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- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Jeu 14 Mai 2009 - 2:08
[HJ : OK pas de souci ^^]
"Mon ami, tu es fort toi... Mais Bougrel ne garde que les plus faibles auprès de lui... Et les autres... Ils sont, j'imagine, dans le même endroit que Sam. Il n'y a que des mutants inutiles comme Bougrel les appelle... Et ils sont gardés par des hommes armés !"
Alors que les deux amis poursuivaient leur chemin, Ivo expliqua ce qu'il en était exactement de son camarade Sergueï :
"C'est ça... Le syndrome X, c'est le fait de croire qu'on est un mutant alors qu'on n'est qu'un humain. J'ai lu ça l'autre fois dans un journal auquel est abonné Monsieur Bougrel. Sergueï a des sortes de transes... Mais, il ne voit rien. Il pense juste qu'il est mutant pour éviter de s'admettre à lui même qu'il est peut être malade. Et moi, comme je l'aime, je joue aussi à faire semblant..."
Après quelques dizaines de minutes de marche, Victor et Ivo se retrouvèrent devant la bâtisse.
"C'est étrange, mon ami... Tout est éclairé, pourtant je ne vois aucun garde. C'est bizarre"
Les deux amis entendirent tousser derrière eux. Un homme tenant une carte de policier dans une main et un pistolet dans l'autre était juste derrière eux.
"C'est normal les mômes... Vous arrivez après l'action. D'après le prisonnier retrouvé ligoté dans le terrain vague, c'est à des mômes comme vous que l'on doit l'arrestation de Bougrel et la libération de ses esclaves. La police de Metz vous doit une fière chandelle !"
Derrière lui se tenaient 4 autres policiers en uniforme. Ils semblaient plutôt détendus et satisfaits d'eux même.
"Mon ami, tu es fort toi... Mais Bougrel ne garde que les plus faibles auprès de lui... Et les autres... Ils sont, j'imagine, dans le même endroit que Sam. Il n'y a que des mutants inutiles comme Bougrel les appelle... Et ils sont gardés par des hommes armés !"
Alors que les deux amis poursuivaient leur chemin, Ivo expliqua ce qu'il en était exactement de son camarade Sergueï :
"C'est ça... Le syndrome X, c'est le fait de croire qu'on est un mutant alors qu'on n'est qu'un humain. J'ai lu ça l'autre fois dans un journal auquel est abonné Monsieur Bougrel. Sergueï a des sortes de transes... Mais, il ne voit rien. Il pense juste qu'il est mutant pour éviter de s'admettre à lui même qu'il est peut être malade. Et moi, comme je l'aime, je joue aussi à faire semblant..."
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Après quelques dizaines de minutes de marche, Victor et Ivo se retrouvèrent devant la bâtisse.
"C'est étrange, mon ami... Tout est éclairé, pourtant je ne vois aucun garde. C'est bizarre"
Les deux amis entendirent tousser derrière eux. Un homme tenant une carte de policier dans une main et un pistolet dans l'autre était juste derrière eux.
"C'est normal les mômes... Vous arrivez après l'action. D'après le prisonnier retrouvé ligoté dans le terrain vague, c'est à des mômes comme vous que l'on doit l'arrestation de Bougrel et la libération de ses esclaves. La police de Metz vous doit une fière chandelle !"
Derrière lui se tenaient 4 autres policiers en uniforme. Ils semblaient plutôt détendus et satisfaits d'eux même.
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Ven 15 Mai 2009 - 9:34
Victor est désolé d'entendre l'histoire d'Ivo. Il n'avait jamais entendu parlé du syndrome X, et il se demande ce qui peut pousser des gens à vouloir passer pour des mutants. Lui qui est un mutant, il préférerait être un garçon normal, sans pouvoir mis à part celui d'envoyer sa balle de baseball en dehors du terrain pour aligner les home runs.
"Tu devrais aider Serguei à se soigner et pas rentrer dans son jeu. Regarde où cela vous a mené... Une fois libérés, nous verrons ce que vous pouvez faire."
Arrivé à la maison des esclaves, Victor est totalement pris par surprise par le policier. Pourtant, il avait approché prudemment pour ne pas se faire repérer par d'éventuels gardes. Malgré le plaisir qu'il a à entendre que les esclaves sont libres et que Bougrel est tombé, il a du mal à y croire... Bougrel a prospéré grâce à ses relations depuis des années peut être et les témoignages d'un seul auraient suffi à le mettre hors d'état de nuire ?
Et il n'a pas envie d'avoir affaire à la police...
"Nous n'avons rien à voir avec cet homme. Mais où sont les jeunes qui étaient ici ? Il y avait l'ami d'Ivo dedans, sûrement retenu prisonnier."
Victor sent la peur monter en lui. L'homme du terrain vague sait qu'il est un mutant. S'il l'a révélé, il risque d'avoir de gros soucis et de devoir affronter tous les démons qui le hantent depuis qu'il a découvert ses pouvoirs. Si ça se trouve la police allait le dénoncer ou l'arrêter. Et il devrait tout expliquer. Et qu'allait il advenir d'Ivo et Serguei ? Ils étaient sans papiers et risquaient d'être renvoyés à la misère dans leur propre pays.
"Tu devrais aider Serguei à se soigner et pas rentrer dans son jeu. Regarde où cela vous a mené... Une fois libérés, nous verrons ce que vous pouvez faire."
Arrivé à la maison des esclaves, Victor est totalement pris par surprise par le policier. Pourtant, il avait approché prudemment pour ne pas se faire repérer par d'éventuels gardes. Malgré le plaisir qu'il a à entendre que les esclaves sont libres et que Bougrel est tombé, il a du mal à y croire... Bougrel a prospéré grâce à ses relations depuis des années peut être et les témoignages d'un seul auraient suffi à le mettre hors d'état de nuire ?
Et il n'a pas envie d'avoir affaire à la police...
"Nous n'avons rien à voir avec cet homme. Mais où sont les jeunes qui étaient ici ? Il y avait l'ami d'Ivo dedans, sûrement retenu prisonnier."
Victor sent la peur monter en lui. L'homme du terrain vague sait qu'il est un mutant. S'il l'a révélé, il risque d'avoir de gros soucis et de devoir affronter tous les démons qui le hantent depuis qu'il a découvert ses pouvoirs. Si ça se trouve la police allait le dénoncer ou l'arrêter. Et il devrait tout expliquer. Et qu'allait il advenir d'Ivo et Serguei ? Ils étaient sans papiers et risquaient d'être renvoyés à la misère dans leur propre pays.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Sam 16 Mai 2009 - 2:44
Le policier poussa un léger ricanement.
"L'ami d'Ivo ? Je ne sais pas trop, nous avons embarqué tout le monde en vrac dans le panier à salade... Et nous n'attendions plus que vous !"
Il appuya à deux reprises sur la gâchette : une fois sur Victor, une autre sur Ivo.
Les policiers en tenue s'avancèrent vers les garçons, un air mauvais se dessinant sur leur visage.
Presque instantanément, Victor se sentit complétement engourdi. La fléchette qu'il avait reçu à la place de la balle attendue était empoisonnée : ses jambes vacillaient et il lui était de plus en plus difficile de se tenir debout. La voix de l'inspecteur de police semblait venir de plus en plus loin.
"Monsieur Bougrel a beaucoup d'amis, p'tit. C'est comme ça qu'on fait tourner une affaire qui marche ! En ayant des amis et même... dans la police ! C'était sympa d'avoir appelé nos services en tout cas..."
Avant que le mutant ne perde complétement connaissance, il sentit que les policiers le saisissaient par les bras et les jambes...
Victor se réveilla la tête bien en compote, après un temps indéterminable... Rapidement, il prit conscience de l'endroit où il était : il s'agissait d'une petite pièce faite de murs de brique, sans fenêtre, et dont l'issue semblait être une porte blindée fermée... Le sol était en ciment et...
... Il n'était pas seul !
3 garçons étaient assis contre le mur en face de Victor. Ils semblaient se connaître et parlaient d'un drôle de jeu...
"Je suis sur que ma cote est pas au beau fixe. M'sieur Bougrel m'avait toujours dit que si un jour je me retrouvai à Saint-Priest, je tiendrai pas 10 minutes !" maugréa le binoclard.
Son ami, un rien obèse, tenta sans grande conviction de le rassurer :
"A ce qui paraît, si tu joues 10 fois au PMU, ils te laissent partir... Et pis, pense un peu aux filles aussi !"
Quant au dernier, il était recroquevillé en chien de fusil. Ce fut le premier à se rendre compte de la présence de Victor :
"Hey, le cinquième de notre équipe vient de se réveiller ! J'espère qu'il sera plus fort que vous deux... Et plus drôle que "Monsieur j'ai connu l'enfer mais je veux rien dire" ici présent..."
Il désignait du doigt un garçon appuyé contre un autre mur.
Ce dernier répondit d'une voix toute douce :
"Économisez votre souffle les petits. Et puis, croyez moi, quand je vous dit qu'on sait jamais à quoi s'attendre... Alors, on profite des quelques minutes qu'il nous reste pour... J'sais pas. Décompresser ?"
Dévisageant Victor du regard, il termina à son attention :
"Salut, moi c'est Jordan... Et toi ? Tu étais chez Bougrel et il t'a puni ? Ou alors t'es volontaire pour jouer au PMU ?"
"L'ami d'Ivo ? Je ne sais pas trop, nous avons embarqué tout le monde en vrac dans le panier à salade... Et nous n'attendions plus que vous !"
Il appuya à deux reprises sur la gâchette : une fois sur Victor, une autre sur Ivo.
Les policiers en tenue s'avancèrent vers les garçons, un air mauvais se dessinant sur leur visage.
Presque instantanément, Victor se sentit complétement engourdi. La fléchette qu'il avait reçu à la place de la balle attendue était empoisonnée : ses jambes vacillaient et il lui était de plus en plus difficile de se tenir debout. La voix de l'inspecteur de police semblait venir de plus en plus loin.
"Monsieur Bougrel a beaucoup d'amis, p'tit. C'est comme ça qu'on fait tourner une affaire qui marche ! En ayant des amis et même... dans la police ! C'était sympa d'avoir appelé nos services en tout cas..."
Avant que le mutant ne perde complétement connaissance, il sentit que les policiers le saisissaient par les bras et les jambes...
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Victor se réveilla la tête bien en compote, après un temps indéterminable... Rapidement, il prit conscience de l'endroit où il était : il s'agissait d'une petite pièce faite de murs de brique, sans fenêtre, et dont l'issue semblait être une porte blindée fermée... Le sol était en ciment et...
... Il n'était pas seul !
3 garçons étaient assis contre le mur en face de Victor. Ils semblaient se connaître et parlaient d'un drôle de jeu...
"Je suis sur que ma cote est pas au beau fixe. M'sieur Bougrel m'avait toujours dit que si un jour je me retrouvai à Saint-Priest, je tiendrai pas 10 minutes !" maugréa le binoclard.
Son ami, un rien obèse, tenta sans grande conviction de le rassurer :
"A ce qui paraît, si tu joues 10 fois au PMU, ils te laissent partir... Et pis, pense un peu aux filles aussi !"
Quant au dernier, il était recroquevillé en chien de fusil. Ce fut le premier à se rendre compte de la présence de Victor :
"Hey, le cinquième de notre équipe vient de se réveiller ! J'espère qu'il sera plus fort que vous deux... Et plus drôle que "Monsieur j'ai connu l'enfer mais je veux rien dire" ici présent..."
Il désignait du doigt un garçon appuyé contre un autre mur.
Ce dernier répondit d'une voix toute douce :
"Économisez votre souffle les petits. Et puis, croyez moi, quand je vous dit qu'on sait jamais à quoi s'attendre... Alors, on profite des quelques minutes qu'il nous reste pour... J'sais pas. Décompresser ?"
Dévisageant Victor du regard, il termina à son attention :
"Salut, moi c'est Jordan... Et toi ? Tu étais chez Bougrel et il t'a puni ? Ou alors t'es volontaire pour jouer au PMU ?"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Lun 18 Mai 2009 - 11:51
Comme un bleu... Il s'était fait avoir comme un bleu... Le lanceur avait fait une balle vrillée en faisant croire qu'elle serait seulement coupée et il était tombé dans le panneau. L'engourdissement de Victor est accompagné d'un profond sentiment de désespoir. Quand on rate un coupe de batte, on perd des points, mais quand des policiers corrompus vous arrête, on perd souvent la vie. Victor est aspiré dans le trou noir, quelle que soit la résistance qu'il oppose, et il s'affaisse. Il voudrait crier, appeler à l'aide, voir accourir des témoins, ou des journalistes, caméra au poing, prêt à filmer comment un adolescent se fait maltraiter par la police, mais rien ne vient. Sa dernière sensation est celle des ripoux le prenant par les bras et les jambes pour l'emmener Dieu sait où.
