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- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 1 Sep 2009 - 0:35
Esther, les bras croisés, écouta tout bien tout ce qui se disait, l'air interloqué... Ainsi, Beckers kidnappait leur amie pour leur proposer une sorte de partenariat commercial ? Et dire, qu'elle avait pu haïr les Ganymèdes qu'ils avaient affronté, jusqu'à vouloir les tuer... En fait, maintenant, elle les plaignait plus qu'autre chose. Ces jeunes gens qui n'étaient tant moins âgés qu'eux bossaient pour... Un timbré. Un timbré avec une belle gueule et un costume impeccable. Un timbré débordant de pognon. Mais un timbré tout de même...
Et dire qu'elle avait regretté de ne pas avoir dansé avec lui...
Visiblement la discussion tirait à sa toute fin à chaque intervention professorale... Les précisions quant au pouvoir de Midas données par Cassandre allaient pouvoir lui être utiles. Elle cogita.
La solidarité de l'Institut face à cette proposition qu'on ne pouvait refuser lui fit chaud au cœur. Mais le ton feutré, aimable de Beckers n'augurait rien de bon. Surtout quand celui-ci fit un pas et mentionna de la souffrance en retour.
Transmuter les chocs ? Comme... Le petit Ken ? Ainsi, l'attaque frontale était à éviter... Voire même toute attaque. Elle ne comprenait pas bien comment il avait pu repousser une illusion de la jeune Viconia mais...
La chaleur. C'était une énergie dont pouvait se goinfrer le petit Ken.
"Eh bien cette discussion semble être rompue. Nous vous remercions Monsieur Beckers mais nous allons maintenant nous retirer avec notre amie, ne désirant abuser ni de votre patience ni de votre temps" indiqua-t-elle d'un ton courtois.
Et sans quitter des yeux Wilson Beckers, Esther partit à reculons dans un pas glissé qui se voulut gracieux, une sorte de Moonwalk professoral, utilisant son pouvoir dans toute la pièce de manière à abaisser la température à 5/6 degrés au dessus de zéro...
Et dire qu'elle avait regretté de ne pas avoir dansé avec lui...
Visiblement la discussion tirait à sa toute fin à chaque intervention professorale... Les précisions quant au pouvoir de Midas données par Cassandre allaient pouvoir lui être utiles. Elle cogita.
La solidarité de l'Institut face à cette proposition qu'on ne pouvait refuser lui fit chaud au cœur. Mais le ton feutré, aimable de Beckers n'augurait rien de bon. Surtout quand celui-ci fit un pas et mentionna de la souffrance en retour.
Transmuter les chocs ? Comme... Le petit Ken ? Ainsi, l'attaque frontale était à éviter... Voire même toute attaque. Elle ne comprenait pas bien comment il avait pu repousser une illusion de la jeune Viconia mais...
La chaleur. C'était une énergie dont pouvait se goinfrer le petit Ken.
"Eh bien cette discussion semble être rompue. Nous vous remercions Monsieur Beckers mais nous allons maintenant nous retirer avec notre amie, ne désirant abuser ni de votre patience ni de votre temps" indiqua-t-elle d'un ton courtois.
Et sans quitter des yeux Wilson Beckers, Esther partit à reculons dans un pas glissé qui se voulut gracieux, une sorte de Moonwalk professoral, utilisant son pouvoir dans toute la pièce de manière à abaisser la température à 5/6 degrés au dessus de zéro...
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 1 Sep 2009 - 18:19
Les vindictes de Carrie et Sahari surprirent la non-voyante. Elles n'avaient jamais été très proches... En réalité, on pouvait même dire que leurs rapports avaient débuté sur des bases plutôt froides, tant pour l'une que pour l'autre. Pourtant, c'était avec une certaine fougue que ses deux collègues s'invectivèrent, et la psychologue avait rarement été témoin d'un discours aussi long de la part de l'Africaine.
L'ombre du doute qu'avait tenté d'insinuer Midas dans son esprit fut bien vite dissipée par ce coup de sang spontané. La "ressource" était redevenue personne, Sibylle n'était redevenue qu'une facette de Cassandre.
Beckers abandonnait la suffisance de son masque affable ; ils étaient maintenant à une charnière temporelle, et la Grecque n'avait nul besoin de son pouvoir pour pressentir une tournure peu enviable à leur situation. C'est avec un sens de l'ironie tout personnel que la psychologue accueillit l'allusion à la patience de Midas. N'était-elle pas celle dont la patience avait été éprouvée durant sa captivité ? Elle savait déjà que le Britannique se croyait tout permis, mais elle ne put qu'arquer légèrement le sourcil à ses mots. Quitte à rester dans les faux semblants...
"Merci pour votre... hospitalité."
Esther amorça un repli prudent et pacifique. Contrairement à sa collègue, Sibylle se retourna pour la suivre, et sonda leur futur immédiat afin de déterminer les prochains faits et gestes de Midas, et communiquer discrètement ces informations à ses collègues. Si le mutant n'était pas prêt à les laisser repartir sans heurts, ils sauraient au moins comment se prémunir contre ses éventuelles attaques.
L'ombre du doute qu'avait tenté d'insinuer Midas dans son esprit fut bien vite dissipée par ce coup de sang spontané. La "ressource" était redevenue personne, Sibylle n'était redevenue qu'une facette de Cassandre.
Beckers abandonnait la suffisance de son masque affable ; ils étaient maintenant à une charnière temporelle, et la Grecque n'avait nul besoin de son pouvoir pour pressentir une tournure peu enviable à leur situation. C'est avec un sens de l'ironie tout personnel que la psychologue accueillit l'allusion à la patience de Midas. N'était-elle pas celle dont la patience avait été éprouvée durant sa captivité ? Elle savait déjà que le Britannique se croyait tout permis, mais elle ne put qu'arquer légèrement le sourcil à ses mots. Quitte à rester dans les faux semblants...
"Merci pour votre... hospitalité."
Esther amorça un repli prudent et pacifique. Contrairement à sa collègue, Sibylle se retourna pour la suivre, et sonda leur futur immédiat afin de déterminer les prochains faits et gestes de Midas, et communiquer discrètement ces informations à ses collègues. Si le mutant n'était pas prêt à les laisser repartir sans heurts, ils sauraient au moins comment se prémunir contre ses éventuelles attaques.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 1 Sep 2009 - 18:57
La diplomatie n'était pas réellement de mise. Bien au contraire, plus il parlait et plus Beckers dévoilait son jeu, une simple façade amicale alors qu'au fond la proposition ne souffrait aucun avis contraire au sien. Il voulait Sibylle et demander poliment aux professeurs n'était que pour donner le change. Et à la question "s'attaquerait-il au groupe de professeurs à lui tout seul ?" la réponse semblait "oui"...
Après que sa carapace de courtoisie ait fini de se fissurer, le voilà qui proférait une menace à peine voilée. Ainsi donc il n'était qu'un enfant capricieux. Le fortuné homme d'affaire, respecté, craint, courtisé, n'était qu'un vulgaire gamin faisant une colère parce qu'on lui retire son jouet. C'était terriblement pathétique, digne d'un drame antique, comme si ce palais était une scène.
