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[France] En route pour la finale
Lun 27 Avr 2009 - 15:51
Victoire ! Comme ce mot est doux ! Victor entend les cris de ses coéquipiers en courant les rejoindre, mais dans sa tête il réalise à peine qu'ils viennent de se qualifier pour la demi finale du championnat continental. Un joli coup de batte de Denis et un home run de deux co équipiers étaient tout ce qu'il leur fallait. Chacun se congratule dans les vestiaires, on se douche, on range ses affaires, et il est temps d'aller prendre le monorail pour revenir en France. L'ambiance est sacrément bonne. Il faudrait nous enchaîner sur nos sièges pour ne pas qu'on court dans tout le train en se racontant les meilleurs moments du match.
Victor est heureux. Il est avec ses amis, boit le coca et mange les chips de la victoire. Le voyage en devient même trop court et l'arrivée à Metz surprend tout le monde. Ils descendent sur le quai, se disent au revoir, et reprennent chacun le chemin de leur foyer. Dès demain, il faudra commencer à s'entraîner pour le match contre Berlin.
Les pensées de Victor oscillent entre la victoire acquise et le match à venir. Après Berlin, ça sera soit Manchester, soit Rotterdam. Deux très très bonnes équipes, avec de solides piliers au lancer et à la batte. Plongé dans ses réflexions, il ne voit pas arriver les deux drogués sur le trottoir d'en face, et ils lui bloquent le chemin avant qu'il ne réalise ce qui se passe.
"Il a l'air sympa ton sac, gamin. Et tes vêtements c'est de la marque non ? Ca vaut cher ça."
"Allez file ton sac et désappe toi. Magne si tu veux pas avoir d'emmerdes."
Victor est sous le choc. Merde, merde, merde, merde. Pas bon ça. Mais il peut pas filer son sac comme ça, et il va pas rentrer à poil chez lui. Bon il a la forme, et une batte dans son sac. Ca devrait le faire
"Ok, ok, on se calme. Je vais ouvrir doucement mon sac et vous donner ce que j'ai ok ?"
Victor ouvre son sac, y plonge lentement la main, puis en sort vivement sa batte avant de se mettre en garde.
"Je vous filerai rien du tout ! Barrez vous sinon je vous tabasse à coups de batte, et vous allez le sentir passer !"
Victor est heureux. Il est avec ses amis, boit le coca et mange les chips de la victoire. Le voyage en devient même trop court et l'arrivée à Metz surprend tout le monde. Ils descendent sur le quai, se disent au revoir, et reprennent chacun le chemin de leur foyer. Dès demain, il faudra commencer à s'entraîner pour le match contre Berlin.
Les pensées de Victor oscillent entre la victoire acquise et le match à venir. Après Berlin, ça sera soit Manchester, soit Rotterdam. Deux très très bonnes équipes, avec de solides piliers au lancer et à la batte. Plongé dans ses réflexions, il ne voit pas arriver les deux drogués sur le trottoir d'en face, et ils lui bloquent le chemin avant qu'il ne réalise ce qui se passe.
"Il a l'air sympa ton sac, gamin. Et tes vêtements c'est de la marque non ? Ca vaut cher ça."
"Allez file ton sac et désappe toi. Magne si tu veux pas avoir d'emmerdes."
Victor est sous le choc. Merde, merde, merde, merde. Pas bon ça. Mais il peut pas filer son sac comme ça, et il va pas rentrer à poil chez lui. Bon il a la forme, et une batte dans son sac. Ca devrait le faire
"Ok, ok, on se calme. Je vais ouvrir doucement mon sac et vous donner ce que j'ai ok ?"
Victor ouvre son sac, y plonge lentement la main, puis en sort vivement sa batte avant de se mettre en garde.
"Je vous filerai rien du tout ! Barrez vous sinon je vous tabasse à coups de batte, et vous allez le sentir passer !"
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 28 Avr 2009 - 0:21
[Bonjour et bienvenue sur AX. A partir de maintenant je gère les PNJ. Bon jeu ! Et pourrais tu penser à lier ta fiche ? Merci ]
Visiblement la nuit réservait bien des surprises à Metz ! Les deux "drogués" observèrent un peu stupéfaits le petit manège de Victor. D'ailleurs, ils avaient plus l'air fatigués et bien à la masse que drogués...
"Punaise Sergueï, ça... c'était pas prévu ! On fait quoi ?"
Sergueï, le type de droite en question, regarda son ami, puis Victor, puis son ami à nouveau.
"Ben, Ivo, j'en sais trop rien, son sac de sport et ses fringues me tentent plus trop vu comme ça..." répliqua Sergueï en se passant la main sur son crâne rasé.
"Tête de lard !" s'exclama Ivor. "Fichu médium va ! Je vais devoir le blaster, ce gamin, pour lui montrer qu'on ne s'oppose pas comme ça aux amis kazakhs !"
Ivor, retroussant ses manches, se cala sur ses deux jambes et mit les bras en avant, paumes tournées vers Victor.
"Au nom de l'amitié, les mutants kazakhs t'intiment de leur donner ton sac, gamin, et tes chaussures de sport !"
Visiblement il avait l'air très concentré, mais rien ne semblait vouloir se passer...
Visiblement la nuit réservait bien des surprises à Metz ! Les deux "drogués" observèrent un peu stupéfaits le petit manège de Victor. D'ailleurs, ils avaient plus l'air fatigués et bien à la masse que drogués...
"Punaise Sergueï, ça... c'était pas prévu ! On fait quoi ?"
Sergueï, le type de droite en question, regarda son ami, puis Victor, puis son ami à nouveau.
"Ben, Ivo, j'en sais trop rien, son sac de sport et ses fringues me tentent plus trop vu comme ça..." répliqua Sergueï en se passant la main sur son crâne rasé.
"Tête de lard !" s'exclama Ivor. "Fichu médium va ! Je vais devoir le blaster, ce gamin, pour lui montrer qu'on ne s'oppose pas comme ça aux amis kazakhs !"
Ivor, retroussant ses manches, se cala sur ses deux jambes et mit les bras en avant, paumes tournées vers Victor.
"Au nom de l'amitié, les mutants kazakhs t'intiment de leur donner ton sac, gamin, et tes chaussures de sport !"
Visiblement il avait l'air très concentré, mais rien ne semblait vouloir se passer...
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 28 Avr 2009 - 8:33
Victor regarde les deux hommes d'un air sidéré. Est ce qu'ils sont sérieux ? Des mutants ? Ici à Metz ? Pourquoi ça devait lui arriver à lui ? De quoi parlent ils ? Un Medium. Sergueï pourrait deviner des choses, ou les prévoir ? L'autre parle de blaster et tend les mains vers Victor. Aucune arme en vue pourtant.
Victor commence à stresser un peu. Lui a des pouvoirs alors pourquoi pas eux ? Doit il attendre de voir s'ils se dégonflent ? Ou utiliser son propre pouvoir pour les dissuader de s'en prendre à lui ? Si ce sont vraiment des mutants, ils sont comme lui. Ils pourraient... le comprendre... Mais peut il prendre ce risque ?
"Je garde mes affaires, et vous foutez le camp."
Il essaie de maintenir une voix assurée mais sent sa gorge serrée et un léger tremblement dans ses jambes. Il resserre sa prise sur sa batte et regarde s'il n'y a personne d'autre dans la rue.
*Si ce Ivor fait le moindre geste ou la moindre chose suspecte, je matérialiserai un bouclier devant lui. Pourvu que ces deux caves bluffent et qu'ils ne soient pas de vrais mutants !*
Victor commence à stresser un peu. Lui a des pouvoirs alors pourquoi pas eux ? Doit il attendre de voir s'ils se dégonflent ? Ou utiliser son propre pouvoir pour les dissuader de s'en prendre à lui ? Si ce sont vraiment des mutants, ils sont comme lui. Ils pourraient... le comprendre... Mais peut il prendre ce risque ?
"Je garde mes affaires, et vous foutez le camp."
Il essaie de maintenir une voix assurée mais sent sa gorge serrée et un léger tremblement dans ses jambes. Il resserre sa prise sur sa batte et regarde s'il n'y a personne d'autre dans la rue.
*Si ce Ivor fait le moindre geste ou la moindre chose suspecte, je matérialiserai un bouclier devant lui. Pourvu que ces deux caves bluffent et qu'ils ne soient pas de vrais mutants !*
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 28 Avr 2009 - 8:53
La rue était toujours désespérément déserte... Victor devrait certainement se tirer tout seul de ce mauvais pas !
Du côté des kazakhs, la situation était également tendue. Ivo, toujours dans sa drôle de position, cria à nouveau :
"Au nom de l'amitié, les mutants kazakhs t'intiment de leur donner ton sac, gamin, et tes chaussures de sport ! Je le répéterai une troisième fois s'il le faut !"
Sergueï, quant à lui, s'avança les mains sur les temps et les yeux mi clos vers Victor.
"Je vois un futur sombre pour toi, mon jeune ami, si tu ne nous donne pas ton sac et tes chaussures... Je vois un futur très sombre pour toi et pour nous et pour tous les mutants de Metz"
Ivo, toujours dans sa position ridicule, avait l'air consterné en entendant les paroles de son ami. Il ajouta tout de même, d'une grosse voix qui se voulait menaçante :
"Nous sommes les bad boys d'Astana. Alors file nous ton sac !"
Il y avait un truc qui clochait chez eux... Mais quoi ? Sergueï n'était plus qu'à un mètre de Viktor...
Du côté des kazakhs, la situation était également tendue. Ivo, toujours dans sa drôle de position, cria à nouveau :
"Au nom de l'amitié, les mutants kazakhs t'intiment de leur donner ton sac, gamin, et tes chaussures de sport ! Je le répéterai une troisième fois s'il le faut !"
Sergueï, quant à lui, s'avança les mains sur les temps et les yeux mi clos vers Victor.
"Je vois un futur sombre pour toi, mon jeune ami, si tu ne nous donne pas ton sac et tes chaussures... Je vois un futur très sombre pour toi et pour nous et pour tous les mutants de Metz"
Ivo, toujours dans sa position ridicule, avait l'air consterné en entendant les paroles de son ami. Il ajouta tout de même, d'une grosse voix qui se voulait menaçante :
"Nous sommes les bad boys d'Astana. Alors file nous ton sac !"
