[15 mai 2109]Cher ami...

Après l'horreur qui s'était passé sur Genosha, Jolène avait décidé qu'elle devait faire en sorte d'agir plus pour améliorer les choses. Pendant un mois elle avait réfléchit sur comment faire pour que les choses bougent. Elle ne croyait pas en la distribution de tracts ou en de grands monologues explicatifs. C'était pas pour elle ça, non. Et puis à force de réflexions, elle a réussi à trouver quelque chose qui lui plaisait plutôt pas mal. Elle se rappelait de la misère dans laquelle les gens vivaient à Hammer Bay, misère aggravée par les attaques des mutants qu'ils avaient essuyées mais Génosha était un peu loin pour qu'elle puisse faire quelque chose d'efficace pour eux...Elle allait faire autre chose...

Assise sur un fauteuil en face d'un ordinateur, l'Ecossaise est en train d'écrire un mail à deux personnes grâce à qui elle se trouvait dans cet institut: John Six Junior et Ailein. Elle avait eut soudainement envie de leur écrire pour leur raconter ce qu'il s'était passé là-bas et leur demander leur avis sur son idée.

Spoiler:

Un fois son mail envoyé, elle s'étire sur sa chaise tout en réfléchissant quelques instants à comment demander ça aux élèves...Peut-être mettre un mot sur le panneau d'affichage? Elle en parlera déjà à son équipe, c'est avec eux qu'elle a tissé le plus de liens...Et puis aux professeurs aussi...Déjà, faut voir si ils accepteront...elle l'espère fortement.
Elle se saisit d'un papier et d'un crayon et commence à réfléchir la manière dont elle va tourner ça sur la feuille.

Aujourd'hui Edéas n'était pas d'humeur, il ne cessait de voir cette scène encore et encore, la foule passant au travers de lui, l'homme au chapeau entrer dans le palais et Komodo, un homme qu'Edéas jugeait courageux qui pour éviter une guerre entre les différentes factions mutante c'était donné la mort, puis la honte, la honte d'avoir participer à ce combat, la honte de n'avoir rien put faire, encore une fois comme lorsque son grand père était mort tué par ce Daniel. M Von Camerus.

Il se dirigea donc vers le foyer la ou l'accès au ordinateur était libre, bien décidé à continuer ses recherches sur la mort de son grand père.

Lorsqu'il entra, Edéas s'arrêta il ne s'attendait pas à trouver du monde ici et il avait comme l'impression gênante d'interrompre quelque chose il hésita un instant entre sortir ou rester, puis décida de rester au lieu de passer pour un idiot en ressortant.

Il salua donc Jolêne et Gille

« salut sa va ? »

Puis discrètement il alla s'installer sur l'un des ordinateurs de libres. Il alluma l'ordinateur ouvrant sa sessions sur le réseaux de l'institut tout en jetant un coup d'œil en direction de Jolêne et Gille deux membres d'équipes différentes. Ce principe d'équipe avait quelque peu étonné Edéas lors de son arrivée mais depuis les évènements sur Génosha, il comprenait l'intérêt de travailler avec certaine personnes afin d'apprendre à maitriser et exploiter le potentiel de son pouvoir mutant au cas ou le besoin s'en ferait sentir, même si cela gênait quelque peu Edéas.

Edéas ouvrit ensuite la page internet et commença alors sa recherche. Il était très concentré tapant quelque mots clé comme Daniel. M Von Camerus, mutant cybernétique, de robot se prenant pour dieux essayant de mixer les différents mots entre eux, mais aussi des articles de presses relatant la mort de son grand père et les évènements du supermarché. Ne restait plus cas étudier tranquillement ce qu'il allait trouver....

Jolène réfléchissait.

J'ai eu une idée...
Après notre voyage...
Proposition de...