L'heure était venue de baisser le rideau sur cet affrontement qui n'avait plus lieu d'être. Par logique au su de son pouvoir, et parce qu'ils n'avaient pas de raison de l'affronter, les professeurs semblaient d'accord sur un point : il était temps de partir.
Ne pas baisser sa garde et pourtant...
Paolo amorça lui aussi la retraite, se dirigeant vers la sortie, un sourire inscrit sur ses lèvres, il dit d'un ton chaleureux :
- Monsieur Beckers... au plaisir.
Ils ne pouvaient surement rien contre lui, mais s'il fallait leur donner un peu de temps, Paolo gardait sa concentration, guettant un signal ou un geste de trop de Midas, le roi insulté, prêt à couvrir le sol de lave pour lui signifier qu'ils voulaient simplement partir, ou pour leur offrir un répit pour s'en aller.
Juste s'en aller...
Après que sa carapace de courtoisie ait fini de se fissurer, le voilà qui proférait une menace à peine voilée. Ainsi donc il n'était qu'un enfant capricieux. Le fortuné homme d'affaire, respecté, craint, courtisé, n'était qu'un vulgaire gamin faisant une colère parce qu'on lui retire son jouet. C'était terriblement pathétique, digne d'un drame antique, comme si ce palais était une scène.
L'heure était venue de baisser le rideau sur cet affrontement qui n'avait plus lieu d'être. Par logique au su de son pouvoir, et parce qu'ils n'avaient pas de raison de l'affronter, les professeurs semblaient d'accord sur un point : il était temps de partir.
Ne pas baisser sa garde et pourtant...
Paolo amorça lui aussi la retraite, se dirigeant vers la sortie, un sourire inscrit sur ses lèvres, il dit d'un ton chaleureux :
- Monsieur Beckers... au plaisir.
Ils ne pouvaient surement rien contre lui, mais s'il fallait leur donner un peu de temps, Paolo gardait sa concentration, guettant un signal ou un geste de trop de Midas, le roi insulté, prêt à couvrir le sol de lave pour lui signifier qu'ils voulaient simplement partir, ou pour leur offrir un répit pour s'en aller.
Juste s'en aller...
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 1 Sep 2009 - 20:31
Visiblement, les autres professeurs partageaient l'envie de Sahari. L'envie "lâche" et urgente de la femme qui, désormais plus froide et lucide qu'à n'importe quel moment de la journée, sous les menaces explicites du magnat playboy. Aussi se recula-t-elle également, faisant toujours face à Midas et créant un grillage osseux aux arêtes solides entre Midas et les professeurs de l'institut, au moins pour lui mettre des bâtons dans les roues s'il en venait réellement à passer à l'attaque.
"Je ne t'importunerai pas plus longtemps de ma présence, Wilson! J'étais venue chercher Cassandre, pas la confrontation."
Contre lui, Cassandre n'avait-elle pas sous-entendu que leur meilleure offensive serait la défense?
"Je ne t'importunerai pas plus longtemps de ma présence, Wilson! J'étais venue chercher Cassandre, pas la confrontation."
Contre lui, Cassandre n'avait-elle pas sous-entendu que leur meilleure offensive serait la défense?
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
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Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Mar 1 Sep 2009 - 21:03
Les paroles de Beckers ne l'atteignirent même pas, imperméable aux personnes de ce pitoyable individu. De toute façon, d'après ce qu'il avait répondu, il n'avait clairement tenu aucune considération à ce qu'elle avait dit. Elle aurait bien pu le complimenter sur la décoration intérieur et il n'aurait pas répondu différemment. Elle en avait rencontré des centaines des grands parleurs comme lui. Pleins de gros mots pour pas dire grand chose. Carrie ne répondit même pas, elle se contenta de le regarder comme s'il la dégoutait au plus haut point, ce qui était le cas. Pas besoin d'utiliser ses médiocres talents d'actrice pour convaincre Midas qu'elle croyait qu'il était minable.
Esther fut la première à réagir à la menace de Midas. Non. Ils ne lui donneraient pas la satisfaction d'attaquer. S'il voulait se frotter à eux, qu'il le fasse en premier! Carrie suivit le courant des professeurs qui quittaient la pièce. Comme Cassandre, elle ne prit pas la peine de marcher à reculons. Elle haussa les sourcils dans un dernier regard méprisant vers Midas. Elle tourna les talons et se faufila derrière (car il marchait à reculons) Paolo. Elle voulait être à l'abris de Midas, non pas par lâcheté, mais surtout parce qu'elle était une source idéale d'energie qu'il pourrait absorber et transformer contre eux. Elle ne voulait pas être la première à attaquer s'il se risquait au combat.
Esther fut la première à réagir à la menace de Midas. Non. Ils ne lui donneraient pas la satisfaction d'attaquer. S'il voulait se frotter à eux, qu'il le fasse en premier! Carrie suivit le courant des professeurs qui quittaient la pièce. Comme Cassandre, elle ne prit pas la peine de marcher à reculons. Elle haussa les sourcils dans un dernier regard méprisant vers Midas. Elle tourna les talons et se faufila derrière (car il marchait à reculons) Paolo. Elle voulait être à l'abris de Midas, non pas par lâcheté, mais surtout parce qu'elle était une source idéale d'energie qu'il pourrait absorber et transformer contre eux. Elle ne voulait pas être la première à attaquer s'il se risquait au combat.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 3 Sep 2009 - 15:02
Vadim réfléchit aux info délivrées par Cassandre sur le pouvoir adverse. Une sorte de bouclier permettant de repousser toutes les attaques, même les illusions... Oui ça se tenait. Et auquel cas, le mieux était encore de ne pas attaquer du tout.
Sibylle avait vu juste, ce pauvre Midas n'avait décidément aucune notion de l'art de la guerre, sinon il saurait que le moral et la cohésion des troupes était la clé de la victoire, même à dix contre un. Sa vision clientéliste montrait aujourd'hui ses limites.
Le Sibérien s'était lui aussi préparé à la mort pour cette bataille, aussi la déclaration fatale de Sibylle ne le choqua pas réellement. C'était dans l'ordre des choses, tout combat entraîne ce genre de risque. Il eut un regard appuyé sur Cassandre, l'imaginant sans peine considérer son suicide comme un "simple" possible parmi les possibles. Il songea qu'au moins Sibylle pouvait savoir pourquoi elle meurt. Une énigme pour les autres.
Vadim était fatigué d'écouter Midas, il soupirait. Carrie parlait avec bon sens, mettant par terre la vanité du sire. Vadim secoua encore la tête.
*S'imagine-t-il que Pulse aurait rampé devant lui pour avoir le privilège de rentrer dans son clan de mercenaires ??*
Tout cela n'était que temps perdu. Jusqu'à ce que Sahari emplisse la salle de la chaleur de sa tirade véhémente. Vadim eut un sourire ému devant la défense que déployait l'Africaine. Il n'y avait rien à ajouter. Il était fier d'appartenir à cette équipe. Midas vivait un cuisant échec : il ne réussissait qu'à créer une unanimité solidaire contre lui. Ses dernières paroles étaient clairement un abandon de sa désastreuse tactique diplomatique.