Il y avait un truc qui clochait chez eux... Mais quoi ? Sergueï n'était plus qu'à un mètre de Viktor...
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 28 Avr 2009 - 11:00
Les bad boys d'Astana. Ça sortait d'où ça ? Jamais entendu parler.
Mais qu'est ce qui cloche chez ces mecs ? Apparemment ils n'ont aucun pouvoir, mais beugler comme ça qu'ils sont des mutants, c'est un peu gros. En tous les cas, il ne faut pas se laisser berner. Sergueï, sous ses airs bizarres, est en train de devenir dangereux. Victor recule d'un pas en diagonal, histoire de mettre Sergueï entre lui et Ivor.
"Approche pas plus près... Sergueï, ou je te promets que je t'éclate la tronche avec ma batte."
Victor décide de prendre les devant et de matérialiser un champ de force à hauteur des pieds de Sergueï. Un cylindre très fin, juste assez long pour que son pied butte dedans. Avec ses yeux mi clos, il devrait s'étaler et je profiterai de la diversion pour m'enfuir... Et même avec un cylindre assez long, il pourrait faire tomber les deux, mais ça ne serait pas assez discret. Victor recule pas à pas, de plsu en plus vite, en espérant que Sergueï le suive au même rythme, puis modèle le cylindre, juste au moment où le pied va s'avancer.
Victor n'a que rarement utilisé ses pouvoirs dans des situations réelles, mais il s'est beaucoup entraîné et a imaginé un certain nombre de stratagèmes pour rester discret. Combien de fois a t il rêvé de faire apparaître en public un grand bouclier, de crier au monde qui il est, de montrer ce qu'il sait faire, mais c'est trop dangereux. Pour lui, pour sa famille...
Mais qu'est ce qui cloche chez ces mecs ? Apparemment ils n'ont aucun pouvoir, mais beugler comme ça qu'ils sont des mutants, c'est un peu gros. En tous les cas, il ne faut pas se laisser berner. Sergueï, sous ses airs bizarres, est en train de devenir dangereux. Victor recule d'un pas en diagonal, histoire de mettre Sergueï entre lui et Ivor.
"Approche pas plus près... Sergueï, ou je te promets que je t'éclate la tronche avec ma batte."
Victor décide de prendre les devant et de matérialiser un champ de force à hauteur des pieds de Sergueï. Un cylindre très fin, juste assez long pour que son pied butte dedans. Avec ses yeux mi clos, il devrait s'étaler et je profiterai de la diversion pour m'enfuir... Et même avec un cylindre assez long, il pourrait faire tomber les deux, mais ça ne serait pas assez discret. Victor recule pas à pas, de plsu en plus vite, en espérant que Sergueï le suive au même rythme, puis modèle le cylindre, juste au moment où le pied va s'avancer.
Victor n'a que rarement utilisé ses pouvoirs dans des situations réelles, mais il s'est beaucoup entraîné et a imaginé un certain nombre de stratagèmes pour rester discret. Combien de fois a t il rêvé de faire apparaître en public un grand bouclier, de crier au monde qui il est, de montrer ce qu'il sait faire, mais c'est trop dangereux. Pour lui, pour sa famille...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 29 Avr 2009 - 1:39
Sergueï, toujours dans sa pseudo transe médiumnique, posa le pied sur le cylindre mental de Victor et glissa. Surpris, il tomba et s'affala de tout son long.
Le garçon ne tenta pas réellement de se relever. Il gémissait et baragouinait des paroles rapides dans une langue que Victor ne comprenait pas.
Ivo rompit sa précédente position et alla se précipiter vers son ami, délaissant quelques instants le mutant de Metz.
"Sergueï, mon ami, ça va ? Répond moi !"
Il était plutôt inquiet. Au-delà du souci que pouvait habituellement causer une chute qui était, somme toute, bénigne.
Le médium continuait à parler de plus en plus vite, d'une voix aussi faible que monocorde. Aussi, Ivo releva la tête et interpella Victor :
"Ne nous frappe pas ! Nous avons déjà subi le knout et mon ami est faible, si faible..."
La voix était suppliante et ne comportait nulle agressivité.
"Nous avions besoin de ton sac et de tes vêtements pour en faire de l'argent. Nous n'avons rien contre toi, jeune ami ! Nous sommes juste des mutants nécessiteux !"
La crise de Sergueï semblait passée. Le jeune homme se retourna pour s'allonger sur le dos et lâcha, toujours très faiblement :
"J'ai eu une vision Ivo... Nous ne pouvions pas payer Bougrel, nous subissions le knout et Sam était tuée sous nos yeux. C'est foutu, mon ami... Nous sommes foutus"
Les deux jeunes gens pleuraient à chaudes larmes, tout en se serrant fort l'un contre l'autre...
Le garçon ne tenta pas réellement de se relever. Il gémissait et baragouinait des paroles rapides dans une langue que Victor ne comprenait pas.
Ivo rompit sa précédente position et alla se précipiter vers son ami, délaissant quelques instants le mutant de Metz.
"Sergueï, mon ami, ça va ? Répond moi !"
Il était plutôt inquiet. Au-delà du souci que pouvait habituellement causer une chute qui était, somme toute, bénigne.
Le médium continuait à parler de plus en plus vite, d'une voix aussi faible que monocorde. Aussi, Ivo releva la tête et interpella Victor :
"Ne nous frappe pas ! Nous avons déjà subi le knout et mon ami est faible, si faible..."
La voix était suppliante et ne comportait nulle agressivité.
"Nous avions besoin de ton sac et de tes vêtements pour en faire de l'argent. Nous n'avons rien contre toi, jeune ami ! Nous sommes juste des mutants nécessiteux !"
La crise de Sergueï semblait passée. Le jeune homme se retourna pour s'allonger sur le dos et lâcha, toujours très faiblement :
"J'ai eu une vision Ivo... Nous ne pouvions pas payer Bougrel, nous subissions le knout et Sam était tuée sous nos yeux. C'est foutu, mon ami... Nous sommes foutus"
Les deux jeunes gens pleuraient à chaudes larmes, tout en se serrant fort l'un contre l'autre...
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mer 29 Avr 2009 - 11:56
Ça a marché ! Victor a créé le champ de force juste là où il le souhaitait et Sergueï s'est étalé de tout son long. Aussitôt qu'il le voit à terre, Victor se retourne pour fuir, mais la réaction d'Ivo et le comportement de Sergueï le font hésiter. Ce dernier aurait il fait une mauvaise chute ? Zut, s'il convulse, ça sera de sa faute !
Victor s'arrête donc au bout de deux pas, la batte toujours en main, les yeux posés sur ces drôles de gars qui d'un seul coup ont l'air paumés, vulnérables... Évidemment qu'il n'allait pas profiter de la situation pour les frapper, mais ça ne voulait pas dire qu'il allait à nouveau se rapprocher. Il s'agissait peut être d'un piège.
Et pourtant, Ivo a l'air tellement désemparé, et inquiet. Victor n'a aucun idée de ce que peut être le knout, mais ça n'avait pas l'air génial. Sur le coup, Victor est aussi soulagé que Ivo de voir la crise de Sergueï passer. Quand il entend la prédiction et qu'il voit les deux jeunes pleurer en se serrant l'un contre l'autre, il ne peut plus douter de leur détresse.
"Écoutez les gars... Je peux pas vous donner mes affaires. J'y tiens, je veux dire. Mais j'ai encore des sous que mes parents m'ont donné avant que je parte à Genève. Si vous voulez, je vous les donne."
Non ! Ca ressemble tellement à de la pitié que Victor s'en veut instantanément.
"C'est pas de la pitié, hein, c'est juste que vous avez l'air d'en avoir plus besoin que moi..."
Victor s'arrête donc au bout de deux pas, la batte toujours en main, les yeux posés sur ces drôles de gars qui d'un seul coup ont l'air paumés, vulnérables... Évidemment qu'il n'allait pas profiter de la situation pour les frapper, mais ça ne voulait pas dire qu'il allait à nouveau se rapprocher. Il s'agissait peut être d'un piège.
Et pourtant, Ivo a l'air tellement désemparé, et inquiet. Victor n'a aucun idée de ce que peut être le knout, mais ça n'avait pas l'air génial. Sur le coup, Victor est aussi soulagé que Ivo de voir la crise de Sergueï passer. Quand il entend la prédiction et qu'il voit les deux jeunes pleurer en se serrant l'un contre l'autre, il ne peut plus douter de leur détresse.
"Écoutez les gars... Je peux pas vous donner mes affaires. J'y tiens, je veux dire. Mais j'ai encore des sous que mes parents m'ont donné avant que je parte à Genève. Si vous voulez, je vous les donne."
Non ! Ca ressemble tellement à de la pitié que Victor s'en veut instantanément.
"C'est pas de la pitié, hein, c'est juste que vous avez l'air d'en avoir plus besoin que moi..."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 29 Avr 2009 - 23:09
Cessant leur accolade virile et pleurnicharde, les deux garçons regardèrent avec de grands yeux Victor. Ivo fut le premier à réagir :
"C'est vrai ? Comme tu es généreux mon ami ! Nous pourrons peut être rembourser Bougrel avec cet argent. Comment te remercier ! Tu es si gentil ! Alors que nous voulions te mettre tout nu !"
Sergueï releva, quant à lui, un peu plus la tête, et ajouta d'une voix mourante :
"Et nous pourrons peut être faire quelque chose pour Sam avec ça... Et partir tous les trois pour un endroit qui voudra bien de nous..."
Son ami renifla puis, après s'être séché les larmes avec ses petits poings serrés, ajouta :
"Mais il nous faut beaucoup beaucoup d'argent. Sinon, Bougrel se mettra en colère et le knout sera un souvenir heureux comparé à ce qui nous attend ! Ah si seulement nous étions comme le Gros Vadim, cela ne se passerait pas ainsi, foi de kazakh !"
Une lueur d'indignation pétillait dans le regard d'Ivo. La frustration se lisait sur son visage : le garçon était fier mais pourtant semblait avoir subi tant d'humiliations !
"C'est vrai ? Comme tu es généreux mon ami ! Nous pourrons peut être rembourser Bougrel avec cet argent. Comment te remercier ! Tu es si gentil ! Alors que nous voulions te mettre tout nu !"
