Une sieste pour supporter la chaleur
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- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Une sieste pour supporter la chaleur
Dim 28 Juin 2009 - 16:57
Allongé sur son sac de couchage, l'Inuit somnolait à cause de la chaleur qu'il supportait sans doute bien moins que la majorité des gens. Ca devait être génétique ou quelque chose du genre, mais les grosses chaleurs, il les supportait mal. Il avait constamment la sensation d'être à une heure avancée de la nuit où lui qui n'était pas couche tard était théoriquement plongé depuis longtemps dans le monde des songes.
Se laissant aller de temps à autres à respirer un peu plus fort qu'à l'accoutumée, Kalalli se tourna sur le dos et se frotta le front humide de sueur. Comment pouvait-on supporter de telles températures ? Au moins quand il faisait froid, on se couvrait et c'était réglé. Mais quand on avait chaud, que pouvait-on réellement faire ? Se mettre à l'ombre. Et quand c'était l'atmosphère qui était chaud ? Rien à faire. Attendre que ça passe, boire des trucs frais, et éviter le soleil, chose qu'il pensait être optimale dans la tente qui commençait à devenir une véritable serre.
Il lâcha un soupire sonore. Il fallait qu'il sorte pour se trouver un coin à l'ombre avec un peu de vent. Ce dernier serait sans doute chaud. Et puis. le jeune garçon n'était plus à ça près de toute façon.
Un crépitement attira son attention. Etait-ce un feu ? Quelqu'un était assez taré pour faire un feu avec cette chaleur ?! Quand on disait taré, on pensait à Jay. Normal. Mais quand même. Qui osait faire ça... ?
Il tourna la tête vers Kitty qui dormait pas très loin derrière lui. Ils avaient l'habitude de passer la majorité de leur temps ensemble. Kalalli s'était senti attitré d'une mission quasi divine qui était de prendre soin de la jeune télépathe. Puis peut être comme envers la sœur qu'il n'avait jamais eu, il était protecteur envers elle et gardait souvent un œil sur ce qu'elle faisait dans la limite du possible.
Kala avait régulièrement de petits gestes tendres envers la jeune fille qui lui semblaient naturels et pas réellement connotés comme ça devait vu par les autres. Le fait qu'on les voit comme un couple ne lui avait jamais traversé l'esprit quoi qu'on leur ait fait remarqué une fois ou deux sur le ton de la plaisanterie. Comme il ne relevait jamais vraiment la vérité sur la quantité de boutade qu'ils recevaient, il ne se doutait de rien.
Un sourire naquit sur ses lèvres et il observa le petit être assoupi à côté de lui quelques instants. Mais lui, il ne pouvait plus dormir avec une telle chaleur. Il se demandait comment elle y arrivait d'ailleurs. L'illusionniste attrapa une gourde d'eau qui traînait et bu quelques gorgées avant de la laisser près de la jeune fille. Au réveil, elle serait sans doute heureuse de trouver de quoi s'hydrater.
Attrapant un mouchoir propre, il lui épongea le front et les tempes alors qu'il repoussait délicatement ses cheveux pour essayer de ne pas la réveiller. Remettant le mouchoir en poche, il lui fit un bisous sur la joue tout doucement puis s'assit sur son sac.
Sa cuisse le lança alors. Elle était presque guérie totalement. Une petite cicatrice restait pourtant et risquait de ne pas disparaitre de sitôt. Avec le temps heureusement, elle était devenue bien moins handicapante qu'aux premiers jours où le moindre déplacement lui laissait au visage de nets rictus de douleurs.
Le bandage sous le bermuda lui tenait en plus assez chaud, ou tout du moins le pensait-il. Mais en réalité, même nu comme un ver, il aurait souffert des affres de la chaleur.
Il préférait attendre que Kitty se réveille plutôt que de la laisser seule. Il entrouvrit un peu le pan de la tente pour essayer de faire passer de l'air, mais avec le feu, ça ne semblait pas être mieux. Il décida donc de le refaire tomber et commença à réfléchir aux derniers évènements qui leurs étaient arrivés assis en tailleur, pour attendre que la petite télépathe finisse par se réveiller.
Se laissant aller de temps à autres à respirer un peu plus fort qu'à l'accoutumée, Kalalli se tourna sur le dos et se frotta le front humide de sueur. Comment pouvait-on supporter de telles températures ? Au moins quand il faisait froid, on se couvrait et c'était réglé. Mais quand on avait chaud, que pouvait-on réellement faire ? Se mettre à l'ombre. Et quand c'était l'atmosphère qui était chaud ? Rien à faire. Attendre que ça passe, boire des trucs frais, et éviter le soleil, chose qu'il pensait être optimale dans la tente qui commençait à devenir une véritable serre.
Il lâcha un soupire sonore. Il fallait qu'il sorte pour se trouver un coin à l'ombre avec un peu de vent. Ce dernier serait sans doute chaud. Et puis. le jeune garçon n'était plus à ça près de toute façon.
Un crépitement attira son attention. Etait-ce un feu ? Quelqu'un était assez taré pour faire un feu avec cette chaleur ?! Quand on disait taré, on pensait à Jay. Normal. Mais quand même. Qui osait faire ça... ?
Il tourna la tête vers Kitty qui dormait pas très loin derrière lui. Ils avaient l'habitude de passer la majorité de leur temps ensemble. Kalalli s'était senti attitré d'une mission quasi divine qui était de prendre soin de la jeune télépathe. Puis peut être comme envers la sœur qu'il n'avait jamais eu, il était protecteur envers elle et gardait souvent un œil sur ce qu'elle faisait dans la limite du possible.
Kala avait régulièrement de petits gestes tendres envers la jeune fille qui lui semblaient naturels et pas réellement connotés comme ça devait vu par les autres. Le fait qu'on les voit comme un couple ne lui avait jamais traversé l'esprit quoi qu'on leur ait fait remarqué une fois ou deux sur le ton de la plaisanterie. Comme il ne relevait jamais vraiment la vérité sur la quantité de boutade qu'ils recevaient, il ne se doutait de rien.
Un sourire naquit sur ses lèvres et il observa le petit être assoupi à côté de lui quelques instants. Mais lui, il ne pouvait plus dormir avec une telle chaleur. Il se demandait comment elle y arrivait d'ailleurs. L'illusionniste attrapa une gourde d'eau qui traînait et bu quelques gorgées avant de la laisser près de la jeune fille. Au réveil, elle serait sans doute heureuse de trouver de quoi s'hydrater.
Attrapant un mouchoir propre, il lui épongea le front et les tempes alors qu'il repoussait délicatement ses cheveux pour essayer de ne pas la réveiller. Remettant le mouchoir en poche, il lui fit un bisous sur la joue tout doucement puis s'assit sur son sac.
Sa cuisse le lança alors. Elle était presque guérie totalement. Une petite cicatrice restait pourtant et risquait de ne pas disparaitre de sitôt. Avec le temps heureusement, elle était devenue bien moins handicapante qu'aux premiers jours où le moindre déplacement lui laissait au visage de nets rictus de douleurs.
Le bandage sous le bermuda lui tenait en plus assez chaud, ou tout du moins le pensait-il. Mais en réalité, même nu comme un ver, il aurait souffert des affres de la chaleur.
Il préférait attendre que Kitty se réveille plutôt que de la laisser seule. Il entrouvrit un peu le pan de la tente pour essayer de faire passer de l'air, mais avec le feu, ça ne semblait pas être mieux. Il décida donc de le refaire tomber et commença à réfléchir aux derniers évènements qui leurs étaient arrivés assis en tailleur, pour attendre que la petite télépathe finisse par se réveiller.
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Lun 29 Juin 2009 - 22:19
Deux semaines étaient passé et cela faisait vingt-quatre heures que tout l'Institut avait déménagé à Genosha. La petite télépathe n'avait jamais vu un tel paysage tropical. Tout comme elle découvrait les joie du camping. La benjamine de l'Institut avait du mal à supporter la chaleur qu'il régnait sur l'île. Elle ne savait vraiment pas comment s'habiller afin d'avoir le moins chaud possible. La veille, la petite fille s'était installée dans une tente avec Yamina, Nora et Georgia. Mais en ce début d'après midi, Kitty avait décidé de faire une sieste en compagnie de Kalalli. On ne les voyaient rarement séparés depuis quelques temps. La pré-adolescente aimait bien rester avec lui. Elle appréciait énormément les petits gestes d'attention qu'il avait envers elle.
Contrairement au jeune garçon, les sentiments de Kitty n'étaient pas ceux d'une soeur envers son frère. Ayant un grand frère, la petite demoiselle savait faire la différence. Et ce n'était pas non plus comme lorsque Jimmy ou Wood s'occupaient d'elle. Elle savait qu'elle était tombée amoureuse du jeune Inuit et espérait que ça soit la même chose pour lui. Mais ça l'était forcément sinon il n'aurait pas tous ces petits gestes attentionnés envers elle. La petite JustiX était habillée d'un short en jean bleu, d'un débardeur jaune pastel et une grosse paire de chaussures de marche. Une casquette était posée près d'elle. Kitty dormait pas très loin de Kalalli. Comment arrivait-elle à dormir malgré la chaleur ? Disons que cette chaleur l'aidait à dormir. Mais lorsque le jeune Inuit lui déposa un baiser sur la joue, la petite demoiselle commença à bouger. Dans un demi-sommeil, elle vit Kallali un peu plus loin.
La jeune télépathe mit plusieurs minutes avant de se réveiller complétement. La chaleur était assez oppressante. La petite JustiX s'assit sur le sac de couchage sur lequel elle était allongée. Elle se frotta les yeux et vit la gourde que Kalalli avait laissé près d'elle. La jeune fille commençait à avoir soif. Elle prit la gourde et but un peu. Puis elle la reposa. Kitty se rechaussa et rejoignit le jeune KozaX. Sans faire de bruit, la petit JustiX déposé un tendre baiser sur la joue de l'Inuit. Puis elle s'installa à côté de lui. Les gestes de la pré-adolescente étaient encore timide envers Kalalli. Elle ne savait pas vraiment comment réagir avec lui et hésitait encore. Après tout c'était la première fois qu'elle tombait amoureuse et elle n'osait pas demander au jeune garçon ce qu'il ressentait pour elle. Kitty décida de rompre le silence :
"Tu as bien dormi Kala ? Tu as pas trop mal à ta cuisse ?"
La petite télépathe plongea sont regard gris dans celui de l'Inuit et lui fit un sourire timide. Oh, elle pourrait lire dans son esprit pour savoir ce qu'il pensait d'elle, mais elle ne le ferait pas. Cela serait un manque de respect de sa part avec celui qu'elle considérait comme son prince charmant. La pré-adolescente attendit tranquillement la réponse de Kalalli, son regard ne quittant pas celui du jeune KozaX.
Contrairement au jeune garçon, les sentiments de Kitty n'étaient pas ceux d'une soeur envers son frère. Ayant un grand frère, la petite demoiselle savait faire la différence. Et ce n'était pas non plus comme lorsque Jimmy ou Wood s'occupaient d'elle. Elle savait qu'elle était tombée amoureuse du jeune Inuit et espérait que ça soit la même chose pour lui. Mais ça l'était forcément sinon il n'aurait pas tous ces petits gestes attentionnés envers elle. La petite JustiX était habillée d'un short en jean bleu, d'un débardeur jaune pastel et une grosse paire de chaussures de marche. Une casquette était posée près d'elle. Kitty dormait pas très loin de Kalalli. Comment arrivait-elle à dormir malgré la chaleur ? Disons que cette chaleur l'aidait à dormir. Mais lorsque le jeune Inuit lui déposa un baiser sur la joue, la petite demoiselle commença à bouger. Dans un demi-sommeil, elle vit Kallali un peu plus loin.
La jeune télépathe mit plusieurs minutes avant de se réveiller complétement. La chaleur était assez oppressante. La petite JustiX s'assit sur le sac de couchage sur lequel elle était allongée. Elle se frotta les yeux et vit la gourde que Kalalli avait laissé près d'elle. La jeune fille commençait à avoir soif. Elle prit la gourde et but un peu. Puis elle la reposa. Kitty se rechaussa et rejoignit le jeune KozaX. Sans faire de bruit, la petit JustiX déposé un tendre baiser sur la joue de l'Inuit. Puis elle s'installa à côté de lui. Les gestes de la pré-adolescente étaient encore timide envers Kalalli. Elle ne savait pas vraiment comment réagir avec lui et hésitait encore. Après tout c'était la première fois qu'elle tombait amoureuse et elle n'osait pas demander au jeune garçon ce qu'il ressentait pour elle. Kitty décida de rompre le silence :
"Tu as bien dormi Kala ? Tu as pas trop mal à ta cuisse ?"
La petite télépathe plongea sont regard gris dans celui de l'Inuit et lui fit un sourire timide. Oh, elle pourrait lire dans son esprit pour savoir ce qu'il pensait d'elle, mais elle ne le ferait pas. Cela serait un manque de respect de sa part avec celui qu'elle considérait comme son prince charmant. La pré-adolescente attendit tranquillement la réponse de Kalalli, son regard ne quittant pas celui du jeune KozaX.
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 30 Juin 2009 - 1:15
Les derniers évènements... Un véritable méli mélo où le jeune garçon avait cru y laisser la vie. Rien qu'y repenser lui faisait accélérer le cœur et le mettait mal à l'aise. Depuis que la panthère l'avait attaqué, il avait évité au maximum la présence d'Heike. Évidemment, il avait parfaitement conscience que le gros chat n'avait rien à voir avec la lycanthrope et qu'il était plutôt pacifique mais il n'y pouvait rien. Il ne se sentait pas en confiance lorsqu'il était là et faisait donc tout pour avoir toujours mieux à faire ailleurs.
Et puis il n'y avait pas qu'Heike que Kalalli évitait au maximum. L'autre personne, c'était celle qui avait était à une intervention près de Viconia de le tuer. Nathan. Possédé par le jeune garçon du baraquement en Inde, il s'était retourné sur lui alors qu'il était blessé au sol, la cuisse saignante abondamment. Incapable de bouger suffisamment rapidement pour éviter le tir de plasma que lui réservait le chef des NeXus, il aurait sans doute succombé à la violente secousse qui l'aurait étreint et aux brûlures. L'Inuit avait été une cible de choix. Et Viconia. L'avait-il suffisamment remerciée de ce qu'elle avait fait ? Certainement pas assez.
Nathan avait beau s'être excusé de son comportement, et même si à nouveau, Kala avait conscience qu'il ne devait pas avoir peur de ce camarade-ci, quelque chose en lui d'inconscient lui faisait peur en eux. Il était mal à l'aise dès qu'il les savait près de lui. Et s'il ne les voyait pas, il les cherchait du regard pour s'éloigner d'eux, pour les éviter.
Kalalli avait failli mourir. D'ailleurs, il en avait été totalement conscient sur le moment et c'était cette poussée d'adrénaline amplifiée par un instant de survie (et une énorme aide de Viconia) qui lui avait permis de s'échapper. Le tir qui lui était destiné s'était écrasé sur le lit derrière lequel se cachait le manipulateur de Nathan, lequel s'était fait écraser lorsque le meuble s'était effondré, le tuant quelques instant plus tard, sans doute par étouffement. Le NeXus avait alors été libéré de l'emprise mutante et était redevenu totalement normal.
Au fond de lui, Kala culpabilisait de la mort de son adversaire. Il savait que dans cette situation précise, c'était soit lui, soit le jeune garçon. Mais ça ne changeait rien. Quelqu'un était mort par sa faute. Il était donc une sorte d'assassin indirect. Car s'il n'avait pas été si faible, il ne se serait pas fait attaquer par la mi-humaine mi-louve et Viconia n'aurait pas eu besoin de dévier le tir vers le jeune mutant.
L'Inuit lâcha un soupire sonore, le regard dans le vide emprunt d'une tristesse qu'en cet instant il ne dissimulait pas. Il était quasiment seul puisque la petite Kitty dormait près de lui. Alors à quoi bon masquer ses sentiments ? Les adultes le faisaient suffisamment à longueur de temps pour se protéger. Ici et maintenant, il n'avait à se protéger de personne. Même si la jeune fille avait été éveillée, il avait confiance en elle et savait qu'il n'avait pas besoin de paraître un autre que le faible garçon qu'il était.
Les yeux mi-clos, la demoiselle commençait à sortir des songes. Le moins qu'on pouvait dire, mais c'était le cas pour n'importe qui, c'est qu'elle n'était pas de la première fraîcheur au réveil. Mais qui pouvait être radieux quand on était dans une fournaise ? Cette sieste semblait les avoir encore davantage fatigués qu'ils ne l'étaient déjà, car ça semblait pouvoir être possible !
Il s'amusa à l'observer un instant alors qu'elle revenait à la réalité chaude et humide de la tente. Elle se redressa et prit rapidement la gourde pour y boire, preuve qu'il avait bien fait de la placer à côté d'elle. La petite JustiX remit ses chaussures, puis se rapprocha de lui, semblant être réveillée pour de bon bien qu'épuisée. Il lui sourit tendrement pour lui souhaiter un bon réveil et ne s'étonna pas plus que ça qu'elle vienne lui faire un tendre petit bisous sur la joue.
C'était presque devenu commun comme signe d'affection entre eux. Pourtant, Kalalli appréciait toujours autant cette petite bulle de tendresse qui les unissait. Il était heureux quand il pouvait être avec elle. Heureux de savoir qu'elle allait bien et qu'il pouvait la protéger. Il espérait qu'elle se sente en sécurité avec lui même si lui ne pensait pas être digne de cette protection. Son pouvoir était loin d'être offensif après tout. Mais en tout cas, il ne voulait pas trahir la confiance qu'elle mettait en lui. Tant de fois elle avait été abandonnée par des êtres chers qui étaient repartis ou qui étaient morts. Bien sûr, c'était égoïste de voir ça comme un abandon. On ne choisissait pas de survivre pour s'occuper de Kitty. River n'avait pas du songer à elle lorsqu'elle était mourante. Mais comme on disait, le plus douloureux à vivre était souvent pour les survivants... Et la petite fille en était une. Une survivante...
Alors non. Il ne la laisserait pas tomber. Et une des raisons pour lesquelles il reviendrait de mission à chaque fois serait pour lui prouver que lui, lui il ne l'abandonnerait pas. Il serait là pour elle. Parce qu'il l'aimait énormément et qu'il ne lui voulait que son plein bonheur. Et c'était important pour elle, il le savait, que les gens qu'elle aime ne disparaisse pas de façon tragique.
L'ex StryX lui demanda alors s'il avait bien dormi et si sa blessure le gênait encore. Pour les deux réponses, c'était difficile à dire. Le regard plongé dans les petits yeux gris de sa compagne de sieste, il dit avec son regard fatigué qu'il ne pouvait dissimuler :
" Pas terrible non... Il fait vraiment trop chaud quoi qu'on fasse. J'ai l'impression que même si on dort on se fatigue davantage. C'est... étrange. " conclue-t-il en un haussement d'épaule après avoir cherché le dernier mot, armé d'un petit sourire en coin.
Puis il rajouta : " En plus ce bandage me démange avec la transpiration ! C'est insupportable ! " illustra-t-il par un vigoureux grattement des contours du pansement à travers le bermuda qu'il portait.
S'il avait été seul, il aurait passé la main dedans pour plus d'efficacité de la chose, mais on évitait en général en public, surtout devant les jeunes filles... Si gratter ne convenait pas, il venait de le remarquer, il remua le bord du bandage pour essayer d'y frotter la peau et faire disparaître cette désagréable sensation de picotement constante.
Nouveau soupire sonore. Kalalli sentait de plus en plus la chaleur lui monter à la tête et bien qu'il se désaltérait régulièrement, il commençait à force à ne pas se sentir très très bien. Il n'était physiquement pas très résistant à la chaleur. En été à Boston déjà, il évitait de sortir aux heures de soleil tapageur et préférait les soirées fraîches. En plus, il détestait au plus haut point transpirer ! On collait, ça grattait et les gens sentaient rarement bon !
Tentant de maîtriser un peu son mal être devant Kitty, il lui retourna la question doucement :
" Et toi ? Pas trop de mal à supporter la chaleur pendant tes rêves ? T'avais les jambes qui remuaient beaucoup pendant que tu dormais ! " dit-il en ricanant avec un regard tendre.
" Tu devais faire un rêve peut être ? Tu t'en souviens ? "
Et puis il n'y avait pas qu'Heike que Kalalli évitait au maximum. L'autre personne, c'était celle qui avait était à une intervention près de Viconia de le tuer. Nathan. Possédé par le jeune garçon du baraquement en Inde, il s'était retourné sur lui alors qu'il était blessé au sol, la cuisse saignante abondamment. Incapable de bouger suffisamment rapidement pour éviter le tir de plasma que lui réservait le chef des NeXus, il aurait sans doute succombé à la violente secousse qui l'aurait étreint et aux brûlures. L'Inuit avait été une cible de choix. Et Viconia. L'avait-il suffisamment remerciée de ce qu'elle avait fait ? Certainement pas assez.