Vadim eut le cœur léger de voir tout le monde partir. Le seul ennui c'était qu'il était, du coup, obligé d'obéir aux ordres mêmes de Midas !
Il lui fit un bref salut de la tête, emboita le pas de ses collègues, mais se retourna tout de même vers le roi sans couronne.
"Hmm... Beckers, vous devriez suivre vos hommes pour une fois. Vous même ne seriez pas de trop pour tenir les fronts."
Dit-il simplement et sans aucune marque d'ironie. Après tout, il n'était pas trop tard pour prêter main forte aux élèves et aux Génoshéens. Puis il s'avança à son tour vers la sortie, sans autre forme de défense que sa vigilance.
Sibylle avait vu juste, ce pauvre Midas n'avait décidément aucune notion de l'art de la guerre, sinon il saurait que le moral et la cohésion des troupes était la clé de la victoire, même à dix contre un. Sa vision clientéliste montrait aujourd'hui ses limites.
Le Sibérien s'était lui aussi préparé à la mort pour cette bataille, aussi la déclaration fatale de Sibylle ne le choqua pas réellement. C'était dans l'ordre des choses, tout combat entraîne ce genre de risque. Il eut un regard appuyé sur Cassandre, l'imaginant sans peine considérer son suicide comme un "simple" possible parmi les possibles. Il songea qu'au moins Sibylle pouvait savoir pourquoi elle meurt. Une énigme pour les autres.
Vadim était fatigué d'écouter Midas, il soupirait. Carrie parlait avec bon sens, mettant par terre la vanité du sire. Vadim secoua encore la tête.
*S'imagine-t-il que Pulse aurait rampé devant lui pour avoir le privilège de rentrer dans son clan de mercenaires ??*
Tout cela n'était que temps perdu. Jusqu'à ce que Sahari emplisse la salle de la chaleur de sa tirade véhémente. Vadim eut un sourire ému devant la défense que déployait l'Africaine. Il n'y avait rien à ajouter. Il était fier d'appartenir à cette équipe. Midas vivait un cuisant échec : il ne réussissait qu'à créer une unanimité solidaire contre lui. Ses dernières paroles étaient clairement un abandon de sa désastreuse tactique diplomatique.
Vadim eut le cœur léger de voir tout le monde partir. Le seul ennui c'était qu'il était, du coup, obligé d'obéir aux ordres mêmes de Midas !
Il lui fit un bref salut de la tête, emboita le pas de ses collègues, mais se retourna tout de même vers le roi sans couronne.
"Hmm... Beckers, vous devriez suivre vos hommes pour une fois. Vous même ne seriez pas de trop pour tenir les fronts."
Dit-il simplement et sans aucune marque d'ironie. Après tout, il n'était pas trop tard pour prêter main forte aux élèves et aux Génoshéens. Puis il s'avança à son tour vers la sortie, sans autre forme de défense que sa vigilance.
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
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Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Jeu 3 Sep 2009 - 22:48
Les professeurs, tout comme Beckers, ne manquèrent pas de sentir le soudain gel assez prenant qui avait envahi la pièce. D'autant qu'avec la température estivale, ils n'avaient pas prévu le froid !
Et voilà que Sahari faisait son petit numéro. Dans la catégorie retraite pacifique, on avait déjà vu mieux. La suite prévisible était bien clair dans l'esprit de Cassandre, mais était tellement prévisible qu'elle se déroula alors même qu'elle commençait à les en informer.
C'était comme dans un film au ralenti : le grillage osseux se volatilisait. Il y eut ensuite un flash lumineux intense et aveuglant, puis les professeurs perdirent la notion même d'équilibre. Tout au plus purent-ils sentir qu'ils bougeaient, mais ce fut le contact rude contre les montants de la cheminée, le mur et les fauteuils qui les ramenèrent à la réalité. Et il faisait chaud. Une chaleur torride et suffocante qui leur brûlait la peau et les voies respiratoires.
Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, mais même Esther et Paolo avaient pu sentir qu'il avait subitement fait très très chaud. Leurs oreilles se débouchèrent douloureusement, et ils reprirent leurs esprits, plus ou moins affalés contre le mur. Les fauteuils étaient renversés tout autour d'eux, le tapis avait disparu, et le parquet était manifestement vitrifié... au sens propre.
Leur champ de vision était encore pasasblement envahi de taches lumineuses et douloureuses, ainsi que vaguement flou, mais ils purent sans peine constater que les vitres avaient explosé, et que le mobilier en avait pris un sacré coup ! Au temps pour le respect architectural. Beckers se tenait au milieu de la pièce, serein, puis se contenta de dire aux professeurs sonnés.
"Voici qui devrait vous apprendre les règles élémentaires de la politesse. Je me suis trompé sur vous : vous êtes des bons à rien. Vous n'êtes pas assez visionnaires pour comprenndre mes buts, et n'avez de toutes façons pas assez de tripes pour les mener à bien. Il vous faudra faire beaucoup mieux que ça à l'avenir.
Je vous laisse en vie pour que vous reteniez cette leçon. Et que vous n'oubliez pas quelle fut votre erreur d'aujourd'hui quand je serai arrivé à mes fins, dussè-je réduire moi-même votre institut en cendres."
Là-dessus, Beckers quitta la pièce, laissant en plan des professeurs roussis et perclus, mais en vie.
---
Cette note dramatique conclue ainsi notre mode jeu, et même si vous n'avez pas eu le temps de vaincre Midas, ce n'est que partie remise ! Et vous avez Cassandre comme prix de consolation.
Votre mission est, en tout cas, accomplie !
La suite de ce sujet est maintenant du mode vie libre. Ne visitez pas trop le chateau, parce que mon panel de photographies n'est pas infini. N'hésitez pas également à rejoindre les autres modes jeux "de surface", où votre action sera peut-être utile (sous les directives de Cassandre, bien sûr)
J'espère que vous aurez pris plaisir à ces petits duels avec ces meilleurs ennemis qui se seront révélés à la fin moins sans morale que prévu. J'ai été très content de pouvoir animer ce mode jeu qui aura représenté un vrai défi de gestion, et qui m'aura aussi beaucoup appris.
Vous vous en êtes en tout cas sorti honorablement contre des adversaires qui étaient à votre mesure, et des combats pas faciles. Il y a juste eu quelques petits cafouillages de coordination, et relatifs aux multiactions. Je regrette aussi un peu que l'utilisation des pouvoirs se soit, pour l'ensemble, cantonné au bourrinage, et ait parfois manqué de finesse.
