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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 6 Aoû 2009 - 20:33
Fin des réjouissances pour les professeurs... Fin de partie ? Tout s'effondrait autour d'eux... Au sens figuré comme au sens propre. Le mur explosé par Carrie. Les trombes d'eau qui se déversaient sur le sol. Le bruit. Le pouls d'Esther qui s'accélérait. Les liens à ses chevilles... Et dans leur dos...
L'adversaire.
Calme, beau comme le Diable, implacable. Sans un mot, sans nervosité. Prêt à les réduire en bouillie mutante. A les anéantir. Il n'était plus temps pour donner des ordres. Pour réfléchir. Elle vit la vague impérieuse, mortelle, gonfler, prendre de l'ampleur, prête à se déverser sur les membres de l'Institut...
Esther tenta d'activer immédiatement son pouvoir. Se focalisant sur l'espace situé entre l'hydrokinésiste et le reste du groupe, elle tenta de créer un volume de froid en gardant une double marge de sécurité : à bonne distance des professeurs et légèrement au dessus de la flotte dans laquelle ils barbotaient déjà.
Le pouvoir d'Esther avait beau turbiner, l'eau ne gelait pas. Et la vague d'eau s'approchait inexorablement, puis elle s'abattit sur Esther et Carrie, qui tombèrent à la renverse sous l'impact, leurs liens aux chevilles s'étant mystérieusement volatilisés.
Les remous progressèrent jusqu'à Vadim et Sahari qui purent sentir que l'eau était diablement froide.
Paolo se fit doucher également par de l'eau glaciale, et s'éteignit totalement pour la peine, dans une gerbe de vapeur. Il ne pouvant plus effectuer le moindre mouvement. Il lui faudrait sans doute rapidement redevenir humain s'il ne voulait pas définitivement rester une statue de basalte.
Carrie put sans le moindre doute sentir à quel point l'eau était froide, et fut transie et prise de frissons.
Les deux femmes fatales étaient à présent assises dans l'eau, et purent sentir que quelque chose s'était fermé sur leurs poignets. Chris ne perdait pas de temps, et commençait à nouveau à agiter ses bras en un mouvement circulaire. Carrie et Esther put voir l'eau autour d'elle monter, et il ne s'en faudrait que de quelques secondes pour qu'elles se retrouvent dans un bocal à poissons rouges.
L'adversaire.
Calme, beau comme le Diable, implacable. Sans un mot, sans nervosité. Prêt à les réduire en bouillie mutante. A les anéantir. Il n'était plus temps pour donner des ordres. Pour réfléchir. Elle vit la vague impérieuse, mortelle, gonfler, prendre de l'ampleur, prête à se déverser sur les membres de l'Institut...
Esther tenta d'activer immédiatement son pouvoir. Se focalisant sur l'espace situé entre l'hydrokinésiste et le reste du groupe, elle tenta de créer un volume de froid en gardant une double marge de sécurité : à bonne distance des professeurs et légèrement au dessus de la flotte dans laquelle ils barbotaient déjà.
Le pouvoir d'Esther avait beau turbiner, l'eau ne gelait pas. Et la vague d'eau s'approchait inexorablement, puis elle s'abattit sur Esther et Carrie, qui tombèrent à la renverse sous l'impact, leurs liens aux chevilles s'étant mystérieusement volatilisés.
Les remous progressèrent jusqu'à Vadim et Sahari qui purent sentir que l'eau était diablement froide.
Paolo se fit doucher également par de l'eau glaciale, et s'éteignit totalement pour la peine, dans une gerbe de vapeur. Il ne pouvant plus effectuer le moindre mouvement. Il lui faudrait sans doute rapidement redevenir humain s'il ne voulait pas définitivement rester une statue de basalte.
Carrie put sans le moindre doute sentir à quel point l'eau était froide, et fut transie et prise de frissons.
Les deux femmes fatales étaient à présent assises dans l'eau, et purent sentir que quelque chose s'était fermé sur leurs poignets. Chris ne perdait pas de temps, et commençait à nouveau à agiter ses bras en un mouvement circulaire. Carrie et Esther put voir l'eau autour d'elle monter, et il ne s'en faudrait que de quelques secondes pour qu'elles se retrouvent dans un bocal à poissons rouges.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Sam 8 Aoû 2009 - 12:57
En moins de temps qu’il n’en fallait pour crier mutation, l’équipe professorale d’Adam Zachary s’était retrouvée avec de l’eau aux genoux, avec une atmosphère qui évoquait les hammams. Comme il était rare de trouver assez d’eau pour remplir une piscine olympique dans un seul mur, Sahari ne leva même pas les yeux d’étonnement à la vue de Chris. Après tout, il semblait avoir l’habitude d’indiquer sa présence avant de se montrer!
"Oh! Bonjour Chris."
Lui, il ne perdait pas de temps en palabres, et déjà il lançait une offensive Australienne sur le petit groupe. Lorsque Sahari voulut faire un pas de côté pour mieux se placer, elle s’aperçue avec désillusion que ses pieds étaient enchaînés au sol.
Esther sembla vouloir les protéger, mais ne parvint qu’à presque leur donner un choc thermique, entre la vapeur brûlante de l’air et l’eau désormais glaciale à leurs chevilles.
"Aleph! Ne t’épuises…"
Sahari s’interrompit, croyant que si elle était tombée ainsi sur les fesses, Esther devait avoir cesser d’user de ses pouvoirs.
"Magma!"
Là, si Paolo se faisait réellement transformé en victime de Gorgones, c’était certain que Carrie ne ferait qu’une bouchée de Ganymède. Il n’y a rien de pire que de prendre son homme à une femme. Son propre village pouvait en témoigner…
Pour l’instant, trouver une façon d’empêcher ses collègues de se retrouver piégées comme Robin dans sa simulation de duel. La solution était probablement de trapper le trappeur, en fait… L’idée lui plaisait bien. Ainsi, sans grands gestes inutilement amples, Sahari envoya rapidement ses lances en direction de Chris, traversant les eaux au besoin, tout en les remodelant en deux demi-moules de forme grossièrement humaine qui se refermeraient et se fusionneraient sur Chris pour à la fois lui bloquer la vue –ce qui lui apprendrait de s’en prendre à la Dame Blanche- et à la fois d’entraver ses mouvements, tout en lui laissant un peu de jeu pour ne pas qu’il étouffe. Sans vision ni possibilité de bouger, il devrait théoriquement les laisser tranquilles, non? On n’avait jamais entendu parler qu’une statue de Xi’an représentait un quelconque danger.
Restait qu’à espérer que Paolo s’en sorte, ainsi que Esther et Carrie. Un coup d’œil à Vadim lui confirma qu’il n’était pas non plus en position désespérée.
"Oh! Bonjour Chris."
Lui, il ne perdait pas de temps en palabres, et déjà il lançait une offensive Australienne sur le petit groupe. Lorsque Sahari voulut faire un pas de côté pour mieux se placer, elle s’aperçue avec désillusion que ses pieds étaient enchaînés au sol.
Esther sembla vouloir les protéger, mais ne parvint qu’à presque leur donner un choc thermique, entre la vapeur brûlante de l’air et l’eau désormais glaciale à leurs chevilles.
"Aleph! Ne t’épuises…"
Sahari s’interrompit, croyant que si elle était tombée ainsi sur les fesses, Esther devait avoir cesser d’user de ses pouvoirs.
"Magma!"
Là, si Paolo se faisait réellement transformé en victime de Gorgones, c’était certain que Carrie ne ferait qu’une bouchée de Ganymède. Il n’y a rien de pire que de prendre son homme à une femme. Son propre village pouvait en témoigner…
Pour l’instant, trouver une façon d’empêcher ses collègues de se retrouver piégées comme Robin dans sa simulation de duel. La solution était probablement de trapper le trappeur, en fait… L’idée lui plaisait bien. Ainsi, sans grands gestes inutilement amples, Sahari envoya rapidement ses lances en direction de Chris, traversant les eaux au besoin, tout en les remodelant en deux demi-moules de forme grossièrement humaine qui se refermeraient et se fusionneraient sur Chris pour à la fois lui bloquer la vue –ce qui lui apprendrait de s’en prendre à la Dame Blanche- et à la fois d’entraver ses mouvements, tout en lui laissant un peu de jeu pour ne pas qu’il étouffe. Sans vision ni possibilité de bouger, il devrait théoriquement les laisser tranquilles, non? On n’avait jamais entendu parler qu’une statue de Xi’an représentait un quelconque danger.
Restait qu’à espérer que Paolo s’en sorte, ainsi que Esther et Carrie. Un coup d’œil à Vadim lui confirma qu’il n’était pas non plus en position désespérée.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 9 Aoû 2009 - 20:04
Aux bruits retentissants, Vadim se retourna vers le galerie, pour voir Carrie étalée par terre, dans l'eau. Chris apparut, et avec lui vagues et entraves de pierres. Vadim comprit au refroidissement de l'eau, qu'Esther avait tenté vainement quelque chose. Paolo était bizarrement immobile et fumant. Sahari était très en verve. Elle proposait des explications sur la présence d'un caméléon géokinésiste invisible à la source des tentacules de pierre. Vadim lui, en bon soldat, voyait très bien que la situation était aussi pathétique que dramatique.
Ses collègues, qu'il voyait auparavant comme des monstres de puissance, des fléaux destructeurs, se révélaient très peu efficaces en pratique. Le pouvoir d'Esther était beaucoup trop lent et avait fâcheusement tendance à se retourner contre eux. Paolo se mettait en danger de mort à chaque utilisation du sien. Carrie dosait apparemment mal la force de ses pulsions. Sahari était étourdie et manquait de précision dans ses lancés. Quant à lui même, toutes ses actions s'étaient révélées inefficaces, dangereuses pour ses collègues et mal calibrées. Ne venait-il pas d'envisager de se grandir plus haut que le plafond de la galerie ? Mais malgré ces constats pessimistes, la motivation du mutant cornu restait inébranlable ! Vadim rendit donc un clin d'œil à Sahari, content d'être à ses côtés pour la pêche aux moules en eaux froides !
Voyant que Sahari regardait Chris, il décida d'investir dans la protection de ses collègues barbotant dans l'eau. Histoire de ne pas se gêner avec l'Africaine, qui selon toute vraisemblance lancerait quelque chose sur le puissant et irascible hydrokinésiste.
Esther était la plus en danger. Il alla donc galamment à son secours.
Tendant les bras vers Esther, Vadim les grandit jusqu'à saisir les épaules de l'Israélienne, en veillant à ne heurter aucun de ses coéquipiers. Il la réduirait suffisamment vite pour pouvoir la sortir de ses entraves de pierre, et ainsi la soulever de l'eau qui menaçait de la submerger.
Ses collègues, qu'il voyait auparavant comme des monstres de puissance, des fléaux destructeurs, se révélaient très peu efficaces en pratique. Le pouvoir d'Esther était beaucoup trop lent et avait fâcheusement tendance à se retourner contre eux. Paolo se mettait en danger de mort à chaque utilisation du sien. Carrie dosait apparemment mal la force de ses pulsions. Sahari était étourdie et manquait de précision dans ses lancés. Quant à lui même, toutes ses actions s'étaient révélées inefficaces, dangereuses pour ses collègues et mal calibrées. Ne venait-il pas d'envisager de se grandir plus haut que le plafond de la galerie ? Mais malgré ces constats pessimistes, la motivation du mutant cornu restait inébranlable ! Vadim rendit donc un clin d'œil à Sahari, content d'être à ses côtés pour la pêche aux moules en eaux froides !
Voyant que Sahari regardait Chris, il décida d'investir dans la protection de ses collègues barbotant dans l'eau. Histoire de ne pas se gêner avec l'Africaine, qui selon toute vraisemblance lancerait quelque chose sur le puissant et irascible hydrokinésiste.
Esther était la plus en danger. Il alla donc galamment à son secours.
Tendant les bras vers Esther, Vadim les grandit jusqu'à saisir les épaules de l'Israélienne, en veillant à ne heurter aucun de ses coéquipiers. Il la réduirait suffisamment vite pour pouvoir la sortir de ses entraves de pierre, et ainsi la soulever de l'eau qui menaçait de la submerger.
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 9 Aoû 2009 - 20:25
Bien entendu, Carrie s'était attendu à une explosion. Mais ce qui arriva n'était pas du tout comme elle l'avait imaginé. Le mur avait explosé, par son aide, et de l'eau jaillissait. De l'eau? Le bruit dans les murs...Elle se retrouva en l'instant de le dire propulsée contre le sol et prit quelques secondes pour reprendre ses esprits. Elle ouvrit les yeux et sentit quelque chose lui serrer les chevilles contre le sol. Elle se redressa du mieux qu'elle le put et baissa la tête vers ce qui la retenait contre le plancher. De la pierre...Il allait le payer cher. L'eau montait à grande vitesse et elle devait se lever pour ne pas finir noyée! En levant la tête, elle vit le mur d'eau qui se dressaient devant eux et ne put empêcher de grogner:
"Ah le fils de..."
Elle ne finit pas sa pensée, lorsqu'elle vit Esther qui était à ses côtés, utiliser son pouvoir pour essayer de geler le mur d'eau qui allait s'écrouler sur eux. Elle se leva rapidement, d’une façon qu’elle ne comprit pas tout à fait à cause des ses chevilles emprisonnées, mais maintenant n’était pas le moment de réfléchir à cela. Maintenant était le moment de...Trouver une solution. À quoi? Le mur d’eau s’abattit soudainement sur Carrie et sa collègue. L’eau glaciale tomba sur son corps comme des milliers d’aiguilles et tandis qu’elle se faisait projeter le dos contre le sol à nouveau. Cette fois, ce ne fut pas ses chevilles qui furent prises avec des liens, mais ses poignets qui se retrouvèrent cloués au sol tandis que le niveau de l’eau montait dangereusement. Carrie sentit une vague de panique la secouer... Ou bien était-ce des frissons dus à la très basse température de l’eau et des pensées pour ses amis. En tournant la tête, elle vit Paolo...Qui était presque pris au piège par l’eau froide qui était tombée sur lui et l’avait solidifié. Carrie se débattit inutilement deux secondes, juste pour le principe...
Ensuite, elle passa à l’action. Utilisant dans une première partie son pouvoir se propulsion, elle souleva son corps de plusieurs centimètres au dessus du plancher. Ses poignets la retenaient quand même par terre, mais c’était exactement ce qu’elle voulait. Elle lâcha son corps pour qu’il retombe contre le sol. Au moment de l’impact de son dos et ses jambes contre le sol, elle activa son pouvoir pour faire exploser tout ce que son corps touchait. De cette façon, elle espèrait faire exploser les liens qui lui touchait les poignets et faire exploser le sol sous elle lorsque son corps retomberait.
"Ah le fils de..."
Elle ne finit pas sa pensée, lorsqu'elle vit Esther qui était à ses côtés, utiliser son pouvoir pour essayer de geler le mur d'eau qui allait s'écrouler sur eux. Elle se leva rapidement, d’une façon qu’elle ne comprit pas tout à fait à cause des ses chevilles emprisonnées, mais maintenant n’était pas le moment de réfléchir à cela. Maintenant était le moment de...Trouver une solution. À quoi? Le mur d’eau s’abattit soudainement sur Carrie et sa collègue. L’eau glaciale tomba sur son corps comme des milliers d’aiguilles et tandis qu’elle se faisait projeter le dos contre le sol à nouveau. Cette fois, ce ne fut pas ses chevilles qui furent prises avec des liens, mais ses poignets qui se retrouvèrent cloués au sol tandis que le niveau de l’eau montait dangereusement. Carrie sentit une vague de panique la secouer... Ou bien était-ce des frissons dus à la très basse température de l’eau et des pensées pour ses amis. En tournant la tête, elle vit Paolo...Qui était presque pris au piège par l’eau froide qui était tombée sur lui et l’avait solidifié. Carrie se débattit inutilement deux secondes, juste pour le principe...
Ensuite, elle passa à l’action. Utilisant dans une première partie son pouvoir se propulsion, elle souleva son corps de plusieurs centimètres au dessus du plancher. Ses poignets la retenaient quand même par terre, mais c’était exactement ce qu’elle voulait. Elle lâcha son corps pour qu’il retombe contre le sol. Au moment de l’impact de son dos et ses jambes contre le sol, elle activa son pouvoir pour faire exploser tout ce que son corps touchait. De cette façon, elle espèrait faire exploser les liens qui lui touchait les poignets et faire exploser le sol sous elle lorsque son corps retomberait.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 13 Aoû 2009 - 12:29
Le remplissage de la pièce par de l'eau étonna Paolo. Voilà donc la raison du gémissement métallique. Et nul besoin d'être devin pour comprendre qui serait leur prochain adversaire. Ce dernier ne se fit d'ailleurs pas prié pour apparaître, sûr de lui face aux 5 professeurs. Néanmoins il semblait avoir l'aide du géokinésiste qui les empêchait d'échapper aux griffes de Chris.
A sa première attaque, Paolo n'eut pas vraiment de crainte quant aux dégâts, mais le refroidissement soudain n'était pas franchement agréable et il se sentait déjà tourner en roche. Tant pis pour la pudeur, le géologue n'avait pas vraiment le choix, il fallait redevenir de chair pour éviter d'être un bibelot de plus dans ce palais.
Paolo relâcha son pouvoir pour redevenir humain et tenta de transformer le plafond au-dessus de Chris en lave pour que la masse de roche en fusion s'écrase sur lui. Aurait-il le temps de lancer cette attaque ?
A sa première attaque, Paolo n'eut pas vraiment de crainte quant aux dégâts, mais le refroidissement soudain n'était pas franchement agréable et il se sentait déjà tourner en roche. Tant pis pour la pudeur, le géologue n'avait pas vraiment le choix, il fallait redevenir de chair pour éviter d'être un bibelot de plus dans ce palais.
Paolo relâcha son pouvoir pour redevenir humain et tenta de transformer le plafond au-dessus de Chris en lave pour que la masse de roche en fusion s'écrase sur lui. Aurait-il le temps de lancer cette attaque ?
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 13 Aoû 2009 - 13:21
Sahari était passée à l'offensive, et, ne sachant pas vraiment quelle pose allait prendre son adversaire, avait matérialisé une sorte de cercueil. Elle avait toutefois surestimé largement son matériel disponible, et le coffre n'était vraiment pas très épais... Il ne remplirait sans doute pas son office très longtemps.
Paolo avait repris forme humaine, nu comme un ver, et ruisselant de goutelettes d'eau, toutefois un peu trop froide pour étayer cet instant tahiti douche. Il n'en restait pas moins que le prof de géologie pouvait rivaliser sans rougir avec ses adversaires en ce qui concernait la plastique !
À côté de lui, Carrie était parvenue à se soulever du sol, mais elle ne retomba que très lentement, flottant à moitié dans l'eau. Il n'en resta pas moins qu'elle parvint à faire exploser une partie du sol de pierre, créant ainsi une voie d'eau. Il était difficile de voir ce qu'il y avait dans le trou, mais en tout cas, pas de lumière. Elle n'avait sans doute pas transpersé le plafond de l'étage en dessous. L'espace semblait assez vaste, peut-être une voûte ?
Mais à sa grande surprise, elle vit quelqu'un à cet endroit. Un homme. Il avait l'air un peu étourdi, et se frottait les poignets comme si on venait de lui marcher dessus, et était en plus en train de se faire tremper. Il croisa néanmoins le regard de Carrie, qui put voir alors un phénomène étrange :
L'homme en question s'était volatilisé dans la pierre. Ca s'était passé très vite : presque à croire qu'elle avait rêvé.
Chris était à présent enfermé dans un sarcophage osseux, et le niveau de l'eau baissait rapidement. Un peu trop vite d'ailleurs : le trou formé par Carrie absorbait certes de l'eau, mais probablement pas assez pour compenser les importantes voies d'eau au mur. Chris attirait de l'eau à l'intérieur de son cocon.
Tous les professeurs purent constater que, lors de l'explosion de Carrie, les liens qui les retenaient s'étaient rétractés dans le sol. Tous sauf Esther bien sûr, qui avait été réduite en naine, et extraite de l'eau, portée devant le monde tel Jésus sortant du Jourdain. Et l'eau était un peu moins froide qu'avant. L'eau refroidie par Esther était sans doute éliminée, ou s'était réchauffée.
Le sarcophage vola finalement en éclats, révélant un Chris pris dans un glaçon tout hérissé de pics, qui se mua rapidement en eau qui coula à nouveau dans le couloir, charriant avec lui les débris osseux de Sahari.
Leur adversaire ne repassa pas immédiatement à l'attaque : il était trempé, et les profonds mouvements de sa poitrine indiquaient qu'il reprenait son souffle.
Paolo avait repris forme humaine, nu comme un ver, et ruisselant de goutelettes d'eau, toutefois un peu trop froide pour étayer cet instant tahiti douche. Il n'en restait pas moins que le prof de géologie pouvait rivaliser sans rougir avec ses adversaires en ce qui concernait la plastique !
À côté de lui, Carrie était parvenue à se soulever du sol, mais elle ne retomba que très lentement, flottant à moitié dans l'eau. Il n'en resta pas moins qu'elle parvint à faire exploser une partie du sol de pierre, créant ainsi une voie d'eau. Il était difficile de voir ce qu'il y avait dans le trou, mais en tout cas, pas de lumière. Elle n'avait sans doute pas transpersé le plafond de l'étage en dessous. L'espace semblait assez vaste, peut-être une voûte ?
Mais à sa grande surprise, elle vit quelqu'un à cet endroit. Un homme. Il avait l'air un peu étourdi, et se frottait les poignets comme si on venait de lui marcher dessus, et était en plus en train de se faire tremper. Il croisa néanmoins le regard de Carrie, qui put voir alors un phénomène étrange :
L'homme en question s'était volatilisé dans la pierre. Ca s'était passé très vite : presque à croire qu'elle avait rêvé.
Chris était à présent enfermé dans un sarcophage osseux, et le niveau de l'eau baissait rapidement. Un peu trop vite d'ailleurs : le trou formé par Carrie absorbait certes de l'eau, mais probablement pas assez pour compenser les importantes voies d'eau au mur. Chris attirait de l'eau à l'intérieur de son cocon.
Tous les professeurs purent constater que, lors de l'explosion de Carrie, les liens qui les retenaient s'étaient rétractés dans le sol. Tous sauf Esther bien sûr, qui avait été réduite en naine, et extraite de l'eau, portée devant le monde tel Jésus sortant du Jourdain. Et l'eau était un peu moins froide qu'avant. L'eau refroidie par Esther était sans doute éliminée, ou s'était réchauffée.
Le sarcophage vola finalement en éclats, révélant un Chris pris dans un glaçon tout hérissé de pics, qui se mua rapidement en eau qui coula à nouveau dans le couloir, charriant avec lui les débris osseux de Sahari.
Leur adversaire ne repassa pas immédiatement à l'attaque : il était trempé, et les profonds mouvements de sa poitrine indiquaient qu'il reprenait son souffle.
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Sam 15 Aoû 2009 - 13:59
Que se déchaînent la fureur et les eaux sur leur monde en passe de s'arrêter... En vérité je vous le dis, Aleph n'avait rien d'une créature mythologique ou Biblique. Charriée par la vague qu'elle avait elle même refroidie, entravée à nouveau, en passe d'être noyée... Elle avait été finalement sauvée in-extremis par l'ogre rouge. Sur la paume du géant, reprenant ses esprits, considérant la situation, elle se maudit de ne pas avoir été plus rapide ni plus puissante. Esther n'osa pas croiser le regard de ses camarades, ne sentant pas l'instant présent comme propice à des excuses pour cette douche écossaise improvisée.
Au moins, lors de sa petite odyssée aquatique, les autres n'avaient pas chômé : l'hydrokinésiste avait été immobilisé l'espace de quelques instants, sa flotte avait trouvé un point d'évacuation grâce à Carrie et même s'il était à nouveau libre, il avait moins fière allure...
Et l'avocate du groupe leur avait indiqué que Chris n'était pas seul. Qu'un autre semblait se terrer dans les pierres. Là, très certainement, où l'eau se répandait mais ne s'écoulait pas.
Descendant en tout hâte de la paume de Vadim pour retrouver une taille confortable, Aleph chuchota dans son communicateur les rares consignes.
"Tahiti Paolo, un lac baveux sur le plafond, juste au dessus de la tête de l'hydro"
Son objectif était l'ouverture dans le plancher.
"Carrie, s'il esquive tu le percute à pleine puissance"
Le problème d'Esther était simple : l'eau s'infiltrait mais Carrie n'avait pas réussi à percer entièrement le plancher. Du coup, elle risquait de s'accumuler dans l'entre deux étages... Et de fournir à l'hydrokinésiste une belle réserve pour quand il aurait repris ses esprits. Sans compter que l'autre bonhomme, à en croire Pulse, s'était volatilisé à cet endroit.
L'israélienne regarda dans le trou et se concentra pour créer une zone de froid extrême couvrant tout ce qu'elle pouvait voir à l'intérieur de l'orifice. Le but étant de geler la flotte et, si possible, le mec qui se trouvait peut être encore dans les parages.
Au moins, lors de sa petite odyssée aquatique, les autres n'avaient pas chômé : l'hydrokinésiste avait été immobilisé l'espace de quelques instants, sa flotte avait trouvé un point d'évacuation grâce à Carrie et même s'il était à nouveau libre, il avait moins fière allure...
Et l'avocate du groupe leur avait indiqué que Chris n'était pas seul. Qu'un autre semblait se terrer dans les pierres. Là, très certainement, où l'eau se répandait mais ne s'écoulait pas.
Descendant en tout hâte de la paume de Vadim pour retrouver une taille confortable, Aleph chuchota dans son communicateur les rares consignes.
"Tahiti Paolo, un lac baveux sur le plafond, juste au dessus de la tête de l'hydro"
Son objectif était l'ouverture dans le plancher.
"Carrie, s'il esquive tu le percute à pleine puissance"
Le problème d'Esther était simple : l'eau s'infiltrait mais Carrie n'avait pas réussi à percer entièrement le plancher. Du coup, elle risquait de s'accumuler dans l'entre deux étages... Et de fournir à l'hydrokinésiste une belle réserve pour quand il aurait repris ses esprits. Sans compter que l'autre bonhomme, à en croire Pulse, s'était volatilisé à cet endroit.
L'israélienne regarda dans le trou et se concentra pour créer une zone de froid extrême couvrant tout ce qu'elle pouvait voir à l'intérieur de l'orifice. Le but étant de geler la flotte et, si possible, le mec qui se trouvait peut être encore dans les parages.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 16 Aoû 2009 - 13:07
Nu comme un ver, et c'est avec toute la fierté qu'il lui restait que Paolo gardait un semblant de contenance, droit comme une I et les poings serrés, il vida son esprit pour ne pas succomber à la honte. Pas le temps pour les enfantillages, l'ennemi s'était défait du cercueil d'os et semblait un peu affaibli, c'était le moment de contre-attaquer.
Nul besoin de répéter l'ordre, le géologue avait tout à fait compris l'idée et obéit tel un robot, levant le yeux vers la voûte au dessus de Chris, il se concentra.
Magma chercha à transformer le plafond au-dessus de l'hydrokinésiste en une vaste quantité de lave liquide, limitant la surface pour ne pas risquer de blesser ses camarades mais forçant sur l'épaisseur de plafond afin d'avoir une masse conséquente de roche en fusion s'abattant sur Chris.
La manœuvre réussissant, Chris leva les yeux au ciel et blêmit. Le plafond commençait à bouillonner, et la température serait bientôt assez importante pour qu'il se mette à couler.
Néanmoins, Chris n'agit pas. Peut-être ne pouvait-il rien faire ? Une colonne de marbre, dont Carrie put reconnaître la silhouette de l'homme qu'elle avait vu sous les voûtes, se dressa alors devant lui et grandit jusqu'à le surplomber . Deux bras en sortirent, qui enserrerent l'hydrokinésique, puis le buste pivotèrent pour le lancer à l'abri en l'éloignant des professeurs.
La lave commença alors à tomber sur le marbre, et l'homme en tomba sur le sol comme un gâteau démoulé.
Chris leva alors les bras, et un mur d'eau se dressa en travers du couloir, qui se changea instantanément en glace. Les professeurs n'avaient plus de visibilité de ce qui se passait de l'autre côté, et aucun bruit ne semblait plus en provenir.
Nul besoin de répéter l'ordre, le géologue avait tout à fait compris l'idée et obéit tel un robot, levant le yeux vers la voûte au dessus de Chris, il se concentra.
Magma chercha à transformer le plafond au-dessus de l'hydrokinésiste en une vaste quantité de lave liquide, limitant la surface pour ne pas risquer de blesser ses camarades mais forçant sur l'épaisseur de plafond afin d'avoir une masse conséquente de roche en fusion s'abattant sur Chris.
La manœuvre réussissant, Chris leva les yeux au ciel et blêmit. Le plafond commençait à bouillonner, et la température serait bientôt assez importante pour qu'il se mette à couler.
Néanmoins, Chris n'agit pas. Peut-être ne pouvait-il rien faire ? Une colonne de marbre, dont Carrie put reconnaître la silhouette de l'homme qu'elle avait vu sous les voûtes, se dressa alors devant lui et grandit jusqu'à le surplomber . Deux bras en sortirent, qui enserrerent l'hydrokinésique, puis le buste pivotèrent pour le lancer à l'abri en l'éloignant des professeurs.
La lave commença alors à tomber sur le marbre, et l'homme en tomba sur le sol comme un gâteau démoulé.
Chris leva alors les bras, et un mur d'eau se dressa en travers du couloir, qui se changea instantanément en glace. Les professeurs n'avaient plus de visibilité de ce qui se passait de l'autre côté, et aucun bruit ne semblait plus en provenir.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 16 Aoû 2009 - 17:07
Esther avait repris sa taille et donné les ordres. Devant le mur de glace qui venait de pousser comme un champignon, Vadim comprit bien vite l'avantage de la situation. Cela n'avait rien de glorieux mais, en ce jour sombre de vendredi 13, la gloire n'était décidément pas de leur côté. Le Sibérien songea que Paolo nu comme un ver pouvait en témoigner.
L'Ogre reprit ses réflexes de sous-officier d'active, quitte à voler la vedette à Esther.
Il enclencha son communicateur, et à l'adresse de ses collègues :
"On s'en va. En avant !"
Il n'y eut pas de réponse notable de la part de leurs adversaires, et le mur de glace commençait à fondre sous l'effet de la chaleur de la lave de Paolo.
Dit-il simplement d'un voix claire et ferme. Il fit signe aux profs de quitter la salle où les deux Ganymèdes s'étaient eux-mêmes séparés d'eux. Le Sibérien s'assura de sortir en dernier, couvrant l'avancée de ses courageux si pas fiers collègues de l'Institut Xavier. Il espérait qu'aucun d'eux ne souhaite jouer les braves en restant sur place, car le temps pressait pour retrouver Cassandre.
L'Ogre reprit ses réflexes de sous-officier d'active, quitte à voler la vedette à Esther.
Il enclencha son communicateur, et à l'adresse de ses collègues :
"On s'en va. En avant !"
Il n'y eut pas de réponse notable de la part de leurs adversaires, et le mur de glace commençait à fondre sous l'effet de la chaleur de la lave de Paolo.
Dit-il simplement d'un voix claire et ferme. Il fit signe aux profs de quitter la salle où les deux Ganymèdes s'étaient eux-mêmes séparés d'eux. Le Sibérien s'assura de sortir en dernier, couvrant l'avancée de ses courageux si pas fiers collègues de l'Institut Xavier. Il espérait qu'aucun d'eux ne souhaite jouer les braves en restant sur place, car le temps pressait pour retrouver Cassandre.
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 16 Aoû 2009 - 20:16
Pestant contre la nullité de son tombeau, Sahari envoya un coup de pied dans une flaque d'eau, sans vraiment d'effet important. Elle observa tout de même Chris s'en sortir, essoufflé, et ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire fier. Comme quoi sa défense n'était pas parfaite, mais lui avait tout de même demandé posé un bon problème. Ce qui se passa ensuite était un peu plus confus. Un plafond qui fond, une colonne de marbre -produit de luxe créé par Ganymède- qui pousse un Chris désonné et un mur de glace qui les sépare, fondant légèrement dans les hauteurs. Le silence ensuite, dans ce vaste palais souffrant de la guerre. Et les ordres de Vadim : déguerpir. Sahari n'en demandait pas mieux. Ils devaient trouver Cassandre, c'était leur unique objectif, et non pas faire joujou avec les Ganymédoux! S'empressant de sortir au milieu du groupe -l'endroit le plus sûr, non?-, elle profita qu'elle reformait un pieu directement dans les mains de Vadim, à partir des débris du sarcophage pour laisser passer deux de ses collègues devant elle, plus ou moins inquiète, surtout intriguée, par ce qui les attendrait!
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 20 Aoû 2009 - 1:09
Le mur de glace semblait particulièrement mouillé, mais était également bien décidé à ne pas bouger.
Le mur de la galerie était toujours percé, et innondait encore l'endroit, l'eau se vidant néanmoins par le trou qu'Esther s'escrimait à congeler, avec un certain succès vu que l'eau ne s'écoula plus par là, et au grand dam de Carrie qui allait en être quitte pour un bon rhume !
Néanmoins, l'ennemi avait décidé de battre en retraite face aux actions des professeurs : courageux, mais pas téméraires, ils préféraient sans doute sauver leurs miches. Cela laissait tout le loisir aux profs de progresser plus loin dans le château.
Vadim et Sahari se trouvaient depuis tout à l'heure au seuil de ce qui était probablement une des grosses tour ronde du château.
De là, un escalier était manifestement conçu pour redescendre au rez-de-chaussée, et monter, probablement vers une zone de type appartements.
La tour constituait également un angle ouvrant sur une galerie beaucoup plus vaste avec de grosses fenêtres en arcades permettant de profiter d'une vue imprenable sur la plage, et un astucieux système de miroirs sur le mur en face qui donnait l'impression que la plage était partout.
On pouvait d'ailleurs apercevoir, sur la plage, des éclats lumineux correspondant à des combats, quelques explosions, ainsi que de grosses formes peu engageantes sortant de l'eau. Cela devait barder en ville...
Le mur de la galerie était toujours percé, et innondait encore l'endroit, l'eau se vidant néanmoins par le trou qu'Esther s'escrimait à congeler, avec un certain succès vu que l'eau ne s'écoula plus par là, et au grand dam de Carrie qui allait en être quitte pour un bon rhume !
Néanmoins, l'ennemi avait décidé de battre en retraite face aux actions des professeurs : courageux, mais pas téméraires, ils préféraient sans doute sauver leurs miches. Cela laissait tout le loisir aux profs de progresser plus loin dans le château.
Vadim et Sahari se trouvaient depuis tout à l'heure au seuil de ce qui était probablement une des grosses tour ronde du château.
De là, un escalier était manifestement conçu pour redescendre au rez-de-chaussée, et monter, probablement vers une zone de type appartements.
La tour constituait également un angle ouvrant sur une galerie beaucoup plus vaste avec de grosses fenêtres en arcades permettant de profiter d'une vue imprenable sur la plage, et un astucieux système de miroirs sur le mur en face qui donnait l'impression que la plage était partout.
On pouvait d'ailleurs apercevoir, sur la plage, des éclats lumineux correspondant à des combats, quelques explosions, ainsi que de grosses formes peu engageantes sortant de l'eau. Cela devait barder en ville...
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 20 Aoû 2009 - 1:24
Mais que cherchaient-ils à faire ? A peine l'attaque de Paolo esquivée que déjà leurs deux adversaires se réfugiaient derrière un mur de glace. Avant même qu'Esther puisse envisager la simple idée de le faire fondre, plus personne ne les attaquait.
Elle haussa un sourcil suspicieux, ne sachant trop comment prendre cette nouvelle... Après tout, s'ils les laissaient avancer n'était-ce pas pour les laisser entre de plus terribles mains ?
Considérant leur drôle de parcours jusqu'à présent, Aleph conclut que de toutes manières, ils n'avaient guère le choix. Avancer coute que coute. Jusqu'à la victoire. Ou jusqu'à ce que le dernier d'entre eux soit tombé...
Elle courut en direction de Vadim et Sahari, faisant de grands signes de ralliement au reste de l'équipe.
"Allez on trace notre route, on a encore des têtes à fracturer"
Esther aurait bien aimé en avoir un sous la patte. Pour lui faire passer un sale quart d'heure. Elle était un peu en manque d'ultra-violence.
"Y'a plus de plan" marmonna-t-elle, comme à elle même. Ils l'avaient joué cérébral. Sans grand succès. Maintenant, elle allait prêcher la violence gratuite des familles.
Esther monta l'escalier à grands pas. Plus de discrétion. Il n'y avait nul besoin de se cacher ou de dissimuler leur présence. Ils ne jouaient pas à domicile. Et ça, aucun plan de la terre ne pourrait rien y changer.
L'escalier menait à un palier qui était dans la continuité du luxe de l'aménagement intérieur.
Marbre, dorures, tapisseries, statues... Qui qu'ait bien put être ce Magneto, il avait soit du goût, soit beaucoup d'argent, soit un appétit du luxe. Ou un peut tout ça en même temps. Est-ce que Midas allait être du même acabit ?
En tout cas, le palier continuait sur un perron menant à deux grandes portes en bois -fermées-. Deux couloirs menant à deux portes en tout étaient disposés symétriquement de chaque côté dudit perron.
La fenêtre donnait sur les jardins intérieurs.
De l'autre côté du palier se trouvait une disposition similaire à celle visible sur la photo, quoique beaucoup moins ostentatoire, avec deux massives portes fermées elles aussi, et d'autres sur les côtés.
Elle haussa un sourcil suspicieux, ne sachant trop comment prendre cette nouvelle... Après tout, s'ils les laissaient avancer n'était-ce pas pour les laisser entre de plus terribles mains ?
Considérant leur drôle de parcours jusqu'à présent, Aleph conclut que de toutes manières, ils n'avaient guère le choix. Avancer coute que coute. Jusqu'à la victoire. Ou jusqu'à ce que le dernier d'entre eux soit tombé...
Elle courut en direction de Vadim et Sahari, faisant de grands signes de ralliement au reste de l'équipe.
"Allez on trace notre route, on a encore des têtes à fracturer"
Esther aurait bien aimé en avoir un sous la patte. Pour lui faire passer un sale quart d'heure. Elle était un peu en manque d'ultra-violence.
"Y'a plus de plan" marmonna-t-elle, comme à elle même. Ils l'avaient joué cérébral. Sans grand succès. Maintenant, elle allait prêcher la violence gratuite des familles.
Esther monta l'escalier à grands pas. Plus de discrétion. Il n'y avait nul besoin de se cacher ou de dissimuler leur présence. Ils ne jouaient pas à domicile. Et ça, aucun plan de la terre ne pourrait rien y changer.
L'escalier menait à un palier qui était dans la continuité du luxe de l'aménagement intérieur.
Marbre, dorures, tapisseries, statues... Qui qu'ait bien put être ce Magneto, il avait soit du goût, soit beaucoup d'argent, soit un appétit du luxe. Ou un peut tout ça en même temps. Est-ce que Midas allait être du même acabit ?
En tout cas, le palier continuait sur un perron menant à deux grandes portes en bois -fermées-. Deux couloirs menant à deux portes en tout étaient disposés symétriquement de chaque côté dudit perron.
La fenêtre donnait sur les jardins intérieurs.
De l'autre côté du palier se trouvait une disposition similaire à celle visible sur la photo, quoique beaucoup moins ostentatoire, avec deux massives portes fermées elles aussi, et d'autres sur les côtés.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 20 Aoû 2009 - 10:57
Leurs ennemis s'étaient murés derrière un rempart de glace pour se prévenir de leur riposte. Il était temps de poursuivre leur recherche. Paolo mettant les mains devant la partie de son anatomie qu'il voulait boucher de la vue de ses collègue, il attendit que ces derniers soit éloignés pour reprendre sa forme magmatique, gardant assez de mobilité pour se déplacer au rythme du groupe. Il fut néanmoins soulagé de ne plus patauger les pieds dans l'eau avec les petits geysers de vapeur accompagnant chaque pas.
Le groupe arriva sur un palier et deux perons. Huit portes, il ne restait plus qu'à les ouvrir et puisque l'heure n'était plus à la discrétion, Magma poussa un grondement pour demander aux autres de s'écarter et leur fit signe de surveiller les arrières et de le courvrir. Il fit refroidir ses poings et avant-bras pour les changer en véritable massues de roche. Magma abattit ses poings sur la première porte.et continuerait jusqu'à trouver quelque chose d'intéressant ou qu'un de ses collègues lui dise d'arrêter pour une raison quelconque.
La porte s'effondra donc, et il s'en fut d'un miracle pour qu'elle ne prenne pas feu, ce qui aurait placé les profs dans une situation particulièrement gênante.
Le petit perron menait à un vaste et luxueux salon, qui servait probablement de salle de réception.
Il n'y avait pas de présence humaine dans ce salon, mais quelques signes pouvaient indiquer que c'était le cas il n'y a pas longtemps : l'endroit sentait le thé, et il y avait des miettes par terre sous une table.
Le groupe arriva sur un palier et deux perons. Huit portes, il ne restait plus qu'à les ouvrir et puisque l'heure n'était plus à la discrétion, Magma poussa un grondement pour demander aux autres de s'écarter et leur fit signe de surveiller les arrières et de le courvrir. Il fit refroidir ses poings et avant-bras pour les changer en véritable massues de roche. Magma abattit ses poings sur la première porte.
La porte s'effondra donc, et il s'en fut d'un miracle pour qu'elle ne prenne pas feu, ce qui aurait placé les profs dans une situation particulièrement gênante.
Le petit perron menait à un vaste et luxueux salon, qui servait probablement de salle de réception.
Il n'y avait pas de présence humaine dans ce salon, mais quelques signes pouvaient indiquer que c'était le cas il n'y a pas longtemps : l'endroit sentait le thé, et il y avait des miettes par terre sous une table.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 20 Aoû 2009 - 13:34
Sahari avait donc suivi le groupe, avait laissé Paolo exploser une porte menant sur un salon fraîchement abandonné. Comme rien n'y indiquait, en jetant un coup d'oeil, un départ trop précipité -mis à part les miettes au sol qui n'avaient pas été nettoyées- Sahari en conclut que Chris et son copain étaient probablement en train de jouer à la dinette lorsque les profs étaient arrivés, qu'ils avaient pris le temps de finir leur thé et le ramener à la cuisine avant de descendre. Ce qui expliquait pourquoi ils ne les avaient pas rencontrés dehors comme leurs amis, mais en chemin. Ne voyant pas d'autre issue à cette pièce, elle décida d'en visiter une autre, à la recherche de Cassandre. Comme le côté droit était associé à la bonté, la pureté et tous ces trucs, et que Ganymède se croyait bons et gentils, les professeurs y compris Cassandre étaient donc probablement les méchants de service.
Selon cette logique qu'elle savait loin d'être impeccable, Sahari prit donc le couloir de gauche, pour y ouvrir la porte, la crochetant au besoin à l'aide d'un os qu'elle extrairait du bout de son doigt, et y voir ce qui s'y trouvait.
Sahari déverrouilla et ouvrit la porte d'une chambre, qui avait l'air particulièrement confortable.
Propre et rangée, assez vaste, bien décorée, avec un magnifique lit dans une alcôve.
Et sur ce lit : Cassandre, qui tourna la tête vers les professeurs à peine furent-ils entrés, et se leva hors du lit. Elle semblait aller bien.
Selon cette logique qu'elle savait loin d'être impeccable, Sahari prit donc le couloir de gauche, pour y ouvrir la porte, la crochetant au besoin à l'aide d'un os qu'elle extrairait du bout de son doigt, et y voir ce qui s'y trouvait.
Sahari déverrouilla et ouvrit la porte d'une chambre, qui avait l'air particulièrement confortable.
Propre et rangée, assez vaste, bien décorée, avec un magnifique lit dans une alcôve.
Et sur ce lit : Cassandre, qui tourna la tête vers les professeurs à peine furent-ils entrés, et se leva hors du lit. Elle semblait aller bien.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 20 Aoû 2009 - 20:30
Vadim commençait à avoir le tournis au milieu de toutes ces portes. Ces collègues prirent l'initiative d'ouvrir manu militari, et le Sibérien prit la scène comme un amusant défi. Chaque professeur de l'Institut Xavier devait faire la démonstration que son pouvoir lui permettait d'ouvrir une porte. Paolo avait brillamment réussi, même si quelques flammèches ici et là auraient donné plus de classe.
Le Russe cherchait donc une cible pour sa démonstration de brutalité mutante, lorsque Sahari annonça la bonne pioche. Elle avait trouvé Cassandre ! Abandonnant l'idée de grossir sept fois son poing pour exploser une innocente porte, Vadim se rendit, le coeur battant, dans la pièce adjacente. La psychologue semblait plutôt en bonne santé, à première vue. A première vue tout allait bien...
Il l'a regarda d'un air tout d'abord circonspect.
"Tout va bien Sibylle ?"
Il se souvint des remarques forts judicieuses d'Esther en réunion préparatoire, à propos d'une drogue qu'on aurait pu inoculer à Cassandre. Il se souvint aussi avec quel impeccable timing les Ganymèdes les avait attendus. Il demanda donc sans détour de sa voix caverneuse.
"Sibylle, as-tu été forcée de collaborer ?"
Bien sûr ce n'était guère la légendaire cordialité et l'effusion d'émotion que les Russes accordent généralement à des retrouvailles, mais Vadim était toujours dans l'optique de la mission. Il savait par expérience que le moment le plus propice à l'échec total est le relâchement de la concentration au moment même d'atteindre l'objectif.
Il se rapprocha de Cassandre en prenant soin de faire craquer le parquet, à pas tranquilles et mesurés.
"Se sont-ils enfuis ? Nous pourrions rapidement repartir par la fenêtre. Mais ... qu'en penses-tu ? Où est leur chef ?"
Il mit doucement la main sur l'épaule de sa collègue retrouvée, et observa attentivement la suite.
Le Russe cherchait donc une cible pour sa démonstration de brutalité mutante, lorsque Sahari annonça la bonne pioche. Elle avait trouvé Cassandre ! Abandonnant l'idée de grossir sept fois son poing pour exploser une innocente porte, Vadim se rendit, le coeur battant, dans la pièce adjacente. La psychologue semblait plutôt en bonne santé, à première vue. A première vue tout allait bien...
Il l'a regarda d'un air tout d'abord circonspect.
"Tout va bien Sibylle ?"
Il se souvint des remarques forts judicieuses d'Esther en réunion préparatoire, à propos d'une drogue qu'on aurait pu inoculer à Cassandre. Il se souvint aussi avec quel impeccable timing les Ganymèdes les avait attendus. Il demanda donc sans détour de sa voix caverneuse.
"Sibylle, as-tu été forcée de collaborer ?"
Bien sûr ce n'était guère la légendaire cordialité et l'effusion d'émotion que les Russes accordent généralement à des retrouvailles, mais Vadim était toujours dans l'optique de la mission. Il savait par expérience que le moment le plus propice à l'échec total est le relâchement de la concentration au moment même d'atteindre l'objectif.
Il se rapprocha de Cassandre en prenant soin de faire craquer le parquet, à pas tranquilles et mesurés.
"Se sont-ils enfuis ? Nous pourrions rapidement repartir par la fenêtre. Mais ... qu'en penses-tu ? Où est leur chef ?"
Il mit doucement la main sur l'épaule de sa collègue retrouvée, et observa attentivement la suite.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Lun 24 Aoû 2009 - 22:36
La psychologue mystérieusement disparue de l'Institut attendait ses collègues. Visiblement, elle s'était tenue prête. C'était le moins qu'on pouvait dire, en réalité. Elle vivait psychiquement ce moment depuis qu'elle avait décidé de réutiliser ses pouvoirs dans l'espace. Etrangement, les échos des combats à l'étage inférieur, puis l'explosion de la porte voisine par Paolo, lui semblaient distants, irréels. La coïncidence de ce noeud temporel avec la réalité ne s'opéra dans son esprit que lorsque Vadim posa sa main puissante sur son épaule. Bien qu'elle eût tourné la tête à leur entrée dans la pièce, elle eut un petit sursaut, comme si le présent la frappait en plein visage.
Ils y étaient arrivés. Elle y était arrivée. Pourtant, ils étaient loin d'être tirés d'affaire, mais devant les probabilités de réussite, leurs retrouvailles tenaient du miracle, au sens propre.
"Vous avez trouvé mon fil." dit-elle dans un soupir incrédule. Elle se leva et cligna de ses yeux vides, comme si ce geste réflexe la replaçait dans le présent.
Elle était prête, l'esprit de nouveau dans le présent et tourné vers l'avenir.
Elle tourna la tête vers Gulliver.
"Je vais bien, croyez-moi, je suis le cadet de vos soucis." lui répondit-elle.
"Collaborer... Pas réellement. Disons que j'ai joué plusieurs coups à chaque tour." ajouta-t-elle. Ils étaient là, et s'ils n'étaient pas sortis de l'auberge, elle en conclut néanmoins avoir remporté la première manche.
Elle pencha la tête sur le côté, comme à son habitude lorsqu'elle se concentrait.
"Certains aident les Génoshéens sur les différents fronts, d'autres ne tarderont pas à refaire surface. Mais nous ne pouvons pas partir, pas avant avoir rencontré Midas. Suivez-moi. Si l'avenir immédiat de l'île est entre les mains des autres équipes, son avenir sur le long terme dépend de nos actes en cet instant."
Sur ces mots, elle s'éloigna du lit en direction de la porte de la chambre.
"Mais je m'en voudrais de vous mettre la pression." ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Au passage, elle ramassa un pantalon de jogging et un T-shirt sur un fauteuil, sur son chemin.
"Nous devrions envisager des costumes ignifugés..." dit-elle en sortant sur le pallier, tendant les vêtements, empruntés à long terme dans la penderie d'un de ses "hôtes", à Paolo.
Ils y étaient arrivés. Elle y était arrivée. Pourtant, ils étaient loin d'être tirés d'affaire, mais devant les probabilités de réussite, leurs retrouvailles tenaient du miracle, au sens propre.
"Vous avez trouvé mon fil." dit-elle dans un soupir incrédule. Elle se leva et cligna de ses yeux vides, comme si ce geste réflexe la replaçait dans le présent.
Elle était prête, l'esprit de nouveau dans le présent et tourné vers l'avenir.
Elle tourna la tête vers Gulliver.
"Je vais bien, croyez-moi, je suis le cadet de vos soucis." lui répondit-elle.
"Collaborer... Pas réellement. Disons que j'ai joué plusieurs coups à chaque tour." ajouta-t-elle. Ils étaient là, et s'ils n'étaient pas sortis de l'auberge, elle en conclut néanmoins avoir remporté la première manche.
Elle pencha la tête sur le côté, comme à son habitude lorsqu'elle se concentrait.
"Certains aident les Génoshéens sur les différents fronts, d'autres ne tarderont pas à refaire surface. Mais nous ne pouvons pas partir, pas avant avoir rencontré Midas. Suivez-moi. Si l'avenir immédiat de l'île est entre les mains des autres équipes, son avenir sur le long terme dépend de nos actes en cet instant."
Sur ces mots, elle s'éloigna du lit en direction de la porte de la chambre.
"Mais je m'en voudrais de vous mettre la pression." ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Au passage, elle ramassa un pantalon de jogging et un T-shirt sur un fauteuil, sur son chemin.
"Nous devrions envisager des costumes ignifugés..." dit-elle en sortant sur le pallier, tendant les vêtements, empruntés à long terme dans la penderie d'un de ses "hôtes", à Paolo.
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 25 Aoû 2009 - 16:56
Tout s'était passé si vite après qu'elle se soit défait de ses liens que la française s'était retrouvée pris au dépourvu. Quelque chose qui ne se passait pas souvent pour elle. Elle eut le temps de remarquer Vadim et Esther qui se sauvait du mur de glace. De glace? Quelques secondes auparavant, il était en eau. Clairement, elle n'était pas au bout de ses surprises. Surtout lorsqu'elle apercut Paolo, complètement nu. Il lui fallut quelques secondes pour retrouver ses esprits et réaliser que la raison pour laquelle il était nu était parce qu'il s'était retransformé en forme humain. La gêne qu'elle put voir sur le visage de son collègue était justifiée jusqu'à un certain point...Certes ce n'était pas tous les jours qu'on explorait un palais dans sa tenue de naissance, mais, physiquement, Paolo n'avait absolument rien de gênant. Rien du tout.
Carrie garda le silence et suivit collègues pendant leur exploration. Lorsqu'ils retrouvèrent Cassandre, l'avocate ne put retenir un long soupir de soulagement plutôt sonore. Enfin! Ils allaient quitter ce maudit château! La jeune femme s'approcha rapidement de Cassandre, vérifiant qu'il n'avait personne autour, et s'apprêtait à la prendre pour la porter jusqu'à la sortie quand Vadim se mit à lui poser des questions. Elle s'éloigna alors et baissa les bras le long de son corps. Carrie se demanda si c'était l'heure du thé à Génosha, car Cassandre ne semblait pas plus pressée à partir qu'il ne le fallait. Elle savait des choses que ses collègues et elle ne savaient pas. Comme toujours.
"Très bien. S'il faut rencontrer Midas, allons-y. Immédiatement. Guidez-nous, Cassandre. Nous n'avons pas de temps à perdre."
Carrie resta près de Cassandre, disponible si jamais elle avait besoin de support...Mais elle était visiblement en pleine forme. Elle aurait pensé que peut-être Sibylle aurait été maltraitée, mais d'aucune façon cela ne se voyait. En la voyant sortir des vêtements de rechange pour Paolo, Carrie eut un sourire. Elle se tourna vers Paolo et haussa les sourcils, sans plus de mot, en se dirigeant directement vers la porte de la chambre.
Carrie garda le silence et suivit collègues pendant leur exploration. Lorsqu'ils retrouvèrent Cassandre, l'avocate ne put retenir un long soupir de soulagement plutôt sonore. Enfin! Ils allaient quitter ce maudit château! La jeune femme s'approcha rapidement de Cassandre, vérifiant qu'il n'avait personne autour, et s'apprêtait à la prendre pour la porter jusqu'à la sortie quand Vadim se mit à lui poser des questions. Elle s'éloigna alors et baissa les bras le long de son corps. Carrie se demanda si c'était l'heure du thé à Génosha, car Cassandre ne semblait pas plus pressée à partir qu'il ne le fallait. Elle savait des choses que ses collègues et elle ne savaient pas. Comme toujours.
"Très bien. S'il faut rencontrer Midas, allons-y. Immédiatement. Guidez-nous, Cassandre. Nous n'avons pas de temps à perdre."
Carrie resta près de Cassandre, disponible si jamais elle avait besoin de support...Mais elle était visiblement en pleine forme. Elle aurait pensé que peut-être Sibylle aurait été maltraitée, mais d'aucune façon cela ne se voyait. En la voyant sortir des vêtements de rechange pour Paolo, Carrie eut un sourire. Elle se tourna vers Paolo et haussa les sourcils, sans plus de mot, en se dirigeant directement vers la porte de la chambre.
- Le courtier temporelConscience collective
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 25 Aoû 2009 - 22:51
Alors que Paolo allait se changer derrière un paravent romantique de la chambre, Esther et Sahari qui se trouvaient les plus proches du couloir purent entendre des voix. Des voix agacées.
"Il est hors de question que ça continue comme ça ! On a déjà assez donné."
Suivi de pas dans l'escalier. Un coup d'oeil rapide au coin du couloir, et elle put voir le géokinésique et l'aérokinésique descendant à pas rapides les marches de marbre.
Une porte était ouverte sur le palier en face, et de là en sortait des voix traduisant une conversation agitée.
"S'il n'y en avait été de Jennings, Sander serait mort à l'heure qu'il est. Je ne vois pas en quoi cela aide les mutants !
"Ils sont en train de se battre dehors, face aux robots, et Dieu seul sait comment ils s'en sortent. L'île va être rasée. Il est hors de question qu'on reste ici pour... pour... ce genre de lubies idiotes !"
Ce fut alors le tour de Chris et de son ami, qui pour une fois n'était pas en pierre, de sortir, suivis par Titan qui regarda les profs sans rien dire, et continua sa route sans chercher de noises. Il ne restait plus qu'un seul mutant, qui se tenait dans l'encadrement de la porte.
Il se retourna, se contentant de terminer
"Désolé monsieur. Mais ma place est en ville avec les autres. Nous avons une bataille à gagner. C'est le genre de menace auxquelles le Ganymède que je connais doit faire face."
Il tourna les talons, voyant les professeurs qui semblaient attendre leur tour au niveau de la rembarde, et leur dit simplement.
"Bon courage... Je doute qu'il soit enclin à vous laisser partir si facilement. J'ai été ravi de boire le thé avec vous Mlle Deneos."
Puis il s'en fut à son tour. Les rats quittaient-ils le navire ? En tout cas, Midas avait perdu ses soutiens.
Les professeurs entrèrent donc dans la pièce où avait eu lieu la petite réunion, qui s'avérait être une grande salle de billard.
C'était donc là le cadre où ils allaient rencontrer finalement celui qu'ils craignaient tous... Il se tenait à une fenêtre, regardant la ville et les destructions, puis se retourna pour faire face aux professeurs.
"Bien... Vous avez finalement réussi à venir jusqu'ici, ce qui prouve que le zèle de mes hommes a ses limites. Vu les dégradations que vous avez commises sur mon château, et l'affection que je porte à cette pièce, je ne tiens pas vraiment à ce qu'on se batte ici... Mais je ne tiens pas non plus à ce que vous quittiez ce château en si mauvais termes avec moi... J'ai une petite offre à vous faire... "
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mer 26 Aoû 2009 - 1:21
C'était surréaliste... Esther marchait et se battait endormie. Ou bien était ce un rêve éveillé ? Elle ne savait plus trop... Peut être son esprit était-il pris dans la boucle d'un programme virtuel de Nemo, son corps se morfondant, débile et inutile, dans un caisson hypnotique.
Ils avaient retrouvé Cassandre. Qui n'avait, à première vue, pas été si mal traitée que ça. Qui semblait en fait toujours égale à elle même. Et cette vision emplit de joie Aleph. Elle but, plus qu'à l'accoutumée les quelques paroles de la prophétesse aveugle, espérant y trouver un signe... Un indice...
Et puis le défilé des Ganymèdes qui se défilait comme à l'infini, jetant à terre le gant du défi, fuyant ce château maudit... Laissant les professeurs en compagnie du seul... Beckers ?
"Vous m'accorderez cette danse, Monsieur Beckers ?" lança-t-elle comme une collégienne espiègle, se remémorant trop bien cette soirée, et cette valse avortée.
Esther réfléchit un instant à attaquer tout de go. A lui rentrer dans le lard à cet impudent, ce fat qui avait osé leur tendre pareil piège. A les exposer à des tels périls. A kidnapper leur collègue et amie. A...
Décliner une simple danse et partir comme un voleur.
Il était beau en diable. Et esthète jusqu'au bout des ongles. Elle marmonna à l'attention de Cassandre :
"Quels sont ses pouvoirs ?"
Puis dans son communicateur, à voix très basse, pour les autres :
"Stand by. On ne bouge pas. Mais on n'attaque qu'au... signal"
Bien entendu le signal ne pouvait être qu'un acte de violence gratuite qui romprait le délicat équilibre qui semblait vouloir s'instaurer dans cette pièce feutrée.
"Alors Monsieur Beckers... Quelle est cette proposition que nous ne pourrons, je l'imagine, pas refuser ? Faisons une trêve temporaire entre gens de bonne compagnie. Parlons et puis quand la discussion devra être rompue et abandonnée nous verrons ce qui se passera... Mais en attendant, je vous écoute"
Beckers ne répondit pas à la boutade, se contentant de sourire, avant de répondre, égal à lui même.
"Oh, c'est très simple... Comme vous êtes tous réunis ici... à l'exception du Dr. Zachary, je me disais qu'il serait peut-être profitable pour nous tous que l'Institut Xavier mette ses ressources au service de Ganymède ? En retour, il va de soi que Ganymède mettrait ses ressources au service de l'Institut... Nous avons des mutants particulièrement compétent, à ce que vous avez pu voir."
Et par ressource, il n'était pas compliqué de deviner de qui il voulait parler...
Ils avaient retrouvé Cassandre. Qui n'avait, à première vue, pas été si mal traitée que ça. Qui semblait en fait toujours égale à elle même. Et cette vision emplit de joie Aleph. Elle but, plus qu'à l'accoutumée les quelques paroles de la prophétesse aveugle, espérant y trouver un signe... Un indice...
Et puis le défilé des Ganymèdes qui se défilait comme à l'infini, jetant à terre le gant du défi, fuyant ce château maudit... Laissant les professeurs en compagnie du seul... Beckers ?
"Vous m'accorderez cette danse, Monsieur Beckers ?" lança-t-elle comme une collégienne espiègle, se remémorant trop bien cette soirée, et cette valse avortée.
Esther réfléchit un instant à attaquer tout de go. A lui rentrer dans le lard à cet impudent, ce fat qui avait osé leur tendre pareil piège. A les exposer à des tels périls. A kidnapper leur collègue et amie. A...
Décliner une simple danse et partir comme un voleur.
Il était beau en diable. Et esthète jusqu'au bout des ongles. Elle marmonna à l'attention de Cassandre :
"Quels sont ses pouvoirs ?"
Puis dans son communicateur, à voix très basse, pour les autres :
"Stand by. On ne bouge pas. Mais on n'attaque qu'au... signal"
Bien entendu le signal ne pouvait être qu'un acte de violence gratuite qui romprait le délicat équilibre qui semblait vouloir s'instaurer dans cette pièce feutrée.
"Alors Monsieur Beckers... Quelle est cette proposition que nous ne pourrons, je l'imagine, pas refuser ? Faisons une trêve temporaire entre gens de bonne compagnie. Parlons et puis quand la discussion devra être rompue et abandonnée nous verrons ce qui se passera... Mais en attendant, je vous écoute"
Beckers ne répondit pas à la boutade, se contentant de sourire, avant de répondre, égal à lui même.
"Oh, c'est très simple... Comme vous êtes tous réunis ici... à l'exception du Dr. Zachary, je me disais qu'il serait peut-être profitable pour nous tous que l'Institut Xavier mette ses ressources au service de Ganymède ? En retour, il va de soi que Ganymède mettrait ses ressources au service de l'Institut... Nous avons des mutants particulièrement compétent, à ce que vous avez pu voir."
Et par ressource, il n'était pas compliqué de deviner de qui il voulait parler...
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mer 26 Aoû 2009 - 10:33
Si le visage de Magma pouvait transcrire des émotions, il devait sembler soulagé de voir leur collègue saine et sauve. Egale à elle-même, Sibylle avait toujours les mots qui font plaisir, sa condition était tout de même un peu leur soucis mais effectivement, ce n'était pas le seul.
Sa phrase évasive sur sa collaboration lui ressemblait bien également, elle devait avoir manipulé Ganymède à leur insu, un travail d'orfèvre du futur comme Cassandre savait le faire.
Cachant la partie de son anatomie qu'il voulait plus particulièrement préserver de la vue de ses collègues alors qu'il reprenait forme humaine. Il attrapa les vêtements avec un sourire, comme si sa collègue pouvait le voir, et elle devait le voir dans son esprit, et se mit brièvement à l'écart pour les enfiler. Il revint finalement en ajoutant :
- Merci beaucoup pour cette délicate attention Sibylle. Je demanderai à Loom s'il existe un tissu qui conviendrait, sinon je crains d'être condamné à la nudité, j'en ai bien peur. dit-il avec un air amusé.
Ce bref répit dans la bataille était comme la bouffée d'air que prennent les rescapés d'un éboulement. Les professeurs étaient réunis et avec la psychologue avec eux, ils étaient certainement plus en force que jamais. Mais la mission n'était pas tout à fait terminée et Cassandre leur expliquait qu'ils devaient rencontrer Midas, que l'avenir à long terme de Génosha dépendrait de cette rencontre. Cela avait de quoi donner des frissons. L'avenir d'une nation naissante reposait sur les membres de l'Institut Xavier en plus de l'instant présent et des combats qui faisaient rage.
- La pression ? Je crois qu'on commence à s'y faire... ou pas. Disons qu'aujourd'hui le temps est lourd et l'orage gronde. Devons-nous nous attendre à une rencontre cordiale avec Midas même après notre entrée un peu... tonitruante ? J'aimerais autant que possible ne pas abimer mes vêtements de rechange. dit-il en se frottant l'arrière de la tête d'un air faussement détendu.
D'après les informations qu'ils avaient sur Midas, du moins le peu d'informations, il était respecté mais aussi craint. Et avec le mal qu'ils ont eu avec le comité d'accueil cela ne présageait rien de bon dans le cas où il leur tiendrait rigueur de leur approche sans dentelle face à ses sbires.
La suite était digne d'une production cinématographique. Une dispute et voilà que les membres de Ganymède partait rejoindre les combats, laissant le palais à la merci des professeurs de l'institut Xavier. Mutinerie ? C'était fort probable. Après tout, cette organisation n'existait que parce qu'ils partageaient des idéaux, et en cet instant, leur idéal était de protéger l'île, la nation mutante naissante et en cours d'infanticide, plutôt que d'empêcher un groupe normalement pacifiste de récupérer leur amie enlevée. Ce fut un véritable défilé de visages qu'ils connaissaient. Tous sauf un qui les attendait tranquillement dans un salle normalement vouée à la détente, vouée à une activité à la fois tactique et précise, tout comme la discussion qui s'annonçait.
Beckers.
C'était à la fois une surprise et pourtant si évident depuis le début. Mais maintenant qu'ils étaient face à lui, la suite était un brouillard épais. Les quelques mots qu'il prononça en guise de bienvenue sonnait comme une menace. Ses hommes ne s'étaient pas sacrifiés pour leur mission et cela semblait presque l'agacer. D'autre part, il semblait que la seule raison pour laquelle il ne se battait pas contre l'équipe entière de professeurs était qu'il ne voulait pas que l'on abime plus son palais et en particulier cette pièce.
En un autre lieu, l'aurait-il fait ? Aurait-il combattu seul les 6 professeurs ?
...
Ainsi, il voulait négocier avec eux. L'idée était un peu surprenante après qu'ils aient forcé pour entrer, voilà qu'il souhaitait une issue diplomatique. Lorsqu'il formula sa demande, cette idée d'association fit écho à plusieurs choses. Les paroles du dernier mutant ayant quitté la pièce expliquaient de quelle ressource de l'institut il parlait : Cassandre. Peut-être aussi d'autre personnes telles que Anna, allez savoir. Mais le doute était trop grand et Paolo ne put retenir ses questions. De son air avenant, un sourire aux lèvres malgré la tension, le mexicain demande à l'homme d'affaire :
- Il est étrange de vous entendre proposer une association alors qu'il y a peu, lorsque vos hommes, comme vous les appelez, étaient venus à Salem pour rencontrer des élèves, plusieurs ont mentionné que Ganymède n'avait pas besoin de l'institut Xavier, voire même qu'il valait mieux que nous ne nous mêlions pas de vos affaires. A quoi ou à qui doit-on ce revirement soudain ? dit-il en jetant un regard à Sibylle.
- Ce qui m'inquiète le plus, c'est la différence de nos méthodes respectives. Nous l'avons bien compris, certaines de nos... rencontres l'ont montré et vos hommes l'ont rappelé lors de cette même rencontre à Salem, nous paraissons "frileux" à côté de Ganymède pour ce qui est d'aider à l'intégration des mutants dans ce monde. Mais si nous nous associons, qui de Ganymède ou de l'Institut Xavier va devoir sacrifier ses idéaux pour adhérer à ceux de l'autre ?
Car forcément, une telle association risque de provoquer un choc des cultures entre les deux entités. Qui paiera les pots cassés ? La réponse est toute trouvée, sauf s'il s'agit d'une mascarade.
Un mince sourire s'afficha sur le visage de Beckers.
"Méthodes ? Allons... S'il n'en avait été du judicieux conseil de Mlle Deneos de laisser M. Jennings ici, l'un de mes hommes serait mort. Vous avez aussi manqué de tuer Chris, et détruit une partie du château. Sans le moindre scrupule, ni la plus petite hésitation, et vous n'avez même pas l'air d'avoir des regrets en plus. C'est le genre de comportement que j'apprécie beaucoup, et c'est ce qui me fait changer d'avis. Vous êtes beaucoup moins frileux que mes hommes, vous savez !
Qu'en dites-vous ? Si vous mettez autant de passion à défendre les causes de Ganymède, nous accomplirons de grandes choses !"
Sa phrase évasive sur sa collaboration lui ressemblait bien également, elle devait avoir manipulé Ganymède à leur insu, un travail d'orfèvre du futur comme Cassandre savait le faire.
Cachant la partie de son anatomie qu'il voulait plus particulièrement préserver de la vue de ses collègues alors qu'il reprenait forme humaine. Il attrapa les vêtements avec un sourire, comme si sa collègue pouvait le voir, et elle devait le voir dans son esprit, et se mit brièvement à l'écart pour les enfiler. Il revint finalement en ajoutant :
- Merci beaucoup pour cette délicate attention Sibylle. Je demanderai à Loom s'il existe un tissu qui conviendrait, sinon je crains d'être condamné à la nudité, j'en ai bien peur. dit-il avec un air amusé.
Ce bref répit dans la bataille était comme la bouffée d'air que prennent les rescapés d'un éboulement. Les professeurs étaient réunis et avec la psychologue avec eux, ils étaient certainement plus en force que jamais. Mais la mission n'était pas tout à fait terminée et Cassandre leur expliquait qu'ils devaient rencontrer Midas, que l'avenir à long terme de Génosha dépendrait de cette rencontre. Cela avait de quoi donner des frissons. L'avenir d'une nation naissante reposait sur les membres de l'Institut Xavier en plus de l'instant présent et des combats qui faisaient rage.
- La pression ? Je crois qu'on commence à s'y faire... ou pas. Disons qu'aujourd'hui le temps est lourd et l'orage gronde. Devons-nous nous attendre à une rencontre cordiale avec Midas même après notre entrée un peu... tonitruante ? J'aimerais autant que possible ne pas abimer mes vêtements de rechange. dit-il en se frottant l'arrière de la tête d'un air faussement détendu.
D'après les informations qu'ils avaient sur Midas, du moins le peu d'informations, il était respecté mais aussi craint. Et avec le mal qu'ils ont eu avec le comité d'accueil cela ne présageait rien de bon dans le cas où il leur tiendrait rigueur de leur approche sans dentelle face à ses sbires.
La suite était digne d'une production cinématographique. Une dispute et voilà que les membres de Ganymède partait rejoindre les combats, laissant le palais à la merci des professeurs de l'institut Xavier. Mutinerie ? C'était fort probable. Après tout, cette organisation n'existait que parce qu'ils partageaient des idéaux, et en cet instant, leur idéal était de protéger l'île, la nation mutante naissante et en cours d'infanticide, plutôt que d'empêcher un groupe normalement pacifiste de récupérer leur amie enlevée. Ce fut un véritable défilé de visages qu'ils connaissaient. Tous sauf un qui les attendait tranquillement dans un salle normalement vouée à la détente, vouée à une activité à la fois tactique et précise, tout comme la discussion qui s'annonçait.
Beckers.
C'était à la fois une surprise et pourtant si évident depuis le début. Mais maintenant qu'ils étaient face à lui, la suite était un brouillard épais. Les quelques mots qu'il prononça en guise de bienvenue sonnait comme une menace. Ses hommes ne s'étaient pas sacrifiés pour leur mission et cela semblait presque l'agacer. D'autre part, il semblait que la seule raison pour laquelle il ne se battait pas contre l'équipe entière de professeurs était qu'il ne voulait pas que l'on abime plus son palais et en particulier cette pièce.
En un autre lieu, l'aurait-il fait ? Aurait-il combattu seul les 6 professeurs ?
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Ainsi, il voulait négocier avec eux. L'idée était un peu surprenante après qu'ils aient forcé pour entrer, voilà qu'il souhaitait une issue diplomatique. Lorsqu'il formula sa demande, cette idée d'association fit écho à plusieurs choses. Les paroles du dernier mutant ayant quitté la pièce expliquaient de quelle ressource de l'institut il parlait : Cassandre. Peut-être aussi d'autre personnes telles que Anna, allez savoir. Mais le doute était trop grand et Paolo ne put retenir ses questions. De son air avenant, un sourire aux lèvres malgré la tension, le mexicain demande à l'homme d'affaire :
- Il est étrange de vous entendre proposer une association alors qu'il y a peu, lorsque vos hommes, comme vous les appelez, étaient venus à Salem pour rencontrer des élèves, plusieurs ont mentionné que Ganymède n'avait pas besoin de l'institut Xavier, voire même qu'il valait mieux que nous ne nous mêlions pas de vos affaires. A quoi ou à qui doit-on ce revirement soudain ? dit-il en jetant un regard à Sibylle.
- Ce qui m'inquiète le plus, c'est la différence de nos méthodes respectives. Nous l'avons bien compris, certaines de nos... rencontres l'ont montré et vos hommes l'ont rappelé lors de cette même rencontre à Salem, nous paraissons "frileux" à côté de Ganymède pour ce qui est d'aider à l'intégration des mutants dans ce monde. Mais si nous nous associons, qui de Ganymède ou de l'Institut Xavier va devoir sacrifier ses idéaux pour adhérer à ceux de l'autre ?
Car forcément, une telle association risque de provoquer un choc des cultures entre les deux entités. Qui paiera les pots cassés ? La réponse est toute trouvée, sauf s'il s'agit d'une mascarade.
Un mince sourire s'afficha sur le visage de Beckers.
"Méthodes ? Allons... S'il n'en avait été du judicieux conseil de Mlle Deneos de laisser M. Jennings ici, l'un de mes hommes serait mort. Vous avez aussi manqué de tuer Chris, et détruit une partie du château. Sans le moindre scrupule, ni la plus petite hésitation, et vous n'avez même pas l'air d'avoir des regrets en plus. C'est le genre de comportement que j'apprécie beaucoup, et c'est ce qui me fait changer d'avis. Vous êtes beaucoup moins frileux que mes hommes, vous savez !
Qu'en dites-vous ? Si vous mettez autant de passion à défendre les causes de Ganymède, nous accomplirons de grandes choses !"
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 27 Aoû 2009 - 14:11
Les paroles de Sibylle rassurèrent Vadim sur sa lucidité. Le pieux de Sahari sur l'épaule, il se contenta de répondre en souriant à la psychologue.
« On voit que c’est toi qui a recollé toutes sortes de fils pour nous mener jusqu’ici … la tactique des hommes de Ganymède n’avait ni queue ni tête ! »
Il écouta d’une oreille les propos de ses collègues, tout en suivant Cassandre auprès de ce si attendu Midas. C’est alors qu’on assista à une débandade de leurs ennemis, dans ce qui ressemblait fort à un conflit avec le leadership. Vadim ne put résister à regarder tout cela d’un air aussi étonné que content. Mais il se souvint que lui aussi, il avait abandonné son poste à l’armée suite à un désaccord avec ses chefs. Il ressentit donc poindre un respect nouveau pour les fantassins rebelles de l’armée de Midas… respect éphémère quand il remarqua avec quel manque total de considération pour eux les Ganymédiens offensés s’en allaient. Ces gens n’étaient-ils donc que des mercenaires, des fonctionnaires de guerre sans honneurs ni intérêt pour la bataille qu’ils avaient menés ? Pour laquelle un des leurs aurait pu perdre la vie, si Cassandre ne s’était sans doute échinée à mettre de la paille ?
Vadim nota tout de même au passage les éléments d’information tirés des bribes de paroles de ces mutants qui s’en allaient comme si la séance de cinéma ne leur avait pas plu. Seule Cassandre eut droit à quelques paroles, les autres professeurs auraient aussi bien pu être des cocottes en papier.
*…*
Le Russe était donc perplexe et un brin affligé de la tournure des événements. C’est avec une mine grave et sans concession qu’il avança à la rencontre de leur interlocuteur désavoué. Il avait hâte de faire la lumière sur ces comportements incompréhensibles pour lui, et attendait beaucoup de … Beckers ! C’était une surprise.
« Enchanté Monsieur Beckers… j’ai une petite idée de votre pouvoir. »
Dit-il avec un sourire un tantinet provocateur, repensant à la soirée d’anniversaire de l’Institut et l’étrange malaise de Viconia. Il attendit toutefois avec intérêt la réponse de la voyante à la question d’Esther.
Il écouta les premiers échanges, haussant un sourcil sceptique. La diplomatie n’était pas son domaine mais pour lui il ne se voyait clairement pas travailler avec les Ganymèdes. C’était un non catégorique. Il fallait aussi déplorer chez Vadim un certain préjugé très négatif à l’encontre des hauts dignitaires de l’économie capitaliste comme Mr. Beckers.
« M. Beckers, et si nous prenions rendez-vous pour prendre le thé et discuter de tout cela plus tard ? Nos élèves… et vos hommes, si toutefois ils le sont toujours, risquent leur vie alors que nous perdons notre temps. »
Cassandre avait dit que la clé de l’avenir se jouait maintenant, mais l’Ogre s’irritait particulièrement que la guerre fasse rage dehors alors qu’il devait supporter ici les caprices d’un multimillionnaire provocateur.
« Nous avons tous perdu beaucoup de temps. Nous à essuyer les attaques en chaîne de vos hommes, eux à fuir des combats gagnés, Sibylle à tirer les ficelles. Si tout cela était fait pour que l’on arrive jusqu’à vous avec une idée des "compétences" des vôtres, personnellement j’en déduis d’autres choses. J’en déduis un gaspillage de temps et d’énergie pour tout le monde. Sans compter la mauvaise image que nous avons maintenant les uns des autres. »
Il aurait pu tout aussi bien dire "le mépris". Il soupira, impatient et excédé.
Beckers ne le regarda qu'à peine pour répondre.
"Vous pouvez y aller, M. Volkov... Personnellement, je pense qu'ils n'auront pas forcément besoin de notre aide, mais il est vrai que vous serez sans doute plus utile en ville à apporter votre soutien, aussi dérisoire soit-il, que parmi nous à discuter de l'avenir du monde. Et je serai au moins épargné de vos pathétiques clowneries."
« On voit que c’est toi qui a recollé toutes sortes de fils pour nous mener jusqu’ici … la tactique des hommes de Ganymède n’avait ni queue ni tête ! »
Il écouta d’une oreille les propos de ses collègues, tout en suivant Cassandre auprès de ce si attendu Midas. C’est alors qu’on assista à une débandade de leurs ennemis, dans ce qui ressemblait fort à un conflit avec le leadership. Vadim ne put résister à regarder tout cela d’un air aussi étonné que content. Mais il se souvint que lui aussi, il avait abandonné son poste à l’armée suite à un désaccord avec ses chefs. Il ressentit donc poindre un respect nouveau pour les fantassins rebelles de l’armée de Midas… respect éphémère quand il remarqua avec quel manque total de considération pour eux les Ganymédiens offensés s’en allaient. Ces gens n’étaient-ils donc que des mercenaires, des fonctionnaires de guerre sans honneurs ni intérêt pour la bataille qu’ils avaient menés ? Pour laquelle un des leurs aurait pu perdre la vie, si Cassandre ne s’était sans doute échinée à mettre de la paille ?
Vadim nota tout de même au passage les éléments d’information tirés des bribes de paroles de ces mutants qui s’en allaient comme si la séance de cinéma ne leur avait pas plu. Seule Cassandre eut droit à quelques paroles, les autres professeurs auraient aussi bien pu être des cocottes en papier.
*…*
Le Russe était donc perplexe et un brin affligé de la tournure des événements. C’est avec une mine grave et sans concession qu’il avança à la rencontre de leur interlocuteur désavoué. Il avait hâte de faire la lumière sur ces comportements incompréhensibles pour lui, et attendait beaucoup de … Beckers ! C’était une surprise.
« Enchanté Monsieur Beckers… j’ai une petite idée de votre pouvoir. »
Dit-il avec un sourire un tantinet provocateur, repensant à la soirée d’anniversaire de l’Institut et l’étrange malaise de Viconia. Il attendit toutefois avec intérêt la réponse de la voyante à la question d’Esther.
Il écouta les premiers échanges, haussant un sourcil sceptique. La diplomatie n’était pas son domaine mais pour lui il ne se voyait clairement pas travailler avec les Ganymèdes. C’était un non catégorique. Il fallait aussi déplorer chez Vadim un certain préjugé très négatif à l’encontre des hauts dignitaires de l’économie capitaliste comme Mr. Beckers.
« M. Beckers, et si nous prenions rendez-vous pour prendre le thé et discuter de tout cela plus tard ? Nos élèves… et vos hommes, si toutefois ils le sont toujours, risquent leur vie alors que nous perdons notre temps. »
Cassandre avait dit que la clé de l’avenir se jouait maintenant, mais l’Ogre s’irritait particulièrement que la guerre fasse rage dehors alors qu’il devait supporter ici les caprices d’un multimillionnaire provocateur.
« Nous avons tous perdu beaucoup de temps. Nous à essuyer les attaques en chaîne de vos hommes, eux à fuir des combats gagnés, Sibylle à tirer les ficelles. Si tout cela était fait pour que l’on arrive jusqu’à vous avec une idée des "compétences" des vôtres, personnellement j’en déduis d’autres choses. J’en déduis un gaspillage de temps et d’énergie pour tout le monde. Sans compter la mauvaise image que nous avons maintenant les uns des autres. »
Il aurait pu tout aussi bien dire "le mépris". Il soupira, impatient et excédé.
Beckers ne le regarda qu'à peine pour répondre.
"Vous pouvez y aller, M. Volkov... Personnellement, je pense qu'ils n'auront pas forcément besoin de notre aide, mais il est vrai que vous serez sans doute plus utile en ville à apporter votre soutien, aussi dérisoire soit-il, que parmi nous à discuter de l'avenir du monde. Et je serai au moins épargné de vos pathétiques clowneries."
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Ven 28 Aoû 2009 - 16:51
Cassandre rejoignit Esther et Sahari dans le couloir, qu'elle salua d'un fugace sourire contrit. Dire qu'elle les avait tous fait venir jusqu'ici... La psychologue se sentait coupable de les avoir entraîner dans cette galère, mais qui d'autre aurait pu intervenir ? Certains choix étaient des non choix.
Un à un, les membres de Ganymède partaient au front. Midas perdait là un soutien important, mais n'en restait pas moins un adversaire redoutable. La débâcle confirmait au moins une chose : les ambitions de Midas s'était passablement éloignées des idéaux défendus par son organisation. Là résidait peut-être la plus grande menace.
"Alexis." répondit-elle seulement, avec un hochement de tête courtois. Ils ne seraient pas de trop pour défendre les Génoshéens. Elle prêta oreille à la question d'Esther.
"Hum... Il transmute les choses, ça lui permet de repousser les attaques directes. Viconia en sait quelque chose. Il peut aussi produire des explosions, c'est tout ce que j'ai pu voir. Si nous devons en venir aux mains, plus les chocs seront violents, plus il sera puissant." répondit-elle avec une expression entendue. Leurs pouvoirs étaient très différents, mais au final, comme Cassandre, ce type de pouvoir forçait à une approche réfléchie du combat.
Les mains croisées dans le dos, Sibylle suivit ses compagnons dans la salle de billard. Midas les y attendait, et bien qu'il eut observé les combats à distance, il ne semblait pas particulièrement s'émouvoir de la curée d'Hammer Bay, ni de la mort certaine de nombreux de ses congénères. Durant son séjour forcé en ces murs, elle avait pu noter l'attachement certain de Beckers au palais de Magnéto. En réalité, il se l'était désormais totalement approprié. La prophétie ne mentait pas, le roi Midas s'était arrogé l'héritage de l'ancien despote de l'île mutante.
La négociation débuta, et de nouveau la culpabilité l'envahit. Si ce n'avait été de son pouvoir de prescience, tout aurait certainement été différent. Ils seraient peut-être tous tranquillement à l'Institut. Mais elle était le réceptacle involontaire de toutes les convoitises. Elle avait une fois abordé le sujet avec Iacobo dans le Vermont. Peut-être eut-il mieux valu qu'elle se donnât la mort, plutôt que de servir de monnaie d'échange.
"Midas, je crois que le fossé qui sépare vos hommes de mes collègues réside dans l'affect." dit-elle, de son habituelle voix douce, le visage incliné vers le sol comme si elle regardait ses chaussures. Encore l'affect. C'était aussi lui qui les avait menés ici en ce jour. La mort de River, son refus de sacrifier de nouveaux élèves, son départ impromptu de l'Institut... Savoir que la solidarité des professeurs à son égard les avaient poussés à risquer leur vie ne la rendait pas fière... si ce n'était pour eux, mais elle ne pouvait nier être touchée par ce témoignage d'amour.
"Les professeurs de l'Institut ont tout risqué pour me retrouver. Ils ont eu entièrement confiance en moi sans savoir où cela les mènerait."
Elle s'interrompit un instant et son regard mort survola vaguement l'emplacement de ses collègues, non sans une certaine timidité.
"On ne peut plus en dire de même de vos hommes. Cette loyauté ne s'achète pas contre des faveurs. Mais, nous savons tous deux que vous ne tolérez pas qu'on vous tienne tête." poursuivit-elle, se souvenant de la soirée d'anniversaire de l'Institut, lorsqu'elle avait poliment décliné ce qu'elle pensait être une simple offre professionnelle. Un refus qui avait inexorablement poussé Midas a envoyé ses hommes la chercher sous couvert d'une petite réunion avec les élèves.
Elle fit quelques pas de côté pour se placer au centre du groupe de professeurs. Midas en profita pour répondre.
"De l'affect, vous dites ? De la loyauté ? Allons Mlle Deneos... Les choses auraient peut-être été beaucoup moins évidentes s'il en avait été de quelqu'un d'autre. Mes hommes m'ont trahi parce qu'ils n'ont pas confiance en l'avenir que je leur réserve, et se laissent distraire par des choses plus immédiates et dramatiques... Vous-mêmes, honorables professeurs de l'Institut, vous auriez sans doute pu faire bouger les lignes beaucoup plus vite si vous aviez été avec les autres. Vous avez choisi de ne pas le faire, et de venir ici. Simple loyauté ? Peut-être... Mais avouez que la garantie de savoir que Mlle Deneos avait tout prévu vous a renforcé, non ?
C'est pour cela que j'ai besoin de vous. Parce que vous êtes la balise qui permet de donner confiance en un avenir qui semble flou et lointain, et vous êtes aussi la barrière qui permet d'aller à l'essentiel, tout en sachant le prix qu'il faudra le payer. C'est cette vision qui a manqué à mes hommes. Malgré tous mes pouvoirs, et tout ce que je leur ai promis, je n'ai pas plus de garanties à leur offrir que la confiance en ma cause.
Vous, Mlle Deneos, vous êtes la garantie absolue. Et rien que pour ça, des mutants parmi les plus puissants du monde ont tourné le dos à cette île. Peut-être y avez vous envoyé des élèves ? Vous les aurez donc mis en danger... Combien en reviendront ? Qui sait... Mais je ne vous en blâmerai pas. Parce que vous êtes l'Histoire...
"Comme eux, je suis prête à tout. Croyez-vous que je m'épargnerai si j'ai la certitude que mon existence devient trop dangereuse ?"
Elle avait prononcé cette phrase fatidique sur le même ton que le reste. En cet instant, elle était prête à faire ce qu'elle avait eu la faiblesse d'éviter toutes ces années durant, si la situation dégénérait. S'ils devaient tous mourir ici et maintenant, au moins, son savoir ne représenterait plus une menace. Elle était entourée du reste des professeurs. Ils avaient prouvé qu'ils avaient une totale confiance elle, et si par malheur elle n'en avait pas la force, elle comptait sur les autres, en particulier Vadim, qui semblait sensible à sa condition, pour accomplir ce qui devait être accompli.
Elle jeta un nouveau regard du côté de ses collègues, les mâchoires crispées par l'ampleur de ce qu'elle venait de leur demander implicitement. Ils avaient vécu beaucoup de choses ensemble, mais jamais elle n'avait eu l'impression d'être à ce point au bord du gouffre.
Beckers se raidit alors, il ne s'était pas attendu à ce que quelqu'un comme Cassandre soit prêt à faire l'ultime sacrifice, mais après tout, même si elle était la manipulatrice ultime, elle avait sans doute aussi conscience de ce que cette évocation pourrait susciter. Et il ne la décevrait pour rien au monde.
"Allons Mlle Deneos... Soyez raisonnable. Vous savez pertinemment que si vous mettez fin à vos jours, cela signerait l'arrêt de mort de beaucoup de gens pour lesquels vous avez déjà fait beaucoup de sacrifices."
Un à un, les membres de Ganymède partaient au front. Midas perdait là un soutien important, mais n'en restait pas moins un adversaire redoutable. La débâcle confirmait au moins une chose : les ambitions de Midas s'était passablement éloignées des idéaux défendus par son organisation. Là résidait peut-être la plus grande menace.
"Alexis." répondit-elle seulement, avec un hochement de tête courtois. Ils ne seraient pas de trop pour défendre les Génoshéens. Elle prêta oreille à la question d'Esther.
"Hum... Il transmute les choses, ça lui permet de repousser les attaques directes. Viconia en sait quelque chose. Il peut aussi produire des explosions, c'est tout ce que j'ai pu voir. Si nous devons en venir aux mains, plus les chocs seront violents, plus il sera puissant." répondit-elle avec une expression entendue. Leurs pouvoirs étaient très différents, mais au final, comme Cassandre, ce type de pouvoir forçait à une approche réfléchie du combat.
Les mains croisées dans le dos, Sibylle suivit ses compagnons dans la salle de billard. Midas les y attendait, et bien qu'il eut observé les combats à distance, il ne semblait pas particulièrement s'émouvoir de la curée d'Hammer Bay, ni de la mort certaine de nombreux de ses congénères. Durant son séjour forcé en ces murs, elle avait pu noter l'attachement certain de Beckers au palais de Magnéto. En réalité, il se l'était désormais totalement approprié. La prophétie ne mentait pas, le roi Midas s'était arrogé l'héritage de l'ancien despote de l'île mutante.
La négociation débuta, et de nouveau la culpabilité l'envahit. Si ce n'avait été de son pouvoir de prescience, tout aurait certainement été différent. Ils seraient peut-être tous tranquillement à l'Institut. Mais elle était le réceptacle involontaire de toutes les convoitises. Elle avait une fois abordé le sujet avec Iacobo dans le Vermont. Peut-être eut-il mieux valu qu'elle se donnât la mort, plutôt que de servir de monnaie d'échange.
"Midas, je crois que le fossé qui sépare vos hommes de mes collègues réside dans l'affect." dit-elle, de son habituelle voix douce, le visage incliné vers le sol comme si elle regardait ses chaussures. Encore l'affect. C'était aussi lui qui les avait menés ici en ce jour. La mort de River, son refus de sacrifier de nouveaux élèves, son départ impromptu de l'Institut... Savoir que la solidarité des professeurs à son égard les avaient poussés à risquer leur vie ne la rendait pas fière... si ce n'était pour eux, mais elle ne pouvait nier être touchée par ce témoignage d'amour.
"Les professeurs de l'Institut ont tout risqué pour me retrouver. Ils ont eu entièrement confiance en moi sans savoir où cela les mènerait."
Elle s'interrompit un instant et son regard mort survola vaguement l'emplacement de ses collègues, non sans une certaine timidité.
"On ne peut plus en dire de même de vos hommes. Cette loyauté ne s'achète pas contre des faveurs. Mais, nous savons tous deux que vous ne tolérez pas qu'on vous tienne tête." poursuivit-elle, se souvenant de la soirée d'anniversaire de l'Institut, lorsqu'elle avait poliment décliné ce qu'elle pensait être une simple offre professionnelle. Un refus qui avait inexorablement poussé Midas a envoyé ses hommes la chercher sous couvert d'une petite réunion avec les élèves.
Elle fit quelques pas de côté pour se placer au centre du groupe de professeurs. Midas en profita pour répondre.
"De l'affect, vous dites ? De la loyauté ? Allons Mlle Deneos... Les choses auraient peut-être été beaucoup moins évidentes s'il en avait été de quelqu'un d'autre. Mes hommes m'ont trahi parce qu'ils n'ont pas confiance en l'avenir que je leur réserve, et se laissent distraire par des choses plus immédiates et dramatiques... Vous-mêmes, honorables professeurs de l'Institut, vous auriez sans doute pu faire bouger les lignes beaucoup plus vite si vous aviez été avec les autres. Vous avez choisi de ne pas le faire, et de venir ici. Simple loyauté ? Peut-être... Mais avouez que la garantie de savoir que Mlle Deneos avait tout prévu vous a renforcé, non ?
C'est pour cela que j'ai besoin de vous. Parce que vous êtes la balise qui permet de donner confiance en un avenir qui semble flou et lointain, et vous êtes aussi la barrière qui permet d'aller à l'essentiel, tout en sachant le prix qu'il faudra le payer. C'est cette vision qui a manqué à mes hommes. Malgré tous mes pouvoirs, et tout ce que je leur ai promis, je n'ai pas plus de garanties à leur offrir que la confiance en ma cause.
Vous, Mlle Deneos, vous êtes la garantie absolue. Et rien que pour ça, des mutants parmi les plus puissants du monde ont tourné le dos à cette île. Peut-être y avez vous envoyé des élèves ? Vous les aurez donc mis en danger... Combien en reviendront ? Qui sait... Mais je ne vous en blâmerai pas. Parce que vous êtes l'Histoire...
"Comme eux, je suis prête à tout. Croyez-vous que je m'épargnerai si j'ai la certitude que mon existence devient trop dangereuse ?"
Elle avait prononcé cette phrase fatidique sur le même ton que le reste. En cet instant, elle était prête à faire ce qu'elle avait eu la faiblesse d'éviter toutes ces années durant, si la situation dégénérait. S'ils devaient tous mourir ici et maintenant, au moins, son savoir ne représenterait plus une menace. Elle était entourée du reste des professeurs. Ils avaient prouvé qu'ils avaient une totale confiance elle, et si par malheur elle n'en avait pas la force, elle comptait sur les autres, en particulier Vadim, qui semblait sensible à sa condition, pour accomplir ce qui devait être accompli.
Elle jeta un nouveau regard du côté de ses collègues, les mâchoires crispées par l'ampleur de ce qu'elle venait de leur demander implicitement. Ils avaient vécu beaucoup de choses ensemble, mais jamais elle n'avait eu l'impression d'être à ce point au bord du gouffre.
Beckers se raidit alors, il ne s'était pas attendu à ce que quelqu'un comme Cassandre soit prêt à faire l'ultime sacrifice, mais après tout, même si elle était la manipulatrice ultime, elle avait sans doute aussi conscience de ce que cette évocation pourrait susciter. Et il ne la décevrait pour rien au monde.
"Allons Mlle Deneos... Soyez raisonnable. Vous savez pertinemment que si vous mettez fin à vos jours, cela signerait l'arrêt de mort de beaucoup de gens pour lesquels vous avez déjà fait beaucoup de sacrifices."
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Ven 28 Aoû 2009 - 20:09
Lorsque le regard de Carrie se posa sur Beckers, elle ne put s'empêcher de se souvenir leur première rencontre dans la cuisine. Si sa mémoire était bonne, et elle l'était sans doute, Beckers avait mentionné ce qui s'était passé à Versailles. Et pour cela, elle l'avait profondément méprisé dès la première fois qu'ils s'étaient croisés. Et ce mépris ne s'était pas tout à fait effacé. Maintenant l'avocate savait qu'elle avait bien fait.
"Quelle surprise..." grogna-t-elle ironiquement.
Carrie serra les poings et les dents, mais resta à l'écart, s'éloignant de Cassandre. Elle saurait pourquoi elle se tenait à une distance sécuritaire de Beckers. Si elle ne bougeait pas, la française se doutait bien qu'au lieu d'avoir une discussion civilisée, ils auraient droit à une séance de Tranformation Radicale. Un nouveau look pour une nouvelle vie. Elle lui aurait botté son petit cul de millardaire. Elle se placa derrière Paolo. Elle ne quitta pas Beckers des yeux, mais garda ses lèvres bien fermées. Elle n'avait pas l'intention de lui donner le plaisir de lui envoyer une réplique cinglante comme il s'était permis de le faire avec ses collègues. Elle laissa Esther, Paolo, Vadim et Cassandre parler avant de se donner la permission d'en faire autant. Elle devint blanche de fureur devant son attitude et la façon dont il traitait Vadim. Malgré sa colère, Carrie avait une attitude calme et froide comme un iceberg tandis qu'elle eut un rire mauvais et qu'elle dévisagea Beckers avec dédain.
"Je vais vous donner du crédit, Beckers. Vous n'êtes pas aussi bête que je le pensais. Vous êtes pire. Si Cassandre voit l'avenir avec une probabilité de 95%, il y a toujours une probabilité de 5% que l'avenir serait différent. Se fier sur elle les yeux fermés est à la fois insouciant et stupide. Je ne me suis pas embarqué dans cette mission de sauvetage avec la foi que tout se passerait bien parce que Cassandre l'avait prédit. Cassandre ne contrôle pas notre avenir. Nous le contrôlons. Elle n'entrevoit que ce que nous pourrons en faire. "
Elle attendit la réplique cinglante avec un sourire mauvais sur les lèvres.
Beckers haussa les épaules et se contenta de réponse.
"Mlle Marcin... Un esprit si vif comme le vôtre, quel dommage. Et dire que j'avais sérieusement envisagé de vous recruter avant que vous ne changiez de continent. Mais vous me donnez raison. Non pas à cause de votre remarquable impolitesse, mais surtout parce que vous confirmez en tout point à quelle point Mlle Deneos est importante pour notre cause : si une femme de votre acabit ne se lance qu'à 100% de chances de réussite, que venez-vous donc faire là ? Ne répondez pas à ma question... Ce ne sera pas nécessaire."
"Quelle surprise..." grogna-t-elle ironiquement.
Carrie serra les poings et les dents, mais resta à l'écart, s'éloignant de Cassandre. Elle saurait pourquoi elle se tenait à une distance sécuritaire de Beckers. Si elle ne bougeait pas, la française se doutait bien qu'au lieu d'avoir une discussion civilisée, ils auraient droit à une séance de Tranformation Radicale. Un nouveau look pour une nouvelle vie. Elle lui aurait botté son petit cul de millardaire. Elle se placa derrière Paolo. Elle ne quitta pas Beckers des yeux, mais garda ses lèvres bien fermées. Elle n'avait pas l'intention de lui donner le plaisir de lui envoyer une réplique cinglante comme il s'était permis de le faire avec ses collègues. Elle laissa Esther, Paolo, Vadim et Cassandre parler avant de se donner la permission d'en faire autant. Elle devint blanche de fureur devant son attitude et la façon dont il traitait Vadim. Malgré sa colère, Carrie avait une attitude calme et froide comme un iceberg tandis qu'elle eut un rire mauvais et qu'elle dévisagea Beckers avec dédain.
"Je vais vous donner du crédit, Beckers. Vous n'êtes pas aussi bête que je le pensais. Vous êtes pire. Si Cassandre voit l'avenir avec une probabilité de 95%, il y a toujours une probabilité de 5% que l'avenir serait différent. Se fier sur elle les yeux fermés est à la fois insouciant et stupide. Je ne me suis pas embarqué dans cette mission de sauvetage avec la foi que tout se passerait bien parce que Cassandre l'avait prédit. Cassandre ne contrôle pas notre avenir. Nous le contrôlons. Elle n'entrevoit que ce que nous pourrons en faire. "
Elle attendit la réplique cinglante avec un sourire mauvais sur les lèvres.
Beckers haussa les épaules et se contenta de réponse.
"Mlle Marcin... Un esprit si vif comme le vôtre, quel dommage. Et dire que j'avais sérieusement envisagé de vous recruter avant que vous ne changiez de continent. Mais vous me donnez raison. Non pas à cause de votre remarquable impolitesse, mais surtout parce que vous confirmez en tout point à quelle point Mlle Deneos est importante pour notre cause : si une femme de votre acabit ne se lance qu'à 100% de chances de réussite, que venez-vous donc faire là ? Ne répondez pas à ma question... Ce ne sera pas nécessaire."
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 30 Aoû 2009 - 19:46
Ça y était! Ils avaient trouvé Cassandre! Sahari laissa exploser toute sa joie en un sourire, toutes dents dehors. Probablement aussi quelques paroles confuses et enterrées par Vadim. Mais le temps n’était pas aux réjouissances, car la journée était loin d’être terminée. La psychologue les rappela à l’ordre en leur disant qu’ils avaient un rendez-vous avec Midas. Elle leur ouvrait les portes une à la fois, et l’africaine se doutait que même celle menant au grand air s’ouvrirait probablement sur un combat, d’après les échos des batailles extérieures qu’ils pouvaient observer et entendre depuis un bon moment déjà. Et Adam qui était parti éventrer des bombes. Et ses élèves, ses Oryx dispersés sur l’île comme des agneaux. Non, ce n’était pas le temps d’y penser : ils s’en sortiraient. Ils n’avaient pas le choix.
Tirée de ses réflexions –elle ne remarqua même pas que Paolo était parti se changer- par des voix provenant du couloir, Sahari observa, interloquée, le cortège Ganymédien qui passait, sans amitié, mais sans inimitié non plus. Certains qui venaient tout juste de leur bloquer le chemin, de tenter de les enterrer vivant ou de les noyer, qui passaient sans le moindre regard, la moindre émotion, alors qu’elle-même se sentait mal à l’aise de s’être attaquée à ces hommes qui, au final, combattraient à leurs côtés. Décidément, elle ne parviendrait jamais à comprendre les hommes!
Après avoir écouté les derniers conseils sibyllins, les professeurs pénétrèrent dans la salle de billard. Comme les autres, elle était spacieuse, richement décorée, luxueuse, surchargée, étouffante et certainement plus loin encore de la simplicité qu’elle affectionnait tant que l’institut pouvait l’être. En un mot, belle.
Si riche, ce château ne pouvait qu’appartenir à quelqu’un qui s’appelait Midas. Si riche, elle ne pouvait qu’appartenir à un milliardaire, qu’à Beckers?
Le temps que mit Sahari à accepter cette constatation, puis à comprendre les propos enveloppés de sous-entendus de l’homme l’empêchèrent de réagir sur le moment.
Oh le vil! Était-il réellement en train de tenter de marchander Cassandre? Une personne humaine, qu’il traitait de la sorte comme un… colis, comme un objet, comme une de ces œuvres qu’il exposait ainsi : un trophée? Ça avait un nom, un nom aboli plus d’un siècle auparavant. Un nom qui pesait lourd sur les siens : l’esclavage. Brimer les droits de la personne, c’était ce qu’elle voyait derrière ses sourires et ses mots enjolivés. À ce moment, Sahari décida en fermant les poings que si il devait y avoir une bagarre, la pièce ne s’en sortirais certainement pas intacte!
Oh le suffisant! Que savait-il de leurs regrets, de leurs passions, de leurs émotions? Lui-même en avait-il seulement? Comment pouvait-il parler ainsi à Vadim, le traiter comme un moins que rien, simplement parce que… -Cette pensée stupéfia Sahari : comment elle-même pouvait-elle prétendre savoir que c’était la raison du méprisable dédain de leur hôte?- …simplement parce qu’il était difforme? Les poings de plus en plus fermement serrés, Sahari ne put s’empêcher de grogner entre ses dents, assez faiblement pour ne pas réellement être entendue.
"Je préfère milles fois un clown à un hurluberlu enorgueilli!"
Oh le prétentieux arrogant! Comment pouvait-il alléguer connaître leurs motivations. Ils étaient montés par amitié ; par fidélité et non par loyauté. Comme si Cassandre ne pouvait pas se tromper! L’erreur restait humaine, n’est-ce pas? Et la grecque était humaine, et avait de ce fait des sentiments. Sa position n’avait rien d’enviable, avec toute la pression qu’on lui mettait. Garantie absolue? Encore une fois, elle n’était plus qu’un objet et non un sujet! L’Histoire? Elle en était plutôt l’esclave, la victime, oui! Ce n’étaient que balivernes, que manipulation sordide de maintenant s’en prendre à ses sentiments à elle. Sahari était sur le point de lancer sa harangue, mais Carrie vola les mots de sa bouche.
Oh l’ignoble mégalomane! Beckers lui répondit comme si il ne l’avait même pas écoutée. Il l’accusait de dire l’opposé de ce qu’elle disait, de faire ce que lui voulait faire! Sahari répondit à son tour, véhémente, en prenant bien soin de tutoyer le dégoûtant personnage.
"Tu veux de l’impolitesse? Bon sang! Ce que tu peux parler au travers de ton chapeau! Tu es si condescendant, pour qui te prends-tu? Ni toi ni aucun de tes hommes n’avez quoi que ce soit des Dieux ou des héros dont vous prenez le nom. Vous êtes peut-être jolis, mais vous êtes au final aussi vides et sans charme que cette pièce. Carrie n’a pas été aussi impolie que toi. Cassandre n’a pas été plus déraisonnable que toi. Vadim n’a pas été aussi pathétique que toi. Si nous sommes venus ici, c’est par amitié. Nous n’avons eu qu’à savoir où trouver Cassandre pour venir la chercher, peu importe les risques, car malgré ce que tu sembles croire, il y en a eu. Si tu ne veux pas savoir ce que nous venons faire ici, sans se lancer à 100% de chances de réussite, ne pose pas la question : eh bien nous sommes venus redonner sa liberté à Sibylle, parce que nous n’aimons pas ce qu’elle est, mais qui elle est. Nous avons creusé plus loin que la surface, pour la connaître. C’est probablement pour cela que nous sommes toujours unis, alors que tu te retrouves seul, abandonné par tes propres amis… pardon, par tes hommes!"
"L’Institut à des principes, je le répète, bien différents des tiens. D’abord, nous ne croyons pas qu’il est à nous de décider pour les autres si ils doivent rejoindre Ganymède ou l’Institut. Les gens sont capables de faire ces choix par eux-mêmes et nous respectons cette liberté qu’ils ont! Car je crois que l’objet de la discussion était bien de vous prêter certaines de nos ressources, et non pas de s’échanger de perfides insultes et d’infectes attaques personnelles?"
Voilà qui, à défaut d’être courtois, faisait sacrément du bien et avait le mérite de soulager le petit cœur de l’Africaine, qui tremblait sur place, de rage ou de dégoût. Elle n’avait qu’une seule envie, mais ce serait perçu comme de la lâcheté, fort probablement!
Tirée de ses réflexions –elle ne remarqua même pas que Paolo était parti se changer- par des voix provenant du couloir, Sahari observa, interloquée, le cortège Ganymédien qui passait, sans amitié, mais sans inimitié non plus. Certains qui venaient tout juste de leur bloquer le chemin, de tenter de les enterrer vivant ou de les noyer, qui passaient sans le moindre regard, la moindre émotion, alors qu’elle-même se sentait mal à l’aise de s’être attaquée à ces hommes qui, au final, combattraient à leurs côtés. Décidément, elle ne parviendrait jamais à comprendre les hommes!
Après avoir écouté les derniers conseils sibyllins, les professeurs pénétrèrent dans la salle de billard. Comme les autres, elle était spacieuse, richement décorée, luxueuse, surchargée, étouffante et certainement plus loin encore de la simplicité qu’elle affectionnait tant que l’institut pouvait l’être. En un mot, belle.
Si riche, ce château ne pouvait qu’appartenir à quelqu’un qui s’appelait Midas. Si riche, elle ne pouvait qu’appartenir à un milliardaire, qu’à Beckers?
Le temps que mit Sahari à accepter cette constatation, puis à comprendre les propos enveloppés de sous-entendus de l’homme l’empêchèrent de réagir sur le moment.
Oh le vil! Était-il réellement en train de tenter de marchander Cassandre? Une personne humaine, qu’il traitait de la sorte comme un… colis, comme un objet, comme une de ces œuvres qu’il exposait ainsi : un trophée? Ça avait un nom, un nom aboli plus d’un siècle auparavant. Un nom qui pesait lourd sur les siens : l’esclavage. Brimer les droits de la personne, c’était ce qu’elle voyait derrière ses sourires et ses mots enjolivés. À ce moment, Sahari décida en fermant les poings que si il devait y avoir une bagarre, la pièce ne s’en sortirais certainement pas intacte!
Oh le suffisant! Que savait-il de leurs regrets, de leurs passions, de leurs émotions? Lui-même en avait-il seulement? Comment pouvait-il parler ainsi à Vadim, le traiter comme un moins que rien, simplement parce que… -Cette pensée stupéfia Sahari : comment elle-même pouvait-elle prétendre savoir que c’était la raison du méprisable dédain de leur hôte?- …simplement parce qu’il était difforme? Les poings de plus en plus fermement serrés, Sahari ne put s’empêcher de grogner entre ses dents, assez faiblement pour ne pas réellement être entendue.
"Je préfère milles fois un clown à un hurluberlu enorgueilli!"
Oh le prétentieux arrogant! Comment pouvait-il alléguer connaître leurs motivations. Ils étaient montés par amitié ; par fidélité et non par loyauté. Comme si Cassandre ne pouvait pas se tromper! L’erreur restait humaine, n’est-ce pas? Et la grecque était humaine, et avait de ce fait des sentiments. Sa position n’avait rien d’enviable, avec toute la pression qu’on lui mettait. Garantie absolue? Encore une fois, elle n’était plus qu’un objet et non un sujet! L’Histoire? Elle en était plutôt l’esclave, la victime, oui! Ce n’étaient que balivernes, que manipulation sordide de maintenant s’en prendre à ses sentiments à elle. Sahari était sur le point de lancer sa harangue, mais Carrie vola les mots de sa bouche.
Oh l’ignoble mégalomane! Beckers lui répondit comme si il ne l’avait même pas écoutée. Il l’accusait de dire l’opposé de ce qu’elle disait, de faire ce que lui voulait faire! Sahari répondit à son tour, véhémente, en prenant bien soin de tutoyer le dégoûtant personnage.
"Tu veux de l’impolitesse? Bon sang! Ce que tu peux parler au travers de ton chapeau! Tu es si condescendant, pour qui te prends-tu? Ni toi ni aucun de tes hommes n’avez quoi que ce soit des Dieux ou des héros dont vous prenez le nom. Vous êtes peut-être jolis, mais vous êtes au final aussi vides et sans charme que cette pièce. Carrie n’a pas été aussi impolie que toi. Cassandre n’a pas été plus déraisonnable que toi. Vadim n’a pas été aussi pathétique que toi. Si nous sommes venus ici, c’est par amitié. Nous n’avons eu qu’à savoir où trouver Cassandre pour venir la chercher, peu importe les risques, car malgré ce que tu sembles croire, il y en a eu. Si tu ne veux pas savoir ce que nous venons faire ici, sans se lancer à 100% de chances de réussite, ne pose pas la question : eh bien nous sommes venus redonner sa liberté à Sibylle, parce que nous n’aimons pas ce qu’elle est, mais qui elle est. Nous avons creusé plus loin que la surface, pour la connaître. C’est probablement pour cela que nous sommes toujours unis, alors que tu te retrouves seul, abandonné par tes propres amis… pardon, par tes hommes!"
"L’Institut à des principes, je le répète, bien différents des tiens. D’abord, nous ne croyons pas qu’il est à nous de décider pour les autres si ils doivent rejoindre Ganymède ou l’Institut. Les gens sont capables de faire ces choix par eux-mêmes et nous respectons cette liberté qu’ils ont! Car je crois que l’objet de la discussion était bien de vous prêter certaines de nos ressources, et non pas de s’échanger de perfides insultes et d’infectes attaques personnelles?"
Voilà qui, à défaut d’être courtois, faisait sacrément du bien et avait le mérite de soulager le petit cœur de l’Africaine, qui tremblait sur place, de rage ou de dégoût. Elle n’avait qu’une seule envie, mais ce serait perçu comme de la lâcheté, fort probablement!
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 30 Aoû 2009 - 22:19
La conversation traînait en longueur, et cela exaspérait Beckers. D'autant que Sahari perdait pied, et donnait un cours plus hystérique à tout ceci. Le regard normalement lumineux et bienveillant de Midas prit une allure glacée autrement moins engageante, alors qu'il dévisageait froidement Sahari.
"Vous avez tort d'abuser de ma patience..."
La remarque semblait toutefois valoir pour tous les professeurs. Tout en parlant, il avait pris une posture moins engageante, et semblait tendu comme un ressort, avançant d'un pas vers les professeurs.
"Je vous ai laissé une occasion de m'aider de votre plein gré, mais puisque vous ne semblez pas décidés à embrasser ma cause, je n'ai plus pour vous que la voie de la souffrance."
Ce n'était peut-être que le fruit de leur imagination face à l'imminence d'un combat, mais il put leur sembler très nettement qu'il faisait légèrement plus froid en cet instant.
"Vous avez tort d'abuser de ma patience..."
La remarque semblait toutefois valoir pour tous les professeurs. Tout en parlant, il avait pris une posture moins engageante, et semblait tendu comme un ressort, avançant d'un pas vers les professeurs.
"Je vous ai laissé une occasion de m'aider de votre plein gré, mais puisque vous ne semblez pas décidés à embrasser ma cause, je n'ai plus pour vous que la voie de la souffrance."
Ce n'était peut-être que le fruit de leur imagination face à l'imminence d'un combat, mais il put leur sembler très nettement qu'il faisait légèrement plus froid en cet instant.
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