Sergueï releva, quant à lui, un peu plus la tête, et ajouta d'une voix mourante :
"Et nous pourrons peut être faire quelque chose pour Sam avec ça... Et partir tous les trois pour un endroit qui voudra bien de nous..."
Son ami renifla puis, après s'être séché les larmes avec ses petits poings serrés, ajouta :
"Mais il nous faut beaucoup beaucoup d'argent. Sinon, Bougrel se mettra en colère et le knout sera un souvenir heureux comparé à ce qui nous attend ! Ah si seulement nous étions comme le Gros Vadim, cela ne se passerait pas ainsi, foi de kazakh !"
Une lueur d'indignation pétillait dans le regard d'Ivo. La frustration se lisait sur son visage : le garçon était fier mais pourtant semblait avoir subi tant d'humiliations !
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Jeu 30 Avr 2009 - 12:29
Victor est heureux de voir que Ivo accepte son argent. Leur détresse l'a vraiment touché. Cela dit il ne comprend toujours pas vraiment leur situation.
"Qui est ce Bougrel ? C'est quoi le knout ? Et pourquoi lui devez vous de l'argent ? Apparemment vous êtes des mutants, enfin c'est ce que vous dites. Vous en connaissez beaucoup d'autres dans la région ?"
Victor abaisse sa batte mais ne la range pas pour le moment. Il prend l'argent dans sa poche et le tend à Ivo avec un sourire.
Des mutants livrés à eux mêmes, contraints de voler ou de subir la colère d'un homme ou d'un mutant plus puissant qu'eux. Si Victor avait dévoilé son pouvoir à ses parents, ou à des amis, et qu'ils l'avaient rejeté, serait il à leur place sur ce trottoir ? Devrait il se cacher, devenir un criminel lui aussi ?
Ces questions, il se les était posées tellement de fois... "Un endroit qui voudra bien de nous", dit Ivo. Oui voilà qui serait agréable. Ne plus se cacher, ne plus cacher la vérité, apprendre à mieux maîtriser son pouvoir peut être ? Le mettre au service de quelque chose aussi ? Mais un tel endroit existait il ? En France, la question mutante était loin d'être réglée. Entre contrôle démocratique et répression militaire, le débat mettrait encore plusieurs années pour s'achever. Et encore faudra t il espérer que la solution soit juste pour les mutants...
"Qui est ce Bougrel ? C'est quoi le knout ? Et pourquoi lui devez vous de l'argent ? Apparemment vous êtes des mutants, enfin c'est ce que vous dites. Vous en connaissez beaucoup d'autres dans la région ?"
Victor abaisse sa batte mais ne la range pas pour le moment. Il prend l'argent dans sa poche et le tend à Ivo avec un sourire.
Des mutants livrés à eux mêmes, contraints de voler ou de subir la colère d'un homme ou d'un mutant plus puissant qu'eux. Si Victor avait dévoilé son pouvoir à ses parents, ou à des amis, et qu'ils l'avaient rejeté, serait il à leur place sur ce trottoir ? Devrait il se cacher, devenir un criminel lui aussi ?
Ces questions, il se les était posées tellement de fois... "Un endroit qui voudra bien de nous", dit Ivo. Oui voilà qui serait agréable. Ne plus se cacher, ne plus cacher la vérité, apprendre à mieux maîtriser son pouvoir peut être ? Le mettre au service de quelque chose aussi ? Mais un tel endroit existait il ? En France, la question mutante était loin d'être réglée. Entre contrôle démocratique et répression militaire, le débat mettrait encore plusieurs années pour s'achever. Et encore faudra t il espérer que la solution soit juste pour les mutants...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Jeu 30 Avr 2009 - 15:50
Ivo accepta l'argent de bon coeur : un sourire ému se dessina sur ses lèvres.
"Même si ça ne représente qu'une goutte dans l'océan que je doit rembourser à Monsieur Bougrel, je te remercie, mon ami car comme on dit chez nous... Quand tu as un ami, tu es fort et rien ne peut t'arriver !"
Sergueï quant à lui se releva péniblement. Il semblait au bord de l'épuisement et dut se tenir contre le mur pour s'empêcher de tomber à nouveau.
"Le knout" reprit Ivo. "Le knout c'est un grand fouet qui fait très mal. Mon père en avait un chez lui. Et il me menaçait toujours de l'utiliser sur moi quand je faisais des bêtises ou que je mettais les coudes sur la table. Mais il ne l'a jamais fait..."
Le jeune homme baissa les yeux, visiblement honteux.
"Mais le jour où mon père s'est aperçu que j'étais différent, il s'est saisi du knout et m'a attaché à un arbre. Puis il m'en a donné plusieurs coups jusqu'à ce que je m'évanouisse..."
Il enleva son T-Shirt et montra son dos nu : 3 anciennes et longues cicatrices firent comprendre à Victor que le kazakh ne plaisantait pas.
Se rhabillant, Ivo poursuivit :
"Alors avec Sergueï qui est... différent aussi, on est parti de chez nous. Nous avons marché, nous avons eu froid et puis faim... Et puis froid et faim encore !"
Sergueï mit la main sur l'épaule de son ami et enchaîna à la suite d'Ivo :
"Ca a été dur pour nous... Mes visions ne nous aidaient pas beaucoup. Mais, un jour que nous dormions dans un foyer de sans abri, nous avons entendu parler de quelqu'un qui emmène les gens en Europe occidentale !"
Il fit quelques pas vers Victor, toujours hésitant dans sa démarche.
"Ce passeur nous a payé le billet d'avion et nous sommes arrivés en Belgique. Là, on s'est rendu compte qu'il y avait un prix : nous allions devoir travailler pour un homme appelé Emile Bougrel... Et faire des choses horribles !"
Finalement, Sergueï se laissa glisser le long du mur et s'accroupit.
"Là bas, nous avons rencontré une jeune mutante belge qui nous a aidé à filer entre les pattes des hommes de Bougrel. Et c'est comme ça que nous avions recouvré notre liberté ! Sauf que..."
Des larmes lui coulaient le long des joues.
"Sauf qu'il nous a rattrapé et amené chez lui, ici, à Metz... Et si nous ne travaillons pas pour rembourser le double de ce qu'on lui devait à la base, il fera exécuter Samantha !"
Ivo se jeta dans les bras de son ami et lui donna une accolade virile, pour le consoler.
"Elle ne mourra pas, mon ami, non elle ne peut pas mourir !"
"Même si ça ne représente qu'une goutte dans l'océan que je doit rembourser à Monsieur Bougrel, je te remercie, mon ami car comme on dit chez nous... Quand tu as un ami, tu es fort et rien ne peut t'arriver !"
Sergueï quant à lui se releva péniblement. Il semblait au bord de l'épuisement et dut se tenir contre le mur pour s'empêcher de tomber à nouveau.
"Le knout" reprit Ivo. "Le knout c'est un grand fouet qui fait très mal. Mon père en avait un chez lui. Et il me menaçait toujours de l'utiliser sur moi quand je faisais des bêtises ou que je mettais les coudes sur la table. Mais il ne l'a jamais fait..."
Le jeune homme baissa les yeux, visiblement honteux.
"Mais le jour où mon père s'est aperçu que j'étais différent, il s'est saisi du knout et m'a attaché à un arbre. Puis il m'en a donné plusieurs coups jusqu'à ce que je m'évanouisse..."
Il enleva son T-Shirt et montra son dos nu : 3 anciennes et longues cicatrices firent comprendre à Victor que le kazakh ne plaisantait pas.
Se rhabillant, Ivo poursuivit :
"Alors avec Sergueï qui est... différent aussi, on est parti de chez nous. Nous avons marché, nous avons eu froid et puis faim... Et puis froid et faim encore !"
Sergueï mit la main sur l'épaule de son ami et enchaîna à la suite d'Ivo :
"Ca a été dur pour nous... Mes visions ne nous aidaient pas beaucoup. Mais, un jour que nous dormions dans un foyer de sans abri, nous avons entendu parler de quelqu'un qui emmène les gens en Europe occidentale !"
Il fit quelques pas vers Victor, toujours hésitant dans sa démarche.
"Ce passeur nous a payé le billet d'avion et nous sommes arrivés en Belgique. Là, on s'est rendu compte qu'il y avait un prix : nous allions devoir travailler pour un homme appelé Emile Bougrel... Et faire des choses horribles !"
Finalement, Sergueï se laissa glisser le long du mur et s'accroupit.
"Là bas, nous avons rencontré une jeune mutante belge qui nous a aidé à filer entre les pattes des hommes de Bougrel. Et c'est comme ça que nous avions recouvré notre liberté ! Sauf que..."
Des larmes lui coulaient le long des joues.
"Sauf qu'il nous a rattrapé et amené chez lui, ici, à Metz... Et si nous ne travaillons pas pour rembourser le double de ce qu'on lui devait à la base, il fera exécuter Samantha !"
Ivo se jeta dans les bras de son ami et lui donna une accolade virile, pour le consoler.
"Elle ne mourra pas, mon ami, non elle ne peut pas mourir !"
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Re: [France] En route pour la finale
Dim 3 Mai 2009 - 20:21
Victor est horrifié et révolté par le récit d'Ivo et Serguei. Son père l'a fouetté au sang parce qu'il était mutant, puis ils ont connu la misère la plus totale avant d'être trahis par un homme en qui ils avaient placés tous leurs espoirs... Et il ne savait pas depuis combien de temps, ils vivaient ainsi, ni ce qu'ils avaient du faire pour survivre là bas, puis en Belgique, puis ici.
Il voudrait leur rendre justice, il voudrait arrêter ce Bougrel, il voudrait permettre aux deux jeunes gens de retrouver une vie normal, il voudrait... mais que peut il faire ? Il n'est qu'un joueur de baseball de 16 ans qui ne connaît rien à tout ça. Se comporter en héros c'est pour les films. Dans le monde réel, les gentils se font tuer, les mutants se font pourchasser parfois. Que feraient ses parents ? Oui... Voilà ce qu'ils feraient...
"Pourquoi n'allez vous pas voir la police ? Si vous leur dites qui est Bougrel, ce qu'il fait, ce qu'il vous force à faire, et aussi pour cette fille, Samantha, il pourront peut être vous aider à le faire tomber ! D'ailleurs qui est cette Samantha ? Comment l'avez vous rencontrée ?"
