[29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
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Saraid Gilday
Brieuc de Folcoat
Jin Yazuka
7 participants
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
[29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Sam 21 Mai 2011 - 1:07
Hall
Il avait fermé la porte derrière lui mais il pouvait encore presque entendre Elisabeth qui continuait à s'en prendre à l'amiral. Il n'entendait pas la teneur de la conversation mais visiblement il en prenait pour son grade.
Les mains dans les poches il balaya le jardin des yeux, puis se pencha pour regarder le temps. Des nuages et encore des nuages. A perte de vu du nord au sud.
S'il envisageait de se mettre au pied d'un arbre pour réfléchir deux minutes (ou plus si affinité) à tout ce qui se passait, il allait devoir oublier... Ou se résoudre à attraper le rhume le plus monumentale qui soit.
Un sourire apparut brièvement sur ses lèvres lorsqu'il se remémora son arrivée à l'institut et le professeur Marcin dans un état proprement pitoyable. Sa l'aida à se mettre dos au mur sur le côté de la porte mais bien à l'abri du porche, et il se mit à regarder la pluie.
La plupart des gens n'aimaient pas la pluie. En ce qui le concernait sa l’apaisait. Le rideau continue et pourtant chaotique de l'eau tombante avait quelque chose de parfaitement hypnotique. Lui n’espérait qu'une chose: un orage. Les éclairs étaient pour lui un des bienfaits de la pluie. Une création née d'un chaos parfait. A ses yeux chaques éclair était une œuvre d'art qu'aucun artiste ne pourrait certainement reproduire.
Et quand il fermait les yeux il pouvait entendre comme une symphonie dont il était le seul chef d'orchestre. Car il était persuadé que si quelqu'un faisait la même chose à côté de lui il entendrait une autre musique.
Les yeux fermés, le corps parfaitement neutre, et totalement concentré sur son ouïe, la percussion irrégulière de la pluie l'aidait à se calmer. Il ne sentait plus la fraicheur de l'air, la rugosité de la pierre sur son dos ou les éclats de voix légers qui flirtait du hall.
C'était un instant parfait. Un de ceux qu'il appréciait de temps à autre. Il n'avait plus besoin de penser à quoi que ce soit, il ne pensait en faite à rien et seule le bruit changeant de la pluie venait créer de petites rides sur le lac parfaitement lisse de son esprit.
Il avait fermé la porte derrière lui mais il pouvait encore presque entendre Elisabeth qui continuait à s'en prendre à l'amiral. Il n'entendait pas la teneur de la conversation mais visiblement il en prenait pour son grade.
Les mains dans les poches il balaya le jardin des yeux, puis se pencha pour regarder le temps. Des nuages et encore des nuages. A perte de vu du nord au sud.
S'il envisageait de se mettre au pied d'un arbre pour réfléchir deux minutes (ou plus si affinité) à tout ce qui se passait, il allait devoir oublier... Ou se résoudre à attraper le rhume le plus monumentale qui soit.
Un sourire apparut brièvement sur ses lèvres lorsqu'il se remémora son arrivée à l'institut et le professeur Marcin dans un état proprement pitoyable. Sa l'aida à se mettre dos au mur sur le côté de la porte mais bien à l'abri du porche, et il se mit à regarder la pluie.
La plupart des gens n'aimaient pas la pluie. En ce qui le concernait sa l’apaisait. Le rideau continue et pourtant chaotique de l'eau tombante avait quelque chose de parfaitement hypnotique. Lui n’espérait qu'une chose: un orage. Les éclairs étaient pour lui un des bienfaits de la pluie. Une création née d'un chaos parfait. A ses yeux chaques éclair était une œuvre d'art qu'aucun artiste ne pourrait certainement reproduire.
Et quand il fermait les yeux il pouvait entendre comme une symphonie dont il était le seul chef d'orchestre. Car il était persuadé que si quelqu'un faisait la même chose à côté de lui il entendrait une autre musique.
Les yeux fermés, le corps parfaitement neutre, et totalement concentré sur son ouïe, la percussion irrégulière de la pluie l'aidait à se calmer. Il ne sentait plus la fraicheur de l'air, la rugosité de la pierre sur son dos ou les éclats de voix légers qui flirtait du hall.
C'était un instant parfait. Un de ceux qu'il appréciait de temps à autre. Il n'avait plus besoin de penser à quoi que ce soit, il ne pensait en faite à rien et seule le bruit changeant de la pluie venait créer de petites rides sur le lac parfaitement lisse de son esprit.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 22 Mai 2011 - 17:20
Cuisine (via le hall)
Ouvrant la porte, Brieuc sortit rapidement sur le perron, inquiet par la présence envahissante des militaires à l'intérieur de l'Institut. Un peu affolé par le message envoyé par Matéo, l'adolescent était complètement déboussolé, ne sachant vraiment pas quoi faire. Il ne pouvait pas laisser ces intrus agir aussi librement mais il ne voyait vraiment pas quoi faire pour éviter ça. L'absence totale de consigne ou de directive de la part de ses responsables commençait vraiment à l'inquiéter.
Enfin, un professeur était présent dans le hall, tentant sûrement de parlementer avec le galonné. Brieuc n'avait pas une grosse expérience des militaires mais il se disait que plus y'avait de galons et de dorures sur la tenue, plus le mec devait être important. Et là, c'était carrément un sapin de Noël qui se trouvait dans le hall, donc, très certainement le boss des boss…
Il restait à espérer que des explications soient fournies très prochainement, avant qu'une catastrophe n'arrive.
Parvenu à l'extérieur, Brieuc marqua un temps d'arrêt, surpris par la pluie qui tombait toujours. Un sourire ironique aux lèvres, le garçon haussa les épaules. Certes, il n'était pas vraiment en tenue pour affronter les intempéries mais ce n'étaient pas trois goutes qui allaient faire reculer un Breton, ni une Irlandaise, il fallait l'espérer...
Une silhouette se tenait dans un renforcement, sous le proche, bien à l'abri. Brieuc reconnut facilement Jin. Ainsi, le Japonais avait, lui-aussi, choisit de se réfugier à l'extérieur, s'éloignant des soldats un peu trop nerveux. Trouvant un peu de calme, il semblait en pleine méditation.
Indifférant à la pluie qui tombait, plaquant ses cheveux sur son front, et au calme auquel semblait aspirer Jin, Brieuc regarda ce dernier et l'interpela à mi-voix, d'un ton pressé.
"Eh, Jin, c'est quoi ce foutoir ? T'es au courant ? T'as reçu le message de Matéo, toi aussi ? Il se passe quoi ?"
Ouvrant la porte, Brieuc sortit rapidement sur le perron, inquiet par la présence envahissante des militaires à l'intérieur de l'Institut. Un peu affolé par le message envoyé par Matéo, l'adolescent était complètement déboussolé, ne sachant vraiment pas quoi faire. Il ne pouvait pas laisser ces intrus agir aussi librement mais il ne voyait vraiment pas quoi faire pour éviter ça. L'absence totale de consigne ou de directive de la part de ses responsables commençait vraiment à l'inquiéter.
Enfin, un professeur était présent dans le hall, tentant sûrement de parlementer avec le galonné. Brieuc n'avait pas une grosse expérience des militaires mais il se disait que plus y'avait de galons et de dorures sur la tenue, plus le mec devait être important. Et là, c'était carrément un sapin de Noël qui se trouvait dans le hall, donc, très certainement le boss des boss…
Il restait à espérer que des explications soient fournies très prochainement, avant qu'une catastrophe n'arrive.
Parvenu à l'extérieur, Brieuc marqua un temps d'arrêt, surpris par la pluie qui tombait toujours. Un sourire ironique aux lèvres, le garçon haussa les épaules. Certes, il n'était pas vraiment en tenue pour affronter les intempéries mais ce n'étaient pas trois goutes qui allaient faire reculer un Breton, ni une Irlandaise, il fallait l'espérer...