C'était tellement difficile d'être claire sur du papier. Si elle avait les personnes en face d'elle ce serait tellement plus simple d'être compréhensible. Elle rayait phrases après phrases. C'était rageant de savoir ce qu'on voulait dire mais de ne pas pouvoir l'exprimer.
Elle allait pour tenter un quatrième début de commencement de truc à afficher lorsqu'elle vit Gilles, son compagnon d'infortune sur Génosha, arriver. Un sourire amusé barra son visage lorsqu'il la remercia encore une fois. Ouaip, ça faisait plaisir de voir que chacun était revenu en un seul morceau.

"T'exagère, seulement dix-neuf...et je pense que tu te lassera avant la centième, du moins j'espère pour moi sinon je vais finir par être gênée."

Elle prit une moue faussement contrite. Après tout, elle ne pouvait pas lui en vouloir d'être heureux d'être en vie.

"Ou alors je vais finir par regretter mon geste."

Un demi-sourire ironique apparut sur ses lèvres. Elle ne pensait pas ce qu'elle disait, loin de là, elle recommencerait même si ça signifiait avoir cette phrase en boucle pendant 3 ans. Juste parce que ça signifiait qu'en fait elle n'était pas bonne qu'à tuer involontairement les gens...elle pouvait aussi les sauver involontairement. Ce qui était, il faut le dire,quand même vachement mieux.

"Et sinon ça va...Je réfléchissait juste à un truc...Sinon, celui que je suis censée garder, il va comment?"

Elle se gratta l'arrière de la tête. Gilles était décidément bien curieux. Mais vu qu'il n'y avait rien de secret dans ce qu'elle préparait...au contraire...qu'il lui pose la question l'aidait grandement.

J'aimerais bien te répondre qu'il s'agit d'une cure de jouvence miracle que je vais faire breveter mais malheureusement ce n'est pas le cas. En fait..."

Elle marqua une pause. Même avec des mots c'était pas aussi simple que ça.

"En revenant de Génosha, j'me suis dit qu'il fallait qu'on agisse pour aider les gens. Mais pas comme on le fait déjà, avec le côté super-héros et tout et tout. Plutôt avec le côté humain. Des trucs que des gens "normaux" pourraient faire pour améliorer la vie de son prochain. Pas des trucs incroyables ou énormes, mais des actions toutes simples: de l'aide aux personnes âgées, du bénévolat si y a besoin de faire de la restauration de quelque chose, faire des trucs pour les gamins dans les quartiers les moins aisés."

Elle rougissait légèrement et bégayait un peu au début, s'ouvrir aux autres c'était pas simple, même sur un truc comme ça. En y réfléchissant bien , elle avait changé depuis son arrivée à l'institut. Dans le bon ou le mauvais sens, elle pouvait pas le dire pour le moment. Ça dépendait de ses buts. Mais ce qui était sûr, c'est qu'elle n'était plus exactement la même.

"Et donc j'voulais faire un affichage mais...Mes capacités de communication étant ce qu'elles sont..."

Bah fallait bien le dire, elle en était au point mort. Elle espérait secrètement que Gilles lui proposerait son aide, il était peut-être meilleure qu'elle dans ce domaine là (ce qui n'était pas trop difficile non plus ).

Edeas arriva à ce moment là, les salua et se rendit sur un des ordinateurs pour y faire elle ne savait trop quoi. Peut-être un mail à envoyer lui aussi?

"Ça va et toi?"

Puisque le jeune homme était resté discret, c'est qu'il voulait être tranquille, elle n'allait pas l'embêter plus que ça.

Les recherches d'Edeas ne furent pas réellement fructueuses... S'il trouva effectivement quelques articles de presse locale relatant son aventure au supermarché et la mort de son grand-père, la plupart se basait presque exclusivement sur le témoignage de son ami Bernard. Il put tout au plus apprendre que Dallas avait été condamné à 5 ans d'emprisonnement pour la mort du père d'Agnes et que cette dernière avait reçu une bourse d'une fondation - qui avait été émue par son sort - pour étudier au Texas.

