Réunion... formelle ? Informelle ?
+7
Claire Miller
Robin Hoster
Derek Autate
Gilles Martin
Luther Pollender
Carrie Marcin
Ken O'Connell
11 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Réunion... formelle ? Informelle ?
Ven 12 Nov 2010 - 22:30
Ken toqua à la porte de Carrie. Pas de réponse. Ca ne l'étonnait pas, en fait : il se doutait bien qu'elle devait être occupée à gérer quelques dossiers ou à accueillir les nouveaux. Il s'était fait discret lui-même depuis plusieurs semaines et savait bien qu'il était facile de devenir introuvable dans l'Institut. C'en était même assez rassurant, de pouvoir se fondre dans la bâtisse pour oublier ses soucis et ses angoisses.
Lui-même en éprouvait moins qu'auparavant mais il avait besoin de discuter avec son professeur. Il l'estimait grandement et pensait qu'elle était la plus à même de pouvoir l'écouter et de pouvoir le conseiller. Il était là depuis longtemps maintenant, plus que la majorité des étudiants, et il avait vu beaucoup de choses... beaucoup de choses horribles. Malgré ce qu'on pouvait penser, O'Connell ne s'était pas habitué aux décès, trahisons et autres moments tragiques, et il espérait trouver une oreille pour une fois compréhensive auprès de Carrie.
Il savait cependant bien au fond qu'elle n'était pas la plus douée pour ça, mais il avait confiance en elle et elle le connaissait autant que Rachel. Et pour Rachel...
Il n'était pas arrivé à la trouver dans l'Institut et elle lui manquait. Ils étaient bien ensemble mais il avait l'impression de moins la voir, d'avoir moins de temps pour eux ; c'était difficile. Elle était l'élément-clé de sa vie à l'Institut, sa base, son phare. Il espérait qu'il n'y avait pas de problème entre eux, et espérait surtout qu'elle arriverait bientôt.
Fury décida cependant, au lieu d'aller la chercher encore, de rester là, à attendre. Il remonta le col de son long manteau noir : malgré le mois et le chauffage, il avait froid. Il couvait peut-être quelque chose, d'où son pull, son gros jean et ce manteau. Il était bien armé pour attendre Carrie Marcin... si elle se décidait à revenir dans son bureau.
Lui-même en éprouvait moins qu'auparavant mais il avait besoin de discuter avec son professeur. Il l'estimait grandement et pensait qu'elle était la plus à même de pouvoir l'écouter et de pouvoir le conseiller. Il était là depuis longtemps maintenant, plus que la majorité des étudiants, et il avait vu beaucoup de choses... beaucoup de choses horribles. Malgré ce qu'on pouvait penser, O'Connell ne s'était pas habitué aux décès, trahisons et autres moments tragiques, et il espérait trouver une oreille pour une fois compréhensive auprès de Carrie.
Il savait cependant bien au fond qu'elle n'était pas la plus douée pour ça, mais il avait confiance en elle et elle le connaissait autant que Rachel. Et pour Rachel...
Communicateur a écrit:"Rachel ? C'est Ken. Je vais voir Carrie Marcin. On peut se voir, plus tard ? Enfin, si t'as le temps."
Il n'était pas arrivé à la trouver dans l'Institut et elle lui manquait. Ils étaient bien ensemble mais il avait l'impression de moins la voir, d'avoir moins de temps pour eux ; c'était difficile. Elle était l'élément-clé de sa vie à l'Institut, sa base, son phare. Il espérait qu'il n'y avait pas de problème entre eux, et espérait surtout qu'elle arriverait bientôt.
Fury décida cependant, au lieu d'aller la chercher encore, de rester là, à attendre. Il remonta le col de son long manteau noir : malgré le mois et le chauffage, il avait froid. Il couvait peut-être quelque chose, d'où son pull, son gros jean et ce manteau. Il était bien armé pour attendre Carrie Marcin... si elle se décidait à revenir dans son bureau.
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Lun 15 Nov 2010 - 1:58
Carrie tourna le coin du corridor qui menait jusqu'à son bureau, fulminant. Sa journée avait pourtant bien commencé! Elle avait mangé un bon repas, avait eu une conversation convenable avec Robin et avait recroisé le nouveau professeur qui remplaçait Sahari. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur les journaux. Elle marcha à pas rapides vers la porte de son bureau, aveugle de rage et ne remarquant qu'à la dernière minute Ken qui l'attendait. Qu'est-ce qu'il lui voulait lui? Elle n'avait pas le temps de se calmer que déjà un JustiX se pointait à son bureau. S'était-il découvert un pouvoir de télépathie qu'il lui avait permis de deviner qu'elle avait l'intention de tous les TU- rencontrer.
"Monsieur O'Connell." le salua-t-elle simplement et froidement.
Elle ouvrit la porte de son bureau qui n'était pas verrouillé et la laissa ouvert pour que Ken la suive à l'intérieur. Elle trouva une copie des deux journaux sur son bureau et les regarda en tentent de garder son calme. Comment avaient-ils OSER?! Dans son DOS?! Elle les prit tous les deux, contourna son bureau et s'installa à sa chaise.
"Que puis-je faire pour vous Monsieur O'Connell" demanda-t-elle tout aussi froidement.
"Monsieur O'Connell." le salua-t-elle simplement et froidement.
Elle ouvrit la porte de son bureau qui n'était pas verrouillé et la laissa ouvert pour que Ken la suive à l'intérieur. Elle trouva une copie des deux journaux sur son bureau et les regarda en tentent de garder son calme. Comment avaient-ils OSER?! Dans son DOS?! Elle les prit tous les deux, contourna son bureau et s'installa à sa chaise.
"Que puis-je faire pour vous Monsieur O'Connell" demanda-t-elle tout aussi froidement.
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mar 16 Nov 2010 - 23:30
"Euh..."
Ken avait déjà connu Carrie énervée. Il l'avait même déjà vue hors de ses gonds, et il sentait qu'elle s'approchait des limites de son comportement connu. Elle avait vraiment l'air d'être enragée, mais elle contrôlait sa colère - pour le moment. Il craignait que les JustiX soient la cause d'un tel déferlement de sentiments violents : ils étaient sortis en costume sans autorisation et s'il ne s'était pas passé grand-chose de mal à ce qu'il savait, ça n'irait sûrement pas à leur professeur.
Oui, peut-être que la raison de cette colère était leur comportement, mais il y avait aussi une chance - mince - qu'ils n'y soient pour rien.
*Pitié, faites que ça soit... je veux pas l'affronter alors qu'elle est comme ça... je suis pas sûr que mon pouvoir fonctionnera si elle se met à nous bastonner.*
Il savait bien que Carrie ne leur ferait jamais de mal physiquement, mais une personne qui n'avait jamais subi une colère Marcine n'avait jamais subi de colère. O'Connell déglutit difficilement.
"Je reviendrais plus tard, je crois... je veux pas vous déranger. C'était pas si important..."
Être courageux, c'est bien. Être encore là pour raconter le combat, c'était quand même mieux que de se sacrifier et espérer que les autres narrent ses faits de gloire. Le salut était dans la fuit, il en était sûr, mais Fury craignait que cette possibilité n'existe déjà plus pour lui.
Ken avait déjà connu Carrie énervée. Il l'avait même déjà vue hors de ses gonds, et il sentait qu'elle s'approchait des limites de son comportement connu. Elle avait vraiment l'air d'être enragée, mais elle contrôlait sa colère - pour le moment. Il craignait que les JustiX soient la cause d'un tel déferlement de sentiments violents : ils étaient sortis en costume sans autorisation et s'il ne s'était pas passé grand-chose de mal à ce qu'il savait, ça n'irait sûrement pas à leur professeur.
Oui, peut-être que la raison de cette colère était leur comportement, mais il y avait aussi une chance - mince - qu'ils n'y soient pour rien.
*Pitié, faites que ça soit... je veux pas l'affronter alors qu'elle est comme ça... je suis pas sûr que mon pouvoir fonctionnera si elle se met à nous bastonner.*
Il savait bien que Carrie ne leur ferait jamais de mal physiquement, mais une personne qui n'avait jamais subi une colère Marcine n'avait jamais subi de colère. O'Connell déglutit difficilement.
"Je reviendrais plus tard, je crois... je veux pas vous déranger. C'était pas si important..."
Être courageux, c'est bien. Être encore là pour raconter le combat, c'était quand même mieux que de se sacrifier et espérer que les autres narrent ses faits de gloire. Le salut était dans la fuit, il en était sûr, mais Fury craignait que cette possibilité n'existe déjà plus pour lui.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Ven 19 Nov 2010 - 22:14
C'était là qu'il fallait être. Non pas tant pour quelque obscur dessein machiavélique, mais tout simplement parce que son instinct québécois lui disait qu'en cet instant, Carrie allait probablement avoir besoin de son soutien pour quelque obscur projet satanique.
Ou tout simplement, c'est que Luther voulait lui parler de toutes ces histoires de super-héros, parce que mine de rien, ça le chicotait. Une grosse partie de son équipe était parti en vadrouille et en costume pour... se ramasser un article absolument élogieux dans la presse qu'il avait pu lire au passage ; mais lui se sentait loin de ses niaiseries. Ceci étant, même s'il était souvent dit que le con avait raison parce que le con était nombreux, et qu'il avait niaisé Derek sur la question, Luther ne pouvait s'empêcher de se demander s'il n'était pas un peu à côté de la plaque.
Ou bien juste à côté des JustiX ?
En tout cas, si une seule personne dans son équipe semblait assez indiquée pour parler de tout ça, c'était bien Carrie. Malheureusement, Ken était arrivé avant lui...
Le Québécois resta donc un instant dans l'encadrement de la porte, puis fit un pas arrière, et un pas de côté, pour aller s'appuyer contre le montant, en attendant que Ken ait fini ce qu'il était venu faire.
Ou tout simplement, c'est que Luther voulait lui parler de toutes ces histoires de super-héros, parce que mine de rien, ça le chicotait. Une grosse partie de son équipe était parti en vadrouille et en costume pour... se ramasser un article absolument élogieux dans la presse qu'il avait pu lire au passage ; mais lui se sentait loin de ses niaiseries. Ceci étant, même s'il était souvent dit que le con avait raison parce que le con était nombreux, et qu'il avait niaisé Derek sur la question, Luther ne pouvait s'empêcher de se demander s'il n'était pas un peu à côté de la plaque.
Ou bien juste à côté des JustiX ?
En tout cas, si une seule personne dans son équipe semblait assez indiquée pour parler de tout ça, c'était bien Carrie. Malheureusement, Ken était arrivé avant lui...
Le Québécois resta donc un instant dans l'encadrement de la porte, puis fit un pas arrière, et un pas de côté, pour aller s'appuyer contre le montant, en attendant que Ken ait fini ce qu'il était venu faire.
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Sam 20 Nov 2010 - 16:54
"Vous ne ferez rien de la sorte, Monsieur O'Connell." coupa Carrie d'une voix ferme. "Vous allez me dire ce que vous aviez à me dire et ensuite nous aurons une looongue discussion avec vos copains JustiX."
Carrie croisa les jambes et plaça ses mains sur son bureau, comme si elle attendait patiemment le moment du jugement, qu'elle savait lui serait favorable. La colère avait laissé place à une certaine anticipation de la situation. L'avocate savourait le moment où elle pourrait rencontrer ses JustiX et leur demander ce qui leur avait pris de jouer aux superhéros dans Salem Center! Faudrait qu'elle trouve mieux par contre...Une phrase bien punchée qui allait les mettre tous par terre. Elle prit son communicateur et envoya un message à tous les JustiX, sa voix ferme, mais étrangement gentille:
"Ici Carrie Marcin. Vous êtes convoquez à mon bureau immédiatement."
Du coin de l'oeil elle vit Luther arriver à son bureau. Il avait fait vite...Mais elle ne le voyait pas sur les images et savait qu'il n'aurait probablement pas accepté de faire une chose de la sorte.
"Ah Monsieur Pollender. Entrez, je vous prie, entrez."
Carrie pointa une chaise à côté de Ken. Elle fronça les sourcils en se demandant pourquoi était-il venu à son bureau aussi vite...Soit il avait demandé à la jeune McCallum de lui faire un voyage express jusqu'à son bureau, mais Carrie en doutait car elle se serait fait remarquer par tous en arrivant. Donc c'était parce qu'il avait quelque chose à lui demander.
"Que puis-je faire pour vous, Monsieur Pollender?"
Carrie croisa les jambes et plaça ses mains sur son bureau, comme si elle attendait patiemment le moment du jugement, qu'elle savait lui serait favorable. La colère avait laissé place à une certaine anticipation de la situation. L'avocate savourait le moment où elle pourrait rencontrer ses JustiX et leur demander ce qui leur avait pris de jouer aux superhéros dans Salem Center! Faudrait qu'elle trouve mieux par contre...Une phrase bien punchée qui allait les mettre tous par terre. Elle prit son communicateur et envoya un message à tous les JustiX, sa voix ferme, mais étrangement gentille:
"Ici Carrie Marcin. Vous êtes convoquez à mon bureau immédiatement."
Du coin de l'oeil elle vit Luther arriver à son bureau. Il avait fait vite...Mais elle ne le voyait pas sur les images et savait qu'il n'aurait probablement pas accepté de faire une chose de la sorte.
"Ah Monsieur Pollender. Entrez, je vous prie, entrez."
Carrie pointa une chaise à côté de Ken. Elle fronça les sourcils en se demandant pourquoi était-il venu à son bureau aussi vite...Soit il avait demandé à la jeune McCallum de lui faire un voyage express jusqu'à son bureau, mais Carrie en doutait car elle se serait fait remarquer par tous en arrivant. Donc c'était parce qu'il avait quelque chose à lui demander.
"Que puis-je faire pour vous, Monsieur Pollender?"
- Gilles MartinLycée
- Age : 33
Nom de code : SMASH
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Dim 21 Nov 2010 - 16:20
Gilles se posait énormément de questions en rejoignant le bureau de Carrie. Elle les avait convoqué sans pour autant en préciser l’objet. Nul doute que c’était à cause de leur photo dans le journal mais qu’est-ce que l’avocat en pensait ? Etait elle en colère sur le fond de l’action ou sur la forme ? Après tout l’équipe a tenté de conduire leur esprit de Justix jusque dans les rues de Salem mais ils l’ont fait dans le dos de leur professeur…
Le canadien pestait souvent contre les actions dangereuses effectuées au nom de l’institut et depuis qu’il avait quasiment acquis le contrôle de son pouvoir, il songeait à chaque fin de mission à partir. Mais il n’était jamais passé à l’acte, car malgré tout il avait trouvé un équilibre ici et puis il n’avait jamais vu autant de belles filles au mètre carré ! Plus il s’approchait du bureau plus il était convaincu d’une chose… il ne voulait pas s’en aller. Il n’en n’avait jamais vraiment prit conscience, il croyait même qu’il serait indifférent lors de son départ, mais c’était ce mentir…
Smash frappa à la porte du bureau avant d’y pénétrer. Ken, le type bien sous tous rapports était là, ainsi que son camarade de chambre Luther. Le traite en quelque sorte, il n’avait pas participé à l’expédition… trop occuper avec Jason probablement.