Une silhouette se tenait dans un renforcement, sous le proche, bien à l'abri. Brieuc reconnut facilement Jin. Ainsi, le Japonais avait, lui-aussi, choisit de se réfugier à l'extérieur, s'éloignant des soldats un peu trop nerveux. Trouvant un peu de calme, il semblait en pleine méditation.
Indifférant à la pluie qui tombait, plaquant ses cheveux sur son front, et au calme auquel semblait aspirer Jin, Brieuc regarda ce dernier et l'interpela à mi-voix, d'un ton pressé.
"Eh, Jin, c'est quoi ce foutoir ? T'es au courant ? T'as reçu le message de Matéo, toi aussi ? Il se passe quoi ?"
- Saraid GildayBiberon et couche
- Age : 27
Date d'inscription : 24/03/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 22 Mai 2011 - 18:45
Saraid a suivi le jeune garçon dans sa course effrénée après que leur deux communicateur aient transmis le même message relativement terrifiant à entendre. Du moins ce qui était compréhensible dans le message ne rassure pas vraiment la jeune catholique sur leur situation. Le problème n'est pas très soluble pour des jeunes gens comme eux dont certains sont de plus américains ou très jeune comme Brieuc et elle-même ce qui réduit le nombre de combattants au cas où.
*Le professeur est toujours en pour-parler.*
Le duo des plus jeunes de l'institut ne s'attarde cependant pas et franchit la porte en vitesse, se retrouvant ainsi sous la pluie. La jeune irlandaise aime la pluie et l'eau depuis qu'elle est jeune ce qui est plutôt pratique lorsque l'on habite un pays à la pluviométrie élevée. Elle jette un regard à Brieuc pour voir comment il réagit et l'adolescente n'est pas déçue du résultat. En vrai breton il supporte apparemment les intempéries ou du moins ne peste pas contre ouvertement. Il y a quelqu'un d'autre qui est à l'abri sous le porche et après que Brieuc lui ait demandé ce qu'il veut, Saraid s'y met aussi.
"Si vous ne supportez pas la pluie je peux toujours essayer d'arranger ça... Je crois.
En vérité la jeune fille ne sais absolument pas si son brouillard chasserait la pluie naturelle mais ça vaut toujours le coup d'essayer au cas où selon elle.
"Je rejoins mon vaillant protecteur dans ses interrogations."
Un peu d'humour ne fait pas de mal surtout que la catholique se rappelle bien comment le garçon a bombé le torse dans la cuisine quand elle a dit qu'elle avait besoin d'une présence. Seulement si les événements continuent dans ce sens, même la présence du breton ne lui suffira pas à garder son calme.
*Le professeur est toujours en pour-parler.*
Le duo des plus jeunes de l'institut ne s'attarde cependant pas et franchit la porte en vitesse, se retrouvant ainsi sous la pluie. La jeune irlandaise aime la pluie et l'eau depuis qu'elle est jeune ce qui est plutôt pratique lorsque l'on habite un pays à la pluviométrie élevée. Elle jette un regard à Brieuc pour voir comment il réagit et l'adolescente n'est pas déçue du résultat. En vrai breton il supporte apparemment les intempéries ou du moins ne peste pas contre ouvertement. Il y a quelqu'un d'autre qui est à l'abri sous le porche et après que Brieuc lui ait demandé ce qu'il veut, Saraid s'y met aussi.
"Si vous ne supportez pas la pluie je peux toujours essayer d'arranger ça... Je crois.
En vérité la jeune fille ne sais absolument pas si son brouillard chasserait la pluie naturelle mais ça vaut toujours le coup d'essayer au cas où selon elle.
"Je rejoins mon vaillant protecteur dans ses interrogations."
Un peu d'humour ne fait pas de mal surtout que la catholique se rappelle bien comment le garçon a bombé le torse dans la cuisine quand elle a dit qu'elle avait besoin d'une présence. Seulement si les événements continuent dans ce sens, même la présence du breton ne lui suffira pas à garder son calme.
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 22 Mai 2011 - 20:47
Jin ne se rendit pas compte du temps qui passa. complétement dans "son monde" il n'entendait que le rythme de la pluie autour de lui. Les gouttes sur la tonnelle au dessus de lui, les gouttes sur les marches de pierre, sur l'herbe du jardin, dans les arbres.
Il était dans un état semi-méditatif, mais contrairement aux sages de l'époque féodale de sa nation d'origine il ne travaillait pas à découvrir une vérité quelconque. Il se contentait d'écouter le doux ballet de l'eau du ciel tombant sur terre.
Une drole de musique en vérité, mais comme bien d'autre chose que seule la nature était capable de créer, c'était quelque chose d'unique et d'inimitable... Et sa lui permettait de concentrer son esprit sur autre chose que ses soucis.
Il ne réagit pas au passage d'Alban et Jolène lorsqu'ils passèrent prêt de lui. Au mieux entendit il leurs pas dans l'eau qui venait ajouter une note au clapotis avant de disparaitre.
Néanmoins une voix vint briser la partition chaotique. L'instant de calme était terminé, la cadence brisée, la musique prit fin.
Se recentrant sur l'instant présent, Jin nota la présence Brieuc, ainsi que de la petite nouvelle qu'il avait vu un instant plus tôt. Il s’éclaircit la gorge autant pour se donner de la contenance que pour donner le temps à sa mémoire immédiate de décrypter les paroles de l'adolescent: "Bien le bonjour Brieuc.
Pour les militaires, oui j'ai vu. Apparemment les ordres viennent de la présidente par intérim. En faite à la base ils étaient venues "sécuriser la zone". Certainement qu'ils ont du décider de... disons garder à l’œil tout les mutants connus sous couvert de sécurité nationale je dirais. Mais apparemment ils ont trouvés les sous-sols de l’académie avec les deux avions. Ce qui leur pose plus de problème et nous range, pour l'instant, dans la catégorie..." il jeta un œil à la jeune fille avec eux. Il se souvint de sa réaction face au militaire. Devait il vraiment tout lui envoyer à la figure au risque de la voir repartir dans une petite crise de peur infantile? Peut-être pas.
Il changeât donc la fin de sa phrase, gommant le mot "terroriste" que l'amiral avait prononcé pour: "...Et bien disons les gens à surveiller."
Se tournant vers la jeune fille il se présentât: "Au faite je suis Jin Yazuka. Je viens du Japon et je suis ravis de te rencontré." Il avait un peu tergiversé quand à l'attitude à avoir sur le sol Américain, mais il avait prit une décision quand à tout sa. Il était Japonais qu'il le veuille ou pas. Et il assumerait. De fait il fit une petite courbette à l'attention de l'adolescente pour ponctuer sa présentation.
Il était dans un état semi-méditatif, mais contrairement aux sages de l'époque féodale de sa nation d'origine il ne travaillait pas à découvrir une vérité quelconque. Il se contentait d'écouter le doux ballet de l'eau du ciel tombant sur terre.
Une drole de musique en vérité, mais comme bien d'autre chose que seule la nature était capable de créer, c'était quelque chose d'unique et d'inimitable... Et sa lui permettait de concentrer son esprit sur autre chose que ses soucis.
Il ne réagit pas au passage d'Alban et Jolène lorsqu'ils passèrent prêt de lui. Au mieux entendit il leurs pas dans l'eau qui venait ajouter une note au clapotis avant de disparaitre.
Néanmoins une voix vint briser la partition chaotique. L'instant de calme était terminé, la cadence brisée, la musique prit fin.
Se recentrant sur l'instant présent, Jin nota la présence Brieuc, ainsi que de la petite nouvelle qu'il avait vu un instant plus tôt. Il s’éclaircit la gorge autant pour se donner de la contenance que pour donner le temps à sa mémoire immédiate de décrypter les paroles de l'adolescent: "Bien le bonjour Brieuc.
Pour les militaires, oui j'ai vu. Apparemment les ordres viennent de la présidente par intérim. En faite à la base ils étaient venues "sécuriser la zone". Certainement qu'ils ont du décider de... disons garder à l’œil tout les mutants connus sous couvert de sécurité nationale je dirais. Mais apparemment ils ont trouvés les sous-sols de l’académie avec les deux avions. Ce qui leur pose plus de problème et nous range, pour l'instant, dans la catégorie..." il jeta un œil à la jeune fille avec eux. Il se souvint de sa réaction face au militaire. Devait il vraiment tout lui envoyer à la figure au risque de la voir repartir dans une petite crise de peur infantile? Peut-être pas.