Un seul article de presse avait poursuivi un peu plus loin l'enquête. Le journaliste indiquait notamment que "Daniel M. von Caremus" ne devait être qu'un nom d'emprunt. En effet, il n'existait aucune trace de lui dans les registres d'état-civil, les fichiers du permis de conduire, les bases de données de la police ou tout autre répertoire. Par ailleurs, l'article faisait état d'un possible voyage en Afrique postérieur aux événements du supermarché pour Caremus. Ce dernier serait attendu comme une sorte de mage suprême par les adeptes d'une secte s'adonnant à la sorcellerie, aux dires de ce même journaliste.

Quoi qu'il en fut, Caremus semblait préparer son prochain mouvement...

Tout en effectuant ses recherches, Edeas remarqua donc qu'en dehors de Bernard personne ne parlait de l'évènement, il vit aussi qu'Agnès avait obtenue une bourse d'étude, Edéas était content pour elle, en repensant à Agnès une sensation agréable s'empara d'Edéas, il n'avait pas côtoyé la jeune fille très longtemps mais il avait sentit qu'en d'autre moment et d'autre conditions les choses aurait put fonctionner entre eux qui sait....

Edéas allait clôturer ses recherches lorsqu'il tomba sur un article parlant de camerus, apparemment un nom d'emprunt. Edéas ne savait que penser de cet homme, quel rapport entre son hypothétique voyage en Afrique et une pseudo secte l'attendant.

Edéas était perplexe. Il se relaxa le long du dossier de sa chaise s'écriant légèrement.

« pfff je comprend rien à rien bordel de * #{$ »

Puis il se tourna vers les deux autres il avait entendu la fin de la conversation de Jolêne et Gille mais n'avait guère compris ce qu'il faisait.

« Vous cherchez quoi ? Si je peux me rendre utile ? »

Edéas avait pleinement conscience de s'immiscer au sein de leur conversation, mais ses recherches l'énervait au plus au point et il avait besoin de se changer les idées..

Salon

(Derek en projection astrale)

La sensation était des plus étranges. Ce n’est pas tout les jours que l’on passe au travers un mur comme s’il n’était pas présent. Il ne put s’empêcher de penser à Maadi. La sensation devait être différente pour elle, mais sa demeurait une super expérience. Effectuant un petit salut de la main au travers du mur par lequel il venait de passer il se retourna et découvrit qu’il était dans le foyer. Littéralement dans le foyer. Par réflexe il sauta et se retrouva presqu’au centre de la pièce ou se trouvait Jolène, celle qui sauvait les jeunes hommes perdu dans les bois enneigés du Québec, Gilles, un JustiX pur et dur au cœur d’enfant, et finalement ….c’était qui lui. AH oui, l’un des nouveaux. Milhouse…nah... C’était quoi déjà son nom.

*A puis zut, on s’en fou de son nom, ce n’est pas comme si j’allais lui faire un brin cosette en ce moment.*

Rien de personnel mon brave, je ne fais que m’enfuir d’un chien enragé. Derek observa son coéquipier et la LeX. Qu’est-ce que Smash faisait là. Peut-être qu’il cherchait des infos pour devenir un LeX…ah le traitre. Bien sur que non. Gilles ne trahirais pas les JustiX…il était mieux pas. Dans le fond… il pouvait bien faire ce qu’il voulait, mais les JustiX perdraient un bras fort et puissant.

Incrédule, Derek présenta son sourire le plus gêner dans le genre « j’fou quoi déjà moi ici ? » et leva la main en effectuant un « peace » des doigts. Il était vraiment décontracté aujourd’hui, toute cette agitation avec Animus l’avait mis comme dans un état second. Un état qu’il n’était pas certain d’apprécier.

La jeune fille soupira de manière exagérée à la plaisanterie de Gilles.

"Puisqu'il le faut alors..."

