- Juliette DagonLeX
- Age : 38
Nom de code : Evanescence
Date d'inscription : 22/01/2007
Lundi 9 avril – Renaissance d’une ville oubliée -
Sam 11 Juil 2009 - 2:13
Quatre jours, c’était tout ce qu’il restait avant le jour ou ils sauveraient tous les mutants innocents de l’île… Certains des élèves avaient encore des doutes, certes sans doute fondé, sur la crédibilité de cette option, mais en douter était, selon la gothique romantique, perdre la partie qui s’annonçait avant même de l’avoir commencer. Pour sa part, elle ne doutait pas un seul instant de leur réussite, et si jamais les faits lui prouvaient son erreur, hé bien… Elle ne serait plus là pour le regretter, tout simplement. Alors, dans ces conditions, pourquoi douter et envisager l’échec.. ?
D’un geste machinal, elle remonta ses lunettes de soleil le long de son mignon petit bout de nez… Bien qu’elle savait pertinemment que le soleil d’Afrique était sans doute en mesure d’assommer un bœuf de solide constitution, Juliette ne pensait pas que ce dernier pouvait se révéler aussi assassin pour son fragile regard clairsemé. Elle se devait donc de faire très attention, surtout au milieu de cette ville en ruine ou les vestiges de ce qui avait été autrefois des habitations et des commerces accueillant, amplifiaient cette chaleur si cruellement mordante pour sa personne pourtant habitué au délicieux soleil méditerranéen de son Italie natale. En dépit de cela cependant, la gothique romantique avait choisi de quitter le bivouac et sa relative sérénité, afin de s’aventurer dans ce qui semblait avoir été autrefois une fort jolie ville. Ce n’était certes pas pour jouer la touriste, car assurément rien ici n’avait la prétention nécessaire afin de séduire le moindre visiteur avide de découverte. Non… En réalité, Juliette avait décidé de s’aventurer en ville afin de juger par elle-même de ces gens qui pensait trouver sur celle île perdue, l’utopie mutante par excellence… Un état uniquement mutant. De plus, connaître quelque peu la ville et ses environs n’était pas non plus inintéressant, vu ce qui les attendait d’ici peu.
D’un pas tranquille, la jeune femme se promena dans cette ville à nouveau éveillée. L’espoir de tous ces réfugiés devaient être très grand, car loin de voir un Eden pour ses semblables Juliette ne voyait que des habitations de fortunes montés parfois avec les moyens du bord, les plus astucieux usant de leur environnement afin de se constituer une ersatz de demeure digne de ce nom avec toit et porte en dur… Enfin, en dur… Tout était relatif, il est vrai… Mais pourtant, tous ces gens, tous ces mutants, paraissaient étrangement heureux de leur vie ici, en dépit des conditions de vie visiblement précaires. Sans doute, l’espoir d’un renouveau total leur permettait-il de se contenter de si peu. En parcourant les rues de Hammer bay, la gothique romantique se sentit comme envahie d’un bien curieux sentiment. Ici, personne ne cherchait à dissimuler sa nature mutante, contrairement à elle et aux autres mutants qui étaient devenu ses compagnons d’institution, à Salem. Les réfugiés utilisaient leurs pouvoirs sans craintes, aussi naturellement que le simple fait de respirer. Ces derniers paraissaient d’ailleurs s’être assez bien organisé, et un grand nombre d’entres eux utilisaient apparemment leurs pouvoirs afin d’aider les autres… Soit pour construire des abris, soit pour le feu, soit pour, pareillement à Hjördis rafraîchir les plus sensibles à la chaleur étouffante, soit pour rétablir un semblant d’électricité à quelques endroits vitaux… En résumé, ces mutants usaient de leurs pouvoir afin de faire ce que la gothique romantique avait envisagée pour leur intégration dans le monde des non mutants… Etre utile à la bonne marche de la société, tout simplement.
C’était à la fois étrange, et fascinant. Juliette ne pouvait que s’émerveiller devant ce microcosme qui faisait de son idéal une réalité, certes toute relative, mais tout de même. A leur échelles, ces gens prouvaient que les mutants pouvaient trouver leur place dans la société, même si ceux qui l’entouraient avait choisi de se replier sur eux-mêmes. Elle en était intimement persuadée.. Ce qui se faisait ici, pouvait se faire dans le reste du monde, Il suffisait simplement de le vouloir. Mais le plus troublant était ce sentiment de sérénité qui flottait dans l’air, tel un parfum. Ces gens emplit d’espoir pour un avenir meilleur, ne dissimulaient pas leur nature, et personne ne les regardaient d’une quelconque mauvaise manière comme c’était le cas partout ailleurs. Ils étaient des mutants, et ils vivaient pleinement en tant que tel. Pour un peu, Juliette se serait presque laissé aller à s’imaginer vivre ici elle aussi. Il fallait le reconnaître, l’idée était tentante et la gothique romantique comprenait bien mieux pourquoi tous ces gens avaient choisi de venir ici… Le rêve était beau, très beau même… Mais ce qu’elle savait aussi, c’était que tout cela n’était que chimère… Un simple rêve, une illusion d’une vie normale, qui pourtant ne pourrait l’être en se coupant de la sorte du monde des non mutants.
Mais si ce n’était pas l’avenir au quel elle-même aspirait, c’était le leur, celui que tous ces gens avaient choisi. Juliette n’était pas en accord avec leur vision de la vie mutante, mais qui était-elle pour leur interdire de croire en ce simulacre de bonheur.. ? Rien, ni personne ne pouvait leur interdire de créer leur propre nation mutante après tout, ils en avaient parfaitement le droit. Ils avaient tort, mais ils en avaient le droit… C’était bien pour cela que tous étaient venu ici, pour défendre ce droit à vouloir vivre de la manière dont tous ces réfugiés l’entendait, même si c’était une absurdité… Et accessoirement, pour sauver le monde d’une pseudo religion qui prônait l’éradication de toute vie sur la planète. De bien lourdes tâches ma foi, dont le contexte particulier donnait une dimension noble et héroïque à toute cette aventure.
Des heures durant, Juliette parcouru la ville, inlassablement. Echangeant parfois quelques mots avec les réfugiés, elle apercevait quelque fois au loin un élève ou deux qui paraissaient avoir eu la même idée qu’elle. Nul ne savait encore ce qui les attendaient, mais connaître la ville serait assurément un avantage en cas de besoin… Notamment en cas de fuite précipitée…
D’un geste machinal, elle remonta ses lunettes de soleil le long de son mignon petit bout de nez… Bien qu’elle savait pertinemment que le soleil d’Afrique était sans doute en mesure d’assommer un bœuf de solide constitution, Juliette ne pensait pas que ce dernier pouvait se révéler aussi assassin pour son fragile regard clairsemé. Elle se devait donc de faire très attention, surtout au milieu de cette ville en ruine ou les vestiges de ce qui avait été autrefois des habitations et des commerces accueillant, amplifiaient cette chaleur si cruellement mordante pour sa personne pourtant habitué au délicieux soleil méditerranéen de son Italie natale. En dépit de cela cependant, la gothique romantique avait choisi de quitter le bivouac et sa relative sérénité, afin de s’aventurer dans ce qui semblait avoir été autrefois une fort jolie ville. Ce n’était certes pas pour jouer la touriste, car assurément rien ici n’avait la prétention nécessaire afin de séduire le moindre visiteur avide de découverte. Non… En réalité, Juliette avait décidé de s’aventurer en ville afin de juger par elle-même de ces gens qui pensait trouver sur celle île perdue, l’utopie mutante par excellence… Un état uniquement mutant. De plus, connaître quelque peu la ville et ses environs n’était pas non plus inintéressant, vu ce qui les attendait d’ici peu.
D’un pas tranquille, la jeune femme se promena dans cette ville à nouveau éveillée. L’espoir de tous ces réfugiés devaient être très grand, car loin de voir un Eden pour ses semblables Juliette ne voyait que des habitations de fortunes montés parfois avec les moyens du bord, les plus astucieux usant de leur environnement afin de se constituer une ersatz de demeure digne de ce nom avec toit et porte en dur… Enfin, en dur… Tout était relatif, il est vrai… Mais pourtant, tous ces gens, tous ces mutants, paraissaient étrangement heureux de leur vie ici, en dépit des conditions de vie visiblement précaires. Sans doute, l’espoir d’un renouveau total leur permettait-il de se contenter de si peu. En parcourant les rues de Hammer bay, la gothique romantique se sentit comme envahie d’un bien curieux sentiment. Ici, personne ne cherchait à dissimuler sa nature mutante, contrairement à elle et aux autres mutants qui étaient devenu ses compagnons d’institution, à Salem. Les réfugiés utilisaient leurs pouvoirs sans craintes, aussi naturellement que le simple fait de respirer. Ces derniers paraissaient d’ailleurs s’être assez bien organisé, et un grand nombre d’entres eux utilisaient apparemment leurs pouvoirs afin d’aider les autres… Soit pour construire des abris, soit pour le feu, soit pour, pareillement à Hjördis rafraîchir les plus sensibles à la chaleur étouffante, soit pour rétablir un semblant d’électricité à quelques endroits vitaux… En résumé, ces mutants usaient de leurs pouvoir afin de faire ce que la gothique romantique avait envisagée pour leur intégration dans le monde des non mutants… Etre utile à la bonne marche de la société, tout simplement.
C’était à la fois étrange, et fascinant. Juliette ne pouvait que s’émerveiller devant ce microcosme qui faisait de son idéal une réalité, certes toute relative, mais tout de même. A leur échelles, ces gens prouvaient que les mutants pouvaient trouver leur place dans la société, même si ceux qui l’entouraient avait choisi de se replier sur eux-mêmes. Elle en était intimement persuadée.. Ce qui se faisait ici, pouvait se faire dans le reste du monde, Il suffisait simplement de le vouloir. Mais le plus troublant était ce sentiment de sérénité qui flottait dans l’air, tel un parfum. Ces gens emplit d’espoir pour un avenir meilleur, ne dissimulaient pas leur nature, et personne ne les regardaient d’une quelconque mauvaise manière comme c’était le cas partout ailleurs. Ils étaient des mutants, et ils vivaient pleinement en tant que tel. Pour un peu, Juliette se serait presque laissé aller à s’imaginer vivre ici elle aussi. Il fallait le reconnaître, l’idée était tentante et la gothique romantique comprenait bien mieux pourquoi tous ces gens avaient choisi de venir ici… Le rêve était beau, très beau même… Mais ce qu’elle savait aussi, c’était que tout cela n’était que chimère… Un simple rêve, une illusion d’une vie normale, qui pourtant ne pourrait l’être en se coupant de la sorte du monde des non mutants.
Mais si ce n’était pas l’avenir au quel elle-même aspirait, c’était le leur, celui que tous ces gens avaient choisi. Juliette n’était pas en accord avec leur vision de la vie mutante, mais qui était-elle pour leur interdire de croire en ce simulacre de bonheur.. ? Rien, ni personne ne pouvait leur interdire de créer leur propre nation mutante après tout, ils en avaient parfaitement le droit. Ils avaient tort, mais ils en avaient le droit… C’était bien pour cela que tous étaient venu ici, pour défendre ce droit à vouloir vivre de la manière dont tous ces réfugiés l’entendait, même si c’était une absurdité… Et accessoirement, pour sauver le monde d’une pseudo religion qui prônait l’éradication de toute vie sur la planète. De bien lourdes tâches ma foi, dont le contexte particulier donnait une dimension noble et héroïque à toute cette aventure.
Des heures durant, Juliette parcouru la ville, inlassablement. Echangeant parfois quelques mots avec les réfugiés, elle apercevait quelque fois au loin un élève ou deux qui paraissaient avoir eu la même idée qu’elle. Nul ne savait encore ce qui les attendaient, mais connaître la ville serait assurément un avantage en cas de besoin… Notamment en cas de fuite précipitée…
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