« Bonjour » Se contenta d’annoncer le Justix avant de prendre place près de Fury en serrant les dents.
Le canadien pestait souvent contre les actions dangereuses effectuées au nom de l’institut et depuis qu’il avait quasiment acquis le contrôle de son pouvoir, il songeait à chaque fin de mission à partir. Mais il n’était jamais passé à l’acte, car malgré tout il avait trouvé un équilibre ici et puis il n’avait jamais vu autant de belles filles au mètre carré ! Plus il s’approchait du bureau plus il était convaincu d’une chose… il ne voulait pas s’en aller. Il n’en n’avait jamais vraiment prit conscience, il croyait même qu’il serait indifférent lors de son départ, mais c’était ce mentir…
Smash frappa à la porte du bureau avant d’y pénétrer. Ken, le type bien sous tous rapports était là, ainsi que son camarade de chambre Luther. Le traite en quelque sorte, il n’avait pas participé à l’expédition… trop occuper avec Jason probablement.
« Bonjour » Se contenta d’annoncer le Justix avant de prendre place près de Fury en serrant les dents.
- InvitéInvité
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Dim 21 Nov 2010 - 18:04
L'appel de Carrie, bien que relativement calme, avait sonné comme un coup de canon dans une petite piece vide, glaçant Jade sur place. Une chose était certaine, elle n'allait pas leur distribuer des bonbons. Nul doute qu'elle avait eut vent de la petite sortie de l'équipe, comme l'étaient tous les lecteurs de la Sentinelle. Aussi ce fut avec uen légère appréhension et uen mine pas très fière que Jade passa à côté de Luther dans le couloir, juste à côté de la porte du bureau de leur prof. Qu'attendait il? Carrie était elle occupée à étrangler l'un d'eux?
La voix de celle ci provenait de l'interieur de la pièce, priant le Quebequois de blondinet à entrer. L'appel dans le communicateur ayant été plutot clair, Jade supposa qu'elle devait également entrer, ce qu'elle fit à la suite de Luther.
Dans la pièce se tenaient déja Gilles et Ken, pas très rassurés eux non plus. Jade repoussa la porte derrière elle, sans pour autant la fermer puis alla se positinner à côté de ses camarades, en rang d'oignon et au garde à vous.
"Bonjour mademoiselle!" Dit elle cependant innocemment. Puis à voix basse, entre ses dents, elle ajouta pour Gilles: "Elle va nous tuer tu penses?"
La voix de celle ci provenait de l'interieur de la pièce, priant le Quebequois de blondinet à entrer. L'appel dans le communicateur ayant été plutot clair, Jade supposa qu'elle devait également entrer, ce qu'elle fit à la suite de Luther.
Dans la pièce se tenaient déja Gilles et Ken, pas très rassurés eux non plus. Jade repoussa la porte derrière elle, sans pour autant la fermer puis alla se positinner à côté de ses camarades, en rang d'oignon et au garde à vous.
"Bonjour mademoiselle!" Dit elle cependant innocemment. Puis à voix basse, entre ses dents, elle ajouta pour Gilles: "Elle va nous tuer tu penses?"
- Derek AutateJustiX
- Age : 31
Nom de code : Ghost
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Lun 22 Nov 2010 - 15:01
Terrain de Sport
Derek arriva dans le bureau de Carrie légèrement en sueur dans son habit de sport JustiX. Il s’essuya le front du revers de la main et examina l’intérieur du bureau. Jade, Gilles, Ken, Luther et Carrie. Tous à l’exception de Carrie et de Luther, semblaient nerveux et pas à l’aise d’être là. Reprenant son souffle il salua tout le monde de la tête sans rien dire. Il demeura debout près de l’entrée.
*Peut-être que j’aurais du venir en projection astrale, je m’en serais sortie vivant et indemne. *
Il y avait deux raison possible à une telle réunion, soit Pulse savait pour leur escapade et désirait les massacrés sur place pour une raison qu’elle allait probablement leur expliquer juste avant de mettre fin à leur jours, soit ils quittaient pour aller en mission.
En fait il y avait peut-être même une troisième option. Celle inverse de la première. Elle savait pour l’escapade et désirait leur dire qu’elle appréciait leur initiative et les encouragerait à recommencer, mais cette option sonnait faux.
Seul Carrie connaissait la vraie raison, et ils la connaitraient bien assez tôt.
Derek arriva dans le bureau de Carrie légèrement en sueur dans son habit de sport JustiX. Il s’essuya le front du revers de la main et examina l’intérieur du bureau. Jade, Gilles, Ken, Luther et Carrie. Tous à l’exception de Carrie et de Luther, semblaient nerveux et pas à l’aise d’être là. Reprenant son souffle il salua tout le monde de la tête sans rien dire. Il demeura debout près de l’entrée.
*Peut-être que j’aurais du venir en projection astrale, je m’en serais sortie vivant et indemne. *
Il y avait deux raison possible à une telle réunion, soit Pulse savait pour leur escapade et désirait les massacrés sur place pour une raison qu’elle allait probablement leur expliquer juste avant de mettre fin à leur jours, soit ils quittaient pour aller en mission.
En fait il y avait peut-être même une troisième option. Celle inverse de la première. Elle savait pour l’escapade et désirait leur dire qu’elle appréciait leur initiative et les encouragerait à recommencer, mais cette option sonnait faux.
Seul Carrie connaissait la vraie raison, et ils la connaitraient bien assez tôt.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Lun 22 Nov 2010 - 15:16
La situation avait un petit quelque chose de comique, mais en même temps, une petite aura terrifiante. Semblable à ces grands silences qui précèdent les tempêtes. Luther avait été plutôt bien accueilli par Carrie, rien d'inhabituel jusque là, mais il lui avait semblé détecter une petite pointe acerbe dans sa façon de s'adresser à Ken qui, pour une fois, ne faisait pas le malin.
Et puis elle avait appelé tous les autres. Est-ce qu'elle avait appelé les autres pour avoir toute l'équipe au complet pour parler de totalement autre chose ? Ou bien elle voulait expédier Luther, et s'occuper personnellement du cas du reste de l'équipe ? Qu'est-ce que c'était que ce cirque ?
Elle n'avait pas besoin du Québécois pour passer un savon aux autres. Il était venu là spontanément. Par hasard presque. Mais les autres arrivaient déjà : Gilles, Jade, Derek... Il manquait encore Edouard ? Mais peut-être le Dr. Zachary l'avait-il déjà anéanti par ailleurs ?
La tension était palpable, ils étaient visiblement tendus. Et à vue de nez, il semblaient suffisamment dingues pour se serrer les coudes face à l'ouragan. Mais mal à l'aise tout de même... Pour le coup, Luther ne savait pas trop ce qu'il était mieux de faire : aborder le sujet pour lequel il était venu risquait de déclencher l'ire professorale, et serait malvenu si Carrie les avait fait venir pour autre chose.
Ceci dit, il n'avait pas répondu à la question qui lui avait été posée. Ce qu'il faisait là. Que dire ? Trouver une formule diplomatique, tant pour sa professeur que ses coéquipiers.
"Ben en fait là... J'avais une couple de choses qui me chicotaient, sur l'équipe pis tout ça... Mais j'ai comme le sentiment que je vais avoir mes réponses sans avoir besoin de poser les questions...", répondit-il avec autant d'assurance que possible.
Après tout, il n'avait rien à se reprocher ! Même s'il risquait d'être périlleux de rester stoïque quand les autres se font remonter les bretelles à côté de soi.
Et puis elle avait appelé tous les autres. Est-ce qu'elle avait appelé les autres pour avoir toute l'équipe au complet pour parler de totalement autre chose ? Ou bien elle voulait expédier Luther, et s'occuper personnellement du cas du reste de l'équipe ? Qu'est-ce que c'était que ce cirque ?
Elle n'avait pas besoin du Québécois pour passer un savon aux autres. Il était venu là spontanément. Par hasard presque. Mais les autres arrivaient déjà : Gilles, Jade, Derek... Il manquait encore Edouard ? Mais peut-être le Dr. Zachary l'avait-il déjà anéanti par ailleurs ?
La tension était palpable, ils étaient visiblement tendus. Et à vue de nez, il semblaient suffisamment dingues pour se serrer les coudes face à l'ouragan. Mais mal à l'aise tout de même... Pour le coup, Luther ne savait pas trop ce qu'il était mieux de faire : aborder le sujet pour lequel il était venu risquait de déclencher l'ire professorale, et serait malvenu si Carrie les avait fait venir pour autre chose.
Ceci dit, il n'avait pas répondu à la question qui lui avait été posée. Ce qu'il faisait là. Que dire ? Trouver une formule diplomatique, tant pour sa professeur que ses coéquipiers.
"Ben en fait là... J'avais une couple de choses qui me chicotaient, sur l'équipe pis tout ça... Mais j'ai comme le sentiment que je vais avoir mes réponses sans avoir besoin de poser les questions...", répondit-il avec autant d'assurance que possible.
Après tout, il n'avait rien à se reprocher ! Même s'il risquait d'être périlleux de rester stoïque quand les autres se font remonter les bretelles à côté de soi.
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 24 Nov 2010 - 16:55
Ken allait répondre aux questions de Carrie quand Luther arriva, puis Gilles, Jade et Derek. Le JustiX n'étant pas parti avec eux en ville reprit la parole et énonça tout haut mais indirectement le sujet qui allait être celui de la discussion, et il comprit très bien que Luther avait du mal avec ce qu'il s'était passé et sa position dans l'équipe. Ca se comprenait : eux étaient maintenant liés par un événement commun, une expérience unie qui allait leur faire avoir des mauvais points par Carrie mais qui allait les souder. Mais lui serait à côté.
Pour peu, il ressentit presque de la compassion pour Luther, mais ça n'alla pas jusque-là. O'Connell n'avait rien contre lui, mais il n'avait rien pour lui non plus. Il n'avait pas voulu venir ? Bien, c'était son choix et finalement ça n'avait peut-être pas été la pire décision. Cependant, il se rappelait qu'ils n'avaient jamais été d'accords et qu'ils ne seraient sûrement jamais amis. Ce n'était pas grave : du moment qu'il y avait de la politesse et du respect, ça lui suffisait.
"Je suis là pour sûrement les mêmes raisons que Luther, et un peu les autres, mademoiselle Marcin."
Il soupira : oui, ça allait faire mal, il le sentait déjà. En tant que plus ancien des JustiX, il se sentait l'obligation de prendre la parole et de subir les premiers feux. En plus, si la sanction devenait physique, son pouvoir devrait pouvoir l'aider à survivre. Normalement. Peut-être. Un jour.
Bon, au moins finirait-il en héros. Ca serait déjà ça.
"C'est à cause des articles de la Sentinelle et de l'Eastern News, n'est-ce pas ? De notre petit voyage à Salem en costumes, à essayer d'aider ou au moins à se balader ensemble. Crevons l'abcès... c'est de ma faute. C'était mon idée et j'ai poussé les autres à le faire, comme une sorte de rite de passage JustiX. C'était stupide, même si ça partait d'une bonne idée. J'en assume l'entière responsabilité."
Fury préférait dire que ça venait de lui plutôt que de Derek : il ne voulait pas que son jeune camarade souffre pour ça. Il ne savait pas jusqu'où irait Carrie dans la punition, mais il était là depuis longtemps et avait fait la paix avec lui-même et ses pouvoirs. Il pourrait se retrouver dehors, exclu de l'Institut. Même s'il ne le préférait pas.
Pour peu, il ressentit presque de la compassion pour Luther, mais ça n'alla pas jusque-là. O'Connell n'avait rien contre lui, mais il n'avait rien pour lui non plus. Il n'avait pas voulu venir ? Bien, c'était son choix et finalement ça n'avait peut-être pas été la pire décision. Cependant, il se rappelait qu'ils n'avaient jamais été d'accords et qu'ils ne seraient sûrement jamais amis. Ce n'était pas grave : du moment qu'il y avait de la politesse et du respect, ça lui suffisait.
"Je suis là pour sûrement les mêmes raisons que Luther, et un peu les autres, mademoiselle Marcin."
Il soupira : oui, ça allait faire mal, il le sentait déjà. En tant que plus ancien des JustiX, il se sentait l'obligation de prendre la parole et de subir les premiers feux. En plus, si la sanction devenait physique, son pouvoir devrait pouvoir l'aider à survivre. Normalement. Peut-être. Un jour.
Bon, au moins finirait-il en héros. Ca serait déjà ça.
"C'est à cause des articles de la Sentinelle et de l'Eastern News, n'est-ce pas ? De notre petit voyage à Salem en costumes, à essayer d'aider ou au moins à se balader ensemble. Crevons l'abcès... c'est de ma faute. C'était mon idée et j'ai poussé les autres à le faire, comme une sorte de rite de passage JustiX. C'était stupide, même si ça partait d'une bonne idée. J'en assume l'entière responsabilité."
Fury préférait dire que ça venait de lui plutôt que de Derek : il ne voulait pas que son jeune camarade souffre pour ça. Il ne savait pas jusqu'où irait Carrie dans la punition, mais il était là depuis longtemps et avait fait la paix avec lui-même et ses pouvoirs. Il pourrait se retrouver dehors, exclu de l'Institut. Même s'il ne le préférait pas.
- Robin HosterJustiX
- Age : 33
Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Jeu 25 Nov 2010 - 17:59
Robin craignait la réaction de Carrie. Il l'avait vu partir de la cuisine et vu sa vitesse il aurait pu être là avant. Mais il avait préfère marcher lentement pour réfléchir. La situation allait être explosive. Il aurait du avertir ses amis, mais en fait il n'y avait même pas songé! Il arriva donc l'air contrits dans le bureau.
Robin entra en silence et s'accoudant contre un mur pour juger la situation. Luther était là aussi. Il ne s'était pas déguisé et semblait être perplexe du comportement des autres. Ken lui pris la responsabilité de l'acte. Courageux. Mais Rob arrivant sur cet entre fait pris la défense de son ami. Ken était arrivé quasiment en même temps que lui et depuis le début ils étaient amis. Ce genre de chose n'était pas à prendre à la légère! Il s'avança alors.