Lorsqu'il rouvre les yeux, plus tard - mais combien de temps ? - il a l'impression de s'être fait piétiner la tête par des footballeurs en chaussures à crampons. Il distingue son environnement de plus en plus clairement comme la douleur reflue un peu, et se rend compte qu'il n'est pas seul. Il tente de donner un sens à leurs paroles, et se demande s'il ne rêve pas car il ne comprend rien. Qu'est ce que les courses de chevaux viennent faire à dedans ? Son esprit encore embrumé ne peut s'empêcher de se rappeler de façon totalement absurde cette vieille publicité vue dans une émission sur les siècles précédents. "Les courses, c'est mon dada", disait un vieil acteur égyptien. Quel jeu de mots stupide. Aie sa tête...
Il regarde les personnes l'entourant un à un. Trois ont l'air de se connaître et de former un groupe, et le quatrième d'être à l'écart. Mais ça n'a pas l'air de vraiment le gêner. Il a l'air beaucoup plus calme.
"Où je suis là ? J'ai l'impression d'être passé sous un train... Moi c'est Victor, je viens de Metz. Je sais pas ce que c'est le PMU. Je me suis fait ramasser par des flics payés par Bougrel alors que j'essayais de libérer... un gars. Aie ma tête. Il nous tiré dessus avec je sais pas quoi et je suis tombé dans les vapes. Qui vous êtes ? C'est quoi ce truc, le PMU ?"
Au fur et à mesure qu'il parle, Victor reprend un peu plus conscience. Il en profite pour étudier plus en détail ses compagnons et la cellule.
Lorsqu'il rouvre les yeux, plus tard - mais combien de temps ? - il a l'impression de s'être fait piétiner la tête par des footballeurs en chaussures à crampons. Il distingue son environnement de plus en plus clairement comme la douleur reflue un peu, et se rend compte qu'il n'est pas seul. Il tente de donner un sens à leurs paroles, et se demande s'il ne rêve pas car il ne comprend rien. Qu'est ce que les courses de chevaux viennent faire à dedans ? Son esprit encore embrumé ne peut s'empêcher de se rappeler de façon totalement absurde cette vieille publicité vue dans une émission sur les siècles précédents. "Les courses, c'est mon dada", disait un vieil acteur égyptien. Quel jeu de mots stupide. Aie sa tête...
Il regarde les personnes l'entourant un à un. Trois ont l'air de se connaître et de former un groupe, et le quatrième d'être à l'écart. Mais ça n'a pas l'air de vraiment le gêner. Il a l'air beaucoup plus calme.
"Où je suis là ? J'ai l'impression d'être passé sous un train... Moi c'est Victor, je viens de Metz. Je sais pas ce que c'est le PMU. Je me suis fait ramasser par des flics payés par Bougrel alors que j'essayais de libérer... un gars. Aie ma tête. Il nous tiré dessus avec je sais pas quoi et je suis tombé dans les vapes. Qui vous êtes ? C'est quoi ce truc, le PMU ?"
Au fur et à mesure qu'il parle, Victor reprend un peu plus conscience. Il en profite pour étudier plus en détail ses compagnons et la cellule.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 19 Mai 2009 - 2:40
Le garçon à lunettes parla pour ses amis :
"Tu t'es opposé à Bougrel ? T'es pas un peu malade !"
Le gros frissonna à cette idée.
"T'as de la chance que le Chasseur t'ait pas décapité et désossé à mains nues. A ce qu'il paraît il l'a déjà fait à d'autres gars... Juste pour faire un exemple"
Jordan reprit la parole :
"Oh là, tout doux les garçons... Notre ami, Victor, faut pas l'affoler... On est dans la panade mais ce qui est bien avec le Pari Mortel Urbain c'est qu'on a toujours une petite chance de s'en tirer"
Il se leva et s'approcha de Victor :
"T'as besoin de t'échauffer... Le PMU c'est une série d'épreuves mortelles un peu dingues. Enfin, tu verras. Si on se serre les coudes, on peut arriver à s'en sortir..."
Jordan baissa les yeux. L'air triste.
"Et j'ai survécu à huit PMU..."
Les gamins tremblaient à l'idée de ce qu'avait pu vivre le jeune homme. Le binoclard reprit :
"En fait, nous on est là, parce que le Monsieur chez qui Bougrel nous avait placé en avait marre de nous... On travaillait pas assez vite. Et toi, Jordan ?"
Ce dernier répondit avec un léger sourire :
"Disons que je suis une forte tête... Et que Bougrel aime bien que ses fortes têtes soient aussi des compétiteurs. Bon, ça devrait pas tarder à commencer ! Échauffez vous !"
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et Jordan invita le reste de l'équipe à avancer par-delà celle-ci.
"Il ne sert à rien de rester sur place. Si on lambine trop, ils risquent d'électrifier le sol ou de balancer des gaz toxiques..."
A peine la porte avait été franchie qu'elle se referma automatiquement. La pièce suivante était un peu plus grande. Une autre porte fermée semblait marquer la suite du parcours. Et une table sur laquelle était posée 5 boites meublait la pièce.
Une voix se fit entendre par le haut parleur ainsi qu'une musique de foire :
"Bienvenue Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs à cette 23ème édition du Pari Mortel Urbain. Ce soir nous vous offrons un programme de qualité qui ravira petits et grands : pour la première fois, deux équipes s'affronteront dans un combat à mort après avoir survécues au corridor de la mort. Que le meilleur gagne et que les plus faibles meurent !"
Jordan se rua sur la première boite l'ouvrit et en sortit une machette.
La voix poursuivit :
"Le combattant numéro 1, Jordan, vient de s'équiper. Ce jeune mutant aux réflexes surhumains est bien connu des fans : ajoutera-t-il une neuvième victoire à son beau palmarès ?"
Le binoclard quant à lui sortit une chaine de vélo de la deuxième boite.
"Le numéro 2, Adrien, est un nouveau venu sur le champ de bataille : sa capacité à manier les langues étrangères l'empêcheront-il de se faire tuer dans les premières secondes de jeu ?"
Son ami, le gamin un peu obèse, se munit d'une grenade à main, issue de la troisième boite :
"Kévin, notre numéro 3, n'est pas qu'une foudre de guerre : il est la foudre lui même ! Mais cela suffira-t-il à pallier son manque d'expérience de ce jeu qu'il ne connait pas ?"
Le dernier de la bande, enfin, put s'équiper d'un pistolet mitrailleur de modèle Uzi. Il sourit en contemplant sa découverte.
"En numéro 4, l'incroyable Paulin le télékinèsiste qui vient de rafler le gros lot ! Ce petit nouveau frappe fort d'entrée de jeu !"
Enfin, Victor put extraire de la dernière boite... un paquet de fricadelles !
"Victor, notre compétiteur numéro 5, a gagné des fricadelles... Ne rions pas, il s'agit des fricadelles Bougrel, les meilleures vendues à Metz ! Et c'est sur cette note culinaire que la porte du couloir de la mort s'ouvre... Mais laissons le temps à nos amis de découvrir la salle des milles fléchettes et intéressons nous aux dames..."
La voix disparut ne laissant que la musique. La porte qui venait de s'ouvrir donnait sur une pièce vaste, faiblement éclairée et absolument vide de tout mobilier. Elle était plus large que celle où les mutants se situaient et les parois étaient constellées de divers orifices... Jordan lança, l'air grave :
"On y va ?"
"Tu t'es opposé à Bougrel ? T'es pas un peu malade !"
Le gros frissonna à cette idée.
"T'as de la chance que le Chasseur t'ait pas décapité et désossé à mains nues. A ce qu'il paraît il l'a déjà fait à d'autres gars... Juste pour faire un exemple"
Jordan reprit la parole :
"Oh là, tout doux les garçons... Notre ami, Victor, faut pas l'affoler... On est dans la panade mais ce qui est bien avec le Pari Mortel Urbain c'est qu'on a toujours une petite chance de s'en tirer"
Il se leva et s'approcha de Victor :
"T'as besoin de t'échauffer... Le PMU c'est une série d'épreuves mortelles un peu dingues. Enfin, tu verras. Si on se serre les coudes, on peut arriver à s'en sortir..."
Jordan baissa les yeux. L'air triste.
"Et j'ai survécu à huit PMU..."
Les gamins tremblaient à l'idée de ce qu'avait pu vivre le jeune homme. Le binoclard reprit :
"En fait, nous on est là, parce que le Monsieur chez qui Bougrel nous avait placé en avait marre de nous... On travaillait pas assez vite. Et toi, Jordan ?"
Ce dernier répondit avec un léger sourire :
"Disons que je suis une forte tête... Et que Bougrel aime bien que ses fortes têtes soient aussi des compétiteurs. Bon, ça devrait pas tarder à commencer ! Échauffez vous !"
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit et Jordan invita le reste de l'équipe à avancer par-delà celle-ci.
"Il ne sert à rien de rester sur place. Si on lambine trop, ils risquent d'électrifier le sol ou de balancer des gaz toxiques..."
A peine la porte avait été franchie qu'elle se referma automatiquement. La pièce suivante était un peu plus grande. Une autre porte fermée semblait marquer la suite du parcours. Et une table sur laquelle était posée 5 boites meublait la pièce.
Une voix se fit entendre par le haut parleur ainsi qu'une musique de foire :
"Bienvenue Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs à cette 23ème édition du Pari Mortel Urbain. Ce soir nous vous offrons un programme de qualité qui ravira petits et grands : pour la première fois, deux équipes s'affronteront dans un combat à mort après avoir survécues au corridor de la mort. Que le meilleur gagne et que les plus faibles meurent !"
Jordan se rua sur la première boite l'ouvrit et en sortit une machette.
La voix poursuivit :
"Le combattant numéro 1, Jordan, vient de s'équiper. Ce jeune mutant aux réflexes surhumains est bien connu des fans : ajoutera-t-il une neuvième victoire à son beau palmarès ?"
Le binoclard quant à lui sortit une chaine de vélo de la deuxième boite.
"Le numéro 2, Adrien, est un nouveau venu sur le champ de bataille : sa capacité à manier les langues étrangères l'empêcheront-il de se faire tuer dans les premières secondes de jeu ?"
Son ami, le gamin un peu obèse, se munit d'une grenade à main, issue de la troisième boite :
"Kévin, notre numéro 3, n'est pas qu'une foudre de guerre : il est la foudre lui même ! Mais cela suffira-t-il à pallier son manque d'expérience de ce jeu qu'il ne connait pas ?"
Le dernier de la bande, enfin, put s'équiper d'un pistolet mitrailleur de modèle Uzi. Il sourit en contemplant sa découverte.
"En numéro 4, l'incroyable Paulin le télékinèsiste qui vient de rafler le gros lot ! Ce petit nouveau frappe fort d'entrée de jeu !"
Enfin, Victor put extraire de la dernière boite... un paquet de fricadelles !
"Victor, notre compétiteur numéro 5, a gagné des fricadelles... Ne rions pas, il s'agit des fricadelles Bougrel, les meilleures vendues à Metz ! Et c'est sur cette note culinaire que la porte du couloir de la mort s'ouvre... Mais laissons le temps à nos amis de découvrir la salle des milles fléchettes et intéressons nous aux dames..."
La voix disparut ne laissant que la musique. La porte qui venait de s'ouvrir donnait sur une pièce vaste, faiblement éclairée et absolument vide de tout mobilier. Elle était plus large que celle où les mutants se situaient et les parois étaient constellées de divers orifices... Jordan lança, l'air grave :
"On y va ?"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 19 Mai 2009 - 23:34
S'attaquer à Bougrel. Oui, il l'avait fait. Il pensait pouvoir donner son aide sans que personne le sache, sans que cela n'ait de conséquences pour lui. Il s'était trompé. L'homme les avait surpris et la police les avait trahis. Non il n'avait pas rencontré le chasseur, mais sa vie était finie. Apprenant ce qu'était le PMU, Victor comprenait réellement ce qu'était Bougrel : un monstre, certes, mais un monstre puissant, confiant dans son immunité. S'il pouvait enlever des jeunes pour les faire tuer, quel espoir restait il ?
Il s'échauffa pourtant, comme par automatisme, répétant inconsciemment les gestes familiers avant ses matchs de baseball. Bras, jambes, articulations, méthodiquement chaque muscle fut porté à son état optimal.
L'abattement le poursuit jusqu'à ce qu'ils quittent la cellule pour entrer dans le sas. S'agissait il de la voix du M. Loyal annonçant la mort de gens comme on annonce une promotion sur les yaourts ? Etait ce le désespoir de ses compagnons se ruant sur les boîtes contenant les armes ? Ou le fait de recevoir ces p@#! de fricadelles ? En tout cas, il sent une rage monter en lui. Une rage froide et dévorante. Une rage qui lui fait rejeter les fricadelles dans la boîte, avec un mépris souverain. Un rictus déforme son visage et adoptant le meilleur ton outré d'un vendeur de marché, il déclame de toute la puissance de sa voix :
"Fricadelles Bougrel, avec ça vous aurez de belles selles !"