Il changeât donc la fin de sa phrase, gommant le mot "terroriste" que l'amiral avait prononcé pour: "...Et bien disons les gens à surveiller."
Se tournant vers la jeune fille il se présentât: "Au faite je suis Jin Yazuka. Je viens du Japon et je suis ravis de te rencontré." Il avait un peu tergiversé quand à l'attitude à avoir sur le sol Américain, mais il avait prit une décision quand à tout sa. Il était Japonais qu'il le veuille ou pas. Et il assumerait. De fait il fit une petite courbette à l'attention de l'adolescente pour ponctuer sa présentation.
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
Date d'inscription : 31/01/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 22 Mai 2011 - 21:33
La pluie continuait de tomber, s'infiltrant insidieusement dans le col de la chemise de Brieuc, le faisant frissonner malgré lui. Heureusement qu'il avait quand même pensé à enfiler un bon pull marin en laine. Même mouillé, ce dernier resterait assez chaud pour éviter au jeune inconscient d'attraper une crève carabinée.
S'ébrouant brusquement comme un jeune chiot pour chasser quelques gouttes qui coulaient sur ses yeux, le Breton fixa Jin, une grimace inquiète sur le visage.
"C'est pour ça qu'ils se méfient de nous ? Et que l'autre type, dans la cuisine, il a carrément braqué son flingue sur le front de Lise ? Tu aurais vu la tête qu'elle a tirée… J'ai cru qu'elle allait tomber dans les pommes…"
Brieuc eut un petit rire bref et sans joie avant de poursuivre.
"Remarque, j'crois bien qu'à sa place, j'aurais fait dans ma culotte. J'pense qu'un truc comme ça, ça va la calmer pour quelques temps…"
Regardant autour de lui, l'adolescent chercha à voir si d'autres militaires avaient pris position à l'extérieur de l'Institut.
Brieuc put constater que même s'ils avaient l'air tranquille -après tout, il était probable que des commandos aguerris sachent aussi ne pas se faire voir- sur le perron, l'Institut était cerné.
"Tu sais où sont les profs ? J'ai vu que Walker dans le hall. Tu sais où est le dirlo ou la mère Kofman ? On est censé faire quoi, nous ? Regarder faire ces espèces d'envahisseurs ou leur rentrer dans le lard pour leur apprendre la vie ? Qui nous dit que c'est pas encore un test à la con pour voir comment on réagit ?"
Au fond de lui, Brieuc espérait vraiment que tout ceci ne soit qu'un exercice monté par leurs professeurs afin de les aguerrir. Mais, il en doutait fortement, tout avait l'air tellement vrai. Les militaires ressemblaient à des robots, ils étaient tellement bornés et faisaient plus vrais que nature.
Jetant un regard en douce à Saraid, le Breton eut un demi-sourire. Au moins cette aventure avait un bon côté, elle lui permettait de se rapprocher un peu de la jeune Irlandaise. Tant qu'il passait pour un héro aux yeux de cette dernière, tout espoir était encore permis…
S'ébrouant brusquement comme un jeune chiot pour chasser quelques gouttes qui coulaient sur ses yeux, le Breton fixa Jin, une grimace inquiète sur le visage.
"C'est pour ça qu'ils se méfient de nous ? Et que l'autre type, dans la cuisine, il a carrément braqué son flingue sur le front de Lise ? Tu aurais vu la tête qu'elle a tirée… J'ai cru qu'elle allait tomber dans les pommes…"
Brieuc eut un petit rire bref et sans joie avant de poursuivre.
"Remarque, j'crois bien qu'à sa place, j'aurais fait dans ma culotte. J'pense qu'un truc comme ça, ça va la calmer pour quelques temps…"
Regardant autour de lui, l'adolescent chercha à voir si d'autres militaires avaient pris position à l'extérieur de l'Institut.
Brieuc put constater que même s'ils avaient l'air tranquille -après tout, il était probable que des commandos aguerris sachent aussi ne pas se faire voir- sur le perron, l'Institut était cerné.
"Tu sais où sont les profs ? J'ai vu que Walker dans le hall. Tu sais où est le dirlo ou la mère Kofman ? On est censé faire quoi, nous ? Regarder faire ces espèces d'envahisseurs ou leur rentrer dans le lard pour leur apprendre la vie ? Qui nous dit que c'est pas encore un test à la con pour voir comment on réagit ?"
Au fond de lui, Brieuc espérait vraiment que tout ceci ne soit qu'un exercice monté par leurs professeurs afin de les aguerrir. Mais, il en doutait fortement, tout avait l'air tellement vrai. Les militaires ressemblaient à des robots, ils étaient tellement bornés et faisaient plus vrais que nature.
Jetant un regard en douce à Saraid, le Breton eut un demi-sourire. Au moins cette aventure avait un bon côté, elle lui permettait de se rapprocher un peu de la jeune Irlandaise. Tant qu'il passait pour un héro aux yeux de cette dernière, tout espoir était encore permis…
- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Jeu 26 Mai 2011 - 19:35
salon
Restant à l'abris de la pluie, Kalalli arriva sur le perron pour respirer l'air frais. L'intérieur de l'Institut était rempli de soldats partout comme le garçon l'avait vu en passant par le hall. Le professeur Walker était là avec un officier. Quelques autres élèves semblaient l'interroger alors que celui-ci parlait au téléphone. La curiosité qui l'aurait poussé à écouter la conversation fut rapidement dissipée par la présence d'un autre commando. Il ne supportait plus d'en voir.
A l'extérieur, Brieuc, Saraid et Jin semblaient aussi se rafraîchir. L'Inuit les gratifia d'un faible sourire de salutation. Un de ces sourires de compassion sous entendant un "On est mal". Il préféra commencer par les avertir, par prudence :
" On n'a pas le droit de sortir du périmètre de l'Institut. Ils doivent être aussi un peu partout dehors. "
Il jeta un oeil autour de lui pour vérifier s'il en apercevait ne serait-ce qu'un puis se reporta sur le groupe. Saraid et Brieuc arrivaient vraiment dans une période bien mauvaise pour le coup.
" J'ai peur de savoir comment tout ça va finir. Il y en a dans les sous-sols aussi et certains élèves se défendent. Ils ont trouvé les X-Jet déjà... "
Kala se demanda un instant qui pouvait bien être dans les sous-sols actuellement. L'accès était tout de même relativement fermé et ce n'était pas un coin où les élèves devaient trop traîner.
La situation était vraiment compliquée et différente des autres fois. Là où d'habitude il s'agissait de se défendre contre un ennemi immoral, ils devaient maintenant faire face à un Etat entier qui se méprenait à leur sujet. Rien n'était en leur faveur dans cette affaire et se défendre davantage donnerait raison aux apparences. Alors il ne restait qu'à se laisser faire. Et s'ils étaient en danger ou jetés en prison, tenter de disparaitre juste à temps...
Restant à l'abris de la pluie, Kalalli arriva sur le perron pour respirer l'air frais. L'intérieur de l'Institut était rempli de soldats partout comme le garçon l'avait vu en passant par le hall. Le professeur Walker était là avec un officier. Quelques autres élèves semblaient l'interroger alors que celui-ci parlait au téléphone. La curiosité qui l'aurait poussé à écouter la conversation fut rapidement dissipée par la présence d'un autre commando. Il ne supportait plus d'en voir.
A l'extérieur, Brieuc, Saraid et Jin semblaient aussi se rafraîchir. L'Inuit les gratifia d'un faible sourire de salutation. Un de ces sourires de compassion sous entendant un "On est mal". Il préféra commencer par les avertir, par prudence :
" On n'a pas le droit de sortir du périmètre de l'Institut. Ils doivent être aussi un peu partout dehors. "
Il jeta un oeil autour de lui pour vérifier s'il en apercevait ne serait-ce qu'un puis se reporta sur le groupe. Saraid et Brieuc arrivaient vraiment dans une période bien mauvaise pour le coup.