"Miss... j'ai aidé Ken. On est les plus anciens et on a trouvé que c'était une bonne idée. On voulait soudé l'équipe. Rien de plus. Pardon."
En parlant de soudé, alors que Rob avait enduré ça en silence et avec résignation Luther lui n'avait pas donné signe de vie. Mauvais pour l'esprit de groupe ça... Il regarda Luther qui semblait vraiment se séparé de l'équipe. Pourquoi? Pour une bêtise en ville? Il appréciait Jason et Luther par rapprochement. Bon ce n'était pas une grande et franche amitié mais il y avait de la place pour ça non? Il préféra se taire pour la suite et attendre de voir...
Robin entra en silence et s'accoudant contre un mur pour juger la situation. Luther était là aussi. Il ne s'était pas déguisé et semblait être perplexe du comportement des autres. Ken lui pris la responsabilité de l'acte. Courageux. Mais Rob arrivant sur cet entre fait pris la défense de son ami. Ken était arrivé quasiment en même temps que lui et depuis le début ils étaient amis. Ce genre de chose n'était pas à prendre à la légère! Il s'avança alors.
"Miss... j'ai aidé Ken. On est les plus anciens et on a trouvé que c'était une bonne idée. On voulait soudé l'équipe. Rien de plus. Pardon."
En parlant de soudé, alors que Rob avait enduré ça en silence et avec résignation Luther lui n'avait pas donné signe de vie. Mauvais pour l'esprit de groupe ça... Il regarda Luther qui semblait vraiment se séparé de l'équipe. Pourquoi? Pour une bêtise en ville? Il appréciait Jason et Luther par rapprochement. Bon ce n'était pas une grande et franche amitié mais il y avait de la place pour ça non? Il préféra se taire pour la suite et attendre de voir...
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Sam 27 Nov 2010 - 15:43
Carrie hocha la tête en direction de Luther, lui montrant qu'elle avait écouté ses propos. Elle prit toutefois un air ennuyé et dit:
"Ça ne répond pas à ma question."
Pendant ce temps, elle se contenta de fixer tous les autres membres de l'équipe silencieusement. Elle resta ainsi pendant plusieurs longues secondes et finalement le silence fut interrompu par Ken.
"Ne jouez pas au plus malin avec moi." dit-elle simplement, regardant Ken et Rob qui déblatérait ridiculement sur le sujet qu'elle n'avait même pas aborder encore. "Cela me rend réellement de mauvaise humeur. Et personne ne m'a déjà vu réellement de mauvaise humeur."
Et s'il y avait quelque chose qu'elle détestait vraiment, c'était les gens qui prétendaientt savoir ce qu'elle voulait entendre et le dire. Elle n'était pas née de la dernière pluie. Elle connaissait tous les trucs...Elle attendit que tous les JustiX soit présents et resta immobile encore plusieurs longues secondes. Elle les regarda tour à tour et finalement prit les journaux dans ses mains. En prenant bien son temps, elle les ouvrit chacun leur tour à la page où leur photo se trouvait et les déposa délicatement sur le bureau. Une fois fait, elle leva la tête vers ses JustiX et recommença à les regarder avec attention. Après plusieurs autre longue secondes de silence:
"Alors?"
"Ça ne répond pas à ma question."
Pendant ce temps, elle se contenta de fixer tous les autres membres de l'équipe silencieusement. Elle resta ainsi pendant plusieurs longues secondes et finalement le silence fut interrompu par Ken.
"Ne jouez pas au plus malin avec moi." dit-elle simplement, regardant Ken et Rob qui déblatérait ridiculement sur le sujet qu'elle n'avait même pas aborder encore. "Cela me rend réellement de mauvaise humeur. Et personne ne m'a déjà vu réellement de mauvaise humeur."
Et s'il y avait quelque chose qu'elle détestait vraiment, c'était les gens qui prétendaientt savoir ce qu'elle voulait entendre et le dire. Elle n'était pas née de la dernière pluie. Elle connaissait tous les trucs...Elle attendit que tous les JustiX soit présents et resta immobile encore plusieurs longues secondes. Elle les regarda tour à tour et finalement prit les journaux dans ses mains. En prenant bien son temps, elle les ouvrit chacun leur tour à la page où leur photo se trouvait et les déposa délicatement sur le bureau. Une fois fait, elle leva la tête vers ses JustiX et recommença à les regarder avec attention. Après plusieurs autre longue secondes de silence:
"Alors?"
- Claire MillerJustiX
- Age : 34
Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Dim 28 Nov 2010 - 1:42
Le mémorial de l'Institut
Claire, accompagné de Edouard, arrivèrent très peu de temps après. Pendant le trajet qui les menaient jusqu'au bureau, la muette avait tenté d'en savoir plus sur l'état d'Édouard... Elle n'aimait pas le voir comme ça. C'était simplement impossible de lui enlevé le sourire du visage en temps normaux, et pourtant, à ce moment là, il lui aurait tout fallut pour lui en faire afficher un sincère...
Elle avait été tentée d'arrêter dans le couloir pour lui demander franchement, mais ils avaient déjà trop tardé... Et elle pouvait toujours lui demander après la réunion s'ils n'étaient pas tous transformé en chair à saucisses... De toutes manières, ils venaient d'arriver dans le couloir lorsque la voix de Carrie résonna... Aussitôt Claire pensa très très fort:
*Non non, Miss... On ne veut pas vous mettre en colère, vous pouvez nous croire!*
Et c'est donc qu'une fois devant la porte du bureau que Claire lâcha le bras et les épaules d'Edouard pour entrer timidement... Ils étaient effectivement les derniers, et c'était avec une nervosité qu'il lui était difficile à cacher dans son regard qu'elle prit place à son tour pour le Jugement..
Claire, accompagné de Edouard, arrivèrent très peu de temps après. Pendant le trajet qui les menaient jusqu'au bureau, la muette avait tenté d'en savoir plus sur l'état d'Édouard... Elle n'aimait pas le voir comme ça. C'était simplement impossible de lui enlevé le sourire du visage en temps normaux, et pourtant, à ce moment là, il lui aurait tout fallut pour lui en faire afficher un sincère...
Elle avait été tentée d'arrêter dans le couloir pour lui demander franchement, mais ils avaient déjà trop tardé... Et elle pouvait toujours lui demander après la réunion s'ils n'étaient pas tous transformé en chair à saucisses... De toutes manières, ils venaient d'arriver dans le couloir lorsque la voix de Carrie résonna... Aussitôt Claire pensa très très fort:
*Non non, Miss... On ne veut pas vous mettre en colère, vous pouvez nous croire!*
Et c'est donc qu'une fois devant la porte du bureau que Claire lâcha le bras et les épaules d'Edouard pour entrer timidement... Ils étaient effectivement les derniers, et c'était avec une nervosité qu'il lui était difficile à cacher dans son regard qu'elle prit place à son tour pour le Jugement..
- Edouard LeblancJustiX
- Age : 33
Nom de code : Animus
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Dim 28 Nov 2010 - 6:41
Jardins
Edouard avait fait le voyage plutôt silencieusement, pour une fois il ne faisait pas contraste avec Claire dans le décor. Il entra timidement à la suite de Claire, prenant place près d'elle pour ne pas faire perdre plus de temps, quoique c'était tentant d'essayer de faire retarder.
Il fuyait du regard Derek et Luther.
Edouard avait fait le voyage plutôt silencieusement, pour une fois il ne faisait pas contraste avec Claire dans le décor. Il entra timidement à la suite de Claire, prenant place près d'elle pour ne pas faire perdre plus de temps, quoique c'était tentant d'essayer de faire retarder.
Il fuyait du regard Derek et Luther.
- Gilles MartinLycée
- Age : 33
Nom de code : SMASH
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mar 30 Nov 2010 - 1:44
Gilles était quelque peu choqué des comportements de chacun. Luther se posait des questions sur l’équipe, normal pour quelqu’un qui avait joué cavalier seul sur l’événement les réunissant tous aujourd’hui. Le canadien en déduit bien rapidement qu’il n’était pas là pour les soutenir mais bel et bien pour se blanchir, voir même quitter les Justix. Ensuite ce fut le tour du preux chevalier blanc de se mettre en avant… quel héroïsme…voulait-il devenir martyr pour briller aux yeux de tous ? Smash n’avait pas l’intention de rester dans l’ombre. Puis Robin appuya les propos de son camarade. Ce n’était donc pas de l’esprit chevaleresque mais une espèce d’infantilisation des autres membres… était-on obliger d’être aussi vieux que les murs de l’institut pour assumer ses actes ?
La colère prévisible de Carrie se faisait attendre, mieux elle cherchait des explications. La compréhension n’était pas prévu au programme du laïus moralisateur imaginé par le canadien. Le silence était trop lourd, Gilles fit un pas en avant puis prit la parole :
« Alors ? Alors contrairement à ce qu’affirme Ken et Robin nous avons prit la décision de cette sortie ensemble. Personne ne nous a mit un couteau sous la gorge, ancien ou pas, pour y participer. La preuve est que Luther ne figure pas sur cette photo. Donc si vous comptez appliquer des sanctions, faites le pour nous tous, car c’est comme ça que je conçois notre équipe, souder dans le pire comme dans le meilleur et je ne vois pas en quoi nous aurions honte… »
Le canadien prit une grande inspiration, soutenir le regard de son professeur lui demandait plus d’énergie qui le cru :
« Cet article n’est pas pire que les dizaines peignant les frasques des actions commis par l’institut lors de nos "missions". Alors pourquoi on est là ? Parce que vous êtes vexé de ne pas y avoir participé ou parce qu’on grandit, on se responsabilise comme vous nous l’apprenez chacun jour ici ? Oui car si tout n’a pas été parfait d’un point de vu logistique, on a respecté VOTRE enseignement, NOTRE esprit de justice. Notre action n’a été pas différente de celle où vous nous encadrez… car on a essayé d’œuvrer pour l’image et le bien de la communauté mutante. Alors si vous devez condamner nos actes, condamner également l’attaque d’une centrale électrique ou d’un village français et tous les trucs dingues qu’on a fait ici. »
Gilles soupira, il aurait peut être dû s’excuser mais il n’avait pas l’intention de le faire. L’institut ne pouvait pas leur demander d’user de leur pouvoir seulement lorsque ça les arrangeaient. Elle ne pouvait pas leur montrer qu’ils pouvaient arranger le monde avec leur pouvoir et les gonder lorsqu’ils tentaient de le faire mais…
« …mais vous n’auriez pas tords de le faire. Il y a peine trente minutes je pensais qu’effectivement on ne pouvait se rendre utile qu’en enfilant nos costumes. Mais j’ai vu Jolène tout à l’heure et elle a une idée bien meilleurs pour l’emploi de nos dons. Les mettre aux profits d’une association à titre d’assistance, bref des choses banales que font des milliers de non mutant… ça nous ferait certainement une meilleurs pub que ce qu’on peut voir dans les deux journaux. Et à partir de maintenant je crois qu’on devrait tous creuser dans ce sens. Mais je ne me voile pas les yeux d’utopisme, tôt ou tard on enfilera de nouveaux les costumes, car vous, l’équipe et moi on sait que la justice ne se rend pas toujours en tendant l’autre joue… »
Gilles reprit sa place au près de ses camarades. Son visage était fier mais le reste de son corps était crispé. Ses jambes pouvaient à tout moment le lâcher, surtout si Carrie ne partageait pas sa vision… Le justix espérait que l’exécution serait brève si elle devait avoir lieu.
La colère prévisible de Carrie se faisait attendre, mieux elle cherchait des explications. La compréhension n’était pas prévu au programme du laïus moralisateur imaginé par le canadien. Le silence était trop lourd, Gilles fit un pas en avant puis prit la parole :
« Alors ? Alors contrairement à ce qu’affirme Ken et Robin nous avons prit la décision de cette sortie ensemble. Personne ne nous a mit un couteau sous la gorge, ancien ou pas, pour y participer. La preuve est que Luther ne figure pas sur cette photo. Donc si vous comptez appliquer des sanctions, faites le pour nous tous, car c’est comme ça que je conçois notre équipe, souder dans le pire comme dans le meilleur et je ne vois pas en quoi nous aurions honte… »
Le canadien prit une grande inspiration, soutenir le regard de son professeur lui demandait plus d’énergie qui le cru :
« Cet article n’est pas pire que les dizaines peignant les frasques des actions commis par l’institut lors de nos "missions". Alors pourquoi on est là ? Parce que vous êtes vexé de ne pas y avoir participé ou parce qu’on grandit, on se responsabilise comme vous nous l’apprenez chacun jour ici ? Oui car si tout n’a pas été parfait d’un point de vu logistique, on a respecté VOTRE enseignement, NOTRE esprit de justice. Notre action n’a été pas différente de celle où vous nous encadrez… car on a essayé d’œuvrer pour l’image et le bien de la communauté mutante. Alors si vous devez condamner nos actes, condamner également l’attaque d’une centrale électrique ou d’un village français et tous les trucs dingues qu’on a fait ici. »
Gilles soupira, il aurait peut être dû s’excuser mais il n’avait pas l’intention de le faire. L’institut ne pouvait pas leur demander d’user de leur pouvoir seulement lorsque ça les arrangeaient. Elle ne pouvait pas leur montrer qu’ils pouvaient arranger le monde avec leur pouvoir et les gonder lorsqu’ils tentaient de le faire mais…
« …mais vous n’auriez pas tords de le faire. Il y a peine trente minutes je pensais qu’effectivement on ne pouvait se rendre utile qu’en enfilant nos costumes. Mais j’ai vu Jolène tout à l’heure et elle a une idée bien meilleurs pour l’emploi de nos dons. Les mettre aux profits d’une association à titre d’assistance, bref des choses banales que font des milliers de non mutant… ça nous ferait certainement une meilleurs pub que ce qu’on peut voir dans les deux journaux. Et à partir de maintenant je crois qu’on devrait tous creuser dans ce sens. Mais je ne me voile pas les yeux d’utopisme, tôt ou tard on enfilera de nouveaux les costumes, car vous, l’équipe et moi on sait que la justice ne se rend pas toujours en tendant l’autre joue… »
Gilles reprit sa place au près de ses camarades. Son visage était fier mais le reste de son corps était crispé. Ses jambes pouvaient à tout moment le lâcher, surtout si Carrie ne partageait pas sa vision… Le justix espérait que l’exécution serait brève si elle devait avoir lieu.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mar 30 Nov 2010 - 22:34
Ken et Rob commençaient déjà leur numéro de grand frère responsable. Luther roula des yeux... Cela commençait très fort, et ça lui tapait sur le système.