Nathan avait beau s'être excusé de son comportement, et même si à nouveau, Kala avait conscience qu'il ne devait pas avoir peur de ce camarade-ci, quelque chose en lui d'inconscient lui faisait peur en eux. Il était mal à l'aise dès qu'il les savait près de lui. Et s'il ne les voyait pas, il les cherchait du regard pour s'éloigner d'eux, pour les éviter.
Kalalli avait failli mourir. D'ailleurs, il en avait été totalement conscient sur le moment et c'était cette poussée d'adrénaline amplifiée par un instant de survie (et une énorme aide de Viconia) qui lui avait permis de s'échapper. Le tir qui lui était destiné s'était écrasé sur le lit derrière lequel se cachait le manipulateur de Nathan, lequel s'était fait écraser lorsque le meuble s'était effondré, le tuant quelques instant plus tard, sans doute par étouffement. Le NeXus avait alors été libéré de l'emprise mutante et était redevenu totalement normal.
Au fond de lui, Kala culpabilisait de la mort de son adversaire. Il savait que dans cette situation précise, c'était soit lui, soit le jeune garçon. Mais ça ne changeait rien. Quelqu'un était mort par sa faute. Il était donc une sorte d'assassin indirect. Car s'il n'avait pas été si faible, il ne se serait pas fait attaquer par la mi-humaine mi-louve et Viconia n'aurait pas eu besoin de dévier le tir vers le jeune mutant.
L'Inuit lâcha un soupire sonore, le regard dans le vide emprunt d'une tristesse qu'en cet instant il ne dissimulait pas. Il était quasiment seul puisque la petite Kitty dormait près de lui. Alors à quoi bon masquer ses sentiments ? Les adultes le faisaient suffisamment à longueur de temps pour se protéger. Ici et maintenant, il n'avait à se protéger de personne. Même si la jeune fille avait été éveillée, il avait confiance en elle et savait qu'il n'avait pas besoin de paraître un autre que le faible garçon qu'il était.
Les yeux mi-clos, la demoiselle commençait à sortir des songes. Le moins qu'on pouvait dire, mais c'était le cas pour n'importe qui, c'est qu'elle n'était pas de la première fraîcheur au réveil. Mais qui pouvait être radieux quand on était dans une fournaise ? Cette sieste semblait les avoir encore davantage fatigués qu'ils ne l'étaient déjà, car ça semblait pouvoir être possible !
Il s'amusa à l'observer un instant alors qu'elle revenait à la réalité chaude et humide de la tente. Elle se redressa et prit rapidement la gourde pour y boire, preuve qu'il avait bien fait de la placer à côté d'elle. La petite JustiX remit ses chaussures, puis se rapprocha de lui, semblant être réveillée pour de bon bien qu'épuisée. Il lui sourit tendrement pour lui souhaiter un bon réveil et ne s'étonna pas plus que ça qu'elle vienne lui faire un tendre petit bisous sur la joue.
C'était presque devenu commun comme signe d'affection entre eux. Pourtant, Kalalli appréciait toujours autant cette petite bulle de tendresse qui les unissait. Il était heureux quand il pouvait être avec elle. Heureux de savoir qu'elle allait bien et qu'il pouvait la protéger. Il espérait qu'elle se sente en sécurité avec lui même si lui ne pensait pas être digne de cette protection. Son pouvoir était loin d'être offensif après tout. Mais en tout cas, il ne voulait pas trahir la confiance qu'elle mettait en lui. Tant de fois elle avait été abandonnée par des êtres chers qui étaient repartis ou qui étaient morts. Bien sûr, c'était égoïste de voir ça comme un abandon. On ne choisissait pas de survivre pour s'occuper de Kitty. River n'avait pas du songer à elle lorsqu'elle était mourante. Mais comme on disait, le plus douloureux à vivre était souvent pour les survivants... Et la petite fille en était une. Une survivante...
Alors non. Il ne la laisserait pas tomber. Et une des raisons pour lesquelles il reviendrait de mission à chaque fois serait pour lui prouver que lui, lui il ne l'abandonnerait pas. Il serait là pour elle. Parce qu'il l'aimait énormément et qu'il ne lui voulait que son plein bonheur. Et c'était important pour elle, il le savait, que les gens qu'elle aime ne disparaisse pas de façon tragique.
L'ex StryX lui demanda alors s'il avait bien dormi et si sa blessure le gênait encore. Pour les deux réponses, c'était difficile à dire. Le regard plongé dans les petits yeux gris de sa compagne de sieste, il dit avec son regard fatigué qu'il ne pouvait dissimuler :
" Pas terrible non... Il fait vraiment trop chaud quoi qu'on fasse. J'ai l'impression que même si on dort on se fatigue davantage. C'est... étrange. " conclue-t-il en un haussement d'épaule après avoir cherché le dernier mot, armé d'un petit sourire en coin.
Puis il rajouta : " En plus ce bandage me démange avec la transpiration ! C'est insupportable ! " illustra-t-il par un vigoureux grattement des contours du pansement à travers le bermuda qu'il portait.
S'il avait été seul, il aurait passé la main dedans pour plus d'efficacité de la chose, mais on évitait en général en public, surtout devant les jeunes filles... Si gratter ne convenait pas, il venait de le remarquer, il remua le bord du bandage pour essayer d'y frotter la peau et faire disparaître cette désagréable sensation de picotement constante.
Nouveau soupire sonore. Kalalli sentait de plus en plus la chaleur lui monter à la tête et bien qu'il se désaltérait régulièrement, il commençait à force à ne pas se sentir très très bien. Il n'était physiquement pas très résistant à la chaleur. En été à Boston déjà, il évitait de sortir aux heures de soleil tapageur et préférait les soirées fraîches. En plus, il détestait au plus haut point transpirer ! On collait, ça grattait et les gens sentaient rarement bon !
Tentant de maîtriser un peu son mal être devant Kitty, il lui retourna la question doucement :
" Et toi ? Pas trop de mal à supporter la chaleur pendant tes rêves ? T'avais les jambes qui remuaient beaucoup pendant que tu dormais ! " dit-il en ricanant avec un regard tendre.
" Tu devais faire un rêve peut être ? Tu t'en souviens ? "
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 30 Juin 2009 - 19:32
Alixtide, portant uniquement le slip sale volé à Iaccobo il y a bien longtemps, furetait entre les tentes en suant à grosses gouttes. Son corps était évidemment couvert de crasse accumulée, mais deux plaques particulièrement sombres couvraient ses tibias, vestige d'une blessure qui mettrait sans doute encore des mois avant de disparaître. La brutalité de Camille avait gâché les nuits de pauvre Breton pendant tout le temps écoulé depuis leur duel, lui qui aimait tant dormir sur le ventre. C'est à grand renfort de pommades et autres soins qu'Alixtide était parvenu à marcher normalement et sans douleurs. Aujourd'hui il ne sentait plus rien à moins que quelque chose effleure ses hématomes persistants et cruels.
L'ambiance tropicale ne gênait pas Alixtide en soi, mais c'était le fait d'avoir perdu l'Institut et son petit confort qui l'irritait. Pour la première fois il devrait vraiment partager une chambre qui ne serait jamais aussi bien équipée que la sienne. Il risquait gros d'ailleurs à se faire éjecter de la tente collective par ses camarades.
Venir sur Génosha, la terre mutante, suscitait à la fois la curiosité et l'angoisse du mutant. Certes il y aurait moyen de rencontrer des cogénaires, découvrir un nouveau monde et des mutants pires que tout, mais il y avait aussi le grand risque de rencontrer une mort prématurée. Alixtide ne se souvenait que trop bien des pertes enregistrées suite à la dernière vague de missions après la folie des profs. Cette fois-là, il avait pu par miracle échapper au contingent en étant affecté à la garde de l'Institut. Il avait d'ailleurs merveilleusement accueilli un ambassadeur étranger d'une cordialité surnaturelle, et personne à l'Institut n'avait jugé bon de le remercier.
On n'avait certainement pas été satisfait de son travail d'accueil, car cette fois-ci il faisait partie de la troupe de choc. Gargoyle prenait cela comme un risque de se faire tuer au combat et de récolter son nom gravé sur la pierre tombale de "ceux tués par la bêtise humaine". Son objectif premier, outre le tourisme politique, était donc la survie personnelle.
Désireux de se concentrer sur des choses triviales, il feignit comme tout le monde de se croire en vacances et parcourut les couloirs des tentes. Il avait vu Niko entrer dans une, et se refusa tout naturellement à le rejoindre. Entendant la voix fluette de la jeune Willington, il s'arrêta au niveau d'une tente. Elle était en compagnie de l'Inuit, peut-être d'autres personnes. En tout cas Alixtide jugea que c'est dans une telle tente qu'il devait élire domicile. Au moins les deux demi-portions ne le chasseraient pas à coups de pied aux fesses.
Il fit donc une entrée triomphale en faisant voler la toile de tente... Puis il parcourut des yeux la pièce et ne put s'empêcher de sourire en ne voyant qu'eux deux. Puis il examina la position rapprochée des gamins... et prit une expression sévère en pointant du doigt Kitty et s'adressant à Kalalli.
"Hé mais ?? On a dit des tentes garçons d'un côté et filles dans un autre !! Purin Kapalui, tu te rends compte si madame Wolfman ou autre pire Carlie Marin avait vu que vous êtes que tous les deux ? A mon avis ça aurait été une punition très grave..."
Il alla nonchalamment tester la solidité d'un lit et sourit aux enfants d'un air de grand seigneur.
"Horreusement que je suis là, je vais pouvoir vous regarder et je pourrai témoigner, ensuite, que vous n'avez purin rien fait d'interdit ensemble pour des mineurs."
Il tendit sa main vers la bouteille d'eau prévue par l'Inuit au réveil de sa belle.
"Tu peux me passer de l'eau purin, Kilpala ? Il fait purin chaud ! Ensuite continuez votre conservation, comme si j'étais pas là, dans ma tente."
L'ambiance tropicale ne gênait pas Alixtide en soi, mais c'était le fait d'avoir perdu l'Institut et son petit confort qui l'irritait. Pour la première fois il devrait vraiment partager une chambre qui ne serait jamais aussi bien équipée que la sienne. Il risquait gros d'ailleurs à se faire éjecter de la tente collective par ses camarades.
Venir sur Génosha, la terre mutante, suscitait à la fois la curiosité et l'angoisse du mutant. Certes il y aurait moyen de rencontrer des cogénaires, découvrir un nouveau monde et des mutants pires que tout, mais il y avait aussi le grand risque de rencontrer une mort prématurée. Alixtide ne se souvenait que trop bien des pertes enregistrées suite à la dernière vague de missions après la folie des profs. Cette fois-là, il avait pu par miracle échapper au contingent en étant affecté à la garde de l'Institut. Il avait d'ailleurs merveilleusement accueilli un ambassadeur étranger d'une cordialité surnaturelle, et personne à l'Institut n'avait jugé bon de le remercier.
On n'avait certainement pas été satisfait de son travail d'accueil, car cette fois-ci il faisait partie de la troupe de choc. Gargoyle prenait cela comme un risque de se faire tuer au combat et de récolter son nom gravé sur la pierre tombale de "ceux tués par la bêtise humaine". Son objectif premier, outre le tourisme politique, était donc la survie personnelle.
Désireux de se concentrer sur des choses triviales, il feignit comme tout le monde de se croire en vacances et parcourut les couloirs des tentes. Il avait vu Niko entrer dans une, et se refusa tout naturellement à le rejoindre. Entendant la voix fluette de la jeune Willington, il s'arrêta au niveau d'une tente. Elle était en compagnie de l'Inuit, peut-être d'autres personnes. En tout cas Alixtide jugea que c'est dans une telle tente qu'il devait élire domicile. Au moins les deux demi-portions ne le chasseraient pas à coups de pied aux fesses.
Il fit donc une entrée triomphale en faisant voler la toile de tente... Puis il parcourut des yeux la pièce et ne put s'empêcher de sourire en ne voyant qu'eux deux. Puis il examina la position rapprochée des gamins... et prit une expression sévère en pointant du doigt Kitty et s'adressant à Kalalli.
"Hé mais ?? On a dit des tentes garçons d'un côté et filles dans un autre !! Purin Kapalui, tu te rends compte si madame Wolfman ou autre pire Carlie Marin avait vu que vous êtes que tous les deux ? A mon avis ça aurait été une punition très grave..."
Il alla nonchalamment tester la solidité d'un lit et sourit aux enfants d'un air de grand seigneur.
"Horreusement que je suis là, je vais pouvoir vous regarder et je pourrai témoigner, ensuite, que vous n'avez purin rien fait d'interdit ensemble pour des mineurs."
Il tendit sa main vers la bouteille d'eau prévue par l'Inuit au réveil de sa belle.
"Tu peux me passer de l'eau purin, Kilpala ? Il fait purin chaud ! Ensuite continuez votre conservation, comme si j'étais pas là, dans ma tente."
- Kitty WillingtonFac
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Jeu 2 Juil 2009 - 1:01
Kitty n'eut pas vraiment le temps de répondre à Kalalli que le pan de la tente s'ouvrit. La petite fille lâcha du regard le jeune inuit, non sans être déçu de cette intrusion. Elle aurait voulu qu'ils restent encore un peu tout seul tout les deux, mais cela allait s'avérer difficile. Elle regarda la personne qui venait de rentrer dans la tente et reconnu Alixtide. La petite télépathe avait toujours du mal avec le mutant odorant. Mais ici il était difficile de l'éviter à cause de la promiscuité. Et apparemment il avait décider que cette tente serait sa tente. Mais pourquoi fallait qu'il gâche un moment que la pré-adolescente commençait à trouver magique. La petite télépathe poussa un soupir de déception quand Alixtide commença à leur parler. Elle n'était plus une petite fille et savait se débrouiller toute seule. Elle l'avait montré bien dès fois pourtant. Et puis qu'est-ce qu'il croyait qu'ils allaient faire ? Des trucs interdit pour les mineurs comme il disait ? Mais elle n'y pensait même pas. Il gâchait vraiment tout à chaque fois. Kitty prit la gourde et la lança au mutant odorant puis elle lui répondit :
"On faisait rien de mal ! On a le droit de discuter ensemble sans avoir les idées mal tournées. En plus t'es pas mon père, donc je fais ce que je veux ! Si Mlle Marcin serait venue, elle aurait rien dit car elle aurait vu qu'on discutait seulement."
Puis elle le regarda de haut en bas. Franchement pourquoi il se baladait comme ça avec des filles dans le campement ? Il faisait chaud d'accord mais quand même. Et puis être en slip ne le protégeait pas des moustiques et autres bestioles qui pouvaient se trouver ici.
"Et toi au lieu de t'occuper de ce qu'on fait, tu devrais un peu plus t'habiller, tu crois pas. Il y a des jeunes filles ici."
La benjamine de l'Institut secoua la tête et se reconcentra sur Kalalli. N'ayant pas vraiment envie qu'Alixtide entende ce qu'elle avait à dire, la petite télépathe plongea son regard gris dans celui du jeune KozaX et laissa la connexion télépathique se faire entre les deux. Puis après un sourire rassurant, elle lui transmit par télépathie :
*Oui j'ai fais un rêve vraiment beau. Mais je t'en parlerais plus tard. Je veux pas qu'Alixtide l'entende. Dis tu restes avec moi hein ?*
Kitty voulait bien faire un effort et discuter avec le mutant odorant, mais elle ne voulait pas rester toute seule non plus. De toute façon, là elle ne pouvait vraiment l'éviter ici. La petite fille garda le contact mental avec le jeune Inuit. Cela la rassurait et elle appréciait plutôt ça. Elle n'avait pas envie de couper le lien télépathique pour l'instant. La pré-adolescente attendit la réponse de ses deux comparses.
"On faisait rien de mal ! On a le droit de discuter ensemble sans avoir les idées mal tournées. En plus t'es pas mon père, donc je fais ce que je veux ! Si Mlle Marcin serait venue, elle aurait rien dit car elle aurait vu qu'on discutait seulement."
Puis elle le regarda de haut en bas. Franchement pourquoi il se baladait comme ça avec des filles dans le campement ? Il faisait chaud d'accord mais quand même. Et puis être en slip ne le protégeait pas des moustiques et autres bestioles qui pouvaient se trouver ici.
"Et toi au lieu de t'occuper de ce qu'on fait, tu devrais un peu plus t'habiller, tu crois pas. Il y a des jeunes filles ici."
La benjamine de l'Institut secoua la tête et se reconcentra sur Kalalli. N'ayant pas vraiment envie qu'Alixtide entende ce qu'elle avait à dire, la petite télépathe plongea son regard gris dans celui du jeune KozaX et laissa la connexion télépathique se faire entre les deux. Puis après un sourire rassurant, elle lui transmit par télépathie :
*Oui j'ai fais un rêve vraiment beau. Mais je t'en parlerais plus tard. Je veux pas qu'Alixtide l'entende. Dis tu restes avec moi hein ?*
Kitty voulait bien faire un effort et discuter avec le mutant odorant, mais elle ne voulait pas rester toute seule non plus. De toute façon, là elle ne pouvait vraiment l'éviter ici. La petite fille garda le contact mental avec le jeune Inuit. Cela la rassurait et elle appréciait plutôt ça. Elle n'avait pas envie de couper le lien télépathique pour l'instant. La pré-adolescente attendit la réponse de ses deux comparses.
- Kalalli RenandOnyX
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Ven 3 Juil 2009 - 0:54
Alixtide. Si on voulait être tranquille, il était là, forcément. Le pan de la tente relevé, il guettait les deux jeunes adolescents comme s'ils avaient été des Donut's de Niko moisis parce que tombés derrière le canapé. De quoi être assez peu rassuré.
Soudain il les pointa du doigt en s'indignant qu'ils soient réunis dans la tente malgré la nonmixité. Il leur donna même l'information que certains profs les auraient puni pour ça. Surpris, Kalalli faillait lâcher un " Ha bon ? " spontané, mais la jeune télépathe prit les devant. Il évita ainsi de passer pour un crédule. Face à Alixtide. La honte.
Kala fut surpris de voir Kitty répondre au mutant porcin de cette façon. Elle semblait meix savoir se défendre qu'auparavant ce qui lui fit plaisir. L'Inuit lui n'était pas mécontent de n'avoir rien à dire et laissa donc faire sa jeune comparse. Il ricana même lorsqu'elle fit une remarque sur sa tenu au dégueu.
Le puant était dans la tente. Il voulait élire domicile dans celle là même. Mauvaise pioche pour ceux qui seraient avec lui ! L'odeur envahissait petit à petit l'endroit fermé. Une grosse goutte de sueur perla de la tempe de Kalalli. Il commençait à se sentir vraiment mal. Les nausées qu'il avait s'amplifièrent nettement après le passage d'Alixtide si bien qu'il craignaient de vomir bientôt.
Il essaya de se calmer au maximum mais se mit à respirer encore plus fort malgré lui. Kitty plongea son regard gris dans celui brun de l'Inuit. Absorbé par ses yeux, il sentit un chatouillement mental qu'il reconnaitrait parmi des centaines. La petite télépathe lui envoyait un message ! Se laissant faire sans opposer de résistance, il entendit la réponse au sujet du rêve ce qui piqua soudainement sa curiosité.
Tentant tant bien que mal de ne pas penser au fait qu'il se sentait nauséeux, il essaya de répondre par les pensées : * Vraiment beau ? Je veux savoir oui ! Je vais rester avec toi si je suis pas malade, ne t'inquiète pas. *
Un intrus venait de se glisser dans sa réponse. Le "si je suis pas malade" était de trop. Mais il avait du mal à contrôler ses flux de pensées ! Commençant à être étourdi, il se maîtrisait autant qu'il le pouvait, mais la chaleur gagnait sans difficulté le bras de fer enclenché et forcerait le petit Inuit à fuir.
Soudain il les pointa du doigt en s'indignant qu'ils soient réunis dans la tente malgré la nonmixité. Il leur donna même l'information que certains profs les auraient puni pour ça. Surpris, Kalalli faillait lâcher un " Ha bon ? " spontané, mais la jeune télépathe prit les devant. Il évita ainsi de passer pour un crédule. Face à Alixtide. La honte.
Kala fut surpris de voir Kitty répondre au mutant porcin de cette façon. Elle semblait meix savoir se défendre qu'auparavant ce qui lui fit plaisir. L'Inuit lui n'était pas mécontent de n'avoir rien à dire et laissa donc faire sa jeune comparse. Il ricana même lorsqu'elle fit une remarque sur sa tenu au dégueu.
Le puant était dans la tente. Il voulait élire domicile dans celle là même. Mauvaise pioche pour ceux qui seraient avec lui ! L'odeur envahissait petit à petit l'endroit fermé. Une grosse goutte de sueur perla de la tempe de Kalalli. Il commençait à se sentir vraiment mal. Les nausées qu'il avait s'amplifièrent nettement après le passage d'Alixtide si bien qu'il craignaient de vomir bientôt.