La jeune homme lui expliqua que l'évènement Génosha avait été bénéfique pour lui, malgré tout. C'était une force incroyable de pouvoir tirer de bonnes choses de ses malheurs. Son mental avait apparemment l'envie de suivre sa force physique.

"C'est vrai qu'on a eu de la chance."

Elle marqua une pause. Certains avaient apparemment plus souffert, Josh par exemple. Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé de son côté mais ça l'avait marqué. C'est ce qu'il avait montré pendant le mois en tout cas. Mis à part quelques destructions matérielles, ils n'avaient pas soufferts de choses comme des massacres, même si ils les avaient entendus.

La jeune fille eut un grand sourire reconnaissant lorsque le super-mutant lui proposa son aide pour mener son projet à bien. Il avait l'air enthousiasme.

"C'est vrai qu'à part elle..."

Elle se creusa la cervelle quelques secondes.

"On va quand même pas faire un affiche pour demander de l'aide pour faire une affiche non?"

Elle fit une moue devant l'ironie de la situation. Mais ils pouvaient surement faire confiance à Géorgia c'était une fille qui pouvait devenir sérieuse quand...ouais...quand elle le voulait. C'était pas dit que pour le coup...

"Ton idée de chercher sur internet est pas stupide. C'est plus simple de s'appuyer sur une base préexistante. Au pire si ils veulent pas de toi comme déménageur, tu pourras toujours aller chercher les chats coincés dans les arbres."

Disant cela, elle tapa rapidement sur un moteur de recherche pour voir si elle trouvait des résultats en faisant une recherche simple. Si il le fallait, elle ferait une recherche complémentaire plus tard.
Tout en tapant sur le clavier, elle entendit Edeas s'énerver sur son propre ordinateur.

"Des problèmes?"

Se détournant totalement de ce qu'il faisait quelques minutes avant, il s'intéressait à ce que Jolène et Gilles était en train de dire.

"Des trucs sur les asso' de Salem...Pour leur proposer notre aide."

Et là débarqua Derek. Enfin sa projection astrale en tout cas. Il venait de traverser le mur qui conduisait au salon. Elle eut un regard interloqué. Etrange moyen de déplacement.

"Salut Derek, ça va?"

Elle en profita pour checker ce qu'elle avait pu trouver.

Salon

(Edouard en tout petit chou chien-chien qui veut jouer)

- Wah wah...

En dérapant, Edouard aparait du coin de mur adjacent au Salon.

- WOUF grrr!
*J'VAIS T'AVOIR ! Promis*

Il remue son nez et court vers Derek qui passe à travers le fauteuil ou était assise Jolène. Ni une ni deux, Edouard sautait par dessus celui-ci et continuait sa course vers Derek.

À peine arrivé sur place que déja le vilain toutou d'Edouard se faisait entendre dans l'ambrasure de la porte du foyer. Jolène le salua et Derek se dépêcha de lever le pouce en signe d'affirmatif à sa question. Sous forme astrale il ne pouvait pas communiquer et ça le gênait quelque peu. Peut-être que Claire pourrait l'aider, elle était prit avec le même problème après tout...elle était muette.

Ed-Dog fonça directement sur lui, mais toujours intangible le pauvre toutou passa tout droit. Sourire aux lèvres Derek courut vers la fenêtre et passa au travers en effectuant un petit saut.

*AHAH! Tu pourras pas me rejoindre sur ce coup là Animus!*
(HRP:Désoler de sauter vos tours, mais c'est une poursuite et une poursuite se veut rapide :P )

Jardin

« Si la propriétaire du chat est mignonne pourquoi pas… » Fit Gilles en se levant du fauteuil. Il prit place aux côtés de Jolène afin de voir l'écran et l’aider éventuellement sur sa recherche internet. C’est à ce moment là que Derek débarqua en jouant les fantômes.

* Tiens je ne savais pas qu’il s’exerçait dans l’ensemble de l’institut celui-là… hum pratique pour se cacher dans le placard des gens et les espionner. Voilà ! Encore un qui a un pouvoir plus marrant que le miens tsssss… *

Edouard déboula dans la foulée. Ce n’était pas un entrainement ordinaire… plutôt une dispute de couple qui avait mal tourné. Le canadien secoua la tête dépité et se reconnecta sur son sujet. D’autant plus que le petit nouveau voulait apporter maintenant sa pierre à l’édifice… oui disons la première pierre.

« Tu peux te rendre utile effectivement. Il faudrait que tu sois un pro de la communication. Parce qu’on cherche à proposer nos services à la communauté, hors des pif paf boum contre des organisations secrète et autres fanatiques… bref JUSTE nous faire accepter. Facile pour un mutant non ? »

Gilles se gratta le menton, caressant une barbe imaginaire. Il ne prenait pas les choses dans le bon sens. Il cherchait pourquoi le problème était insoluble au lieu de ce concentré sur la solution. Si ça mère l’entendait il serait bon pour être privé de pâte à tartiner chocolaté.

Edouard sautille de gauche à droite pour essayer de faire faire le premier pas à Derek mais il disparait encore une fois.

- WOUF !

* %$&! *

Edouard lève une jambe vers l'arrière et ses deux bras sont bien droits le long de son corps, il lève le nez en l'air et hume. Après un certain moment, il remue son arrière-train et décole en direction du jardin.

Jardin

Alors qu'Edéas proposait son aide une tornade fit son irruption au sein du foyer d'habitude si calme. Les premiers temps Edéas ne cessait de s'étonner devant les différents types de mutants vivant au sein de l'institut, mais avec le temps Edéas avait finit par s'habituer. Aussi ne prêta-il que peu attention à la tornade composé de Derek et Edouard, il regarda seulement un Derek sans corps traverser le mur en direction du jardin et un chien foufou sauter par la fenêtre.

d'un air désespéré Edéas regarda ses deux compagnons :

« Et dire que l'un deux est mon camarade de chambres, vous imaginez l'enfer que je vis chaque jour »

puis Edéas rigola franchement histoire de détendre l'atmosphère. Il répondit ensuite à Jolène et gille qui lui avait brièvement expliqué leur projet. Edéas trouvait l'idée plutôt bonne. La communication ce n'était pas vraiment son fort à lui mais avec l'époque actuelle il devrait trouver beaucoup d'idée

« C'est vraiment une bonne idée votre truc, je trouve si vous avez besoin d'aide je suis partant pour rendre service. Après tout depuis les évènements récents on peut pas dire que les gens nous portent dans leur cœur.
On pourrait peut être faire un affichage dans le hall pour chercher des volontaires, puis contacter des associations d'aide au personnes en difficulté et proposé notre aide, on pourrait créer une sorte de groupe les bénévoles mutants ou quelque chose comme cela ? »

Sa y'est Edéas s'enflammait encore, il faut dire que le jeune homme avait un enthousiasme débordant et beaucoup d'énergie à revendre.

Tout à coup son regard fut attiré par la gazette la sentinelle, Edéas détestait ce journal anti-mutant, mais ce tenir au courant de ce que leurs détracteurs disaient d'eux était une bonne chose pour pouvoir les contrer. Aussi prit-il distraitement la gazette tout en participant à la conversation.

"Tu sais bien que les propriétaires des chats dans les arbres sont toujours de sympathiques grands-mères"

Du moins dans tout ce qu'elle avait put voir où il y avait des chats dans les arbres c'était toujours le cas: une règle avait donc émergé de son esprit chat dans un arbre=grand-mère.

A peine eut-elle le temps de poser la question à Dereck et que ce dernier lui réponde d'un geste de main, un Edouard relativement plus canin qu'humain entra en trombe dans la pièce avant de sauter sur le fantôme du jeune homme en le passant par dessus. Par réflexe, l'écossaise se plia en deux pour ne pas se prendre l'animal avant que ce dernier prenne la suite de l'ectoplasme qui en avait profité pour filer par la fenêtre (ou plutôt à travers la fenêtre).
Jolène se racla la gorge. Ce qu'elle venait de vivre était totalement normal, il ne fallait pas s'inquiéter...Chez des jeunes sans pouvoir ça aurait juste donné une course poursuite normale en y réfléchissant bien. Là c'était plus...heu...particulier, voila tout.

"Lequel des deux déjà?"

Qui était dans quelle chambre n'était pas vraiment sa préoccupation principale: la seule chose qu'elle savait c'était que Kal' était dans la même que Kanata et que ça ne la rassurait pas vraiment tout le temps.
Puis Edeas proposa son aide. Jolène eut un sourire franc: une personne de plus, son projet allait bientôt réussir à conquérir tout le coeur de l'institut si ça continuait. Et en plus le jeune homme avait les mêmes idées que celles qu'ils avaient eut.

"C'est ce qu'on était en train de se dire aussi. En même temps que réussir à motiver des gens sur un papier c'est pas facile facile et qu'il nous faudrait quelqu'un qui réussisse à faire une affiche qui claque un peu au niveau communication. J'suis en train de faire une recherche pour voir si y a des trucs déjà créés à Salem..Au pire on mettra un truc qui attire le regard avec des couleurs vives, sinon les gens verront pas qu'y a quelque chose de nouveau."

Le jeune homme vit la sentinelle qui se trouvait là et commença à la parcourir d'un oeil distrait. Jolène ne l'avait pas encore lue. Ils devaient faire leurs choux gras de ce qu'il s'était passé à Génosha.

"Alors? Ils nous envoient des fleurs?"

Des chardons surement.

Tandis que Gilles, Jolène et Edeas devisaient et prenaient du bon temps, un petit être les observait avec envie...


Bien calée dans les branches d'une plante en pot, une petite grenouille tentait maladroitement d'asseoir sa position. Elle poussa quelques bruits typiques de son espèce, regarda à droite puis à gauche et... dit :

"Je... Je peux me joindre à vous ?"

La voix était étrangement douce et humaine. Comme celle d'un enfant terrifié.

Edéas était ravi de pouvoir participer à un projet collaboratif pouvant améliorer l'image mutante.
Tout en feuilletant le journal Edéas écoutait jolêne, apparemment à eux trois, ils avaient de l'énergie et de la bonne volonté à revendre mais la façon d'agir restait encore flou.

« Pour la recherche de bénévole au lieu de faire un affiche il suffit d'aller questionner tous nos camarades et de les harceler s'il le faut pour trouver des volontaires, au pire ont peux même utiliser les communicateurs pour faire une annonce générale sa doit être possible non ? »

puis après une brève pause Edéas reprit

« Je vais t'aider dans ta recherche d'association, car le mieux c'est de commencer par une ou plusieurs associations déjà existante et peut être essayer de faire couvrir nos actions future par un journaliste histoire de faire d'une pierre deux coups, rehausser notre cote de popularité et nous faire connaître »

Edéas s'arrêta alors, la première de couverture parlait d'une déclaration d'attentats sur le territoire des états unis cela allait de mal en pis mais ce qui retint son attention fut un article parlant d'une bande de justicier masqué venant de l'institut Xavier, sa ne pouvait qu'être les justixs Edéas en était sur. Il allait reprendre lorsqu'une voix non identifié fit son irruption Edéas sursauta et chercha qui parlait ainsi pour se rendre compte que la voix provenait d'une grenouille

* Étrange comme mutation mais après tous *

Edéas allait demander qui était le nouvel arrivant lorsque Gille prit le devant, Edéas se contenta d'un petit :

« Salut »

suivit d'un

« Au fait Gille vous êtes en photo dans le journal et on peut pas dire que sa soit en bien... »

Edéas se demandait qu'elle serait la réaction des profs en apprenant cela surement pas bonne....

Ouaip. Le harcèlement elle y avait pensé aussi mais ça prenait beaucoup de temps et d'énergie, mais ce serait un moindre mal par rapport au bénéfice...Par contre...

"L'idée du communicateur est pas mal, ça permettrait de tenir tout le monde au courant d'un coup...Par contre je sais pas si on peut les utiliser pour ce genre de trucs. Gilles?"

C'était le plus ancien d'entre eux, il devait forcément savoir plus de trucs si ce qui pouvait se faire ou ne pas se faire ici non?

"Mais on va d'abord commencer par mettre notre idée un peu plus en forme et voir si on croise d'autres personnes d'ici là...c'est toujours mieux de parler directement aux gens."

Edeas proposa qu'on se fasse connaitre d'un journal pour les aider à débuter.

"Il doit bien y avoir un journal pour la ville de Salem non? J'veux dire un truc purement municipal, ça permettrait de mettre les gens du coin au courant, ceux qu'on pourra aider le plus facilement."

C'est alors que l'Ecossaise entendit une autre voix qu'elle n'avait jamais entendue, et dont elle ne voyait pas le possesseur. Après quelques secondes, elle se rendit compte que la voix juvénile provenait d'une grenouille accrochée dans une plante en pot.

"Bien sûr que tu peux venir."

Elle marqua une pause, étrange de rester métamorphoser ici. A moins que ça ne soit comme pour Josh, une mutation pour toujours. Pour le coup ça serait vraiment, mais vraiment pas de chance.

"Je savais pas qu'on avait un métamorphe batracien dans l'institut. Tu t'appelles comment?"

Gilles ayant prit les devant pour les autres questions, elle pensa que faire les présentations pourrait être une bonne idée.

"Moi c'est Jolène."

Elle observait avec attention la petite bête verte, au cas où elle aurait besoin d'aide pour les rejoindre.

La petite grenouille s'avança hors des branches de la plante en poussant un bruit qui parut être, aux oreilles des trois amis, un soupir de soulagement.

"Non, vous en avez pas" répliqua la bestiole à Jolène quand cette dernière posa sa question au sujet des animorphes de batraciens à l'Institut. "J'suis venu depuis mon marécage, jusqu'ici. La route a été longue et effrayante et..."

Il regarda d'un œil avide les mutants.

"... auriez vous un bol d'eau dans lequel je pourrais me rafraichir ? J'viens d'arriver et ça fait des jours que j'ai pas fait trempette !"

La petite bête coassa quelque peu avant de reprendre :

"Je m'appelle Lenny. Et j'suis comme vous. Enfin presque... J'ai appris votre existence dans un vieux journal et... J'suis en mission"

Jardins

(Toujours en chien chien À DEUX PATTES)

Et c'est un Edouard qui arrive cette fois-ci en sens inverse, il se tient droit, ferme les yeux et fait doucement un 360 degrés. Il cherche... et cherche.

Soudain, il arrête. Il ouvre les yeux et observe les gens un instant avant de tourner la tête vivement vers Lenny. Curieux, il penche la tête sur le côté en poussant un drôle de gémissement.

*Mmm ?*

Et il reprend sa route, d'abord le fantôme, ensuite le grenouille.

Chambres

Edéas était plutôt content, Jolêne semblait apprécier ses idées. Cependant l'arrivé de Kermit la grenouille avait coupé court à la discussion. Après que chacun eut salué la grenouille, cette dernière se présenta, elle se prénommait Lenny, et apparemment elle avait affrontée un certain nombre de routes dangereuses pour venir ici. Cela intriguait fort Edéas qu'est ce qu'une petite grenouille pouvait bien avoir de si important à leur demander pour venir ici.