"Ça ne répond pas à ma question.", déclara froidement Carrie.
Non, effectivement, ce que Luther avait répondu ne répondait pas à la question de Carrie. Carrie, d'ailleurs, ne disait rien. Mis à part qu'il valait mieux éviter de la prendre pour une nounoune. Ce qui était, semblait-il, le B.-A.-BA. de la survie. Elle ne disait rien, mais attendait des réponses. Cela la rendait d'autant plus dangereuse... Jeu de fond de cours, reprises de volées, et smashs...
D'ailleurs, en parlant de smashs, Gilles prit la parole. Il n'avait pas grand chose à dire, mais il avait eu le mérite de résumer de façon parfaite le fond de sa pensée. Luther croisa les bras, puis s'adressa à Carrie, comme si tous les autres n'étaient pas là, ou ne pouvaient pas entendre ce qu'il allait dire.
"Ben en fait, c'est précisément... ça... qui me chicote.", déclara-t-il, en faisant une allusion évidente au discours que Gilles venait de tenir.
"Ils sont tous là à se revendiquer d'un esprit d'équipe là... soudés tout ça, sauf qu'ils me laissent tous de côté parce que je veux pas participer à leurs niaiseries ? Et pis quoi... J'ai déjà placoté avec Jason ou Georgia, et ils font rien de même dans leurs équipes. Moi je pense qu'ils s'inventent des choses, et j'aime pas ça du tout."
Il réfléchit un très bref instant, puis reprit ce que Gilles venait de dire.
"Là, checkez donc ça, ils parlent de leur esprit de justice, en prenant des gros mots de même. Pis quoi ? Y savent même pas de quoi y parlent, parce qu'ils sont tous là à faire dans leur culotte que vous pourriez leur parler dans le casque, sauf qu'ils viennent vous dire que ça changerait rien, juste pour se protéger au cas où. Ils s'imaginent que ce qu'ils font est parfait. Ils s'imaginent que parce que l'équipe s'appelle JustiX, ils sont des espèces d'incarnation de la justice immanente, ou du bien transcendantal. Faque, si on les contredit, on doit forcément faire partie des forces du mal ! Tenez là... Même vous, y'a Gilles qui vient juste de dire qu'ils ont fait rien que ce que vous avez demandé, faque si vous leur dites qu'ils ont fait mal, ça voudrait dire que vous vous êtes éloigné du chemin de la lumière."
Luther tâchait de rester calme, même s'il s'exclama tout à coup.
"Câline ! Heureusement qu'ils sont là pour préserver l'enseignement sacré... Sauf que y'a qu'eux qui l'ont reçu, c'te cours là. Moi aussi chu un JustiX, et j'ai jamais entendu des niaiseries pareilles !"
Reprenant son calme, il continua un peu plus froidement.
"Moi je trouve, ils ont juste la grosse tête. Je comprends pas ça. Je trouve ça tellement plate ! Et en même temps, c'est tellement irresponsable et puéril ! Ils s'imaginent qu'ils ont raison et qu'ils font bien juste parce qu'ils sont dans l'équipe des JustiX, et y'a jamais personne qui peut leur expliquer le contraire, à tort ou à raison. C'est pas ça la justice. Pis leur sortie là, c'était juste poche. Sortir avec des costumes, ça fait peur aux gens, pis s'ils ont pas besoin de nous, y vont avoir l'impression qu'on se mêle de ce qui nous regarde pas, et ça fera que du tort. Être un héros, c'est pas aider la mère Michel qui a perdu son chat... Je trouve qu'ils sont prétentieux, qu'ils sont hautains, et qu'ils se sentent investis d'une mission que personne leur a donné, au nom d'un enseignement qu'ils auraient reçu que dans leurs rêves. Pis là, ils savent bien qu'ils sont en faute, sauf qu'ils seront prêts à dire que le monde entier à tort, parce qu'ils auront respecté leurs principes bizarres qui n'existent que dans leurs têtes. C'est pas ça être responsable."
Luther matérialisa alors un tabouret psychique, et s'assit dessus. Il prit alors un air plus renfrogné, pour conclure.
"C'est un comportement dangereux. Ça s'appelle de l'intégrisme. C'est des gens de même qui ont fait des choses horribles en Europe, au XXe siècle. Des gens qui font des choses horribles, en dépit des autres, y compris de ceux pour lesquels ils affirment se battre, et en se parant de grands atours, ou de causes justes, j'en connais en masse. On en a déjà croisé. C'est nos ennemis. C'est pour lutter contre des gens comme ça que je veux utiliser mes pouvoirs. C'est parce que personne n'a le droit de s'affirmer d'une cause tellement supérieure aux autres qu'il se retrouve avec le droit de faire n'importe quoi, et de rendre de comptes à personne que je veux être un JustiX."
Il releva alors le visage vers Carrie, et lui posa ses grands yeux clairs, emplis de doute, mais aussi d'un certain espoir.
"J'ai-tu tout faux, Mlle Marcin ? Les JustiX sont-tu une secte ?"
"Ça ne répond pas à ma question.", déclara froidement Carrie.
Non, effectivement, ce que Luther avait répondu ne répondait pas à la question de Carrie. Carrie, d'ailleurs, ne disait rien. Mis à part qu'il valait mieux éviter de la prendre pour une nounoune. Ce qui était, semblait-il, le B.-A.-BA. de la survie. Elle ne disait rien, mais attendait des réponses. Cela la rendait d'autant plus dangereuse... Jeu de fond de cours, reprises de volées, et smashs...
D'ailleurs, en parlant de smashs, Gilles prit la parole. Il n'avait pas grand chose à dire, mais il avait eu le mérite de résumer de façon parfaite le fond de sa pensée. Luther croisa les bras, puis s'adressa à Carrie, comme si tous les autres n'étaient pas là, ou ne pouvaient pas entendre ce qu'il allait dire.
"Ben en fait, c'est précisément... ça... qui me chicote.", déclara-t-il, en faisant une allusion évidente au discours que Gilles venait de tenir.
"Ils sont tous là à se revendiquer d'un esprit d'équipe là... soudés tout ça, sauf qu'ils me laissent tous de côté parce que je veux pas participer à leurs niaiseries ? Et pis quoi... J'ai déjà placoté avec Jason ou Georgia, et ils font rien de même dans leurs équipes. Moi je pense qu'ils s'inventent des choses, et j'aime pas ça du tout."
Il réfléchit un très bref instant, puis reprit ce que Gilles venait de dire.
"Là, checkez donc ça, ils parlent de leur esprit de justice, en prenant des gros mots de même. Pis quoi ? Y savent même pas de quoi y parlent, parce qu'ils sont tous là à faire dans leur culotte que vous pourriez leur parler dans le casque, sauf qu'ils viennent vous dire que ça changerait rien, juste pour se protéger au cas où. Ils s'imaginent que ce qu'ils font est parfait. Ils s'imaginent que parce que l'équipe s'appelle JustiX, ils sont des espèces d'incarnation de la justice immanente, ou du bien transcendantal. Faque, si on les contredit, on doit forcément faire partie des forces du mal ! Tenez là... Même vous, y'a Gilles qui vient juste de dire qu'ils ont fait rien que ce que vous avez demandé, faque si vous leur dites qu'ils ont fait mal, ça voudrait dire que vous vous êtes éloigné du chemin de la lumière."
Luther tâchait de rester calme, même s'il s'exclama tout à coup.
"Câline ! Heureusement qu'ils sont là pour préserver l'enseignement sacré... Sauf que y'a qu'eux qui l'ont reçu, c'te cours là. Moi aussi chu un JustiX, et j'ai jamais entendu des niaiseries pareilles !"
Reprenant son calme, il continua un peu plus froidement.
"Moi je trouve, ils ont juste la grosse tête. Je comprends pas ça. Je trouve ça tellement plate ! Et en même temps, c'est tellement irresponsable et puéril ! Ils s'imaginent qu'ils ont raison et qu'ils font bien juste parce qu'ils sont dans l'équipe des JustiX, et y'a jamais personne qui peut leur expliquer le contraire, à tort ou à raison. C'est pas ça la justice. Pis leur sortie là, c'était juste poche. Sortir avec des costumes, ça fait peur aux gens, pis s'ils ont pas besoin de nous, y vont avoir l'impression qu'on se mêle de ce qui nous regarde pas, et ça fera que du tort. Être un héros, c'est pas aider la mère Michel qui a perdu son chat... Je trouve qu'ils sont prétentieux, qu'ils sont hautains, et qu'ils se sentent investis d'une mission que personne leur a donné, au nom d'un enseignement qu'ils auraient reçu que dans leurs rêves. Pis là, ils savent bien qu'ils sont en faute, sauf qu'ils seront prêts à dire que le monde entier à tort, parce qu'ils auront respecté leurs principes bizarres qui n'existent que dans leurs têtes. C'est pas ça être responsable."
Luther matérialisa alors un tabouret psychique, et s'assit dessus. Il prit alors un air plus renfrogné, pour conclure.
"C'est un comportement dangereux. Ça s'appelle de l'intégrisme. C'est des gens de même qui ont fait des choses horribles en Europe, au XXe siècle. Des gens qui font des choses horribles, en dépit des autres, y compris de ceux pour lesquels ils affirment se battre, et en se parant de grands atours, ou de causes justes, j'en connais en masse. On en a déjà croisé. C'est nos ennemis. C'est pour lutter contre des gens comme ça que je veux utiliser mes pouvoirs. C'est parce que personne n'a le droit de s'affirmer d'une cause tellement supérieure aux autres qu'il se retrouve avec le droit de faire n'importe quoi, et de rendre de comptes à personne que je veux être un JustiX."
Il releva alors le visage vers Carrie, et lui posa ses grands yeux clairs, emplis de doute, mais aussi d'un certain espoir.
"J'ai-tu tout faux, Mlle Marcin ? Les JustiX sont-tu une secte ?"
- Carrie MarcinProfesseur [JustiX]
- Age : 44
Equipe : JustiX
Nom de code : Pulse
Date d'inscription : 01/05/2007
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 1 Déc 2010 - 0:47
Alors que Gilles déblatérait, Carrie regardait les autres JustiX d'un air vaguement songeur. Elle l’écouta avec attention, même si elle portait son regard sur les autres membres de l’équipe. Les propos de Gilles semblaient être déplacés, surtout puisqu’elle ne leur avait absolument rien dit encore. Elle voulait une réponse concise, franche, mais évidemment personne n’était capable de lui en donner une. À la place, on l’accusait, on lui reprochait de choses qu’elle n’avait pas faite. On la menaçait presque...
Elle se tourna ensuite vers Luther qui, à son tour prenait la parole, et attrapa un stylo sur son bureau avec lequel elle commença à jouer. Tapant distraitement sur son bureau avec le coin du stylo, elle sembla se concentrer sur ce qu’elle faisait plutôt que sur ses élèves.
Quand Luther eut terminé, elle laissa planer un léger instant de silence, sans cesser de regarder tout le monde sauf lui, puis finalement, elle se reporta sur Synergy, et lui répondit d'un ton simple.
"Vous avez parfaitement raison, Monsieur Pollender. Vous avez saisit ce qu'être un JustiX signifiait. Le respect de soi, le respect des autres, de la vie, ou de l'autorité sont des principes essentiels, qui ne se clament pas comme des slogans, mais se vivent, et se montrent par des actes. La Justice après tout, est une vertu."
Elle sembla songeuse un instant, alors qu'elle expliquait.
"Le chemin de la vertu est de loin le plus difficile à suivre. La frontière entre vertu et folie est ténue. Vous parliez du XXe siècle, avec des dictateurs qui ont tué et massacré au nom de leurs étranges principes soi-disant supérieurs..."
Elle se reporta alors sur Ken, sans trop le regarder.
"Mais l'Histoire est pleine de ces exemples... L'Inquisition, au Moyen-Âge, où des fous de Dieu s'autorisaient à torturer, mutiler et massacrer des innocents, au nom de la Justice Divine dont ils étaient censés être l'incarnation. "
Tout en parlant, elle regarda Gilles.
"Ou bien à la fin du XVIIIe siècle... Robespierre, après la Révolution Française, voulut installer une sorte de dictature de la Vertu. Et il a envoyé à la guillotine bon nombre de ses contempteurs, y compris ceux qui n'ont eu pour seul tort que de lui dire que ses actes n'étaient pas en accord avec les valeurs dont il se réclamait."
Elle se reporta sur Luther, et se fit beaucoup plus avenante. Avec tout le sérieux du monde malgré la situation particulière, Carrie parlait avec franchise.
"Mais rassurez-vous, Monsieur Pollender. Il est absolument inconcevable, pour moi, qu'aucun JustiX ne se comporte de cette façon. Je vous dirai même : il n'est pour moi même pas envisageable de voir associer le nom de JustiX, ou mon propre nom, à des comportement de cette sorte, voire même, à tout comportement qui pourrait laisser croire que ce que vous me décrivez correspondrait à des faits réels. Ce serait, pour moi, une chose absolument effroyable ! Insupportable !
Avec un grand geste, Carrie porta sa main à sa tempe et fronça les sourcils avec impuissance. Elle glissa un regard aux autres JustiX, son visage ne reflétant aucune colère si haine, mais plutôt une amabilité excessive, puis ajouta :
"Surtout si je m'imagine ensuite qu'ils viendraient me faire la leçon sur ce qu'est être un JustiX, affirmant connaître mes pensées, me prêtant des raisons, ou des choses de ce genre. Ou pire ! M’accuser d’être injuste avec eux ou avec autrui dans les missions que j’ai accomplies pour le bien-être de mes pairs. Ce serait alors un véritable cauchemar. Je n’ose l’imaginer !"
Au moment moment, Carrie cligna des yeux brusquement et se redressa dans son fauteuil. Elle secoua la tête et soupira. Tout en parlant, elle arrangeait les journaux sur son bureau, lissant négligemment les articles parlant de la sortie des JustiX en ville:
"Mais cela ne pourrait arriver qu’en pleine science-fiction, n'est-ce pas ? Évidemment. En réalité, rien de tel ne se passerait. En réalité, mes JustiX prendraient de bonnes décisions, et feraient des projets d'équipe sains, de telle sorte que tous soient intégrés pour le meilleur. "
Une fois ceci fait, et ses explications rassurantes terminées, elle se tourna vers le reste des JustiX, et les gratifia d'un sourire dont l’amabilité trahissait en réalité un avertissement. Malgré l’avertissement, son sourire demeurait quand même honnête et elle ajouta d’une voix calme :
"Je vis dans le monde réel, dans la réalité. Je suis donc persuadée qu'il n'y a aucune raison pour que les JustiX soient à l'avenir la cause de ce genre de problèmes et qu’ils seront prêts à venir me voir pour quelle que raison que ce soit. Qu'ils seront au contraire prêt à se battre pour défendre ces injustices. Ils savent que malgré tout j’ai confiance en eux et qu'autrement, ils n'auraient pas fait partie de cette équipe."