Il essaya de se calmer au maximum mais se mit à respirer encore plus fort malgré lui. Kitty plongea son regard gris dans celui brun de l'Inuit. Absorbé par ses yeux, il sentit un chatouillement mental qu'il reconnaitrait parmi des centaines. La petite télépathe lui envoyait un message ! Se laissant faire sans opposer de résistance, il entendit la réponse au sujet du rêve ce qui piqua soudainement sa curiosité.
Tentant tant bien que mal de ne pas penser au fait qu'il se sentait nauséeux, il essaya de répondre par les pensées : * Vraiment beau ? Je veux savoir oui ! Je vais rester avec toi si je suis pas malade, ne t'inquiète pas. *
Un intrus venait de se glisser dans sa réponse. Le "si je suis pas malade" était de trop. Mais il avait du mal à contrôler ses flux de pensées ! Commençant à être étourdi, il se maîtrisait autant qu'il le pouvait, mais la chaleur gagnait sans difficulté le bras de fer enclenché et forcerait le petit Inuit à fuir.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Ven 3 Juil 2009 - 22:27
Alixtide cligna plusieurs fois des yeux devant l'audace de sa petite souffre-douleur attitrée. Il se regarda lui même sous toutes les coutures, constatant avec les paroles de la gamine qu'en effet, il était plutôt peu habillé.
Il se ramassa un peu sur lui même pour aller gratter ses croutes de l'entrejambe. Il marmonna en même temps à l'adresse des deux petits amoureux.
"Oh purin il fait chaud hein, et puis je ne suis pas ton père, mais pratiquement tout comme, vu la loi Willintonne qui est passée. Celle qui fait que tu n'as plus de père. Il vaut mieux que quelqu'un s'occupe de toi et on voit bien que les profs ne le peuvent pas. Sinon pourquoi ils vous auraient emmené ici ??"
Kalalli avait négligé de lui donner à boire, c'est la gamine qui l'avait fait en lui lançant la gourde. Alixtide l'attrapa au vol. Il repéra le malaise du garçonnet et s'en fit bien sûr une joie. Il était si heureux de gâcher ce moment d'intimité entre les deux élèves !
Quant il eut fini de trifouiller la crasse qui tapissait l'intérieur modestement poilu de ses cuisses, il se leva et s'approcha du petit duo, avant de s'asseoir sur le sol à un mètre d'eux. Il adressa un regard compatissant à la télépathe.
*La gamine se rend pas compte que Kalafui la laissera tomber, quand il en trouvera une plus belle...*
Pensa-t-il très fort en les observant. Puis il se mit à se mordiller les ongles nouvellement chargés de crasse suspecte et malodorante.
"Vous faisiez quoi ? Vous disiez quoi ? Je veux bien faire un poker habilleur... et vous, déshabilleur. Et celui qui gagne prend un vêtement à celui qui perd et ainsi de suite jusqu'à ce qu'un ou une soit complètement nu ! Ou alors un bras de fer habilleur/déshabilleur. Oui, pas mal. Alors on fait ça ?"
Et tout en parlant il se penchait un peu plus vers Kalalli, pour examiner d'un regard pervers le changement de teint du jeune homme, annonciateur de vomissements espérés...
Il se ramassa un peu sur lui même pour aller gratter ses croutes de l'entrejambe. Il marmonna en même temps à l'adresse des deux petits amoureux.
"Oh purin il fait chaud hein, et puis je ne suis pas ton père, mais pratiquement tout comme, vu la loi Willintonne qui est passée. Celle qui fait que tu n'as plus de père. Il vaut mieux que quelqu'un s'occupe de toi et on voit bien que les profs ne le peuvent pas. Sinon pourquoi ils vous auraient emmené ici ??"
Kalalli avait négligé de lui donner à boire, c'est la gamine qui l'avait fait en lui lançant la gourde. Alixtide l'attrapa au vol. Il repéra le malaise du garçonnet et s'en fit bien sûr une joie. Il était si heureux de gâcher ce moment d'intimité entre les deux élèves !
Quant il eut fini de trifouiller la crasse qui tapissait l'intérieur modestement poilu de ses cuisses, il se leva et s'approcha du petit duo, avant de s'asseoir sur le sol à un mètre d'eux. Il adressa un regard compatissant à la télépathe.
*La gamine se rend pas compte que Kalafui la laissera tomber, quand il en trouvera une plus belle...*
Pensa-t-il très fort en les observant. Puis il se mit à se mordiller les ongles nouvellement chargés de crasse suspecte et malodorante.
"Vous faisiez quoi ? Vous disiez quoi ? Je veux bien faire un poker habilleur... et vous, déshabilleur. Et celui qui gagne prend un vêtement à celui qui perd et ainsi de suite jusqu'à ce qu'un ou une soit complètement nu ! Ou alors un bras de fer habilleur/déshabilleur. Oui, pas mal. Alors on fait ça ?"
Et tout en parlant il se penchait un peu plus vers Kalalli, pour examiner d'un regard pervers le changement de teint du jeune homme, annonciateur de vomissements espérés...
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Sam 4 Juil 2009 - 2:26
Les abords du camp
Conduisant sa belle dans le petit campement, sans trop savoir où elles allaient, Georgia en passant à proximité d'une tente sentit la mort dans cette dernière. Comme les effluves d'un ragondin crevé qui aurait mariné là pendant 20 jours en plein cagnard. Ça l'intrigua. Quelqu'un était il malade après avoir mangé des fruits pas frais ? Son humanisme universel doublé de sa curiosité maladive finirent de l'achever de la convaincre d'aller jeter un petit coup d'œil. Quelques instants, pas plus...
"Attends, je vais aller regarder là dedans, je crois bien qu'il y a quelqu'un de chez nous de malade" dit-elle à Camille en lâchant sa main.
Toute guillerette quoi que légèrement importunée pour le moment par l'odeur, elle passa la tête dans la tente au moment où Alixtide - qui d'autre ? - faisait des propositions de jeux d'enfants pour Kitty et Pigloo.
Oubliée la puanteur ! Oublié le ragondin mort avec lequel le puant avait du se brosser les dents ! Seul restait en tête le concept de pouilleux déshabilleur ! Et puis, elle se souvenait bien qu'à la mort de l'Ours Gabriel et de River sa chérie, elle s'était promise avec Alixtide de s'occuper de la môme chétive... La présence de Pigloo en revanche était plus étrange. Cela méritait réflexion. Elle se souvenait de les avoir vu à la soirée de l'Institut... Une romance adolescente naissante ? Mais vu la tronche qu'il tirait, Kitty ne devait pas super bien embrasser...
Pénétrant joyeusement dans la tente, Georgia s'écria :
"On pourrait aussi jouer à Action / Vérité ou au jeu de la bouteille, une fois qu'on sera tout nu !"
Elle fit un grand sourire de cruchonne avant de se retourner pour appeler sa belle.
"Viens vite, c'est trop drôle ! Y'a Kitty et Pigloo qui veulent se mettre tout nus !"
Ne s'approchant pas trop du breton, elle gratifia ce dernier d'un immense sourire. Elle se rappelait bien de sa présence courageuse lors de l'opération violon. Lui qui, plutôt que de se cacher dans le lit de la naine asthmatique, avait préféré braver la populace en colère pendant qu'elle se roulait des pelles à poil avec la bretonne dans l'armoire...
"Alors, Alix, tu exposes les règles ! Mais ouvre un peu la fenêtre Pigloo ça fouette ici !"
Et elle s'assit en tailleur, impatiente de jouer...
Conduisant sa belle dans le petit campement, sans trop savoir où elles allaient, Georgia en passant à proximité d'une tente sentit la mort dans cette dernière. Comme les effluves d'un ragondin crevé qui aurait mariné là pendant 20 jours en plein cagnard. Ça l'intrigua. Quelqu'un était il malade après avoir mangé des fruits pas frais ? Son humanisme universel doublé de sa curiosité maladive finirent de l'achever de la convaincre d'aller jeter un petit coup d'œil. Quelques instants, pas plus...
"Attends, je vais aller regarder là dedans, je crois bien qu'il y a quelqu'un de chez nous de malade" dit-elle à Camille en lâchant sa main.
Toute guillerette quoi que légèrement importunée pour le moment par l'odeur, elle passa la tête dans la tente au moment où Alixtide - qui d'autre ? - faisait des propositions de jeux d'enfants pour Kitty et Pigloo.
Oubliée la puanteur ! Oublié le ragondin mort avec lequel le puant avait du se brosser les dents ! Seul restait en tête le concept de pouilleux déshabilleur ! Et puis, elle se souvenait bien qu'à la mort de l'Ours Gabriel et de River sa chérie, elle s'était promise avec Alixtide de s'occuper de la môme chétive... La présence de Pigloo en revanche était plus étrange. Cela méritait réflexion. Elle se souvenait de les avoir vu à la soirée de l'Institut... Une romance adolescente naissante ? Mais vu la tronche qu'il tirait, Kitty ne devait pas super bien embrasser...
Pénétrant joyeusement dans la tente, Georgia s'écria :
"On pourrait aussi jouer à Action / Vérité ou au jeu de la bouteille, une fois qu'on sera tout nu !"
Elle fit un grand sourire de cruchonne avant de se retourner pour appeler sa belle.
"Viens vite, c'est trop drôle ! Y'a Kitty et Pigloo qui veulent se mettre tout nus !"
Ne s'approchant pas trop du breton, elle gratifia ce dernier d'un immense sourire. Elle se rappelait bien de sa présence courageuse lors de l'opération violon. Lui qui, plutôt que de se cacher dans le lit de la naine asthmatique, avait préféré braver la populace en colère pendant qu'elle se roulait des pelles à poil avec la bretonne dans l'armoire...
"Alors, Alix, tu exposes les règles ! Mais ouvre un peu la fenêtre Pigloo ça fouette ici !"
Et elle s'assit en tailleur, impatiente de jouer...
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Sam 4 Juil 2009 - 3:13
Abords du bivouac
Camille, victime consentante, se laissa entraîner sans opposer de résistance vers le campement. Elle aurait été bien derrière les buissons, elle serait bien près des tentes, de toute façon, elle était bien. Bête mais bien. Elle avait pris la décision de ranger les reproches dans un coin de sa mémoire jusqu'au retour hypothétique à l'Institut - qu'il faisait bon sauver le monde... - et de ne le fouiller qu'une fois quasi-certaine que son avenir dépassait la centaine d'heures d'existence.
Elle avait également choisi de mettre son cerveau en veille tant qu'aucun professeur n'était à l'horizon. Hors de question qu'elle fasse des heures sup hors des briefings, colloques et autres réunions stratégiques. L'invisibilité de l'encadrement transformait Ganymède en sympathique bande de potes, et les Unders en amicale de spéléologie mutante, rien de plus dramatique. La victoire résidait peut-être dans l'économie des forces, or la matière grise en faisait partie, et sur ce plan Camille serait la plus fraîche de toutes le jour J, si on exceptait ceux dont elle estimait qu'ils étaient de manière continue dans cet état. Et qui étaient finalement un certain nombre.
L'approche de certain fumet lui fit froncer les narines, et contrairement à Georgia qui lui semblait pour le coup TRES naïve, elle savait pertinemment quelle présence il dénotait. Typiquement, la personne qu'elle aurait évité comme la peste, le choléra et le tétanos réunis dans sa période bougonne, sauf que là, deux éléments jouaient en sa faveur : elle boudait moins, et surtout, triomphe, elle l'avait pulvérisé en duel. Or ses humeurs maussades la rendaient presque magnanime dans la victoire, ce qui était une honte, en particulier quand le loser se nommait Alixtide.
Elle mit les mains dans les poches de son jogging noir - pour venir sur l'île, elle s'était exclusivement équipée de fringues de sport - en lançant un regard légèrement ironique à Georgia. Quelques instants après, elle était à son tour appelée à entrer dans la tente, pour assister apparemment aux premiers ébats entre Kalalli et Kitty, un peu à la manière des rois de France au XVIIème siècle. Les trois personnes qu'elle appréciait le plus à l'Institut se trouvaient donc dans la tente, elle n'aurait que l'embarras du choix si elle voulait être méchante.
Elle écarta la tenture, et resta dans l'embrasure du petit logement, afin de pouvoir respirer un air un peu moins vicié. Le triomphe n'impliquait pas de s'exposer aux effluves ennemis.
Salut Kitty. Hello, Kal.
Elle l'appelait pour elle-même "Inuitile", mais n'avait pas encore de raisons de le divulguer, préférant attendre une remarque débile ou une attaque, sait-on jamais. Elle avait trouvé ce presque-anagramme toute seule, et elle en était fière, même si en anglais il ne rendait pas : elle le considérait comme pas si éloigné de la réalité. Elle se tourna ensuite en souriant de toutes ses dents vers la honte des celtes.
Oh, mais c'est le perdant ! Bonjour, perdant, pas trop déçu d'avoir perdu j'espère ?
Elle se tourna vers les gamins pour leur préciser, au cas où ils n'eussent pas été au courant.
Je dis ça parce qu'il a perdu contre moi en salle de duel.
Elle aurait pu dire qu'elle avait gagné, mais c'était nettement moins exaltant. Elle revint vers Alixtide, dont la présence, pour une fois, ne la dérangeait pas trop.
Alors, tu nous proposes un jeu, perdant ? Attention Alixtide, tu risques de perdre, comme d'habitude. Sauf que ça sera contre Kitty et Kala et ce sera vachement plus la honte que de perdre contre moi.
Un pulse d'adrénaline partait à chaque fois qu'elle prononçait le mot "perdant", c'est pour cela qu'elle le prononça un certain nombre de fois. Et puis comme ça, tout le monde l'entendait et l'assimilait parfaitement. Il fallait que ça devienne de l'ordre du réflexe : Alixtide = celui qui a perdu contre Camille. Elle resta dans l'entrée, savourant immodérément sa victoire, avec un léger délai.
Camille, victime consentante, se laissa entraîner sans opposer de résistance vers le campement. Elle aurait été bien derrière les buissons, elle serait bien près des tentes, de toute façon, elle était bien. Bête mais bien. Elle avait pris la décision de ranger les reproches dans un coin de sa mémoire jusqu'au retour hypothétique à l'Institut - qu'il faisait bon sauver le monde... - et de ne le fouiller qu'une fois quasi-certaine que son avenir dépassait la centaine d'heures d'existence.
Elle avait également choisi de mettre son cerveau en veille tant qu'aucun professeur n'était à l'horizon. Hors de question qu'elle fasse des heures sup hors des briefings, colloques et autres réunions stratégiques. L'invisibilité de l'encadrement transformait Ganymède en sympathique bande de potes, et les Unders en amicale de spéléologie mutante, rien de plus dramatique. La victoire résidait peut-être dans l'économie des forces, or la matière grise en faisait partie, et sur ce plan Camille serait la plus fraîche de toutes le jour J, si on exceptait ceux dont elle estimait qu'ils étaient de manière continue dans cet état. Et qui étaient finalement un certain nombre.
L'approche de certain fumet lui fit froncer les narines, et contrairement à Georgia qui lui semblait pour le coup TRES naïve, elle savait pertinemment quelle présence il dénotait. Typiquement, la personne qu'elle aurait évité comme la peste, le choléra et le tétanos réunis dans sa période bougonne, sauf que là, deux éléments jouaient en sa faveur : elle boudait moins, et surtout, triomphe, elle l'avait pulvérisé en duel. Or ses humeurs maussades la rendaient presque magnanime dans la victoire, ce qui était une honte, en particulier quand le loser se nommait Alixtide.
Elle mit les mains dans les poches de son jogging noir - pour venir sur l'île, elle s'était exclusivement équipée de fringues de sport - en lançant un regard légèrement ironique à Georgia. Quelques instants après, elle était à son tour appelée à entrer dans la tente, pour assister apparemment aux premiers ébats entre Kalalli et Kitty, un peu à la manière des rois de France au XVIIème siècle. Les trois personnes qu'elle appréciait le plus à l'Institut se trouvaient donc dans la tente, elle n'aurait que l'embarras du choix si elle voulait être méchante.
Elle écarta la tenture, et resta dans l'embrasure du petit logement, afin de pouvoir respirer un air un peu moins vicié. Le triomphe n'impliquait pas de s'exposer aux effluves ennemis.
Salut Kitty. Hello, Kal.
Elle l'appelait pour elle-même "Inuitile", mais n'avait pas encore de raisons de le divulguer, préférant attendre une remarque débile ou une attaque, sait-on jamais. Elle avait trouvé ce presque-anagramme toute seule, et elle en était fière, même si en anglais il ne rendait pas : elle le considérait comme pas si éloigné de la réalité. Elle se tourna ensuite en souriant de toutes ses dents vers la honte des celtes.
Oh, mais c'est le perdant ! Bonjour, perdant, pas trop déçu d'avoir perdu j'espère ?
Elle se tourna vers les gamins pour leur préciser, au cas où ils n'eussent pas été au courant.
Je dis ça parce qu'il a perdu contre moi en salle de duel.
Elle aurait pu dire qu'elle avait gagné, mais c'était nettement moins exaltant. Elle revint vers Alixtide, dont la présence, pour une fois, ne la dérangeait pas trop.
Alors, tu nous proposes un jeu, perdant ? Attention Alixtide, tu risques de perdre, comme d'habitude. Sauf que ça sera contre Kitty et Kala et ce sera vachement plus la honte que de perdre contre moi.
Un pulse d'adrénaline partait à chaque fois qu'elle prononçait le mot "perdant", c'est pour cela qu'elle le prononça un certain nombre de fois. Et puis comme ça, tout le monde l'entendait et l'assimilait parfaitement. Il fallait que ça devienne de l'ordre du réflexe : Alixtide = celui qui a perdu contre Camille. Elle resta dans l'entrée, savourant immodérément sa victoire, avec un léger délai.
- Kalalli RenandOnyX
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Equipe : OnyX
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Sam 4 Juil 2009 - 22:40
C'en était trop. Alixtide se grattait l'air de rien ses croûtes de crasses avant de se mordiller les ongles, le tout en racontant des horreurs à Kitty sur son père. Kalalli sentait un afflue de salive caractéristique de vomissement prochain.
Puis il proposa de faire un jeu où le but était de se retrouver nu. D'un côté il disait qu'ils ne devaient rien faire dans ce sens et de l'autre il voulait les pousser. C'était quoi qu'il avait en tête ? De toute façon, il était hors de question qu'ils fassent quoi que ce soit. Et maintenant il demandait ce qu'ils se disaient. Comme si les jeunes adolescents allaient lui répondre...
Le pan de la tente s'ouvrit, laissant apercevoir Georgia qui observait du même regard pervers les habitants de la tente, comme le porcin l'avait fait quelques secondes plus tôt. C'était le rassemblement des méchants ou quoi ? La jeune fille entra et proposa sans gêne de faire des jeux idiots une fois nu.
Le teint pâle de l'Inuit s'accentuait. Chaleur, nausée, stress. Ils étaient en train de lui préparer un cocktail qui commençait à lui faire tambouriner le coeur dans le sternum. Georgia appela ensuite quelqu'un en précisant que Kitty et lui voulaient se mettre nu. Elle était tarée et elle commençait à effrayer le jeune garçon. La dernière fois qu'on l'avait forcé à se déshabiller, c'était un indien qui avait l'intention de le violer... Terrible souvenir, cette fois Kala commençait à trembler de chaud, de froid et de peur, alors que de grosses gouttes de sueur perlaient partout sur son visage blanc comme un linge.
La personne dehors, c'était Camille qui restait dans l'encolure de la porte de la tente. Elle salua tout le monde et n'arrêta pas de traiter Alixtide de perdant. Sans être sensible en cet instant à l'humour de la jeune fille, Kala se releva d'un bon, les yeux entre-ouvert, le coeur tentant de lui crever la poitrine, la vision troublée, la salive abondante et étrangement, le front glacé sur lequel se trouvait une pellicule de transpiration tout aussi froide et la bouche légèrement ouverte pour mieux respirer.
Passant à côté de Camille pour sortir, il lâcha juste un : " Je me sens vraiment pas bien " et disparut hors de la tente. En cet instant, il espérait que Kitty le suivrait pour ne pas rester seule avec eux. Le fait qu'il aille mal lui ferait toujours une raison de s'échapper.
Dehors (préparation d'un repas)
Puis il proposa de faire un jeu où le but était de se retrouver nu. D'un côté il disait qu'ils ne devaient rien faire dans ce sens et de l'autre il voulait les pousser. C'était quoi qu'il avait en tête ? De toute façon, il était hors de question qu'ils fassent quoi que ce soit. Et maintenant il demandait ce qu'ils se disaient. Comme si les jeunes adolescents allaient lui répondre...
Le pan de la tente s'ouvrit, laissant apercevoir Georgia qui observait du même regard pervers les habitants de la tente, comme le porcin l'avait fait quelques secondes plus tôt. C'était le rassemblement des méchants ou quoi ? La jeune fille entra et proposa sans gêne de faire des jeux idiots une fois nu.