" J'ai peur de savoir comment tout ça va finir. Il y en a dans les sous-sols aussi et certains élèves se défendent. Ils ont trouvé les X-Jet déjà... "
Kala se demanda un instant qui pouvait bien être dans les sous-sols actuellement. L'accès était tout de même relativement fermé et ce n'était pas un coin où les élèves devaient trop traîner.
La situation était vraiment compliquée et différente des autres fois. Là où d'habitude il s'agissait de se défendre contre un ennemi immoral, ils devaient maintenant faire face à un Etat entier qui se méprenait à leur sujet. Rien n'était en leur faveur dans cette affaire et se défendre davantage donnerait raison aux apparences. Alors il ne restait qu'à se laisser faire. Et s'ils étaient en danger ou jetés en prison, tenter de disparaitre juste à temps...
- Saraid GildayBiberon et couche
- Age : 27
Date d'inscription : 24/03/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Sam 28 Mai 2011 - 21:04
Si Saraid devait décrire la situation dans laquelle ils sont tous pour le moment sur le perron, l'expression la plus adaptée serait le calme avant la tempête. Vu l'expression affichée sur la plupart des visages il est clair que la situation n'est pas des plus idéale. Il est fou que pour deux pauvres avions dans un hangar, des jeunes gens passent du statut de personnes à protéger à personnes à surveiller si ce n'est éliminer plus tard. Suite à cette pensée et malgré la délicatesse dont fait preuve le japonais, l'expression de l'irlandaise est plutôt lugubre.
"L'irlandaise que je suis est enchantée de même. En espérant que le Très Saint Père nous ait tous en sa sainte garde."
La pluie tombe toujours est la jeune fille n'est pas vraiment habillée pour supporter ce temps avec sa robe et son léger gilet. Néanmoins et ne s'en plaint pas et laisse ses longs cheveux auburns trempées et collées sur ses épaules. L'éventualité que ces militaires belliqueux soit que les éléments d'un entrainement n'a même pas éfleuré l'esprit de l'adolescente une seule seconde.
"Si c'est vraiment un entrainement alors nos professeurs sont encore plus malades que les gens de l'asile d'où je viens."
Saraid n'a toujours pas vraiment expliqué d'où elle vient et cette courte phrase peut mener à des interrogations étranges. Cependant la jeune fille n'en a pas vraiment conscience et tout ce qu'elle remarque dans le moment présent c'est la peur des événements futurs qui l'envahit. La catholique sursaute d'ailleur à l'arrivé de Kalalli et prend le bras le plus proche dans un réflêxe de panique. Les nouvelles qu'il apporte ne sont pas vraiment bonne ce qui n'est pas pour rassurer l'irlandaise qui continue à s'attacher au bras de Brieuc.
"Quelqu'un s'y connait en météorologie sinon?"
Question qui peut paraitre stupide mais qui est importante pour l'idée en cours de gérmination dans le cerveau de l'adolescente.
"L'irlandaise que je suis est enchantée de même. En espérant que le Très Saint Père nous ait tous en sa sainte garde."
La pluie tombe toujours est la jeune fille n'est pas vraiment habillée pour supporter ce temps avec sa robe et son léger gilet. Néanmoins et ne s'en plaint pas et laisse ses longs cheveux auburns trempées et collées sur ses épaules. L'éventualité que ces militaires belliqueux soit que les éléments d'un entrainement n'a même pas éfleuré l'esprit de l'adolescente une seule seconde.
"Si c'est vraiment un entrainement alors nos professeurs sont encore plus malades que les gens de l'asile d'où je viens."
Saraid n'a toujours pas vraiment expliqué d'où elle vient et cette courte phrase peut mener à des interrogations étranges. Cependant la jeune fille n'en a pas vraiment conscience et tout ce qu'elle remarque dans le moment présent c'est la peur des événements futurs qui l'envahit. La catholique sursaute d'ailleur à l'arrivé de Kalalli et prend le bras le plus proche dans un réflêxe de panique. Les nouvelles qu'il apporte ne sont pas vraiment bonne ce qui n'est pas pour rassurer l'irlandaise qui continue à s'attacher au bras de Brieuc.
"Quelqu'un s'y connait en météorologie sinon?"
Question qui peut paraitre stupide mais qui est importante pour l'idée en cours de gérmination dans le cerveau de l'adolescente.
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Sam 28 Mai 2011 - 23:09
Jin remercia d'un sourire la présentation de la petite Irlandaise et garda dans un coin d'esprit qu'elle était croyante. Pas vraiment que c'était important, mais il se dit qu'il devrait peut-être faire attention à ce genre de détail.
Aux paroles de Brieuc il dit: "Si c'est un test c'est très bien vu. Nous brancher à la machine d'entrainement pendant notre sommeil. Sa serait hyper réaliste tant dans nos émotions que dans nos réactions. Mais je doute que sa soit sa." Malgré tout il ne put s'empêcher de sourire. Si c'était vraiment sa, ces profs étaient vraiment formidable. Sa lui faisait penser à un vieux film des années 2000 avec la totalité de la planète en réalité branchée à une réalité virtuelle partagée. Son côté rêveur/otaku désirait cette explication autant que l'idée que le danger actuel fut une pure mise en scène. Mais son côté réaliste lui soufflait que les professeurs ne feraient pas une chose pareil. Les élèves deviendraient parano.
Il écouta la réflexion de Saraid ne faisant pas spécialement attention aux termes utilisés. Après il y avait bien des endroits ou les gens pouvaient passer pour fous. Et les Japonais, avec leurs habitudes des extrêmes n'était pas le dernier peuple de la terre à passer pour dérangé parfois.
Saluant l'arrivé de l'Inuit par un "Kallali-san.", mais se redressa en l'écoutant: "Certains d'entre nous se... "défendent"?" Il pinça les lèvres cherchant ses mots. Finalement après un soupire il déclara: "C'est... Une très mauvaise chose. J'ai peur que l'amiral, sans parler de ses hommes soient un peu... Va t'en guerre? Attaquer des agents de l'état justifiera aux yeux des autorités, toute action extrême. J'espère avoir tord, ou que la "défense" à était... Mesurée." Il réfléchi un instant à ces dernières nouvelles: "Sais tu qui se défend et où."
Un simple signe négatif fut la seule réponse pour Saraid. Il se demanda néanmoins ce qu'elle voulait bien pouvoir dire par là.
Aux paroles de Brieuc il dit: "Si c'est un test c'est très bien vu. Nous brancher à la machine d'entrainement pendant notre sommeil. Sa serait hyper réaliste tant dans nos émotions que dans nos réactions. Mais je doute que sa soit sa." Malgré tout il ne put s'empêcher de sourire. Si c'était vraiment sa, ces profs étaient vraiment formidable. Sa lui faisait penser à un vieux film des années 2000 avec la totalité de la planète en réalité branchée à une réalité virtuelle partagée. Son côté rêveur/otaku désirait cette explication autant que l'idée que le danger actuel fut une pure mise en scène. Mais son côté réaliste lui soufflait que les professeurs ne feraient pas une chose pareil. Les élèves deviendraient parano.
Il écouta la réflexion de Saraid ne faisant pas spécialement attention aux termes utilisés. Après il y avait bien des endroits ou les gens pouvaient passer pour fous. Et les Japonais, avec leurs habitudes des extrêmes n'était pas le dernier peuple de la terre à passer pour dérangé parfois.
Saluant l'arrivé de l'Inuit par un "Kallali-san.", mais se redressa en l'écoutant: "Certains d'entre nous se... "défendent"?" Il pinça les lèvres cherchant ses mots. Finalement après un soupire il déclara: "C'est... Une très mauvaise chose. J'ai peur que l'amiral, sans parler de ses hommes soient un peu... Va t'en guerre? Attaquer des agents de l'état justifiera aux yeux des autorités, toute action extrême. J'espère avoir tord, ou que la "défense" à était... Mesurée." Il réfléchi un instant à ces dernières nouvelles: "Sais tu qui se défend et où."
