Pablo Somoza

Mar 12 Oct 2010 - 2:17

Journal intime de Pablo Somoza

10 avril 2109 :

Bon, je n’aurais jamais cru un jour tenir un journal intime. Pour moi, c’est un truc de petites filles, où elles y écrivent leurs histoires d’amour. Le livre remplie de petits cœurs roses, d’autocollants ridicules et de phrase genre : "Waw ! Il est trop beau ce mec, je suis trop love." Ou "J’y crois pas, aujourd’hui il m’a regardé, j’ai senti comme une attirance entre nous deux, elles vont être trop jalouse les autres." Le pire c’est quant elles essayent de faire dans le romanto-philosophique : "L’amour est comme une rivière pleine de larmes qu’il faut s’avoir remonté."
Enfin tout ça pour dire que si Mimi ne m’avait pas acheté ce livre vierge, je ne serais pas en train d’y écrire ces quelques lignes et je me concentrerais plutôt sur les superbes fessiers des hôtesses de l’air. Mais c’est vrai, il a raison Michaël, on a vécu un truc incroyable et ça mérite d’être noté, en plus on va aller dans une école pour supers héros, donc autant de raison pour que j’y perde du temps. (Bien que dragué une des miss aurait été aussi très intéressant.)
Mais peut-être qu’un jour quelqu’un tombera sur ce livre et aura envie de faire un film de mes aventures. Ouais ça serait cool. Bon mec, si tu lis ce journal et que tu veux faire un film, choisi bien l’acteur, prend ton temps, prend pas un guignol de seconde zone comme dans beaucoup trop de film.

Mon aventure à vraiment commencer le jour où j’ai rencontré Kay, une supère rouquine avec qui j’ai passé la nuit. Je ne rentre pas dans les détails, les scénaristes font ça mieux que moi. Un mec nommé Larry m’avait demandé de l’aide pour la draguée, mais il avait fini bourré sur la table d’un bar avec un avocat débile, mon super plan aurait échoué si la belle ne craquait pas pour moi, sur le coup j’aurais quand même dû me méfier, elle pouvait lire dans les pensées.
Après cette magnifique et courte nuit, j’ai repéré des lettres très bizarres dans ses affaires, on aurait dit un complot terroriste, alors je me suis enfui avec. J’ai réussi à rentrer dans la chambre de l’avocat fou, de lui emprunter son ordi et de me cacher dans ses toilettes. Je voulais trouver des renseignements sur l’Institut Xavier qui semblait être les ennemis de l’avocat et de Kay. Sur le coup je n’ai rien trouvé de spécial, c’est plutôt une blonde nommée Becky qui m’a trouvé. Là aussi j’aurai dû me méfier, mais elle m’avait fait plein de promesse si je l’aidais à attraper ces terroristes.

C’est comme ça que je me suis retrouvé en Equateur, au milieu des champs de marijuana. Apparemment les terroristes organisaient une réunion avec un nom très bizarre, "La convention des brocolis" enfin je ne sais plus, c’était peut-être des choux-fleurs. Ils étaient tous dans une tente, Becky m’avait demandé d’y faire sortir Kay. Je savais qu’elle pouvait lire dans les pensées, alors je me suis concentré sur la dernière nuit passée avec la rouquine, c’était super ingénieux et cela avait marché, elle m’avait suivi dehors. Mais toute une foule de gens nous avaient suivi. Larry et l’avocat débile, Mimi et son ami que je prenais pour des videurs, bon, ils étaient là pour la sécurité, je n’étais pas si loin. Becky cette chienne a commencé à nous canardé avec son fusil de snipeur, elle tua l’ami de Mimi, faillit tuer Larry qui était aussi un mutant et qui fini dans ma tête et elle me défonça le pied. J’avais essayé de lui boucher la vue en cramant une stupide tenue en caoutchouc qu’on m’avait forcé à porter, mais c’est Michael qui a été le plus intelligent et qui fonça dessus avec Larry dans la tête. Ce dernier a ainsi pu prendre possession du corps de la blonde et ainsi la neutraliser.

La suite est très bizarre, je n’ai rien compris. En fait, ce n’était pas des terroristes, ils pouvaient tirer sur les gens, mais pas sur ceux du club et Becky faisait partit des membres. Elle a donc été libérée et nous on a été intégré, (et moi soigné) ce qui nous a évité un lavage de cerveau de Kay. Pour finir ils ont été plutôt gentils, ils m’ont même filé des tunes (bon, j’ai un peu insisté pour qu’il me les donne) et ils nous ont payé le voyage jusqu’à l’institut Xavier pour devenir des supers héros.

J’espère que dans ma prochaine aventure je serais plus utile, en tout cas je suis heureux d’avoir rencontré Michael, il est sympa, baragouine quelques mots en Espagnol, c’est assez drôle avec son accent Allemand. Au moins je ne suis pas tout seul pour aller dans cette institution.

Waw ! J’ai écrit tout ça ? C’est fou, je n’aurais jamais cru écrire autant. Bon maintenant je vais m’occuper des fesses des hôtesses.