Le teint pâle de l'Inuit s'accentuait. Chaleur, nausée, stress. Ils étaient en train de lui préparer un cocktail qui commençait à lui faire tambouriner le coeur dans le sternum. Georgia appela ensuite quelqu'un en précisant que Kitty et lui voulaient se mettre nu. Elle était tarée et elle commençait à effrayer le jeune garçon. La dernière fois qu'on l'avait forcé à se déshabiller, c'était un indien qui avait l'intention de le violer... Terrible souvenir, cette fois Kala commençait à trembler de chaud, de froid et de peur, alors que de grosses gouttes de sueur perlaient partout sur son visage blanc comme un linge.
La personne dehors, c'était Camille qui restait dans l'encolure de la porte de la tente. Elle salua tout le monde et n'arrêta pas de traiter Alixtide de perdant. Sans être sensible en cet instant à l'humour de la jeune fille, Kala se releva d'un bon, les yeux entre-ouvert, le coeur tentant de lui crever la poitrine, la vision troublée, la salive abondante et étrangement, le front glacé sur lequel se trouvait une pellicule de transpiration tout aussi froide et la bouche légèrement ouverte pour mieux respirer.
Passant à côté de Camille pour sortir, il lâcha juste un : " Je me sens vraiment pas bien " et disparut hors de la tente. En cet instant, il espérait que Kitty le suivrait pour ne pas rester seule avec eux. Le fait qu'il aille mal lui ferait toujours une raison de s'échapper.
Dehors (préparation d'un repas)
- Kitty WillingtonFac
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Dim 5 Juil 2009 - 1:03
La pensée de Kalalli fit sourire Kitty. Bien sûr qu'elle lui raconterait son rêve. Mais encore une fois Alixtide brisa ce moment magique en lui parlant de la loi Willington. Elle détestait cette loi et ses parents adoptifs qui en était à l'origine. Il ne pouvait pas comprendre ce qu'elle ressentait. Il n'avait pas le droit d'en parler. Il n'était pas son père ! Personne ne remplacerait Gabriel Layne ! La pré-adolescente lança un regard noir au mutant puant et eu une moue de dégout quand il se gratta l'intérieure de la cuisse. Mais était-il vraiment obligé de faire cela. En plus avec la chaleur, l'odeur nauséabonde que dégageait l'ex-CerisiX devenait presque intenable. De plus il leur proposait un jeu qui allait à l'encontre de ce qu'il venait de leur dire quelques secondes plus tôt. Kitty allait lui répondre avec vigueur quand le pan de la tente s'ouvrit sur Georgia. La jeune femme semblait en pleine forme malgré la chaleur et leur proposa un autre jeu un fois qu'ils seraient tout nu.
La fillette avait entendu déjà les grandes du collège jouer à Action/Vérité et elle n'était pas d'accord pour le faire. Puis la NeXus appela quelqu'un en lui disant que Kalalli et elle voulait se mettre tout nu. Mais c'était faux, complétement faux. Une autre personne entra à la suite de Georgia. Il s'agissait de Camille. Georgia s'assit en tailleur et proposa à Alixtide d'exposer les règles du jeu. Mais il n'était pas question qu'elle joue à ça. Elle ne se mettrait jamais nue devant des garçons. C'était inconcevable pour la petite JustiX. La pré-adolescente fit un salut de la main à Camille et eut un sourire quand elle traita Alix de perdant.
Mais avant qu'elle ne put dire un mot, Kalalli se leva rapidement. Son visage avait passablement changé de couleur et était devenu plus pâle. Il ne semblait pas aller bien. Ses paroles confirmèrent cet état de fait. Il sortit assez vite de la tente. De ce fait le lien télépathique qu'elle avait laisser actif avec lui se rompit. Kitty commença à s'inquiéter pour le jeune Inuit. Elle ne voulait pas le laisser seul. Mais elle ne comptait pas se taire devant les paroles d'Alixtide et de Georgia. La benjamine de l'Institut se leva d'un coup et répondit d'abordà Alixtide :
"Tu n'es pas mon père et tu ne le remplaceras pas ! Personne ne remplacera le professeur Layne ! Tu n'as pas à me parler de cette loi. Je la connait ! Je connais les personnes qui l'ont créé ! Au début tu nous dit qu'on doit pas faire des choses interdits aux mineurs et après tu veux qu'on joue au poker déshabilleur. Je me demande si tu réfléchis à ce que tu dis."
Puis elle s'adressa à Georgia :
"Il est pas question que je me mette toute nue devant des garçons ! Et tu arrêtes de raconter des bêtises! On n'a jamais dit qu'on voulait se mettre tout nu avec Kalalli ! Il est pas question que je joue à ce jeu ou aux jeux que tu proposes après !"
Kitty commença à se diriger vers la sortie de la tente. Et ouvrit un pan afin de laisser rentrer un peu d'air. L'odeur devenait insupportable. La pré-adolescente ne comptait pas sortir de suite. Elle ne voulait pas donner l'impression de fuir devant les grands. Elle n'avait plus peur d'eux maintenant. La chaleur était suffocante. La petite télépathe sortit son inhalateur et l'utilisa. Puis elle le rangea dans la poche de son short. Kitty regarda Camille et lui sourit. Elle était la seule qui n'avait rien dit sur ce jeu stupide. Elle devrait peut-être aller voir si Kalalli allait un peu mieux, mais avant elle voulait voir la réaction d'Alix et Georgia. C'était la première fois qu'elle leur tenait tête. La petite JustiX sentait qu'elle commençait à changer, mais elle se demandait si elle deviendrait comme Georgia en grandissant et à penser à des choses auxquelles elle ne pensait pas aujourd'hui comme jouer au poker déshabilleur avec des garçons.
La fillette avait entendu déjà les grandes du collège jouer à Action/Vérité et elle n'était pas d'accord pour le faire. Puis la NeXus appela quelqu'un en lui disant que Kalalli et elle voulait se mettre tout nu. Mais c'était faux, complétement faux. Une autre personne entra à la suite de Georgia. Il s'agissait de Camille. Georgia s'assit en tailleur et proposa à Alixtide d'exposer les règles du jeu. Mais il n'était pas question qu'elle joue à ça. Elle ne se mettrait jamais nue devant des garçons. C'était inconcevable pour la petite JustiX. La pré-adolescente fit un salut de la main à Camille et eut un sourire quand elle traita Alix de perdant.
Mais avant qu'elle ne put dire un mot, Kalalli se leva rapidement. Son visage avait passablement changé de couleur et était devenu plus pâle. Il ne semblait pas aller bien. Ses paroles confirmèrent cet état de fait. Il sortit assez vite de la tente. De ce fait le lien télépathique qu'elle avait laisser actif avec lui se rompit. Kitty commença à s'inquiéter pour le jeune Inuit. Elle ne voulait pas le laisser seul. Mais elle ne comptait pas se taire devant les paroles d'Alixtide et de Georgia. La benjamine de l'Institut se leva d'un coup et répondit d'abordà Alixtide :
"Tu n'es pas mon père et tu ne le remplaceras pas ! Personne ne remplacera le professeur Layne ! Tu n'as pas à me parler de cette loi. Je la connait ! Je connais les personnes qui l'ont créé ! Au début tu nous dit qu'on doit pas faire des choses interdits aux mineurs et après tu veux qu'on joue au poker déshabilleur. Je me demande si tu réfléchis à ce que tu dis."
Puis elle s'adressa à Georgia :
"Il est pas question que je me mette toute nue devant des garçons ! Et tu arrêtes de raconter des bêtises! On n'a jamais dit qu'on voulait se mettre tout nu avec Kalalli ! Il est pas question que je joue à ce jeu ou aux jeux que tu proposes après !"
Kitty commença à se diriger vers la sortie de la tente. Et ouvrit un pan afin de laisser rentrer un peu d'air. L'odeur devenait insupportable. La pré-adolescente ne comptait pas sortir de suite. Elle ne voulait pas donner l'impression de fuir devant les grands. Elle n'avait plus peur d'eux maintenant. La chaleur était suffocante. La petite télépathe sortit son inhalateur et l'utilisa. Puis elle le rangea dans la poche de son short. Kitty regarda Camille et lui sourit. Elle était la seule qui n'avait rien dit sur ce jeu stupide. Elle devrait peut-être aller voir si Kalalli allait un peu mieux, mais avant elle voulait voir la réaction d'Alix et Georgia. C'était la première fois qu'elle leur tenait tête. La petite JustiX sentait qu'elle commençait à changer, mais elle se demandait si elle deviendrait comme Georgia en grandissant et à penser à des choses auxquelles elle ne pensait pas aujourd'hui comme jouer au poker déshabilleur avec des garçons.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Dim 5 Juil 2009 - 11:31
Alix se tourna vers l'entrée de la tente en reconnaissant la voix caractéristique de Georgia, l'ex-mercenaire de son ex-équipe. Elle semblait en forme olympique. Le Breton savait qu'il faudrait canaliser ses ardeurs et garder la haute main sur l'organisation de la partie, sinon il se ferait bouffer par l'envahissante NeXus.
*Purin on est quatre on peut jouer au kilo de merde...*
Mais le Breton ne préféra pas se lancer dans les explications avant d'avoir vu qui la jeune trublionne appelait. C'était assez bizarre. Une fille qui ressemblait à Camille Le Guern mais sans cheveux, la boule à zéro. Avant qu'il ait pu faire la moindre remarque, la leadeuse OryX interpelait son ex-camarade d'équipe de la manière la plus blessante qui soit.
Le son de sa voix seul raviva la douleur fulgurante que le pauvre porcher avait reçu dans l'arène, lors d'un tacle aussi invisible que perfide. Chaque fois qu'elle asséna le mot "perdant" et assimilés, c'était comme un coup de poing sur son tibia malheureux.
"Arrête !!"
Lui lança Alixtide d'un air courroucé en portant instinctivement ses mains au dessus de ses jambes noircies étendues devant lui.
"Oui je suis très content d'avoir perdu, et je te donnerai ma vengeance tu peux en être pure et certaine. Mais dis-moi d'abord, où est-ce que t'as mis tes cheveux ? J'aimerais bien en prendre un peu ou deux... heu pour le souvenir."
Dit-il de manière un peu précipitée, même si l'idée d'avoir dans sa chambre une mèche de cheveux de celle qui aurait pu être son capitaine d'équipe l'intéressait au plus haut point.
Puis Kalalli, devenu bien mûr pour la régurgitation, s'enfuyait sans qu'on puisse le rattraper. Alixtide l'aurait bien fait si la présence triomphante de sa compatriote à l'entrée de la tente ne paralysait ses jambes offensées. Pourtant le petit Inuit avait été blessé lui aussi, à en juger par son bandage à la cuisse. Il n'irait donc pas bien loin. Lui et la substance délicieuse qu'il portait.
Mais le porcher eut à peine le temps de se réjouir de ce festin, car la petite Willington se levait et ... lui passait un savon ! Alixtide fut tout interloqué par ses remontrances. Au lieu de pleurer ou de se réfugier dans les jupes d'une des filles ici présentes, elle le fusillait d'un regard autoritaire. On aurait dit la Sorcière Juliette en miniature !
"Kitala, heu Kitty attends !! Ne me laisse p... heu Reste. Regarde, regarde dans ma tête..."
Il se concentra pour essayer de lui montrer les images de Camille qui frappait un homme handicapé (lui) à terre à grandes coups de poings rageurs. Puis il déclara avec gravité.
"Kittyli a raison, on ne peut pas jouer et j'avais déjà oublié que les mineurs ne peuvent pas être tous nus devant les majoreurs. Je porpose plutôt qu'on fasse juste que discuter sans se toucher les uns les uns."
Dit-il dans sa candeur stratégique. Il essaya une fois de plus de communiquer avec la gamine, mais uniquement en pensées verbales cette fois.
*Eh la gamine ? Viens voir, reste et tu vas apprendre des trucs, car je vais discuter avec Gorgia. Kalouti va bientôt revenir t'inquiète pas et il nous dira plus tard où il a vomi.*
Alixtide se rapprocha alors légèrement de Georgia.
"Tu es bien toujours diplômée pour les affaires martirmoniales ? Tu sais là ton diplôme sur comment les gens tombent amoureux ou autre ? Ou tu as tout oublié ?"
Le porcher voulait être sûr d'avoir toujours affaire à une experte.
*Purin on est quatre on peut jouer au kilo de merde...*
Mais le Breton ne préféra pas se lancer dans les explications avant d'avoir vu qui la jeune trublionne appelait. C'était assez bizarre. Une fille qui ressemblait à Camille Le Guern mais sans cheveux, la boule à zéro. Avant qu'il ait pu faire la moindre remarque, la leadeuse OryX interpelait son ex-camarade d'équipe de la manière la plus blessante qui soit.
Le son de sa voix seul raviva la douleur fulgurante que le pauvre porcher avait reçu dans l'arène, lors d'un tacle aussi invisible que perfide. Chaque fois qu'elle asséna le mot "perdant" et assimilés, c'était comme un coup de poing sur son tibia malheureux.
"Arrête !!"
Lui lança Alixtide d'un air courroucé en portant instinctivement ses mains au dessus de ses jambes noircies étendues devant lui.
"Oui je suis très content d'avoir perdu, et je te donnerai ma vengeance tu peux en être pure et certaine. Mais dis-moi d'abord, où est-ce que t'as mis tes cheveux ? J'aimerais bien en prendre un peu ou deux... heu pour le souvenir."
Dit-il de manière un peu précipitée, même si l'idée d'avoir dans sa chambre une mèche de cheveux de celle qui aurait pu être son capitaine d'équipe l'intéressait au plus haut point.
Puis Kalalli, devenu bien mûr pour la régurgitation, s'enfuyait sans qu'on puisse le rattraper. Alixtide l'aurait bien fait si la présence triomphante de sa compatriote à l'entrée de la tente ne paralysait ses jambes offensées. Pourtant le petit Inuit avait été blessé lui aussi, à en juger par son bandage à la cuisse. Il n'irait donc pas bien loin. Lui et la substance délicieuse qu'il portait.
Mais le porcher eut à peine le temps de se réjouir de ce festin, car la petite Willington se levait et ... lui passait un savon ! Alixtide fut tout interloqué par ses remontrances. Au lieu de pleurer ou de se réfugier dans les jupes d'une des filles ici présentes, elle le fusillait d'un regard autoritaire. On aurait dit la Sorcière Juliette en miniature !
"Kitala, heu Kitty attends !! Ne me laisse p... heu Reste. Regarde, regarde dans ma tête..."
Il se concentra pour essayer de lui montrer les images de Camille qui frappait un homme handicapé (lui) à terre à grandes coups de poings rageurs. Puis il déclara avec gravité.
"Kittyli a raison, on ne peut pas jouer et j'avais déjà oublié que les mineurs ne peuvent pas être tous nus devant les majoreurs. Je porpose plutôt qu'on fasse juste que discuter sans se toucher les uns les uns."
Dit-il dans sa candeur stratégique. Il essaya une fois de plus de communiquer avec la gamine, mais uniquement en pensées verbales cette fois.
*Eh la gamine ? Viens voir, reste et tu vas apprendre des trucs, car je vais discuter avec Gorgia. Kalouti va bientôt revenir t'inquiète pas et il nous dira plus tard où il a vomi.*
Alixtide se rapprocha alors légèrement de Georgia.
"Tu es bien toujours diplômée pour les affaires martirmoniales ? Tu sais là ton diplôme sur comment les gens tombent amoureux ou autre ? Ou tu as tout oublié ?"
Le porcher voulait être sûr d'avoir toujours affaire à une experte.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Lun 6 Juil 2009 - 0:52
Georgia eut un sourire satisfait en voyant la petite nouille filer en dehors de la tente dans le but évident d'aller rendre son repas hors le regard de sa naine adorée... Elle se passa une main victorieuse dans les cheveux et afficha un sourire radieux : certaines choses ne changeraient jamais et le temps où elle considérait que Pigloo était un petit rongeur peureux n'était pas si éloigné que ça...
Sa douce, sa tendre, son double, son idéal, quant à elle, mentionnait de façon légèrement appuyée la déculottée qu'elle avait collé au breton. La New Yorkaise eut un regard attendri pour sa belle : elle goûtait aux joies de la victoire pas modeste.
"Oh, non, ma belle, tu ne m'en avais pas encore parlé... C'était une terrible défaite ou une défaite terrible pour Alixtide ? Il a pleuré ? Il a supplié ? Il a abandonné comme Garcia quand je lui ai broyé les noix avant de le jeter la tête la première contre un mur ?"
Elle pensait bien marquer quelques points avec ces quelques questions. Et puis, Alixtide semblait se complaire dans l'humiliation... Georgia fit, néanmoins, une légère grimace en songeant aux outrages que le porcin ferait subir à la tignasse défunte de Camille si par malheur il venait à y mettre la main dessus...
Mais c'est de la naine chétive, malingre et geignarde que vint la surprise : Kitty, princesse rebelle, se rebiffait ! La New Yorkaise écarquilla les yeux, visiblement étonnée. Elle se les frotta mais dut se rendre à la terrible réalité : Kitty grandissait ! Elle ne se ferait plus marcher sur les pieds, jamais...
Après quelques instants de réflexion, pendant lesquels elle écouta distraitement Alixtide qui, lui aussi, semblait se décider à devenir responsable, Georgia reprit d'une voix douce et attendrie :
"Oh, Kitty... Tu deviens une femme, ma petite chérie ! C'est trop émouvant !"
Elle fit quelques pas dans la pièce et adressa un sourire à sa belle.
"Tu as vu Camille ? Notre petite Kitty est devenue grande, n'est ce pas mignon ?"
Georgia s'installa sur le lit le plus proche de la naine asthmatique. Elle tiqua légèrement quand cette dernière se servit de sa ventoline comme s'il s'agissait d'une sucrerie : se serait-elle aussi mise à la drogue ?
En tailleur, les mains sur ses chevilles, la blonde un peu allumée, lança à Alix :
"Bien sur que j'ai encore mon diplôme, Alix ! Le syndrome de RosRiver, la G Théorie, tout ça tout ça... Je suis toute ouïe ! Mais d'abord..."
Elle marqua une petite pause et commença à se déshabiller. D'abord le haut...
Empêtrée dans ses vêtements, Georgia poursuivit à l'attention de Kitty.
"J'ai l'impression que tu es attirée par Pigloo... C'est mon petit doigt qui me l'a dit. En plus ton corps change et tu sais, ce n'est pas sale !"
Puis le bas...
"Parce que toi aussi un jour tu auras une belle poitrine de femme comme la mienne et Pigloo aura du poil au kiki comme Alix, ici présent... Bref cette idylle naissante te fait du bien ma chérie !"
Nue comme au premier jour, Georgia étira les jambes en direction de la petite Kitty.
"Bien sur, tu es encore un vilain petit caneton... Il y a encore du temps avant que tu ne deviennes un cygne majestueux ! Et ce temps, ma pauvre chérie..."
Elle secoua la tête. Visiblement peinée pour la petite Kitty.
'Avec toutes tes allergies et les épreuves qui nous attendent, il se peut..."
Georgia s'approcha sur ses pattes avant en direction de la petite JustiX.
"Il se peut que tu ne vives pas assez longtemps pour t'épanouir avec Pigloo. Mon conseil - et c'est gratuit - c'est de lui dire dès aujourd'hui que tu as envie qu'il te roule des gros patins baveux !"
Une lueur diabolique s'exprimait dans le regard de la New Yorkaise. Même quand elle voulait faire le bien - comme en l'espèce - elle se sentait encore un peu coupable... Mais c'était si bon...
"Mais tu as déjà embrassé un garçon ? Ou une fille ? Hum..."
Un index interrogateur sur son menton, Georgia prit une pause qui aurait convenu à une statue grecque... Hommage discret à son mentor, Dame Cassandre.
Sa douce, sa tendre, son double, son idéal, quant à elle, mentionnait de façon légèrement appuyée la déculottée qu'elle avait collé au breton. La New Yorkaise eut un regard attendri pour sa belle : elle goûtait aux joies de la victoire pas modeste.
"Oh, non, ma belle, tu ne m'en avais pas encore parlé... C'était une terrible défaite ou une défaite terrible pour Alixtide ? Il a pleuré ? Il a supplié ? Il a abandonné comme Garcia quand je lui ai broyé les noix avant de le jeter la tête la première contre un mur ?"
Elle pensait bien marquer quelques points avec ces quelques questions. Et puis, Alixtide semblait se complaire dans l'humiliation... Georgia fit, néanmoins, une légère grimace en songeant aux outrages que le porcin ferait subir à la tignasse défunte de Camille si par malheur il venait à y mettre la main dessus...
Mais c'est de la naine chétive, malingre et geignarde que vint la surprise : Kitty, princesse rebelle, se rebiffait ! La New Yorkaise écarquilla les yeux, visiblement étonnée. Elle se les frotta mais dut se rendre à la terrible réalité : Kitty grandissait ! Elle ne se ferait plus marcher sur les pieds, jamais...
Après quelques instants de réflexion, pendant lesquels elle écouta distraitement Alixtide qui, lui aussi, semblait se décider à devenir responsable, Georgia reprit d'une voix douce et attendrie :
"Oh, Kitty... Tu deviens une femme, ma petite chérie ! C'est trop émouvant !"
Elle fit quelques pas dans la pièce et adressa un sourire à sa belle.