Pour les remarques plus personnelles :
- Esther : je déplore un relatif manque d'originalité dans les pouvoirs, ainsi qu'un manque de coordination avec les autres. Néanmoins, l'engagement en jeu, et le leadership méritent amplement 1pt
- Sahari : d'apparence desservi par son pouvoir, tu as su l'exploiter de façon judicieuse et originale. 1pt
- Paolo : tu as perdu beaucoup d'actions du fait de la transformation en lave à un mauvais moment. C'est dommage, le potentiel de la lave et de ta télékinésie était une pièce décisive. 0pt
- Vadim : la combo avec Carrie n'était pas la meilleure idée, mais tu as correctement joué ton rôle dans la suite du mode jeu. 0pt
- Carrie : la combo avec Vadim n'était pas la meilleure idée : tu étais l'élément le plus offensif de la mission, et ce n'était peut-être pas très judicieux de masquer ce potentiel à un moment où il fallait frapper fort. 0pt
- Cassandre : tu n'as pu jouer que deux tours, mais tu as correctement rempli ton rôle. 0pt
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Ven 4 Sep 2009 - 0:52
L'heure de la retraite avait sonné se disait Esther tout en continuant à reculer avec sa démarche lunaire. Ses camarades faisant de même... Mais comme un final avec les Ganymèdes ne pouvait être qu'apocalyptique... Son champ de vision se brouilla et surtout... Cet élément occulta tout le reste. Aleph eut chaud !
Hébétée, au sol, contre le montant d'un fauteuil, Esther se rendit compte d'à quel point ils étaient impuissants : Beckers les avait balayé d'un revers de manche et il ne faisait nul doute qu'ils ne devaient la vie qu'à "l'indulgence" de Midas. Tremblante, comme prête à rencontrer son destin, l'israélienne écouta la sentence de l'homme.
Toujours le même délire paranoïaque, toujours les menaces sur leurs vies, leur œuvre... Elle ne put rien dire. Rien faire. Rien penser avant que Wilson Beckers ne quitte la pièce.
Quelques instants se passèrent avant qu'Esther ne réalise que... Elle avait eu chaud.
Se redressant péniblement, elle marmonna, comme à moitié folle :
"J'ai ressenti... La chaleur"
Elle était à la fois terrifiée... Et heureuse... Alors elle pouvait souffrir ? Elle était encore un peu humaine sous sa carapace ?
Quoi qu'il en fut, elle n'avait jamais été aussi contente que de... respirer. Et sentir la douleur dans son corps. Elle était en vie... Et un bref regard autour d'elle l'informa qu'elle n'était pas la seule.
Avalant péniblement sa salive, elle lança :
"Allez faut qu'on se secoue ! Si tout le monde a encore un peu d'énergie, on a encore des têtes à casser et surtout... Des élèves à aider"
Elle s'ébouriffa les cheveux et fit craquer ses os.
"Cassandre, je crois que tu vas reprendre la barre du vaisseau. On va où maintenant ? Y'a qui à aider ?"
Hébétée, au sol, contre le montant d'un fauteuil, Esther se rendit compte d'à quel point ils étaient impuissants : Beckers les avait balayé d'un revers de manche et il ne faisait nul doute qu'ils ne devaient la vie qu'à "l'indulgence" de Midas. Tremblante, comme prête à rencontrer son destin, l'israélienne écouta la sentence de l'homme.
Toujours le même délire paranoïaque, toujours les menaces sur leurs vies, leur œuvre... Elle ne put rien dire. Rien faire. Rien penser avant que Wilson Beckers ne quitte la pièce.
Quelques instants se passèrent avant qu'Esther ne réalise que... Elle avait eu chaud.
Se redressant péniblement, elle marmonna, comme à moitié folle :
"J'ai ressenti... La chaleur"
Elle était à la fois terrifiée... Et heureuse... Alors elle pouvait souffrir ? Elle était encore un peu humaine sous sa carapace ?
Quoi qu'il en fut, elle n'avait jamais été aussi contente que de... respirer. Et sentir la douleur dans son corps. Elle était en vie... Et un bref regard autour d'elle l'informa qu'elle n'était pas la seule.
Avalant péniblement sa salive, elle lança :
"Allez faut qu'on se secoue ! Si tout le monde a encore un peu d'énergie, on a encore des têtes à casser et surtout... Des élèves à aider"
Elle s'ébouriffa les cheveux et fit craquer ses os.
"Cassandre, je crois que tu vas reprendre la barre du vaisseau. On va où maintenant ? Y'a qui à aider ?"
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Ven 4 Sep 2009 - 9:49
Il avait serré les dents, contrairement à ce que Beckers pouvait penser, tourner le dos et s'en aller ainsi face à l'ennemi demandait un courage absolu, d'autres comme Midas diront toujours qu'il s'agissait là de stupidité mais qu'importe. Ils avaient espéré que le milliardaires capricieux serait décontenancé ou du moins baisserait les armes devant leur solidarité à finir cette rencontre pacifiquement.
Il n'en fut rien.
Comme une démonstration de son pouvoir divin, Midas déchaîna les enfers, à ce titre il aurait mieux valut l'appeler Pluton. L'attaque fut soudaine et pourtant, ce fut comme si leur cerveau dans ce moment de stress enregistrait le film de cet instant. Le souffle, la lumière, la chaleur. Ce fut comme une nuée ardente qui les balayait. Néanmoins, avaient-ils réussi à toucher un peu de roi pour qu'il les laisse en vie ? Ou était-ce pour qu'ils puissent mieux témoigner de son pouvoir aux autres êtres vivants ?
Pas besoin de réfléchir des heures pour quelqu'un ayant quelques connaissances en sciences, ils venaient d'être frappés par l'équivalent d'une bombe nucléaire. C'était vraiment un pouvoir terrifiant, sans aucun doute.
Paolo reprit ses esprits et s'empressa de regarder autour de lui, cherchant tous ses collègues des yeux. Tout le monde était là, plus ou moins en bon état, hébétés pour la plupart. Il chercha des yeux Carrie et se précipita vers elle :
- Carrie ! Carrie ça va rien de cassé ?
Question stupide pour quelqu'un résistant aux chocs mais cela venait du coeur, pas de la tête.
Et pourtant, ce n'était pas l'heure de panser ses plaies. Dehors le combat continuait et leurs élèves donnaient leurs vies pour défendre Génosha. Tournant le visage vers ses collègue, sachant qu'ils penseraient la même chose, Paolo reprit d'un ton déterminé :
- Esther a raison ! Nous devons aider nos élèves et les génoshéens au plus vite ! Où seront-nous les plus utiles ?
Il n'en fut rien.
Comme une démonstration de son pouvoir divin, Midas déchaîna les enfers, à ce titre il aurait mieux valut l'appeler Pluton. L'attaque fut soudaine et pourtant, ce fut comme si leur cerveau dans ce moment de stress enregistrait le film de cet instant. Le souffle, la lumière, la chaleur. Ce fut comme une nuée ardente qui les balayait. Néanmoins, avaient-ils réussi à toucher un peu de roi pour qu'il les laisse en vie ? Ou était-ce pour qu'ils puissent mieux témoigner de son pouvoir aux autres êtres vivants ?
Pas besoin de réfléchir des heures pour quelqu'un ayant quelques connaissances en sciences, ils venaient d'être frappés par l'équivalent d'une bombe nucléaire. C'était vraiment un pouvoir terrifiant, sans aucun doute.
Paolo reprit ses esprits et s'empressa de regarder autour de lui, cherchant tous ses collègues des yeux. Tout le monde était là, plus ou moins en bon état, hébétés pour la plupart. Il chercha des yeux Carrie et se précipita vers elle :
- Carrie ! Carrie ça va rien de cassé ?
Question stupide pour quelqu'un résistant aux chocs mais cela venait du coeur, pas de la tête.
Et pourtant, ce n'était pas l'heure de panser ses plaies. Dehors le combat continuait et leurs élèves donnaient leurs vies pour défendre Génosha. Tournant le visage vers ses collègue, sachant qu'ils penseraient la même chose, Paolo reprit d'un ton déterminé :
- Esther a raison ! Nous devons aider nos élèves et les génoshéens au plus vite ! Où seront-nous les plus utiles ?
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
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Date d'inscription : 01/05/2007
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Ven 4 Sep 2009 - 20:44
Carrie avait été surprise de l’attaque de Midas. La chaleur la cloua sur place, lui coupant le souffle. Il lui fallut plusieurs secondes avant de pouvoir ouvrir les yeux et voir autour d’elle. Des points noirs tâchaient sa vision désagréablement, mais au moins…Elle pouvait voir. La jeune avocate fixa Beckers, toujours sonnée, sans pouvoir réagir. Elle le suivit des yeux, dans son esprit, elle imaginait lui sauter dessus et l’étrangler de ses propres mains. Malheureusement, sa tête tournait encore trop et elle se sentait un peu nauséeuse à cause de la chaleur trop intense. Elle vit toutefois Paolo s’approcher rapidement d’elle et elle l’entendit dire son nom. Carrie leva son visage vers lui et sourit doucement.
"Je vais bien. Toi?" dit Carrie d'une voix rauque.
Elle avait tout de même été secouée et épousseta la poussière et les débris sur ses épaules et ses bras. Elle posa un regard inquiet sur Paolo aussi et vérifia si il était en un seul morceau. Ce qui était le cas. Elle soupira et s'agrippa à lui pour se remettre sur pied. La jeune femme leva ensuite son regard vers celui de Paolo et réalisa avec surprise que le fait qu'il vienne lui demander si elle avait quelque chose de cassé lui avait semblé tout à fait normal. Elle s'était déjà habituée à avoir quelqu'un qui s'inquiétait pour elle, ou bien était-elle plus secouée qu'elle pensait? D'une façon où d'une autre, elle savait que la présence de Paolo lui avait déjà fait du bien. Une fois debout, elle se tourna vers Esther et grogna :
« Se débarasser de Beckers serait un bon moyen d’aider les Génoshéens… »
Bien qu’elle ne comptait pas courir après Midas pour lui arracher la tête, elle l’avait proposé. Elle croisa les bras et se plaça très près de Paolo, parce qu’il la rassurait. Elle soupira et ajouta avec l’ombre d’un sourire sur son visage :
« J’ai besoin d'évacuer quelques pulsions meurtrières, Cassandre. Je veux faire exploser quelque chose. »
"Je vais bien. Toi?" dit Carrie d'une voix rauque.
Elle avait tout de même été secouée et épousseta la poussière et les débris sur ses épaules et ses bras. Elle posa un regard inquiet sur Paolo aussi et vérifia si il était en un seul morceau. Ce qui était le cas. Elle soupira et s'agrippa à lui pour se remettre sur pied. La jeune femme leva ensuite son regard vers celui de Paolo et réalisa avec surprise que le fait qu'il vienne lui demander si elle avait quelque chose de cassé lui avait semblé tout à fait normal. Elle s'était déjà habituée à avoir quelqu'un qui s'inquiétait pour elle, ou bien était-elle plus secouée qu'elle pensait? D'une façon où d'une autre, elle savait que la présence de Paolo lui avait déjà fait du bien. Une fois debout, elle se tourna vers Esther et grogna :
« Se débarasser de Beckers serait un bon moyen d’aider les Génoshéens… »
Bien qu’elle ne comptait pas courir après Midas pour lui arracher la tête, elle l’avait proposé. Elle croisa les bras et se plaça très près de Paolo, parce qu’il la rassurait. Elle soupira et ajouta avec l’ombre d’un sourire sur son visage :
« J’ai besoin d'évacuer quelques pulsions meurtrières, Cassandre. Je veux faire exploser quelque chose. »
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Sam 5 Sep 2009 - 17:47
Vadim se tourna vers les autres, en particulier vers Cassandre. Il s'inquiétait pour les élèves et il avait la certitude que sa présence dans le groupe des profs avait été totalement inutile. Il aurait été bien plus efficace sur n'importe quel autre front. Tout ça pour ça.
Pas de messages reçu par communicateur... Les KozaX étaient peut-être encore en mission, il ne fallait pas les déconcentrer par une intrusion auditive soudaine. Mais étaient-ils en bonne ou mauvaise posture ? Niko pouvait être tellement étourdi, Jay un peu trop impulsif, Yamina casse-cou, Kalalli trop hésitant, Claire... si elle était blessée comment se signalerait-elle ? Et Nan et les troupes de réserve avaient-ils essuyé une attaque au campement ?
Esther et Paolo avaient déjà posé la question qui l'intéressait, aussi attendit-il la réponse de Cassandre avec impatience.
Pas de messages reçu par communicateur... Les KozaX étaient peut-être encore en mission, il ne fallait pas les déconcentrer par une intrusion auditive soudaine. Mais étaient-ils en bonne ou mauvaise posture ? Niko pouvait être tellement étourdi, Jay un peu trop impulsif, Yamina casse-cou, Kalalli trop hésitant, Claire... si elle était blessée comment se signalerait-elle ? Et Nan et les troupes de réserve avaient-ils essuyé une attaque au campement ?
Esther et Paolo avaient déjà posé la question qui l'intéressait, aussi attendit-il la réponse de Cassandre avec impatience.
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Sam 5 Sep 2009 - 21:07
Un souffle de lumière et de chaleur, plus aride que le Sirocco. C'était donc ça, la mort? Un sourire qui n'avait rien d'ironique, cette fois, aux lèvres pour saluer la fraîcheur qui suivi cette chaleur, Sahari se dit que la mort n'était pas si confortable. Moelleuse mais inconfortable. Peut-être était-elle tombée sur un nuage? Non... ça lui faisait mal partout. Elle devait être en enfer... Les mutants étaient donc réellement des monstres? Son repentir personnel n'avait servi à rien? La voix de Midas, les choses revenaient tranquillement, autour de l'Africaine, qui s'était retrouvée affalée sur un divan couché sur le côté, la tête en bas. Elle semblait... correcte. Rien de cassé. Lorsque le surhomme au coeur d'or -littéralement, aucun sang ne devait jamais y avoir pénétré- quitta, tout le monde se mit à parler. Esther et Paolo ne devraient pas avoir connus trop de mal par une vague de chaleur, si ce n'était que de la chaleur. Carrie était résistante. Vadim aussi, puisque sa peau était comme du cuir, n'est-ce pas? Par contre, leur psychologue était fragile comme une fleur.
"Cassandre? Rien de cassé?" demanda Sahari en se levant, une main sur la tempe pour mieux reprendre son équilibre. Elle ne put ensuite rester muette, comme en écho aux questions de ses collègues elle s'empressa de demander.
"Les enfants, dehors, ils vont bien? Ils sont où?"
C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait que les considérer comme des enfants, aussi irritant que cela puisse-être pour eux!
"Cassandre? Rien de cassé?" demanda Sahari en se levant, une main sur la tempe pour mieux reprendre son équilibre. Elle ne put ensuite rester muette, comme en écho aux questions de ses collègues elle s'empressa de demander.
