[GenèsiX] 1.10. Petite visite au centre commercial

Jon revenait de chez Ruth Emerson et de sa bande de cinglés. Il avait décidé de venir au centre commercial pour se changer les idées et pour trouver une tenue pour l'enterrement de Will. Lorsqu'il entra, ses yeux s'émerveillèrent!

*Oh mon Dieu! Un centre commercial comme à LA!*

Puis il se baladait en regardant les boutiques et en bavant devant quelques vitrines Kenzo, Cartier ou encore Lacoste. Puis un flash revenu... Et il mit à dire tout fort:

"Mais c'est vrai! On est au centre commercial de Salem Center avait le seul magasin Dolce & Gabbana de tout NYC et des environssssss!!!!!!!"

Puis il regarda le plan. Le magasin se trouvait au premier étage. En se dépêchant, il prit le téléporteur et se trouva devant le magasin. Il colla ses mains sur la vitrine en regardant les tenues. La nouvelle collection était superbe! Il ouvrit donc la porte et salua rapidement la vendeuse avant de se diriger dans les rayons pour voir les écrans. Il resta planté devant pendant plus d'une heure à regarder les divers tenues. Jon avait trouvé deux tenues; une pour lui et une pour l'enterrement.

D'un geste brusque, il se tourna vers la vendeuse et lui dit:

"Bonjour mademoiselle, je voudrais les tenues numéro 12 et 3"

Et là malheur, il vit que la collection pour l'hiver était déjà prête. Il respira profondément et décida de ne pas la visionner sinon il risquait de tout acheter, bien que Dolce n'est pas toujours terrible pour l'hiver, il y a toujours trois ou quatre tenues qui sortent du lot. C'était son premier gros achat depuis sa venue à NYC et ce magasin était une bénédiction et l'avait rendu un peu moins triste.

La vendeuse s'approcha de Jon, et lui répondit doucereusement.

"Oui, c'est un excellent choix monsieur, cela vous siera particulièrement bien au teint. Permettez..."

Elle s'en fut dans les rayons et revint avec les tenues exigées à la bonne taille, signe d'un professionnalisme exacerbé.

"Voici monsieur... Vous désirez autre chose ?"

"Non merci ça ira..."

Puis Jon vit l'addition arriver et eut un léger sursaut... 17 500$. C'est sur que c'est plus cher que les 15$ pour le chinois d'avant-hier soir. Puis après avoir payer, il sortit du magasin et descendant les escalators il vit une boutique Vuitton! Et justement, il lui fallait des lunettes. Après avoir débourser la somme modique de 250$, il se dit qu'il prendrait bien un café. Jon traversa le centre commercial puis se changea dans les toilettes pour mettre la tenue numéro 12 avec les lunettes Vuitton puis il sortait et se montrait. Il faisait souvent ça à LA, sortir pour se montrer, ici personne ne le connaissait...Enfin presque personne car en passant devant la Presse il vit en gros une affiche *Attitude Magazine - Tout savoir sur les mutants et la mode - Et dans ce numéro, un livreur vous montrera ses charmes dans un striptease hot! * avec en gros Jon avec un regard hot et l'uniforme bien ouvert au niveau du torse. Le jeune mannequin eut un petit sursaut puis accéléra pour qu'on ne le reconnaisse pas, du moins, pas pour le moment.

Enfin, il arriva devant le café, y entra et prit une table en terasse. Après avoir commandé un café serré il regarda l'horizon et vit des rails, le monorail passait apparemment par là...

Un homme s'installa en face de Jon. Lunettes noires de touriste, chemise à fleurs, bob. Il glissa une carte de presse sur la table en face de lui, puis un mini micro qu'il alluma.

"J'me présente... Bob Lehx... Je suis journaliste. Vous êtes bien Jon Parker ?"

Sans même laisser le temps de répondre.

"Je le savais... Vot' tête n'a pas été trop dure à reconnaître, même si j'avoue que votre cul vaut bien vos jolis yeux."

Et il partit d'un rire de beauf.

Le journaliste eut simplement un sourire.

"Alors, Mr. Parker, vous vous retrouvez lié par deux fois à des affaires louches... Moi et mon journal voudrions savoir... S'il y a pas des points communs, ou des choses suspectes... Qu'est-ce que vous pouvez me dire sur votre disparition de LA ?"

Le journaliste, tout en laissant le micro enregistrer, prenait des notes sur son palm d'un aspect jubilatoire en marmonnant des satisfectis sur l'histoire juteuse qu'il allait en tirer.

"Ah oui oui, je vois. Et pour ce qui est du décès de... Bill... un tragique accident. Qu'avez-vous à déclarer ?"

Le journaliste regarda Jon faire son cirque pardessus ses lunettes, puis repris ses marmonnages en prenant des notes, évoqua un grand trouble émotionnel, et des détails sordides. Au moins, il n'avait pas perdu sa journée.

"Oui, Mr. Parker, pensez-vous que votre ami ait été assassiné par un mutant ?"

Le journaliste opina. Il semblait androïde tant il ne réagissait pas à ce que Jon disait.

"Votre père a étouffé l'affaire de façon rapide et peu délicate... ça sent le coup fourré, et à en juger par ce qui arrive aux gens qui vous rencontrez, ça se justifie.

Merci d'avoir répondu à mes questions.

Au plaisir."

Le journaliste se leva et hocha la tête, notant mentalement ces nouvelles informations qu'il ne manquerait pas d'amplifier et de déformer.

Ce qui arriva à ce moment sur la place du centre commercial et où donnait la terrasse à laquelle se trouvait Jon fut le tournant qui changerai la vie, d'Olivier, des GenèsiX, des élèves de l'institut et tous les mutants.

Machaon s'ecrasa violemment sur le sol, Jonathan Hart habitait l'imeuble ou plutot possedait l'immeuble qui se trouvait à coté du centre commercial et malgré ce que pensait Niles, le collectionneur avait déjà fait installé un système de sécurité et Machaon fut electrocuté en sortant de la cheminée.

Ses ailes furent grillé ce qui l'emmpecha de voler et l'empecherait de voler, il tomba pour s'ecraser au sol.

Godollo s'est évanouie en s'écrasant, il rêve, d'une forêt verdoyante, d'une femme, une rose, sa rose, l'élue de son coeur.
Elle est nue mais recouverte de feuilles, ses mains sont des racines, ses cheveux Angelica.
Ils ne se sont jamais vus, et pourtant ils s'aiment, elle hante ses nuits.
Ils sont la preuve que l'âme soeur existe.
Machaon lui tends sa main pour l'invitait à danser, elle lui donne, les deux s'envolent, valser dans le ciel étoiler, qui n'en à jamais rêvé ?
Après l'horreur, le bonheur de l'amour, c'est trop beau pour être vrai, il y croit, plus dure sera la chute.
Ces créatures féeriques se rapprochent l'un de l'autre, jusqu'à s'enlacé, puis godollo pose délicatement ses lèvres sur sa bouche, ce petit baiser est tendre, délicat et léger.
La belle est tombé sous le charme du beaux papillon, il lui demande amoureusement:

- " Qu'elle est le nom de la fleur de mon coeur ?"

La fleur lui réponds :

- " Tallie et toi gentil papillon ?

- " Godollo, je ne t'ai jamais vus et pourtant je t'aime qui est tu ? "

- " Je suis ..."

Jon venait de payer l'addition quand il entendit des cris; il jetta un oeil par dessus la terrasse et vit un homme-papillon en bas. Après avoir payé le café, il descendit et vit au sol cette chose.

*Oh mon Dieu, encore un monstre mutant!*

Les gens semblaient avoir peur et être inquiet. Jon aussi. Ce monstre avait des ailes brûlées et plein de poil sur le corps. Voyant que personne ne faisait rien, Jon hésitait à essayer de le réveiller.Lui avait des pouvoirs mais il refusait d'admettre qu'il était comme....cette chose. Mais bon, c'était peut-être un humain... Ou quelque chose qui s'en approche. Il ne pouvait pas le laisser comme cela, ses parents ses nourrices lui ont inculqué des valeurs et il ne peut décemment laisser cet humain comme cela.

"Rho et puis zut!"

Jon se baissa près de Machaon et lui donna de petites claques afin de le réveiller

"Réveille-toi! Si tu crois que je vais te faire du bouche à bouche, tu rêves là!"

*Oula! Il faudra que je me lave les mains après!*

Godollo se réveilla, se monde, où était sa rose, sa forêt, il ne pensais plus.
D'un coup il sentit une douleur, il cramait, c'est comme si son coeur s'était arrêter, il poussa un cri horrifié, le cri monta, s'enfla : un hurlement sauvage fait de douleur, de terreur et de colère.
Il souffrait terriblement comme il regrettait sa rose, il n'acceptait pas la réalité, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, Godollo voyait du sable, des gens horrifiés et un homme blond.
Il n'avait pas la force de parler et encore moins de bouger, il ne pouvait rien faire juste restait passif et attendre, triste sort pour un petit papillon.

Un homme tapota sur l'oreille de Jon

"Monsieur, ne le touchez pas, vous allez être contaminé. C'est un mutant et ils sont très dangeureux, plusieurs se sont déjà violé la loi plusieurs fois, il l'ont dit dans le journal."

De plus en plus de monde s'attroupait autour des 2 mutants. L'atmosphère oppressante, pesait sur Jon et Machaon. La rumeur montait dans la foule.

Un peu plus loin, un groupe de jeune ditribuait des tee-shirt au passant, il portait des slogans anti-mutant tels que "Les mutants sont des animaux qu'il faut amener à l'abatoir" quand l'arrivée de Machaon attira leur attention

Jon se retourna vers l'homme

"On devrait un peu s'écarter pour le laisser respirer. On ne sait pas s'il a fait du mal, mai j'ai l'impression que c'est lui qui a été blessé."

Puis Jon se releva

"Reculez un peu, si vous avez tant peur que ça de lui, pourquoi vous restez si prêt"

Puis un groupe de jeunes vint avec des T-Shirt, ils avaient l'air presque menaçant. Jon eut peur pour la chose papillon.

*Il est peut-être monstrueux mais on sait pas s'il est méchant*

"Vous, partez d'ici, j'ai pas envie que ça dégénère"

Le chef de la petite équipe de distribution, s'avança à travers la foule jusqu'à se retrouver face à face avec Jon. Il parla fort pour que tout le monde l'entende.

"Qu'est ce que tu veux toi, ce n'est qu'un mutos, plutot que le laisser respirer, on va l'achever!"

Il sortit alors une batte de base-ball de son dos et commença à frapper doucement dans le creu de sa main.

Jon enleva ses lunettes et les mit dans un des sacs. Du haut de ses 1m90 et avec sa carrure d'ex-joueur de football américain, Jon était assez impressionant. Mais l'anti-mutant ne paraissait pas impressioné, il était armé. Jon s'approcha de près.

"Ecoute, j'aime pas me battre, d'habitude, j'envoie des gens à la place, en plus je porte une tenue qui m'a couté la peau du c*l, donc avoir du sang dessus me déchirerait le coeur; mais voilà, même si la chose ressemble à rien, ce n'est pas une raison pour la tuer. Il n'a rien fait de mal"

Jon baissa les yeux et son regard se fixa sur celui du jeune homme

"Le problème, c'est que moi aussi je suis peut-être..."

Il posa sa main sur la batte et celle-ci commença à se transformer en poussière

"Oui, je suis peut-être un mutant moi aussi"

Puis toute la batte de base-ball tomba en poussière

"Maintenant, partez; vous parlez comme les nazis envers les juifs; vous ne valez pas mieux que cette chose au sol, au contraire, je crois que vous êtes inférieur. Ah au fait, ce que j'ai fait à ta batte, je peux aussi le faire à tes yeux..."

*Mon Dieu, je viens de révéler à ces personnes que je suis un mutant, j'espère qu'il n'y a pas les médias, si les gens savaient que l'héritier Parker était un mutant, cela ferait chuter les actions de la société*

Machaon était passif mais écoutait et observai tout, il dit faiblement au anti-mutants d'un ton cassant:

" J'ai un odorat surdéveloppé et je peux vous dire que vous puer, allez vous lavez "

En s'adressant à Jon, plus gentiment :

"Merci"

Il lui sourit puis essaya de se lever mais quels douleur atroce, il fut contraint de retomber et de pousser un :

"Ouillouillouillouille"