Un simple signe négatif fut la seule réponse pour Saraid. Il se demanda néanmoins ce qu'elle voulait bien pouvoir dire par là.
- Brieuc de FolcoatLeX
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Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Sam 28 Mai 2011 - 23:50
Certes, la pluie ne tombait pas trop fort, mais elle tombait de façon continue. Brieuc sentait l'eau plaquer ses cheveux et alourdir la laine de son pull. Dessous, sa chemise était complètement trempée et collait à sa peau. Ricochant sur le béton du perron, les gouttes d'eau éclaboussaient les jambes nues du jeune garçon.
Tout Breton qu'il soit, Brieuc commençait à trouver le temps long à se faire tremper. Inutile de jouer plus longtemps au bravache. L'adolescent fit un pas en avant pour se mettre lui aussi à l'abri du porche, entraînant dans son sillage, une Saraid à nouveau agrippée à son bras.
Décidemment, ça devenait une habitude. Fort heureusement, cette fois, elle s'était contentée de lui prendre le bras, sans lui broyer le muscle comme la dernière fois. Machinalement, Brieuc posa son autre main sur l'avant bras de la jeune fille, comme pour la rassurer.
L'arrivée du jeune Inuit réconforta le Breton. Ce dernier appréciait beaucoup Kalalli même s'il l'avait assez peu vu depuis l'épisode de la piscine. Le départ brutal de Charis de l'Institut avait l'air d'avoir fortement perturbé son camarade. L'agressive invasion des militaires n'allait pas arranger les choses.
La conversation porta sur un affrontement qui aurait lieu au sous-sol. Brieuc fit immédiatement le rapprochement avec le message alarmiste de Matéo.
"Mince, à tous les coups, y'a Matéo qui est dans le coup… Vous avez reçu son appel vous aussi, non ? Mais il parlait de terroristes, pas de militaires…"
Un peu désorienté, Brieuc regardait ses camarades, espérant que ces derniers y voient un peu plus clair que lui. Il brûlait d'envie de foncer du côté du terrain de sport, voir ce qu'il en retournait, mais se disait que ce n'était pas forcément une bonne idée d'arriver billes en tête, face à des fous de la gâchette.
A la question de Saraid, Brieuc ouvrit des yeux ronds. Que venait faire la météorologie la-dedans? Machinalement, il eut une grimace, marquant sa méconnaissance complète du sujet.
"Euh, non, j'y connais rien. J'me contente d'écouter l'allumé qui essaie de prédire le temps qui fera. Mais comment il fait ça, j'en sais rien…"
Tout Breton qu'il soit, Brieuc commençait à trouver le temps long à se faire tremper. Inutile de jouer plus longtemps au bravache. L'adolescent fit un pas en avant pour se mettre lui aussi à l'abri du porche, entraînant dans son sillage, une Saraid à nouveau agrippée à son bras.
Décidemment, ça devenait une habitude. Fort heureusement, cette fois, elle s'était contentée de lui prendre le bras, sans lui broyer le muscle comme la dernière fois. Machinalement, Brieuc posa son autre main sur l'avant bras de la jeune fille, comme pour la rassurer.
L'arrivée du jeune Inuit réconforta le Breton. Ce dernier appréciait beaucoup Kalalli même s'il l'avait assez peu vu depuis l'épisode de la piscine. Le départ brutal de Charis de l'Institut avait l'air d'avoir fortement perturbé son camarade. L'agressive invasion des militaires n'allait pas arranger les choses.
La conversation porta sur un affrontement qui aurait lieu au sous-sol. Brieuc fit immédiatement le rapprochement avec le message alarmiste de Matéo.
"Mince, à tous les coups, y'a Matéo qui est dans le coup… Vous avez reçu son appel vous aussi, non ? Mais il parlait de terroristes, pas de militaires…"
Un peu désorienté, Brieuc regardait ses camarades, espérant que ces derniers y voient un peu plus clair que lui. Il brûlait d'envie de foncer du côté du terrain de sport, voir ce qu'il en retournait, mais se disait que ce n'était pas forcément une bonne idée d'arriver billes en tête, face à des fous de la gâchette.
A la question de Saraid, Brieuc ouvrit des yeux ronds. Que venait faire la météorologie la-dedans? Machinalement, il eut une grimace, marquant sa méconnaissance complète du sujet.
"Euh, non, j'y connais rien. J'me contente d'écouter l'allumé qui essaie de prédire le temps qui fera. Mais comment il fait ça, j'en sais rien…"
- Kalalli RenandOnyX
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Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 29 Mai 2011 - 12:03
Les présents semblaient envisager que tout cela soit un test, purement et simplement. L'Inuit en doutait pour sa part fortement, à moins qu'en réalité, tout ne soit faux depuis la mission OnyX et l'illusion avec les zombies. Le départ de Charis et l'attaque des militaires seraient faux ? Il pourrait se réveiller d'un moment à l'autre dans une situation normale ? Ce serait trop beau pour être vrai. Kalalli ne pouvait pas y croire malheureusement.
Jin annonça que c'était une mauvaise chose de se défendre.
" Oui, une très mauvaise. On leur donne raison en se défendant. Mais l'appel de Matéo tend à prouver qu'ils ne savent pas trop ce qu'il se passe en fait. J'imagine qu'il était à l'infirmerie ou dans le hangar plutôt. Il faut bien que quelqu'un ait ouvert le terrain de basket. "
Soudainement, Saraid demanda qui s'y connaissait en météorologie. Drôle de question dans un moment pareil, mais elle avait peut être une idée.
" Moi non plus, désolé... "
Kalalli commençait à se demander s'il ne devait pas se rendre au hangar aussi pour paralyser les commandos le temps que Matéo puisse s'échapper. Dans le doute, il lui envoya un message :
" Matéo, c'est Kalalli. Ce ne sont pas des terroristes, c'est l'armée. L'amiral Elliott est là pour nous protéger mais depuis que quelqu'un a ouvert le terrain de basket, ils nous considèrent comme potentiellement dangereux. Il ne faut pas les attaquer surtout. La présidente est au courant et Elliott lui parle actuellement. Est ce que tu as besoin que je vienne paralyser les soldats pour que tu puisse t'enfuir ? Tu es seul ? "
Il regarda ceux qui semblaient avoir pris plaisir à prendre une douche naturelle se mettre à l'abris. Lui était toujours au sec, n'ayant aucune envie d'attraper la crève avec les circonstances actuelles.
" Je vais peut être aller l'aider. Seul. " précisa-t-il pour Brieuc et Saraid surtout, quoiqu'il doutait que la seconde veuille particulièrement venir étant donné la façon dont elle s'accrochait au breton.
Jin annonça que c'était une mauvaise chose de se défendre.
" Oui, une très mauvaise. On leur donne raison en se défendant. Mais l'appel de Matéo tend à prouver qu'ils ne savent pas trop ce qu'il se passe en fait. J'imagine qu'il était à l'infirmerie ou dans le hangar plutôt. Il faut bien que quelqu'un ait ouvert le terrain de basket. "
Soudainement, Saraid demanda qui s'y connaissait en météorologie. Drôle de question dans un moment pareil, mais elle avait peut être une idée.
" Moi non plus, désolé... "
Kalalli commençait à se demander s'il ne devait pas se rendre au hangar aussi pour paralyser les commandos le temps que Matéo puisse s'échapper. Dans le doute, il lui envoya un message :
" Matéo, c'est Kalalli. Ce ne sont pas des terroristes, c'est l'armée. L'amiral Elliott est là pour nous protéger mais depuis que quelqu'un a ouvert le terrain de basket, ils nous considèrent comme potentiellement dangereux. Il ne faut pas les attaquer surtout. La présidente est au courant et Elliott lui parle actuellement. Est ce que tu as besoin que je vienne paralyser les soldats pour que tu puisse t'enfuir ? Tu es seul ? "
Il regarda ceux qui semblaient avoir pris plaisir à prendre une douche naturelle se mettre à l'abris. Lui était toujours au sec, n'ayant aucune envie d'attraper la crève avec les circonstances actuelles.