"Les enfants, dehors, ils vont bien? Ils sont où?"
C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait que les considérer comme des enfants, aussi irritant que cela puisse-être pour eux!
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 6 Sep 2009 - 0:02
Les perceptions de Cassandre se voilèrent un instant, comme si la cécité avait contaminé les autres sens de la psychologue durant la déflagration. Quoique violent, la douleur suscitée par le choc se manifesta plus tard, lorsque la non-voyante émergea du brouillard, aidée par une quinte de toux qui lui remit les idées en place.
Les voix des autres professeurs lui parvinrent, et la rassurèrent sur leur état de santé. Ainsi donc, Midas leur avait déclaré la guerre là où ils avaient proposé la paix. Mais l'accès de colère du Britannique prouvait bien une chose : ce caprice d'enfant gâté témoignait de toute son impuissance, malgré le déploiement, ou plutôt le gaspillage d'énergie dont il venait de faire preuve.
Cassandre se redressa lentement en position assise, et considéra les paroles d'Esther, encore étourdie. Elle ? Reprendre la barre ? Elle n'avait même pas été capable d'ouvrir la bouche pour prévenir les professeurs de l'attaque qu'elle avait pourtant vue venir... L'Israëlienne était soit très optimiste, soit complètement désespérée. Les autres professeurs appuyèrent plus ou moins explicitement sa demande. Elle comprenait combien l'ethnopsychologue devait être soulagée de l'avoir retrouvée, de pouvoir confier la casquette de chef à quelqu'un d'autre... Elle s'était retrouvée sans le vouloir dans cette position à plusieurs reprises de part la nature de son pouvoir, et détestait cette responsabilité supplémentaire. Mais, que faire d'autre ?
La Grecque se releva avec difficulté, puis fit quelques pas dans la pièce, vers la fenêtre, d'où le bruit des combats leur parvenait.
"... Je vais bien... ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle." répondit-elle à Sahari en se massant la nuque. Si Midas l'avait tuée dans cette attaque, ils auraient eu un fardeau de moins à protéger, et l'inquiétude fondée de Sahari, ne faisait que le lui rappeler. Elle s'arrêta au bord d'une des fenêtres brisées, le vent chargé de fumée lui caressant le visage. Il aurait été si simple de sauter. Et aussi profondément terrifiant qu'il était de le constater, sa mort aurait un impact réel sur l'avenir. Les paroles de Beckers lui revinrent en mémoire : il avait eu un argument auquel Cassandre ne pouvait être insensible. Et voilà qu'elle était l'otage du destin.
Elle soupira puis se retourna vers ses collègues, sa silhouette découpée en contre-jour dans la fenêtre béante.
"Tu veux en parler, Carrie ?" dit-elle en désignant l'un des divans éventrés par l'explosion, l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Visiblement, elle devrait supporter sa condition encore quelques temps. Mieux valait s'efforcer de le prendre avec le sourire, du moins en apparence. C'était une leçon que lui avait enseigné ce que Beckers avait appelé les "clowneries" de Vadim. Elle revint vers les professeurs d'un pas plus décidé, tournant son esprit vers Génosha, embrassant d'une pensée ce qu'il s'y passait. Son visage se fit plus sérieux. Certains élèves étaient en difficulté, d'autres s'apprêtaient à commettre l'irréparable... Mais comment auraient-ils pu savoir ? Son destin était de toute façon déjà scellé...
De nombreux fronts auraient bien besoin de leur aide. Elle se fit violence pour ne tourner la tête ni vers Paolo, ni vers Vadim, dont les élèves avaient été blessés. De la surface, ils ne pourraient de toute façon rien pour eux.
"Les enfants dehors vont bien." répondit-elle à la question de Sahari, évitant, une fois n'était pas coutume, d'avoir à annoncer la triste nouvelle.
La question anodine des professeurs lui imposait de faire un terrible choix. A qui devaient-ils venir en aide en priorité ? Choisir, c'était renoncer, renoncer à aider les autres. Elle opta pour un compromis.
"Prenons d'assaut le centre-ville, c'est là le coeur des affrontements." finit-elle par décider. La majorité des élèves se trouvaient à Hammer-Bay, ainsi qu'un grand nombre de génoshéens. Ainsi, ils feraient une pierre deux coups.
"Nous devons les aider à résister jusqu'à ce que les machines soient désactivées. Ca devrait te donner de quoi exercer tes pulsions de mort, Pulse."
Quant à ses pulsions de vie, Cassandre savait l'avocate en de bonnes mains. Elle s'approcha de Vadim.
"Je vous guiderai. Gulliver, nous avons besoin de tes bottes de sept lieues..."
A ces mots, elle mit sa main dans la sienne, attendant qu'il fasse agir son pouvoir sur eux.
Hammer-Bay
Les voix des autres professeurs lui parvinrent, et la rassurèrent sur leur état de santé. Ainsi donc, Midas leur avait déclaré la guerre là où ils avaient proposé la paix. Mais l'accès de colère du Britannique prouvait bien une chose : ce caprice d'enfant gâté témoignait de toute son impuissance, malgré le déploiement, ou plutôt le gaspillage d'énergie dont il venait de faire preuve.
Cassandre se redressa lentement en position assise, et considéra les paroles d'Esther, encore étourdie. Elle ? Reprendre la barre ? Elle n'avait même pas été capable d'ouvrir la bouche pour prévenir les professeurs de l'attaque qu'elle avait pourtant vue venir... L'Israëlienne était soit très optimiste, soit complètement désespérée. Les autres professeurs appuyèrent plus ou moins explicitement sa demande. Elle comprenait combien l'ethnopsychologue devait être soulagée de l'avoir retrouvée, de pouvoir confier la casquette de chef à quelqu'un d'autre... Elle s'était retrouvée sans le vouloir dans cette position à plusieurs reprises de part la nature de son pouvoir, et détestait cette responsabilité supplémentaire. Mais, que faire d'autre ?
La Grecque se releva avec difficulté, puis fit quelques pas dans la pièce, vers la fenêtre, d'où le bruit des combats leur parvenait.
"... Je vais bien... ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle." répondit-elle à Sahari en se massant la nuque. Si Midas l'avait tuée dans cette attaque, ils auraient eu un fardeau de moins à protéger, et l'inquiétude fondée de Sahari, ne faisait que le lui rappeler. Elle s'arrêta au bord d'une des fenêtres brisées, le vent chargé de fumée lui caressant le visage. Il aurait été si simple de sauter. Et aussi profondément terrifiant qu'il était de le constater, sa mort aurait un impact réel sur l'avenir. Les paroles de Beckers lui revinrent en mémoire : il avait eu un argument auquel Cassandre ne pouvait être insensible. Et voilà qu'elle était l'otage du destin.
Elle soupira puis se retourna vers ses collègues, sa silhouette découpée en contre-jour dans la fenêtre béante.