Une fois certaine que tout était bien imprimés dans les cerveaux des personnes concernées, elle s'installa dans son fauteuil, et prit un ton plus sérieux.
"Dans la mesure où nous avons dissipé ce petit malentendu entre nous, je pense qu'il est maintenant temps de se concentrer sur ce pour quoi j'ai fait venir tous les JustiX ici. Car, contrairement à ce que vous croyez, les journaux n’en étaient pas la raison principales. Et je m'attendais pas à m'étaler sur le sujet autant...
Elle prit l’exemplaire de la sentinelle et le déposa négligemment sur le coin de son bureau, le mettant loin de sa vue. Elle prit l’Eastern News et le plia de façon à ce que la première page soit visible de tous. Carrie croisa les jambes sous son bureau et ajouta :
" J’ai été contacté récemment par une jeune femme de la Nouvelle-Orléans qui voulait de l’aide. Elle avait été référée par un de mes anciens collègues qui jugeait que j’étais plus apte à l’aider que lui, car son problème est quelque peu particulier... Cette jeune femme soutient que quelqu’un la...comment dire...hante.
Ce qui est amusant c'est que j'ai remarqué aujourd'hui que cette jeune femme est dans le journal. C'est une "sorcière" ou je ne sais quoi vaudou de la Nouvelle-Orléans, ce qui rend cette histoire bien plus intéressante. Lorsque je l'ai recontacté ce matin, elle m'a assuré qu'il ne s'agissait pas de menaces imaginaires, mais qu'elle craignait réellement pour sa sécurité, mais surtout la sécurité de son quartier. Seriez-vous prêt à mener une petite enquête à ce sujet?
Elle se tourna ensuite vers Luther qui, à son tour prenait la parole, et attrapa un stylo sur son bureau avec lequel elle commença à jouer. Tapant distraitement sur son bureau avec le coin du stylo, elle sembla se concentrer sur ce qu’elle faisait plutôt que sur ses élèves.
Quand Luther eut terminé, elle laissa planer un léger instant de silence, sans cesser de regarder tout le monde sauf lui, puis finalement, elle se reporta sur Synergy, et lui répondit d'un ton simple.
"Vous avez parfaitement raison, Monsieur Pollender. Vous avez saisit ce qu'être un JustiX signifiait. Le respect de soi, le respect des autres, de la vie, ou de l'autorité sont des principes essentiels, qui ne se clament pas comme des slogans, mais se vivent, et se montrent par des actes. La Justice après tout, est une vertu."
Elle sembla songeuse un instant, alors qu'elle expliquait.
"Le chemin de la vertu est de loin le plus difficile à suivre. La frontière entre vertu et folie est ténue. Vous parliez du XXe siècle, avec des dictateurs qui ont tué et massacré au nom de leurs étranges principes soi-disant supérieurs..."
Elle se reporta alors sur Ken, sans trop le regarder.
"Mais l'Histoire est pleine de ces exemples... L'Inquisition, au Moyen-Âge, où des fous de Dieu s'autorisaient à torturer, mutiler et massacrer des innocents, au nom de la Justice Divine dont ils étaient censés être l'incarnation. "
Tout en parlant, elle regarda Gilles.
"Ou bien à la fin du XVIIIe siècle... Robespierre, après la Révolution Française, voulut installer une sorte de dictature de la Vertu. Et il a envoyé à la guillotine bon nombre de ses contempteurs, y compris ceux qui n'ont eu pour seul tort que de lui dire que ses actes n'étaient pas en accord avec les valeurs dont il se réclamait."
Elle se reporta sur Luther, et se fit beaucoup plus avenante. Avec tout le sérieux du monde malgré la situation particulière, Carrie parlait avec franchise.
"Mais rassurez-vous, Monsieur Pollender. Il est absolument inconcevable, pour moi, qu'aucun JustiX ne se comporte de cette façon. Je vous dirai même : il n'est pour moi même pas envisageable de voir associer le nom de JustiX, ou mon propre nom, à des comportement de cette sorte, voire même, à tout comportement qui pourrait laisser croire que ce que vous me décrivez correspondrait à des faits réels. Ce serait, pour moi, une chose absolument effroyable ! Insupportable !
Avec un grand geste, Carrie porta sa main à sa tempe et fronça les sourcils avec impuissance. Elle glissa un regard aux autres JustiX, son visage ne reflétant aucune colère si haine, mais plutôt une amabilité excessive, puis ajouta :
"Surtout si je m'imagine ensuite qu'ils viendraient me faire la leçon sur ce qu'est être un JustiX, affirmant connaître mes pensées, me prêtant des raisons, ou des choses de ce genre. Ou pire ! M’accuser d’être injuste avec eux ou avec autrui dans les missions que j’ai accomplies pour le bien-être de mes pairs. Ce serait alors un véritable cauchemar. Je n’ose l’imaginer !"
Au moment moment, Carrie cligna des yeux brusquement et se redressa dans son fauteuil. Elle secoua la tête et soupira. Tout en parlant, elle arrangeait les journaux sur son bureau, lissant négligemment les articles parlant de la sortie des JustiX en ville:
"Mais cela ne pourrait arriver qu’en pleine science-fiction, n'est-ce pas ? Évidemment. En réalité, rien de tel ne se passerait. En réalité, mes JustiX prendraient de bonnes décisions, et feraient des projets d'équipe sains, de telle sorte que tous soient intégrés pour le meilleur. "
Une fois ceci fait, et ses explications rassurantes terminées, elle se tourna vers le reste des JustiX, et les gratifia d'un sourire dont l’amabilité trahissait en réalité un avertissement. Malgré l’avertissement, son sourire demeurait quand même honnête et elle ajouta d’une voix calme :
"Je vis dans le monde réel, dans la réalité. Je suis donc persuadée qu'il n'y a aucune raison pour que les JustiX soient à l'avenir la cause de ce genre de problèmes et qu’ils seront prêts à venir me voir pour quelle que raison que ce soit. Qu'ils seront au contraire prêt à se battre pour défendre ces injustices. Ils savent que malgré tout j’ai confiance en eux et qu'autrement, ils n'auraient pas fait partie de cette équipe."
Une fois certaine que tout était bien imprimés dans les cerveaux des personnes concernées, elle s'installa dans son fauteuil, et prit un ton plus sérieux.
"Dans la mesure où nous avons dissipé ce petit malentendu entre nous, je pense qu'il est maintenant temps de se concentrer sur ce pour quoi j'ai fait venir tous les JustiX ici. Car, contrairement à ce que vous croyez, les journaux n’en étaient pas la raison principales. Et je m'attendais pas à m'étaler sur le sujet autant...
Elle prit l’exemplaire de la sentinelle et le déposa négligemment sur le coin de son bureau, le mettant loin de sa vue. Elle prit l’Eastern News et le plia de façon à ce que la première page soit visible de tous. Carrie croisa les jambes sous son bureau et ajouta :
" J’ai été contacté récemment par une jeune femme de la Nouvelle-Orléans qui voulait de l’aide. Elle avait été référée par un de mes anciens collègues qui jugeait que j’étais plus apte à l’aider que lui, car son problème est quelque peu particulier... Cette jeune femme soutient que quelqu’un la...comment dire...hante.
Ce qui est amusant c'est que j'ai remarqué aujourd'hui que cette jeune femme est dans le journal. C'est une "sorcière" ou je ne sais quoi vaudou de la Nouvelle-Orléans, ce qui rend cette histoire bien plus intéressante. Lorsque je l'ai recontacté ce matin, elle m'a assuré qu'il ne s'agissait pas de menaces imaginaires, mais qu'elle craignait réellement pour sa sécurité, mais surtout la sécurité de son quartier. Seriez-vous prêt à mener une petite enquête à ce sujet?
- Derek AutateJustiX
- Age : 31
Nom de code : Ghost
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 1 Déc 2010 - 14:49
Derek demeurait silencieux. Il remarqua l’arrivé tardive d’Edouard et Claire, l’animorphe semblait éviter son regard. Derek reporta son attention sur Ken qui prenait la défense du groupe tel le preux chevalier qu’il était. L’envie ne manqua cependant pas à Derek de s’interposé, mais il décida de ne rien faire. Il ne voulait pas récolter les lauriers, mais il ne voulait pas non plus que quelqu’un d’autre paye le prix à sa place. Robin arriva à la rescousse et appuya son ami comme un seul homme. Ils avaient du vécu ces deux là. Ken, leader des LateX et Robin, leader des NeXus. Oui, ils avaient l’âme de vrai leader, se sacrifiant pour l’équipe.
Puis se fut au tour de Gilles de prendre la défense du groupe. Tout d’abord Derek l’écouta distraitement, mais plus le discours avançait et plus Derek le trouvait inspirant. Oui, Gilles résumait bien ses propres pensées à lui, Derek. Un sourire fier apparut sur le visage de Derek. Il voyait Gilles sous un nouvel angle.
Puis la bombe. Luther. Démolissant tout sur son chemin Luther les compara à des extrémistes, voir même des terroriste. Les comparants sans vergogne à ceux qu’ils, les JustiX et l’Institut, combattaient. Le cœur de Derek se serra et les propos de son coéquipier semblèrent le transpercer comme un couteau. Ghost avait juste le goût d’ouvrir la bouche et de débattre avec le blondinet, mais il se retint encore une fois. Luther cherchait à comprendre. Il ne cherchait pas à démolir le reste de l’équipe. Il se cherchait. Il se cherchait au sein des JustiX.
Derek soupira. Certain point que Luther utilisait était erroné, mais Derek n’eut pas le temps de corrigé que Carrie décida enfin d’ouvrir la bouche et de s’expliquer. Étrangement, comme probablement tout le reste du groupe, il s’attendait à une vive réaction de la part de Pulse, mais ce ne fut pas le cas. En fait, Derek était un peu perdu. Avait-elle désapprouvé ou non ? Ce n’était vraiment pas clair, mais le ton employé n’était pas celui de la colère. Encore mieux, elle leur proposait une mission.
Derek décroisa les bras et s’approcha de Smash. Il posa une main sur l’épaule de se dernier en signe de support. Il lui adressa un hochement de tête lui démontrant son soutient silencieux avant de se retourner vers Luther. Il devait mettre certain point au clair.
« Luther, je trouve triste que tu te sentes exclus, réellement. Comme je te l’ai dit plutôt dans la journée, tu as été invité comme tout le reste de l’équipe et on respect tous ton choix. Il aurait été bien sur préférable que tu nous fasses part de tes craintes aux sujets …de nos niaiseries, peut-être que tout ça ne se serait pas produit et c’est triste que tu le fasses seulement devant Mlle Marcin au lieu d’en faire part à toute l’équipe. »
Il reprit son souffle. Il était un homme de peu de mot, et pourtant, depuis se matin il semblait être obligé de déblatéré sans cesse…et ce, à Luther.
« Ce n’est pas une excursion en ville et en costume qui fait de nous une équipe soudée, mais bien le fait d’être unis pour une même cause, peut importe ce que peuvent être nos différent. Il va s’en dire que nous sommes différent toi et moi et que nous voyons les JustiX différemment, mais le fait que nous soyons TOUS ici, en ce moment, prouve que nous somme soudé et unis. Toi y compris. »
Derek sourit à Luther et lui saisit l’épaule doucement.
« Je ne sais pas si je suis clair, je m’exprime peut-être mal, mais je veux juste dire, que pour que quelques choses fonctionne bien, il doit y avoir une balance. Des idéalistes, comme moi, et du monde qui réfléchissent, comme toi. »
Voila, il avait dit ce qu’il avait à dire sur l’équipe et non pas sur la sortie, puisque tout le monde y avait mit du sien. Il se retourna finalement vers Carrie, tout sourire.
« Moi je suis toujours dispo pour ce genre de truc. Ghost est de la partie pour sauver une sorcière vaudou! Bon c'est ironique qu'elle se sente hanté et qu'un mec avec le nom Ghost vienne l'aider...mais bon.»
Haussement d'épaule et sourire. Derek avait le sentiment du devoir accomplie.
Puis se fut au tour de Gilles de prendre la défense du groupe. Tout d’abord Derek l’écouta distraitement, mais plus le discours avançait et plus Derek le trouvait inspirant. Oui, Gilles résumait bien ses propres pensées à lui, Derek. Un sourire fier apparut sur le visage de Derek. Il voyait Gilles sous un nouvel angle.
Puis la bombe. Luther. Démolissant tout sur son chemin Luther les compara à des extrémistes, voir même des terroriste. Les comparants sans vergogne à ceux qu’ils, les JustiX et l’Institut, combattaient. Le cœur de Derek se serra et les propos de son coéquipier semblèrent le transpercer comme un couteau. Ghost avait juste le goût d’ouvrir la bouche et de débattre avec le blondinet, mais il se retint encore une fois. Luther cherchait à comprendre. Il ne cherchait pas à démolir le reste de l’équipe. Il se cherchait. Il se cherchait au sein des JustiX.
Derek soupira. Certain point que Luther utilisait était erroné, mais Derek n’eut pas le temps de corrigé que Carrie décida enfin d’ouvrir la bouche et de s’expliquer. Étrangement, comme probablement tout le reste du groupe, il s’attendait à une vive réaction de la part de Pulse, mais ce ne fut pas le cas. En fait, Derek était un peu perdu. Avait-elle désapprouvé ou non ? Ce n’était vraiment pas clair, mais le ton employé n’était pas celui de la colère. Encore mieux, elle leur proposait une mission.
Derek décroisa les bras et s’approcha de Smash. Il posa une main sur l’épaule de se dernier en signe de support. Il lui adressa un hochement de tête lui démontrant son soutient silencieux avant de se retourner vers Luther. Il devait mettre certain point au clair.
« Luther, je trouve triste que tu te sentes exclus, réellement. Comme je te l’ai dit plutôt dans la journée, tu as été invité comme tout le reste de l’équipe et on respect tous ton choix. Il aurait été bien sur préférable que tu nous fasses part de tes craintes aux sujets …de nos niaiseries, peut-être que tout ça ne se serait pas produit et c’est triste que tu le fasses seulement devant Mlle Marcin au lieu d’en faire part à toute l’équipe. »
Il reprit son souffle. Il était un homme de peu de mot, et pourtant, depuis se matin il semblait être obligé de déblatéré sans cesse…et ce, à Luther.