Puis il se dirige d'un pas décidé vers la porte menant à l'épreuve. Son visage semble gravé dans la pierre. Ses yeux brillent d'un éclat dur. Il survivrait. Il survivrait et il se vengerait. Les pouvoirs de ses compagnons allaient peut être l'aider ? Un survivant, un élémentaire et un télékinesiste ce n'était pas une mauvaise combinaison. Dans sa rage, il ne se rend même pas compte qu'il considère Adrien comme quantité négligeable. Survivre. Survivre et se venger. Arriver à Bougrel. Se venger de lui.
"Jordan, tu sais ce qui nous attend dans la pièce ou pas ? Je sais matérialiser des boucliers d'énergie."
Il s'échauffa pourtant, comme par automatisme, répétant inconsciemment les gestes familiers avant ses matchs de baseball. Bras, jambes, articulations, méthodiquement chaque muscle fut porté à son état optimal.
L'abattement le poursuit jusqu'à ce qu'ils quittent la cellule pour entrer dans le sas. S'agissait il de la voix du M. Loyal annonçant la mort de gens comme on annonce une promotion sur les yaourts ? Etait ce le désespoir de ses compagnons se ruant sur les boîtes contenant les armes ? Ou le fait de recevoir ces p@#! de fricadelles ? En tout cas, il sent une rage monter en lui. Une rage froide et dévorante. Une rage qui lui fait rejeter les fricadelles dans la boîte, avec un mépris souverain. Un rictus déforme son visage et adoptant le meilleur ton outré d'un vendeur de marché, il déclame de toute la puissance de sa voix :
"Fricadelles Bougrel, avec ça vous aurez de belles selles !"
Puis il se dirige d'un pas décidé vers la porte menant à l'épreuve. Son visage semble gravé dans la pierre. Ses yeux brillent d'un éclat dur. Il survivrait. Il survivrait et il se vengerait. Les pouvoirs de ses compagnons allaient peut être l'aider ? Un survivant, un élémentaire et un télékinesiste ce n'était pas une mauvaise combinaison. Dans sa rage, il ne se rend même pas compte qu'il considère Adrien comme quantité négligeable. Survivre. Survivre et se venger. Arriver à Bougrel. Se venger de lui.
"Jordan, tu sais ce qui nous attend dans la pièce ou pas ? Je sais matérialiser des boucliers d'énergie."
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 20 Mai 2009 - 2:03
Jordan haussa les épaules.
"Surprise de Bougrel. Cet homme a une imagination détraquée... On peut juste être sur qu'un piège mortel nous attend là dedans. Et que si on n'avance pas rapidement, on est, pour ainsi dire morts également..."
Alors que les garçons se regardaient en chiens de faïence, la voix reprit :
"Laissons les survivantes pleurer le sort de leur camarade tombée lors de l'épreuve de ball-trap pour nous intéresser aux garçons ! Victor semble perplexe : les fricadelles sont bonnes pourtant ! Achetez en ! Mangez en ! Mais quoi qu'il en soit, le PMU ne supporte aucun répit... Lâché de gaz dans 30 secondes, les petits !"
Adrien, complétement terrorisé, avança sans réfléchir dans la salle de la première épreuve. A peine avait il posé un pied au sol qu'une fléchette jaillit de l'un des orifices et l'atteignit au bras. Le mutant tomba en arrière en pleurant... La blessure saignait.
Paulin et Kévin étaient trop horrifiés pour réagir. Seul Jordan lâcha, l'air furieux :
"Il nous faut un plan ! On ne peut pas avancer comme ça !"
"Surprise de Bougrel. Cet homme a une imagination détraquée... On peut juste être sur qu'un piège mortel nous attend là dedans. Et que si on n'avance pas rapidement, on est, pour ainsi dire morts également..."
Alors que les garçons se regardaient en chiens de faïence, la voix reprit :
"Laissons les survivantes pleurer le sort de leur camarade tombée lors de l'épreuve de ball-trap pour nous intéresser aux garçons ! Victor semble perplexe : les fricadelles sont bonnes pourtant ! Achetez en ! Mangez en ! Mais quoi qu'il en soit, le PMU ne supporte aucun répit... Lâché de gaz dans 30 secondes, les petits !"
Adrien, complétement terrorisé, avança sans réfléchir dans la salle de la première épreuve. A peine avait il posé un pied au sol qu'une fléchette jaillit de l'un des orifices et l'atteignit au bras. Le mutant tomba en arrière en pleurant... La blessure saignait.
Paulin et Kévin étaient trop horrifiés pour réagir. Seul Jordan lâcha, l'air furieux :
"Il nous faut un plan ! On ne peut pas avancer comme ça !"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Lun 25 Mai 2009 - 12:23
Victor réfléchit à cent à l'heure. Des orifices par centaines, dans toutes les directions. Une super agilité, une foudre, un télékinésiste et un générateur de champs de force. Le linguiste ne servira à rien dans la première épreuve. Comme organiser une défense ? Est ce que les fléchettes sont automatiques ? Est ce qu'elles sont toutes de ce calibre ? Est ce qu'il y a autre chose que des fléchettes ? Cinq fronts, quatre pouvoirs. Comment faire ?
La panique d'Adrien surprend Victor qui projette son bras pour l'attraper au collet et le ramener dans le sas. Une fléchette a tout de même le temps de le blesser. Mais bon Dieu il veut mourir ou quoi ? Sa rage froide en profite pour sortir et il lui hurle dessus tandis qu'il se tord de douleur à terre.
"Abruti ! Tu veux mourir ? Tu veux aller parler aux fléchettes et les convaincre de pas te trouer la peau, espèce de c#@ !"
Il abandonne Adrien à sa douleur et se tourne vers les autres.
"On a encore vingt secondes pour tenter de sauver notre peau. Voici l'idée, si vous en avez une meilleure, dépêchez vous de la dire. Tout le monde cours accroupi. Je marche de front avec Paulin. Je génère un champ de force qui va couvrir le flanc et le haut à gauche, Pualin, tu utilises ton pouvoir pour dévier tous les projectiles à droit dans le même cadran. Adrien... ECOUTE MOI BOR..L ! Adrien, tu es juste derrière nous et tu suis. Jordan et Kévin, vous fermez la marche. Jordan, tu as déjà survécu, tu as des réflexes sur humains, je suis sûr que tu pourras dévier les projectiles venant de l'arrière avec ta machette. Kévin, toi il faudra que tu essaies de les griller dès qu'ils sortent. On part comme ça ou alors vos pouvoirs sont pourris et on meurt tous ?"
Victor sent que ses jambes voudraient trembler, sa voix s'éteindre dans sa gorge, mais il veut vivre. Il essaie de se couper de sa peur en puisant dans sa colère. Si les autres approuvent, c'est parti...
La panique d'Adrien surprend Victor qui projette son bras pour l'attraper au collet et le ramener dans le sas. Une fléchette a tout de même le temps de le blesser. Mais bon Dieu il veut mourir ou quoi ? Sa rage froide en profite pour sortir et il lui hurle dessus tandis qu'il se tord de douleur à terre.
"Abruti ! Tu veux mourir ? Tu veux aller parler aux fléchettes et les convaincre de pas te trouer la peau, espèce de c#@ !"
Il abandonne Adrien à sa douleur et se tourne vers les autres.
"On a encore vingt secondes pour tenter de sauver notre peau. Voici l'idée, si vous en avez une meilleure, dépêchez vous de la dire. Tout le monde cours accroupi. Je marche de front avec Paulin. Je génère un champ de force qui va couvrir le flanc et le haut à gauche, Pualin, tu utilises ton pouvoir pour dévier tous les projectiles à droit dans le même cadran. Adrien... ECOUTE MOI BOR..L ! Adrien, tu es juste derrière nous et tu suis. Jordan et Kévin, vous fermez la marche. Jordan, tu as déjà survécu, tu as des réflexes sur humains, je suis sûr que tu pourras dévier les projectiles venant de l'arrière avec ta machette. Kévin, toi il faudra que tu essaies de les griller dès qu'ils sortent. On part comme ça ou alors vos pouvoirs sont pourris et on meurt tous ?"
Victor sent que ses jambes voudraient trembler, sa voix s'éteindre dans sa gorge, mais il veut vivre. Il essaie de se couper de sa peur en puisant dans sa colère. Si les autres approuvent, c'est parti...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mar 26 Mai 2009 - 1:44
Kévin et Paulin se regardèrent en chiens de faïence pendant que Victor exposait son plan. Adrien, quant à lui, continuait à brailler. Et les secondes filaient petit à petit. Ce fut finalement Jordan qui décida pour le reste du groupe.
"OK, Victor. De toutes façons, on n'a pas mieux alors les gars... GO ! Et on court vite !"
Finissant sa phrase presque en hurlant, il traina Adrien par son bras valide. Choqués, Kévin et Paulin adoptèrent la formation préconisée par Victor.
Le petit groupe commença sa progression du plus rapide qu'il le put : les fléchettes, identiques à celle que s'était prise le linguiste, rebondissaient sur le bouclier psychique de Victor... Paulin tentait tant bien que mal de dévier celles provenant de son côté. Adrien pleurnichait au milieu et Jordan attrapait à mains nues toutes celles qui provenaient de l'avant ou de l'arrière de la salle. Seul, Kévin semblait avoir vraiment du mal.
Finalement, alors que le groupe était presque arrivé à l'autre bout de la salle, une fléchette vint se ficher entre les deux yeux du gamin obèse. Celui-ci tomba raide mort au sol, sa grenade toujours dans sa main.
Le déluge s'était achevé. Et la deuxième porte se déverrouilla.
Avant même que la porte n'ait fini de s'ouvrir la voix du commentateur reprit :
"Aïe, ça doit faire mal ! Et tandis que l'éclaireuse choisie par les filles vient d'être incinérée, les garçons ont perdu leur premier ami : le gros Kévin n'est plus... Mais le jeu continue ! Et la roue tourne et tourne et tourne... Mais jouons plutôt à la lame du pénitent !"
Les 4 garçons survivants se retrouvèrent sur le seuil de la nouvelle pièce. Quand la porte de la salle précédente se referma, la pièce se retrouva plongée dans l'obscurité la plus totale. Et hormis l'intitulé de l'épreuve, les garçons ne disposaient d'aucun indice quant à la nature de celle-ci.
L'un d'entre eux (Paulin ?) fit un pas en avant...
"OK, Victor. De toutes façons, on n'a pas mieux alors les gars... GO ! Et on court vite !"
Finissant sa phrase presque en hurlant, il traina Adrien par son bras valide. Choqués, Kévin et Paulin adoptèrent la formation préconisée par Victor.
Le petit groupe commença sa progression du plus rapide qu'il le put : les fléchettes, identiques à celle que s'était prise le linguiste, rebondissaient sur le bouclier psychique de Victor... Paulin tentait tant bien que mal de dévier celles provenant de son côté. Adrien pleurnichait au milieu et Jordan attrapait à mains nues toutes celles qui provenaient de l'avant ou de l'arrière de la salle. Seul, Kévin semblait avoir vraiment du mal.
Finalement, alors que le groupe était presque arrivé à l'autre bout de la salle, une fléchette vint se ficher entre les deux yeux du gamin obèse. Celui-ci tomba raide mort au sol, sa grenade toujours dans sa main.
Le déluge s'était achevé. Et la deuxième porte se déverrouilla.
Avant même que la porte n'ait fini de s'ouvrir la voix du commentateur reprit :
"Aïe, ça doit faire mal ! Et tandis que l'éclaireuse choisie par les filles vient d'être incinérée, les garçons ont perdu leur premier ami : le gros Kévin n'est plus... Mais le jeu continue ! Et la roue tourne et tourne et tourne... Mais jouons plutôt à la lame du pénitent !"
Les 4 garçons survivants se retrouvèrent sur le seuil de la nouvelle pièce. Quand la porte de la salle précédente se referma, la pièce se retrouva plongée dans l'obscurité la plus totale. Et hormis l'intitulé de l'épreuve, les garçons ne disposaient d'aucun indice quant à la nature de celle-ci.
L'un d'entre eux (Paulin ?) fit un pas en avant...
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 26 Mai 2009 - 14:24
Victor est passablement énervée de la réaction des trois incapables, mais Jordan sauve la mise en lançant le mouvement.
"Bon Paulin, tu restes collé épaule contre épaule avec moi. On y va à trois. Un, deux, trois !"