" Je vais peut être aller l'aider. Seul. " précisa-t-il pour Brieuc et Saraid surtout, quoiqu'il doutait que la seconde veuille particulièrement venir étant donné la façon dont elle s'accrochait au breton.
- Saraid GildayBiberon et couche
- Age : 27
Date d'inscription : 24/03/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 29 Mai 2011 - 19:59
Il est sûr pour Saraid que se défendre est une option non envisageable et cela à cause de la nature même de son pouvoir et de son âge peut avancé. De plus pour une catholique comme elle blesser quelqu'un n'est pas forcément une chose aisée moralement. Tout le monde a l'air d'accord sur le fait que se battre n'est pas une option viable.
"En tout cas se défendre ce ne sera pas pour moi. Je n'ai que treize ans et ma foi ne suffira surement pas contre des militaires aussi bornés que ceux-la."
En effet d'après ce que l'irlandaise et Brieuc ont vu, la première avec Kanata et le deuxième avec Elisabeth, les hommes de l'amiral sont légèrement excités de la gâchette. Par contre si elle ne peut pas se défendre physiquement la jeune fille peut toujours éviter aux autres de se faire canarder à l’extérieur. Mais malheureusement, personne n'ayant une connaissance de la météorologie elle doit donc se débrouiller pour que cela se fasse de façon à ce que ce soit le plus naturel possible. Au moins grâce à la prévoyance du jeune breton elle peut au moins réfléchir tranquillement et au sec.
"Il faut les aider assurément mais évite de trop énerver les fiers soldats des Etats-Unis."
L'expression est bien sur ironique car pour la catholique les militaires sont plus proches de gorilles armés que de soldats. Cependant avant que l'inuit parte, Saraid explique et soumet son idée aux autres plus habitués aux situations à risque.
"Je vais tenter de remplacer la pluie par du brouillard si ce n'est pas stupide comme idée... Cela nous évitera peut être de nous faire canarder à l’extérieure."
"En tout cas se défendre ce ne sera pas pour moi. Je n'ai que treize ans et ma foi ne suffira surement pas contre des militaires aussi bornés que ceux-la."
En effet d'après ce que l'irlandaise et Brieuc ont vu, la première avec Kanata et le deuxième avec Elisabeth, les hommes de l'amiral sont légèrement excités de la gâchette. Par contre si elle ne peut pas se défendre physiquement la jeune fille peut toujours éviter aux autres de se faire canarder à l’extérieur. Mais malheureusement, personne n'ayant une connaissance de la météorologie elle doit donc se débrouiller pour que cela se fasse de façon à ce que ce soit le plus naturel possible. Au moins grâce à la prévoyance du jeune breton elle peut au moins réfléchir tranquillement et au sec.
"Il faut les aider assurément mais évite de trop énerver les fiers soldats des Etats-Unis."
L'expression est bien sur ironique car pour la catholique les militaires sont plus proches de gorilles armés que de soldats. Cependant avant que l'inuit parte, Saraid explique et soumet son idée aux autres plus habitués aux situations à risque.
"Je vais tenter de remplacer la pluie par du brouillard si ce n'est pas stupide comme idée... Cela nous évitera peut être de nous faire canarder à l’extérieure."
- Le courtier temporelConscience collective
- Age : 113
Date d'inscription : 23/01/2006
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Dim 29 Mai 2011 - 23:27
De leur position abritée, les personnes présentes purent voir arriver au pas de charge de nouveaux militaires avec ce qui semblait être des armes lourdes : lance-roquettes, mitrailleuses lourdes, et ce qui ressemblait au matériel qu'on voyait dans les films où les braqueurs de banques perçaient des coffres.
Et même si la pluie était battante, le bruit très net des coups de feu et des explosions se fit entendre quelques minutes à peine plus tard.
Et même si la pluie était battante, le bruit très net des coups de feu et des explosions se fit entendre quelques minutes à peine plus tard.
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Lun 30 Mai 2011 - 1:09
Josh, sur un ton faiblard et désespéré a écrit:"P... Pitié... Quelqu'un... A l'aide... Blessés... Dans le hangar... Militaires... vont nous tuer... Au s'cour..."
- Jin YazukaLeX
- Age : 31
Equipe : LeX
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Lun 30 Mai 2011 - 19:32
Jin se mordit les lèvres en songeant aux implications de ce que disait Kallali. Agir ou ne pas agir? Tel était la question.
Que leur conseillerait les profs dans ce genre de moment? Impossible de supputer.
"Je pense... Je pense qu'il vaut vraiment mieux pas utiliser nos pouvoir. Mais on peut toujours essayé de calmer le jeu. Je sais pas ce qu'il se passe dans le hangar mais si on fait trop les malins, y'a, à mon humble avis, beaucoup trop de fusil au mètre carré qu'on peut en gérer."
Il secoua la tête: "Je crois sincèrement que si on utilise nos pouvoir de manière autre qu'à se défendre face à un danger mortel, on trouvera le moyen de nous mettre sa dessus. Mme Shenzie nous avait prévenue que sa se passerait mal si on tentait quoi que se soit en utilisant nos pouvoir et qu'on ferait mieux d'attendre les autorités... On devrait peut-être leur expliquer simplement la situation non?"
A ce moment il commença à entendre des coups de feu en provenance. Le Japonais se figea, la mâchoire serrée en espérant que personne n'avait fait quelque chose de stupide... Ou qu'un marine n'avait pas eu un petit coup de panique fait feu sur qui que se soit.
Hélas quelque seconde après le destin, et son communicateur, lui apprirent que le sort avait frappé: *Bon sang!* se dit il en entendant le message et surtout la voix de Josh qui sortait par tout les communicateurs.
Il inspira à fond pour se calmer un peu. Il sentait comme un noeux au niveau de la gorge, mais sa voix lui parût étrangement douce quand il parla: "Brieuc, si tu pouvais emmener Saraid avec toi et prévenir le professeur Walker de ce qu'on a entendu juste avant le message..." Tournant son visage vers Kallali il lui dit: "Faut qu'on arrête sa... Mais pas de pouvoir. Si on fait quoi que se soit qui les y incites..." Il ne termina pas sa phrase. Il ignorait ce qui se passait du côté du terrain de sport et des hangars, mais souhaitait que la situation ne soit pas aussi... inquiétante que le message de Josh le laissait paraitre: *Pourvu que tout aille bien! Pourvu qu'il soit rien arrivé de grave.*
Il essayait de s'en convaincre, mais quelque chose lui disait qu'il y avait eu du vilain. Les mains tremblantes il se dirigeât vers les coups de feu, visiblement en direction du...
Terrain de sport
Que leur conseillerait les profs dans ce genre de moment? Impossible de supputer.
"Je pense... Je pense qu'il vaut vraiment mieux pas utiliser nos pouvoir. Mais on peut toujours essayé de calmer le jeu. Je sais pas ce qu'il se passe dans le hangar mais si on fait trop les malins, y'a, à mon humble avis, beaucoup trop de fusil au mètre carré qu'on peut en gérer."
Il secoua la tête: "Je crois sincèrement que si on utilise nos pouvoir de manière autre qu'à se défendre face à un danger mortel, on trouvera le moyen de nous mettre sa dessus. Mme Shenzie nous avait prévenue que sa se passerait mal si on tentait quoi que se soit en utilisant nos pouvoir et qu'on ferait mieux d'attendre les autorités... On devrait peut-être leur expliquer simplement la situation non?"
A ce moment il commença à entendre des coups de feu en provenance. Le Japonais se figea, la mâchoire serrée en espérant que personne n'avait fait quelque chose de stupide... Ou qu'un marine n'avait pas eu un petit coup de panique fait feu sur qui que se soit.
Hélas quelque seconde après le destin, et son communicateur, lui apprirent que le sort avait frappé: *Bon sang!* se dit il en entendant le message et surtout la voix de Josh qui sortait par tout les communicateurs.
