et déterminée, et tira sur le bras de Joachim pour le tourner vers elle, fermement pour ne pas lui laisser le choix.
Elle avait le choix; le direct ou le passif. Être directe dans un moment comme celui là, et selon les circonstances n'était pas l'idéal. Elle le fixa donc, le regard contenant une trace de douleur. Aussi, Claire se mit à signer en articulant les mots en même temps. Quelques erreurs d'articulation pouvait s'y être glisser, mais le mélange des deux devrait, ponctué de signes rajoutés, espérait-elle, faire passer le message.
"Tu ne veux plus de ma compagnie, alors je pars. Mon intention n'était pas de te faire mal (elle posa sa main sur le coeur de l'homme.), mais d'aider quelqu'un qui avait besoin. Je ne voulais pas. (elle effleura ses propres lèvres, puis glissa le doigt jusqu'à sa joue. Claire dirigea sa paume pour couvrir ses yeux, puis se remit à signer.) Nous ne sommes pas lié (elle croisa les doigts ensemble, et les éloigna d'elle), mais... (Elle décroisa les doigts et posa une main contre sa poitrine.). Fais moi confiance, et rassure-toi."
Ses quelques phrases s'étaient déroulés rapidement, les symboles ajoutés pour lui faire comprendre venant naturellement. Ses yeux bleus quittèrent ceux de Joachim, alors qu'elle se tourna. Elle avait voulut révéler des choses, sans l'envahir. Mais maintenant, elle n'avait rien d'autre à faire. Elle sentait l'eau de la pluie couler le long de ses vêtements, sous son imperméable qui ne couvrait plus sa tête. Face au professeur et à son compagnon (ses compagnons, beurk), Claire les salua d'un petit sourire. Il fallait croire que les gens aimaient quand même la pluie. Voulant être aimable, sans pour autant avoir le coeur à la joie (et voulant rentrer le plus rapidement possible), Claire leur souhaita une bonne journée, du signe assez commun, puis se dirigea vers l'intérieur.
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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Equipe : LeX
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Re: Prendre l'air sous la pluie
Lun 11 Mai 2009 - 2:15
Plantée comme une idiote dans une mare de boue, Esther ne se sentait pas réellement fine. D'autant moins fine que le trouillard breton alla se réfugier sous un arbre. Un peu d'exercice physique lui faisait donc peur ? Quel paresseux ! Ou bien était ce l'eau qui le dérangeait ?
Elle cligna des yeux : le défilé mutant ne cesserait il donc jamais ? Claire passa, elle la salua d'un vague hochement de tête. Quant à Joachim, le pauvre chou, semblait ne pas aller bien...
Esther se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de se terrer dans son bureau. Au moins, elle n'aurait eu qu'Alixtide à gérer... Même si la pensée de l'odeur incrustant ses effets personnels lui fit écarter tout de go cette vilaine pensée. Et puis, il aurait été pour le moins difficile de faire du catch dans la boue dans cette pièce de travail. A moins de renoncer définitivement à ce petit bijou de calme et de propreté.
Elle tourna du chef pour faire face à Joachim.
"Comme vous le souhaitez Joachim. J'allais apprendre deux trois trucs à Alixtide... Mais si vous souhaitez me parler de ce qui ne va pas, je suis toute ouïe entre deux prises de self defense..."
Reportant son attention sur le porc encapuchonné, elle tonna :
"Alix ! A toutes fins utiles, je vous rappelle que nous sommes près de New York. La pluie n'est pas propre. La pluie ne lave pas. La pluie c'est rien d'autre que de l'eau croupie qui s'est envolée vers le ciel. Si vous voulez, c'est comme si vous aviez porté un caleçon pendant 3 mois et que vous l'avez fait mariner des semaines durant dans une bassine d'eau... Imaginez que c'est la même chose qui me tombe sur le crâne en cet instant précis et venez un peu par ici"
Son visage se détendit quelque peu. Elle reprit :
"Pourquoi Laura serait-elle partie à cause d'Ivy ? En tout cas, le Professeur Fleury ne m'a rien imposée du tout... Le choix de mon équipe est un choix personnel, tout comme j'imagine que Maître Fish vous a recruté parce qu'il souhaitait votre présence au sein de son équipe..."
Se calant en position de combat, Esther termina, en essayant de ne pas penser à l'état de ses vêtements tout à l'heure :
"Mais parlez moi un peu de votre dernière mission... Que s'est il passé Alixtide ? Avec Allison notamment...
Elle cligna des yeux : le défilé mutant ne cesserait il donc jamais ? Claire passa, elle la salua d'un vague hochement de tête. Quant à Joachim, le pauvre chou, semblait ne pas aller bien...
Esther se demanda si elle n'aurait pas mieux fait de se terrer dans son bureau. Au moins, elle n'aurait eu qu'Alixtide à gérer... Même si la pensée de l'odeur incrustant ses effets personnels lui fit écarter tout de go cette vilaine pensée. Et puis, il aurait été pour le moins difficile de faire du catch dans la boue dans cette pièce de travail. A moins de renoncer définitivement à ce petit bijou de calme et de propreté.