A l'avant ça se passe plutôt bien, Paulin a un champ télékinétique suffisamment puissant et heureusement les fléchettes restent d'une taille raisonnable. Par contre à l'arrière, Jordan est vraiment l'élément clé. Victor pensait que Kévin allait pouvoir éjecter les fléchettes grâce à la foudre, mais apparemment son pouvoir était faible, ou alors les fléchettes n'était pas assez métalliques. Il encourage ses compagnons, comme pendant ses matchs.
"Encore un effort ! On y presque ! Paulin, attention celles qui arrivent par en haut ! Kévin, essaie d'arroser les murs dans ton cadran ! Jordan, fais gaffe à Adrien !"
Victor pousse un cri lorsqu'il sent, plus qu'il ne voit, Kévin s'effondrer. Un instant il a peur de perdre pied, à la vue du sang qui ruisselle sur son visage, mais c'est impossible de s'arrêter. Sans ses champs de force, ils sont tous morts. Il serre donc les dents et continue jusqu'à la porte suivante, qu'il voit s'ouvrir avec soulagement. Une fois sur le seuil, il essaie de projeter un champ de force pour ramasser la grenade de Kévin. On ne sait jamais...
Bien que la voix du commentateur soit toujours aussi agaçante, Victor écoute avec attention ses paroles. Sa rage est alimentée par la désinvolture avec laquelle les morts sont annoncées. C'est inhumain. Mais les derniers mots éveillent un écho en lui. La lame du pénitent... le pénitent... où a t il déjà entendu ça ? Oui entendu, ce n'était pas un livre, c'était un film... Un film d'aventure... La lumière se fit dans son esprit au même moment où il sentit un de ses compagnons avancer. Il s'agissait d'un vieux film remasterisé que son père lui avait offert pour sa collection d'objets anciens ! Indiana Jones et la dernière croisade ! Le pénitent est humble, il s'agenouille devant Dieu pour ne pas se faire couper la tête !
Victor se jette à genoux en criant à ses compagnons.
"A terre ! Tout le monde à genoux !"
Dans l'obscurité, impossible de savoir qui s'est avancé et où il se trouve exactement. Victor matérialise une barre d'énergie à hauteur de genoux et la projette en avant, dans l'espoir de faire basculer le malheureux en arrière, et de l'amener en dessous de la lame au plus vite.
"Si je ne me trompe pas, c'est un piège par décapitation. Si on reste debout, une lame surgira et coupera tout ce qui dépasse."
"Bon Paulin, tu restes collé épaule contre épaule avec moi. On y va à trois. Un, deux, trois !"
A l'avant ça se passe plutôt bien, Paulin a un champ télékinétique suffisamment puissant et heureusement les fléchettes restent d'une taille raisonnable. Par contre à l'arrière, Jordan est vraiment l'élément clé. Victor pensait que Kévin allait pouvoir éjecter les fléchettes grâce à la foudre, mais apparemment son pouvoir était faible, ou alors les fléchettes n'était pas assez métalliques. Il encourage ses compagnons, comme pendant ses matchs.
"Encore un effort ! On y presque ! Paulin, attention celles qui arrivent par en haut ! Kévin, essaie d'arroser les murs dans ton cadran ! Jordan, fais gaffe à Adrien !"
Victor pousse un cri lorsqu'il sent, plus qu'il ne voit, Kévin s'effondrer. Un instant il a peur de perdre pied, à la vue du sang qui ruisselle sur son visage, mais c'est impossible de s'arrêter. Sans ses champs de force, ils sont tous morts. Il serre donc les dents et continue jusqu'à la porte suivante, qu'il voit s'ouvrir avec soulagement. Une fois sur le seuil, il essaie de projeter un champ de force pour ramasser la grenade de Kévin. On ne sait jamais...
Bien que la voix du commentateur soit toujours aussi agaçante, Victor écoute avec attention ses paroles. Sa rage est alimentée par la désinvolture avec laquelle les morts sont annoncées. C'est inhumain. Mais les derniers mots éveillent un écho en lui. La lame du pénitent... le pénitent... où a t il déjà entendu ça ? Oui entendu, ce n'était pas un livre, c'était un film... Un film d'aventure... La lumière se fit dans son esprit au même moment où il sentit un de ses compagnons avancer. Il s'agissait d'un vieux film remasterisé que son père lui avait offert pour sa collection d'objets anciens ! Indiana Jones et la dernière croisade ! Le pénitent est humble, il s'agenouille devant Dieu pour ne pas se faire couper la tête !
Victor se jette à genoux en criant à ses compagnons.
"A terre ! Tout le monde à genoux !"
Dans l'obscurité, impossible de savoir qui s'est avancé et où il se trouve exactement. Victor matérialise une barre d'énergie à hauteur de genoux et la projette en avant, dans l'espoir de faire basculer le malheureux en arrière, et de l'amener en dessous de la lame au plus vite.
"Si je ne me trompe pas, c'est un piège par décapitation. Si on reste debout, une lame surgira et coupera tout ce qui dépasse."
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 27 Mai 2009 - 2:26
La grenade du malheureux Kévin se retrouva rapidement dans la main du mutant de Metz. Au moins, cela lui ferait peut être passer le goût des fricadelles !
A peine l'un des gamins de la troupe avait avancé le pied, qu'un léger souffle se fit sentir dans la pièce.
Surprenant tout le monde, l'ordre de Victor déclencha un large bruit dans la pièce : sans qu'il puisse bien savoir qui avait fait quoi, il entendit un certain nombre de ses camarades se jeter à terre. Restait à savoir le résultat de son action...
Il y eut un bruit métallique dans la pièce et Victor sentit que quelque chose lui passait juste au dessus... Il entendit également quelque chose tomber mollement au sol. Puis le bruit d'un corps qui s'effondre.
A peine quelques instants plus tard, la pièce s'éclaira d'un coup : il put voir le dispositif mortel de la pièce. Une lame, façon large faux, fixée à un bras mécanique lui même installé dans le mur. Sa connaissance de la culture des temps passés lui avait permis de choisir judicieusement la meilleure conduite à adopter...
En revanche, Paulin avait été décapité... sans que l'objet psychique de Victor y puisse quoi que ce soit.
La voix retentit à nouveau :
"La moisson n'a pas été très bonne cette anée ! Un seul concurrent fauché dans la fleur de l'âge ! Mais, cela nous laisse tout de même trois garçons pour le combat ultime avec les deux survivantes... Le Grand Incendie ayant été plus mortel que prévu ! A vos paris !"
Les 3 mutants se relevèrent et continuèrent leur progression vers la porte du fond. Adrien en profita par ailleurs pour récupérer le pistolet automatique du pauvre Paulin...
La nouvelle pièce était une arène faite de sable. Au centre de celle-ci se tenait un poteau auquel étaient attachés dos à dos Sergueï et Ivo, les yeux bandés. L'arène circulaire était contenue dans une bulle transparente derrière laquelle se trouvait le public. Massif, gueulard, braillard, les slogans d'appel à la mort étaient scandés frénétiquement.
A l'autre bout de l'arène, Victor put voir une autre porte, similaire à celle qu'ils avaient franchi. Au bout de quelques instants, deux jeunes femmes la franchirent.
La première portait des lunettes et un long fouet.
L'autre, Victor l'avait déjà vu en photo : c'était Samantha ! Avec une raquette de tennis à la main...
La voix poursuivit...
"Et voici venu le moment tant attendu, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs : Venus contre Mars ! Le choc des héros ! Mais un seul sexe sortira vainqueur de cette lutte à mort. Il est temps de finir de parier vos économies : qui l'emportera ? Les garçons ? Ou nos valeureuses amazones ? Quoi qu'il en soit : la mort va encore frapper et tous les coups sont permis ! Une prime à la cruauté pour nos concurrents ! Les mutilations comptent double ! Et pour les sensibles, les fleurs bleues, celui qui met KO un concurrent de façon durable peut le prendre comme esclave personnel ! Et n'oubliez pas de parier sur les numéros complémentaires : qui va tuer les deux kazakhs idiots ?"
Victor put enfin mettre un visage sur ces paroles : dans le public, un micro à la main, un homme à l'air satisfait de lui... Une véritable incarnation de la bêtise et de la méchanceté. A ses côtés se tenait l'officier de police qui avait trahi Victor...
A peine l'un des gamins de la troupe avait avancé le pied, qu'un léger souffle se fit sentir dans la pièce.
Surprenant tout le monde, l'ordre de Victor déclencha un large bruit dans la pièce : sans qu'il puisse bien savoir qui avait fait quoi, il entendit un certain nombre de ses camarades se jeter à terre. Restait à savoir le résultat de son action...
Il y eut un bruit métallique dans la pièce et Victor sentit que quelque chose lui passait juste au dessus... Il entendit également quelque chose tomber mollement au sol. Puis le bruit d'un corps qui s'effondre.
A peine quelques instants plus tard, la pièce s'éclaira d'un coup : il put voir le dispositif mortel de la pièce. Une lame, façon large faux, fixée à un bras mécanique lui même installé dans le mur. Sa connaissance de la culture des temps passés lui avait permis de choisir judicieusement la meilleure conduite à adopter...
En revanche, Paulin avait été décapité... sans que l'objet psychique de Victor y puisse quoi que ce soit.
La voix retentit à nouveau :
"La moisson n'a pas été très bonne cette anée ! Un seul concurrent fauché dans la fleur de l'âge ! Mais, cela nous laisse tout de même trois garçons pour le combat ultime avec les deux survivantes... Le Grand Incendie ayant été plus mortel que prévu ! A vos paris !"
Les 3 mutants se relevèrent et continuèrent leur progression vers la porte du fond. Adrien en profita par ailleurs pour récupérer le pistolet automatique du pauvre Paulin...
La nouvelle pièce était une arène faite de sable. Au centre de celle-ci se tenait un poteau auquel étaient attachés dos à dos Sergueï et Ivo, les yeux bandés. L'arène circulaire était contenue dans une bulle transparente derrière laquelle se trouvait le public. Massif, gueulard, braillard, les slogans d'appel à la mort étaient scandés frénétiquement.
A l'autre bout de l'arène, Victor put voir une autre porte, similaire à celle qu'ils avaient franchi. Au bout de quelques instants, deux jeunes femmes la franchirent.
La première portait des lunettes et un long fouet.
L'autre, Victor l'avait déjà vu en photo : c'était Samantha ! Avec une raquette de tennis à la main...
La voix poursuivit...
"Et voici venu le moment tant attendu, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs : Venus contre Mars ! Le choc des héros ! Mais un seul sexe sortira vainqueur de cette lutte à mort. Il est temps de finir de parier vos économies : qui l'emportera ? Les garçons ? Ou nos valeureuses amazones ? Quoi qu'il en soit : la mort va encore frapper et tous les coups sont permis ! Une prime à la cruauté pour nos concurrents ! Les mutilations comptent double ! Et pour les sensibles, les fleurs bleues, celui qui met KO un concurrent de façon durable peut le prendre comme esclave personnel ! Et n'oubliez pas de parier sur les numéros complémentaires : qui va tuer les deux kazakhs idiots ?"
Victor put enfin mettre un visage sur ces paroles : dans le public, un micro à la main, un homme à l'air satisfait de lui... Une véritable incarnation de la bêtise et de la méchanceté. A ses côtés se tenait l'officier de police qui avait trahi Victor...
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Jeu 28 Mai 2009 - 19:03
[HJ: j'ai effectivement utilisé l'aspect "Féru des temps anciens" de mon background. Juges tu que c'était un peu gros dans la situation présente ? J'essaie de rentrer dan l'esprit du forum, d'où cette question]
Avait il été assez rapide ? Son souvenir avait il émergé à temps ? Victor le croit un instant lorsqu'il entend les bruits autour de lui, mais un frisson le parcourt lorsqu'un bruit mou suite le passage de ce qui pourrait être une énorme lame. Couché par terre, ses yeux son serrés par l'appréhension, mais il ne peut rester ainsi et c'est avec horreur qu'il découvre la tête de Paulin séparée de son corps. Le sang est partout et les yeux du malheureux sont encore figés dans l'expression de peur de celui qui a senti la mort arriver trop tard... Victor se relève précipitamment pour ne pas être touché par la flaque de sang, l'horreur se peignant sur son visage.
"Sal#@ ! Vous êtes des monstres ! Et je vous ferai payer pour ça !"
Sa colère est évidemment vaine, et ses cris ignorés, mais c'est le seul moyen qu'à trouvé son esprit pour aller de l'avant. La colère alimente son esprit comme une bûche alimente le feu.
Victor suit le reste du groupe vers la porte de sortie, prenant garde à un éventuel coup de jarnac de la part de la lame géante. Qui sait si le piège n'est pas à double détente ? Ils arrivent toutefois sans heurt sur le prochain palier, et découvrent l'arène de gladiateurs futuriste qui sera semble t il l'épreuve ultime. La vue du public donne envie de vomir à Victor qui prend la mesure de la corruption du monde. Comment une société peut elle comporter autant de détraqués assoiffés de sang ? Il croyait que Bougrel était un élément isolé, mais là il s'agit d'une foule... Le monde est il pourri à ce point ?