Tout cela était tellement compliqué. Peut être devrait il en parler à ses parents finalement ? Mais comment leur parler de la situation sans aborder la question des mutants en général, de sa mutation en particulier.
Il voudrait leur rendre justice, il voudrait arrêter ce Bougrel, il voudrait permettre aux deux jeunes gens de retrouver une vie normal, il voudrait... mais que peut il faire ? Il n'est qu'un joueur de baseball de 16 ans qui ne connaît rien à tout ça. Se comporter en héros c'est pour les films. Dans le monde réel, les gentils se font tuer, les mutants se font pourchasser parfois. Que feraient ses parents ? Oui... Voilà ce qu'ils feraient...
"Pourquoi n'allez vous pas voir la police ? Si vous leur dites qui est Bougrel, ce qu'il fait, ce qu'il vous force à faire, et aussi pour cette fille, Samantha, il pourront peut être vous aider à le faire tomber ! D'ailleurs qui est cette Samantha ? Comment l'avez vous rencontrée ?"
Tout cela était tellement compliqué. Peut être devrait il en parler à ses parents finalement ? Mais comment leur parler de la situation sans aborder la question des mutants en général, de sa mutation en particulier.
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Re: [France] En route pour la finale
Lun 4 Mai 2009 - 1:36
Sergueï et Ivo tressaillirent quasi instantanément au mot police. Leurs petits yeux apeurés étaient le meilleur témoignage de leur situation de fugitifs.
Ivo, qui semblait être le cerveau du duo, prit à nouveau la parole :
"Mon ami... Tu sais... Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres et enduré beaucoup de souffrances pour échapper à la vie dans notre pays. Le tout pour aller dans un endroit où... ça serait mieux pour nous. Mais, nous n'avons pas de papiers"
Il leva le menton au ciel, le regard perdu au loin.
"Et ce grand pays qui est le tien, patrie des droits de l'homme et du citoyen, eh bien pour l'habiter il faut des papiers. Et nous n'en avons pas. Nous ne nous faisons aucune illusion pour nous, comme pour nos frères clandestins : si la police met la main sur nous, nous rentrerons dans notre contrée où... on donne le knout aux gens différents"
Ce fut au tour de Sergueï d'aller rassurer son ami d'une tape virile sur l'épaule. Le "voyant" poursuivi d'un ton triste et désemparé :
"Bougrel, ce chien de Bougrel, est le propriétaire de la Brasserie des trois dauphins"
Sergueï faisait allusion à une échoppe situé en plein centre-ville. Très fréquentée par la bourgeoisie locale.
"Et Bougrel a beaucoup d'amis. Énormément d'amis. Il est très fort. Ses esclaves clandestins commettent des larcins ou travaillent en tant que personnel de maison chez des gens... influents. Je crains que nous ne soyons bien seuls, mon ami"
Ivo séchant des larmes de rage continua :
"Sam, c'est un ange venu du ciel. Nous l'avons rencontré à Bruxelles, alors que nous faisions les poches des passants rue de la Putterie. Cet homme, un scandinave à l'œil mauvais, nous l'a présenté comme étant la nouvelle créature de Monsieur Bougrel. C'est la plus belle que tu pourras jamais voir, mon ami ! Et nous avons beaucoup parlé alors qu'on lui apprenait nos maigres connaissances pour détrousser les braves gens"
Le kazakh tendit à Victor une photographie jaunie qu'il venait de sortir de sa poche :
"Sam venait d'Anvers. Elle a été chassée de sa famille parce qu'elle était mutante. Et sa route a croisé celle de ce sale type qui lui a proposé le Paradis ! C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée embarquée dans la même galère que nous... Mais à trois, on est fort et elle nous a convaincu de nous enfuir ensemble..."
Ivo maintenant détournait le regard, honteux et triste d'avoir à raconter la suite des événements.
"Bougrel a des hommes qui sont de vrais limiers. Le plus terrifiant de tous se fait appeler le Chasseur. Il nous a rattrapé alors que nous venions à peine de franchir la frontière française. Et, il nous a ramené ici... Avec Sam. Monsieur Bougrel que nous n'avions jamais vu était très en colère. Il a menacé de nous abattre tous les trois mais... Il a décidé de nous garder en vie. Pour travailler à rembourser..."
Les deux garçons, maintenant, pleuraient à chaudes larmes. Ce fut Sergueï qui termina d'une voix entrecoupée de sanglots :
"Nous sommes restés ici. Et Sam a été emmenée au sud, non loin de Lyon, pour répondre à des demandes de clients particuliers et fortunés. Bougrel nous répète tous les soirs que si nous le contrarions, il la fera abattre !"
Le silence s'installa pour quelques instants. Puis, Ivo termina :
"Viens Sergueï, nous devons retourner voir Monsieur Bougrel"
Ivo, qui semblait être le cerveau du duo, prit à nouveau la parole :
"Mon ami... Tu sais... Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres et enduré beaucoup de souffrances pour échapper à la vie dans notre pays. Le tout pour aller dans un endroit où... ça serait mieux pour nous. Mais, nous n'avons pas de papiers"
Il leva le menton au ciel, le regard perdu au loin.
"Et ce grand pays qui est le tien, patrie des droits de l'homme et du citoyen, eh bien pour l'habiter il faut des papiers. Et nous n'en avons pas. Nous ne nous faisons aucune illusion pour nous, comme pour nos frères clandestins : si la police met la main sur nous, nous rentrerons dans notre contrée où... on donne le knout aux gens différents"
Ce fut au tour de Sergueï d'aller rassurer son ami d'une tape virile sur l'épaule. Le "voyant" poursuivi d'un ton triste et désemparé :
"Bougrel, ce chien de Bougrel, est le propriétaire de la Brasserie des trois dauphins"
Sergueï faisait allusion à une échoppe situé en plein centre-ville. Très fréquentée par la bourgeoisie locale.
"Et Bougrel a beaucoup d'amis. Énormément d'amis. Il est très fort. Ses esclaves clandestins commettent des larcins ou travaillent en tant que personnel de maison chez des gens... influents. Je crains que nous ne soyons bien seuls, mon ami"
Ivo séchant des larmes de rage continua :
"Sam, c'est un ange venu du ciel. Nous l'avons rencontré à Bruxelles, alors que nous faisions les poches des passants rue de la Putterie. Cet homme, un scandinave à l'œil mauvais, nous l'a présenté comme étant la nouvelle créature de Monsieur Bougrel. C'est la plus belle que tu pourras jamais voir, mon ami ! Et nous avons beaucoup parlé alors qu'on lui apprenait nos maigres connaissances pour détrousser les braves gens"
Le kazakh tendit à Victor une photographie jaunie qu'il venait de sortir de sa poche :
"Sam venait d'Anvers. Elle a été chassée de sa famille parce qu'elle était mutante. Et sa route a croisé celle de ce sale type qui lui a proposé le Paradis ! C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée embarquée dans la même galère que nous... Mais à trois, on est fort et elle nous a convaincu de nous enfuir ensemble..."
Ivo maintenant détournait le regard, honteux et triste d'avoir à raconter la suite des événements.
"Bougrel a des hommes qui sont de vrais limiers. Le plus terrifiant de tous se fait appeler le Chasseur. Il nous a rattrapé alors que nous venions à peine de franchir la frontière française. Et, il nous a ramené ici... Avec Sam. Monsieur Bougrel que nous n'avions jamais vu était très en colère. Il a menacé de nous abattre tous les trois mais... Il a décidé de nous garder en vie. Pour travailler à rembourser..."
Les deux garçons, maintenant, pleuraient à chaudes larmes. Ce fut Sergueï qui termina d'une voix entrecoupée de sanglots :
"Nous sommes restés ici. Et Sam a été emmenée au sud, non loin de Lyon, pour répondre à des demandes de clients particuliers et fortunés. Bougrel nous répète tous les soirs que si nous le contrarions, il la fera abattre !"
Le silence s'installa pour quelques instants. Puis, Ivo termina :
"Viens Sergueï, nous devons retourner voir Monsieur Bougrel"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Lun 4 Mai 2009 - 14:14
Des sans papiers. Quel imbécile, il aurait dû y penser. C'est par cela que Bougrel les tenait, à coup sûr. Aller voir la police, ça serait s'exposer à être expulsé de France, et échanger Bougrel contre la misère et le knout chez eux. Si la police n'était pas payée par Bougrel. Sans compter cette Samantha qui serait punie à cause d'eux. Comment ne pas comprendre leur fatalité ? Ils n'ont nul part où se tourner.
"Attendez ! Vous êtes des mutants, est ce qu'il y en a d'autres ici ? Pourquoi vous ne vous rebellez pas contre lui ? Pourquoi vous ne le ... tuez... pas ?"
La voix de Victor s'amenuise comme il prononce ces derniers mots. Tuer un homme. Tellement facile à la télévision, mais ça doit être autre chose en vrai. Surtout s'il a des gardes.
"Savez vous où Samantha est détenue ? Si elle est ressortissante de la fédération européenne, elle devriat avoir des papiers et pouvoir s'en sortir, non ?"
Les mots suivants sortent à contrecœur de la bouche de Victor. Il aurait aimé n'avoir jamais pensé à cette éventualité.
"Savez vous seulement si elle est encore vivante ? Si Bougrel vous ment pour vous garder à son service, vous trimez peut être pour rien..."
"Attendez ! Vous êtes des mutants, est ce qu'il y en a d'autres ici ? Pourquoi vous ne vous rebellez pas contre lui ? Pourquoi vous ne le ... tuez... pas ?"
La voix de Victor s'amenuise comme il prononce ces derniers mots. Tuer un homme. Tellement facile à la télévision, mais ça doit être autre chose en vrai. Surtout s'il a des gardes.
"Savez vous où Samantha est détenue ? Si elle est ressortissante de la fédération européenne, elle devriat avoir des papiers et pouvoir s'en sortir, non ?"
Les mots suivants sortent à contrecœur de la bouche de Victor. Il aurait aimé n'avoir jamais pensé à cette éventualité.
"Savez vous seulement si elle est encore vivante ? Si Bougrel vous ment pour vous garder à son service, vous trimez peut être pour rien..."