Il inspira à fond pour se calmer un peu. Il sentait comme un noeux au niveau de la gorge, mais sa voix lui parût étrangement douce quand il parla: "Brieuc, si tu pouvais emmener Saraid avec toi et prévenir le professeur Walker de ce qu'on a entendu juste avant le message..." Tournant son visage vers Kallali il lui dit: "Faut qu'on arrête sa... Mais pas de pouvoir. Si on fait quoi que se soit qui les y incites..." Il ne termina pas sa phrase. Il ignorait ce qui se passait du côté du terrain de sport et des hangars, mais souhaitait que la situation ne soit pas aussi... inquiétante que le message de Josh le laissait paraitre: *Pourvu que tout aille bien! Pourvu qu'il soit rien arrivé de grave.*
Il essayait de s'en convaincre, mais quelque chose lui disait qu'il y avait eu du vilain. Les mains tremblantes il se dirigeât vers les coups de feu, visiblement en direction du...
Terrain de sport
- Clark WalkerProfesseur [OnyX]
- Age : 44
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Date d'inscription : 01/11/2010
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Mar 31 Mai 2011 - 12:03
Communicateur de tous, voix de Clark Walker a écrit:« Ici Clark Walker. Je vous ordonne ne n’opposer aucune résistance aux militaires présents. L’armée a investi les lieux sous ordre de la Présidente Banks, et il vaut mieux pour tous que nous gardions notre sang froid. Ils ne tireront pas si vous ne vous opposez pas à eux. Amenez les blessés dans le hall, si c'est possible. Je m'occuperai d'eux.»
- Brieuc de FolcoatLeX
- Age : 26
Equipe : LeX
Nom de code : Korrigan
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Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Mer 1 Juin 2011 - 17:56
Brieuc fixait ses compagnons l'air hagard. En fait, le seul point positif de cette journée était le rapprochement qui s'opérait avec Saraid, laquelle semblait vouloir trouver réconfort et protection dans les bras du jeune Breton. Hélas, ce dernier était bien trop perturbé par la situation extérieure pour en tirer profit.
Autour d'eux, les événements s'enchaînaient inexorablement, chaque nouvelle minute ajoutant son lot supplémentaire de catastrophe à une situation déjà bien compromise. Brieuc avait du mal à comprendre la logique de l'intervention militaire.
Que la mission initiale de protection de l'Institut face à un danger extérieur se soit transformée en neutralisation de la menace constituée par l'Institut, soit. On ne demandait pas à un militaire de réfléchir donc, il était possible que les événements passés aient pu les induire en erreur quant aux intentions des élèves.
Mais pour des soldats super-entraînés, ils semblaient bien avoir les nerfs à fleur de peau et ne rien contrôler de la situation. L'hystérie semblait bien collective. A croire que tout ceci ne soit qu'une mise en scène et ne vise qu'à déclencher un massacre sous le prétexte le plus futile.
Ca ressemblerait bien à une manœuvre de politicien… Venir avec des attentions hostiles et faire semblant de réagir à une provocation imaginaire pour "justifier" une riposte. La disproportion des moyens engagés en été encore la preuve et de nouveaux renforts arrivaient sans cesse. Tout cela était trop bien préparé pour une "banale" opération de sécurisation de zone. Quelle serait l'étape suivante ? Arrivée d'un porte-avion sur le fleuve ? Bombardement aérien de l'Institut ? Parti comme ça l'était, la crise ne se terminerait qu'avec l'élimination physique de tous les élèves, une sorte de purification ethnique en somme…
Devant cette situation, Brieuc se demandait vraiment quoi faire. Il s'en voudrait de devenir le prétexte à un massacre, mais, d'un autre côté, il n'était vraiment pas dans son caractère de jouer au veau qu'on mène à l'abattoir.
Un regard circulaire vers l'extérieur pour se confirmer que toute action serait vouée à l'échec, un coup d'œil vers Saraid qui semblait vraiment terrorisée, le jeune Breton tergiversait encore lorsque retentit la voix du professeur Walker. Enfin, un de leurs responsables se décidait à intervenir et demandait un cessez-le-feu. Voila qui paraissait être la solution la plus sage. Espérons néanmoins qu'il soit encore temps d'éviter le bain de sang.
"Kala, viens. Rentrons à l'abri. T'as entendu le professeur ? Va pas faire une bêtise maintenant… Ca va se calmer."
A ce moment, une tornade passa à côté d'eux pour pénétrer dans le bâtiment, le visage enfoui dans une large capuche qui le protégeait de la pluie, ne semblant même pas remarquer leur présence. Trop surpris, Brieuc n'eut pas le temps d'identifier qui était ce nouveau venu. Lui emboitant le pas, l'adolescent poussa Saraid devant lui pour retourner dans le hall, tout en lançant un regard suppliant vers le jeune Inuit pour l'inviter à les suivre, espérant fortement ne pas voir son camarade se lancer lui-aussi spontanément dans la bagarre pour secourir son coéquipier OnyX.
Hall
Autour d'eux, les événements s'enchaînaient inexorablement, chaque nouvelle minute ajoutant son lot supplémentaire de catastrophe à une situation déjà bien compromise. Brieuc avait du mal à comprendre la logique de l'intervention militaire.
Que la mission initiale de protection de l'Institut face à un danger extérieur se soit transformée en neutralisation de la menace constituée par l'Institut, soit. On ne demandait pas à un militaire de réfléchir donc, il était possible que les événements passés aient pu les induire en erreur quant aux intentions des élèves.
Mais pour des soldats super-entraînés, ils semblaient bien avoir les nerfs à fleur de peau et ne rien contrôler de la situation. L'hystérie semblait bien collective. A croire que tout ceci ne soit qu'une mise en scène et ne vise qu'à déclencher un massacre sous le prétexte le plus futile.
Ca ressemblerait bien à une manœuvre de politicien… Venir avec des attentions hostiles et faire semblant de réagir à une provocation imaginaire pour "justifier" une riposte. La disproportion des moyens engagés en été encore la preuve et de nouveaux renforts arrivaient sans cesse. Tout cela était trop bien préparé pour une "banale" opération de sécurisation de zone. Quelle serait l'étape suivante ? Arrivée d'un porte-avion sur le fleuve ? Bombardement aérien de l'Institut ? Parti comme ça l'était, la crise ne se terminerait qu'avec l'élimination physique de tous les élèves, une sorte de purification ethnique en somme…
Devant cette situation, Brieuc se demandait vraiment quoi faire. Il s'en voudrait de devenir le prétexte à un massacre, mais, d'un autre côté, il n'était vraiment pas dans son caractère de jouer au veau qu'on mène à l'abattoir.
Un regard circulaire vers l'extérieur pour se confirmer que toute action serait vouée à l'échec, un coup d'œil vers Saraid qui semblait vraiment terrorisée, le jeune Breton tergiversait encore lorsque retentit la voix du professeur Walker. Enfin, un de leurs responsables se décidait à intervenir et demandait un cessez-le-feu. Voila qui paraissait être la solution la plus sage. Espérons néanmoins qu'il soit encore temps d'éviter le bain de sang.
"Kala, viens. Rentrons à l'abri. T'as entendu le professeur ? Va pas faire une bêtise maintenant… Ca va se calmer."
A ce moment, une tornade passa à côté d'eux pour pénétrer dans le bâtiment, le visage enfoui dans une large capuche qui le protégeait de la pluie, ne semblant même pas remarquer leur présence. Trop surpris, Brieuc n'eut pas le temps d'identifier qui était ce nouveau venu. Lui emboitant le pas, l'adolescent poussa Saraid devant lui pour retourner dans le hall, tout en lançant un regard suppliant vers le jeune Inuit pour l'inviter à les suivre, espérant fortement ne pas voir son camarade se lancer lui-aussi spontanément dans la bagarre pour secourir son coéquipier OnyX.