Ces réflexions désabusées sont interrompues par la reconnaissance des personnes présentes dans l'arène. Serguei et Ivo, attachés au centre, et Samantha sortant de la porte opposée. La réalité s'imposa à lui dans toute son horreur. Serguei et Ivo allaient être sacrifiés et il allait devoir affronter Samantha, qui était a priori une personne prête à risquer sa vie pour aider ses compagnons... En fait, même si ce n'était pas Samantha, il s'agissait de tuer d'autres mutants. Ce n'était pas possible. Avant il défendait sa vie et celle de ses compagnons contre des pièges, maintenant il devait prendre une vie pour sauver la sienne. Il n'était pas un tueur. Et il refusait de le devenir pour plaire à des malades mentaux avides de sang. Mais dans le même temps, il ne pouvait pas laisser mourir Serguei et Ivo, ni personne. Et ses compagnons n'allaient pas forcément avoir les mêmes scrupules. Il devait l'empêcher. Il s'adresse à ses deux compagnons restants.
"Je sais que vous allez me prendre pour un dingue, mais laissez moi tenter quelque chose. Je connais les deux kazakhs attachés là bas, et je connais la fille avec les cheveux noirs, celle sans lunettes. Je ne peux pas risquer qu'ils soient tuer. C'est parce que j'ai voulu aider ces deux gars et cette fille que je suis là aujourd'hui. Je vous promets de ne rien faire qui risque de vous faire tuer, mais laissez moi un peu de temps pour voir si je trouve un moyen de nous en sortir sans tuer personne. Ou alors on essaiera de se barrer avec les filles, j'en sais rien.Mais restez là et tenez vous prêt. OK ? De toute façon je ne me battrai pas pour ma survie, alors si je meurs, cela ne fera pas de différence pour vous, ça sera deux contre deux."
Victor n'attend pas vraiment la réponse et commence à avancer vers le centre de l'arène. Si les autres doivent attaquer, ils le feront quoi qu'il dise. Et que dire de plus de toute façon ? il n'a aucun idée de ce qu'il va vraiment faire.
Victor crie le plus fort qu'il peut. Il se tient prêt à frapper le commentateur de toutes ses forces dans les dents si celui s'avise de vouloir couvrir sa voix, ou même de dire quoi que ce soit.
"Sergueï, Ivo, restez tranquille, je vais vous sortir de là. Samantha ! Samantha, je sais qui tu es, et je sais que tu as risqué ta vie pour Sergueï et Ivo en Belgique. Je ne veux pas te faire de mal, et je ne veux pas que quelqu'un leur fasse du mal. Personne ici ne s'en sortira si nous nous battons les uns contre les autres. 10 PMU pour être sauvé ? Qui y croit de toute façon ? S'il n'y a pas de onzième PMU, c'est qu'ils nous mettent une balle derrière la tête au bout de dix. Battons nous contre eux et pas entre nous. Aide moi à libérer Serguei et Ivo. Aide moi à nous sauver tous."
Qu'espère Victor au juste ? Que le public s'apitoie ? Que Samantha refuse de se battre et meurt ? Que les autres prennent la main et débutent les hostilités, déchaînant l'enfer ? Ou alors que tous voient que la seule façon de s'en sortir c'est d'agir ensemble, de combiner leurs pouvoirs ?
Avait il été assez rapide ? Son souvenir avait il émergé à temps ? Victor le croit un instant lorsqu'il entend les bruits autour de lui, mais un frisson le parcourt lorsqu'un bruit mou suite le passage de ce qui pourrait être une énorme lame. Couché par terre, ses yeux son serrés par l'appréhension, mais il ne peut rester ainsi et c'est avec horreur qu'il découvre la tête de Paulin séparée de son corps. Le sang est partout et les yeux du malheureux sont encore figés dans l'expression de peur de celui qui a senti la mort arriver trop tard... Victor se relève précipitamment pour ne pas être touché par la flaque de sang, l'horreur se peignant sur son visage.
"Sal#@ ! Vous êtes des monstres ! Et je vous ferai payer pour ça !"
Sa colère est évidemment vaine, et ses cris ignorés, mais c'est le seul moyen qu'à trouvé son esprit pour aller de l'avant. La colère alimente son esprit comme une bûche alimente le feu.
Victor suit le reste du groupe vers la porte de sortie, prenant garde à un éventuel coup de jarnac de la part de la lame géante. Qui sait si le piège n'est pas à double détente ? Ils arrivent toutefois sans heurt sur le prochain palier, et découvrent l'arène de gladiateurs futuriste qui sera semble t il l'épreuve ultime. La vue du public donne envie de vomir à Victor qui prend la mesure de la corruption du monde. Comment une société peut elle comporter autant de détraqués assoiffés de sang ? Il croyait que Bougrel était un élément isolé, mais là il s'agit d'une foule... Le monde est il pourri à ce point ?
Ces réflexions désabusées sont interrompues par la reconnaissance des personnes présentes dans l'arène. Serguei et Ivo, attachés au centre, et Samantha sortant de la porte opposée. La réalité s'imposa à lui dans toute son horreur. Serguei et Ivo allaient être sacrifiés et il allait devoir affronter Samantha, qui était a priori une personne prête à risquer sa vie pour aider ses compagnons... En fait, même si ce n'était pas Samantha, il s'agissait de tuer d'autres mutants. Ce n'était pas possible. Avant il défendait sa vie et celle de ses compagnons contre des pièges, maintenant il devait prendre une vie pour sauver la sienne. Il n'était pas un tueur. Et il refusait de le devenir pour plaire à des malades mentaux avides de sang. Mais dans le même temps, il ne pouvait pas laisser mourir Serguei et Ivo, ni personne. Et ses compagnons n'allaient pas forcément avoir les mêmes scrupules. Il devait l'empêcher. Il s'adresse à ses deux compagnons restants.
"Je sais que vous allez me prendre pour un dingue, mais laissez moi tenter quelque chose. Je connais les deux kazakhs attachés là bas, et je connais la fille avec les cheveux noirs, celle sans lunettes. Je ne peux pas risquer qu'ils soient tuer. C'est parce que j'ai voulu aider ces deux gars et cette fille que je suis là aujourd'hui. Je vous promets de ne rien faire qui risque de vous faire tuer, mais laissez moi un peu de temps pour voir si je trouve un moyen de nous en sortir sans tuer personne. Ou alors on essaiera de se barrer avec les filles, j'en sais rien.Mais restez là et tenez vous prêt. OK ? De toute façon je ne me battrai pas pour ma survie, alors si je meurs, cela ne fera pas de différence pour vous, ça sera deux contre deux."
Victor n'attend pas vraiment la réponse et commence à avancer vers le centre de l'arène. Si les autres doivent attaquer, ils le feront quoi qu'il dise. Et que dire de plus de toute façon ? il n'a aucun idée de ce qu'il va vraiment faire.
Victor crie le plus fort qu'il peut. Il se tient prêt à frapper le commentateur de toutes ses forces dans les dents si celui s'avise de vouloir couvrir sa voix, ou même de dire quoi que ce soit.
"Sergueï, Ivo, restez tranquille, je vais vous sortir de là. Samantha ! Samantha, je sais qui tu es, et je sais que tu as risqué ta vie pour Sergueï et Ivo en Belgique. Je ne veux pas te faire de mal, et je ne veux pas que quelqu'un leur fasse du mal. Personne ici ne s'en sortira si nous nous battons les uns contre les autres. 10 PMU pour être sauvé ? Qui y croit de toute façon ? S'il n'y a pas de onzième PMU, c'est qu'ils nous mettent une balle derrière la tête au bout de dix. Battons nous contre eux et pas entre nous. Aide moi à libérer Serguei et Ivo. Aide moi à nous sauver tous."
Qu'espère Victor au juste ? Que le public s'apitoie ? Que Samantha refuse de se battre et meurt ? Que les autres prennent la main et débutent les hostilités, déchaînant l'enfer ? Ou alors que tous voient que la seule façon de s'en sortir c'est d'agir ensemble, de combiner leurs pouvoirs ?
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Re: [France] En route pour la finale
Ven 29 Mai 2009 - 2:41
[Comme c'était écrit sur ta fiche, j'ai considéré que ça tenait la route, donc je l'ai validé... D'autant plus que l'indication dans mon post de "La lame du pénitent" était un gros appel du pied pour se rappeler du "Pas du pénitent" d'Indy 3 Après il convient d'agir avec modération et réalisme : tu ne peux pas te "souvenir" d'un épisode de MacGyver pour fabriquer une bombe atomique ]
Les mutants se regardaient en chiens de faïence au moment où Victor prononça son discours.
Visiblement, il avait eu son petit effet : Jordan et la fille aux lunettes abaissèrent leurs armes. Et Samantha fit valdinguer sa raquette contre la vitre transparente qui les séparait, tous, du public et de Bougrel.
Seul Adrien serrait frénétiquement son pistolet mitrailleur, un drôle de rictus sur le visage...
Les paroles de l'homme au micro, surement Bougrel, tonnèrent dans l'arène :
"Ils ont choisi. De ne pas combattre. Regardez-les, chers parieurs... Insultez-les ! Mais plaignez-les surtout, ces imbéciles en couches-culotte car ils ont décidé de tous mourir par les gaz... A moins bien entendu qu'ils choisissent d'être un peu plus combattifs !"
Jordan lança un poing rageur vers les gradins.
"Nous ne nous battrons pas ! Nous ne sommes pas vos esclaves ! Nous sommes des gens comme vous ! Et si je dois mourir, ce sera libre ! Et Victor a raison, bande de chiens ! Appelez moi Spartacus !"
Samantha regarda, l'air un peu paumée, les deux kazakhs qui criaient son nom et celui de Victor en les suppliant venir de les sauver.
Elle poussa un drôle de cri. C'était très braillard, peu distingué, absolument pas féminin mais ça venait du fond des tripes. Elle en avait marre. Et il fallait que quelqu'un paye pour tout ça ! Puis, plus calme, alors que Bougrel s'amusait de leurs réactions à toutes et tous, elle dit à Victor avec un fort accent belge :
"T'as du cran, p'tit. Et moi j'ai la force. La superforce des Bad Girls de Belgique ! Je dis : on détache les deux kazakhs, j'arrache le poteau et je le flanque dans la trogne à BouBou ! Quant à Evelyne..."
Elle désignait du doigt la fille à lunettes... Puis une rafale de balles stoppa net ses paroles : Evelyne venait d'être clouée au sol par plusieurs coups d'Uzi.
Le pistolet automatique fumant entre les mains, Adrien, maintenant, visait Samantha.
"Ben v'la autre chose" commenta-t-elle, un rien soufflée.
La joie de Bougrel dans les gradins ne serait en revanche que de courte durée. Du coin de l'œil, Victor put repérer l'arrivée de plusieurs policiers en uniforme, pistolets au poing, au sommet des gradins. Et à voir les réactions affolées des parieurs qui cherchaient à fuir, ils ne semblaient pas être là pour miser sur la mort des mutants !
Les mutants se regardaient en chiens de faïence au moment où Victor prononça son discours.
Visiblement, il avait eu son petit effet : Jordan et la fille aux lunettes abaissèrent leurs armes. Et Samantha fit valdinguer sa raquette contre la vitre transparente qui les séparait, tous, du public et de Bougrel.
Seul Adrien serrait frénétiquement son pistolet mitrailleur, un drôle de rictus sur le visage...
Les paroles de l'homme au micro, surement Bougrel, tonnèrent dans l'arène :
"Ils ont choisi. De ne pas combattre. Regardez-les, chers parieurs... Insultez-les ! Mais plaignez-les surtout, ces imbéciles en couches-culotte car ils ont décidé de tous mourir par les gaz... A moins bien entendu qu'ils choisissent d'être un peu plus combattifs !"
Jordan lança un poing rageur vers les gradins.
"Nous ne nous battrons pas ! Nous ne sommes pas vos esclaves ! Nous sommes des gens comme vous ! Et si je dois mourir, ce sera libre ! Et Victor a raison, bande de chiens ! Appelez moi Spartacus !"
Samantha regarda, l'air un peu paumée, les deux kazakhs qui criaient son nom et celui de Victor en les suppliant venir de les sauver.
Elle poussa un drôle de cri. C'était très braillard, peu distingué, absolument pas féminin mais ça venait du fond des tripes. Elle en avait marre. Et il fallait que quelqu'un paye pour tout ça ! Puis, plus calme, alors que Bougrel s'amusait de leurs réactions à toutes et tous, elle dit à Victor avec un fort accent belge :
"T'as du cran, p'tit. Et moi j'ai la force. La superforce des Bad Girls de Belgique ! Je dis : on détache les deux kazakhs, j'arrache le poteau et je le flanque dans la trogne à BouBou ! Quant à Evelyne..."