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 5 Mai 2009 - 1:06
Ivo sourit mollement.
"Mon ami, les mutants qui servent d'esclaves chez Bougrel sont tous très faibles... Seuls les faibles intéressent Bougrel ! Les forts !"
Il s'arrêta un instant pour avaler sa salive.
"Les forts pourraient abattre son empire de sang et de larmes ! Et il fait tout pour nous isoler les uns des autres... Et les fortes têtes comme Sam, il les brise... Quant à nous... Nous sommes faibles, mon ami et nous tremblons dans le froid et l'adversité"
Sergueï regarda un instant Victor puis baissa les yeux.
"Nous y avons bien pensé... Mais nos mains ne sont pas faites pour tuer. Qui tue un homme, tue l'humanité entière. Nous ne pouvons nous y résoudre"
Prenant la main d'Ivo, le médium reprit :
"Sam serait détenue dans une zone industrielle à une vingtaine de kilomètres au sud de Lyon. Je n'en sais pas plus. L'adresse est secrète, le seul moyen d'y accéder est soit d'être un esclave de Bougrel affecté à ses projets spéciaux, soit de lui avoir déplu au point qu'il veuille te briser, soit d'être un de ses clients particuliers"
Les deux garçons se regardèrent puis avec un sourire retrouvé Ivo ajouta :
"Non, non Sam est vivante ! Elle doit être vivante... Parce que tu ne connais pas Sam, sinon tu ne pourrais pas penser ça. Elle est forte ! Très forte ! Et puis, on doit partir avec elle quand tout ça sera fini... Nous avons foi en elle"
Ce petit instant de "gaieté" fut aussi bref qu'intense. Le sourire radieux des deux jeunes hommes disparut aussi vite qu'il était apparu.
"L'heure tourne à la pendule, mon ami" reprit Ivo. "Nous devons rentrer apporter la recette de la journée à Bougrel... Mais, merci pour tout, mon ami dont je ne connais même pas le prénom. Nous nous reverrons, enfin je l'espère"
"Mon ami, les mutants qui servent d'esclaves chez Bougrel sont tous très faibles... Seuls les faibles intéressent Bougrel ! Les forts !"
Il s'arrêta un instant pour avaler sa salive.
"Les forts pourraient abattre son empire de sang et de larmes ! Et il fait tout pour nous isoler les uns des autres... Et les fortes têtes comme Sam, il les brise... Quant à nous... Nous sommes faibles, mon ami et nous tremblons dans le froid et l'adversité"
Sergueï regarda un instant Victor puis baissa les yeux.
"Nous y avons bien pensé... Mais nos mains ne sont pas faites pour tuer. Qui tue un homme, tue l'humanité entière. Nous ne pouvons nous y résoudre"
Prenant la main d'Ivo, le médium reprit :
"Sam serait détenue dans une zone industrielle à une vingtaine de kilomètres au sud de Lyon. Je n'en sais pas plus. L'adresse est secrète, le seul moyen d'y accéder est soit d'être un esclave de Bougrel affecté à ses projets spéciaux, soit de lui avoir déplu au point qu'il veuille te briser, soit d'être un de ses clients particuliers"
Les deux garçons se regardèrent puis avec un sourire retrouvé Ivo ajouta :
"Non, non Sam est vivante ! Elle doit être vivante... Parce que tu ne connais pas Sam, sinon tu ne pourrais pas penser ça. Elle est forte ! Très forte ! Et puis, on doit partir avec elle quand tout ça sera fini... Nous avons foi en elle"
Ce petit instant de "gaieté" fut aussi bref qu'intense. Le sourire radieux des deux jeunes hommes disparut aussi vite qu'il était apparu.
"L'heure tourne à la pendule, mon ami" reprit Ivo. "Nous devons rentrer apporter la recette de la journée à Bougrel... Mais, merci pour tout, mon ami dont je ne connais même pas le prénom. Nous nous reverrons, enfin je l'espère"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 5 Mai 2009 - 11:13
"Si elle est forte comme vous le dites, elle sait sûrement se débrouiller"
Victor est loin d'être persuadé que Samantha est toujours vivante, ou en état de se battre, mais il ne peut partager ces pensées avec Serguei et Ivo. Si tout les mutants au service de Bougrel étaient faibles, pourquoi sortirait elle du lot ? Elle est probablement comme les autres...
Victor ne voit pas comment aider plus avant. Il comprend que la police ne soit pas une option, mais il ne peut pas aller à Lyon sauver une jeune fille en détresse, même jolie, et il ne peut pas mener la rébellion contre Bougrel. Surtout si les mutants à son service ne s'en sentent pas capables eux-mêmes... A moins que... Peut être y a t il une façon de donner un coup de main.
"Vous connaissez le terrain vague au bout de la rue de la ferronnerie ? Retrouvez moi là bas demain soir, vers 18h. Je pourrai peut être vous aider encore un peu."
Il ne pouvait pas mener la rébellion, ni aller à Lyon, mais il pouvait les aider à devenir plus forts. Au départ, son propre pouvoir était faible, incontrôlable, mais au fur et à mesure, il a su l'apprivoiser et le renforcer. L'entraînement, ça le connaît, c'est sa vie de tous les jours. S'ils arrivaient à devenir plus fort, Il pourraient peut être mettre fin au règne de Bougrel et libérer Samantha.
"Au fait je m'appelle Victor"
Victor est loin d'être persuadé que Samantha est toujours vivante, ou en état de se battre, mais il ne peut partager ces pensées avec Serguei et Ivo. Si tout les mutants au service de Bougrel étaient faibles, pourquoi sortirait elle du lot ? Elle est probablement comme les autres...
Victor ne voit pas comment aider plus avant. Il comprend que la police ne soit pas une option, mais il ne peut pas aller à Lyon sauver une jeune fille en détresse, même jolie, et il ne peut pas mener la rébellion contre Bougrel. Surtout si les mutants à son service ne s'en sentent pas capables eux-mêmes... A moins que... Peut être y a t il une façon de donner un coup de main.
"Vous connaissez le terrain vague au bout de la rue de la ferronnerie ? Retrouvez moi là bas demain soir, vers 18h. Je pourrai peut être vous aider encore un peu."
Il ne pouvait pas mener la rébellion, ni aller à Lyon, mais il pouvait les aider à devenir plus forts. Au départ, son propre pouvoir était faible, incontrôlable, mais au fur et à mesure, il a su l'apprivoiser et le renforcer. L'entraînement, ça le connaît, c'est sa vie de tous les jours. S'ils arrivaient à devenir plus fort, Il pourraient peut être mettre fin au règne de Bougrel et libérer Samantha.
"Au fait je m'appelle Victor"
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 6 Mai 2009 - 1:39
"Ouais, j'espère que t'as raison, mon ami..." termina tristement Ivo.
Les deux amis notèrent l'adresse du rendez vous indiqué par Victor et saluèrent ce dernier en le remerciant très chaleureusement.
A l'heure dite, à l'endroit indiqué, Victor attendait les deux kazakhs. Une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent avant qu'Ivo n'arrive par la rue de la Ferronnerie, seul. Où était passé son ami ?
"Bonjour, mon ami Victor" commença-t-il. "Et excuse moi de mon retard. Je n'ai pu me libérer que maintenant. Sergueï est resté sur place. Que fait on alors ?"
Il avait l'air d'avoir placé toute sa confiance entre les mains de Victor. Ivo semblait attendre énormément de ce rendez-vous.
Avant que le mutant de Metz ne puisse dire quoique ce soit, un homme apparut de derrière une palissade et s'avança vers les deux garçons, un pistolet à la main.
"Salut, Kazatchok... C'est qui ton ami Blondie ? Un client ?"
Il n'avait pas l'air de plaisanter.
"Tu ne serai pas en train d'essayer de doubler le patron par hasard ? Hum ? Comme la dernière fois ?"
L'homme regarda un instant Victor avant de reporter à nouveau son attention sur Ivo qui était paralysé de terreur. Le terrain vague était désert. Tout comme la rue avoisinante. Et la seule issue était de repartir par cette dernière... A condition d'être plus rapide qu'une balle !
"Donne moi une bonne raison de ne pas t'en loger une entre les deux yeux" termina le tueur, le regard glacial, comme vide de toute émotion.
Les deux amis notèrent l'adresse du rendez vous indiqué par Victor et saluèrent ce dernier en le remerciant très chaleureusement.
*
* *
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A l'heure dite, à l'endroit indiqué, Victor attendait les deux kazakhs. Une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent avant qu'Ivo n'arrive par la rue de la Ferronnerie, seul. Où était passé son ami ?
"Bonjour, mon ami Victor" commença-t-il. "Et excuse moi de mon retard. Je n'ai pu me libérer que maintenant. Sergueï est resté sur place. Que fait on alors ?"
Il avait l'air d'avoir placé toute sa confiance entre les mains de Victor. Ivo semblait attendre énormément de ce rendez-vous.
Avant que le mutant de Metz ne puisse dire quoique ce soit, un homme apparut de derrière une palissade et s'avança vers les deux garçons, un pistolet à la main.
"Salut, Kazatchok... C'est qui ton ami Blondie ? Un client ?"
Il n'avait pas l'air de plaisanter.
"Tu ne serai pas en train d'essayer de doubler le patron par hasard ? Hum ? Comme la dernière fois ?"
L'homme regarda un instant Victor avant de reporter à nouveau son attention sur Ivo qui était paralysé de terreur. Le terrain vague était désert. Tout comme la rue avoisinante. Et la seule issue était de repartir par cette dernière... A condition d'être plus rapide qu'une balle !
"Donne moi une bonne raison de ne pas t'en loger une entre les deux yeux" termina le tueur, le regard glacial, comme vide de toute émotion.
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mer 6 Mai 2009 - 11:55
Victor termine son entraînement et se dépêche de se doucher pour arriver à temps au rendez vous rue de la ferronnerie. Il a réfléchi toute la soirée d'hier à comment entraîner les deux mutants. Ivo a des visions, il s'agit donc de perfectionner ses don de divination. Il a pris pour cela un jeu de cartes, ainsi que des dés et un gobelet. Pour Serguei par contre, il s'est rendu compte qu'il n'avait pas du tout demandé en quoi consistait son pouvoir. Il faudrait improviser sur place.