« Ce n’est pas une excursion en ville et en costume qui fait de nous une équipe soudée, mais bien le fait d’être unis pour une même cause, peut importe ce que peuvent être nos différent. Il va s’en dire que nous sommes différent toi et moi et que nous voyons les JustiX différemment, mais le fait que nous soyons TOUS ici, en ce moment, prouve que nous somme soudé et unis. Toi y compris. »
Derek sourit à Luther et lui saisit l’épaule doucement.
« Je ne sais pas si je suis clair, je m’exprime peut-être mal, mais je veux juste dire, que pour que quelques choses fonctionne bien, il doit y avoir une balance. Des idéalistes, comme moi, et du monde qui réfléchissent, comme toi. »
Voila, il avait dit ce qu’il avait à dire sur l’équipe et non pas sur la sortie, puisque tout le monde y avait mit du sien. Il se retourna finalement vers Carrie, tout sourire.
« Moi je suis toujours dispo pour ce genre de truc. Ghost est de la partie pour sauver une sorcière vaudou! Bon c'est ironique qu'elle se sente hanté et qu'un mec avec le nom Ghost vienne l'aider...mais bon.»
Haussement d'épaule et sourire. Derek avait le sentiment du devoir accomplie.
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 1 Déc 2010 - 17:55
Ken avait deux possibilités après les discours de Carrie et de Luther : soit indiquer violemment et brutalement à sa responsable qu’il n’était pas du tout d’accord avec leurs comparaisons et qu’elle avait tort ; soit réfléchir deux secondes. Pour une fois, il décida d’utiliser son cerveau à la place de ses poings et de ses émotions.
Certes, mettre en parallèle leur action et les nazis, la Terreur et l’Inquisition était de trop, surtout pour un événement qui n’avait fait de mal à personne et qui n’avait voulu que souder l’équipe, était de trop et il avait du mal à comprendre pourquoi tout ça se voulait si blessant, mais… oui, pensa-t-il, peut-être qu’il savait pourquoi ça se voulait aussi blessant. Peut-être que ça avait été fait par Carrie pour choquer et créer une réaction chez ses élèves, mais pas de l’indignation mais plus une réflexion. Dans le style « va-t-elle vraiment trop loin ? ou bien nous, sommes-nous allés bien trop loin ? ».
D’habitude, il réagissait à ce genre de choses en s’élevant dans une longue diatribe moralisatrice, pleine de force, de principes et de préceptes tirés de la morale, de l’éthique et des enseignements de Carrie. Mais… s’agissait-il vraiment de ses enseignements ? Ils avaient voulu aller en ville pour être digne d’elle, pour être de « bons » JustiX, mais au fond… est-ce que ça avait été vraiment le cas ?
Il avait été là depuis le début et il avait à un moment quitté l’équipe. Après notamment plusieurs longs monologues de ce genre. O’Connell appréciait énormément Carrie et la respectait, mais peut-être n’avait-il jamais finalement compris ce qu’elle voulait vraiment transmettre à ses élèves. Derek avait eu l’idée de cette sortie pour jouer au super-héros, à cause du nom « JustiX »… pour rendre la Justice, finalement. Mais ce n’était pas ça, au fond, que voulait Carrie.
Elle ne l’avait jamais traité comme il l’aurait voulu, il devait bien l’admettre. Il avait souvent fait des pas vers elle, cherché sa fierté et ses acceptations, mais l’avocate n’avait jamais donné autant qu’il l’aurait espéré. Et il commençait à se rendre compte de la raison de cette distance, différente de celle qu’elle met entre elle et les autres.
Peut-être qu’ils n’avaient jamais rien compris de ce qu’elle voulait.
Peut-être que lui n’avait jamais rien compris de ce qu’était vraiment un JustiX.
Carrie Marcin était avocate. Elle ne rendait pas la loi, elle l’utilisait… il sentait maintenant qu'elle ne se cachait pas derrière elle, elle profitait de ses faiblesses pour parvenir à ses fins. Qu'elle n’était pas moralisatrice mais pragmatique. Qu'elle n’était pas une idéaliste mais une réaliste. Et lui avait toujours agi dans le sens contraire.
Toujours dupé par le nom « JustiX », Fury se rendait compte qu’il avait cru agir dans les préceptes de Carrie alors que ça n’avait sûrement jamais été le cas. Non, elle n’avait certainement pas voulu qu’ils fassent une telle sortie – ça ne rentrait pas dans son idée des JustiX. Elle voulait sûrement qu’ils vivent, qu’ils grandissent autant qu’ils le peuvent et du mieux qu’ils le peuvent ; pas qu’ils meurent au combat pour des grandes causes.
Au fond, Carrie devait simplement vouloir que ses élèves deviennent des adultes, pas qu’ils se sacrifient pour des idéaux qu’elle partageait – mais pas à ce point. C’était ça, l’important : elle devait mesurer sa position, sa volonté de se battre. En plein combat, pour une cause tangible et réelle, Ken savait qu’elle était prête à beaucoup, mais durant la « paix »… il fallait se mesurer. Pour prendre une métaphore militaire, le soldat ne doit pas rechercher la guerre quand la paix apparaît enfin. Bon, il venait d’inventer cette métaphore, mais elle sonnait finalement assez bien.
Que faire, alors ? Naturellement, il avait envie quand même de défendre son point de vue et d’expliquer que, finalement, ce n’était pas de leur faute s’ils avaient voulu faire ça, qu’ils avaient simplement été bernés par le nom des JustiX. Il fallait aussi faire comprendre aux autres que la voie qu’ils avaient choisi n’était pas la bonne – il avait payé cher pour le savoir. Il avait été engueulé et sanctionné plus d’une fois par Carrie et avait même dû quitter l’équipe. Ce n’était pas une punition, mais ça n’avait pas été un mal.
Vivre avec les LateX lui avait permis de comprendre que les équipes n’étaient pas symboliques mais uniquement utiles pour leur permettre de bien agir quand il le fallait. Il n’avait pas à se croire investit d’une mission divine… il avait juste à essayer de vivre au mieux. Pour une autre métaphore de son cru, s’il était une hache, il devait se comporter en guerrier inarrêtable au combat mais être simplement utile en coupant du bois lors de la paix, sans chercher à aller plus loin dans n’importe laquelle des situations. Bon, pensa-t-il, celle-là était quand même moins bien.
Il soupira et se passa la main dans la nuque. Il releva les yeux vers Carrie alors que Derek finissait de parler… et de bien parler. Il resta silencieux encore quelques secondes avant de prendre lui-même la parole.
« C’est dommage qu’on soit pas unis… il va falloir travailler sur ça, pour qu’on n'ait plus à se dire les vérités comme ça, alors que les choses sont déjà allées loin. J’ai rien contre toi, Luther, et je pense honnêtement pas que tu es une ‘force du mal’… mais on est sûrement allés trop loin dans l’idée de JustiX. On devrait plus communiquer. Je m’excuse, mademoiselle Marcin, d’avoir mal interprété tout ça et d’avoir mal agi. Je pense qu’on devrait maintenant s’occuper du futur et essayer de gommer par la pratique nos divergences et nos soucis… notamment en s’occupant de ce problème à la Nouvelle-Orléans. »
O’Connell se doutait que cela choquerait de le voir réagir ainsi, mais avoir réfléchi lui avait fait prendre conscience de ses erreurs. Il passait de plus en plus de temps, dernièrement, à réfléchir sur lui-même et sur ses positions, et ça lui faisait du bien. Peut-être même qu’il aurait droit à un sourire de Carrie, même s’il se rendait compte que ce n’était pas le plus important dans sa vie.
« Quelqu’un la hante, donc… bon, je pense qu’on peut déjà lancer l’hypothèse d’un mutant invisible ou télépathe et télékinésiste. Ou alors des dispositifs implantés dans sa maison qui lui font croire à des présences. Par contre, qu’est-ce qu’elle entend quand elle dit qu’elle craint pour son quartier ? Elle a entendu des menaces, il y a déjà eu des destructions ?
Bon, et sinon, on aura des uniformes et des canons à plasma pour attraper les fantômes ? On aura aussi un corbillard pour y aller ? Quoi, allez, me dites pas que je suis le seul ici à connaître SOS Fantômes/Ghostbusters et ses multiples suites ? Who do you gonna call ? Ghostbusters ! Non, je suis le seul ? Bah ! Je vous ferai découvrir pendant le voyage. »
Il sortit de sa poche un petit calepin et un crayon et se tint prêt à noter. Il n’avait pas oublié ce qui venait d’être dit mais il préférait aller de l’avant plutôt que ruminer certaines choses. Réfléchir, ça lui faisait du bien et ça le rassurait. Après tout, il était un « petit génie » : il était temps aussi qu’il quitte sa peau d’handicapé des émotions et qu’il grandisse. L’Institut était là pour ça, finalement : les faire grandir et les faire devenir adultes. Pas forcément à les transformer en super-héros.
Certes, mettre en parallèle leur action et les nazis, la Terreur et l’Inquisition était de trop, surtout pour un événement qui n’avait fait de mal à personne et qui n’avait voulu que souder l’équipe, était de trop et il avait du mal à comprendre pourquoi tout ça se voulait si blessant, mais… oui, pensa-t-il, peut-être qu’il savait pourquoi ça se voulait aussi blessant. Peut-être que ça avait été fait par Carrie pour choquer et créer une réaction chez ses élèves, mais pas de l’indignation mais plus une réflexion. Dans le style « va-t-elle vraiment trop loin ? ou bien nous, sommes-nous allés bien trop loin ? ».
D’habitude, il réagissait à ce genre de choses en s’élevant dans une longue diatribe moralisatrice, pleine de force, de principes et de préceptes tirés de la morale, de l’éthique et des enseignements de Carrie. Mais… s’agissait-il vraiment de ses enseignements ? Ils avaient voulu aller en ville pour être digne d’elle, pour être de « bons » JustiX, mais au fond… est-ce que ça avait été vraiment le cas ?
Il avait été là depuis le début et il avait à un moment quitté l’équipe. Après notamment plusieurs longs monologues de ce genre. O’Connell appréciait énormément Carrie et la respectait, mais peut-être n’avait-il jamais finalement compris ce qu’elle voulait vraiment transmettre à ses élèves. Derek avait eu l’idée de cette sortie pour jouer au super-héros, à cause du nom « JustiX »… pour rendre la Justice, finalement. Mais ce n’était pas ça, au fond, que voulait Carrie.
Elle ne l’avait jamais traité comme il l’aurait voulu, il devait bien l’admettre. Il avait souvent fait des pas vers elle, cherché sa fierté et ses acceptations, mais l’avocate n’avait jamais donné autant qu’il l’aurait espéré. Et il commençait à se rendre compte de la raison de cette distance, différente de celle qu’elle met entre elle et les autres.
Peut-être qu’ils n’avaient jamais rien compris de ce qu’elle voulait.
Peut-être que lui n’avait jamais rien compris de ce qu’était vraiment un JustiX.
Carrie Marcin était avocate. Elle ne rendait pas la loi, elle l’utilisait… il sentait maintenant qu'elle ne se cachait pas derrière elle, elle profitait de ses faiblesses pour parvenir à ses fins. Qu'elle n’était pas moralisatrice mais pragmatique. Qu'elle n’était pas une idéaliste mais une réaliste. Et lui avait toujours agi dans le sens contraire.
Toujours dupé par le nom « JustiX », Fury se rendait compte qu’il avait cru agir dans les préceptes de Carrie alors que ça n’avait sûrement jamais été le cas. Non, elle n’avait certainement pas voulu qu’ils fassent une telle sortie – ça ne rentrait pas dans son idée des JustiX. Elle voulait sûrement qu’ils vivent, qu’ils grandissent autant qu’ils le peuvent et du mieux qu’ils le peuvent ; pas qu’ils meurent au combat pour des grandes causes.
Au fond, Carrie devait simplement vouloir que ses élèves deviennent des adultes, pas qu’ils se sacrifient pour des idéaux qu’elle partageait – mais pas à ce point. C’était ça, l’important : elle devait mesurer sa position, sa volonté de se battre. En plein combat, pour une cause tangible et réelle, Ken savait qu’elle était prête à beaucoup, mais durant la « paix »… il fallait se mesurer. Pour prendre une métaphore militaire, le soldat ne doit pas rechercher la guerre quand la paix apparaît enfin. Bon, il venait d’inventer cette métaphore, mais elle sonnait finalement assez bien.
Que faire, alors ? Naturellement, il avait envie quand même de défendre son point de vue et d’expliquer que, finalement, ce n’était pas de leur faute s’ils avaient voulu faire ça, qu’ils avaient simplement été bernés par le nom des JustiX. Il fallait aussi faire comprendre aux autres que la voie qu’ils avaient choisi n’était pas la bonne – il avait payé cher pour le savoir. Il avait été engueulé et sanctionné plus d’une fois par Carrie et avait même dû quitter l’équipe. Ce n’était pas une punition, mais ça n’avait pas été un mal.
Vivre avec les LateX lui avait permis de comprendre que les équipes n’étaient pas symboliques mais uniquement utiles pour leur permettre de bien agir quand il le fallait. Il n’avait pas à se croire investit d’une mission divine… il avait juste à essayer de vivre au mieux. Pour une autre métaphore de son cru, s’il était une hache, il devait se comporter en guerrier inarrêtable au combat mais être simplement utile en coupant du bois lors de la paix, sans chercher à aller plus loin dans n’importe laquelle des situations. Bon, pensa-t-il, celle-là était quand même moins bien.
Il soupira et se passa la main dans la nuque. Il releva les yeux vers Carrie alors que Derek finissait de parler… et de bien parler. Il resta silencieux encore quelques secondes avant de prendre lui-même la parole.
« C’est dommage qu’on soit pas unis… il va falloir travailler sur ça, pour qu’on n'ait plus à se dire les vérités comme ça, alors que les choses sont déjà allées loin. J’ai rien contre toi, Luther, et je pense honnêtement pas que tu es une ‘force du mal’… mais on est sûrement allés trop loin dans l’idée de JustiX. On devrait plus communiquer. Je m’excuse, mademoiselle Marcin, d’avoir mal interprété tout ça et d’avoir mal agi. Je pense qu’on devrait maintenant s’occuper du futur et essayer de gommer par la pratique nos divergences et nos soucis… notamment en s’occupant de ce problème à la Nouvelle-Orléans. »
O’Connell se doutait que cela choquerait de le voir réagir ainsi, mais avoir réfléchi lui avait fait prendre conscience de ses erreurs. Il passait de plus en plus de temps, dernièrement, à réfléchir sur lui-même et sur ses positions, et ça lui faisait du bien. Peut-être même qu’il aurait droit à un sourire de Carrie, même s’il se rendait compte que ce n’était pas le plus important dans sa vie.