Elle tourna du chef pour faire face à Joachim.
"Comme vous le souhaitez Joachim. J'allais apprendre deux trois trucs à Alixtide... Mais si vous souhaitez me parler de ce qui ne va pas, je suis toute ouïe entre deux prises de self defense..."
Reportant son attention sur le porc encapuchonné, elle tonna :
"Alix ! A toutes fins utiles, je vous rappelle que nous sommes près de New York. La pluie n'est pas propre. La pluie ne lave pas. La pluie c'est rien d'autre que de l'eau croupie qui s'est envolée vers le ciel. Si vous voulez, c'est comme si vous aviez porté un caleçon pendant 3 mois et que vous l'avez fait mariner des semaines durant dans une bassine d'eau... Imaginez que c'est la même chose qui me tombe sur le crâne en cet instant précis et venez un peu par ici"
Son visage se détendit quelque peu. Elle reprit :
"Pourquoi Laura serait-elle partie à cause d'Ivy ? En tout cas, le Professeur Fleury ne m'a rien imposée du tout... Le choix de mon équipe est un choix personnel, tout comme j'imagine que Maître Fish vous a recruté parce qu'il souhaitait votre présence au sein de son équipe..."
Se calant en position de combat, Esther termina, en essayant de ne pas penser à l'état de ses vêtements tout à l'heure :
"Mais parlez moi un peu de votre dernière mission... Que s'est il passé Alixtide ? Avec Allison notamment...
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Lun 11 Mai 2009 - 16:27
Alixtide comprenait mieux maintenant ce qui se déroulait : c'était une réunion improvisée du club des assumés-crado de l'Institut. Il accueillit donc Joachim chaleureusement, même s'il ne se souvenait pas avoir vu sa signature sur le contrat épinglé dans le hall.
"Assis-toi par terre et observe la première réunion. C'est une chose normale que tu sois là Joargim : toi aussi tu aimes le parfum des mortes."
Il enjoignit donc le X-Rays à se joindre à l'assemblée. En même temps Alixtide enlevait sa "capuche" et ajustait sa cape de manière à ressembler à un empereur romain. Il écouta le discours d'Esther avec intérêt, et lui répondit d'un ton très sûr de lui.
"Oui je sais que la pluie n'est rien de moins mauvais que mon thé du matin ou autre. Vu que c'est nous York au dessus. Mais quand même, il ne faudra pas se sécher alors."
Il se rapprocha donc d'Esther, clapotant dans la flaque de boue, la tête découverte. Il était très curieux de ce que la prof lui réservait comme surprise. Il lui fit face, dignement enveloppé dans sa toge rose mouillée qui buvait déjà abondamment la boue du sol. Il répondit distraitement tout en fixant le mégot fumant que l'Israélienne avait au bec.
"Oui alors je comprends que vous êtes en quelque strophes la préférée du directeur Fleury. Ce qui est bien pour Joarchim et moi, vu que vous couvez choisir qui vous voulez. Je veux dire pour notre club. Jocharim aussi a été avant choisi dans les Ceresix, parce que Monsieur Frichard qui n'est pas comme jupes et chemises avec Monsieur Fleury, n'avait plus purin le choix que de prendre Joarchim. Hé oui car il a du griller son poker avec Culas... et ensuite ne pouvait avoir avec lui que les gens dont les profs préférés ne voulaient pas, pour des raisons ou autres. J'ai bien raison Joarchim ? C'est bien visible que Joarchim est toujours triste d'être été la dernière boue du carosse avant d'être sûrement à la courte paille chez une autre équipe. Mais s'il ne savait purin pas pourquoi il était triste depuis tout ce temps, moi je lui ai dit, voilà."
Il essuya son nez d'un revers de manche drapée, puis fit signe à Esther de ne rien faire tout de suite. Il se pencha alors pour retirer ses baskets.
"Oh moi Madame je n'ai plus de rapport de gré ou de loin avec Alison ou autre. Je ne risquerai pas de purin être des yeux crevés avant de pouvoir dire fou. Ce n'est pas la faute de Monsieur Frichard, il était avec les policiers. J'en ai pris mon pari depuis les missions : ne pas se retrouver le plus loin possible des dangers pudiques de l'épique et c'est tout."
Il envoya ses chaussures dans les mains consentantes ou non de Joachim. Une petite nuée d'insectes rampants, coquerelles et perce-oreille, s'échappa en panique des pieds d'Alixtide. Ils cherchèrent confusément refuge dans les plis des chaussettes ou le fond des chaussures.
Alixtide s'empressa d'enlever délicatement ses chaussettes, en les retournant pour protéger la faune qui y vivait au chaud. Puis il les lança vers Joachim en adressant à son camarade un regard qui signifiait "prends bien soin d'eux".