Le terrain vague est désert quand Victor franchit la palissade. Tant mieux, des témoins auraient été gênant. Il s'assoit sur une vieille caisse et attend. Vont ils seulement venir ? Au bout de dix minutes, Victor commence à avoir des doutes et c'est avec soulagement qu'il voit Ivo pénétrer à son tour dans le terrain vague. Mais celui ci est seul. Où est Sergueï ? Il écoute l'explication d'Ivo et s'apprête à lui expliquer ce qu'il a en tête quand surgit l'homme.
La vue du pistolet le fige sur place. Noir, menaçant, mortel. Il n'aurait pas réagi autrement si une vipère avait surgi de sous une pierre. Comme hypnotisé, il entend de loin les premières paroles de l'homme, mais il revient à la réalité en entendant la dernière phrase.
*Un homme de Bougrel. Ca s'annonce mal. Et je vais avoir du mal à le bluffer sans savoir ce que Ivo peut bien avoir à vendre...*
La panique commence à le gagner. Ivo ne répond rien, et l'homme peut tirer à tout moment pour les descendre tous les deux. Victor commet alors l'irréparable.
Matérialisant une batte bleutée au dessus de l'homme, il l'abat violemment sur son poignet dans le but de lui faire lâcher son pistolet, puis il essaie de l'assommer en le percutant au visage.
Le terrain vague est désert quand Victor franchit la palissade. Tant mieux, des témoins auraient été gênant. Il s'assoit sur une vieille caisse et attend. Vont ils seulement venir ? Au bout de dix minutes, Victor commence à avoir des doutes et c'est avec soulagement qu'il voit Ivo pénétrer à son tour dans le terrain vague. Mais celui ci est seul. Où est Sergueï ? Il écoute l'explication d'Ivo et s'apprête à lui expliquer ce qu'il a en tête quand surgit l'homme.
La vue du pistolet le fige sur place. Noir, menaçant, mortel. Il n'aurait pas réagi autrement si une vipère avait surgi de sous une pierre. Comme hypnotisé, il entend de loin les premières paroles de l'homme, mais il revient à la réalité en entendant la dernière phrase.
*Un homme de Bougrel. Ca s'annonce mal. Et je vais avoir du mal à le bluffer sans savoir ce que Ivo peut bien avoir à vendre...*
La panique commence à le gagner. Ivo ne répond rien, et l'homme peut tirer à tout moment pour les descendre tous les deux. Victor commet alors l'irréparable.
Matérialisant une batte bleutée au dessus de l'homme, il l'abat violemment sur son poignet dans le but de lui faire lâcher son pistolet, puis il essaie de l'assommer en le percutant au visage.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Jeu 7 Mai 2009 - 1:03
L'objet psychique de Victor percuta le poignet de l'homme qui en lâcha son pistolet. Ivo, quant à lui, loin de ses menaces de la veille quand il avait essayé de détrousser le mutant, s'était couché au sol, les mains sur la tête.
Avant que Victor ne puisse faire quoi que ce soit d'autre, l'homme à l'imperméable mit un genou à terre dans le but de récupérer son arme et lança sur un ton étonné :
"Un mutant ? Kazatchok tu frayes maintenant avec un mutant ? Alors tu t'en fous que Monsieur Bougrel torture à mort ton ami ?"
Il souriait de toutes ses dents. Comme un prédateur. Comme un grand carnassier.
"Mutant, tu es plus intéressant que les deux nullités de l'est. J'ai quelqu'un à te présenter. Il a une offre que tu ne pourras refuser... Bien entendu, tu pourrais également être tenté par me tuer ou fuir. Sache que dans les deux cas, tes chances sont nulles !"
Il ne semblait pas, malgré son sourire, plaisanter le moins du monde : l'homme était parfaitement calme.
Avant que Victor ne puisse faire quoi que ce soit d'autre, l'homme à l'imperméable mit un genou à terre dans le but de récupérer son arme et lança sur un ton étonné :
"Un mutant ? Kazatchok tu frayes maintenant avec un mutant ? Alors tu t'en fous que Monsieur Bougrel torture à mort ton ami ?"
Il souriait de toutes ses dents. Comme un prédateur. Comme un grand carnassier.
"Mutant, tu es plus intéressant que les deux nullités de l'est. J'ai quelqu'un à te présenter. Il a une offre que tu ne pourras refuser... Bien entendu, tu pourrais également être tenté par me tuer ou fuir. Sache que dans les deux cas, tes chances sont nulles !"
Il ne semblait pas, malgré son sourire, plaisanter le moins du monde : l'homme était parfaitement calme.
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Jeu 7 Mai 2009 - 10:32
Merde ! Victor a réussi à lui faire lâcher son arme mais pas à l'assommer !
"Ivo lève toi et va t en ! Tu ne sers à rien couché par terre, à part être en danger ! Ivo ne savait pas que j'étais un mutant. Je le lui avais caché."
Victor se met devant Ivo dans une attitude protectrice. IL espère que celui ci va se lever et partir, puis trouver Serguei pour s'enfuir. S'ils ne fuient pas, leur compte est bon.
Son cerveau tourne à cent à l'heure pour essayer de se sortir de ce guêpier. L'homme lui parle d'une offre tout en le menaçant. Peut être peut il gagner du temps pour Ivo et pour lui. Il essaie de maîtriser le tremblement de sa voix alors que ses jambes voudraient l'emmener lui d'ici, le plus vite possible.
"Vous voulez me faire une offre et en même temps vous me menacez. Ça ne donne pas envie d'accepter, de prime abord. Dites m'en un peu plus."
Il ne peut pas tenter de tuer l'homme. Même si son pouvoir le lui permettait, il ne se sentait pas capable d'une telle atrocité. Fuir était hasardeux aussi. Il connaissait le quartier, mais pas au point de semer un adulte en bonne forme physique. L'incapaciter peut être ? L'assommer avait raté la première fois, et sa batte était passée au dessus de sa tête, mais cela pouvait valoir le coup de recommencer. Sans compter qu'il avait d'autres moyens à sa disposition. S'il matérialisait un champ de forme autour de lui, il serait comme ligoté, ce qui lui ferait gagner du temps...
"Ivo lève toi et va t en ! Tu ne sers à rien couché par terre, à part être en danger ! Ivo ne savait pas que j'étais un mutant. Je le lui avais caché."
Victor se met devant Ivo dans une attitude protectrice. IL espère que celui ci va se lever et partir, puis trouver Serguei pour s'enfuir. S'ils ne fuient pas, leur compte est bon.
Son cerveau tourne à cent à l'heure pour essayer de se sortir de ce guêpier. L'homme lui parle d'une offre tout en le menaçant. Peut être peut il gagner du temps pour Ivo et pour lui. Il essaie de maîtriser le tremblement de sa voix alors que ses jambes voudraient l'emmener lui d'ici, le plus vite possible.
"Vous voulez me faire une offre et en même temps vous me menacez. Ça ne donne pas envie d'accepter, de prime abord. Dites m'en un peu plus."
Il ne peut pas tenter de tuer l'homme. Même si son pouvoir le lui permettait, il ne se sentait pas capable d'une telle atrocité. Fuir était hasardeux aussi. Il connaissait le quartier, mais pas au point de semer un adulte en bonne forme physique. L'incapaciter peut être ? L'assommer avait raté la première fois, et sa batte était passée au dessus de sa tête, mais cela pouvait valoir le coup de recommencer. Sans compter qu'il avait d'autres moyens à sa disposition. S'il matérialisait un champ de forme autour de lui, il serait comme ligoté, ce qui lui ferait gagner du temps...
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Re: [France] En route pour la finale
Ven 8 Mai 2009 - 2:49
Ivo se releva timidement mais, alors qu'il était sur le point de filer, l'homme tonna à nouveau :
"Reste où tu es raclure ! A moins que tu te fiches que Monsieur Bougrel dispose des restes de ton mignon pour faire pousser son jardin..."
Le tueur écouta négligemment les propos de Victor. Toutefois, il ne cherchait plus spécialement à récupérer son arme restée au sol.
"Il ne savait pas que tu es mutant ? Alors vous faisiez quoi ? De la prostitution ?"
Léger sourire mauvais sur les lèvres de l'homme.
"Enfin, bref... Tu te crois peut être dans un film, Blondie. Et t'as peut être pas envie d'accepter. Ça m'est complétement égal. Comme, ça m'est égal que tu te sentes menacé... Je vais être franc avec toi, gamin : tu es dans un pétrin incroyable et tu n'as pas 36 solutions qui s'offrent à toi et à ton pote kazakh"
Il tendit son pouce gauche.
"D'un, tu me suis avec ton épave de copain, Monsieur Bougrel voit ce qu'il peut faire de vous et tu as un espoir de pouvoir un jour conduire une voiture ou te reproduire"
Levant un deuxième doigt, il poursuivit :
"De deux, tu tente de te carapater maintenant. Monsieur Bougrel fait descendre l'autre idiot. Et, un jour, alors que tu te sentais peinard dans ton lit, quelqu'un vient t'égorger... Ou alors tu te prends une balle perdue dans la rue. Enfin, je te rassure, nous ne mettrons pas longtemps à te retrouver"
Dernier doigt levé, dernière solution.
"De trois, tu tente ta chance avec moi. Supposons que tu aies le dessus, Monsieur Bougrel abat Medium Boy, pris d'une rage folle il vous colle le Chasseur à vos trousses, il vous attrape... Et après 20 minutes avec lui, vous suppliez qu'il vous loge une balle dans la tête. Bien sur, il refusera..."
Le tueur referma la main.
"Tu ne sais pas à qui tu as affaire, Blondie. Vraiment pas. Sinon, tu te suiciderais sur le champ"
Après une courte pause, l'homme à l'imperméable termina, l'air énervé :
"Alors ? Je n'ai pas la soirée"
"Reste où tu es raclure ! A moins que tu te fiches que Monsieur Bougrel dispose des restes de ton mignon pour faire pousser son jardin..."
Le tueur écouta négligemment les propos de Victor. Toutefois, il ne cherchait plus spécialement à récupérer son arme restée au sol.
"Il ne savait pas que tu es mutant ? Alors vous faisiez quoi ? De la prostitution ?"
Léger sourire mauvais sur les lèvres de l'homme.
"Enfin, bref... Tu te crois peut être dans un film, Blondie. Et t'as peut être pas envie d'accepter. Ça m'est complétement égal. Comme, ça m'est égal que tu te sentes menacé... Je vais être franc avec toi, gamin : tu es dans un pétrin incroyable et tu n'as pas 36 solutions qui s'offrent à toi et à ton pote kazakh"
Il tendit son pouce gauche.
"D'un, tu me suis avec ton épave de copain, Monsieur Bougrel voit ce qu'il peut faire de vous et tu as un espoir de pouvoir un jour conduire une voiture ou te reproduire"
Levant un deuxième doigt, il poursuivit :
"De deux, tu tente de te carapater maintenant. Monsieur Bougrel fait descendre l'autre idiot. Et, un jour, alors que tu te sentais peinard dans ton lit, quelqu'un vient t'égorger... Ou alors tu te prends une balle perdue dans la rue. Enfin, je te rassure, nous ne mettrons pas longtemps à te retrouver"
Dernier doigt levé, dernière solution.
"De trois, tu tente ta chance avec moi. Supposons que tu aies le dessus, Monsieur Bougrel abat Medium Boy, pris d'une rage folle il vous colle le Chasseur à vos trousses, il vous attrape... Et après 20 minutes avec lui, vous suppliez qu'il vous loge une balle dans la tête. Bien sur, il refusera..."
Le tueur referma la main.
"Tu ne sais pas à qui tu as affaire, Blondie. Vraiment pas. Sinon, tu te suiciderais sur le champ"
Après une courte pause, l'homme à l'imperméable termina, l'air énervé :
"Alors ? Je n'ai pas la soirée"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Dim 10 Mai 2009 - 23:06
Ivo est cloué sur place par la terreur. Rien à en tirer. Victor n'ose même pas penser à ce qu'il a dû subir pour ressentir une telle crainte. L'homme enchaîne son discours avec une assurance très... déstabilisante...
Première option, travailler pour Bougrel. Cela veut dire devenir un paria, un criminel, un esclave, à la merci de Bougrel. Cela veut dire aussi abandonner sa famille, ses études, ses amis, toute sa vie telle qu'il la connaît.
Deuxième option, fuir. L'homme lui assure qu'il le retrouvera, et qu'il le tuera. Est ce possible ? Metz n'est pas une grande ville, et si Bougrel a suffisamment d'hommes pour surveiller les lycées de la ville, c'en est fait de lui.
Troisième option, se battre, ici et maintenant. Mais au final, cela revient à la deuxième option, parce que l'homme ne le laissera pas fuir sans combattre, et à moins de le tuer, la chasse sera lancée. La chasse... Le chasseur... Serguei en avait parlé hier. C'était l'homme qui avait réussi à les retrouver en Belgique.
Que faire ? Dans tous les cas, si Bougrel a les moyens que dit l'homme, il est foutu ! Il faut gagner du temps. Se mettre à l'abri, préparer une sécurité. Victor est en colère, il voudrait hurler de frustration contre cet homme, contre Bougrel, contre la société qui permet que de telles choses existent, contre Serguei et Ivo qui l'ont choisi comme victime... Et contre lui aussi, parce que c'est lui qui a décidé de les aider. Sans ça, il ne serait pas là aujourd'hui.
Victor sent sa détermination grandir. Comme pendant un match de baseball, quand l'adversaire mène et qu'il faut tout donner pour renverser la situation. Pas le temps de penser à la défaite, pas le temps de se demander si les autres vont se défoncer aussi. Juste donner le meilleur de soi même.
Victor essaie de prendre un air effrayé, perdu, comme s'il ne réalisait pas ce qui se jouait.
"Je... Je ne sais pas... Je veux vivre... Je... Allons voir M Bougrel, je lui expliquerai que c'est une erreur..."
Tout en parlant et en focalisant l'attention de l'homme sur lui, son visage défait, ses mains qui se tordent, ses pieds qui trépignent d'appréhension, Victor matérialise une nouvelle batte derrière lui et la projette violemment pour l'assommer. Victor y met toute la force dont il est capable.
Il faut agir pour sortir de cette situation, mais il faut gagner du temps pour sauver Serguei, et affronter Bougrel sans se jeter dans la gueule du loup.
Première option, travailler pour Bougrel. Cela veut dire devenir un paria, un criminel, un esclave, à la merci de Bougrel. Cela veut dire aussi abandonner sa famille, ses études, ses amis, toute sa vie telle qu'il la connaît.
Deuxième option, fuir. L'homme lui assure qu'il le retrouvera, et qu'il le tuera. Est ce possible ? Metz n'est pas une grande ville, et si Bougrel a suffisamment d'hommes pour surveiller les lycées de la ville, c'en est fait de lui.
Troisième option, se battre, ici et maintenant. Mais au final, cela revient à la deuxième option, parce que l'homme ne le laissera pas fuir sans combattre, et à moins de le tuer, la chasse sera lancée. La chasse... Le chasseur... Serguei en avait parlé hier. C'était l'homme qui avait réussi à les retrouver en Belgique.
Que faire ? Dans tous les cas, si Bougrel a les moyens que dit l'homme, il est foutu ! Il faut gagner du temps. Se mettre à l'abri, préparer une sécurité. Victor est en colère, il voudrait hurler de frustration contre cet homme, contre Bougrel, contre la société qui permet que de telles choses existent, contre Serguei et Ivo qui l'ont choisi comme victime... Et contre lui aussi, parce que c'est lui qui a décidé de les aider. Sans ça, il ne serait pas là aujourd'hui.
Victor sent sa détermination grandir. Comme pendant un match de baseball, quand l'adversaire mène et qu'il faut tout donner pour renverser la situation. Pas le temps de penser à la défaite, pas le temps de se demander si les autres vont se défoncer aussi. Juste donner le meilleur de soi même.
Victor essaie de prendre un air effrayé, perdu, comme s'il ne réalisait pas ce qui se jouait.
"Je... Je ne sais pas... Je veux vivre... Je... Allons voir M Bougrel, je lui expliquerai que c'est une erreur..."
Tout en parlant et en focalisant l'attention de l'homme sur lui, son visage défait, ses mains qui se tordent, ses pieds qui trépignent d'appréhension, Victor matérialise une nouvelle batte derrière lui et la projette violemment pour l'assommer. Victor y met toute la force dont il est capable.
Il faut agir pour sortir de cette situation, mais il faut gagner du temps pour sauver Serguei, et affronter Bougrel sans se jeter dans la gueule du loup.
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Re: [France] En route pour la finale
Lun 11 Mai 2009 - 0:34
Entendant les paroles de reddition de Victor, l'homme se releva l'air très satisfait.
"Très bien, p'tite crevure, on va voir..."
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase : la batte psychique du mutant l'ayant envoyé au pays des fraises tagadas.
Le tueur, assommé, s'effondra de tout son long au sol. Il semblait complétement inconscient et inutile d'être médium pour prédire qu'il se réveillerait dans de longues heures avec un sacré mal de crâne et une belle bosse !
Le kazakh, qui était resté immobile depuis quelques instants, se précipita sur Victor pour le prendre dans ses bras.
"Oh, mon ami... Tu nous a débarrassé de cet homme terrible, quelle chance, quelle chance nous avons de t'avoir !"
Puis, se rendant compte qu'il était peut être excessif dans ses excès de joie, il lâcha Victor et se frottant son crâne ajouta timidement :
"Mais ce n'était ni Bougrel ni le Chasseur... Ils ont toujours Sergueï et Sam. Et ils vont venir nous tuer... Mon pauvre ami, qu'avons nous fait ?"
Après quelques jurons kazakhs de bon aloi, Ivo termina :
"Et maintenant, que fait on, mon ami ?"
"Très bien, p'tite crevure, on va voir..."
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase : la batte psychique du mutant l'ayant envoyé au pays des fraises tagadas.
Le tueur, assommé, s'effondra de tout son long au sol. Il semblait complétement inconscient et inutile d'être médium pour prédire qu'il se réveillerait dans de longues heures avec un sacré mal de crâne et une belle bosse !
Le kazakh, qui était resté immobile depuis quelques instants, se précipita sur Victor pour le prendre dans ses bras.
"Oh, mon ami... Tu nous a débarrassé de cet homme terrible, quelle chance, quelle chance nous avons de t'avoir !"
Puis, se rendant compte qu'il était peut être excessif dans ses excès de joie, il lâcha Victor et se frottant son crâne ajouta timidement :
"Mais ce n'était ni Bougrel ni le Chasseur... Ils ont toujours Sergueï et Sam. Et ils vont venir nous tuer... Mon pauvre ami, qu'avons nous fait ?"
Après quelques jurons kazakhs de bon aloi, Ivo termina :
"Et maintenant, que fait on, mon ami ?"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Lun 11 Mai 2009 - 16:54
L'homme s'écroule au milieu de sa phrase et Victor soupire de soulagement. Les effusions d'Ivo le trouvent déconnecté de la réalité, encore en train de digérer qu'il a réussi à assommer le tueur. Il sourit à Ivo toutefois, avant de le repousser doucement mais fermement.
Victor décide d'aller prendre le pouls de l'homme. Dans un sens il a peur de l'avoir tué mais il est soulagé de sentir une pulsation sous ses doigts. Il n'a aucune idée du temps qu'il passera inconscient, malgré la dureté du coup.Il se tourne ensuite vers Ivo, tout en débouclant sa ceinture.
"Ivo, nous avons très peu de temps et énormément à faire. Retire ta ceinture et lie ses pieds. Je m'occupe des mains. Ensuite on va le porter jusque là bas, derrière les barils."
Il fouille ensuite les poches de l'homme et prend tout ce qu'il trouvera d'intéressant ou dangereux. Une fois cela fait, Victor utilise un champ de force plat pour soulever l'arme et l'amener à quelques mètres de l'homme. Il ne faudrait pas qu'il y ait d'autres empreintes que celles du propriétaire.
"Nous allons laisser l'arme, car nous n'en aurons pas l'usage. En tout cas moi je touche pas à ces trucs là. Je vais t'expliquer mon plan."
Victor prend une grande inspiration et passe en revue ce à quoi il a pensé.