« Quelqu’un la hante, donc… bon, je pense qu’on peut déjà lancer l’hypothèse d’un mutant invisible ou télépathe et télékinésiste. Ou alors des dispositifs implantés dans sa maison qui lui font croire à des présences. Par contre, qu’est-ce qu’elle entend quand elle dit qu’elle craint pour son quartier ? Elle a entendu des menaces, il y a déjà eu des destructions ?
Bon, et sinon, on aura des uniformes et des canons à plasma pour attraper les fantômes ? On aura aussi un corbillard pour y aller ? Quoi, allez, me dites pas que je suis le seul ici à connaître SOS Fantômes/Ghostbusters et ses multiples suites ? Who do you gonna call ? Ghostbusters ! Non, je suis le seul ? Bah ! Je vous ferai découvrir pendant le voyage. »
Il sortit de sa poche un petit calepin et un crayon et se tint prêt à noter. Il n’avait pas oublié ce qui venait d’être dit mais il préférait aller de l’avant plutôt que ruminer certaines choses. Réfléchir, ça lui faisait du bien et ça le rassurait. Après tout, il était un « petit génie » : il était temps aussi qu’il quitte sa peau d’handicapé des émotions et qu’il grandisse. L’Institut était là pour ça, finalement : les faire grandir et les faire devenir adultes. Pas forcément à les transformer en super-héros.
- Gilles MartinLycée
- Age : 33
Nom de code : SMASH
Date d'inscription : 06/03/2009
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 1 Déc 2010 - 22:09
- Spoiler:
- Hrp : Désoler pour ceux dont je saute un petit peu le tour promis je me soigne.
Alors que Gilles attendait le retour de Carrie s’est Luther qui s’exprima… essayant de démolir le discours du Canadien avec des comparaisons convenues et des propos contradictoire. Le Justix sentait son sang devenir du feu liquide, ses muscles étaient de plus en plus contractés par la colère.
*Bullet in your head, Bullet in your head, Bullet in your head, BULLET IN YOUR HEAD !*
Il tentait de déverser sa haine uniquement dans son esprit, car d’une part il ne pouvait pas enfoncer la tête de son colocataire dans le mur sinon son intervention serait décréditer, de plus il n’était pas du tout convaincu d’avoir le dessus sur le modeleur psychique.
Cependant ce n’est pas l’intervention de Luther qui fit le plus mal à Gilles mais bel et bien celle de Carrie. Elle appuyait les arguments fumeux de son camarade et fit semblant de ne pas voir les vraies problématique qu’avait soulevé son élève. L’ignorance total comme si rien ne s’était passé, ah si des menace envers elle… Là Smash tomba des nues. Mais mieux ! Elle leur demanda d’enquêter sur des menaces fantôme. Effectivement elle n’avait rien écouté ou du moins n’avait pas voulu.
* Just victims of the in-house drive-by, They say jump, you say how high ?…*
Smash était-il prêt à passer l’éponge ?
« Non, ça suffit je n’irai pas là-bas. Surtout avec un gars qui essai d’accumuler les points Godwin dès qu’il y a un débat. Mais il avait raison au moins sur deux choses… personne n'a le droit de s'affirmer d'une cause tellement supérieure aux autres. Alors si Luther doit casser du culte Nemo pour se sentir un héros moi j’irai sauver le chat dans l’arbre s’il le faut. Je n’attendrai pas d’avoir une réunion ici ou ailleurs pour avoir la bénédiction d’un professeur afin de savoir si c’est approuvé et si c’est une cause utilement supérieur à l’institut… sinon effectivement les Justix n’est qu’un nom. »
Gilles se dirigea vers la porte du bureau, avant de la franchir il se retourna une dernière fois vers Carrie :
« C’est pourquoi je pourrai continuer de défendre mes convictions en dehors de cette équipe… et ça ce n’est pas de la science fiction. »
Il n’y avait rien à ajouter, la route tracé par Carrie ne lui convenait plus, surtout lorsque celle-ci ignorait les autostoppeurs… Il était temps de quitter la grande route pour se reconnecter à ce qui avait vraiment de l’importance à ses yeux.
Ailleurs
- Edouard LeblancJustiX
- Age : 33
Nom de code : Animus
Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Ven 3 Déc 2010 - 11:10
Edouard était pensif. Un moment il écoutait les gens en silence. L'autre il était carément ailleurs ! Il réfléchissait à ce qu'il s'etait passé quelques minutes avant, et comprenait ( sans avoir lu le journal qu'on parlait à l'instant de leur sortie. Et oh combien elle était mal interprétée.
C'est sur la surprise de la possibilité d'avoir aussi mal vu leur sortie qu'Edouard réfléchit le plus. Il écoutât Luther et paru de plus en plus découragé de la gravité dans ses propos à mesure qu'il déroulait son monologue.
Il retenait des bribes de son exagération mais repensait à ce que Gilles venait de dire. Tout collait avec ce qu'il avait en tête, mais bien sur il était inutile (et dangereux) de mettre Carrie dos au mur en lui disant que contredire ce qu'ils avaient fait serait illogique. Qui de mieux placé qu'une avocate pour garder en mire la logique de certaines actions.
Il était évident en regardant le fond du projet qu'il ne s'agissait pas d'imposer quoi que ce soit à quiconque, d'où le fait même que Luther n'avait pas participé à l'activité. Il n'avait pas été "laissé de côté", c'est lui même qui n'avait pas voulu y participer. Il était ridicule de leur jeter le blâme d'une décision qu'il avait pris lui-même.
Finalement non, Carrie voyait comme Luther. Claque en plein visage. Était-il possible de ne pas comprendre que leur sortie n'était qu'une sorte d'initiation ? Qu'ils était encore de jeunes adultes, pour certains des adolescents, et qu'ils s'etaient amusés avant tout ? Était-il possible de ne pas voir leur bonne volonté. Ils n'avaient fait que proposer de l'aide à la limite, comment était-il possible de croire qu'ils auraient imposé quoi que ce soit à quelqu'un ?
C'etait leur mettre une pression incroyable d'aggraver la situation à ce point. Et par dessus tout, c'etait confirmer la position du Dr. Happy, dont seule la couverture de la sentinelle fallu pour le placer en mémoire d'Edouard. Leur action aurait été anodine, si perpétrée par un autre adolescent, et Edouard n'arrivait pas à concevoir d'être jugé différemment parce qu'il était mutant. Son modo était bien qu'il ne devait pas se limiter à cause de sa mutation, mais que sa mutation devait l'aider à avancer.
Il était là, à en finir par se demander s'il avait bien fait de rejoindre l'académie puisque c'est pour la raison même de l'aider à maitriser sa mutation qu'il avait rejoins l'école. Ceci dans le but que cette dernière l'aide à avancer. Il avait donc rejoins l'école pour avancer, afin d'avoir les outils necessaire pour avancer.
Gober la pilule d'injustice à laquelle il faisait face lui apparaissait à l'instant impossible à faire. Pourtant, c'est la réaction de Gilles, qui défendait même son propre point de vue qui le ramena face à une réalité choquante. S'il avait rejoins l'Académie pour se débrouiller seul ensuite en utilisant ses pouvoirs à bon escient pour lui même, il avait pris goût à y rester parce qu'il pouvait aider les autres, et ça, c'était bien plus noble.
Aussi, bien qu'il était indigné autant que Gilles, il était gravement coupé dans son élan par les nouvelles raisons de sa présence à l'institut. Le départ de l'établissement pour divergence irait donc à plus tard, quand il sentirait qu'il n'a plus besoin de l'académie pour aider son prochain.
Gilles part, Edouard réalise très très bien comment son ami a réagi. S'il ne pensait pas lui-même comme Gilles il aurait été sur le cul. Là, il avait la conviction que...
- Désolé Mlle. Marcin... Je dois parler avec lui... Mais Derek m'expliquera tout en détail, de toute façon j'suis vraiment mauvais pour les questions !
Il jette un coup d'oeil à Derek et hoche la tête, convaincu qu'il savait ce qu'Edouard allait dire à Gilles. C'est étonnant comment à l'instant il réalisait que les trois connectaient sur certaines de leurs plus fortes convictions.
Après quoi il regarde de nouveau Mlle. Marcin, s'excusant encore une fois, cette fois ci d'un langage non-verbal en s'inclinant doucement tout en reculant vers la sortie.
ailleurs
C'est sur la surprise de la possibilité d'avoir aussi mal vu leur sortie qu'Edouard réfléchit le plus. Il écoutât Luther et paru de plus en plus découragé de la gravité dans ses propos à mesure qu'il déroulait son monologue.
Il retenait des bribes de son exagération mais repensait à ce que Gilles venait de dire. Tout collait avec ce qu'il avait en tête, mais bien sur il était inutile (et dangereux) de mettre Carrie dos au mur en lui disant que contredire ce qu'ils avaient fait serait illogique. Qui de mieux placé qu'une avocate pour garder en mire la logique de certaines actions.
Il était évident en regardant le fond du projet qu'il ne s'agissait pas d'imposer quoi que ce soit à quiconque, d'où le fait même que Luther n'avait pas participé à l'activité. Il n'avait pas été "laissé de côté", c'est lui même qui n'avait pas voulu y participer. Il était ridicule de leur jeter le blâme d'une décision qu'il avait pris lui-même.
Finalement non, Carrie voyait comme Luther. Claque en plein visage. Était-il possible de ne pas comprendre que leur sortie n'était qu'une sorte d'initiation ? Qu'ils était encore de jeunes adultes, pour certains des adolescents, et qu'ils s'etaient amusés avant tout ? Était-il possible de ne pas voir leur bonne volonté. Ils n'avaient fait que proposer de l'aide à la limite, comment était-il possible de croire qu'ils auraient imposé quoi que ce soit à quelqu'un ?
C'etait leur mettre une pression incroyable d'aggraver la situation à ce point. Et par dessus tout, c'etait confirmer la position du Dr. Happy, dont seule la couverture de la sentinelle fallu pour le placer en mémoire d'Edouard. Leur action aurait été anodine, si perpétrée par un autre adolescent, et Edouard n'arrivait pas à concevoir d'être jugé différemment parce qu'il était mutant. Son modo était bien qu'il ne devait pas se limiter à cause de sa mutation, mais que sa mutation devait l'aider à avancer.
Il était là, à en finir par se demander s'il avait bien fait de rejoindre l'académie puisque c'est pour la raison même de l'aider à maitriser sa mutation qu'il avait rejoins l'école. Ceci dans le but que cette dernière l'aide à avancer. Il avait donc rejoins l'école pour avancer, afin d'avoir les outils necessaire pour avancer.
Gober la pilule d'injustice à laquelle il faisait face lui apparaissait à l'instant impossible à faire. Pourtant, c'est la réaction de Gilles, qui défendait même son propre point de vue qui le ramena face à une réalité choquante. S'il avait rejoins l'Académie pour se débrouiller seul ensuite en utilisant ses pouvoirs à bon escient pour lui même, il avait pris goût à y rester parce qu'il pouvait aider les autres, et ça, c'était bien plus noble.
Aussi, bien qu'il était indigné autant que Gilles, il était gravement coupé dans son élan par les nouvelles raisons de sa présence à l'institut. Le départ de l'établissement pour divergence irait donc à plus tard, quand il sentirait qu'il n'a plus besoin de l'académie pour aider son prochain.
Gilles part, Edouard réalise très très bien comment son ami a réagi. S'il ne pensait pas lui-même comme Gilles il aurait été sur le cul. Là, il avait la conviction que...
- Désolé Mlle. Marcin... Je dois parler avec lui... Mais Derek m'expliquera tout en détail, de toute façon j'suis vraiment mauvais pour les questions !
Il jette un coup d'oeil à Derek et hoche la tête, convaincu qu'il savait ce qu'Edouard allait dire à Gilles. C'est étonnant comment à l'instant il réalisait que les trois connectaient sur certaines de leurs plus fortes convictions.
Après quoi il regarde de nouveau Mlle. Marcin, s'excusant encore une fois, cette fois ci d'un langage non-verbal en s'inclinant doucement tout en reculant vers la sortie.
ailleurs
- Robin HosterJustiX
- Age : 33
Equipe : JustiX
Nom de code : Sonic
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Ven 3 Déc 2010 - 12:24
Rob hésitait un peu. Entre Luther et Carrie qui faisait un défi de point Godwin et la nouvelle mission dur de choisir! Car comparez une ballade en costume avec la Gestapo ou l'Inquisition il fallait s'envoyer! D'ailleurs l'incompréhension de ce discours semblait général. Ken ne dit pas grand chose, mais Gilles s'emporta. Lui qui défendait un idéal semblait choquer qu'on puisse le comparer à ce genre de passée. Bon le génocide de Néandertal semblait avoir été évitez... De là à ce que Soddome et Gomorrhe deviennent une métaphore de l'intolérance de Dieu...
Gilles claqua la porte et Édouard parti le raisonner. C'était comme voir la glace d'un gelé se briser petit à petit. Au début il y a le journal "Cric..." Puis Luther "Craaaac..." Et enfin le discours de Carrie qui était partagé car manifestement Gilles n'avait compris. elle ne les blâmait pas, mais renouvelait ses espoirs et sa confiance. Bon Rob aussi aurait pu ne pas comprendre mais c'est l'avantage de parlait après on a le temps de saisir les nuances. Enfin il l'espérait!
Luther se posait des questions sur son appartenance à l'équipe. Selon Rob il pouvait...
"Luther j'ai rien contre toi. Mais à ton avis qu'est ce qui te marginalise le plus? Ne pas nous suivre en sortie ou nous en blâmer en nous comparant au IIIeme Reich? On s'est planté Ok. Mais là tu te tire une balle dans le pied. Moi comment puis je avoir confiance en toi? Alors qu'a Génosha tu m'as sauvé la vie?"
C'était vrai, Luther avait sauvé la vie de Rob là bas. Mais cette petite trahison avait fait un petit accroc dans la confiance inébranlable que Rob avait eu jusque là en ses coéquipiers. Selon le mutant véloce Luther pouvait choisir à tous moment de ne pas l'écoutez si il trouvait l'idée trop farfelu ou stupide. Ou pire: faire cavalier seul...
"Miss Marcin, vous avez confiance en nous. Ça me suffit. vous savez qu'on aurait pas ce genre de comportement et je vous en remercie. je pense que le ridicule de la situation a de quoi vous déstabilisé mais vous avez su gardez foi en nous. Alors je vois pas de raisons de ne pas aller en Nouvelle Orléans! En plus il parait qu'on y mange super bien!!"