Il regarda ses pieds nus, bientôt englués de boue, avec satisfaction. Ce n'était pas un mal de donner un peu à boire à ses champignons. La sensation de frais de la boue sur ses pieds maculés était d'ailleurs très agréable. Alixtide retroussa quelque peu son pantalon, puis releva les yeux sur Esther et leva un pouce.
"Ok vous couvez y aller, je suis prêt. Mais soyez prudente de ne pas tuer mes petits s'il vous plaît. Joarchim ? Vois-tu que le but de cette première réunion du club est le self-défonse. C'est bien simple : Madame Wolfan doit réussir à garder son mérgot dans la bouche. Et son adversaire en face qui est moi en cocurrence mais bientôt toi, devront aller voler le mérgot pour gagner."
Il attendit avec majesté qu'Esther prenne l'initiative, fixant sa bouche et le mégot d'un regard calculateur.
"Assis-toi par terre et observe la première réunion. C'est une chose normale que tu sois là Joargim : toi aussi tu aimes le parfum des mortes."
Il enjoignit donc le X-Rays à se joindre à l'assemblée. En même temps Alixtide enlevait sa "capuche" et ajustait sa cape de manière à ressembler à un empereur romain. Il écouta le discours d'Esther avec intérêt, et lui répondit d'un ton très sûr de lui.
"Oui je sais que la pluie n'est rien de moins mauvais que mon thé du matin ou autre. Vu que c'est nous York au dessus. Mais quand même, il ne faudra pas se sécher alors."
Il se rapprocha donc d'Esther, clapotant dans la flaque de boue, la tête découverte. Il était très curieux de ce que la prof lui réservait comme surprise. Il lui fit face, dignement enveloppé dans sa toge rose mouillée qui buvait déjà abondamment la boue du sol. Il répondit distraitement tout en fixant le mégot fumant que l'Israélienne avait au bec.
"Oui alors je comprends que vous êtes en quelque strophes la préférée du directeur Fleury. Ce qui est bien pour Joarchim et moi, vu que vous couvez choisir qui vous voulez. Je veux dire pour notre club. Jocharim aussi a été avant choisi dans les Ceresix, parce que Monsieur Frichard qui n'est pas comme jupes et chemises avec Monsieur Fleury, n'avait plus purin le choix que de prendre Joarchim. Hé oui car il a du griller son poker avec Culas... et ensuite ne pouvait avoir avec lui que les gens dont les profs préférés ne voulaient pas, pour des raisons ou autres. J'ai bien raison Joarchim ? C'est bien visible que Joarchim est toujours triste d'être été la dernière boue du carosse avant d'être sûrement à la courte paille chez une autre équipe. Mais s'il ne savait purin pas pourquoi il était triste depuis tout ce temps, moi je lui ai dit, voilà."
Il essuya son nez d'un revers de manche drapée, puis fit signe à Esther de ne rien faire tout de suite. Il se pencha alors pour retirer ses baskets.
"Oh moi Madame je n'ai plus de rapport de gré ou de loin avec Alison ou autre. Je ne risquerai pas de purin être des yeux crevés avant de pouvoir dire fou. Ce n'est pas la faute de Monsieur Frichard, il était avec les policiers. J'en ai pris mon pari depuis les missions : ne pas se retrouver le plus loin possible des dangers pudiques de l'épique et c'est tout."
Il envoya ses chaussures dans les mains consentantes ou non de Joachim. Une petite nuée d'insectes rampants, coquerelles et perce-oreille, s'échappa en panique des pieds d'Alixtide. Ils cherchèrent confusément refuge dans les plis des chaussettes ou le fond des chaussures.
Alixtide s'empressa d'enlever délicatement ses chaussettes, en les retournant pour protéger la faune qui y vivait au chaud. Puis il les lança vers Joachim en adressant à son camarade un regard qui signifiait "prends bien soin d'eux".
Il regarda ses pieds nus, bientôt englués de boue, avec satisfaction. Ce n'était pas un mal de donner un peu à boire à ses champignons. La sensation de frais de la boue sur ses pieds maculés était d'ailleurs très agréable. Alixtide retroussa quelque peu son pantalon, puis releva les yeux sur Esther et leva un pouce.
"Ok vous couvez y aller, je suis prêt. Mais soyez prudente de ne pas tuer mes petits s'il vous plaît. Joarchim ? Vois-tu que le but de cette première réunion du club est le self-défonse. C'est bien simple : Madame Wolfan doit réussir à garder son mérgot dans la bouche. Et son adversaire en face qui est moi en cocurrence mais bientôt toi, devront aller voler le mérgot pour gagner."