Edéas allait poser un certain nombres de question à Lenny lorsque un chien chien fou entra en trombe dans la pièce et en ressortit aussi vite qu'il était venu. Avec un regard abattu Edéas dit à Jolène:

« c'est celui la qui est dans ma chambre »

Puis il enchaina après que gille eut parlé:

« moi c'est Edéas, en effet quel est ta mission ? Et pourquoi es tu venu ici ? Et comment cela tu n'es pas comme entièrement comme nous ? »

Edéas s'arrêta alors se rendant compte qu'une fois encore son enthousiasme débordant avait encore pris le dessus...

La grenouille avait apparemment fait un long voyage pour arriver jusqu'ici. Elle devait être exténuée. Elle allait pour dire quelque chose lorsque le même chien que tout à l'heure revint dans la pièce mais dans l'autre sens. Edeas lui signifia que c'était avec lui qu'il dormait. Elle acquiesça d'un signe de tête avant de retourner son attention sur le petit batracien. Elle signifia son besoin d'eau avant de leur avouer qu'elle était ici en mission.

"Pas la peine Gilles, j'vais y aller et je reviens de suite."

Bien qu'elle voulait absolument connaitre les raisons de la venue de la grenouille mais voulait tout faire pour que leur invité se sente bien ici. Elle se leva et se dirigea d'un pas pressé vers la cuisine

cuisine

***

cuisine

L'écossaise revint avec un saladier rempli d'eau dans les mains d'un pas moins assuré que lors de son départ. Elle avait peut-être vu un peu gros mais bon...Mieux vaut trop que pas assez. Même si présentement, elle pouvait renverser la moitié du liquide au moindre de ses pas -elle éclaboussa légèrement le sol avant de poser le récipient près de l'ordinateur.

"Et voila! J'espère que ça suffira. Alors?"

Elle souhaitait savoir ce que Lenny avait bien put dire pendant sa courte absence. Et puis elle se rappela de l'homme inconnu qui s'était trouvé dans la cuisine.

"Ha...et le nouveau prof -enfin je pense- est dans la cuisine en ce moment même."

Pas forcément nécessaire mais si jamais ils étaient assez curieux pour aller le voir...Elle n'avait pas eut le temps de bien le regarder mais...Bref...L'histoire de Lenny donc...

Spoiler:

Lenny sursauta au passage d'Édouard. Visiblement, la petite grenouille semblait avoir une terreur noire du jeune animorphe. Comme si cela lui rappelait le souvenir mordant d'autres animaux bien plus agressifs.

C'est donc avec un soulagement non feint que Lenny alla s'installer dans le saladier d'eau. Sa gorge se gonfla et il se prit même à entonner un chant plutôt typique pour un batracien. Au bout de quelques instants, Lenny reprit la parole :

"Tout d'abord, je suis comme vous. Un mutant. J'suis un animorphe de grenouille, sauf que j'arrive pas à retrouver forme humaine. Mais ça c'est pas grave. Ma vie était pourrie à la base et... J'aime être une grenouille, en fait. Sauf que..."

Il coassa quelque peu, nerveusement, avant de reprendre :

"Avec mon ami Hal la marmotte, nous vivons dans un petit marécage non loin de l'Université de Houston. Nous sommes en paix avec les autres créatures et je dois juste faire gaffe aux rapaces et autres oiseaux de proie. C'est une belle vie. Je passe beaucoup de temps à chanter et Hal s'exerce à la peinture rupestre. Mais..."

Lenny baissa les yeux.

"Depuis quelques temps, les lourdauds de l'Université souhaiteraient convertir mon marécage en terrains de sport. Pire ! Le département scientifique va chercher des spécimens dans le marécage pour faire des expériences sur eux. Nous, les créatures du marais, nous avons peur ! Et comme je suis mutant et que Hal aussi, on s'est dit qu'on aurait besoin des services de l'Institut Xavier..."

Une fois son sac vidé, Lenny se mit à coasser de nouveau joyeusement.