"Tu as vu Camille ? Notre petite Kitty est devenue grande, n'est ce pas mignon ?"
Georgia s'installa sur le lit le plus proche de la naine asthmatique. Elle tiqua légèrement quand cette dernière se servit de sa ventoline comme s'il s'agissait d'une sucrerie : se serait-elle aussi mise à la drogue ?
En tailleur, les mains sur ses chevilles, la blonde un peu allumée, lança à Alix :
"Bien sur que j'ai encore mon diplôme, Alix ! Le syndrome de RosRiver, la G Théorie, tout ça tout ça... Je suis toute ouïe ! Mais d'abord..."
Elle marqua une petite pause et commença à se déshabiller. D'abord le haut...
Empêtrée dans ses vêtements, Georgia poursuivit à l'attention de Kitty.
"J'ai l'impression que tu es attirée par Pigloo... C'est mon petit doigt qui me l'a dit. En plus ton corps change et tu sais, ce n'est pas sale !"
Puis le bas...
"Parce que toi aussi un jour tu auras une belle poitrine de femme comme la mienne et Pigloo aura du poil au kiki comme Alix, ici présent... Bref cette idylle naissante te fait du bien ma chérie !"
Nue comme au premier jour, Georgia étira les jambes en direction de la petite Kitty.
"Bien sur, tu es encore un vilain petit caneton... Il y a encore du temps avant que tu ne deviennes un cygne majestueux ! Et ce temps, ma pauvre chérie..."
Elle secoua la tête. Visiblement peinée pour la petite Kitty.
'Avec toutes tes allergies et les épreuves qui nous attendent, il se peut..."
Georgia s'approcha sur ses pattes avant en direction de la petite JustiX.
"Il se peut que tu ne vives pas assez longtemps pour t'épanouir avec Pigloo. Mon conseil - et c'est gratuit - c'est de lui dire dès aujourd'hui que tu as envie qu'il te roule des gros patins baveux !"
Une lueur diabolique s'exprimait dans le regard de la New Yorkaise. Même quand elle voulait faire le bien - comme en l'espèce - elle se sentait encore un peu coupable... Mais c'était si bon...
"Mais tu as déjà embrassé un garçon ? Ou une fille ? Hum..."
Un index interrogateur sur son menton, Georgia prit une pause qui aurait convenu à une statue grecque... Hommage discret à son mentor, Dame Cassandre.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Lun 6 Juil 2009 - 2:45
Une fois sa vengeance bassement et vaniteusement assouvie, Camille commença à compter les secondes séparant l'arrivée de Georgia de la fuite des deux gamins. Dans un environnement clos comme celui-ci, c'était sans aucun doute la tactique qu'ils adopteraient afin d'éviter une possible, bon, une probable, ou, non, une humiliation certaine.
Et ça ne manqua pas, mister banquise 2107 prétextant un verdissement soudain afin de prendre la tangente - comme si l'odeur d'Alixtide était insupportable, non mais vraiment. La Bretonne avait vécu une expérience sensorielle tellement extrême - dont elle était ressortie triomphante ! - qu'une malheureuse tente en plein cagnard ne lui faisait presque plus rien. Presque. Juste assez pour qu'elle reste dans l'entrée.
Elle lui jeta un regard méprisant à son passage. S'il continuait éternellement à se faire victimiser comme ça, il passerait son existence comme paillasson humain. Ou bien ses parents avaient eu le choix entre deux options, la fourrure ou l'honneur, et ils avaient décidé de prendre la première, n'imaginant pas un instant leur rejeton sous des climats tropicaux. Ou bien la moumoute était en soldes, allez savoir.
Le môme étant parti la queue entre les jambes et l'estomac en bandoulière, la mioche ne devrait pas tarder à le suivre, et Camille se prépara à écouter une rediffusion de la sixième symphonie en mi bémol majeur pour pleurs et gémissements, un grand classique. Or un évènement à peine croyable eut lieu : elle se rebiffa, d'abord vers Alixtide, puis vers Georgia, c'était quasiment incroyable, inconcevable.
Hé bé...
Elle siffla : si couple il y'avait dans le futur, on sait qui porterait la culotte. Kalalli avait moins de bollocks de Kitty, c'était maintenant scientifiquement démontré par l'expérience et la comparaison. Par contre, elle jugea urgent que la môme vieillisse un peu, juste un peu. Quel âge avait Laura déjà ? 13 Ans ? Une année de différence qui semblait fort bénéfique dans les joutes orales.
Cela dit, l'évolution demeurait en suspens, puisqu'après sa diatribe, Kitty se résolut elle aussi à fuir la scène. Il ne manquait plus qu'Alixtide soit pris de la même envie pour que tout aille mieux. Elle ne comprit pas trop pourquoi la gamine lui souriait - elle croyait peut-être que elle et Georgia étaient toujours profondément fâchées ? - et lui en rendit un demi, avant de répondre à Alixtide qui cherchait à éviter la noyade - or Camille était toujours là pour maintenir la tête des gens sous l'eau.
Ta vengeance de perdant ? Mais réfléchis, et si tu perdais aussi lors de ta vengeance ? Parce que comme tu perds tout le temps...
Le soutien de Georgia ne rendait la scène que plus savoureuse.
C'était une totale humiliation, il était absolument ridicule, et encore, il a de la chance que l'arbitre nous ait arrêtés avant de passer au stade "démesurément pathétique".
Elle regarda ensuite avec un plaisir non dissimulé la démonstration pédagogique de Georgia, même si, malheureusement, celle qui aurait pu apprendre n'avait pas l'air très réceptive à l'enseignement. C'était du gâchis, un gâchis agréable à regarder certes, mais du gâchis. Peut-être qu'il fallait rester à des étapes moins avancées de la chose ? A la base de la base ? Et que dans ce cas, Kitty serait intéressée ?
Attends Kitty ! Attends, sûre qu'on peut t'apprendre des trucs !
Elle s'avança, et s'assit à côté de la Mitalienne, de manière à ce que la gamine la voie de profil.
Bon, alors premier cours, comment embrasser. Je suis française, je suis une spécialiste. Attention ! Je veux pas dire "faire la bise" ! Faire la bise, c'est ça.
Elle montra donc, avec comme cobaye, croyez-le ou non, Georgia plutôt qu'Alixtide. C'était une sensation assez bizarre que de faire la bise à quelqu'un qu'on saluait traditionnellement d'une toute autre manière. Elle se retourna vers son élève.
Bon, donc, ça, pas bon. La première étape, c'est le smack, juste le bout des lèvres, comme ça.
Démonstration.
A part qu'à ma place, ce serait toi, et à celle de Georgia, ce serait Kalalli. Enfin, la seconde et dernière étape, c'est le vrai french kiss, ça se fait comme ça. Regarde bien.
Ce qui faisait double emploi, d'abord cours de sexologie de base, et ensuite vraiment plaisir après plusieurs semaines d'abstinence haineuse. Du coup, l'exemple fut peut-être un peu plus long et intense que ne l'était la moyenne, mais après tout, Camille avait sa propre pédagogie, et en cet instant, elle était l'autorité intellectuelle et salivaire.
Et ça ne manqua pas, mister banquise 2107 prétextant un verdissement soudain afin de prendre la tangente - comme si l'odeur d'Alixtide était insupportable, non mais vraiment. La Bretonne avait vécu une expérience sensorielle tellement extrême - dont elle était ressortie triomphante ! - qu'une malheureuse tente en plein cagnard ne lui faisait presque plus rien. Presque. Juste assez pour qu'elle reste dans l'entrée.
Elle lui jeta un regard méprisant à son passage. S'il continuait éternellement à se faire victimiser comme ça, il passerait son existence comme paillasson humain. Ou bien ses parents avaient eu le choix entre deux options, la fourrure ou l'honneur, et ils avaient décidé de prendre la première, n'imaginant pas un instant leur rejeton sous des climats tropicaux. Ou bien la moumoute était en soldes, allez savoir.
Le môme étant parti la queue entre les jambes et l'estomac en bandoulière, la mioche ne devrait pas tarder à le suivre, et Camille se prépara à écouter une rediffusion de la sixième symphonie en mi bémol majeur pour pleurs et gémissements, un grand classique. Or un évènement à peine croyable eut lieu : elle se rebiffa, d'abord vers Alixtide, puis vers Georgia, c'était quasiment incroyable, inconcevable.
Hé bé...
Elle siffla : si couple il y'avait dans le futur, on sait qui porterait la culotte. Kalalli avait moins de bollocks de Kitty, c'était maintenant scientifiquement démontré par l'expérience et la comparaison. Par contre, elle jugea urgent que la môme vieillisse un peu, juste un peu. Quel âge avait Laura déjà ? 13 Ans ? Une année de différence qui semblait fort bénéfique dans les joutes orales.
Cela dit, l'évolution demeurait en suspens, puisqu'après sa diatribe, Kitty se résolut elle aussi à fuir la scène. Il ne manquait plus qu'Alixtide soit pris de la même envie pour que tout aille mieux. Elle ne comprit pas trop pourquoi la gamine lui souriait - elle croyait peut-être que elle et Georgia étaient toujours profondément fâchées ? - et lui en rendit un demi, avant de répondre à Alixtide qui cherchait à éviter la noyade - or Camille était toujours là pour maintenir la tête des gens sous l'eau.
Ta vengeance de perdant ? Mais réfléchis, et si tu perdais aussi lors de ta vengeance ? Parce que comme tu perds tout le temps...
Le soutien de Georgia ne rendait la scène que plus savoureuse.
C'était une totale humiliation, il était absolument ridicule, et encore, il a de la chance que l'arbitre nous ait arrêtés avant de passer au stade "démesurément pathétique".
Elle regarda ensuite avec un plaisir non dissimulé la démonstration pédagogique de Georgia, même si, malheureusement, celle qui aurait pu apprendre n'avait pas l'air très réceptive à l'enseignement. C'était du gâchis, un gâchis agréable à regarder certes, mais du gâchis. Peut-être qu'il fallait rester à des étapes moins avancées de la chose ? A la base de la base ? Et que dans ce cas, Kitty serait intéressée ?
Attends Kitty ! Attends, sûre qu'on peut t'apprendre des trucs !
Elle s'avança, et s'assit à côté de la Mitalienne, de manière à ce que la gamine la voie de profil.
Bon, alors premier cours, comment embrasser. Je suis française, je suis une spécialiste. Attention ! Je veux pas dire "faire la bise" ! Faire la bise, c'est ça.
Elle montra donc, avec comme cobaye, croyez-le ou non, Georgia plutôt qu'Alixtide. C'était une sensation assez bizarre que de faire la bise à quelqu'un qu'on saluait traditionnellement d'une toute autre manière. Elle se retourna vers son élève.
Bon, donc, ça, pas bon. La première étape, c'est le smack, juste le bout des lèvres, comme ça.
Démonstration.
A part qu'à ma place, ce serait toi, et à celle de Georgia, ce serait Kalalli. Enfin, la seconde et dernière étape, c'est le vrai french kiss, ça se fait comme ça. Regarde bien.
Ce qui faisait double emploi, d'abord cours de sexologie de base, et ensuite vraiment plaisir après plusieurs semaines d'abstinence haineuse. Du coup, l'exemple fut peut-être un peu plus long et intense que ne l'était la moyenne, mais après tout, Camille avait sa propre pédagogie, et en cet instant, elle était l'autorité intellectuelle et salivaire.
- Kitty WillingtonFac
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Lun 13 Juil 2009 - 0:22
Kitty se retourna quand elle entendit la voix d'Alixtide. Elle rêvait ou quoi ? Lui qui n'avait jamais été gentil avec elle lui demandé de rester et lui proposait même de lire ses pensées. La petite télépathe n'avait pas vraiment envie de savoir ce que pensait le mutant odorant, mais sa curiosité naturelle la titillait un peu. De plus il insistait pour qu'elle lise dans son esprit. Mais la pré-adolescente n'eut pas vraiment le temps de le faire. Georgia reprit la parole et s'adressa directement à elle. La petite télépathe fut étonnée de la réaction de la jeune femme. D'habitude, elle avait l'impression qu'elle faisait tout pour l'ennuyer. Et là elle lui parlait d'une voix douce et attendrie. Kitty essaya d'écouter ce que lui disait Georgia. Cela se voyait tant que ça qu'elle était amoureuse de Kalalli ? Par contre elle n'aimait pas que la NeXus appelle le jeune Inuit Pigloo. Ce n'était vraiment pas gentil. Du moins c'est ce qu'elle pensait.
Puis elle vit la Mitalienne qui commençait à se déshabiller. D'abord le haut puis le bas. Ce n'était pas la première fois que la jeune femme excentrique le faisait. Déjà lors du cours avec Mlle Cassandre, elle s'était mise toute nue quand elle avait fais la fresque dans le foyer. Puis elle commença à lui expliquer certaines choses. Mais la pré-adolescente ne voyait pas trop le rapport entre ça et son amour naissant pour Kalalli. Et puis elle ne voulait pas penser à ce que tout le monde risquait sur cette île et les raisons de leur présence ici. Elle aurait assez à s'en faire quand le moment fatidique viendrait. Lui rouler des gros patins baveux ? Beurk !
Puis la NeXus lui demanda si elle avait déjà embrassé un garçon, ou une fille. En fait jamais. Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre, Camille prit la parole et lui demanda de rester. Elles pouvaient lui apprendre des trucs. La jeune femme se déplaça pour s'installer à côté de Georgia. Kitty écouta avec une très grande attention ce que l'OryX lui expliqua. Ainsi les français étaient des spécialistes pour embrasser les gens. Camille commença à lui expliquer la différence entre le bise, le smack et le baiser. Ce dernier fut plutôt long. Kitty était loin d'être bête et répondit aux deux jeunes femmes. Elle commença par Georgia :
"Georgia, arrête d'appeler Kalalli Pigloo ! C'est pas vraiment gentil de l'appeler comme ça ! Et je n'ai jamais embrassé des garçons ou des filles."
Puis elle resta pensive pendant quelques secondes. Elle n'était pas sûre que le jeune Inuit partage les mêmes sentiments qu'elle. Tout cela était vraiment,t nouveau pour elle et la pré-adolescente ne savait pas comment aborder ce sujet avec Kalalli. Finalement elle reprit la parole en ragardant les deux jeunes femmes dans les yeux :
"En fait je sais pas ce que Kalalli ressent vraiment. Et je sais pas vraiment comment aborder cela avec lui. Je sais que ce que je l'aime différemment que Jimmy ou même Wood. Pour eux c'étaient comme s'ils avaient été mes frères. Kalalli est plein d'attention pour moi, mais je sais pas comment je dois interpréter ça."
Kitty n'avait pas bougé de près de l'ouverture de la tente et avait laisser un pan ouvert afin d'atténuer un peu l'odeur qui y régnait. Contrairement à Camille ou Georgia, la petite télépathe n'était pas habituée à l'odeur d'Alixtide. Elle attendit d'éventuelle réaction même venant d'Alixtide. Peut-être qu'elle lirait dans son esprit plus tard. Après tout il le lui avait demandé et cela avait titillé sa curiosité.
Puis elle vit la Mitalienne qui commençait à se déshabiller. D'abord le haut puis le bas. Ce n'était pas la première fois que la jeune femme excentrique le faisait. Déjà lors du cours avec Mlle Cassandre, elle s'était mise toute nue quand elle avait fais la fresque dans le foyer. Puis elle commença à lui expliquer certaines choses. Mais la pré-adolescente ne voyait pas trop le rapport entre ça et son amour naissant pour Kalalli. Et puis elle ne voulait pas penser à ce que tout le monde risquait sur cette île et les raisons de leur présence ici. Elle aurait assez à s'en faire quand le moment fatidique viendrait. Lui rouler des gros patins baveux ? Beurk !
Puis la NeXus lui demanda si elle avait déjà embrassé un garçon, ou une fille. En fait jamais. Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre, Camille prit la parole et lui demanda de rester. Elles pouvaient lui apprendre des trucs. La jeune femme se déplaça pour s'installer à côté de Georgia. Kitty écouta avec une très grande attention ce que l'OryX lui expliqua. Ainsi les français étaient des spécialistes pour embrasser les gens. Camille commença à lui expliquer la différence entre le bise, le smack et le baiser. Ce dernier fut plutôt long. Kitty était loin d'être bête et répondit aux deux jeunes femmes. Elle commença par Georgia :
"Georgia, arrête d'appeler Kalalli Pigloo ! C'est pas vraiment gentil de l'appeler comme ça ! Et je n'ai jamais embrassé des garçons ou des filles."
Puis elle resta pensive pendant quelques secondes. Elle n'était pas sûre que le jeune Inuit partage les mêmes sentiments qu'elle. Tout cela était vraiment,t nouveau pour elle et la pré-adolescente ne savait pas comment aborder ce sujet avec Kalalli. Finalement elle reprit la parole en ragardant les deux jeunes femmes dans les yeux :
"En fait je sais pas ce que Kalalli ressent vraiment. Et je sais pas vraiment comment aborder cela avec lui. Je sais que ce que je l'aime différemment que Jimmy ou même Wood. Pour eux c'étaient comme s'ils avaient été mes frères. Kalalli est plein d'attention pour moi, mais je sais pas comment je dois interpréter ça."
Kitty n'avait pas bougé de près de l'ouverture de la tente et avait laisser un pan ouvert afin d'atténuer un peu l'odeur qui y régnait. Contrairement à Camille ou Georgia, la petite télépathe n'était pas habituée à l'odeur d'Alixtide. Elle attendit d'éventuelle réaction même venant d'Alixtide. Peut-être qu'elle lirait dans son esprit plus tard. Après tout il le lui avait demandé et cela avait titillé sa curiosité.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 14 Juil 2009 - 23:11
Alixtide demeura pétrifié devant les assauts verbaux des deux femelles castratrices professionnelles. Et dire que peu de secondes auparavant, il était le mâle dominant sur les deux gamins effarouchés... il se réjouissait même de leur gâcher leur moment intime. Il se sentait alors aussi puissant que nuisible, au sommet de sa gloire parasite. L'arrivée des deux Félindra avait totalement inversé la situation. Et voilà que même Kitty le réprimandait ! Et pour couronner le tout...
Le Breton avala avec quelques difficultés sa salive. Sans aucun doute, peu d'hommes auraient pu garder intacte leur virilité en vivant la scène qu'il devait vivre. Non seulement Camille et Georgia se régalaient en chœur de sa défaite et de la castration de Garcia, mais en plus les voilà qui faisaient une démonstration de la totale inutilité de l'homme dans la relation amoureuse. Alixtide observa fébrilement la réaction de Kitty, mais celle-ci poursuivit tranquillement la conversation avec les deux femmes, sans réagir aucunement aux images de violence extrême envoyées par télépathie...
*...*
Alixtide replia prudemment ses genoux pour enlacer ses jambes. Son cœur battait plus fort, tandis que son esprit troublé enterrait définitivement sa vie de garçon.
"Heu oui, je perdrai encore une fois je pense..."
Le Breton hésitait à interrompre ces dames dans leur causerie démonstrative. Georgia (nue) et Camille étaient dans une position typique où il ne valait mieux pas les déranger. Mais heureusement l'instinct parasite d'Alixtide reprit le dessus avec une ferveur décuplée.
Gargoyle se leva donc et se frotta les mains audiblement, comme pour faire cesser la leçon de Camille.
"Oui Gorgia j'ai une question à te soulever... Ca saurait bien que tu répondes rapidement ou tout de suite. Parce que c'est pour Kalkuli et Kitala que je la pose, par simple charité bien horlogée."
Ce disant il alla s'asseoir sur le même lit que Georgia et Camille, en s'installant de côté de Georgia bien sûr.
"Si disons que Kalkuli a déjà embarrassé deux fois Kitala. Deux fois exactement comme la troisième fois montrée par Waste. En précisant que Waste n'est pas du tout diplomée, mais ce qu'elle a montré c'est on va dire correct. Donc ils l'ont fait deux fois ou trois. Mais un soir par exemple Kalakli voit une autre fille, pas plus intelligente, mais plus belle seulement que Kityli. Il décide de se mettre avec elle et de laisser tomber Kituli mais sans lui dire... Mais il se fait bien un jour ou Kilty s'en rend compte ! Alors alors... que dois faire Kikly ? Que doit-elle faire ??"
Énonça-t-il comme si c'était un exercice de mathématiques et en appuyant son regard sur Kitty pour bien montrer que c'est d'elle qu'il parle.
*Purin je suis bien le plus intelligent... elle va me répondre et je saurai quoi faire... mais pour plus de sureté je ferai plutôt l'inverse de ce qu'elle dira... hé hé...*
Désireux que la Mitalienne n'élude pas son questionnement, il se pressa subtilement contre elle, de manière à ce que leurs cuisses nues se frôlent. Le porcher voulait signifier par cette manœuvre qu'il ne lâcherait pas la NeXus de la journée si elle ne répondait pas.
"Je préfère une réponse de Gorgia car elle s'y connait mieux. Elle est diplômée ce qui n'est pas encore en cas pour toi, Waste."
Termina-t-il de son air docte en plantant son regard quémandeur sur Miracle.
Le Breton avala avec quelques difficultés sa salive. Sans aucun doute, peu d'hommes auraient pu garder intacte leur virilité en vivant la scène qu'il devait vivre. Non seulement Camille et Georgia se régalaient en chœur de sa défaite et de la castration de Garcia, mais en plus les voilà qui faisaient une démonstration de la totale inutilité de l'homme dans la relation amoureuse. Alixtide observa fébrilement la réaction de Kitty, mais celle-ci poursuivit tranquillement la conversation avec les deux femmes, sans réagir aucunement aux images de violence extrême envoyées par télépathie...
*...*
Alixtide replia prudemment ses genoux pour enlacer ses jambes. Son cœur battait plus fort, tandis que son esprit troublé enterrait définitivement sa vie de garçon.
"Heu oui, je perdrai encore une fois je pense..."
Le Breton hésitait à interrompre ces dames dans leur causerie démonstrative. Georgia (nue) et Camille étaient dans une position typique où il ne valait mieux pas les déranger. Mais heureusement l'instinct parasite d'Alixtide reprit le dessus avec une ferveur décuplée.
Gargoyle se leva donc et se frotta les mains audiblement, comme pour faire cesser la leçon de Camille.
"Oui Gorgia j'ai une question à te soulever... Ca saurait bien que tu répondes rapidement ou tout de suite. Parce que c'est pour Kalkuli et Kitala que je la pose, par simple charité bien horlogée."
Ce disant il alla s'asseoir sur le même lit que Georgia et Camille, en s'installant de côté de Georgia bien sûr.
"Si disons que Kalkuli a déjà embarrassé deux fois Kitala. Deux fois exactement comme la troisième fois montrée par Waste. En précisant que Waste n'est pas du tout diplomée, mais ce qu'elle a montré c'est on va dire correct. Donc ils l'ont fait deux fois ou trois. Mais un soir par exemple Kalakli voit une autre fille, pas plus intelligente, mais plus belle seulement que Kityli. Il décide de se mettre avec elle et de laisser tomber Kituli mais sans lui dire... Mais il se fait bien un jour ou Kilty s'en rend compte ! Alors alors... que dois faire Kikly ? Que doit-elle faire ??"
Énonça-t-il comme si c'était un exercice de mathématiques et en appuyant son regard sur Kitty pour bien montrer que c'est d'elle qu'il parle.
*Purin je suis bien le plus intelligent... elle va me répondre et je saurai quoi faire... mais pour plus de sureté je ferai plutôt l'inverse de ce qu'elle dira... hé hé...*
Désireux que la Mitalienne n'élude pas son questionnement, il se pressa subtilement contre elle, de manière à ce que leurs cuisses nues se frôlent. Le porcher voulait signifier par cette manœuvre qu'il ne lâcherait pas la NeXus de la journée si elle ne répondait pas.
"Je préfère une réponse de Gorgia car elle s'y connait mieux. Elle est diplômée ce qui n'est pas encore en cas pour toi, Waste."
Termina-t-il de son air docte en plantant son regard quémandeur sur Miracle.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Jeu 16 Juil 2009 - 1:02
Pas gentil de l'appeler comme ça ? PAS GENTIL de l'appeler comme ça ? Georgia se mordit les lèvres en réfléchissant à comment elle pourrait l'appeler pour que ce soit ENCORE MOINS GENTIL...
Kalaloose ? P'tit Bâtonnet ? Pin'uit ?
Se laissant aller aux doux baisers de sa tendre, elle en oublia presque, l'espace d'un long instant, de rebaptiser la pleureuse de l'Institut...
Une fois ceci fait, elle avait décidé : à partir de ce moment là et pour les siècles à venir, Kallali serait : Pin'uit. Ça fait à la fois huitre et inuit. Elle était contente de sa trouvaille, aussi Georgia sourit comme une cruche...
Mais il y avait encore à boire et à manger dans les paroles de Kitty princesse rebelle... Pas comme Jimmy ? Pas comme Wood ? Si elle était à peu près sure de ne jamais avoir eu le bonheur de connaître le second, elle se rappelait que le premier avait fui avant leur mission dans les égouts...
"Mais c'est quoi la différence, ma puce ? Jimmy avait du poil au kiki c'est ça ? Et pas Kallali ? Tu sais, un jour lui aussi en aura..."
Puis vint l'infâme. L'horreur. Le contact de la peau nue du pourceau avec sa peau à elle. Elle frissonna. Ne pas bouger. Ne pas tourner de l'oeil. Ne pas réagir. Rester impassible. Aussi, Georgia se contenta de grogner entre ses dents un très simple et très dissuasif : "tu veux que je te dégoupille les gonades ?".
Le breton avait une question. Elle soupira de soulagement tout en tentant de se concentrer sur le crâne luisant et rasé de sa belle... Si Alix avait une question, elle pourrait peut être, en y répondant réaliser une belle opération : débiter son gentil fiel et éviter tout contact supplémentaire avec la cochonnerie sur pattes.
Elle avala péniblement sa salive.
"Bon, Kitty... Tu devrais aller lui raconter tout ça. A Pin... Euh... Kalaloo... Enfin bref on s'est comprises... A l'AUTRE. Et dire qu'il t'ait aussi précieux que ton joli petit violon ou que le grattoir à guitare de Jimmoose... Après, t'auras qu'à lui raconter vingt secondes de ta vie - genre la loi à papa ou - n'importe quel moment de ta vie en fait. Normalement, il va se mettre à pleurer et t'auras plus qu'à lui offrir une épaule pour sangloter"
Il fallait toujours se servir de tout ce que l'on pouvait. Que ce soit moral ou pas. Après tout, elle avait réussi à instrumentaliser la mort de River pour reconquérir Camille. Sa conscience faisait du saut à l'élastique.
"Kalkuli ?"
Georgia nota mentalement ce pseudonyme infect qu'elle trouvait décidément bien à son goût.
"Eh bien, Kalkuli est un drôle d'obsédé pour ne pas voir la belle poitrine naissante de Kitty, ici présente !"
La New Yorkaise se dandina quelque peu, histoire de se mettre un peu en valeur...
"Bien entendu pas aussi belle que la mienne... Attention, on regarde mais on ne touche pas... Enfin, si c'est demandé poliment ! N'est ce pas Kitty ?"
Elle savait bien qu'Alix ne parlait ni de Kallali ni de Kitty. Et ce n'était pas parce que cette dernière était présente - car elle avait bien compris que le breton n'avait cure de choses comme le tact ou la diplomatie - mais bel et bien parce que la naine n'avait jamais embrassé qui que ce soit ou quoi que ce soit sur cette vaillante planète. Il devait s'agir... D'Alix lui même ?
"Peut être que si Kitala se brossait les dents de temps en temps, elle éviterait ce genre de désagrément, non ? Hein, ma Kitty que tu vas te brosser les dents au moins... Disons une fois par semaine ?"
Elle fit mine de tourner la tête vers le breton. Tout en fermant les yeux et en essayant de limiter ses prises de respiration. Parce que l'affaire avait l'air d'être drôlement importante quand même...
"Ben disons que si Kitala ne veut pas être un paillasson... Elle devrait peut être aller lui en parler ? Et, il se peut que Kalkuli se rende compte que non, ce n'est pas bien, d'aller échanger de la salive avec une autre que Camala... Euh Kitala. Parce que c'est pas parce qu'elle se sent seule, la petite Kalkuli, et qu'elle pense à ses amantes disparues ou ensevelies que ça lui donne le droit de faire souffrir la petite... Euh... La petite Kitala"
C'était quelque chose qui s'approchait d'un mea culpa personnel. Du moins une tentative.
"Mais en même temps, ça se trouve Kalkuli sait même pas que c'est mal ce qu'elle... Euh, il a fait. Parce qu'il a une morale différente. Où en fait on peut faire des bisous baveux sans pour autant que ce soit... Tromper. D'ailleurs ça peut être très rigolo à faire ça, tant que c'est pas dans le dos de l'autre. Je conseillerai à la réflexion à..."
Elle réfléchit un instant. Histoire de ne pas commettre un nouvel impair.
"A Kitala de proposer à Kalkuli de vivre une liaison libre"
Comprenant qu'il y avait des enfants dans la pièce, elle se permit d'expliquer :
"Une liaison libre, c'est quand les deux participants à un couple décide d'aider des gens à faire d'autres couples... Avec eux même. Ca peut même être amusant. Après on a tout plein d'endroits où aller et on peut laisser l'autre en dépôt ou faire un échange standard. Comme du troc. Sauf que c'est pas de montres et de chemises dont il s'agit"
Georgia s'embrouillait quelque peu dans ses explications. Elle décida de s'en tenir là. Puis elle ajouta tout de même :
"Après on peut même ramener une pièce rapportée à la maison et faire un... Trouple ?"
Kalaloose ? P'tit Bâtonnet ? Pin'uit ?
Se laissant aller aux doux baisers de sa tendre, elle en oublia presque, l'espace d'un long instant, de rebaptiser la pleureuse de l'Institut...
Une fois ceci fait, elle avait décidé : à partir de ce moment là et pour les siècles à venir, Kallali serait : Pin'uit. Ça fait à la fois huitre et inuit. Elle était contente de sa trouvaille, aussi Georgia sourit comme une cruche...
Mais il y avait encore à boire et à manger dans les paroles de Kitty princesse rebelle... Pas comme Jimmy ? Pas comme Wood ? Si elle était à peu près sure de ne jamais avoir eu le bonheur de connaître le second, elle se rappelait que le premier avait fui avant leur mission dans les égouts...
"Mais c'est quoi la différence, ma puce ? Jimmy avait du poil au kiki c'est ça ? Et pas Kallali ? Tu sais, un jour lui aussi en aura..."
Puis vint l'infâme. L'horreur. Le contact de la peau nue du pourceau avec sa peau à elle. Elle frissonna. Ne pas bouger. Ne pas tourner de l'oeil. Ne pas réagir. Rester impassible. Aussi, Georgia se contenta de grogner entre ses dents un très simple et très dissuasif : "tu veux que je te dégoupille les gonades ?".
Le breton avait une question. Elle soupira de soulagement tout en tentant de se concentrer sur le crâne luisant et rasé de sa belle... Si Alix avait une question, elle pourrait peut être, en y répondant réaliser une belle opération : débiter son gentil fiel et éviter tout contact supplémentaire avec la cochonnerie sur pattes.
Elle avala péniblement sa salive.
"Bon, Kitty... Tu devrais aller lui raconter tout ça. A Pin... Euh... Kalaloo... Enfin bref on s'est comprises... A l'AUTRE. Et dire qu'il t'ait aussi précieux que ton joli petit violon ou que le grattoir à guitare de Jimmoose... Après, t'auras qu'à lui raconter vingt secondes de ta vie - genre la loi à papa ou - n'importe quel moment de ta vie en fait. Normalement, il va se mettre à pleurer et t'auras plus qu'à lui offrir une épaule pour sangloter"
Il fallait toujours se servir de tout ce que l'on pouvait. Que ce soit moral ou pas. Après tout, elle avait réussi à instrumentaliser la mort de River pour reconquérir Camille. Sa conscience faisait du saut à l'élastique.
"Kalkuli ?"
Georgia nota mentalement ce pseudonyme infect qu'elle trouvait décidément bien à son goût.
"Eh bien, Kalkuli est un drôle d'obsédé pour ne pas voir la belle poitrine naissante de Kitty, ici présente !"
La New Yorkaise se dandina quelque peu, histoire de se mettre un peu en valeur...
"Bien entendu pas aussi belle que la mienne... Attention, on regarde mais on ne touche pas... Enfin, si c'est demandé poliment ! N'est ce pas Kitty ?"
Elle savait bien qu'Alix ne parlait ni de Kallali ni de Kitty. Et ce n'était pas parce que cette dernière était présente - car elle avait bien compris que le breton n'avait cure de choses comme le tact ou la diplomatie - mais bel et bien parce que la naine n'avait jamais embrassé qui que ce soit ou quoi que ce soit sur cette vaillante planète. Il devait s'agir... D'Alix lui même ?
"Peut être que si Kitala se brossait les dents de temps en temps, elle éviterait ce genre de désagrément, non ? Hein, ma Kitty que tu vas te brosser les dents au moins... Disons une fois par semaine ?"
Elle fit mine de tourner la tête vers le breton. Tout en fermant les yeux et en essayant de limiter ses prises de respiration. Parce que l'affaire avait l'air d'être drôlement importante quand même...
"Ben disons que si Kitala ne veut pas être un paillasson... Elle devrait peut être aller lui en parler ? Et, il se peut que Kalkuli se rende compte que non, ce n'est pas bien, d'aller échanger de la salive avec une autre que Camala... Euh Kitala. Parce que c'est pas parce qu'elle se sent seule, la petite Kalkuli, et qu'elle pense à ses amantes disparues ou ensevelies que ça lui donne le droit de faire souffrir la petite... Euh... La petite Kitala"
C'était quelque chose qui s'approchait d'un mea culpa personnel. Du moins une tentative.
"Mais en même temps, ça se trouve Kalkuli sait même pas que c'est mal ce qu'elle... Euh, il a fait. Parce qu'il a une morale différente. Où en fait on peut faire des bisous baveux sans pour autant que ce soit... Tromper. D'ailleurs ça peut être très rigolo à faire ça, tant que c'est pas dans le dos de l'autre. Je conseillerai à la réflexion à..."
Elle réfléchit un instant. Histoire de ne pas commettre un nouvel impair.
"A Kitala de proposer à Kalkuli de vivre une liaison libre"
Comprenant qu'il y avait des enfants dans la pièce, elle se permit d'expliquer :
"Une liaison libre, c'est quand les deux participants à un couple décide d'aider des gens à faire d'autres couples... Avec eux même. Ca peut même être amusant. Après on a tout plein d'endroits où aller et on peut laisser l'autre en dépôt ou faire un échange standard. Comme du troc. Sauf que c'est pas de montres et de chemises dont il s'agit"
Georgia s'embrouillait quelque peu dans ses explications. Elle décida de s'en tenir là. Puis elle ajouta tout de même :
"Après on peut même ramener une pièce rapportée à la maison et faire un... Trouple ?"
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Sam 18 Juil 2009 - 23:47
Camille fut assez satisfaite de voir son élève suivre attentivement sa leçon personnelle, qu'elle avait mis un point d'honneur à présenter de la manière la plus intense possible. Même si elle se doutait que le métier d'enseignante ne devait pas être rose ainsi tous les jours - ainsi subsistait le risque de devoir encadrer, par exemple, des élèves au caractère horrible, en pleine crise d'adolescence - c'était un aspect agréable de la chose.
Comble du bonheur, le double combo de sa mauvaise foi et de celle de la Mitalienne avait raison de la stupidité pourtant inébranlable du Repoussant. Il ne lui dit rien, il la regardait à peine, et ça rattrapait presque les mois de souffrance morale subis par son envahissante présence. Elle décida d'arborer un sourire des plus satisfaits dans le seul but de lui montrer qu'elle n'avait peur de rien, et surtout pas de ce qui était gras et odorant.
Et pour parfaire le tout, elle se concentra précisément sur les bruits environnants - des autres jeunes mutants, de la jungle, etc... - lorsqu'il commença à poser une question. Ca ne l'intéressait pas, elle ne voulait pas savoir, et elle ne sut pas. Du coup, la réponse longue et confuse de Georgia lui parut particulièrement absconse, même si elle se doutait que l'interrogation n'avait rien de clair. Elle nota quelques points positifs et négatifs dans l'argumentation, la fin lui paraissant pour le moins éloignée des bonnes résolutions énoncées quelques instants plus tôt, le nota, mais laissa le bénéfice du doute, en sachant qu'il s'agissait peut-être d'une ruse pour embrouiller le Cochon.
Elle pensa qu'il était plus juste de donner une réponse claire à la petite Kitty sur comment entuber son niais, ou plus prosaïquement sortir avec Kalalli.
C'est simple : tu sors, tu approches derrière lui, tu lui tapes sur l'épaule gauche, et quand il se retourne, parce qu'il est bêta, il va pas croire à la blague où tu es de l'autre côté, tu l'embrasses. S'il te gifle, tu viens me voir, et je l'éclate. Ca te va comme programme ?
Son programme personnel était de suivre la scène pour y assister. Et elle devait vraiment être aux premières loges pour ce qui allait arriver, et ce, quelle qu'en soit l'issue. Et si ça lui donnait une bonne raison de tarter Kilalilala, pourquoi bouder son plaisir ?
Pour s'amuser, elle envoya un nouveau sourire radieux à Alixtide, histoire de lui rappeler qu'elle était heureuse et dominante, puis resta bien où elle est, attentive toutefois à toute approche corporelle impromptue, prête à tester son direct du gauche sur un menton hostile.
Comble du bonheur, le double combo de sa mauvaise foi et de celle de la Mitalienne avait raison de la stupidité pourtant inébranlable du Repoussant. Il ne lui dit rien, il la regardait à peine, et ça rattrapait presque les mois de souffrance morale subis par son envahissante présence. Elle décida d'arborer un sourire des plus satisfaits dans le seul but de lui montrer qu'elle n'avait peur de rien, et surtout pas de ce qui était gras et odorant.
Et pour parfaire le tout, elle se concentra précisément sur les bruits environnants - des autres jeunes mutants, de la jungle, etc... - lorsqu'il commença à poser une question. Ca ne l'intéressait pas, elle ne voulait pas savoir, et elle ne sut pas. Du coup, la réponse longue et confuse de Georgia lui parut particulièrement absconse, même si elle se doutait que l'interrogation n'avait rien de clair. Elle nota quelques points positifs et négatifs dans l'argumentation, la fin lui paraissant pour le moins éloignée des bonnes résolutions énoncées quelques instants plus tôt, le nota, mais laissa le bénéfice du doute, en sachant qu'il s'agissait peut-être d'une ruse pour embrouiller le Cochon.
Elle pensa qu'il était plus juste de donner une réponse claire à la petite Kitty sur comment entuber son niais, ou plus prosaïquement sortir avec Kalalli.
C'est simple : tu sors, tu approches derrière lui, tu lui tapes sur l'épaule gauche, et quand il se retourne, parce qu'il est bêta, il va pas croire à la blague où tu es de l'autre côté, tu l'embrasses. S'il te gifle, tu viens me voir, et je l'éclate. Ca te va comme programme ?
Son programme personnel était de suivre la scène pour y assister. Et elle devait vraiment être aux premières loges pour ce qui allait arriver, et ce, quelle qu'en soit l'issue. Et si ça lui donnait une bonne raison de tarter Kilalilala, pourquoi bouder son plaisir ?
Pour s'amuser, elle envoya un nouveau sourire radieux à Alixtide, histoire de lui rappeler qu'elle était heureuse et dominante, puis resta bien où elle est, attentive toutefois à toute approche corporelle impromptue, prête à tester son direct du gauche sur un menton hostile.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Lun 27 Juil 2009 - 0:02
[HRP. Huit jours sans réponse... je considère Kitty comme inactive !]
Alixtide était tout sourire, et fixait la gamine sans réellement la voir. Son plan marchait à merveille. Il se formait avec Georgia une discussion parallèle secrète qui lui permettait de siphoner beaucoup d'excellents conseils pour lui-même. Le Breton n'attendait aucune réaction de Kitty et surtout ne s'y intéressait pas le moins du monde. Comme l'adolescente semblait plongé dans la plus intense méditation suite aux révélations de la NeXus, le porcher reprit de plus belle la parole.
"Franchement Gorgia, je ne suis pas convaincu de se brosser les dents pour empêcher ça. Parce que Kitala, en cocurrence, sait très bien qu'elle aussi peut avoir d'autres amoureux que Kalkuli. Donc je veux dire, ça annule le farceur de la brosse à dent. Puisque Kitala aussi a d'autres gens qui aimeraient sortir avec elle. Mais non elle ne veut que Kalkuli."
Il se passa la langue sur ses incisives jaunes et grises, réfléchissant à l'idée diplomatique d'une conversation initiée par la victime de la tromperie.
"Kitala n'a pas trop envie d'aller en parler. Elle pense que c'est à Kalkuli de se rendre compte du monstre qu'il est, et de toute l'horreur de ce qu'il fait purin souffrir à Kitala. Franchement si Kitala va lui parler, c'est bien qu'elle est un paillasson non ? Moi je dis que si."
Il fronça les sourcils, très peu d'accord avec l'idée de l'union libre prônée par cette abstraite Georgia. Le Breton s'insurgea encore plus.
"Oh purin ah non hein ! Purin ! Comment il pourrait ne pas se rendre compte que d'embrasser une autre est purin de cruel ? C'est la pire des choses qu'il peut faire, et moi je sais très bien la seule chose à faire pour Kitala, qui a été trompée et même si elle n'a pas la preuve à cent pour cent, elle le sent bien suffisamment pour en être sûre. Car pourquoi déjà Kalkuli ne vient plus ni dans sa chambre ni dans son lit ? Pourquoi Kalkuli l'évite et préfère rester avec les Kozax ? Hein ?"
Alixtide tira un regard outré vers Georgia, oubliant tout à fait Kitty.