Il attendit avec majesté qu'Esther prenne l'initiative, fixant sa bouche et le mégot d'un regard calculateur.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Mar 12 Mai 2009 - 8:26
Joachim vit Claire arriver près de lui tentant de faire passer un message à force de signes divers Joachim ne comprenait pas tout. Ne comprenait quasiment rien en fait. Elle avait l'air à la fois blessée et à la fois irritée, il ne savait absolument pas quoi penser. Il avait en fait l'impression de se faire passer un savon par la personne avec qui il avait le plus envie de passer du temps pour une erreur qu'elle avait commise. Enfin... ce n'était pas vraiment une erreur vu que rien ne les engageait à l'heure actuelle dans la logique des choses ils étaient amis et Joachim s'était fait des idées. Oui, elle devait être déçue qu'il s'énerve alors qu'il devrait être heureux qu'elle puisse partager des moments de tendresse comme ça avec quelqu'un d'autre. Dire que s'il avait été coupable de comprendre la totalité du message son raisonnement aurait peut-être été différent n'était pas peu dire.
Il se gratta le cuir chevelu alors que Claire partait et ce fut Esther qui prit la parole lui proposant de parler s'il en avait besoin. Puis s'occupant d'Alixtide après coup. Et ce fut Alixtide qui prit la parole commençant à parler de lui dans son langage bizarre. Mouais... Joachim la dernière roue du carrosse Ceresix...? Possible... Il avait été leader pendant une après-midi, historie de faire profiter du soubresaut d'expérience qu'il avait en plus aux autres et tout était parti en sucette. Une mission plus tard il était muté. Il devait y avoir beaucoup de choses qui ne passaient pas. Les Ceresix ramenaient Relena et son départ éclair dans son esprit, les événements qui s'étaient produits et ce qui avait traversé sa tête et dans un éclair ce fut Claire qui occupait à nouveau son esprit il se dirigea vers l'arbre les plus proche et le frappa d'un coup de tête d'abord, répété, puis d'un coup de poing et fini par se laisser tomber par terre en regardant Alix et Esther. Il avait faillit perdre le sourire, vraiment, mais la douleur parcourant son poing et son front désormais lui avaient fait reprendre le contrôle. La douleur aidée d'une bouffée d'air relativement pur vu la proximité du breton. Finalement assis par terre dans l'herbe mouillée conformément aux directives du Ceresix, deux traces noires apparaissant désormais sur l'arbre aux endroits où il avait frappé.
"Je n'aime pas spécialement le parfum de la mort Alix... j'y suis habitué c'est tout. Tu sais j'étais la dernière roue du carrosse Ceresix, peut-être, je ne sais pas. Mais avant l'institut j'étais la seule roue du carrosse alors... ça m'importe peu d'être la dernière roue. Le carrosse se portera toujours mieux que s'il est monocycle. Madame Kofman, ou mademoiselle, je ne sais pas j'ai pas fait attention. Une part de moi se dit que discuter avec une psy aurait un aspect plus qu'intéressant pour les deux parties, on ne psychanalyse pas un homme dont l'adolescence avait des tendance à ressembler à la vie d'un ermite en ville. D'autres part je ne pense pas qu'un bureau soit nécessaire pour ce genre de conversation, la pluie me calme, on sent moins la mort. Et enfin je ne suis pas sûr de pouvoir parler de quoique ce soit. Avoir passer la dernière moitié de ma vie à me méfier de moi-même et du contact des autres... ça laisse des traces, malheureusement."
Il avait dit ça en rabaissant la tête gardant son sourire figé sur le visage qui faisait vraiment figure de masque ultra-réaliste. Mais il n'y avait sûrement pas besoin d'un doctorat en quoique ce soit pour se rendre compte que Joachim se forçait énormément. Rien que l'arbre était suffisant en soit. Il reçu tout à coup les chaussures et les chaussette d'Alixtide dans ses mains et une violente envie d'utiliser son pouvoir se fit. Mais s'il tuait ses amis, le breton serait triste. Aussi les posa-t-il le plus loin possible de lui et fit pourrir les restes présents sur ses mains.
"L'odeur de la pluie absorbe presque l'odeur de la mort. Je me joindrais peut-être à vous, ça a l'air amusant au moins."
Il se gratta le cuir chevelu alors que Claire partait et ce fut Esther qui prit la parole lui proposant de parler s'il en avait besoin. Puis s'occupant d'Alixtide après coup. Et ce fut Alixtide qui prit la parole commençant à parler de lui dans son langage bizarre. Mouais... Joachim la dernière roue du carrosse Ceresix...? Possible... Il avait été leader pendant une après-midi, historie de faire profiter du soubresaut d'expérience qu'il avait en plus aux autres et tout était parti en sucette. Une mission plus tard il était muté. Il devait y avoir beaucoup de choses qui ne passaient pas. Les Ceresix ramenaient Relena et son départ éclair dans son esprit, les événements qui s'étaient produits et ce qui avait traversé sa tête et dans un éclair ce fut Claire qui occupait à nouveau son esprit il se dirigea vers l'arbre les plus proche et le frappa d'un coup de tête d'abord, répété, puis d'un coup de poing et fini par se laisser tomber par terre en regardant Alix et Esther. Il avait faillit perdre le sourire, vraiment, mais la douleur parcourant son poing et son front désormais lui avaient fait reprendre le contrôle. La douleur aidée d'une bouffée d'air relativement pur vu la proximité du breton. Finalement assis par terre dans l'herbe mouillée conformément aux directives du Ceresix, deux traces noires apparaissant désormais sur l'arbre aux endroits où il avait frappé.