Elle désignait du doigt la fille à lunettes... Puis une rafale de balles stoppa net ses paroles : Evelyne venait d'être clouée au sol par plusieurs coups d'Uzi.
Le pistolet automatique fumant entre les mains, Adrien, maintenant, visait Samantha.
"Ben v'la autre chose" commenta-t-elle, un rien soufflée.
La joie de Bougrel dans les gradins ne serait en revanche que de courte durée. Du coin de l'œil, Victor put repérer l'arrivée de plusieurs policiers en uniforme, pistolets au poing, au sommet des gradins. Et à voir les réactions affolées des parieurs qui cherchaient à fuir, ils ne semblaient pas être là pour miser sur la mort des mutants !
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Ven 29 Mai 2009 - 12:26
[HJ : pas de coup dans les dents du commentateur ? C'était trop loin ?]
Victor ressent un grand soulagement lorsque Samantha et l'autre fille baissent leurs armes. Chacun semble rester sur ses positions dans un premier temps, mais les paroles de Bougrel semblent faire pencher la balance... dans la bonne direction ! Jordan est le premier à dire non, puis c'est au tour de Samantha. Evelyne semble elle aussi sur le point de se rallier à eux quand une rafale de mitrailleuse l'envoie à terre. Les larmes aux yeux, Victor se retourne vivement et lance le champ de force lui plus puissant possible vers Adrien. Il sait que son pouvoir n'est pas assez fort pour arrêter les balles mais il ne réfléchit pas. Son désespoir guide ses actions et le fait que son champ de force pourra blesser ou tuer Adrien ne l'effleure pas. L'empêcher de tirer à nouveau, voilà le seul objectif.
"Imbécile ! Tu les as laissé devenir faire de toi un monstre et tu as tué cette pauvre fille"
Il avance vers Adrien remplit de sa colère. Les visages de Kevin et Paulin dansent devant ses yeux. La douleur, le sang, la mort. Les larmes coulent le long de ses joues alors que ses yeux flamboient de façon démente. La mort d'Evelyne alors que celle ci déposait les armes a été la goutte d'eau l'ayant fait basculer dans la folie. Le public représentait la lie de l'humanité, mais même les victimes devenaient des montres.
"Regarde ce que tu as fait ! Regarde la police en train d'arriver ! Pourquoi tu as tiré ? Pourquoi ? POURQUOI ?"
Victor envoie coup sur coup plusieurs champs de force le frapper. Sa colère l'aveugle, il risque de le tuer à son tour, si personne ne l'arrête.
Victor ressent un grand soulagement lorsque Samantha et l'autre fille baissent leurs armes. Chacun semble rester sur ses positions dans un premier temps, mais les paroles de Bougrel semblent faire pencher la balance... dans la bonne direction ! Jordan est le premier à dire non, puis c'est au tour de Samantha. Evelyne semble elle aussi sur le point de se rallier à eux quand une rafale de mitrailleuse l'envoie à terre. Les larmes aux yeux, Victor se retourne vivement et lance le champ de force lui plus puissant possible vers Adrien. Il sait que son pouvoir n'est pas assez fort pour arrêter les balles mais il ne réfléchit pas. Son désespoir guide ses actions et le fait que son champ de force pourra blesser ou tuer Adrien ne l'effleure pas. L'empêcher de tirer à nouveau, voilà le seul objectif.
"Imbécile ! Tu les as laissé devenir faire de toi un monstre et tu as tué cette pauvre fille"
Il avance vers Adrien remplit de sa colère. Les visages de Kevin et Paulin dansent devant ses yeux. La douleur, le sang, la mort. Les larmes coulent le long de ses joues alors que ses yeux flamboient de façon démente. La mort d'Evelyne alors que celle ci déposait les armes a été la goutte d'eau l'ayant fait basculer dans la folie. Le public représentait la lie de l'humanité, mais même les victimes devenaient des montres.
"Regarde ce que tu as fait ! Regarde la police en train d'arriver ! Pourquoi tu as tiré ? Pourquoi ? POURQUOI ?"
Victor envoie coup sur coup plusieurs champs de force le frapper. Sa colère l'aveugle, il risque de le tuer à son tour, si personne ne l'arrête.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Sam 30 Mai 2009 - 3:54
[Note MdJ : tu n'avais pas précisé que tu utilisais ton pouvoir. Et si tu voulais le faire "à l'ancienne" il y avait une vitre de protection ]
Projetant son champ de force sur Adrien, Victor réussit à faire tomber le garçon, déjà blessé lors de la première épreuve, à la renverse... son arme loin de lui. Samantha n'en demandait pas tant : d'un coup de pied, elle envoya valdinguer le pistolet mitrailleur à bonne distance.
"Bien joué, le gaminot" commenta-t-elle un sourire combattif sur les lèvres.
Dans le public l'opération de police s'accélérait. Les forces de l'ordre avaient du mal à avancer et devaient se créer un passage vers Bougrel à coups de matraque. Les parieurs tentaient, quant à eux, dans la confusion la plus totale de quitter le bâtiment. Comprenant que cela sentait le roussi, Bougrel lâcha son micro et tenta de se lever pour prendre la poudre d'escampette. Chose étrange, le policier, qui avait capturé Victor et son ami kazakh à Metz, lui décocha un coup dans la mâchoire. Sonné, Bougrel s'effondra à cheval sur deux sièges.
Alors que Victor laissait libre court à sa fureur, utilisant son pouvoir au maximum et créant, sous le coup de la fatigue et de la colère, des champs de plus en plus petits pour frapper la victime bourreau, déjà au sol, Jordan attrapa le jeune fan de Base-Ball par les bras.
"Calme-toi mon ami... Calme-toi" lança-t-il d'une voix ferme.
Adrien, quant à lui, recroquevillé en position fœtale pleurait de toute son âme...
Samantha, fidèle à sa réputation, détacha les deux kazakhs et se saisit du poteau. Elle le projeta vers le public et explosa la vitre de protection. Elle s'apprêtait à foncer dans les gradins pour filer quelques gnons quand un homme, une carte de police à la main, l'arrêta d'un signe de main et mit le pied dans l'arène.
"Agent Spécial Stellan Feuerstürm. Tout est sous contrôle" lança-t-il d'un air grave, tout en rangeant sa carte et en rengainant son arme. Il s'alluma une cigarette.
Projetant son champ de force sur Adrien, Victor réussit à faire tomber le garçon, déjà blessé lors de la première épreuve, à la renverse... son arme loin de lui. Samantha n'en demandait pas tant : d'un coup de pied, elle envoya valdinguer le pistolet mitrailleur à bonne distance.
"Bien joué, le gaminot" commenta-t-elle un sourire combattif sur les lèvres.
Dans le public l'opération de police s'accélérait. Les forces de l'ordre avaient du mal à avancer et devaient se créer un passage vers Bougrel à coups de matraque. Les parieurs tentaient, quant à eux, dans la confusion la plus totale de quitter le bâtiment. Comprenant que cela sentait le roussi, Bougrel lâcha son micro et tenta de se lever pour prendre la poudre d'escampette. Chose étrange, le policier, qui avait capturé Victor et son ami kazakh à Metz, lui décocha un coup dans la mâchoire. Sonné, Bougrel s'effondra à cheval sur deux sièges.
Alors que Victor laissait libre court à sa fureur, utilisant son pouvoir au maximum et créant, sous le coup de la fatigue et de la colère, des champs de plus en plus petits pour frapper la victime bourreau, déjà au sol, Jordan attrapa le jeune fan de Base-Ball par les bras.
"Calme-toi mon ami... Calme-toi" lança-t-il d'une voix ferme.
Adrien, quant à lui, recroquevillé en position fœtale pleurait de toute son âme...
Samantha, fidèle à sa réputation, détacha les deux kazakhs et se saisit du poteau. Elle le projeta vers le public et explosa la vitre de protection. Elle s'apprêtait à foncer dans les gradins pour filer quelques gnons quand un homme, une carte de police à la main, l'arrêta d'un signe de main et mit le pied dans l'arène.
"Agent Spécial Stellan Feuerstürm. Tout est sous contrôle" lança-t-il d'un air grave, tout en rangeant sa carte et en rengainant son arme. Il s'alluma une cigarette.
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Dim 31 Mai 2009 - 18:48
Victor n'est pas conscient du compliment de Samantha, ni de la réussite du coup de filet de la police. Ses bras se projettent en avant dans la figuration de projeter ses champs de force. Il ne remarque même pas vraiment que ses champs de force s'amenuisent, qu'il arrive aux limites de son pouvoir. Est il vraiment conscient d'autre chose que de son désespoir et de sa colère ? Adrien était-il vraiment sa cible, ou alors ciblait-il son impuissance et la profonde cassure qu'il ressentait en lui ?
Lorsque Jordan le prend par les bras pour le faire s'arrêter, Victor se laisse tomber à terre et éclate en sanglots. Pour lui, pour Evelyne, pour Kévin et Paulin, et aussi pour Adrien, alors que le remords emplit son âme.
"Pourquoi ? Pourquoi ?"
Mais sa question a t elle seulement une réponse ? Ou du moins une réponse supportable, autre que "parce qu'il le peuvent" ou "parce que ce genre de personnes existent et existeront toujours" ?
Le fracas de la vitre explosant sous l'impact du poteau de Samantha le fait sursauter et sortir de son hébétude. Il voit du coin de l'œil Bougrel tomber sous les coups du policier ripoux et se relève dans un sursaut de clairvoyance. Une étincelle de colère subsistait encore, faut il croire. Il se précipite vers l'agent Feuerstürm, hors d'haleine. Il en envie de lui hurler que rine n'est sous contrôlez, que des gens sont morts sous ses yeux, qu'il arrive des mois trop tard, mais il faut d'abord s'assurer que justice soit faite.
"Il faut... il faut que vous arrêtiez cet homme, là, avec le pardessus. Il dit qu'il est policier à Metz, mais c'est lui qui nous a enlevé là bas. Ne le laissez pas s'en tirer, c'est un monstre comme tous les autres."
Lorsque Jordan le prend par les bras pour le faire s'arrêter, Victor se laisse tomber à terre et éclate en sanglots. Pour lui, pour Evelyne, pour Kévin et Paulin, et aussi pour Adrien, alors que le remords emplit son âme.
"Pourquoi ? Pourquoi ?"
Mais sa question a t elle seulement une réponse ? Ou du moins une réponse supportable, autre que "parce qu'il le peuvent" ou "parce que ce genre de personnes existent et existeront toujours" ?
Le fracas de la vitre explosant sous l'impact du poteau de Samantha le fait sursauter et sortir de son hébétude. Il voit du coin de l'œil Bougrel tomber sous les coups du policier ripoux et se relève dans un sursaut de clairvoyance. Une étincelle de colère subsistait encore, faut il croire. Il se précipite vers l'agent Feuerstürm, hors d'haleine. Il en envie de lui hurler que rine n'est sous contrôlez, que des gens sont morts sous ses yeux, qu'il arrive des mois trop tard, mais il faut d'abord s'assurer que justice soit faite.
"Il faut... il faut que vous arrêtiez cet homme, là, avec le pardessus. Il dit qu'il est policier à Metz, mais c'est lui qui nous a enlevé là bas. Ne le laissez pas s'en tirer, c'est un monstre comme tous les autres."
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Lun 1 Juin 2009 - 5:03
Dans les gradins la situation était en train de se régulariser. Quelques parieurs tombaient sous les coups sourds de la loi : les matraques ne cessaient de frapper que pour céder la place aux menottes. Déjà une kyrielle de spectateurs repartaient sous bonne escorte. Bougrel, quant à lui, toujours inconscient était entre de bonnes mains : quelques képis s'occupaient personnellement de son cas.
Feuerstürm regarda, un instant, l'action de ses troupes, puis commenta, d'un air très désinvolte, à l'attention des jeunes mutants :
"Ne vous inquiétez pas. Le bâtiment est encerclé. Il n'y aura aucun fuyard"
L'agent fronça les sourcils en écoutant la question de Victor. Puis tirant une bouffée de cigarette, il répondit calmement.
"Lui ? C'est mon collègue, André Épaulard... Il était infiltré dans l'organisation de Bougrel et il nous a permis ce beau coup de filet"
Samantha, n'en pouvant plus, décocha un coup de poing à l'agent. Tombant en arrière, celui-ci, se releva néanmoins en époussetant sa veste.
"Je l'ai bien cherché celle-là" commenta-t-il en se frottant la mâchoire.
Souriant à la jeune femme belge, il continua :
'Nous n'avions aucune idée de l'endroit où Bougrel faisait ses paris sordides. Il nous fallait un appât. Et, jeune homme, vous avez été cet appât"
Épaulard donna quelques instructions à ses hommes puis entreprit de rejoindre son collègue dans l'arène.
"Les policiers de Metz faisaient des extras grâce à Bougrel. C'est pour ça, qu'en les appelant, vous vous êtes mis en péril. Épaulard, qui a passé de longs mois à essayer de convaincre Bougrel qu'il roulait avec lui, a du vous capturer. Ce qui lui a permis d'être conduit ici pour assister à un PMU. Et le temps qu'il nous prévienne et que je puisse monter l'opération de sauvetage, eh bien... Enfin, je vais pas vous faire de dessin... Ce serait très abstrait, pas très joli et une de mes amies finnoises se moquerait de moi"
Il se passa la main dans les cheveux tout en cherchant son paquet de cigarettes. Épaulard, à ses côtés, sourit timidement à Victor :
"Pardon, gamin... Mais j'avais pas trop le choix. Au moins le système Bougrel a bu le bouillon ce soir !"
Le flic infiltré lança à l'attention de son collègue d'une voix un peu moins enthousiaste :
"En revanche pas de traces d'Andersson ou du Chasseur, chef"
Feuerstürm jura dans une langue scandinave avant de reprendre :
"Mais bon Dieu ! Andersson est insaisissable. Où est passé ce fumier ? Et ce Chasseur, on n'a même pas de description de lui..."
Jordan, Samantha et les deux kazakhs s'étaient massés aux côtés de Victor. L'agent spécial considéra un instant la petite bande avant de demander :
"Bon, et qu'est ce qu'on va faire de vous tous ? Hein ? Difficile, j'imagine de vous ramener chez vous... Pas avec le Chasseur dans le coin, hein ? Vous avez des projets pour lesquels on pourrait vous être d'une aide ?"
Ce fut Samantha qui répondit la première :
"Moi M'sieur Képi, je comptais aller avec mes amis Kazakhs dans le Sud... Au Sud de la Méditerranée. Et traverser l'Afrique pour aller là où on nous embêtera plus !"
Feuerstürm regarda, un instant, l'action de ses troupes, puis commenta, d'un air très désinvolte, à l'attention des jeunes mutants :
"Ne vous inquiétez pas. Le bâtiment est encerclé. Il n'y aura aucun fuyard"
L'agent fronça les sourcils en écoutant la question de Victor. Puis tirant une bouffée de cigarette, il répondit calmement.
"Lui ? C'est mon collègue, André Épaulard... Il était infiltré dans l'organisation de Bougrel et il nous a permis ce beau coup de filet"
Samantha, n'en pouvant plus, décocha un coup de poing à l'agent. Tombant en arrière, celui-ci, se releva néanmoins en époussetant sa veste.
"Je l'ai bien cherché celle-là" commenta-t-il en se frottant la mâchoire.
Souriant à la jeune femme belge, il continua :
'Nous n'avions aucune idée de l'endroit où Bougrel faisait ses paris sordides. Il nous fallait un appât. Et, jeune homme, vous avez été cet appât"
Épaulard donna quelques instructions à ses hommes puis entreprit de rejoindre son collègue dans l'arène.
"Les policiers de Metz faisaient des extras grâce à Bougrel. C'est pour ça, qu'en les appelant, vous vous êtes mis en péril. Épaulard, qui a passé de longs mois à essayer de convaincre Bougrel qu'il roulait avec lui, a du vous capturer. Ce qui lui a permis d'être conduit ici pour assister à un PMU. Et le temps qu'il nous prévienne et que je puisse monter l'opération de sauvetage, eh bien... Enfin, je vais pas vous faire de dessin... Ce serait très abstrait, pas très joli et une de mes amies finnoises se moquerait de moi"
Il se passa la main dans les cheveux tout en cherchant son paquet de cigarettes. Épaulard, à ses côtés, sourit timidement à Victor :
"Pardon, gamin... Mais j'avais pas trop le choix. Au moins le système Bougrel a bu le bouillon ce soir !"
Le flic infiltré lança à l'attention de son collègue d'une voix un peu moins enthousiaste :
"En revanche pas de traces d'Andersson ou du Chasseur, chef"
Feuerstürm jura dans une langue scandinave avant de reprendre :
"Mais bon Dieu ! Andersson est insaisissable. Où est passé ce fumier ? Et ce Chasseur, on n'a même pas de description de lui..."
Jordan, Samantha et les deux kazakhs s'étaient massés aux côtés de Victor. L'agent spécial considéra un instant la petite bande avant de demander :
"Bon, et qu'est ce qu'on va faire de vous tous ? Hein ? Difficile, j'imagine de vous ramener chez vous... Pas avec le Chasseur dans le coin, hein ? Vous avez des projets pour lesquels on pourrait vous être d'une aide ?"
Ce fut Samantha qui répondit la première :
"Moi M'sieur Képi, je comptais aller avec mes amis Kazakhs dans le Sud... Au Sud de la Méditerranée. Et traverser l'Afrique pour aller là où on nous embêtera plus !"
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Mar 2 Juin 2009 - 14:31
Le coup de Samantha empêche Victor d'exploser en insultes. Ce flic se gargarise d'avoir réussi le coup de sa vie, et il semble n'avoir aucune pensée pour tous les gens qui sont morts ce soir, et tous les autres soirs de PMU. Un jour certainement il sera capable de rationaliser la chose, de se dire que les morts de ce soir ont été les dernières, nécessaires à sauver des dizaines d'autres vies, mais pour le moment il est incapable de l'accepter. Son visage reste de marbre devant les timides excuses du policier et il ne répond rien.
Il serait plutôt à deux doigts de ricaner de mépris lorsque le flic avoue qu'il a laissé filer un certain Andersson et le dénommé Chasseur. Incapables... Et pourtant, il fallait les aider à arrêter tout le monde, sous peine de voir peut être le réseau se reformer.
"Samantha, Ivo et Serguei ont été rattrapés par le chasseur alors qu'ils fuyaient de Belgique. Peut être ont ils des indices qui permettraient de l'identifier ? Si c'est vraiment le monstre que le tueur du terrain vague a décrit, il faut l'arrêter à tout prix..."
Concernant ses projets pour le futur, Victor pédale un instant dans la semoule. Le futur... Oui, il avait à nouveau un futur, quel qu'il soit. Cette horreur changeait sa vie pour toujours. Il avait rencontré d'autres mutants, et la réalité cruelle et crue du monde avait crevé la bulle aseptisée dans laquelle il évoluait. Le monde était bel et bien pourri. Même s'il allait pouvoir rejoindre ses parents... Ses parents ? Bon Dieu, la lettre !
"Quel jour sommes nous ? Le jour où Super infiltré nous a pris, j'avais envoyé une lettre à mes parents pour leur expliquer tout l'histoire : Bougrel, l'adresse de la maison aux esclaves, Lyon ! Ils ont dû la recevoir, et ils doivent remuer ciel et terre !"
Victor essayait de se rappeler ce qu'il avait mis dans la lettre. Il n'avait rien dit à propos de sa condition de mutant, mais si la police allait les voir en premier, ils révéleraient peut être son secret ! Il fallait qu'il rentre, et qu'il gère cette situation comme il l'entendait. Peut être était-il temps de révéler toute la vérité...
Il serait plutôt à deux doigts de ricaner de mépris lorsque le flic avoue qu'il a laissé filer un certain Andersson et le dénommé Chasseur. Incapables... Et pourtant, il fallait les aider à arrêter tout le monde, sous peine de voir peut être le réseau se reformer.
"Samantha, Ivo et Serguei ont été rattrapés par le chasseur alors qu'ils fuyaient de Belgique. Peut être ont ils des indices qui permettraient de l'identifier ? Si c'est vraiment le monstre que le tueur du terrain vague a décrit, il faut l'arrêter à tout prix..."
Concernant ses projets pour le futur, Victor pédale un instant dans la semoule. Le futur... Oui, il avait à nouveau un futur, quel qu'il soit. Cette horreur changeait sa vie pour toujours. Il avait rencontré d'autres mutants, et la réalité cruelle et crue du monde avait crevé la bulle aseptisée dans laquelle il évoluait. Le monde était bel et bien pourri. Même s'il allait pouvoir rejoindre ses parents... Ses parents ? Bon Dieu, la lettre !
"Quel jour sommes nous ? Le jour où Super infiltré nous a pris, j'avais envoyé une lettre à mes parents pour leur expliquer tout l'histoire : Bougrel, l'adresse de la maison aux esclaves, Lyon ! Ils ont dû la recevoir, et ils doivent remuer ciel et terre !"
Victor essayait de se rappeler ce qu'il avait mis dans la lettre. Il n'avait rien dit à propos de sa condition de mutant, mais si la police allait les voir en premier, ils révéleraient peut être son secret ! Il fallait qu'il rentre, et qu'il gère cette situation comme il l'entendait. Peut être était-il temps de révéler toute la vérité...
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [France] En route pour la finale
Mer 3 Juin 2009 - 2:06
L'agent Feuerstürm se gratta le sommet du crâne tout en tirant machinalement sur la cigarette qu'il venait d'allumer.
"Hum... Épaulard ?"
Le téléphone de ce dernier venait de sonner. Celui-ci, interloqué, décrocha fébrilement le combiné et fit quelques pas pour s'isoler. S'ensuivit une conversation agitée que Victor n'arriva pas à suivre.
Feuerstürm indiqua à Victor la date qu'il était : il s'agissait du soir du lendemain de son enlèvement. Bref, ses parents n'avaient pas du encore recevoir la lettre mais devaient bel et bien remuer ciel et terre pour le retrouver !
"Il va falloir les rassurer, jeune homme" commenta, un peu bêtement le finnois. Reportant son attention sur Samantha, il lui signifia d'un ton désabusé :
"Le Paradis n'existe pas pour les mutants, jeune fille. On vous embêtera toujours où que vous alliez... Et l'Afrique n'est qu'un mythe à mon humble avis... Il ne s'agit que d'une drôle de rumeur qui circule pas mal dans vos milieux..."
La jeune belge s'indigna et rétorqua d'un ton vif :
"Mais nous allons y aller et rien ne nous empêchera de le faire !"
Jordan surenchérit dans le même sens.
Tirant à nouveau une longue bouffée, le finnois reprit, toujours un peu perdu dans ses pensées :
"Très bien, nous vous amènerons jusqu'à Marseille. Et je vous souhaite de trouver l'eldorado que vous cherchez..."
Épaulard venait de raccrocher. Il revint vers son confrère.
"Il s'agissait... D'une avocate. Maître Grafmayer. D'un cabinet Texan. Qui nous indique qu'elle intervient pour faire annuler notre descente ou j'sais pas trop quoi..."
Sur un petit sourire, il conclut :
"Je lui ai raccroché au nez"
Feuerstürm opina du chef.
"Très bien mon petit Épaulard... Pour le reste c'est l'affaire du Parquet Général. Mais prend plutôt la description du Chasseur, veut-tu ? Quant à vous..."
Il s'adressait à Victor. Le saisissant par l'épaule, il le conduisit un peu à l'écart. Du coin de l'œil, il pouvait voir ses amis kazakhs embrasser les mains de Samantha sous le regard bienveillant de Jordan, pendant qu'Épaulard sortait un carnet à spirales de sa poche.
"Mon garçon... Je crois que vous avez un problème. Vos amis semblent vouloir partir en safari. Loin de moi l'idée de vous dissuader de les suivre... Mais, il y a peut être un endroit sur cette planète qui peut vous aider. J'ai déjà envoyé... une amie là bas. Qui m'en a dit beaucoup de bien. Il s'agit d'une école... Aux États-Unis. Pour les jeunes mutants. Je ne vous garantis pas le Pérou mais ça peut valoir le coup non ? Au moins, le temps que toutes ces affaires se décantent. Et puis, un océan entre vous et les hommes de Bougrel que nous n'avons pu arrêter, ça me semble pas mal..."
"Hum... Épaulard ?"
Le téléphone de ce dernier venait de sonner. Celui-ci, interloqué, décrocha fébrilement le combiné et fit quelques pas pour s'isoler. S'ensuivit une conversation agitée que Victor n'arriva pas à suivre.
Feuerstürm indiqua à Victor la date qu'il était : il s'agissait du soir du lendemain de son enlèvement. Bref, ses parents n'avaient pas du encore recevoir la lettre mais devaient bel et bien remuer ciel et terre pour le retrouver !
"Il va falloir les rassurer, jeune homme" commenta, un peu bêtement le finnois. Reportant son attention sur Samantha, il lui signifia d'un ton désabusé :
"Le Paradis n'existe pas pour les mutants, jeune fille. On vous embêtera toujours où que vous alliez... Et l'Afrique n'est qu'un mythe à mon humble avis... Il ne s'agit que d'une drôle de rumeur qui circule pas mal dans vos milieux..."
La jeune belge s'indigna et rétorqua d'un ton vif :
"Mais nous allons y aller et rien ne nous empêchera de le faire !"
Jordan surenchérit dans le même sens.
Tirant à nouveau une longue bouffée, le finnois reprit, toujours un peu perdu dans ses pensées :
"Très bien, nous vous amènerons jusqu'à Marseille. Et je vous souhaite de trouver l'eldorado que vous cherchez..."
Épaulard venait de raccrocher. Il revint vers son confrère.
"Il s'agissait... D'une avocate. Maître Grafmayer. D'un cabinet Texan. Qui nous indique qu'elle intervient pour faire annuler notre descente ou j'sais pas trop quoi..."
Sur un petit sourire, il conclut :
"Je lui ai raccroché au nez"
Feuerstürm opina du chef.
"Très bien mon petit Épaulard... Pour le reste c'est l'affaire du Parquet Général. Mais prend plutôt la description du Chasseur, veut-tu ? Quant à vous..."
Il s'adressait à Victor. Le saisissant par l'épaule, il le conduisit un peu à l'écart. Du coin de l'œil, il pouvait voir ses amis kazakhs embrasser les mains de Samantha sous le regard bienveillant de Jordan, pendant qu'Épaulard sortait un carnet à spirales de sa poche.
"Mon garçon... Je crois que vous avez un problème. Vos amis semblent vouloir partir en safari. Loin de moi l'idée de vous dissuader de les suivre... Mais, il y a peut être un endroit sur cette planète qui peut vous aider. J'ai déjà envoyé... une amie là bas. Qui m'en a dit beaucoup de bien. Il s'agit d'une école... Aux États-Unis. Pour les jeunes mutants. Je ne vous garantis pas le Pérou mais ça peut valoir le coup non ? Au moins, le temps que toutes ces affaires se décantent. Et puis, un océan entre vous et les hommes de Bougrel que nous n'avons pu arrêter, ça me semble pas mal..."
- InvitéInvité
Re: [France] En route pour la finale
Jeu 4 Juin 2009 - 13:16
Victor suit la discussion de loin. Il se demande pourquoi Epaulard semble aussi agité. En tout cas, Feuerstürm ne semble pas optimiste vis à vis de l'Afrique, et Victor doit avouer qu'il partage un peu cet avis. Partir là bas sans le sou et sans savoir exactement quoi y trouver paraît aussi hasardeux que de rester en France. Sans compter la barrière de la langue et de la culture. Mais les mutants semblent très motivés, et peut être savent-ils des choses qu'il ignore.
Au retour d'Epaulard, Victor secoue la tête. L'opération à peine finie, les rouages de la politique et de l'influence viennent mettre des bâtons dans les roues, et si ça se trouve Bougrel allait être libéré sous peu au prétexte d'une quelconque erreur de procédure. Sans compter que son organisation, même agonisante, allait peut être tenter de le libérer ou de le faire évader. Si le Chasseur était tellement puissant que cela, on pouvait s'attendre à tout. La lutte contre les mauvais mutants ne pouvait pas se faire par des humains sans pouvoirs, ou par la justice. Cela ne mènerait qu'à une discrimination encore plus totale des mutants.
Victor est par contre très surpris de la proposition de Feuerstürm. Il ne peut suivre les autres en Afrique, il sent que ce n'était pas sa place. Il ne peut pas tout laisser derrière lui, sans un regard en arrière. Victor sent que les autres ont dans un sens moins à perdre que lui. Il aune vraie vie, et des parents qui l'aiment jusqu'ici. Mais une école pour jeunes mutants aux Etats Unis, qu'est ce que cela signifie pour lui ? Est ce la chance qu'il espérait confusément ? Evoluer parmi d'autres mutants et se sentir comme les autres pour une fois ? Mais qu'en dirait ses parents ?
"Il s'agit d'une vraie école ou d'une cachette pour mutants ? C'est difficile de tout laisser derrière soi. Et je ne sais pas si je dois dire à mes parents que je suis un mutant."
Victor s'interrompt un peu. Tout son débat intérieur depuis deux ans est obligé de s'extérioriser. Il va devoir décider ce qu'il va faire de son secret, décider d'en accepter les conséquences, quoi qu'il fasse.
"Je ne suis pas sûr qu'il comprendraient, ou que cela ne changerait pas leur vision de moi... Mais c'est clair que je ne peux pas rester à Metz, et dans un sens eux non plus. Vous n'avez pas peur que Bougrel s'attaque à eux ? Il connaît mon nom et mon adresse qui étaient sur ma carte d'identité... Je... Je pense que dois en parler avec mes parents. J'aimerais bien aller dans cette école et rencontrer d'autres mutants, savoir qui ils sont et ce que ça représente d'être un mutant dans le monde... Mais vous devriez venir avec moi, leur expliquer... Cette école tombe du ciel et ils ne me croiront peut être pas... En tout cas, il est temps que je leur fasse confiance, que je sache si j'ai encore des parents qui m'aiment pour ce que je suis ou non..."
Le visage de Victor est grave. La décision la pus importante de sa vie d'adolescent vient d'être prise et il espère ne pas s'être trompé.
Au retour d'Epaulard, Victor secoue la tête. L'opération à peine finie, les rouages de la politique et de l'influence viennent mettre des bâtons dans les roues, et si ça se trouve Bougrel allait être libéré sous peu au prétexte d'une quelconque erreur de procédure. Sans compter que son organisation, même agonisante, allait peut être tenter de le libérer ou de le faire évader. Si le Chasseur était tellement puissant que cela, on pouvait s'attendre à tout. La lutte contre les mauvais mutants ne pouvait pas se faire par des humains sans pouvoirs, ou par la justice. Cela ne mènerait qu'à une discrimination encore plus totale des mutants.
Victor est par contre très surpris de la proposition de Feuerstürm. Il ne peut suivre les autres en Afrique, il sent que ce n'était pas sa place. Il ne peut pas tout laisser derrière lui, sans un regard en arrière. Victor sent que les autres ont dans un sens moins à perdre que lui. Il aune vraie vie, et des parents qui l'aiment jusqu'ici. Mais une école pour jeunes mutants aux Etats Unis, qu'est ce que cela signifie pour lui ? Est ce la chance qu'il espérait confusément ? Evoluer parmi d'autres mutants et se sentir comme les autres pour une fois ? Mais qu'en dirait ses parents ?
"Il s'agit d'une vraie école ou d'une cachette pour mutants ? C'est difficile de tout laisser derrière soi. Et je ne sais pas si je dois dire à mes parents que je suis un mutant."
Victor s'interrompt un peu. Tout son débat intérieur depuis deux ans est obligé de s'extérioriser. Il va devoir décider ce qu'il va faire de son secret, décider d'en accepter les conséquences, quoi qu'il fasse.
"Je ne suis pas sûr qu'il comprendraient, ou que cela ne changerait pas leur vision de moi... Mais c'est clair que je ne peux pas rester à Metz, et dans un sens eux non plus. Vous n'avez pas peur que Bougrel s'attaque à eux ? Il connaît mon nom et mon adresse qui étaient sur ma carte d'identité... Je... Je pense que dois en parler avec mes parents. J'aimerais bien aller dans cette école et rencontrer d'autres mutants, savoir qui ils sont et ce que ça représente d'être un mutant dans le monde... Mais vous devriez venir avec moi, leur expliquer... Cette école tombe du ciel et ils ne me croiront peut être pas... En tout cas, il est temps que je leur fasse confiance, que je sache si j'ai encore des parents qui m'aiment pour ce que je suis ou non..."
Le visage de Victor est grave. La décision la pus importante de sa vie d'adolescent vient d'être prise et il espère ne pas s'être trompé.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: [France] En route pour la finale
Ven 5 Juin 2009 - 0:44
L'agent regarda Victor, un instant, l'air plutôt désolé pour lui. Puis esquissant un petit sourire, il reprit d'une voix qui se voulait rassurante :
"Il s'agit d'une véritable école, j'ai l'impression... Je n'y suis jamais allé pour ma part mais... L'amie mutante que j'ai envoyé là bas avait l'air d'apprécier. Dans sa dernière correspondance, elle a même indiqué qu'il s'agissait d'un foyer. Et je comprends que ce soit difficile pour vous mais... Dites vous que ce n'est que temporaire"
Tirant à nouveau sur sa cigarette, l'agent Feuerstürm fixa droit dans les yeux le jeune mutant.
"Nous mettrons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire protéger vos parents. Ne vous inquiétez pas pour cela : vous nous avez aidé à votre insu, nous ferons de même pour vous..."
Le finnois jeta sa cigarette. Et posa une main amicale sur l'épaule de Victor.
"Je crois qu'il est nécessaire de leur parler. Et, je souhaite de tout cœur qu'ils comprennent et acceptent"
Alors que l'agent très spécial raccompagnait Victor à l'extérieur, le mutant put se rendre compte que les bons avaient, en quelque sorte, gagné aujourd'hui. La victoire avait un goût amer : Paulin, Kévin, les 4 membres de l'équipe féminine et même ce pauvre Adrien, instrument d'un destin qui ne lui appartenait pas ! Mais une image restera fixée dans sa mémoire : Ivo et Sergueï s'embrassant sous les yeux attendris de Samantha et Jordan. Au fond, l'amour et l'espoir existent...
Les parents de Victor furent surpris, limite sonnés, mais, une fois le choc passé, ils acceptèrent plutôt bien la chose : après tout, leur fils avec un petit truc en plus ne demeurait-il pas toujours leur enfant ? Le plus dur fut de leur faire avaler la nécessité qu'avait Victor de partir aux USA. Les agents Épaulard et Feuerstürm furent très gentils à cette occasion : ils surent trouver les mots qui vont au cœur. Et lever les réticences de la famille Verhoeven : ils l'autorisèrent donc à quitter le continent...
Les adieux furent déchirants et tout le monde se promit de s'écrire longuement et régulièrement.
A l'aéroport, Feuerstürm serra la main du jeune homme.
"Bonne chance pour la suite... Et si vous voyez mon amie Viconia à l'Institut Xavier, saluez la de ma part"
Et Victor disparut dans les airs...
[... et ta phase courtier s'achève ici ! Tu peux désormais poster dans ce sujet. Lis bien tous les messages de ce topic avant de poster. Je te suggère aussi de rejeter un p'tit coup d'œil dans les règles (ça fait toujours du bien). Tu peux rajouter 3 points à ton barême. Et surtout... Bon jeu sur AX !]
"Il s'agit d'une véritable école, j'ai l'impression... Je n'y suis jamais allé pour ma part mais... L'amie mutante que j'ai envoyé là bas avait l'air d'apprécier. Dans sa dernière correspondance, elle a même indiqué qu'il s'agissait d'un foyer. Et je comprends que ce soit difficile pour vous mais... Dites vous que ce n'est que temporaire"
Tirant à nouveau sur sa cigarette, l'agent Feuerstürm fixa droit dans les yeux le jeune mutant.
"Nous mettrons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire protéger vos parents. Ne vous inquiétez pas pour cela : vous nous avez aidé à votre insu, nous ferons de même pour vous..."
Le finnois jeta sa cigarette. Et posa une main amicale sur l'épaule de Victor.
"Je crois qu'il est nécessaire de leur parler. Et, je souhaite de tout cœur qu'ils comprennent et acceptent"
Alors que l'agent très spécial raccompagnait Victor à l'extérieur, le mutant put se rendre compte que les bons avaient, en quelque sorte, gagné aujourd'hui. La victoire avait un goût amer : Paulin, Kévin, les 4 membres de l'équipe féminine et même ce pauvre Adrien, instrument d'un destin qui ne lui appartenait pas ! Mais une image restera fixée dans sa mémoire : Ivo et Sergueï s'embrassant sous les yeux attendris de Samantha et Jordan. Au fond, l'amour et l'espoir existent...
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Les parents de Victor furent surpris, limite sonnés, mais, une fois le choc passé, ils acceptèrent plutôt bien la chose : après tout, leur fils avec un petit truc en plus ne demeurait-il pas toujours leur enfant ? Le plus dur fut de leur faire avaler la nécessité qu'avait Victor de partir aux USA. Les agents Épaulard et Feuerstürm furent très gentils à cette occasion : ils surent trouver les mots qui vont au cœur. Et lever les réticences de la famille Verhoeven : ils l'autorisèrent donc à quitter le continent...
Les adieux furent déchirants et tout le monde se promit de s'écrire longuement et régulièrement.
A l'aéroport, Feuerstürm serra la main du jeune homme.
"Bonne chance pour la suite... Et si vous voyez mon amie Viconia à l'Institut Xavier, saluez la de ma part"
Et Victor disparut dans les airs...
[... et ta phase courtier s'achève ici ! Tu peux désormais poster dans ce sujet. Lis bien tous les messages de ce topic avant de poster. Je te suggère aussi de rejeter un p'tit coup d'œil dans les règles (ça fait toujours du bien). Tu peux rajouter 3 points à ton barême. Et surtout... Bon jeu sur AX !]
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