"Kitty la gamine devrait non pas faire un dépot d'elle-même comme tu le dis, qui est une abnégation... qui est trop horrible. Elle devrait oublier à jamais Kalkuli et tout faire pour lui rendre la vie infranel."
Il termina son discours sur un ton docte et posé, balayant d'un geste négligent du poignet toute l'argumentation de Georgia. Alixtide se sentait très proche de la New Yorkaise, elle qui comprenait tout même si elle n'apportait que des fausses réponses abstraites. En regardant les deux filles, Camille et Georgia, il ressentit une vive jalousie. Il aurait voulu que Georgia soit sa copine à lui, et non celle de la Bretonne qui ne communiquait pas aussi bien que lui et Georgia.
Ainsi, envers et contre toutes les menaces proférées par la mitalienne, Alixtide se colla encore un peu plus à elle, de manière à ce que leurs jambes nues se collent franchement.
"Je n... Kitali et Kalkula ne veulent pas faire un troupeau. mais je crois que c'est fichu pour eux. Kitali devrait purin d'aller voir ailleurs et le délester pour toujours."
Et il tira un grand sourire radieux à Camille, copie conforme au sourire radieux qu'elle lui avait envoyé, si on exceptait les dents noires. Il le teinta de légère suffisance puis replaça ses yeux doux et reconnaissants sur le visage joliment gentil de Miracle.
Alixtide était tout sourire, et fixait la gamine sans réellement la voir. Son plan marchait à merveille. Il se formait avec Georgia une discussion parallèle secrète qui lui permettait de siphoner beaucoup d'excellents conseils pour lui-même. Le Breton n'attendait aucune réaction de Kitty et surtout ne s'y intéressait pas le moins du monde. Comme l'adolescente semblait plongé dans la plus intense méditation suite aux révélations de la NeXus, le porcher reprit de plus belle la parole.
"Franchement Gorgia, je ne suis pas convaincu de se brosser les dents pour empêcher ça. Parce que Kitala, en cocurrence, sait très bien qu'elle aussi peut avoir d'autres amoureux que Kalkuli. Donc je veux dire, ça annule le farceur de la brosse à dent. Puisque Kitala aussi a d'autres gens qui aimeraient sortir avec elle. Mais non elle ne veut que Kalkuli."
Il se passa la langue sur ses incisives jaunes et grises, réfléchissant à l'idée diplomatique d'une conversation initiée par la victime de la tromperie.
"Kitala n'a pas trop envie d'aller en parler. Elle pense que c'est à Kalkuli de se rendre compte du monstre qu'il est, et de toute l'horreur de ce qu'il fait purin souffrir à Kitala. Franchement si Kitala va lui parler, c'est bien qu'elle est un paillasson non ? Moi je dis que si."
Il fronça les sourcils, très peu d'accord avec l'idée de l'union libre prônée par cette abstraite Georgia. Le Breton s'insurgea encore plus.
"Oh purin ah non hein ! Purin ! Comment il pourrait ne pas se rendre compte que d'embrasser une autre est purin de cruel ? C'est la pire des choses qu'il peut faire, et moi je sais très bien la seule chose à faire pour Kitala, qui a été trompée et même si elle n'a pas la preuve à cent pour cent, elle le sent bien suffisamment pour en être sûre. Car pourquoi déjà Kalkuli ne vient plus ni dans sa chambre ni dans son lit ? Pourquoi Kalkuli l'évite et préfère rester avec les Kozax ? Hein ?"
Alixtide tira un regard outré vers Georgia, oubliant tout à fait Kitty.
"Kitty la gamine devrait non pas faire un dépot d'elle-même comme tu le dis, qui est une abnégation... qui est trop horrible. Elle devrait oublier à jamais Kalkuli et tout faire pour lui rendre la vie infranel."
Il termina son discours sur un ton docte et posé, balayant d'un geste négligent du poignet toute l'argumentation de Georgia. Alixtide se sentait très proche de la New Yorkaise, elle qui comprenait tout même si elle n'apportait que des fausses réponses abstraites. En regardant les deux filles, Camille et Georgia, il ressentit une vive jalousie. Il aurait voulu que Georgia soit sa copine à lui, et non celle de la Bretonne qui ne communiquait pas aussi bien que lui et Georgia.
Ainsi, envers et contre toutes les menaces proférées par la mitalienne, Alixtide se colla encore un peu plus à elle, de manière à ce que leurs jambes nues se collent franchement.
"Je n... Kitali et Kalkula ne veulent pas faire un troupeau. mais je crois que c'est fichu pour eux. Kitali devrait purin d'aller voir ailleurs et le délester pour toujours."
Et il tira un grand sourire radieux à Camille, copie conforme au sourire radieux qu'elle lui avait envoyé, si on exceptait les dents noires. Il le teinta de légère suffisance puis replaça ses yeux doux et reconnaissants sur le visage joliment gentil de Miracle.
- Georgia BeccariaX-Rays
- Age : 32
Nom de code : Miracle Lass
Date d'inscription : 22/08/2007
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 28 Juil 2009 - 1:30
Georgia sursauta au contact plus pressant de la jambe du cochon jovial contre la sienne. Elle se permit même de pousser un petit feulement nerveux. Histoire de bien marquer que pas touche à la minette ! Sinon...
Sinon, elle braillerait. C'était tout ce qu'elle savait faire. Et soudain, la New Yorkaise se sentit petite et nulle. Tellement qu'elle pourrait perdre au bras de fer contre Kitty ou pire contre... Kalkuli.
Ramenant ses jambes contre elle, la blonde timbrée gratifia Alix d'un regard vide qui se serait voulu menaçant. Mais au fond d'elle, elle le savait, elle le pensait... Il avait l'innocence de ces gamins qui ont du céleri dans les oreilles et de la paille dans les cheveux. S'il avait moins pué, elle aurait presque pu être attendrie... Si seulement, il sentait moins mauvais, il pourrait espérer trouver un jour une chère et tendre pour lui dans un Institut spécialisé...
Posant un regard lourd de compassion maternelle dans les petits yeux porcins du breton, elle mijota sa réponse...
Pendant ce temps là, comme traumatisée par cette nouvelle épreuve qui surgissait soudainement dans sa triste existence, la petite Kitty ne disait rien, ne faisait rien... Comme si elle avait été prise d'un coma diabétique ou si elle avait succombé, quoi que d'une manière quelque peu tardive au syndrome de la mort subite du nourrisson. Ou à la maladie de la pomme de terre. Au choix.
Georgia regarda rapidement sa belle pour se donner un peu de baume au cœur. Et du courage. Puis, se passant religieusement la langue sur ses lèvres, elle commença :
"Bah si Kalkuli n'est pas dérangé par le fait que Kitala sente fort, pourquoi pas ? Même si je ne comprends pas forcément, je ne peux que respecter ! Il faut de tout pour faire un monde... Alors une mioche asthmatique, chétive et qui sent de la bouche comme si elle avait mangé tes chaussettes, pourquoi pas ?"
Se recoiffant rapidement, elle accéléra le rythme de sa voix. L'odeur étouffante. Le contact répugnant. Tout cela la mettait dans de drôles d'états !
Mais quelque chose dans les paroles d'Alix la mit mal à l'aise... Parce qu'après tout, même s'il était aussi intelligent qu'un cochon d'honnête taille, il n'en demeurait pas moins un être humain... Et en quelque sorte un ami... Et qu'il souffre la faisait souffrir aussi. Parce que c'était lui, parce que c'était elle. Aussi, elle répondit de la seule façon qu'elle connaissait. Par une proposition de règlement non amiable :
"Tu veux que j'aille parler à Kalkuli ? Pour lui foutre la honte ? Ou mieux : que je lui tombe sur le poil comme une tigresse de Sibérie ?"
C'était son côté "fille féroce" qui s'exprimait à travers ses paroles. Son meilleur côté. Au moins, quand elle pétait un boulon, elle ne déprimait pas. Ni ne pleurait. Ni ne cogitait.
Elle déglutit en revanche lors de l'évocation des détails de la vie intime de "Kalkuli" et "Kitala". L'idée était assez peu ragoutante. Et elle frémit dans sa peau de petite minette espillée.
"Mais... Kalkuli te... Euh... Trompe Kitala avec un KozaX ? Qui ça ?"
Sa curiosité en éveil, son odorat en mode KO technique, Georgia se disait que la suite allait être palpitante.
Mais les jérémiades du breton touchèrent à nouveau son petit cœur de chatonne romantique... Elle s'était sentie si mal d'avoir été rejetée à cette soirée. Qu'elle en avait oublié toute décence. Et là... Chose extraordinaire, Alix commettait l'impensable : il exprimait ce qui pouvait s'apparenter à une tristesse profonde et fouillonne.
Elle réfléchit... Rapidement. Trop rapidement.
"Tu veux pas qu'on aille dehors ? Je pense que Kitty a du s'évanouir pendant qu'on parlait et on serait peut être mieux à l'extérieur, non ?"
Une pause. Trop courte. Pour une Georgia trop émotive. Inconsciente. Inconséquente. Kamikaze.
Elle se tourna vers le porc, et ouvrit les bras à son attention.
"Si tu veux une épaule amicale pour pleurer pour un gros câlin..."
Elle stoppa nette. La folie la guettait. Et le précipice s'ouvrait sous ses pieds. Elle allait s'en mordre les doigts.
Sinon, elle braillerait. C'était tout ce qu'elle savait faire. Et soudain, la New Yorkaise se sentit petite et nulle. Tellement qu'elle pourrait perdre au bras de fer contre Kitty ou pire contre... Kalkuli.
Ramenant ses jambes contre elle, la blonde timbrée gratifia Alix d'un regard vide qui se serait voulu menaçant. Mais au fond d'elle, elle le savait, elle le pensait... Il avait l'innocence de ces gamins qui ont du céleri dans les oreilles et de la paille dans les cheveux. S'il avait moins pué, elle aurait presque pu être attendrie... Si seulement, il sentait moins mauvais, il pourrait espérer trouver un jour une chère et tendre pour lui dans un Institut spécialisé...
Posant un regard lourd de compassion maternelle dans les petits yeux porcins du breton, elle mijota sa réponse...
Pendant ce temps là, comme traumatisée par cette nouvelle épreuve qui surgissait soudainement dans sa triste existence, la petite Kitty ne disait rien, ne faisait rien... Comme si elle avait été prise d'un coma diabétique ou si elle avait succombé, quoi que d'une manière quelque peu tardive au syndrome de la mort subite du nourrisson. Ou à la maladie de la pomme de terre. Au choix.
Georgia regarda rapidement sa belle pour se donner un peu de baume au cœur. Et du courage. Puis, se passant religieusement la langue sur ses lèvres, elle commença :
"Bah si Kalkuli n'est pas dérangé par le fait que Kitala sente fort, pourquoi pas ? Même si je ne comprends pas forcément, je ne peux que respecter ! Il faut de tout pour faire un monde... Alors une mioche asthmatique, chétive et qui sent de la bouche comme si elle avait mangé tes chaussettes, pourquoi pas ?"
Se recoiffant rapidement, elle accéléra le rythme de sa voix. L'odeur étouffante. Le contact répugnant. Tout cela la mettait dans de drôles d'états !
Mais quelque chose dans les paroles d'Alix la mit mal à l'aise... Parce qu'après tout, même s'il était aussi intelligent qu'un cochon d'honnête taille, il n'en demeurait pas moins un être humain... Et en quelque sorte un ami... Et qu'il souffre la faisait souffrir aussi. Parce que c'était lui, parce que c'était elle. Aussi, elle répondit de la seule façon qu'elle connaissait. Par une proposition de règlement non amiable :
"Tu veux que j'aille parler à Kalkuli ? Pour lui foutre la honte ? Ou mieux : que je lui tombe sur le poil comme une tigresse de Sibérie ?"
C'était son côté "fille féroce" qui s'exprimait à travers ses paroles. Son meilleur côté. Au moins, quand elle pétait un boulon, elle ne déprimait pas. Ni ne pleurait. Ni ne cogitait.
Elle déglutit en revanche lors de l'évocation des détails de la vie intime de "Kalkuli" et "Kitala". L'idée était assez peu ragoutante. Et elle frémit dans sa peau de petite minette espillée.
"Mais... Kalkuli te... Euh... Trompe Kitala avec un KozaX ? Qui ça ?"
Sa curiosité en éveil, son odorat en mode KO technique, Georgia se disait que la suite allait être palpitante.
Mais les jérémiades du breton touchèrent à nouveau son petit cœur de chatonne romantique... Elle s'était sentie si mal d'avoir été rejetée à cette soirée. Qu'elle en avait oublié toute décence. Et là... Chose extraordinaire, Alix commettait l'impensable : il exprimait ce qui pouvait s'apparenter à une tristesse profonde et fouillonne.
Elle réfléchit... Rapidement. Trop rapidement.
"Tu veux pas qu'on aille dehors ? Je pense que Kitty a du s'évanouir pendant qu'on parlait et on serait peut être mieux à l'extérieur, non ?"
Une pause. Trop courte. Pour une Georgia trop émotive. Inconsciente. Inconséquente. Kamikaze.
Elle se tourna vers le porc, et ouvrit les bras à son attention.
"Si tu veux une épaule amicale pour pleurer pour un gros câlin..."
Elle stoppa nette. La folie la guettait. Et le précipice s'ouvrait sous ses pieds. Elle allait s'en mordre les doigts.
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 28 Juil 2009 - 1:51
Un jour, Dieu inventa le magnétisme. Il dit "qu'à ma droite se tiennent les bons, les beaux, les forts, les gentils, les intelligents, les généreux, les chanteurs à succès et les jolies Bretonnes chauves, ainsi sera formé le pôle plus". Puis il dit "qu'à ma gauche aillent les laids, les puants, les faibles, les lâches, les contrôleurs fiscaux, les vieux, les vulgaires, les supporters de foot et les gros Bretons qui sentent la mort, ainsi sera formé le pôle moins". Puis, pour établir un équilibre dans ce monde, il décréta que le plus et le moins s'attireraient, et que plus/plus et moins/moins se repousseraient, ça ferait des moyennes.
Sauf que Dieu était sans doute allé passer la soirée chez Allah le grossiste et son herbe qui fait sourire et voir le monde en rose, et il ne s'aperçut pas qu'un vil petit cochon avait franchi la barrière et était passé du côté du plus. Quel drame !
Car cela expliquait qu'à chaque approche d'Alix dans sa sphère vitale de trois mètres de rayon, Camille reculait. C'était automatique, ce n'était pas du tout sa faute ni la conséquence d'une haine ou d'une rancune vivaces, non, c'était juste électromagnétique.
Bref : quand le dégoûtant vint à grands pas se coller à Georgia, la Bretonne sauta vers la sortie de la tente, presque synchronisée. Elle se remit face à la seule issue, guettant sans succès une réaction qui prouverait que la mioche à laquelle elle avait charitablement prodigué ses conseils était toujours consciente. Soyez sympa, voyez où ça vous mène.
En désespoir de cause, elle tenta - vainement - de décrypter le vocable dans lequel s'exprimaient sa douce et l'immondice qui lui faisait face. Elle crut même comprendre une bonne chose dans ce que disait Alixtide, qu'il ne fallait embrasser qu'une personne à la fois sinon c'était cruel, mais elle mit cela sur le compte du hasard ou de la chance. En fait, elle attendait avec impatience le moment où Georgia plierait vivement le genou de manière à frapper le plus violemment possible les bijoux de famille de celui qui la collait. Ca arriverait, c'était certain, c'était...
Et ben non.
Camille écarquilla les yeux, secoua la tête, et renonça définitivement à comprendre ce qui se passait entre les deux oreilles de la Mitalienne, qui était visiblement capable de s'abaisser à des choses qui lui resteraient inaccessibles à elle. Comme se coller nue à un container BioHazard suintant. Elle n'eut même pas envie de saoûler le cochon de coups, d'imprécations ou de gros mots : il fallait s'y résoudre, Georgia aussi, à sa manière, venait d'ailleurs.
Elle leva les yeux au ciel, puis se résolut à laisser l'improbable couple et l'improbable gamine à leurs affaires.
Geo, je pense que je suis pas qualifiée pour la psychanalyse des amibes, je te laisse te débrouiller.
Respirer un peu d'air vraiment pur lui ferait du bien.
Ailleurs
Sauf que Dieu était sans doute allé passer la soirée chez Allah le grossiste et son herbe qui fait sourire et voir le monde en rose, et il ne s'aperçut pas qu'un vil petit cochon avait franchi la barrière et était passé du côté du plus. Quel drame !
Car cela expliquait qu'à chaque approche d'Alix dans sa sphère vitale de trois mètres de rayon, Camille reculait. C'était automatique, ce n'était pas du tout sa faute ni la conséquence d'une haine ou d'une rancune vivaces, non, c'était juste électromagnétique.
Bref : quand le dégoûtant vint à grands pas se coller à Georgia, la Bretonne sauta vers la sortie de la tente, presque synchronisée. Elle se remit face à la seule issue, guettant sans succès une réaction qui prouverait que la mioche à laquelle elle avait charitablement prodigué ses conseils était toujours consciente. Soyez sympa, voyez où ça vous mène.
En désespoir de cause, elle tenta - vainement - de décrypter le vocable dans lequel s'exprimaient sa douce et l'immondice qui lui faisait face. Elle crut même comprendre une bonne chose dans ce que disait Alixtide, qu'il ne fallait embrasser qu'une personne à la fois sinon c'était cruel, mais elle mit cela sur le compte du hasard ou de la chance. En fait, elle attendait avec impatience le moment où Georgia plierait vivement le genou de manière à frapper le plus violemment possible les bijoux de famille de celui qui la collait. Ca arriverait, c'était certain, c'était...
Et ben non.
Camille écarquilla les yeux, secoua la tête, et renonça définitivement à comprendre ce qui se passait entre les deux oreilles de la Mitalienne, qui était visiblement capable de s'abaisser à des choses qui lui resteraient inaccessibles à elle. Comme se coller nue à un container BioHazard suintant. Elle n'eut même pas envie de saoûler le cochon de coups, d'imprécations ou de gros mots : il fallait s'y résoudre, Georgia aussi, à sa manière, venait d'ailleurs.
Elle leva les yeux au ciel, puis se résolut à laisser l'improbable couple et l'improbable gamine à leurs affaires.
Geo, je pense que je suis pas qualifiée pour la psychanalyse des amibes, je te laisse te débrouiller.
Respirer un peu d'air vraiment pur lui ferait du bien.
Ailleurs
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Mar 28 Juil 2009 - 23:55
Tous les neurones d'Alixtide sabrèrent le champagne en percevant les différentes marques de compassion, de gentillesse et de maternité exprimées par Georgia. Le petit cœur du Breton battait beaucoup plus vite que ne le laissait penser son air dégagé et serein. Il était tellement à l'affût et à l'écoute de la mitalienne, qu'il se passa religieusement la langue sur ses lèvres exactement comme elle, avec seulement un dixième de seconde de retard.
Il buvait ses paroles en hochant lentement la tête, totalement conquis. Il se passa aussi la main dans les cheveux, il guetta les signes de gênes olfactifs ressentis par Georgia... Et il eut bien du mal à contenir son plaisir et ses larmes lorsque la mitalienne lui proposa d'être le bras armé de sa vengeance. Il répondit après avoir dégluti, d'une voix légèrement tremblante.
"Heu oui heu... Kalkuli me trompe avec une fille des KozaX... Yanima. Yamani. Oui ben hein je reconnais son odeur... et je vois bien comme Kalkulu la regarde... oui ben ça se voit."
Alixtide commençait à se perdre dans les mots, dans la voix, dans les moindres petits gestes et regards de Miracle. Il s'apprêtait à la suivre dehors, à copier sa levée du lit de camp... mais voilà que la jeune femme ouvrait ses bras et le regardait d'un air à la fois ému, compatissant et ... tendu.
Le Breton comprit fort bien que la réticence était due au contact physique. Quant au geste lui-même... Alix ne fit pas attendre la jeune femme. Il enlaça Georgia et lui serra le buste, collant sa tête contre la sienne, son cou crasseux contre la peau de pêche...
Camille s'en allait, et une flamme démente et victorieuse s'alluma dans les yeux du porcher agrippé à Georgia. Il avait gagné. Il avait dérobé Georgia à Camille.
Alixtide avait le souffle court. Il était tendu lui aussi.
"Mais non purin, heu poussin... c'est Kitala qui en aurait purin besoin d'un calin amical... c'est une gamine encore sans défense... Ah mais... heu c'est vrai que heu... Kitala serait très contente que tu... heu que tu rendes le ponnaie de sa nièce à Yanami... Enfin je suis purin sûre que ça ferait plaisir à Kitala pour toute la souffrance qu'elle a eu déjà. Même si elle a oublié quand même."
Le mutant était troublé par le trouble de Georgia. C'était donc ça, quand on suscitait l'affection et la pitié aimante de la mutante transféreuse ? Dommage que cette affection soit en réalité adressée à Kitty, l'héroïne du roman d'Alixtide. Mais le Breton se consola en se disant qu'il avait réussi à voler un truc pareil.