"Tu veux en parler, Carrie ?" dit-elle en désignant l'un des divans éventrés par l'explosion, l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Visiblement, elle devrait supporter sa condition encore quelques temps. Mieux valait s'efforcer de le prendre avec le sourire, du moins en apparence. C'était une leçon que lui avait enseigné ce que Beckers avait appelé les "clowneries" de Vadim. Elle revint vers les professeurs d'un pas plus décidé, tournant son esprit vers Génosha, embrassant d'une pensée ce qu'il s'y passait. Son visage se fit plus sérieux. Certains élèves étaient en difficulté, d'autres s'apprêtaient à commettre l'irréparable... Mais comment auraient-ils pu savoir ? Son destin était de toute façon déjà scellé...
De nombreux fronts auraient bien besoin de leur aide. Elle se fit violence pour ne tourner la tête ni vers Paolo, ni vers Vadim, dont les élèves avaient été blessés. De la surface, ils ne pourraient de toute façon rien pour eux.
"Les enfants dehors vont bien." répondit-elle à la question de Sahari, évitant, une fois n'était pas coutume, d'avoir à annoncer la triste nouvelle.
La question anodine des professeurs lui imposait de faire un terrible choix. A qui devaient-ils venir en aide en priorité ? Choisir, c'était renoncer, renoncer à aider les autres. Elle opta pour un compromis.
"Prenons d'assaut le centre-ville, c'est là le coeur des affrontements." finit-elle par décider. La majorité des élèves se trouvaient à Hammer-Bay, ainsi qu'un grand nombre de génoshéens. Ainsi, ils feraient une pierre deux coups.
"Nous devons les aider à résister jusqu'à ce que les machines soient désactivées. Ca devrait te donner de quoi exercer tes pulsions de mort, Pulse."
Quant à ses pulsions de vie, Cassandre savait l'avocate en de bonnes mains. Elle s'approcha de Vadim.
"Je vous guiderai. Gulliver, nous avons besoin de tes bottes de sept lieues..."
A ces mots, elle mit sa main dans la sienne, attendant qu'il fasse agir son pouvoir sur eux.
Hammer-Bay
- Esther KofmanEthnopsychologue [LeX]
- Age : 45
Equipe : LeX
Nom de code : Aleph
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 6 Sep 2009 - 2:40
"Amen, chère amie..." marmonna Esther tout en s'allumant une clope à moitié écrasée sortie d'un paquet à la gueule de travers.
Première bouffée de fumée après l'épreuve. Nouvelle sensation d'être encore en vie. Elle avait eu chaud... Au figuré comme au propre. Et pour cela, elle haïssait et aimait à la fois Wilson Beckers. Cet homme qui n'en était plus réellement un lui avait redonné un sens... qu'elle croyait perdu à jamais.
Aleph observa ses camarades. Visiblement la vie reprenait ses droits. Carrie pestait. Vadim, bien malgré lui, semblait ne pas perdre une seconde pour marquer des points auprès de Cassandre, comme en témoignait la main de l'Oracle dans sa grosse paluche rouge. Latin Lover minaudait auprès de sa belle. Et Sahari...
Sahari était comme elle mais la clope en moins. Esther comprenait bien qu'elle allait bientôt se retrouver seule au milieu de couples et que les hommes de sa vie n'avaient jamais été bien nombreux. Le mentor, idéalisé était à 6 pieds sous terre. Le milliardaire mignon lui avait collé la danse de l'année... Bref, elle allait finir mère célibataire d'un monstre toqué, à élever des chats et à marmonner comme une folle.
La vie reprenait ses droits.
Elle brailla comme une furie :
"Amis des robots, les robots nous appellent !"
Et Esther se dirigea vers la sortie... Non sans ajouter après les palpations d'usage :
"J'avais pas des lunettes de soleil, moi ?"
Hammer Bay
Première bouffée de fumée après l'épreuve. Nouvelle sensation d'être encore en vie. Elle avait eu chaud... Au figuré comme au propre. Et pour cela, elle haïssait et aimait à la fois Wilson Beckers. Cet homme qui n'en était plus réellement un lui avait redonné un sens... qu'elle croyait perdu à jamais.
Aleph observa ses camarades. Visiblement la vie reprenait ses droits. Carrie pestait. Vadim, bien malgré lui, semblait ne pas perdre une seconde pour marquer des points auprès de Cassandre, comme en témoignait la main de l'Oracle dans sa grosse paluche rouge. Latin Lover minaudait auprès de sa belle. Et Sahari...
Sahari était comme elle mais la clope en moins. Esther comprenait bien qu'elle allait bientôt se retrouver seule au milieu de couples et que les hommes de sa vie n'avaient jamais été bien nombreux. Le mentor, idéalisé était à 6 pieds sous terre. Le milliardaire mignon lui avait collé la danse de l'année... Bref, elle allait finir mère célibataire d'un monstre toqué, à élever des chats et à marmonner comme une folle.
La vie reprenait ses droits.
Elle brailla comme une furie :
"Amis des robots, les robots nous appellent !"
Et Esther se dirigea vers la sortie... Non sans ajouter après les palpations d'usage :
"J'avais pas des lunettes de soleil, moi ?"
Hammer Bay
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Lun 7 Sep 2009 - 11:36
Tout le monde allait bien.
Elle allait bien.
Pourquoi Paolo avait-il alors cette mauvaise impression alors que Cassandre leur annonçait que les élèves allaient bien. Etait-ce le mot "dehors" qui le gênait ? Mais elle avait raison, pas question de courir n'importe où si le plus gros de la bataille était le centre ville. Ils étaient jeunes mais soudés et avaient déjà montré leur volonté d'aider. Ils donneraient tout.
Tout ?
Paolo sourit lorsque Carrie parla de ses pulsions destructrices. Wilson avait peut-être de la chance finalement. Il n'est jamais bon d'énerver une femme, d'autant plus lorsqu'elle possède un don spécial.
Voyant que Cassandre réservait son billet pour Hammer Bay, Paolo regarda Carrie et dit d'un air rieur :
- Carrie, et si on s'envoyait en l'air ?
Laissant un doute amusant s'installer, il reprit :
- La voie des airs est toujours la plus courte !
Prenant délicatement la main de l'avocate, comme pour enfin lui accorder une nouvelle danse, Paolo l'entraina vers la sortie. Génosha attendait leur aide.
Hammer Bay
Elle allait bien.
Pourquoi Paolo avait-il alors cette mauvaise impression alors que Cassandre leur annonçait que les élèves allaient bien. Etait-ce le mot "dehors" qui le gênait ? Mais elle avait raison, pas question de courir n'importe où si le plus gros de la bataille était le centre ville. Ils étaient jeunes mais soudés et avaient déjà montré leur volonté d'aider. Ils donneraient tout.
Tout ?
Paolo sourit lorsque Carrie parla de ses pulsions destructrices. Wilson avait peut-être de la chance finalement. Il n'est jamais bon d'énerver une femme, d'autant plus lorsqu'elle possède un don spécial.
Voyant que Cassandre réservait son billet pour Hammer Bay, Paolo regarda Carrie et dit d'un air rieur :
- Carrie, et si on s'envoyait en l'air ?
Laissant un doute amusant s'installer, il reprit :
- La voie des airs est toujours la plus courte !
Prenant délicatement la main de l'avocate, comme pour enfin lui accorder une nouvelle danse, Paolo l'entraina vers la sortie. Génosha attendait leur aide.
Hammer Bay
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Lun 7 Sep 2009 - 23:30
"Parler n'est pas mon fort"
L'avocate garda un regard sérieux lorsqu'elle posa son regard sur Cassandre. Elle la dévisagea plusieurs secondes, sans dire mot, sans se préoccuper de ses collègues - de ses amis - autour d'elle. Carrie eut un mauvais préssentiment. Elle avait un mauvais feeling sur la réponse évasive de Cassandre à la question de Sahari et aussi à son comportement étrange. Ses amis étaient tous sains et sauf. Esther recommencait à fumer une cigarette déjà écrasée. Dans une autre circonstance, elle lui aurait peut-être arraché la cigarette des lèvres et l'aurait écrasé encore plus sur le sol. Sahari parlait, Vadim ne disait rien, s'inquiètant tous deux du sort de leurs élèves. Paolo était en un morceau et elle...Elle pensait être en un morceau, elle aussi. Toutefois, Carrie ne put enlever l'impression que quelque chose tourmentait - encore et toujours - la psychologue.
Par contre, Cassandre dit aussi quelque chose qui ajouta une petite étoile dans son regard. Détruire des robots! Voilà quelque chose qu'elle allait aimer! Plus que le sauvetage de leur amie dans un château luxueux avec des demi-Dieux qui se le pétaient. Elle regarda Cassandre et Vadim avec un air surpris et un sourcil arqué. Est-ce qu'ils allaient avoir droit à la version Godzilla de Cassandre? C'était un spectacle qu'elle ne voulait pas manquer! Elle vit que Esther à son tour se préparait à la prochaine étape de leur combat en cherchant ses lunettes de soleil. Carrie la regarda et répondit:
"Nous en avions toute les deux, mais je crains qu'elles n'aient pas survécus à l'assault."
Elle haussa les épaules et se tourna vers Paolo lorsque ce dernier prit la parole. S'envoyer en l'air? Carrie ne put que le regarder avec un regard étonné, sentant la chaleur se répandre dans son visage. Écarlate, elle ne se sentit toutefois pas moins genée lorsque le géologue précisa le fond de sa pensée. Elle soupira, roulant des yeux, et laissa Paolo lui prendre la main. Il lui faudrait quelques temps avant de s'habituer à son sens de l'humour. Mais...Un petit sourire s'installa sur son visage. Elle savait qu'elle s'y habituerait. Elle ne pouvait pas faire autrement, elle le savait. De sa main libre, Carrie donna un vif coup sur l'épaule de Paolo, pour toute réponse à sa plaisanterie. Elle se laissa entrainer jusqu'à la sortie et une fois qu'ils étaient un peu plus loin, elle se tourna vers lui et dit:
"Accroches toi bien."
Elle ouvrit la première fenêtre qu'elle trouva et envoya un regard malicieux à son compagnon.
Hammer Bay
L'avocate garda un regard sérieux lorsqu'elle posa son regard sur Cassandre. Elle la dévisagea plusieurs secondes, sans dire mot, sans se préoccuper de ses collègues - de ses amis - autour d'elle. Carrie eut un mauvais préssentiment. Elle avait un mauvais feeling sur la réponse évasive de Cassandre à la question de Sahari et aussi à son comportement étrange. Ses amis étaient tous sains et sauf. Esther recommencait à fumer une cigarette déjà écrasée. Dans une autre circonstance, elle lui aurait peut-être arraché la cigarette des lèvres et l'aurait écrasé encore plus sur le sol. Sahari parlait, Vadim ne disait rien, s'inquiètant tous deux du sort de leurs élèves. Paolo était en un morceau et elle...Elle pensait être en un morceau, elle aussi. Toutefois, Carrie ne put enlever l'impression que quelque chose tourmentait - encore et toujours - la psychologue.
Par contre, Cassandre dit aussi quelque chose qui ajouta une petite étoile dans son regard. Détruire des robots! Voilà quelque chose qu'elle allait aimer! Plus que le sauvetage de leur amie dans un château luxueux avec des demi-Dieux qui se le pétaient. Elle regarda Cassandre et Vadim avec un air surpris et un sourcil arqué. Est-ce qu'ils allaient avoir droit à la version Godzilla de Cassandre? C'était un spectacle qu'elle ne voulait pas manquer! Elle vit que Esther à son tour se préparait à la prochaine étape de leur combat en cherchant ses lunettes de soleil. Carrie la regarda et répondit:
"Nous en avions toute les deux, mais je crains qu'elles n'aient pas survécus à l'assault."
Elle haussa les épaules et se tourna vers Paolo lorsque ce dernier prit la parole. S'envoyer en l'air? Carrie ne put que le regarder avec un regard étonné, sentant la chaleur se répandre dans son visage. Écarlate, elle ne se sentit toutefois pas moins genée lorsque le géologue précisa le fond de sa pensée. Elle soupira, roulant des yeux, et laissa Paolo lui prendre la main. Il lui faudrait quelques temps avant de s'habituer à son sens de l'humour. Mais...Un petit sourire s'installa sur son visage. Elle savait qu'elle s'y habituerait. Elle ne pouvait pas faire autrement, elle le savait. De sa main libre, Carrie donna un vif coup sur l'épaule de Paolo, pour toute réponse à sa plaisanterie. Elle se laissa entrainer jusqu'à la sortie et une fois qu'ils étaient un peu plus loin, elle se tourna vers lui et dit:
"Accroches toi bien."
Elle ouvrit la première fenêtre qu'elle trouva et envoya un regard malicieux à son compagnon.
Hammer Bay
- InvitéInvité
Re: [Mode jeu]Duel of Fates
Dim 13 Sep 2009 - 17:37
Et voilà! Les courageux professeurs, sans peurs et sans reproches -ou presque-, se relevaient dignement et repartaient, la tête haute, vers de nouveaux combats épiques, plus riches d'avoir appris que les mots d'amour et de paix ne valaient pas grands choses dans ce bas-monde. Comme leur vie à eux était palpitante, loin de la routine que connaissent la majorité des non-mutants et même certainement plusieurs mutants menant une vie plus ou moins normale.
Mais c'est tout de même avec le sourire que Sahari prit le bras libre de Vadim -préférant ne pas voyager avec les amants- en glissant sur un ton mi-blagueur, mi-terrifié :
"Alors, au centre-ville, Taxi!"
Puis elle se tourna vers une Esther qui paraissait bien plus chamboulée que la plupart des autres profs. Un peu comme une personne normale, quoi! Elle lui demanda tout bonnement, attendant le départ :
"Aleph, le chemin le plus court ne vous tente pas?"
Hammer Bay
Mais c'est tout de même avec le sourire que Sahari prit le bras libre de Vadim -préférant ne pas voyager avec les amants- en glissant sur un ton mi-blagueur, mi-terrifié :
"Alors, au centre-ville, Taxi!"
Puis elle se tourna vers une Esther qui paraissait bien plus chamboulée que la plupart des autres profs. Un peu comme une personne normale, quoi! Elle lui demanda tout bonnement, attendant le départ :
"Aleph, le chemin le plus court ne vous tente pas?"
Hammer Bay
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