Hall
- Saraid GildayBiberon et couche
- Age : 27
Date d'inscription : 24/03/2011
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Mer 1 Juin 2011 - 22:58
Saraid comprend vite le message, pas de pouvoir car toute utilisation peut paraitre comme une agression. En réfléchissant bien vu le quotient intellectuel apparent des soldats ils pourraient même avoir peur du brouillard. La venue des militaires avec ce qui semble être des armes lourdes estomaque complètement la jeune fille. Elle les regarde passer la bouche bée tandis qu'elle se demande si certains de ces camarades ont des pouvoirs si terrifiant qu'ils demandent un si lourd déplacement de moyens. Les coups de feu qui suivent la font sursauter et une seule phrase franchit ses lèvres d'une voix aiguë.
"Oh Dieu tout puissant!"
Le message dans le communicateur est saccadé comme si la personne qui le transmet est gravement blessé ce qui peut être le cas. La jeune catholique a les larmes qui lui montent aux yeux et se sent d'un seul coup nauséeuse. Faisant très peu attention au message du professeur, l'adolescente se fait gentillement poussé à l'intérieur par le breton. Se laissant faire elle sent son estomac près à rendre tout ce qu'il a absorbé d'un moment à un autre.
Hall
"Oh Dieu tout puissant!"
Le message dans le communicateur est saccadé comme si la personne qui le transmet est gravement blessé ce qui peut être le cas. La jeune catholique a les larmes qui lui montent aux yeux et se sent d'un seul coup nauséeuse. Faisant très peu attention au message du professeur, l'adolescente se fait gentillement poussé à l'intérieur par le breton. Se laissant faire elle sent son estomac près à rendre tout ce qu'il a absorbé d'un moment à un autre.
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- Kalalli RenandOnyX
- Age : 28
Equipe : OnyX
Nom de code : Razgriz
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: [29/04/2109] Reflexion sous les nuages.
Ven 3 Juin 2011 - 0:01
Saraid voulait créer un brouillard pour les protéger à l'extérieur. Mais Kalalli ne pouvait que penser à l'intérieur et à Josh. Jin de son côté décidait de partir vers le terrain de basket.
Le dilemme rongeait l'Inuit. Devait-il agir maintenant ? Il était capable de paralyser tous les militaires par une simple pensée et mettre fin à tout ça le temps aux autres de récupérer les blessés et de préparer quelque chose. Mais préparer quoi ? Les militaires seraient partout. Les paralyser serait une forme d'attaque et ils seraient tous traqués avec davantage d'énergie. Et encore, si ça se trouvait ils se rendraient immédiatement compte de ce qui arrivait et ceux de l'extérieur interviendraient. Quant à songer à un bombardement fracassant comme arme ultime, ce n'était pas à écarter. Ils semblaient être capables de beaucoup. La Sentinelle serait contente...
Mais pour autant, devait-il laisser Josh agoniser ? Peut être y avait-il déjà d'autres morts ? Peut être que certains ne pouvaient pas se manifester. Et Josh... Kalalli tremblait et son coeur battait à tout rompre. Il se sentait responsable de ne rien faire alors qu'il était capable de régler pendant quelques instants la situation. Les mains glacées, il réfléchissait à divers scénarios possibles.
Et si après avoir agit, tout le monde se faisait tirer dessus ? Si ses amis, lui compris, se retrouvaient en prison ou dans des laboratoires ? Ou même enrôlés de force comme armes de guerre. Vadim lui même avait avoué une fois que l'armée trouverait son pouvoir de neutralisation extrêmement intéressant. Mais il ne pouvait pas laisser Josh sans rien faire. Il ne pourrait pas l'approcher au hangar, c'était une évidence. Il serait arrêté auparavant par ces commandos de malheur.
Peut être alors qu'il suffirait de se rendre au hangar et de paralyser ceux présents ? Une illusion agréable bien sûr afin de ne pas énerver davantage ces dingues de la gâchettes. Mais il y avait tellement de risques, quelque soit le choix qu'il devait prendre. Et ce choix, il devait le prendre tout seul. Il n'y avait personne d'autre pour lui dire quoi faire.
Il devait aider Josh. C'était la seule pensée qu'il avait en tête. Et pour ça, il devait paralyser tous les militaires, après quoi il irait se rendre afin que les autres élèves ne soient pas attaqués à sa place. C'était la seule solution. Étreint par un stress amplifié par la nécessité d'agir vite, Kalalli reçut comme les autres le message de Walker. Il ordonnait de ne rien faire et de lui amener les blessés.
Pour une fois, l'illusionniste était contentd'entendre son professeur référent. Il pourrait les soigner s'il y avait des blessés. Il avait parlé alors qu'il s'était décidé à faire le contraire. Malgré tout, il était heureux d'avoir quelqu'un pour lui dire quoi faire. Brieuc eu des paroles optimistes, assurant que ça allait s'arranger et lui disant de ne pas tenter quelque chose. Il l'invitait à rentrer dans le hall. Pourtant le garçon ne voulait pas voir le responsable de tout ça. Les larmes aux yeux, il se résolut à suivre son jeune camarade malgré tout. Il voulait être là lorsque Josh serait amené...
Hall
Le dilemme rongeait l'Inuit. Devait-il agir maintenant ? Il était capable de paralyser tous les militaires par une simple pensée et mettre fin à tout ça le temps aux autres de récupérer les blessés et de préparer quelque chose. Mais préparer quoi ? Les militaires seraient partout. Les paralyser serait une forme d'attaque et ils seraient tous traqués avec davantage d'énergie. Et encore, si ça se trouvait ils se rendraient immédiatement compte de ce qui arrivait et ceux de l'extérieur interviendraient. Quant à songer à un bombardement fracassant comme arme ultime, ce n'était pas à écarter. Ils semblaient être capables de beaucoup. La Sentinelle serait contente...
Mais pour autant, devait-il laisser Josh agoniser ? Peut être y avait-il déjà d'autres morts ? Peut être que certains ne pouvaient pas se manifester. Et Josh... Kalalli tremblait et son coeur battait à tout rompre. Il se sentait responsable de ne rien faire alors qu'il était capable de régler pendant quelques instants la situation. Les mains glacées, il réfléchissait à divers scénarios possibles.
Et si après avoir agit, tout le monde se faisait tirer dessus ? Si ses amis, lui compris, se retrouvaient en prison ou dans des laboratoires ? Ou même enrôlés de force comme armes de guerre. Vadim lui même avait avoué une fois que l'armée trouverait son pouvoir de neutralisation extrêmement intéressant. Mais il ne pouvait pas laisser Josh sans rien faire. Il ne pourrait pas l'approcher au hangar, c'était une évidence. Il serait arrêté auparavant par ces commandos de malheur.
Peut être alors qu'il suffirait de se rendre au hangar et de paralyser ceux présents ? Une illusion agréable bien sûr afin de ne pas énerver davantage ces dingues de la gâchettes. Mais il y avait tellement de risques, quelque soit le choix qu'il devait prendre. Et ce choix, il devait le prendre tout seul. Il n'y avait personne d'autre pour lui dire quoi faire.
Il devait aider Josh. C'était la seule pensée qu'il avait en tête. Et pour ça, il devait paralyser tous les militaires, après quoi il irait se rendre afin que les autres élèves ne soient pas attaqués à sa place. C'était la seule solution. Étreint par un stress amplifié par la nécessité d'agir vite, Kalalli reçut comme les autres le message de Walker. Il ordonnait de ne rien faire et de lui amener les blessés.
Pour une fois, l'illusionniste était contentd'entendre son professeur référent. Il pourrait les soigner s'il y avait des blessés. Il avait parlé alors qu'il s'était décidé à faire le contraire. Malgré tout, il était heureux d'avoir quelqu'un pour lui dire quoi faire. Brieuc eu des paroles optimistes, assurant que ça allait s'arranger et lui disant de ne pas tenter quelque chose. Il l'invitait à rentrer dans le hall. Pourtant le garçon ne voulait pas voir le responsable de tout ça. Les larmes aux yeux, il se résolut à suivre son jeune camarade malgré tout. Il voulait être là lorsque Josh serait amené...
Hall
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