Il tapota le dos nu et doux de la New-yorkaise, savourant les instants où elle ne se rendait pas encore compte qu'elle s'était trompée de cible. Savourant le contact câlin avec la peau de demoiselle. Il était attendri de ce moment volé, mais il fallait reprendre ses esprits. Il dit d'un ton énergique depuis le dos de la NeXus.
"Oui tu es toujours quelqu'un de gentil avec Kittyla. Je te pormets, que je lui passerai le massage. Y'a intérêt qu'elle te soit reconnaissance..."
Mais il s'accrocha encore un peu, telle la moule sur le rocher.
Il buvait ses paroles en hochant lentement la tête, totalement conquis. Il se passa aussi la main dans les cheveux, il guetta les signes de gênes olfactifs ressentis par Georgia... Et il eut bien du mal à contenir son plaisir et ses larmes lorsque la mitalienne lui proposa d'être le bras armé de sa vengeance. Il répondit après avoir dégluti, d'une voix légèrement tremblante.
"Heu oui heu... Kalkuli me trompe avec une fille des KozaX... Yanima. Yamani. Oui ben hein je reconnais son odeur... et je vois bien comme Kalkulu la regarde... oui ben ça se voit."
Alixtide commençait à se perdre dans les mots, dans la voix, dans les moindres petits gestes et regards de Miracle. Il s'apprêtait à la suivre dehors, à copier sa levée du lit de camp... mais voilà que la jeune femme ouvrait ses bras et le regardait d'un air à la fois ému, compatissant et ... tendu.
Le Breton comprit fort bien que la réticence était due au contact physique. Quant au geste lui-même... Alix ne fit pas attendre la jeune femme. Il enlaça Georgia et lui serra le buste, collant sa tête contre la sienne, son cou crasseux contre la peau de pêche...
Camille s'en allait, et une flamme démente et victorieuse s'alluma dans les yeux du porcher agrippé à Georgia. Il avait gagné. Il avait dérobé Georgia à Camille.
Alixtide avait le souffle court. Il était tendu lui aussi.
"Mais non purin, heu poussin... c'est Kitala qui en aurait purin besoin d'un calin amical... c'est une gamine encore sans défense... Ah mais... heu c'est vrai que heu... Kitala serait très contente que tu... heu que tu rendes le ponnaie de sa nièce à Yanami... Enfin je suis purin sûre que ça ferait plaisir à Kitala pour toute la souffrance qu'elle a eu déjà. Même si elle a oublié quand même."
Le mutant était troublé par le trouble de Georgia. C'était donc ça, quand on suscitait l'affection et la pitié aimante de la mutante transféreuse ? Dommage que cette affection soit en réalité adressée à Kitty, l'héroïne du roman d'Alixtide. Mais le Breton se consola en se disant qu'il avait réussi à voler un truc pareil.
Il tapota le dos nu et doux de la New-yorkaise, savourant les instants où elle ne se rendait pas encore compte qu'elle s'était trompée de cible. Savourant le contact câlin avec la peau de demoiselle. Il était attendri de ce moment volé, mais il fallait reprendre ses esprits. Il dit d'un ton énergique depuis le dos de la NeXus.
"Oui tu es toujours quelqu'un de gentil avec Kittyla. Je te pormets, que je lui passerai le massage. Y'a intérêt qu'elle te soit reconnaissance..."
Mais il s'accrocha encore un peu, telle la moule sur le rocher.
- Georgia BeccariaX-Rays
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Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Ven 31 Juil 2009 - 1:56
Camille s'éclipsa et Georgia se liquéfia. Qu'avait-elle fait ? Elle se mordilla frénétiquement la lèvre et s'ébroua les cheveux, comme une toquée, comme une débile...
Le cochon copiait le moindre de ses gestes... Il semblait s'identifier à la New Yorkaise, à elle qui avait tant de mal à s'aimer. Pour la singer ? Pour la railler ? L'odeur étouffante l'empêchait de réfléchir, mais Georgia sentait bien que la réalité était bien pire... Bien plus angoissante.
Répondant à son invitation saugrenue, le breton se colla dans ses bras nus - à elle - la naturiste de la tente. Leur peau nue, l'une contre l'autre, le contact moite du pourceau et des diverses cochoncetés qui émaillaient son corps pourtant pas si vilain que ça à la base... Sa tête si proche de la sienne à lui... Sentant la sueur de son front graisseux, pouvant observer la couche de cérumen qui tapissait ses oreilles... Tout ça, Georgia le voyait et le sentait. Comme un film en odorama qu'elle aurait visionné juste devant l'écran de cinéma.
Mais bizarrement quand on commence à s'attacher aux détails, la vision d'ensemble devient moins horrible, d'un coup.
Comme anesthésiée par la banalité de la puanteur du marcassin, Georgia ne releva que ce qui détonnait dans le discours d'Alixtide. Car après tout, elle voyait difficilement comment ça pourrait être pire pour elle, qu'en cet instant présent.
Elle respirait difficilement. Son cœur battait la chamade. Et quelque chose dans sa voix à elle se brisa quand elle tenta de parler. Comme si elle avait loupé une note. Comme si à un moment, il y avait un truc qui s'était passé...
"Alix..."
Georgia ne put aller plus loin. Et se blottit un peu plus dans les bras du breton.
"Poussin, j'aime bien... Tu sais... Ca me fait de la peine de te voir comme ça..."
Elle ferma les yeux comme pour mieux se concentrer sur l'essentiel : les paroles de son ami et non pas son hygiène corporelle cataclysmique.
"Tu l'aimes vraiment beaucoup Niko, non ? Faut peut être lui dire... Ou alors, je peux m'occuper de Yamina"
La New Yorkaise avait quand même bien compris que la naine mollassonne qui devait être affalée dans un coin de la pièce n'avait rien à voir avec la discussion... D'ailleurs, elle n'y faisait même plus du tout attention. Elle avala sa salive. Et reprit :
"En fait, je crois que t'es le gars le mieux de l'Institut. Je t'aime bien..."
Elle renifla quelque peu. La féline allait se faire poussine dorénavant.
"Parce que tu vois, même quand je t'ai pété le pif, tu m'en as pas voulu. Ou la fois où on a cassé le bidule à Kitty et qu'on t'avait dit de te cacher dans le lit, ben tu nous as protégé parce que..."
Elle se remémora néanmoins la tarte qu'il lui avait filé lors de la folie de Richard. Mais, elle décida de passer outre : après tout, cela nuirait au cheminement déjà bien poussif de ses pensées...
Chouinassant comme une vilaine cruchonne, elle termina presque à bout de souffle :
"Je... Je... Je t'aime bien"
Georgia n'en pouvait plus. L'étreinte immonde avait été sublimée par les sentiments d'amitié qu'elle venait de se découvrir pour le breton. Signe de plus qu'elle n'allait pas bien. Signe de plus qu'elle était surement bonne à interner. Ou alors... Simple prise de conscience ?
Avalant péniblement sa salive, elle déposa un baiser sur l'une des joues d'Alix. Parce qu'au fond, elle était pas malheureuse. Même : elle était heureuse de vivre et de pouvoir encore et encore faire des bêtises. Et que de ce fait même, elle aurait voulu que tout le monde soit heureux autour d'elle. Quitte à déposer un baiser sur les lèvres d'un lépreux.
Frottant sa tignasse blonde contre les cheveux coiffés à la diable du breton, elle se laissa aller... Se vautra un peu plus dans la fange et fit le deuil de son précieux égo. Parce que c'était lui. Parce que c'était elle.
"Je suis avec toi"
Le cochon copiait le moindre de ses gestes... Il semblait s'identifier à la New Yorkaise, à elle qui avait tant de mal à s'aimer. Pour la singer ? Pour la railler ? L'odeur étouffante l'empêchait de réfléchir, mais Georgia sentait bien que la réalité était bien pire... Bien plus angoissante.
Répondant à son invitation saugrenue, le breton se colla dans ses bras nus - à elle - la naturiste de la tente. Leur peau nue, l'une contre l'autre, le contact moite du pourceau et des diverses cochoncetés qui émaillaient son corps pourtant pas si vilain que ça à la base... Sa tête si proche de la sienne à lui... Sentant la sueur de son front graisseux, pouvant observer la couche de cérumen qui tapissait ses oreilles... Tout ça, Georgia le voyait et le sentait. Comme un film en odorama qu'elle aurait visionné juste devant l'écran de cinéma.
Mais bizarrement quand on commence à s'attacher aux détails, la vision d'ensemble devient moins horrible, d'un coup.
Comme anesthésiée par la banalité de la puanteur du marcassin, Georgia ne releva que ce qui détonnait dans le discours d'Alixtide. Car après tout, elle voyait difficilement comment ça pourrait être pire pour elle, qu'en cet instant présent.
Elle respirait difficilement. Son cœur battait la chamade. Et quelque chose dans sa voix à elle se brisa quand elle tenta de parler. Comme si elle avait loupé une note. Comme si à un moment, il y avait un truc qui s'était passé...
"Alix..."
Georgia ne put aller plus loin. Et se blottit un peu plus dans les bras du breton.
"Poussin, j'aime bien... Tu sais... Ca me fait de la peine de te voir comme ça..."
Elle ferma les yeux comme pour mieux se concentrer sur l'essentiel : les paroles de son ami et non pas son hygiène corporelle cataclysmique.
"Tu l'aimes vraiment beaucoup Niko, non ? Faut peut être lui dire... Ou alors, je peux m'occuper de Yamina"
La New Yorkaise avait quand même bien compris que la naine mollassonne qui devait être affalée dans un coin de la pièce n'avait rien à voir avec la discussion... D'ailleurs, elle n'y faisait même plus du tout attention. Elle avala sa salive. Et reprit :
"En fait, je crois que t'es le gars le mieux de l'Institut. Je t'aime bien..."
Elle renifla quelque peu. La féline allait se faire poussine dorénavant.
"Parce que tu vois, même quand je t'ai pété le pif, tu m'en as pas voulu. Ou la fois où on a cassé le bidule à Kitty et qu'on t'avait dit de te cacher dans le lit, ben tu nous as protégé parce que..."
Elle se remémora néanmoins la tarte qu'il lui avait filé lors de la folie de Richard. Mais, elle décida de passer outre : après tout, cela nuirait au cheminement déjà bien poussif de ses pensées...
Chouinassant comme une vilaine cruchonne, elle termina presque à bout de souffle :
"Je... Je... Je t'aime bien"
Georgia n'en pouvait plus. L'étreinte immonde avait été sublimée par les sentiments d'amitié qu'elle venait de se découvrir pour le breton. Signe de plus qu'elle n'allait pas bien. Signe de plus qu'elle était surement bonne à interner. Ou alors... Simple prise de conscience ?
Avalant péniblement sa salive, elle déposa un baiser sur l'une des joues d'Alix. Parce qu'au fond, elle était pas malheureuse. Même : elle était heureuse de vivre et de pouvoir encore et encore faire des bêtises. Et que de ce fait même, elle aurait voulu que tout le monde soit heureux autour d'elle. Quitte à déposer un baiser sur les lèvres d'un lépreux.
Frottant sa tignasse blonde contre les cheveux coiffés à la diable du breton, elle se laissa aller... Se vautra un peu plus dans la fange et fit le deuil de son précieux égo. Parce que c'était lui. Parce que c'était elle.
"Je suis avec toi"
- Kitty WillingtonFac
- Age : 26
Equipe : JustiX
Nom de code : Spirit Flayer
Date d'inscription : 14/04/2007
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Ven 31 Juil 2009 - 12:07
La conversation continua alors que Kitty réfléchissait à tout ce qui venait de ce passait et aux parôles de Camille et Georgia. La petite télépathe avait l'impression que les questions d'Alixtide ne concernait ni elle, ni Kalalli et les réponse de Georgia lui confirmèrent cela. Elle semblait juste servir d'exemple. Enfin la conversation semblait assez irréelle et surtout difficile à comprendre. Kitty se demandait bien de qui Alixtide voulait parler. Plongée dans ses propres réflexions, la pré-adolescente écoutait à moitié ce que disait les trois grands. Comment devait-elle réagir ? Devait-elle faire ce que Camille lui proposait ? Mais si cela se passait mal ? Elle n'avait pas envie de souffrir de nouveau, mais pas non plus que Camille casse la tête à Kalalli. La situation était vraiment compliqué pour la benjamine de l'Institut. Les minutes filèrent sans que la jeune JustiX n'ouvre la bouche.
Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas répondu à Camille et Georgia. Quand elle revint enfin sur terre, elle réalisa que Camille venait sortir de la tente. Que c'était-il passé ? Camille et Georgia se seraient-elles disputées ? Où était-ce sa faute ? La pré-adolescente regarda d'un air un peu étonnée Alix et Georgia. Alix était dans les bras de Georgia. Dès ce moment là Kitty compris les précédentes paroles du mutant puant. Ainsi il parlait apparemment de lui et Niko. Et Yamina semblait être mélé à l'histoire. Bon là ça devenait vraiment trop compliqué pour elle. Déjà qu'elle avait l'impression d'avoir grandit trop vite. La petite télépathe s'adressa aux deux autres mutants avec un petit sourire désolé :
"Désolé de n'avoir rien dit. Je réfléchissais à tout ce que vous m'avez dit. Georgia, merci pour tes conseils. Alix, tu sais tu devrais aller lui parler à Niko."
C'est elle qui disait ça alors qu'elle n'osait pas demander à Kallali ce qu'il ressentait pour elle. Cela la fit sourire intérieurement. La benjamine de l'institut ouvrit un des pan de la tête puis rajouta :
"A tout à l'heure. Je vais aller rejoindre Kalalli."
Puis Kitty sortit de la tente, assez contente de retrouver un peu d'air frais. Elle avait commencé à étouffer sous la tente.
[ Ailleurs]
Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas répondu à Camille et Georgia. Quand elle revint enfin sur terre, elle réalisa que Camille venait sortir de la tente. Que c'était-il passé ? Camille et Georgia se seraient-elles disputées ? Où était-ce sa faute ? La pré-adolescente regarda d'un air un peu étonnée Alix et Georgia. Alix était dans les bras de Georgia. Dès ce moment là Kitty compris les précédentes paroles du mutant puant. Ainsi il parlait apparemment de lui et Niko. Et Yamina semblait être mélé à l'histoire. Bon là ça devenait vraiment trop compliqué pour elle. Déjà qu'elle avait l'impression d'avoir grandit trop vite. La petite télépathe s'adressa aux deux autres mutants avec un petit sourire désolé :
"Désolé de n'avoir rien dit. Je réfléchissais à tout ce que vous m'avez dit. Georgia, merci pour tes conseils. Alix, tu sais tu devrais aller lui parler à Niko."
C'est elle qui disait ça alors qu'elle n'osait pas demander à Kallali ce qu'il ressentait pour elle. Cela la fit sourire intérieurement. La benjamine de l'institut ouvrit un des pan de la tête puis rajouta :
"A tout à l'heure. Je vais aller rejoindre Kalalli."
Puis Kitty sortit de la tente, assez contente de retrouver un peu d'air frais. Elle avait commencé à étouffer sous la tente.
[ Ailleurs]
- InvitéInvité
Re: Une sieste pour supporter la chaleur
Dim 2 Aoû 2009 - 17:57
Georgia respirait avec peine, enlaçant malgré la puanteur le corps sale et infectieux du Breton. Cette témérité physique n'échappa nullement à Alixtide, qui dans sa tendresse n'épargna la marque de ses mains brunâtres à aucun centimètre carré du dos nu de la Nexus.
Il ferma les yeux et se laissa bercer par les gestes réconfortants de l'ex-condamnée de l'affaire du violon. Certes, il tiqua qu'elle prononce le mot Niko et fasse tomber la fable de Kitala et Kalkuli. Mais il se sentait comblé qu'une femme aussi volontaire, énergique, populaire, belle, dangereuse, dominatrice et castratrice s'intéresse à son chagrin de simple porcher sans grade. Il n'aurait pas voulu que ça s'arrête. Il se laissa manipuler, embrasser, transporter dans un état fébrile. Les paroles de Kitty ne parvinrent pas à l'atteindre, sauf un mot qu'elle prononça.
Niko... il fallait clore ce chapitre. Fixant la toile de tente, il répondit à Georgia d'une voix faible.
"Non non, je ne l'aime pas vraiment beaucoup. Je ne veux pas lui parler ou autre. C'est lui qui m'aimait, et il a changé d'avis."
Il soupira et son cœur se brisa en repensant à cette belle soirée d'anniversaire de l'Institut... Bullet, dépassant tout le monde de trois têtes en hauteur et en largeur, dans son costume magnifique et ses cheveux princiers ondulés et brillants...
Alixtide se crispa légèrement et essuya ses yeux dans le cou de Georgia.
"Ah..."
Il prit une inspiration tremblante.
"Oui... le mieux saura que tu t'occupes de Yamami. Un jour où tu n'auras pas Waste ou Juliette ou autre... Oui je vous ai portégé oui..."
Le souvenir de l'affaire du violon refit surface, l'apparition de Rachel en plein siège, le bris du bois précieux contre la vitre, les paroles mystiques de Georgia, l'adrénaline, les culottes de Kitty, la haie d'honneur jusqu'au bureau de Sahari, la perte des culottes, la disgrâce... et la venue de Niko dans sa chambre pour le réconforter...
"Je vous ai portégé mais ça n'a servir à purin rien. Mais oui, j'étais avec vous, et encore maintenant. Oui... Peut-être que tu seras toujours avec moi ? Toi et Waste oui... peut-être hein ?"
Demanda-t-il d'un ton naïf en s'imprégnant de la douce et blonde odeur des cheveux de Georgia, appréciant le contact avec tout le corps généreux de la Nexus. Un corps tout propre et soyeux qui plaisait tellement à Camille.
"Tu sais Gorgia... tu devrais lui dire, à Waste... que je suis ton meilleur ami... et tout le reste sur moi là..."
Dit-il en ravalant sa peine, d'une voix humble et faussement détachée, heureux d'avoir conquis de haute main l'affection de Georgia. Les yeux rougis et les cheveux en bataille, il se détacha du creux du cou de la New-yorkaise. Il glissa ses mains crasseuses sur les épaules douces, et se mit à les épousseter délicatement et soigneusement. Comme un archéologue ôte la poussière d'une relique ancestrale.
Il ferma les yeux et se laissa bercer par les gestes réconfortants de l'ex-condamnée de l'affaire du violon. Certes, il tiqua qu'elle prononce le mot Niko et fasse tomber la fable de Kitala et Kalkuli. Mais il se sentait comblé qu'une femme aussi volontaire, énergique, populaire, belle, dangereuse, dominatrice et castratrice s'intéresse à son chagrin de simple porcher sans grade. Il n'aurait pas voulu que ça s'arrête. Il se laissa manipuler, embrasser, transporter dans un état fébrile. Les paroles de Kitty ne parvinrent pas à l'atteindre, sauf un mot qu'elle prononça.
Niko... il fallait clore ce chapitre. Fixant la toile de tente, il répondit à Georgia d'une voix faible.
"Non non, je ne l'aime pas vraiment beaucoup. Je ne veux pas lui parler ou autre. C'est lui qui m'aimait, et il a changé d'avis."
Il soupira et son cœur se brisa en repensant à cette belle soirée d'anniversaire de l'Institut... Bullet, dépassant tout le monde de trois têtes en hauteur et en largeur, dans son costume magnifique et ses cheveux princiers ondulés et brillants...
Alixtide se crispa légèrement et essuya ses yeux dans le cou de Georgia.
"Ah..."
Il prit une inspiration tremblante.
"Oui... le mieux saura que tu t'occupes de Yamami. Un jour où tu n'auras pas Waste ou Juliette ou autre... Oui je vous ai portégé oui..."
Le souvenir de l'affaire du violon refit surface, l'apparition de Rachel en plein siège, le bris du bois précieux contre la vitre, les paroles mystiques de Georgia, l'adrénaline, les culottes de Kitty, la haie d'honneur jusqu'au bureau de Sahari, la perte des culottes, la disgrâce... et la venue de Niko dans sa chambre pour le réconforter...
"Je vous ai portégé mais ça n'a servir à purin rien. Mais oui, j'étais avec vous, et encore maintenant. Oui... Peut-être que tu seras toujours avec moi ? Toi et Waste oui... peut-être hein ?"
Demanda-t-il d'un ton naïf en s'imprégnant de la douce et blonde odeur des cheveux de Georgia, appréciant le contact avec tout le corps généreux de la Nexus. Un corps tout propre et soyeux qui plaisait tellement à Camille.
"Tu sais Gorgia... tu devrais lui dire, à Waste... que je suis ton meilleur ami... et tout le reste sur moi là..."
Dit-il en ravalant sa peine, d'une voix humble et faussement détachée, heureux d'avoir conquis de haute main l'affection de Georgia. Les yeux rougis et les cheveux en bataille, il se détacha du creux du cou de la New-yorkaise. Il glissa ses mains crasseuses sur les épaules douces, et se mit à les épousseter délicatement et soigneusement. Comme un archéologue ôte la poussière d'une relique ancestrale.
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