"Je n'aime pas spécialement le parfum de la mort Alix... j'y suis habitué c'est tout. Tu sais j'étais la dernière roue du carrosse Ceresix, peut-être, je ne sais pas. Mais avant l'institut j'étais la seule roue du carrosse alors... ça m'importe peu d'être la dernière roue. Le carrosse se portera toujours mieux que s'il est monocycle. Madame Kofman, ou mademoiselle, je ne sais pas j'ai pas fait attention. Une part de moi se dit que discuter avec une psy aurait un aspect plus qu'intéressant pour les deux parties, on ne psychanalyse pas un homme dont l'adolescence avait des tendance à ressembler à la vie d'un ermite en ville. D'autres part je ne pense pas qu'un bureau soit nécessaire pour ce genre de conversation, la pluie me calme, on sent moins la mort. Et enfin je ne suis pas sûr de pouvoir parler de quoique ce soit. Avoir passer la dernière moitié de ma vie à me méfier de moi-même et du contact des autres... ça laisse des traces, malheureusement."
Il avait dit ça en rabaissant la tête gardant son sourire figé sur le visage qui faisait vraiment figure de masque ultra-réaliste. Mais il n'y avait sûrement pas besoin d'un doctorat en quoique ce soit pour se rendre compte que Joachim se forçait énormément. Rien que l'arbre était suffisant en soit. Il reçu tout à coup les chaussures et les chaussette d'Alixtide dans ses mains et une violente envie d'utiliser son pouvoir se fit. Mais s'il tuait ses amis, le breton serait triste. Aussi les posa-t-il le plus loin possible de lui et fit pourrir les restes présents sur ses mains.
"L'odeur de la pluie absorbe presque l'odeur de la mort. Je me joindrais peut-être à vous, ça a l'air amusant au moins."
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Prendre l'air sous la pluie
Mer 13 Mai 2009 - 2:52
Voyant Alixtide venir barboter pieds nus avec elle, Esther se posa la main contre le front : la séance actuelle allait être aussi longue que laborieuse... Elle irait certainement dès qu'elle aurait un peu de temps pour elle s'offrir un petit plaisir solitaire : un enregistrement de chants de son pays, un bon bain bien chaud et peut être un traitement anti bactérien pour sa peau délicate...
Esther se ressaisit et écarta le projet d'assommer Alixtide du premier coup. Par ailleurs, Joachim essayer d'attirer l'attention en cognant contre un arbre qui n'en avait pas demandé tant.
La clope toujours vissée au bec, elle réfléchit aux propos confus du breton.
"Écoutez, au risque de vous décevoir Alixtide, je crois bien que tous les élèves recrutés dans les équipes l'ont été en parfaite connaissance de cause par les professeurs. Si Maître Fish vous a accueilli dans son groupe, c'est qu'il souhaitait que vous en fassiez partie. Quant à Allison..."
Cette histoire d'yeux crevés l'intriguait : encore un fantasme Alixtidien ou bien était ce la réalité ? Elle se rappelait la sauvagerie de l'animorphe à l'occasion de l'un de ses cours... où elle avait bien failli arracher le bras de Rachel ! Certes c'était une simulation mais tout de même... Esther nota d'en parler dès que possible à Richard. Pour l'heure...
"Alix, dites moi si je me trompe... Mais vous semblez avoir de la difficulté avec la violence. Le souvenir d'Allison vous perturbe. Et tout à l'heure votre comportement vis à vis de Lucas m'a semblé très bizarre venant de votre part... Vous m'avez toujours fait l'effet d'un garçon plutôt tranquille et gentil... Comme en témoigne votre intérêt pour les nouveaux"
Et sale !
"Quant à vous Joachim, je ne fais pas dans la psychanalyse... Et pas besoin de divan pour réfléchir à comment faire pour aller mieux. Je me fiche des causes des troubles. Je cherche des solutions, des trucs, pour que les gens aillent mieux. Rien de plus, rien de moins. Mais parlez moi un peu de vous vu que vous n'avez pas l'air de trop savoir que dire : qu'est ce qui vous plait par dessus tout dans la vie ? Vous avez bien une passion, non ? Ca peut être un début comme un autre..."
Mener deux consultations de front tout en se battant avec un cochon dans la boue, si Esther n'était pas super-psy elle ne s'y connaissait pas !
Vissant à nouveau la cigarette au bout de ses lèvres et mettant un bras dans le dos, l'israélienne termina à l'attention d'Alix :
"Excellente idée ! Si vous attrapez mon mégot, vous pourrez le manger ! Ou en faire ce que vous voulez. Mais je vous laisse l'initiative Alix... Et je ne vous frapperai pas"
Esther se ressaisit et écarta le projet d'assommer Alixtide du premier coup. Par ailleurs, Joachim essayer d'attirer l'attention en cognant contre un arbre qui n'en avait pas demandé tant.
La clope toujours vissée au bec, elle réfléchit aux propos confus du breton.
"Écoutez, au risque de vous décevoir Alixtide, je crois bien que tous les élèves recrutés dans les équipes l'ont été en parfaite connaissance de cause par les professeurs. Si Maître Fish vous a accueilli dans son groupe, c'est qu'il souhaitait que vous en fassiez partie. Quant à Allison..."
Cette histoire d'yeux crevés l'intriguait : encore un fantasme Alixtidien ou bien était ce la réalité ? Elle se rappelait la sauvagerie de l'animorphe à l'occasion de l'un de ses cours... où elle avait bien failli arracher le bras de Rachel ! Certes c'était une simulation mais tout de même... Esther nota d'en parler dès que possible à Richard. Pour l'heure...
"Alix, dites moi si je me trompe... Mais vous semblez avoir de la difficulté avec la violence. Le souvenir d'Allison vous perturbe. Et tout à l'heure votre comportement vis à vis de Lucas m'a semblé très bizarre venant de votre part... Vous m'avez toujours fait l'effet d'un garçon plutôt tranquille et gentil... Comme en témoigne votre intérêt pour les nouveaux"
Et sale !
"Quant à vous Joachim, je ne fais pas dans la psychanalyse... Et pas besoin de divan pour réfléchir à comment faire pour aller mieux. Je me fiche des causes des troubles. Je cherche des solutions, des trucs, pour que les gens aillent mieux. Rien de plus, rien de moins. Mais parlez moi un peu de vous vu que vous n'avez pas l'air de trop savoir que dire : qu'est ce qui vous plait par dessus tout dans la vie ? Vous avez bien une passion, non ? Ca peut être un début comme un autre..."
Mener deux consultations de front tout en se battant avec un cochon dans la boue, si Esther n'était pas super-psy elle ne s'y connaissait pas !
Vissant à nouveau la cigarette au bout de ses lèvres et mettant un bras dans le dos, l'israélienne termina à l'attention d'Alix :
"Excellente idée ! Si vous attrapez mon mégot, vous pourrez le manger ! Ou en faire ce que vous voulez. Mais je vous laisse l'initiative Alix... Et je ne vous frapperai pas"
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Mer 13 Mai 2009 - 13:44
Alixtide hésitait. Comment aller chercher ce mégot ? Et de quelle violence l'accusait Esther ? Avait-il vraiment l'autorisation de la malmener ?? Il se souvint d'avoir effectivemenr tapé Lucas. Il haussa les épaules.
"Joarchim tape sur les troncs, je tape sur les cailloux."
Dit-il en se frottant les mains d'un air détaché, comme s'il était toujours dans la phase préparatoire au combat. Il se senti blessé d'avoir pu déplaire à Esther. C'était une grosse erreur stratégique et sentimentale qui le força à chercher une meilleure explication à son geste tellement anodin qu'il s'en souvenait à peine. Il se recula un peu, frottant ses pieds dans la boue comme pour tester le terrain.
"Franchement si je dois taper quelqu'un ou autre c'est qu'au moins plusieurs personnes en seraient d'accord et contentes. Sinon... pour moi tout seul je ferai pas le bal à une mouche. Et les nouveaux personne ne les connaît encore ! Je veux dire ... moi j'aime bien Lucas mais un jour je taperai peut-être Gergory sans le vouloir mais poussé par les circonférences normales. Oui je crois qu'on peut taper quelqu'un pas du tout pour être violent ou autre, mais seulement pour lui faire masser le passage, heu faire passer le... lui dire juste un truc, rapidement et vite, parce qu'on n'a pas le temps de parler de longues phrases, par exemple !"
Il repensa à la fois où il avait reçu un coup de poing de Georgia sur son nez innocent, et songea que son explication collait parfaitement.
"Voilà c'est bien simple en fait. Beaucoup de gens avaient un truc à dire à Culas mais comme c'était impossible tous c'est moi qui l'ai fait très vite, en passant parce que j'étais bien placé et j'avais plein d'autres turcs à faire."
Il essaya innocemment de contourner Esther sur son flanc droit, puis revint vers le flanc gauche, fixant toujours le mégot dans sa ronde obstinée. Il appréhendait d'attaquer. Avec Niko c'était plus facile, il suffisait de foncer dans le tas. Alixtide essaya alors de se souvenir de comment il avait tenté de plaquer Richard, alors que tous deux étaient pris dans l'illusion de Gabrielle pendant l'écroulement de l'Institut. Le Breton avait alors sauvé son prof, et celui-ci l'avait pris dans son équipe pour le remercier, par pure charité chrétienne bien ordonnée. Esther n'était sûrement pas au courant de cet accord tacite. Il lui vint alors l'idée que peut-être s'il attaquait Esther comme il avait attaqué Richard... l'Israélienne lui devrait quelque chose et le prendrait dans son équipe ?...
"Allison purin... bah c'est comme pour Jogarim. Elle et toi aussi Joarim, vous devez en quelque sorte taper sur les autres ou autre pour mieux voir que vous êtes forts. Regarde comment tu as mis en état ce pauvre purin arbre ?? C'était de la pure violence érgoïste. Il va perdre un oeil ou autre sûrement ! Et tu te sens toi plus content car c'est en quelque strophes ta petite cicatrure personnelle... ça ne va pas. Il faut changer de compartiment Jarchoim."
Dit-il en lançant un regard noir au gothique. Il fallait bein aider Esther dans sa consultation du camarade X-Rays. Puis il revint vers le mégot qui lui semblait terriblement inaccessible. Il le désigna de l'index.
"Et si on changeait les règles ? On met le magot au milieu du terrien, et c'est le premier qui l'attraque ? Comme ça Jograim peut jouer aussi. Ca lui fera du bien plutôt que les arbres. Ou mieux, Jorjim et moi on joue que tous les deux, et vous êtes le mérgot. Celui qui attrape le mérgot vous aura attrapé vous, et vous aura gagné !!"
Il fit des ronds dans la boue avec son pieds et invita Joachim du regard, avec insistance, à les rejoindre aussitôt.
"Joarchim tape sur les troncs, je tape sur les cailloux."
Dit-il en se frottant les mains d'un air détaché, comme s'il était toujours dans la phase préparatoire au combat. Il se senti blessé d'avoir pu déplaire à Esther. C'était une grosse erreur stratégique et sentimentale qui le força à chercher une meilleure explication à son geste tellement anodin qu'il s'en souvenait à peine. Il se recula un peu, frottant ses pieds dans la boue comme pour tester le terrain.
"Franchement si je dois taper quelqu'un ou autre c'est qu'au moins plusieurs personnes en seraient d'accord et contentes. Sinon... pour moi tout seul je ferai pas le bal à une mouche. Et les nouveaux personne ne les connaît encore ! Je veux dire ... moi j'aime bien Lucas mais un jour je taperai peut-être Gergory sans le vouloir mais poussé par les circonférences normales. Oui je crois qu'on peut taper quelqu'un pas du tout pour être violent ou autre, mais seulement pour lui faire masser le passage, heu faire passer le... lui dire juste un truc, rapidement et vite, parce qu'on n'a pas le temps de parler de longues phrases, par exemple !"
Il repensa à la fois où il avait reçu un coup de poing de Georgia sur son nez innocent, et songea que son explication collait parfaitement.
"Voilà c'est bien simple en fait. Beaucoup de gens avaient un truc à dire à Culas mais comme c'était impossible tous c'est moi qui l'ai fait très vite, en passant parce que j'étais bien placé et j'avais plein d'autres turcs à faire."
Il essaya innocemment de contourner Esther sur son flanc droit, puis revint vers le flanc gauche, fixant toujours le mégot dans sa ronde obstinée. Il appréhendait d'attaquer. Avec Niko c'était plus facile, il suffisait de foncer dans le tas. Alixtide essaya alors de se souvenir de comment il avait tenté de plaquer Richard, alors que tous deux étaient pris dans l'illusion de Gabrielle pendant l'écroulement de l'Institut. Le Breton avait alors sauvé son prof, et celui-ci l'avait pris dans son équipe pour le remercier, par pure charité chrétienne bien ordonnée. Esther n'était sûrement pas au courant de cet accord tacite. Il lui vint alors l'idée que peut-être s'il attaquait Esther comme il avait attaqué Richard... l'Israélienne lui devrait quelque chose et le prendrait dans son équipe ?...
"Allison purin... bah c'est comme pour Jogarim. Elle et toi aussi Joarim, vous devez en quelque sorte taper sur les autres ou autre pour mieux voir que vous êtes forts. Regarde comment tu as mis en état ce pauvre purin arbre ?? C'était de la pure violence érgoïste. Il va perdre un oeil ou autre sûrement ! Et tu te sens toi plus content car c'est en quelque strophes ta petite cicatrure personnelle... ça ne va pas. Il faut changer de compartiment Jarchoim."
Dit-il en lançant un regard noir au gothique. Il fallait bein aider Esther dans sa consultation du camarade X-Rays. Puis il revint vers le mégot qui lui semblait terriblement inaccessible. Il le désigna de l'index.
"Et si on changeait les règles ? On met le magot au milieu du terrien, et c'est le premier qui l'attraque ? Comme ça Jograim peut jouer aussi. Ca lui fera du bien plutôt que les arbres. Ou mieux, Jorjim et moi on joue que tous les deux, et vous êtes le mérgot. Celui qui attrape le mérgot vous aura attrapé vous, et vous aura gagné !!"
Il fit des ronds dans la boue avec son pieds et invita Joachim du regard, avec insistance, à les rejoindre aussitôt.
- InvitéInvité
Re: Prendre l'air sous la pluie
Mer 13 Mai 2009 - 23:16
Jochim écouta dans un premier temps Esther. Elle ne méritait pas son cynisme, il la connaissait mal et la simple idée de parler de lui avait une forte capacité à lui déplaire. C'était un peu comme donner des armes à ses ennemis en temps de guerre... Puis ce fut Alix qui lui adressa quelques mots au gothique. Il accusa un certain choc et une envie de lui proposer un traitement spécial pour qu'il ressemble un peu plus à sa nourriture et puisse accueillir plus d'amis comme ceux qui ornaient ses chaussettes. Toujours souriant il répondit néanmoins calmement.
"Désolé de te décevoir Alix mais je ne tape pas sur les arbres pour me prouver ma force... il ne serait plus debout j'en ai peur... Je ne suis pas fier de moi NON PLUS... C'est étrange ce mécanisme humain qui donne envie de frapper dans quelqu'un ou quelque chose, autant que ce soit dur, histoire de se faire mal, quand on a envi de se frapper soi-même. Mais oui c'est de la pure violence égoïste et surement égocentrique aussi..."
Si Alixtide avait cru jeter un regard noir à Joachim, celui-ci lui montrait qu'un regard noir l'était sûrement plus quand on avait des tendances gothiques. L'espace d'un instant passa ce regard toujours souligné par un sourire puis Joachim se détendit ou du moins essaya, se massant le coup et les épaules. Il tourna un regard souriant vers Esther.
"Hmmmm ce que j'aime ? Jouer de la guitare mais je ne plus assouvir cette pulsion depuis l'écroulement de l'aile des garçons sur mon instrument, c'est assez rageant. J'aime les arts graphiques... j'imagine que je n'aurais pas fait certains choix de ma vie sans eux. Sans grand intérêt somme toute. Ah peut-être plus exploitable ! Vous voulez savoir ce que je n'aime pas ? Globalement les choses que je déteste le plus son réunies en moi ! Mon pouvoir, ses conséquences sur ma vie et mon incapacité à l'utiliser sur moi."
Est-ce que ça faisait stéréotype ? Il n'en savait pas grand chose, il s'en foutait. Mais son sourire eut l'air un peu inquiétant, ou un peu plus qu'avant. On pouvait le voir comme on voulait. Finalement il se retourna vers Alixtide.
"Je vais attendre mon tour, ou passer, on verra. Quand à ton idée de transformer Mme Kofman en mégot à attraper, je te laisse régler tes pulsions ou fantasmes avec elle directement. Au besoin je vous laisse seul."
Bien que la professeur fut loin d'être moche, les envies de serrer quelqu'un dans ses bras que pouvait éprouver Joachim n'allait pas vers elle, mais vers une muette dont la simple pensée ne faisait que rappeler la douleur qu'il éprouvait en arrivant près des deux mutants et la raison pour laquelle il avait blessé ce pauvre arbre.
"Désolé de te décevoir Alix mais je ne tape pas sur les arbres pour me prouver ma force... il ne serait plus debout j'en ai peur... Je ne suis pas fier de moi NON PLUS... C'est étrange ce mécanisme humain qui donne envie de frapper dans quelqu'un ou quelque chose, autant que ce soit dur, histoire de se faire mal, quand on a envi de se frapper soi-même. Mais oui c'est de la pure violence égoïste et surement égocentrique aussi..."
Si Alixtide avait cru jeter un regard noir à Joachim, celui-ci lui montrait qu'un regard noir l'était sûrement plus quand on avait des tendances gothiques. L'espace d'un instant passa ce regard toujours souligné par un sourire puis Joachim se détendit ou du moins essaya, se massant le coup et les épaules. Il tourna un regard souriant vers Esther.
"Hmmmm ce que j'aime ? Jouer de la guitare mais je ne plus assouvir cette pulsion depuis l'écroulement de l'aile des garçons sur mon instrument, c'est assez rageant. J'aime les arts graphiques... j'imagine que je n'aurais pas fait certains choix de ma vie sans eux. Sans grand intérêt somme toute. Ah peut-être plus exploitable ! Vous voulez savoir ce que je n'aime pas ? Globalement les choses que je déteste le plus son réunies en moi ! Mon pouvoir, ses conséquences sur ma vie et mon incapacité à l'utiliser sur moi."
Est-ce que ça faisait stéréotype ? Il n'en savait pas grand chose, il s'en foutait. Mais son sourire eut l'air un peu inquiétant, ou un peu plus qu'avant. On pouvait le voir comme on voulait. Finalement il se retourna vers Alixtide.
"Je vais attendre mon tour, ou passer, on verra. Quand à ton idée de transformer Mme Kofman en mégot à attraper, je te laisse régler tes pulsions ou fantasmes avec elle directement. Au besoin je vous laisse seul."
Bien que la professeur fut loin d'être moche, les envies de serrer quelqu'un dans ses bras que pouvait éprouver Joachim n'allait pas vers elle, mais vers une muette dont la simple pensée ne faisait que rappeler la douleur qu'il éprouvait en arrivant près des deux mutants et la raison pour laquelle il avait blessé ce pauvre arbre.
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