"Nous devons aller libérer Serguei. Pour cela, il faut aller chez Bougrel. Mais nous devons assurer nos arrières, alors nous allons faire plusieurs choses avant d'y aller.
Première chose, nous irons à la Poste. De là, j'écrirai une lettre à mes parents où je leur expliquerai tout. Notre rencontre d'hier, celle d'aujourd'hui, l'adresse de Bougrel, ce qui m'est arrivé s'ils lisent la lettre et que je ne suis pas rentré. La lettre arrivera demain, après demain au plus tard. Si jamais il nous arrivait malheur, ils sauraient ce qui s'est passé et ils pourront envoyer la cavalerie.
Deuxième chose, nous allons appeler la police pour qu'elle vienne cherche cet homme et le coffrer pour port d'arme illégal. S'il se réveille et se libère avant que nous soyons partis de chez Bougrel, on sera finis.
La troisième chose dépend de toi. Est ce que tu as la moindre information sur Samantha ? Son nom de famille, son lieu de détention, le nom d'un de ces clients spéciaux ? Si oui, nous allons lâcher la police de Lyon sur eux, en espérant qu'ils arrivent à la sortir de là.
Une fois tout cela fait, nous irons chez Bougrel. Il faut que tu me dises tout ce que tu sais sur l'endroit où il habite. Serguei est il retenu prisonnier ? Sais tu où ? A t il des gardes ? En gros, il faut qu'on ait un plan avant d'attaquer. Soit on attaque de front, soit on tend un piège pour entrer et ensuite on se débrouille, soit on essaie de rentrer et sortir sans se faire voir. A toi de me dire ce qui est possible. Ton don de vision pourrait aussi nous servir. Comment il fonctionne ?"
Victor décide d'aller prendre le pouls de l'homme. Dans un sens il a peur de l'avoir tué mais il est soulagé de sentir une pulsation sous ses doigts. Il n'a aucune idée du temps qu'il passera inconscient, malgré la dureté du coup.Il se tourne ensuite vers Ivo, tout en débouclant sa ceinture.
"Ivo, nous avons très peu de temps et énormément à faire. Retire ta ceinture et lie ses pieds. Je m'occupe des mains. Ensuite on va le porter jusque là bas, derrière les barils."
Il fouille ensuite les poches de l'homme et prend tout ce qu'il trouvera d'intéressant ou dangereux. Une fois cela fait, Victor utilise un champ de force plat pour soulever l'arme et l'amener à quelques mètres de l'homme. Il ne faudrait pas qu'il y ait d'autres empreintes que celles du propriétaire.
"Nous allons laisser l'arme, car nous n'en aurons pas l'usage. En tout cas moi je touche pas à ces trucs là. Je vais t'expliquer mon plan."
Victor prend une grande inspiration et passe en revue ce à quoi il a pensé.
"Nous devons aller libérer Serguei. Pour cela, il faut aller chez Bougrel. Mais nous devons assurer nos arrières, alors nous allons faire plusieurs choses avant d'y aller.
Première chose, nous irons à la Poste. De là, j'écrirai une lettre à mes parents où je leur expliquerai tout. Notre rencontre d'hier, celle d'aujourd'hui, l'adresse de Bougrel, ce qui m'est arrivé s'ils lisent la lettre et que je ne suis pas rentré. La lettre arrivera demain, après demain au plus tard. Si jamais il nous arrivait malheur, ils sauraient ce qui s'est passé et ils pourront envoyer la cavalerie.
Deuxième chose, nous allons appeler la police pour qu'elle vienne cherche cet homme et le coffrer pour port d'arme illégal. S'il se réveille et se libère avant que nous soyons partis de chez Bougrel, on sera finis.
La troisième chose dépend de toi. Est ce que tu as la moindre information sur Samantha ? Son nom de famille, son lieu de détention, le nom d'un de ces clients spéciaux ? Si oui, nous allons lâcher la police de Lyon sur eux, en espérant qu'ils arrivent à la sortir de là.
Une fois tout cela fait, nous irons chez Bougrel. Il faut que tu me dises tout ce que tu sais sur l'endroit où il habite. Serguei est il retenu prisonnier ? Sais tu où ? A t il des gardes ? En gros, il faut qu'on ait un plan avant d'attaquer. Soit on attaque de front, soit on tend un piège pour entrer et ensuite on se débrouille, soit on essaie de rentrer et sortir sans se faire voir. A toi de me dire ce qui est possible. Ton don de vision pourrait aussi nous servir. Comment il fonctionne ?"
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 12 Mai 2009 - 2:52
Le contenu des poches de l'homme ne révéla rien de fascinant. Juste un peu de monnaie, une boite d'allumettes marquée de l'adresse de la brasserie de Bougrel et un téléphone portable.
Une fois l'homme ligoté à l'aide des ceintures des deux garçons et l'arme balancée dans les fourrés grâce au pouvoir de Victor, Ivo put considérer le plan de son ami.
"Ça me semble jouable, mon ami. Faisons cela"
Alors que les deux jeunes gens s'éloignaient du terrain vague pour trouver un endroit tranquille propice à la rédaction de la lettre à Monsieur et Madame Verhoeven, le kazakh répondit aux questions du blondinet.
"Samantha Denis... Elle s'appelle Denis, c'est son nom de famille à Sam" lâcha le garçon, plein de respect pour le patronyme de son héroïne.
"Je n'en sais pas plus mon ami. Juste qu'il s'agit de clients très riches et très influents. Et que l'endroit se situe à l'endroit que nous t'avions indiqué, pas loin de Lyon. Ce sera certainement insuffisant pour la police..."
Il marchait la tête baissée... Comme si la honte l'assaillait.
"Je crois que Sergueï est à l'endroit où on dort d'habitude... Je t'expliquerai en chemin. Mais plusieurs gardes sont présents ! Quant à Bougrel, il doit trinquer avec ses nombreux amis à sa brasserie à l'heure qu'il est... Je ne sais pas par où commencer. Il y a tellement à faire !"
Enfin, révélation finale... Honte ultime. Les joues d'Ivo s'empourprèrent.
"C'est Sergueï qui croit avoir des visions. Moi, je fais juste semblant d'avoir des pouvoirs... Tu n'as jamais entendu parler du syndrôme X ? Sergueï en est atteint..."
La lettre à ses parents envoyée et la police de Metz prévenue de la localisation de l'homme ligoté, Victor et Ivo avaient accompli les préliminaires de l'opération. Maintenant, il restait à savoir que faire ensuite ? Aller chercher Sergueï dans la maison des esclaves, lourdement gardée ? Ou défier Bougrel directement à son établissement ?
Une fois l'homme ligoté à l'aide des ceintures des deux garçons et l'arme balancée dans les fourrés grâce au pouvoir de Victor, Ivo put considérer le plan de son ami.
"Ça me semble jouable, mon ami. Faisons cela"
Alors que les deux jeunes gens s'éloignaient du terrain vague pour trouver un endroit tranquille propice à la rédaction de la lettre à Monsieur et Madame Verhoeven, le kazakh répondit aux questions du blondinet.
"Samantha Denis... Elle s'appelle Denis, c'est son nom de famille à Sam" lâcha le garçon, plein de respect pour le patronyme de son héroïne.
"Je n'en sais pas plus mon ami. Juste qu'il s'agit de clients très riches et très influents. Et que l'endroit se situe à l'endroit que nous t'avions indiqué, pas loin de Lyon. Ce sera certainement insuffisant pour la police..."
Il marchait la tête baissée... Comme si la honte l'assaillait.
"Je crois que Sergueï est à l'endroit où on dort d'habitude... Je t'expliquerai en chemin. Mais plusieurs gardes sont présents ! Quant à Bougrel, il doit trinquer avec ses nombreux amis à sa brasserie à l'heure qu'il est... Je ne sais pas par où commencer. Il y a tellement à faire !"
Enfin, révélation finale... Honte ultime. Les joues d'Ivo s'empourprèrent.
"C'est Sergueï qui croit avoir des visions. Moi, je fais juste semblant d'avoir des pouvoirs... Tu n'as jamais entendu parler du syndrôme X ? Sergueï en est atteint..."
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La lettre à ses parents envoyée et la police de Metz prévenue de la localisation de l'homme ligoté, Victor et Ivo avaient accompli les préliminaires de l'opération. Maintenant, il restait à savoir que faire ensuite ? Aller chercher Sergueï dans la maison des esclaves, lourdement gardée ? Ou défier Bougrel directement à son établissement ?
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mer 13 Mai 2009 - 13:53
HJ a écrit:Il y a aussi la police de Lyon prévenue pour Sam. Victor donne malgré tout toutes les informations qu'il peut, depuis un téléphone public. Il dit que Sam est une amie qui a été enlevée et qui a réussi à l'appeler depuis un portable de ses agresseurs, mais ils ont été coupés et il ne peut pas en dire plus.
Victor réfléchit à la marche à suivre. Il y a deux localisations. Bougrel, et les esclaves. D'un côté comme de l'autre, il doit y avoir des gardes de toute façon. Mais libérer les esclaves est la priorité. D'une part, Victor a peu d'espoir de faire arrêter Bougrel, et ensuite les esclaves libres seront des mutants et certains auront probablement des pouvoirs utiles s'il faut se défendre.
"Nous allons d'abord libérer Serguei et les autres mutants. Je ne sais pas s'ils seront prêts a se battre, ou s'il en auront les capacités, mais nous pourrons essayer de faire tomber Bougrel avec eux. Les autres ont bien des pouvoirs non ? A deux nous ne pourrons de toute façon rien faire, surtout si tu n'as pas de pouvoir."
Victor est un peu abattu d'apprendre que Ivo n'est pas un mutant. Il espérait avoir rencontré quelqu'un comme lui, qui le comprendrait. Et si Sergueï était pareil ? Finalement, la raison principale pour laquelle il les aidait ne venait-elle pas de disparaître ? Aucune importance de toute façon, il était mouillé jusqu'au cou.
"Parle moi du syndrome X ? Qu'est ce que c'est ? Le fait d'être un mutant ou de croire que l'on est un mutant ?"
Victor se met en route, ils pourront discuter en route. Arrivés à la maison des esclaves, Victor prend le temps d'étudier les lieux, d'évaluer les entrées, les gardes etc.
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