La fracture était là maintenant. visible, ouverte et béante. Mais Ken avait montré l'exemple suivit de Derek. Alors Rob se calma. Lui qui c'était levait pour parler se rassit. Mais il n'oublierais pas les mots de Luther aussi rapidement. Cela prendrait du temps...
"Ok pour la mission. On a plus d'infos? elle se dit Sorcière elle même. est-ce une mutante?"
Pour Robin les missions devenait de plus en plus un job. un Job qu'il aimait. il se posait beaucoup de question par rapport à ça, mais le fait est qu'il aimait ça. Alors il fit table rase de l'autre discussion pour se focaliser sur une seule chose: la Nouvelle Orléans!
Gilles claqua la porte et Édouard parti le raisonner. C'était comme voir la glace d'un gelé se briser petit à petit. Au début il y a le journal "Cric..." Puis Luther "Craaaac..." Et enfin le discours de Carrie qui était partagé car manifestement Gilles n'avait compris. elle ne les blâmait pas, mais renouvelait ses espoirs et sa confiance. Bon Rob aussi aurait pu ne pas comprendre mais c'est l'avantage de parlait après on a le temps de saisir les nuances. Enfin il l'espérait!
Luther se posait des questions sur son appartenance à l'équipe. Selon Rob il pouvait...
"Luther j'ai rien contre toi. Mais à ton avis qu'est ce qui te marginalise le plus? Ne pas nous suivre en sortie ou nous en blâmer en nous comparant au IIIeme Reich? On s'est planté Ok. Mais là tu te tire une balle dans le pied. Moi comment puis je avoir confiance en toi? Alors qu'a Génosha tu m'as sauvé la vie?"
C'était vrai, Luther avait sauvé la vie de Rob là bas. Mais cette petite trahison avait fait un petit accroc dans la confiance inébranlable que Rob avait eu jusque là en ses coéquipiers. Selon le mutant véloce Luther pouvait choisir à tous moment de ne pas l'écoutez si il trouvait l'idée trop farfelu ou stupide. Ou pire: faire cavalier seul...
"Miss Marcin, vous avez confiance en nous. Ça me suffit. vous savez qu'on aurait pas ce genre de comportement et je vous en remercie. je pense que le ridicule de la situation a de quoi vous déstabilisé mais vous avez su gardez foi en nous. Alors je vois pas de raisons de ne pas aller en Nouvelle Orléans! En plus il parait qu'on y mange super bien!!"
La fracture était là maintenant. visible, ouverte et béante. Mais Ken avait montré l'exemple suivit de Derek. Alors Rob se calma. Lui qui c'était levait pour parler se rassit. Mais il n'oublierais pas les mots de Luther aussi rapidement. Cela prendrait du temps...
"Ok pour la mission. On a plus d'infos? elle se dit Sorcière elle même. est-ce une mutante?"
Pour Robin les missions devenait de plus en plus un job. un Job qu'il aimait. il se posait beaucoup de question par rapport à ça, mais le fait est qu'il aimait ça. Alors il fit table rase de l'autre discussion pour se focaliser sur une seule chose: la Nouvelle Orléans!
- Claire MillerJustiX
- Age : 34
Equipe : JustiX
Nom de code : Tide
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Dim 5 Déc 2010 - 3:29
Quelque chose se passait que Claire n'avait pas du tout imaginé. D'abord, elle avait cru que Carrie allait leur dire qu'ils auraient du en parler avant de se promener en costumes parce que ça mettait en péril l'image de l'Institut en général qui était sûrement fragile pour certaines personnes dans la société. Que ça avait été inconscient et qu'ils ne devraient pas recommencer. Et Claire pensait qu'ils allaient simplement acquiescer en le promettant avant de passer à autre chose.
Mais les choses ne se passaient décidément pas comme cela. D'abord, avant même l'explication de notre convocation, certains décidèrent de s'expliquer sur l'incident. Ce qui en soit, n'était pas plus mal. Sauf que la voie que prirent les choses devenait... comment dire... glissante. Ce qui était au départ quelque chose entre équipe, pour s'amuser et aider les gens devenait presque une mission patriotique pour sauver l'honneur et la justice. Oui, bien sûr que nous voulions la justice. Mais n'étais-ce pas un peu ce que la plupart des élèves voulaient à leur manière, même sans être dans les JustiX. La muette repensa à Josh, et cela ne fit que confirmer ce qu'elle pensait. Ils n'étaient visiblement pas tous d'accord, mais Claire ne disait rien. Elle observait sans vouloir s'en mêler, et surtout beaucoup trop étonnée par la proportion que prenait les choses. Surtout en voyant ensuite Gilles claquer la porte, laissant la muette.... bouche-bée...
Ensuite, Carrie qui semblait étonnée et même agacée de cette tournure d’évènement alors qu'elle voulait simplement leur parler d'une mission.. Mais, bien entendu, elle ne pouvait seulement laisser tout ce qui s'était dit sans rien dire. Encore faut-il savoir si cela arrangeait les choses ou pas... Claire regarda Edouard quitter après Gilles pour le ramener. Donc.. Il fallait se concentrer sur la Nouvelle Orléans, malgré l'étrange atmosphère? Claire leva un pouce dans les airs pour montrer qu'elle était de la partie et attendit les réponses aux questions de ses coéquipiers.
Mais les choses ne se passaient décidément pas comme cela. D'abord, avant même l'explication de notre convocation, certains décidèrent de s'expliquer sur l'incident. Ce qui en soit, n'était pas plus mal. Sauf que la voie que prirent les choses devenait... comment dire... glissante. Ce qui était au départ quelque chose entre équipe, pour s'amuser et aider les gens devenait presque une mission patriotique pour sauver l'honneur et la justice. Oui, bien sûr que nous voulions la justice. Mais n'étais-ce pas un peu ce que la plupart des élèves voulaient à leur manière, même sans être dans les JustiX. La muette repensa à Josh, et cela ne fit que confirmer ce qu'elle pensait. Ils n'étaient visiblement pas tous d'accord, mais Claire ne disait rien. Elle observait sans vouloir s'en mêler, et surtout beaucoup trop étonnée par la proportion que prenait les choses. Surtout en voyant ensuite Gilles claquer la porte, laissant la muette.... bouche-bée...
Ensuite, Carrie qui semblait étonnée et même agacée de cette tournure d’évènement alors qu'elle voulait simplement leur parler d'une mission.. Mais, bien entendu, elle ne pouvait seulement laisser tout ce qui s'était dit sans rien dire. Encore faut-il savoir si cela arrangeait les choses ou pas... Claire regarda Edouard quitter après Gilles pour le ramener. Donc.. Il fallait se concentrer sur la Nouvelle Orléans, malgré l'étrange atmosphère? Claire leva un pouce dans les airs pour montrer qu'elle était de la partie et attendit les réponses aux questions de ses coéquipiers.
- InvitéInvité
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mar 7 Déc 2010 - 12:22
Jade restait silencieuse. Elle n'aimait pas se faire engueuler, et d'autant moins par l'une de celle qu'elle respectait le plus. La situation lui laissait un arrière gout de grotesque. Finalement, ils n'avaient pas fait de mal et l'article de la Sentinelle était probablement le moins assassin de toute l'histoire. Ce qui semblait plus attrister Carrie était le caractère secret de leur petite escapade. Mais s'ils lui avaient dit, elle aurait assurément refusé, et bien qu'elle ne lui avouerait pas à haute voix, Jade préférait que les choses se soient passées en ce sens, après tout, ils avaient bien rigolés. Car il faut avouer que l'idée, aussi sérieuse qu'elle fut à la base, a vite tourné à la dérision en ce qui la concernait. Après tout, ca ne faisait pas de mal de jouer les Justiciers d temps en temps sans que leur vie ne soit en jeu.
Les valeurs de l'équipe passaient elles avant la survie de ses membres? C'est une question amère qui se fraya un chemin dans la tête de la jeune fille. Mais avec tout ceux qui rêvaient de les mettre six pieds sous terre, il est vrai qu'il ne fallait pas trop plaisanter avec ca et que cette sortie, aussi innocente fut elle, aurait très bien pu se terminer dans un bain de sang mutant.
Mais passons, le sujet dériva sur tout autre chose, laissant supposé que leur place au sein de l'équipe était toujours d'actualité. Les JustiX allaient donc enquêter sur... une histoire de fantôme... Retour aux choses, hum, sérieuses... La jeune fille resta toute aussi silencieuse et se contenta d'acquiescer avant de regarder avec stupéfaction Gilles quitter la pièce, furax, suivi par Edouard.
Les valeurs de l'équipe passaient elles avant la survie de ses membres? C'est une question amère qui se fraya un chemin dans la tête de la jeune fille. Mais avec tout ceux qui rêvaient de les mettre six pieds sous terre, il est vrai qu'il ne fallait pas trop plaisanter avec ca et que cette sortie, aussi innocente fut elle, aurait très bien pu se terminer dans un bain de sang mutant.
Mais passons, le sujet dériva sur tout autre chose, laissant supposé que leur place au sein de l'équipe était toujours d'actualité. Les JustiX allaient donc enquêter sur... une histoire de fantôme... Retour aux choses, hum, sérieuses... La jeune fille resta toute aussi silencieuse et se contenta d'acquiescer avant de regarder avec stupéfaction Gilles quitter la pièce, furax, suivi par Edouard.
- Luther PollenderJustiX
- Age : 35
Equipe : JustiX
Nom de code : Synergy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Réunion... formelle ? Informelle ?
Mer 8 Déc 2010 - 18:47
Il y avait un petit quelque chose d'euphorisant à vider son sac. Au moins, il avait sa conscience pour lui, et même s'il y avait probablement eu des maladresses que certains JustiX ne manqueraient pas d'interpréter de la pire façon qui soit, au moins, il avait sa conscience pour lui. Carrie se voulut vaguement rassurante. Même si son discours à double sens n'était pas forcément pour rassurer les autres.
Derek, ainsi que Ken, se fendirent aussitôt de grands discours sur le mode "C'est dommage, mais"... Le chevalier dans le vent, même à l'article de la mort, il essaie encore d'avoir la classe. Luther leva les yeux au ciel, et effectua un gros effort de volonté pour ne pas leur passer la couche de finition. Ces gens là... Le jour où ils comprendraient que les choses se faisaient avec des actes, et non pas de grands discours... Surtout qu'en plus ils avaient compris de travers.
Bref... Ce n'était pas là la question. En parlant d'actes, Gilles avait décidé de sacrer son camp. Une décision courageuse. Luther respectait cela. Au moins, il était en accord avec ses convictions, même s'il y avait un petit arrière goût étrange à ce clacage de porte, alors qu'Edouard s'enfuyait après lui.
Rob, en guise de conclusion, eut le mérite de poser le juste milieu : le discours faussement grandiloquent, et la rupture de confiance. Mieux valait que le québecois se taise, et fasse un sourire idiot. Il y avait un petit quelque chose de fascinant à voir que l'illumination se traduisait toujours par une notion de confiance très relative. N'avoir confiance qu'en les gens qui passent la brosse à reluire, et qui ne contredisent jamais. Luther n'était pas vraiment de ce genre là. Il préférait l'honnêteté, et jouer cartes sur tables. Parce que parfois, il faut plus de courage pour dire la vérité en face à ses amis, que pour affronter une horde de robots fous sur Génosha. Ceci étant, se dire qu'ils étaient capables de lui retirer sa confiance juste parce qu'il avait eu l'impolitesse de leur signifier le font de sa pensée n'était pas pour le rassurer pour autant. Mieux valer ne pas trop se fier aux JustiX, au final... Ne sauveraient-ils la veuve et l'orphelin que pour leur réputation ? N'ont-ils confiance qu'en ceux qui ne les contredisent jamais ?
Luther chassa ses sombres pensées pour se concentrer sur le problème qui avait valu à tout le monde une convocation dans le bureau de Carrie : une histoire de sorcellerie et de vaudou. Pas trop d'infos à première vue, mais une question que Luther avait toujours voulu savoir.
"Honnêtement, vous y croyez vous autres ? À ces affaires là, de sorcellerie, de vaudous, ou de trucs de même... Après tout, nous, on faiut bien des trucs pas trop naturels avec nos pouvoirs, alors pourquoi la magie ça n'existerait pas ? Ou alors, ce serait-tu des mutants aussi ?"
Derek, ainsi que Ken, se fendirent aussitôt de grands discours sur le mode "C'est dommage, mais"... Le chevalier dans le vent, même à l'article de la mort, il essaie encore d'avoir la classe. Luther leva les yeux au ciel, et effectua un gros effort de volonté pour ne pas leur passer la couche de finition. Ces gens là... Le jour où ils comprendraient que les choses se faisaient avec des actes, et non pas de grands discours... Surtout qu'en plus ils avaient compris de travers.
Bref... Ce n'était pas là la question. En parlant d'actes, Gilles avait décidé de sacrer son camp. Une décision courageuse. Luther respectait cela. Au moins, il était en accord avec ses convictions, même s'il y avait un petit arrière goût étrange à ce clacage de porte, alors qu'Edouard s'enfuyait après lui.
Rob, en guise de conclusion, eut le mérite de poser le juste milieu : le discours faussement grandiloquent, et la rupture de confiance. Mieux valait que le québecois se taise, et fasse un sourire idiot. Il y avait un petit quelque chose de fascinant à voir que l'illumination se traduisait toujours par une notion de confiance très relative. N'avoir confiance qu'en les gens qui passent la brosse à reluire, et qui ne contredisent jamais. Luther n'était pas vraiment de ce genre là. Il préférait l'honnêteté, et jouer cartes sur tables. Parce que parfois, il faut plus de courage pour dire la vérité en face à ses amis, que pour affronter une horde de robots fous sur Génosha. Ceci étant, se dire qu'ils étaient capables de lui retirer sa confiance juste parce qu'il avait eu l'impolitesse de leur signifier le font de sa pensée n'était pas pour le rassurer pour autant. Mieux valer ne pas trop se fier aux JustiX, au final... Ne sauveraient-ils la veuve et l'orphelin que pour leur réputation ? N'ont-ils confiance qu'en ceux qui ne les contredisent jamais ?
Luther chassa ses sombres pensées pour se concentrer sur le problème qui avait valu à tout le monde une convocation dans le bureau de Carrie : une histoire de sorcellerie et de vaudou. Pas trop d'infos à première vue, mais une question que Luther avait toujours voulu savoir.
"Honnêtement, vous y croyez vous autres ? À ces affaires là, de sorcellerie, de vaudous, ou de trucs de même... Après tout, nous, on faiut bien des trucs pas trop naturels avec nos pouvoirs, alors pourquoi la magie ça n'existerait pas ? Ou alors, ce serait-tu des mutants aussi ?"
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum