"Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
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Re: "Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
Ven 24 Juil 2009 - 15:09
(HRP : désolé pour l'attente, j'avais complètement oublié. Merci Claire^^)
Il n'y avait rien à redire, Joachim avait longuement réfléchi sur ses capacités et il forçait d'autant plus le respect de l'israélien car il devait sans cesse se battre pour contrôler ce qui faisait parti de lui-même, ce qui faisait que Joachim était Rot. Finalement ils n'était pas si différent par le fond sauf que l'un luttait contre un gêne et que l'autre combattait une éducation. Vadim arriva à point nommé avec une dernière réflexion qui acheva de faire tomber la muraille que Nathan avait érigé dans son esprit : il devait trouver la limite où la violence n'était plus utile
Cela allait être dur mais pas infaisable et il savait qu'il pouvait compter sur le soutien des professeurs et des élèves de l'Institut ainsi que des membres de son équipe. Le russe continua sur sa lancée en expliquant que le pouvoir de Rot n'était qu'un outil entre les mains de son utilisateur et Nathan ne pouvait qu'agréer avec ce point de vue : après tout un hydrokinésiste pouvait tout aussi bien noyer quelqu'un qu'éteindre un feu, tout dépendait de la personne derrière le pouvoir
« Il est vrai qu'un hydrokinésiste peut apporter à boire à quelqu'un mais il peut tout aussi décider de te noyer. Tout dépend de la personne qui se trouve derrière ce don. Je pense comme le professeur Volkov que le pouvoir d'un mutant n'est qu'un ... outil entre ses mains. Comme toi mon pouvoir ne peut sauver à la vie à quelqu'un pourtant j'essaye de l'utiliser de manière bénéfique et puis il peut être vachement utile de pouvoir décomposer la matière pour ouvrir une porte dans un mur blindé. Tu pourras permettre à tes coéquipiers de rentrer sans être vu et peut être d'en sauver la vie et puis qui sait un jour, tu pourras recomposer la matière »
L'israélien avait prit le parti d'avancer en évoluant, en changeant sa manière de pensée et de faire et il espérait que le mangeur de grenouilles pourrait en faire autant. Il voyait son pouvoir comme une plaie, un boulet à traîner derrière lui et c'est pourquoi Nathan continua
« Et puis nous n'avons ni pouvoir ni capacité simplement des dons. C'est pourquoi nous avons le choix de le prendre ou non, certes le choix nous est imposé au début mais ensuite quand nous pouvons le contrôler nous pouvons choisir de l'utiliser ou non, de l'exhiber avec une certaine fierté ou le remiser au placard »
Nathan se mordilla la lèvre quelques secondes avant de passer son bras autour du cou de Joachim non pas de manière sensuelle mais comme un ami le ferait
« On a du chemin à faire tout les deux »
Il conclut sa phrase par un clin d'oeil
Il n'y avait rien à redire, Joachim avait longuement réfléchi sur ses capacités et il forçait d'autant plus le respect de l'israélien car il devait sans cesse se battre pour contrôler ce qui faisait parti de lui-même, ce qui faisait que Joachim était Rot. Finalement ils n'était pas si différent par le fond sauf que l'un luttait contre un gêne et que l'autre combattait une éducation. Vadim arriva à point nommé avec une dernière réflexion qui acheva de faire tomber la muraille que Nathan avait érigé dans son esprit : il devait trouver la limite où la violence n'était plus utile
Cela allait être dur mais pas infaisable et il savait qu'il pouvait compter sur le soutien des professeurs et des élèves de l'Institut ainsi que des membres de son équipe. Le russe continua sur sa lancée en expliquant que le pouvoir de Rot n'était qu'un outil entre les mains de son utilisateur et Nathan ne pouvait qu'agréer avec ce point de vue : après tout un hydrokinésiste pouvait tout aussi bien noyer quelqu'un qu'éteindre un feu, tout dépendait de la personne derrière le pouvoir
« Il est vrai qu'un hydrokinésiste peut apporter à boire à quelqu'un mais il peut tout aussi décider de te noyer. Tout dépend de la personne qui se trouve derrière ce don. Je pense comme le professeur Volkov que le pouvoir d'un mutant n'est qu'un ... outil entre ses mains. Comme toi mon pouvoir ne peut sauver à la vie à quelqu'un pourtant j'essaye de l'utiliser de manière bénéfique et puis il peut être vachement utile de pouvoir décomposer la matière pour ouvrir une porte dans un mur blindé. Tu pourras permettre à tes coéquipiers de rentrer sans être vu et peut être d'en sauver la vie et puis qui sait un jour, tu pourras recomposer la matière »
L'israélien avait prit le parti d'avancer en évoluant, en changeant sa manière de pensée et de faire et il espérait que le mangeur de grenouilles pourrait en faire autant. Il voyait son pouvoir comme une plaie, un boulet à traîner derrière lui et c'est pourquoi Nathan continua
« Et puis nous n'avons ni pouvoir ni capacité simplement des dons. C'est pourquoi nous avons le choix de le prendre ou non, certes le choix nous est imposé au début mais ensuite quand nous pouvons le contrôler nous pouvons choisir de l'utiliser ou non, de l'exhiber avec une certaine fierté ou le remiser au placard »
Nathan se mordilla la lèvre quelques secondes avant de passer son bras autour du cou de Joachim non pas de manière sensuelle mais comme un ami le ferait
« On a du chemin à faire tout les deux »
Il conclut sa phrase par un clin d'oeil
- Claire MillerJustiX
- Age : 34
Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: "Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
Jeu 30 Juil 2009 - 8:12
[Edit]
Occupée à éventer Jareld, Claire écoutait quand même attentivement la discussion qui se déroulait devant eux. En écoutant le monologue de Joachim, et en l'observant bien, la muette eut la vague impression de comprendre un peu plus le jeune homme. Non pas que le message était des plus clairs. Mais Claire eut l'impression qu'il leur livrait une petite partie de lui sur un plateau confus. Son dernier commentaire tira, cependant, un petit sourire à Claire. Vadim eut à son tour droit de parole. La muette écouta d'une oreille distraite, regardant soudainement le sourire figé de Rot. Où était son sourire qui allait jusqu'à éclairer son regard? Il était parti par sa faute. Alors que c'était la dernière chose que la muette voulait. Claire arrêta de bouger la feuille. Une chose était certaine en ce moment; il fallait qu'ils parlent... enfin bon... communiquent...
Le regard de Vadim la tira de ses pensées et elle se contenta de hausser les épaules. A quoi bon faire semblant de comprendre ce qu'il venait de dire alors qu'elle avait à peine écouter. Elle avait été trop occupé à observer celui qui fait battre son coeur. Mais une chose était certaine; pour des jeunes mutants, des adolescents, les pouvoirs sont plus qu'un simple outil. C'est une partie d'eux, quelque chose qui a fait ce qu'ils sont. Surtout pour des personnes très jeunes.
Claire se tourna vers Jareld et Jonas, laissant les trois autres à leur discussion. Pour les deux jeunes hommes, elle avait du avoir l'air complètement perdue dans le vague. Avec un petit sourire, la muette tendit la bouteille d'eau à Jareld avant de pointer Nathan. Après tout, la bouteille était à lui! Elle ajouta au geste une petite grimace. Par cette mimique, elle voulut dire à Jareld que le goût n'était pas terrible. Ce dernier parla ensuite de la maitrise de la météo. Si quelqu'un en était capable, Claire ne savait pas trop. Elle haussa les épaules. Mais si c'était possible, d'avoir quelques nuages au dessus d'eux pour les couvrir du soleil, ce n'était pas elle qui allait se mettre à râler! Son attention fut attiré par Jonas qui lui proposait un tour dans la jungle.
En le voyant se transformer en immense gorille, Claire eut un petit sourire peu assuré. Si c'était aussi libérateur qu'ils le disaient, peut être qu'elle arriverait à se vider l'esprit un peu. Son estomac, par contre, lui montrait qu'il avait peur. Claire acquiesça lentement, avant de jeter un coup d'oeil vers Joachim. La muette n'avait pas envie de s'éloigner, et elle avait besoin de lui parler. Ses yeux pâles continuèrent à le regarder quelques secondes. Peut être avait elle envie qu'il lui dise de ne pas partir et de rester avec lui. Mais ce n'était pas son genre. Claire se leva. Détournant les yeux, elle sauta sur le dos de Jonas, s'agrippant du mieux qu'elle pouvait.
Occupée à éventer Jareld, Claire écoutait quand même attentivement la discussion qui se déroulait devant eux. En écoutant le monologue de Joachim, et en l'observant bien, la muette eut la vague impression de comprendre un peu plus le jeune homme. Non pas que le message était des plus clairs. Mais Claire eut l'impression qu'il leur livrait une petite partie de lui sur un plateau confus. Son dernier commentaire tira, cependant, un petit sourire à Claire. Vadim eut à son tour droit de parole. La muette écouta d'une oreille distraite, regardant soudainement le sourire figé de Rot. Où était son sourire qui allait jusqu'à éclairer son regard? Il était parti par sa faute. Alors que c'était la dernière chose que la muette voulait. Claire arrêta de bouger la feuille. Une chose était certaine en ce moment; il fallait qu'ils parlent... enfin bon... communiquent...
Le regard de Vadim la tira de ses pensées et elle se contenta de hausser les épaules. A quoi bon faire semblant de comprendre ce qu'il venait de dire alors qu'elle avait à peine écouter. Elle avait été trop occupé à observer celui qui fait battre son coeur. Mais une chose était certaine; pour des jeunes mutants, des adolescents, les pouvoirs sont plus qu'un simple outil. C'est une partie d'eux, quelque chose qui a fait ce qu'ils sont. Surtout pour des personnes très jeunes.
Claire se tourna vers Jareld et Jonas, laissant les trois autres à leur discussion. Pour les deux jeunes hommes, elle avait du avoir l'air complètement perdue dans le vague. Avec un petit sourire, la muette tendit la bouteille d'eau à Jareld avant de pointer Nathan. Après tout, la bouteille était à lui! Elle ajouta au geste une petite grimace. Par cette mimique, elle voulut dire à Jareld que le goût n'était pas terrible. Ce dernier parla ensuite de la maitrise de la météo. Si quelqu'un en était capable, Claire ne savait pas trop. Elle haussa les épaules. Mais si c'était possible, d'avoir quelques nuages au dessus d'eux pour les couvrir du soleil, ce n'était pas elle qui allait se mettre à râler! Son attention fut attiré par Jonas qui lui proposait un tour dans la jungle.
En le voyant se transformer en immense gorille, Claire eut un petit sourire peu assuré. Si c'était aussi libérateur qu'ils le disaient, peut être qu'elle arriverait à se vider l'esprit un peu. Son estomac, par contre, lui montrait qu'il avait peur. Claire acquiesça lentement, avant de jeter un coup d'oeil vers Joachim. La muette n'avait pas envie de s'éloigner, et elle avait besoin de lui parler. Ses yeux pâles continuèrent à le regarder quelques secondes. Peut être avait elle envie qu'il lui dise de ne pas partir et de rester avec lui. Mais ce n'était pas son genre. Claire se leva. Détournant les yeux, elle sauta sur le dos de Jonas, s'agrippant du mieux qu'elle pouvait.
- InvitéInvité
Re: "Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
Dim 2 Aoû 2009 - 20:39
Entre savoir qu'on est une plaie sur terre, ou en tous cas le penser. Et se le faire dire comme ça, il y a toujours un écart plus ou moins grand qui suffit généralement à vous faire tressaillir. Et bien Joachim venait d'en faire l'expérience, séance tenante, où Vadim du haut de sa franchise le lui avait balancé en plein dans la tête. Enfin, c'était sûrement une méthode psychologique déviante pour, peut-être, essayer de lui montrer d'une nouvelle façon qu'il ne devait pas avoir une opinion aussi lamentable de lui-même ! Oui, ça devait être ça ! Enfin... il restait quand même convaincu que son pouvoir ne servait vraiment à rien sinon dans une service de pompes funèbres pour gagner la place de l'incinérateur... joie de vivre quand tu nous tiens... Néanmoins la comparaison de Vadim ne sonnait pas si faux. Le pouvoir comme un outils, pourquoi pas généralement il servait de passe-partout ou de destructeur de documents... et encore une fois il pouvait servir d'incinérateur aussi... par contre il faudrait voir avec un autre élève pour le feu de cheminée. Joachim jeta quelques coups d'oeil en direction de l'autre petit groupe. Même s'il ne suivait pas vraiment la conversation il avait envie de rejoindre Claire et de passer un peu de temps avec elle. Il la vit éventer Jareld, grimaçant quelques instants pour le coup et se retournant prestement vers l'équipe professorale. Puis Jonas se transformer en gorille. Etrange. Nathan prit la parole aussi il l'écouta.
Le pouvoir : un outil la pensée revînt. Nathan suggéra la recomposition de la matière... Joachim y avait déjà pensé une fois. Claire monta sur le dos de Jonarilla, l'homme devenu gorille ! Dans n'importe quel dessin animé on aurait fait un gros plan sur le visage stupéfait bien que le cachant de Joachim. Une musique triste et mélancolique ! Elgar, Cello Concerto en Mi mineur, Adagio-Moderato, oui, ça irait sûrement. Joachim se rendit compte avec effroi qu'il n'avait absolument rien à faire de sa pensée du moment. Sûrement un serrement de coeur un peu plus fort avait irrigué son cerveau pour quelques courts instants lui faisant s'apercevoir qu'il était trompé avec le dos d'un gorille avant même que lui et Claire puissent être considérer comme un couple. Il se retourna vivement vers Vadim et Nathan, les poings plus serrés qu'il ne l'aurait voulu d'ailleurs. Et répondit, là aussi, plus fort qu'il ne l'aurait voulu sans pour autant crier, juste plus fort qu'avant.
"Ah ! Euh... oui, oui un outil... oui, oui... beaucoup de chemin pour ma part ah ah ah..." C'est alors qu'il chercha un sujet de discussion une remarque à faire. N'importe laquelle, elle serait parfaite ! Il repensa à la recomposition dont parlait Nathan. Parfait ! Grandiose ! Se changer l'esprit ! "La recomposition... oui, oui... euh..." Et sans savoir vraiment pourquoi l'idée le fit éclater de rire. Un rire un peu dément et assez opposé à l'habituelle retenue de Joachim mais collant bien à ce que Iacobo avait décelé de malsain dans le jeune homme pendant les mois qu'ils avaient passés ensemble. Il se cacha le visage, en profitant pour frotter furtivement les bords de ses yeux où avaient faillit germer quelques gouttes qu'il pourrait facilement faire passer pour des larmes dues au fou rire.
"Non... sérieux, je me demande si ce serait pas encore plus le bronx si je pouvais recomposer la matière. Pour en faire quoi ? Ah ! Oui ! Soigner les gens éventuellement... Mais bon ça m'obligerait à faire un travail psychologique monstrueux pour enlever tout ce qu'il y a de dramatique voire... tragique dans mes raisonnements et ma façon de me présenter." Le sourire de Joachim était devenu encore un peu plus large. Puis il se calma et revînt à l'état dans lequel il avait été quelques instants plus tôt, ou presque. "Je crois que j'aurais vraiment du mal à refouler tout ça. En tous cas ça donnerait du boulot et à Madame Deneos et à Madame Koffman ! Peut-être même qu'il faudrait que je vienne vous voir Monsieur Volkov pour avoir quelques doses de franchise un peu plus... viriles, pour ne pas dire dure, pour me préparer au reste. Non je crois que ce ne serait pas vraiment une bonne idée de pouvoir vraiment "recomposer" la matière. Peut-être trop.... radicalement opposé à mes capacités et à mon état d'esprit général...
Il avait mal au ventre et au dos d'avoir rit comme ça. C'était rare. Et sûrement très nerveux. Il n'aimait décidément que très peu ces effusions théâtrales qui étaient peut-être un trop bon reflet de ce qu'il pouvait y avoir enfouit en lui.
"Bon sinon pour parler de quelque chose d'autre. Il va falloir voir comment on s'organise et éventuellement voir s'il y a des intéressés pour l'auto-défense, non ? Enfin... j'ai jamais vraiment organiser quoique ce soit, mais Monsieur Gulliver, vous pourriez peut-être nous aider et nous donner des conseils, non ?"
Le pouvoir : un outil la pensée revînt. Nathan suggéra la recomposition de la matière... Joachim y avait déjà pensé une fois. Claire monta sur le dos de Jonarilla, l'homme devenu gorille ! Dans n'importe quel dessin animé on aurait fait un gros plan sur le visage stupéfait bien que le cachant de Joachim. Une musique triste et mélancolique ! Elgar, Cello Concerto en Mi mineur, Adagio-Moderato, oui, ça irait sûrement. Joachim se rendit compte avec effroi qu'il n'avait absolument rien à faire de sa pensée du moment. Sûrement un serrement de coeur un peu plus fort avait irrigué son cerveau pour quelques courts instants lui faisant s'apercevoir qu'il était trompé avec le dos d'un gorille avant même que lui et Claire puissent être considérer comme un couple. Il se retourna vivement vers Vadim et Nathan, les poings plus serrés qu'il ne l'aurait voulu d'ailleurs. Et répondit, là aussi, plus fort qu'il ne l'aurait voulu sans pour autant crier, juste plus fort qu'avant.
"Ah ! Euh... oui, oui un outil... oui, oui... beaucoup de chemin pour ma part ah ah ah..." C'est alors qu'il chercha un sujet de discussion une remarque à faire. N'importe laquelle, elle serait parfaite ! Il repensa à la recomposition dont parlait Nathan. Parfait ! Grandiose ! Se changer l'esprit ! "La recomposition... oui, oui... euh..." Et sans savoir vraiment pourquoi l'idée le fit éclater de rire. Un rire un peu dément et assez opposé à l'habituelle retenue de Joachim mais collant bien à ce que Iacobo avait décelé de malsain dans le jeune homme pendant les mois qu'ils avaient passés ensemble. Il se cacha le visage, en profitant pour frotter furtivement les bords de ses yeux où avaient faillit germer quelques gouttes qu'il pourrait facilement faire passer pour des larmes dues au fou rire.
"Non... sérieux, je me demande si ce serait pas encore plus le bronx si je pouvais recomposer la matière. Pour en faire quoi ? Ah ! Oui ! Soigner les gens éventuellement... Mais bon ça m'obligerait à faire un travail psychologique monstrueux pour enlever tout ce qu'il y a de dramatique voire... tragique dans mes raisonnements et ma façon de me présenter." Le sourire de Joachim était devenu encore un peu plus large. Puis il se calma et revînt à l'état dans lequel il avait été quelques instants plus tôt, ou presque. "Je crois que j'aurais vraiment du mal à refouler tout ça. En tous cas ça donnerait du boulot et à Madame Deneos et à Madame Koffman ! Peut-être même qu'il faudrait que je vienne vous voir Monsieur Volkov pour avoir quelques doses de franchise un peu plus... viriles, pour ne pas dire dure, pour me préparer au reste. Non je crois que ce ne serait pas vraiment une bonne idée de pouvoir vraiment "recomposer" la matière. Peut-être trop.... radicalement opposé à mes capacités et à mon état d'esprit général...
Il avait mal au ventre et au dos d'avoir rit comme ça. C'était rare. Et sûrement très nerveux. Il n'aimait décidément que très peu ces effusions théâtrales qui étaient peut-être un trop bon reflet de ce qu'il pouvait y avoir enfouit en lui.
"Bon sinon pour parler de quelque chose d'autre. Il va falloir voir comment on s'organise et éventuellement voir s'il y a des intéressés pour l'auto-défense, non ? Enfin... j'ai jamais vraiment organiser quoique ce soit, mais Monsieur Gulliver, vous pourriez peut-être nous aider et nous donner des conseils, non ?"
- InvitéInvité
Re: "Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
Mar 4 Aoû 2009 - 23:02
Vadim se trouva satisfait des réflexions de Nathan et Joachim. Tout cela était sans doute une bonne base théorique, et tant mieux si cela les guidait dans leurs choix. Mais c'était surtout l'expérience du feu de l'action qui serait décisive selon la philosophie du Sibérien.
Il s'éventa avec son bob et essuya ses tempes en sueur d'un revers de son bras.
"Il y a un long chemin à faire pour nous tous en effet... Et puis nous vivons sans aucun doute un moment historique, qui va nous pousser encore à faire des choix. Et les difficultés que nous avons éprouvées avant nous paraîtrons ridicules en comparaison."
Dit-il d'un air sombre en observant la jungle et le campement. Les élèves semblaient insouciants du destin qui se préparait. Une bataille décisive et peut-être une nouvelle ère pour l'humanité. Avec son lot de victimes et d'injustices.
Joachim parla du tragique de ses raisonnements, et Vadim se demanda s'il ne devenait pas comme lui justement. Trop sérieux. Comme Cassandre, comme le directeur adjoint Zachary. Comme trop de ses collègues en fait. L'Ogre réalisa qu'il aimerait bien organiser une soirée entre hommes, avec Paolo, Richard et Adam, devant un bon documentaire sportif et avec quelques boissons interdites aux élèves. Oui il faudrait y songer. Il ne pouvait imaginer qu'une bonne tranche de rigolade soit possible avec Esther, Carrie, Cassandre et Sahari alignées sur le divan ... attendant qu'il serve le thé tout en parlant jupons et chiffons...
"...Heu hum.. ah .. de la franchise virile ?? ..."
Il tiqua puis se mit à rire.
"Ha ha ha, une séance avec moi serait rapide. Je vous dis : réfléchissez-moins, et vivez plus ! Tu te tortures trop l'esprit Rot. C'est ainsi que l'on finit par vivre dans le passé ou dans l'infini des potentialités qui ne se sont pas produites ou qui aurait pu... etc... que de complications ! Pourquoi ne pas se dire : les choses sont ainsi faites, voyons ce qu'on peut en tirer d'amusant. Ha ha !"
Vadim se souvint que Yamina l'avait sollicité un peu plus tôt. Voyant que ses deux recrues avaient pris des résolutions sportives et martiales dans la plus cordiale camaraderie, il approuva d'un signe de tête et remit son bob et ses lunettes.
"Rot, Rafale, entraînez-vous bien. Je suis certain que vous pouvez commencer dors et déjà tous les deux. Ce sera parfait. Je dois vous abandonner."
Et sur un bref signe de la main à Joachim et Nathan, il partit en direction des tentes.
ailleurs
Il s'éventa avec son bob et essuya ses tempes en sueur d'un revers de son bras.
"Il y a un long chemin à faire pour nous tous en effet... Et puis nous vivons sans aucun doute un moment historique, qui va nous pousser encore à faire des choix. Et les difficultés que nous avons éprouvées avant nous paraîtrons ridicules en comparaison."
Dit-il d'un air sombre en observant la jungle et le campement. Les élèves semblaient insouciants du destin qui se préparait. Une bataille décisive et peut-être une nouvelle ère pour l'humanité. Avec son lot de victimes et d'injustices.
Joachim parla du tragique de ses raisonnements, et Vadim se demanda s'il ne devenait pas comme lui justement. Trop sérieux. Comme Cassandre, comme le directeur adjoint Zachary. Comme trop de ses collègues en fait. L'Ogre réalisa qu'il aimerait bien organiser une soirée entre hommes, avec Paolo, Richard et Adam, devant un bon documentaire sportif et avec quelques boissons interdites aux élèves. Oui il faudrait y songer. Il ne pouvait imaginer qu'une bonne tranche de rigolade soit possible avec Esther, Carrie, Cassandre et Sahari alignées sur le divan ... attendant qu'il serve le thé tout en parlant jupons et chiffons...
"...Heu hum.. ah .. de la franchise virile ?? ..."
Il tiqua puis se mit à rire.
"Ha ha ha, une séance avec moi serait rapide. Je vous dis : réfléchissez-moins, et vivez plus ! Tu te tortures trop l'esprit Rot. C'est ainsi que l'on finit par vivre dans le passé ou dans l'infini des potentialités qui ne se sont pas produites ou qui aurait pu... etc... que de complications ! Pourquoi ne pas se dire : les choses sont ainsi faites, voyons ce qu'on peut en tirer d'amusant. Ha ha !"
Vadim se souvint que Yamina l'avait sollicité un peu plus tôt. Voyant que ses deux recrues avaient pris des résolutions sportives et martiales dans la plus cordiale camaraderie, il approuva d'un signe de tête et remit son bob et ses lunettes.
"Rot, Rafale, entraînez-vous bien. Je suis certain que vous pouvez commencer dors et déjà tous les deux. Ce sera parfait. Je dois vous abandonner."
Et sur un bref signe de la main à Joachim et Nathan, il partit en direction des tentes.
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- Claire MillerJustiX
- Age : 34
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Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: "Dormir ! peut-être rêver" [5 avril]
Lun 31 Aoû 2009 - 17:17
Une fois grimpée sur le dos du gorille, Claire eut une drôle de sensation dans sa poitrine. Avec un coup d'oeil autour d'elle, sur les branches de la jungle. Le malaise qu'elle ressentait dans son estomac avait remonter jusqu'à appuyé contre sa gorge. Allait-elle vraiment supporter de se balancer d'une branche à l'autre, trimballée par un gros mammifère effrayant. Oui effrayant! Elle voulait bien se dire que ce n'était que Jonas, et non pas un animal de zoo sous sédatif. Mais reste qu'elle n'aimait pas ça. Un drôle de frisson, plutôt désagréable, traversa la jeune fille.
Tapotant rapidement l'épaule du Gorille et libérant ses jambes, Claire remit ses pieds au sol, un peu tremblante. Avec un soupir, la muette paraissait visiblement heureuse que l'idée de l'escapade était annulé. Peut être une autre fois? Cela ne lui aurait pas fait de mal, une petite balade. Mais... déjà qu'il avait toujours fallut la forcer pour la faire entrer dans un train de montagne russe. Elle adorait une fois commencé! Mais le problème était de commencer... Petit sourire pour son ami-mal, elle paraissait désolée. Claire réfléchissait à savoir comment dire à Jonas qu'elle avait trop peur, quand Joachim se mit à rire comme un dément.
Étonnée, Claire se tourna vers lui et l'observa quelques secondes. Il faut croire que le rire, aussi dément pouvait-il être, était contagieux car il étira un petit sourire sur les lèvres de Claire. Pourquoi? Elle n'en savait rien. Mais il riait. Peut être était-elle complètement aveugle pour ne pas remarquer pourquoi il riait comme un dingue... Ou bien c'était parce qu'il était dos à elle. Reste que plus il riait, plus ça sonnait faux. Et plus le sourire de la jeune fille s'effaçait. Elle avait cessé de trembler sur ses jambes, mais, étrangement, ne se sentait pas plus à l'aise, même pied à terre.
Elle l'écouta sans bouger, ses yeux posés contre la nuque du jeune homme. Elle était loin d'être en mesure de comprendre ce qui se passait dans l'esprit des gens. Même le sien, c'était difficile. Aussi, elle ne comprenait pas ce que pouvait ressentir Joachim. Elle ne savait même pas où ils en étaient les deux... Elle était certaine que de ses sentiments...
La réponse de Vadim attira son attention sur son professeur. Un conseil de plus à mettre dans la banque de tous les élèves. Lorsqu'il mentionna l'entrainement des deux jeunes hommes, Claire ramassa son livre et se tourna vers Jareld et Jonas. Elle avait envie d'être tranquille, maintenant. Petit sourire pour les deux garçons, un signe de la main pour dire "Bye bye!". Elle s'approcha de Nathan et Joachim, maintenant. Un sourire également en les regardant, son regard restant un peu plus longtemps sur l'un que l'autre, avant de s'éloigner.
Oui.. Ils devront parler.
S'ils s'en sortent.
Mais pas maintenant.
Ailleurs.
Tapotant rapidement l'épaule du Gorille et libérant ses jambes, Claire remit ses pieds au sol, un peu tremblante. Avec un soupir, la muette paraissait visiblement heureuse que l'idée de l'escapade était annulé. Peut être une autre fois? Cela ne lui aurait pas fait de mal, une petite balade. Mais... déjà qu'il avait toujours fallut la forcer pour la faire entrer dans un train de montagne russe. Elle adorait une fois commencé! Mais le problème était de commencer... Petit sourire pour son ami-mal, elle paraissait désolée. Claire réfléchissait à savoir comment dire à Jonas qu'elle avait trop peur, quand Joachim se mit à rire comme un dément.
Étonnée, Claire se tourna vers lui et l'observa quelques secondes. Il faut croire que le rire, aussi dément pouvait-il être, était contagieux car il étira un petit sourire sur les lèvres de Claire. Pourquoi? Elle n'en savait rien. Mais il riait. Peut être était-elle complètement aveugle pour ne pas remarquer pourquoi il riait comme un dingue... Ou bien c'était parce qu'il était dos à elle. Reste que plus il riait, plus ça sonnait faux. Et plus le sourire de la jeune fille s'effaçait. Elle avait cessé de trembler sur ses jambes, mais, étrangement, ne se sentait pas plus à l'aise, même pied à terre.
Elle l'écouta sans bouger, ses yeux posés contre la nuque du jeune homme. Elle était loin d'être en mesure de comprendre ce qui se passait dans l'esprit des gens. Même le sien, c'était difficile. Aussi, elle ne comprenait pas ce que pouvait ressentir Joachim. Elle ne savait même pas où ils en étaient les deux... Elle était certaine que de ses sentiments...
La réponse de Vadim attira son attention sur son professeur. Un conseil de plus à mettre dans la banque de tous les élèves. Lorsqu'il mentionna l'entrainement des deux jeunes hommes, Claire ramassa son livre et se tourna vers Jareld et Jonas. Elle avait envie d'être tranquille, maintenant. Petit sourire pour les deux garçons, un signe de la main pour dire "Bye bye!". Elle s'approcha de Nathan et Joachim, maintenant. Un sourire également en les regardant, son regard restant un peu plus longtemps sur l'un que l'autre, avant de s'éloigner.
Oui.. Ils devront parler.
S'ils s'en sortent.
Mais pas maintenant.
Ailleurs.
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